organization:mouvement français

  • #Conference : Quelles formes peut prendre, en pratique, un #revenu_universel ? Pour quels impacts sur les bénéficiaires et les #finances_publiques ? Le 6 avril prochain, les différents scénarios de mise en œuvre analysés dans le cadre d’un partenariat avec le #Cepremap et l’#IPP feront l’objet d’une première présentation publique, ainsi que les modalités de l’#expérimentation prévue en Gironde.

    PROGRAMME

    14h : Accueil

    Daniel Cohen, directeur du département d’économie de l’Ens et du Cepremap

    Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès

    14h15 : Bas revenus et revenu de base, chiffrage et effets
    redistributifs

    Antoine Bozio, directeur de l’Institut des politiques publiques

    Brice Fabre et Sophie Cottet, économistes à l’Institut des politiques publiques

    Discutant : Thomas Piketty, économiste

    15h : L’expérimentation en Gironde

    Jean-Luc Gleyze, président du Conseil départemental de Gironde

    Denise Greslard-Nedelec, vice-présidente chargée de l’insertion

    Lucile Romanello, économiste à l’Institut des politiques publiques

    15h30 : Le revenu universel, utopies et pratiques

    Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences-Po Paris

    Marc de Basquiat, président de l’Association pour l’instauration d’un revenu d’existence (AIRE)

    Jean-Éric Hyafil, Mouvement français pour un revenu de base (MFRB)

    Yannick Vanderborght, chargé de recherches au Fonds national belge de la recherche scientifique (FNRS), enseignant à l’Université catholique de Louvain, membre du Comité exécutif du Basic Income Earth Network (BIEN)

    16h45 : Repenser l’État-Providence

    Maya Bacache, professeure à Télécom Paristech et directrice de la chaire travail de l’École d’économie de Paris

    Bruno Palier, directeur de recherche CNRS, co-directeur du LIEPP (Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques)

    Diana Filippova, éditorialiste, écrivain, connector du think tank OuiShare

    Martin Hirsch, directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, ancien président de l’Agence du service civique

    Guillaume Duval, rédacteur en chef d’/Alternatives économiques/

    17h30 : Conclusion

    Daniel Cohen

    En partenariat avec...
    Cepremap Institut des politiques publiques Gironde Alternatives économiques

    06
    AVRIL
    de 14h à 17h30

    ÉCONOMIE / SOCIAL
    Le revenu universel, entre utopie et pratiques
    S’inscrire <http://arc.novagouv.fr/public_doc/refactory_earc/?element=aZdlll%2BOX8mk1aCbX5CR05OPntCmwpfQpddex6KQltCizo%2FFlddflGOXaM>

    Fondation Jean-Jaurès | Accueil
    https://jean-jaures.org

    https://jean-jaures.org/nos-actions/revenu-universel-pourquoi-comment-debat-avec-julien-dourgnon

  • Revenu universel : je ne comprends pas qu’on ne comprenne pas – Mouvement Français pour un Revenu de Base
    http://www.revenudebase.info/2017/01/31/revenu-universel-ne-comprends-quon-ne-comprenne

    "Depuis que les médias se sont accaparés de « cette idée dont l’heure est venue », et que plusieurs candidats à l’élection présidentielle l’ont intégrée dans leur programme de gouvernement, je ne comprends pas qu’on n’entende rien à ce revenu universel et inconditionnel. Je ne comprends pas qu’on ne comprenne pas que ce revenu de base, il est déjà là, invisible, mal en point, mais bien présent dans notre système de redistribution fait de bric et de broc avec, d’un côté, les laissés pour compte de notre système économique, chômeurs en fin de droit, personnes âgées sans ressources, familles mono parentales, qui galèrent mois après mois pour recevoir d’un État méfiant et sourcilleux de ses deniers publics un minimum vital, et de l’autre, des contribuables, de moins en moins nombreux, qui font la moue devant leur (...)

    #revenudebase

  • Revenu garanti, salaire universel… ou abolition du salariat ? | Analyse de Lutte Ouvrière
    http://mensuel.lutte-ouvriere.org//2016/06/26/revenu-garanti-salaire-universel-ou-abolition-du-salariat_68

    Depuis quelques mois, les débats se multiplient sur deux idées en apparence proches mais en réalité assez éloignées l’une de l’autre : le revenu garanti et le salaire universel. Le premier est défendu aussi bien par des militants de gauche ou écologistes que par des réactionnaires assumés. Le second, en apparence plus proche du marxisme, est issu des travaux du sociologue, membre du PCF, Bernard Friot.

    Si les thèses de Friot peuvent sembler plus séduisantes au premier abord – elles rencontrent d’ailleurs un certain succès dans la jeunesse et les milieux réunis dans les collectifs Nuit debout – elles ne sont, on va le voir, pas plus révolutionnaires que les autres, et sont même empreintes d’une idéologie politique aux antipodes de la nôtre.

    Commençons par nous intéresser à l’idée du «  revenu universel  », sous ses diverses moutures.

    Le référendum qui a eu lieu en Suisse, le 5 juin dernier, a mis sur le devant de la scène la notion de «  revenu garanti  ». Il s’agissait de décider si l’État helvète allait verser à l’ensemble de la population du pays une somme forfaitaire de 2 260 euros par mois pour les adultes et 565 pour les enfants, de la naissance à la mort, que l’on ait un emploi ou pas. Le projet, dénommé en Suisse «  revenu de base inconditionnel  », a été rejeté par une majorité des électeurs suisses, mais il a fait parler de cette idée qui est défendue depuis des années par un certain nombre de courants extrêmement divers. En France, tout récemment aussi, le Sénat vient de créer une mission d’information sur l’intérêt et les formes possibles de mise en place d’un revenu de base en France. Celle-ci a commencé pendant la semaine du 13 juin à auditionner les défenseurs de ce projet  : les membres de nombreuses associations comme le Mouvement français pour un revenu de base ou l’Association pour l’instauration d’un revenu d’existence.

    Il suffirait presque de dire que le Sénat s’intéresse à la question pour comprendre que cette mesure, quel que soit le nom qu’elle porte, n’a rien de révolutionnaire ni même de radical. La mesure est d’ailleurs défendue avec ferveur par la très catho­lique et très réactionnaire Christine Boutin (qui l’appelle «  dividende universel  »), par l’ancien ministre sarkozyste Frédéric Lefebvre, par le libéral Alain Madelin, ainsi que par bon nombre de curés de toutes obédiences et quelques loges maçonniques.

    À gauche, l’idée est également défendue par le Parti de gauche, une partie du PCF, les écologistes, Attac et le Monde diplomatique. Elle est tellement œcuménique que, le 5 juin dernier, le porte-parole d’Europe écologie-Les Verts, Julien Bayou, et Frédéric Lefebvre ont même pu donner une interview commune dans Le Figaro pour défendre le «  revenu universel  » ou «  revenu de base  ».

    L’idée est simple  : supprimer tout ou partie des allocations et aides sociales et les remplacer par une allocation unique versée à tout le monde. Le montant diffère entre les différents courants qui défendent cette idée, certains tablant sur 450 euros par mois, d’autres sur 800 euros. Certains préconisent de supprimer toutes les allocations, jusqu’aux allocations familiales et à l’aide au logement, d’autres, seulement le RSA. Mais, dans tous les cas, on parle bien de verser un «  revenu  » à tous, riches et pauvres, travailleurs en activité et chômeurs, actionnaires et smicards, adultes et enfants.

    L’idée n’est pas neuve  : elle date du 18e siècle, sous la plume de Thomas Paine, qui aurait été le premier à théoriser cette notion en 1795, sous le nom «  d’indemnité de droit naturel  ». Elle a connu une nouvelle jeunesse à partir des années 1970 dans les milieux écologistes, et plus récemment avec la remontée en puissance des courants décroissants.

    En même temps, les économistes les plus libéraux, comme Milton Friedmann ou Friedrich Hayek, ont défendu la même idée dans les années 1960 et 1970, tout comme des économistes keynésiens, apôtres de la relance par la consommation, persuadés que le revenu de base, en donnant du pouvoir d’achat aux couches les plus pauvres de la société, ne pourrait être que bénéfique au marché [...].

  • L’adieu au #gagne-pain ? - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/L-adieu-au-gagne-pain.html

    Au delà de ces grands principes pourtant, les différents projets aujourd’hui avancés varient considérablement en fonction des objectifs qu’ils poursuivent. Alors que certains de ses promoteurs, à l’instar du Mouvement français pour un revenu de base (MFRB), assurent qu’une telle idée ne serait « ni de gauche, ni de droite » [2], d’autres estiment au contraire que le revenu de base repose sur des fondements idéologiques fortement opposés. Tandis qu’une version propose un revenu au montant élevé venant compléter le système de protection sociale existant, une autre version repose sur un revenu au montant plus faible destiné à se substituer à tout ou partie du système de protection sociale.

    #RDB

  • La #gynécologue #Danielle_Gaudry et le #Planning_Familial : un combat historique pour l’obtention du #droit_à_l’avortement | 50 / 50 | « les péripéties de l’égalité femmes/hommes »

    Danielle Gaudry, militante féministe, s’est engagée auprès du Mouvement Français pour le Planning Familial depuis le début des années 70. Elle participe aujourd’hui encore aux activités du MFPF bénévolement, et donne des consultations et des vacations salariées. Elle nous livre un témoignage historique sur ces périodes charnières pour l’émancipation des femmes et son regard sur les évolutions actuelles.

    http://www.50-50magazine.fr/2016/04/28/la-gynecologue-danielle-gaudry-et-le-planning-familial-un-combat-histo

  • #Revenu_universel : des chiffres qui donnent le vertige
    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2016/04/21/revenu-universel-des-chiffres-qui-donnent-le-vertige_4906414_3232.ht

    Tous les opposants au revenu de base s’accordent à dire qu’une telle mesure coûterait trop cher. Les chiffres bruts sont, il est vrai, assez vertigineux  : un revenu de base de 450 euros pour les 51 millions de Français majeurs et de 255 euros pour les 15 millions de mineurs représenterait 320 milliards d’euros  ; à 800 euros par personne, c’est 450 milliards, soit les dépenses de la Sécurité sociale  ; à 1 500 euros par adulte et 750 euros par mineur, comme le préconisent les partisans d’un ­ ­ «  revenu d’existence  », tel l’économiste et sociologue Bernard Friot (université Paris-Ouest), c’est 1 000 milliards, la moitié du PIB  !

    L’économiste Pierre Cahuc (Centre de recherche en économie et statistique, Crest), spécialiste du marché du #travail, estime que si son montant est bas, le revenu de base ne fera pas mieux que le RSA et les transferts sociaux et fiscaux tels qu’ils existent aujourd’hui  : la nouveauté serait seulement de simplifier le système, ce sur quoi tout le monde est d’accord… à ceci près que chaque niche fiscale ou sociale a ses défenseurs. Mais si son montant est élevé, ajoute Bruno Palier ­ (Sciences-Po), spécialiste de la protection sociale, comment le financer  ? En supprimant les prestations sociales  ? Cela reviendrait à appliquer le programme ultralibéral, alors que la société a plus que jamais besoin d’investissements publics dans l’éducation, la santé, la dépendance, le logement…

    Les partisans du revenu de base rétorquent que ces sommes ne s’ajoutent pas aux budgets existants, mais remplacent nombre d’entre eux. La technique de l’impôt négatif, dit Gaspard ­Koenig, transfère le produit de l’impôt des poches de l’Etat et des administrations sociales à celles des contribuables. Selon le Mouvement français pour le revenu de base (MFRB), le revenu de base se substituerait à la plupart des aides sociales, aux subventions des entreprises en faveur de l’emploi, aux allocations et au quotient familial – remplacé par le forfait enfant.

    Les partisans du revenu d’existence, quant à eux, estiment que des marges de manœuvre fiscales existent (en mettant fin à la fraude et à l’évasion fiscales) et que les banques centrales peuvent s’affranchir des règles budgétaires en versant directement de l’argent dans les poches des citoyens  : c’est ce que l’économiste australien Steve Keen nomme le «  quantitative easing for the ­people  » («  la création de richesse pour le peuple  »).

    #fiscalité #financement

    http://zinc.mondediplo.net/messages/24444 via BoOz

  • Improbable réforme des Minima sociaux : un rapport préconise 400 € à partir de 18 ans, alors que le quart des lycéens de plus de 16 ans travaillent déjà...
    http://www.ouest-france.fr/economie/social/minima-sociaux-un-rapport-preconise-un-revenu-minimum-de-400-eu-4169046

    Un rapport qui sera remis lundi à Manuel Valls prône la fusion des minima sociaux dans une allocation de 400 euros par mois pour les plus de 18 ans en situation de précarité.

    Le député PS Christophe Sirugue privilégie la création d’une « couverture socle commune » en remplacement des dix minima sociaux existant, qui serait accessible aux jeunes de moins de 25 ans, dans un rapport qu’il doit remettre lundi à Manuel Valls.Ses propositions visent à simplifier les minima sociaux, les rendre plus équitables et à renforcer l’efficacité des politiques d’insertion.

    Pauvreté des jeunes
    Dans ce cadre, M. Sirugue place au cœur de sa réflexion « la question de l’accès des jeunes aux minima sociaux et notamment celle de l’accès des 18-25 ans au RSA ».« Priver la très grande majorité des jeunes de l’accès à notre dispositif universel de lutte contre la pauvreté ne me paraît en effet plus acceptable », explique-t-il.« Cette condition d’âge apparaît bien singulière au regard de la situation de nos voisins européens et, surtout, elle empêche de lutter efficacement contre la pauvreté des plus jeunes, dont la hausse depuis 2008 est malheureusement frappante », ajoute-t-il, estimant que « les effets structurels d’une telle réforme doivent être bien anticipés ».

  • Ma visite au Sénat,

    En ce mercredi 9 mars, j’ai décidé de ne pas aller à la manifestation contre la loi El Khomri car l’occasion m’était donnée de me rendre dans un des antres décisionnaires de notre Vème république : le Sénat. A l’ordre du jour de cet après-midi était inscrit un débat autour du revenu base auquel je voulais assister avec d’autres membres de mon association soutenant l’idée (Mouvement Français pour un Revenu de Base). Ce débat était précédé d’un examen de la proposition de loi visant à favoriser l’ancrage territorial de l’alimentation adoptée par l’Assemblée nationale le 14 janvier dernier. Malheureusement pour le revenu de base, l’examen de la proposition de loi a duré plus longtemps que prévu et s’est tenu toute l’après midi. Mais le débat n’en fut pas moins intéressant et je souhaite ici partager ce dont j’ai été témoin, dans ce haut lieu de la démocratie française.

    La première impression en rentrant au Sénat est celle d’une coupure d’avec le monde de la rue, celui de notre quotidien : entouré du jardin du Luxembourg, le bâtiment respire la sérénité et le luxe. Nous sommes guidés consciencieusement jusqu’aux tribunes pour les observateurs. La salle de l’hémicycle est impressionnante, lambrissée, ornée de statues monumentales de Charlemange et Saint-Louis, le mobilier est en chêne, et une de mes collègue de dire pour résumer nos impressions :”ça dégouline de dorures, quand même”... Dans la salle, seuls 64 sénateurs sont présents sur les 348 sièges disponibles, donnant la sensation d’une salle de classe vide. Majoritairement des hommes, en costume, moyenne d’âge supérieure à 50 ans, la parfaite représentation du Français moyen, en somme. Autour d’eux grouillent une vingtaine de personnes chargés de s’occuper du bon déroulement de la séance, faisant circuler des missives en papier, ou décomptant, lorsqu’un scrutin public est réalisé, les bulletins qui avaient été déposés dans des urnes somptueuses prévues à cette effet. Tout ce remue-ménage me donnait l’impression saisissante d’être transporté dans un salon mondain du milieu du XIXème siècle. Ce qui n’est pas franchement un cadre idéal pour débattre des idées de demain, convenons-en.

    En contre-bas, nous pouvions observer les députés. La plupart discutaient entre eux ou tapotaient sur leurs téléphones, d’autres vaquaient sur leurs fils d’actualités Facebook et une sénatrice, brillante au demeurant mais dont nous ne citerons pas le nom, a réussi à débloquer quatre niveaux ardus sur Candycrush. Indemnisation pour ce dure labeur : 11 416 € nets par mois. Sans s’écouter attentivement, le débat entre sénateurs a été d’une lenteur injustifiée. Le processus de discussion en lui même était pauvre, presque archaïque, et m’a donner l’impression d’un amateurisme indigne à cet échelon décisionnel de notre pays. Quand au contenu des pourparlers, ils avaient environ le même niveau que n’importe quelle discussion entre amis un temps soit peu sérieuse. Des argumentations approximatives, se basant sur des chiffres quelquefois faux (et croyez moi, je suis bien renseigné sur le fond du débat, ayant réalisé un mémoire sur la thématique de l’éthique dans l’alimentation) étaient lancées dans des interventions parfois pertinentes, mais souvent répétitives, et sans grand intérêt pour faire avancer le débat. Sans compter les quelques altercations puérils entre politiciens, se renvoyant la balle pour savoir finalement qui l’emportera dans un combat d’ego assez affligeant. Certes, des interventions étaient pleines de bon sens, et quelque fois l’art oratoire s’est vu déployé avec finesse, mais les trois heures que nous avons passées dans l’hémicycle m’ont laissé un goût amer. A titre d’exemple, ces personnes, qui discutaient aujourd’hui d’un sujet pleinement ancré dans l’actualité et le quotidien des gens, n’ont pas réussi à se mettre d’accord pour instaurer un objectif de 20% de part du bio dans les restaurants collectifs.

    La première impression que j’ai eue en entrant au Sénat s’est maintenue et renforcée lorsque j’en suis sorti : celle d’une coupure d’avec notre réalité, celle de la rue et de notre quotidien. Mais s’y est également ajoutée celle d’être représenté par des gens ordinaires, pas des plus brillants, et sûrement pas les plus enthousiastes quand on sait la noble mission qu’ils ont de voter les lois qui régissent la vie de près de soixante-huit millions de Français. Il suffit de regarder les images du parlement Espagnol, où les représentants de Podemos montent à la tribune en jean avec un franc-parler et emprunts d’une vigueur à la hauteur de leur responsabilité pour reprendre espoir. Il serait temps de déloger nos hommes politiques moulés aux mêmes enseignes de leurs confortables fonctions pour les remplacer, enfin, par des gens comme la plupart d’entre nous qui souhaitent s’investir à la construction de la France de demain : simples, volontaires et enthousiastes. 2017 n’attend que nous.

    Sébastien Shulz
    Étudiant en M2 de Philosophie à Paris 1 - Panthéon Sorbonne

    Pour aller plus loin : http://www.mavoix.info / https://laprimaire.org / http://baztille.org https://www.parlement-et-citoyens.fr et bien d’autres…

    • En contre-bas, nous pouvions observer les députés. La plupart discutaient entre eux ou tapotaient sur leurs téléphones, d’autres vaquaient sur leurs fils d’actualités Facebook et une sénatrice, brillante au demeurant mais dont nous ne citerons pas le nom, a réussi à débloquer quatre niveaux ardus sur Candycrush. Indemnisation pour ce dure labeur : 11 416 € nets par mois. Sans s’écouter attentivement, le débat entre sénateurs a été d’une lenteur injustifiée. Le processus de discussion en lui même était pauvre, presque archaïque, et m’a donner l’impression d’un amateurisme indigne à cet échelon décisionnel de notre pays. Quand au contenu des pourparlers, ils avaient environ le même niveau que n’importe quelle discussion entre amis un temps soit peu sérieuse. Des argumentations approximatives, se basant sur des chiffres quelquefois faux (et croyez moi, je suis bien renseigné sur le fond du débat, ayant réalisé un mémoire sur la thématique de l’éthique dans l’alimentation) étaient lancées dans des interventions parfois pertinentes, mais souvent répétitives, et sans grand intérêt pour faire avancer le débat. Sans compter les quelques altercations puérils entre politiciens, se renvoyant la balle pour savoir finalement qui l’emportera dans un combat d’ego assez affligeant.

      Les Ors (durent) de la Raie-Publique

    • Certains écrivent même des livres. Le député Nicolas-Dupont-Aignan en sort un prochainement : « France ! lève toi et marche »
      J’ai entendu ça ce matin au réveil. Ni une ni deux, je suis retourné me coucher direct !

  • L’heure de la revanche a sonné pour les femmes - Mouvement Français pour un Revenu de Base
    http://revenudebase.info/2016/01/11/lheure-de-la-revanche-a-sonne-pour-les-femmes

    Si on considère le fait d’être mère comme un loisir et qu’elles produisent moins de valeur que les femmes sans enfant, on pourrait en déduire qu’elles ne font que se reposer sur le travail des autres. Cela peut conduire à des tensions entre collègues, et aussi à des relations tendues entre les maris soutenant financièrement leur famille et leurs femmes au foyer, qui ont notoirement moins de pouvoir de négociation dans le ménage.

    D’après moi, cette vision de la maternité se fourvoie totalement. En fait, c’est la société qui profite des efforts non récompensés des femmes à la perpétuation de la race humaine. Comme l’aurait dit Marx s’il avait jugé que le travail des femmes valait la peine d’être inclus dans sa théorie de la valeur du travail (ce qui n’est pas le cas), le « travail de reproduction » (c’est ainsi que les féministes appellent la création et l’entretien des familles et des foyers) est la base de l’accumulation du capital humain. J’affirme qu’il est temps de parler de réparations.

    Ce sont des réparations étranges, pourrez-vous objecter, qui vont aux pères comme aux mères, aux personnes seules comme à celles qui ont des responsabilités familiales. Mais écoutez plutôt cette proposition radicale. Le revenu de base universel est une condition nécessaire pour construire une société juste, car il reconnaît le fait que la plupart d’entre nous – les hommes, les femmes, les parents et les non parents – font beaucoup de travail non rémunéré dans l’intérêt général. Si nous n’élevons pas d’enfants, alors peut-être faisons-nous des études, ou du bénévolat dans notre quartier.

    Politiquement, le revenu de base semble beaucoup plus plausible qu’une subvention visant seulement les mères parce que, comme pour la sécurité sociale et l’assurance-maladie, les politiques ont plus de chances de perdurer lorsqu’elles sont perçues comme des droits généraux plutôt que comme de l’argent facile pour des profiteurs. Les critiques de droite rejetteraient une pension pour mères comme une aumône aux reines de l’assistanat. Les critiques de gauche pourraient y voir une consécration des normes patriarcales. Un revenu de base universel dépasserait ces deux objections.

    Je ne veux pas donner l’impression que les féministes sont le cœur du problème. Bien au contraire, elles représentent une part négligée d’un débat beaucoup plus vaste qui dure depuis des siècles.

    • (extrait)

      Une somme fixe d’argent, versée à chaque citoyen, salarié ou pas, de manière automatique, pour mieux accompagner les mutations du monde du travail ? Des expérimentations – encore floues – sont annoncées en Finlande ou aux Pays-Bas. L’Aquitaine veut y réfléchir. Le vieux débat sur le revenu de base reprend de plus belle.

      Si les élections législatives d’avril, en Finlande, ont attiré l’attention des médias étrangers, c’est d’abord en raison de leur dénouement : le parti centriste, vainqueur du scrutin, a choisi de s’allier avec l’extrême droite des Vrais Finlandais pour former un exécutif inédit dans l’histoire du pays. Mais ce n’est pas le seul fait à retenir. Lors des semaines précédant la consultation, le parti centriste de Juha Sipilä (devenu, entretemps, premier ministre) s’était aussi prononcé pour une mesure originale : l’expérimentation d’un revenu de base.

      À Helsinki, une majorité de députés semble aujourd’hui prête à défendre cette promesse. Rien ne dit pour autant que le chef du gouvernement la mettra en œuvre, en particulier parce que ses partenaires de coalition n’y paraissent pas tous très favorables. Mais le débat sur les vertus d’un revenu de base, et ses modalités très controversées, a été relancé.

      En Suisse, un référendum est censé avoir lieu sur le sujet, sans doute en 2016, après le dépôt à Berne de 126 000 signatures exigeant la tenue de cette consultation. En Espagne, la promesse figure, parfois, parmi les revendications du mouvement anti-austérité Podemos. Aux Pays-Bas, la ville d’Utrecht va lancer une expérimentation à partir de janvier 2016, sur un groupe d’environ 300 personnes (on parle d’un forfait de 900 euros par mois pour un adulte, 1 300 pour un couple).

      En France, une association, lancée en 2013, le Mouvement français pour le revenu de base (MFRB), qui revendique 600 adhérents, organise ses journées d’été du 21 au 23 août près d’Annecy. Avec d’autres, elle a lancé fin 2014 un journal gratuit, L’Inconditionnel, qui propose de répondre à cette question aguicheuse : « Et vous, que feriez-vous si vous n’aviez plus à gagner votre vie ? » Dans Liber, un revenu de liberté pour tous (L’Onde, 2014), l’ingénieur Marc de Basquiat (membre du MFRB) et l’essayiste étiqueté libéral Gaspard Koenig militent pour un revenu minimum baptisé Liber (450 euros pour un adulte), financé par un impôt sur les revenus et censé se substituer « au maquis des allocations spécifiques » (en l’occurrence, avant tout, le RSA et la prime pour l’emploi).

      Les défenseurs du revenu de base avaient déjà fait parler d’eux en janvier 2014. Ils avaient alors récolté, à travers toute l’Europe, 285 000 signatures de citoyens qui s’étaient déclarés favorables à un « revenu de base inconditionnel ». L’opération n’avait pas suffi à enclencher une dynamique au sein de l’Union. Il aurait fallu beaucoup plus – rassembler un million de noms en l’espace d’un an – pour contraindre la commission de Bruxelles à s’emparer de ce dossier, souvent qualifié de totalement utopique par ses adversaires.

      Ces initiatives désordonnées prouvent que le débat sur le revenu de base (« RDB »), vieille idée surgie à la fin du XVIIIe siècle (avec les travaux du Britannique Thomas Paine), s’intensifie. « Pourquoi cette idée retrouve-t-elle de l’audience aujourd’hui ? Sans doute parce qu’elle répond à une double préoccupation de notre époque, marquée par la persistance du chômage de masse et du sous-emploi et la montée des inégalités », écrit la journaliste Sandra Moatti dans l’éditorial du dernier numéro de L’Économie politique, qui y consacre un dossier très stimulant (juillet 2015, éditions Alternatives Économiques).

      Suite : http://www.mediapart.fr/journal/economie/300715/de-la-finlande-laquitaine-le-revenu-de-base-en-debat

      http://www.anti-k.org/2015/07/30/de-la-finlande-a-laquitaine-le-revenu-de-base-en-debat

    • (extrait - suite et fin)

      De quoi parle-t-on ? Voilà l’idée générale, qui a rarement dépassé le stade de la micro-expérimentation à travers le monde (sauf quelques exceptions comme l’Alaska) : un revenu fixe, versé à n’importe quel citoyen jusqu’à sa mort, sans aucune condition ou contrepartie (« inconditionnel, universel et forfaitaire », disent les économistes). Qu’on soit riche ou pauvre, avec ou sans emploi, seul ou en ménage, tout le monde touche la même somme. Dans la pratique, il existe des dizaines de manières d’imaginer et de financer cette garantie, théorisée par des économistes de droite (Milton Friedman et son « impôt négatif ») comme des penseurs de gauche (André Gorz et son « revenu d’existence »), des néolibéraux comme des anticapitalistes, et défendue, chez les politiques français, tout à la fois par José Bové et Christine Boutin.

      Pour des esprits façonnés par des décennies d’un État redistributif à la française, l’initiative peut troubler. Tout simplement parce qu’elle revient à découpler la question du travail de celle du versement de prestations sociales. C’est ce qu’explique très bien Julien Dourgnon, ancien conseiller de l’ex-ministre Arnaud Montebourg dans L’Économie politique : « Le RDB, par ses caractéristiques (universalité, inconditionnalité, égalité) entend défaire le monopole et l’emprise de l’emploi sur la construction de la protection sociale. Il se fonde sur une logique où le sous-emploi permanent devient une norme acceptable et acceptée au nom d’un principe de réalité et d’un principe de justice. […] C’est pourquoi le RDB n’est pas un revenu d’exception mais un revenu permanent. »

      Une « étude de faisabilité » lancée en Aquitaine

      L’horizon du plein emploi s’est éloigné. Le travail « en miettes » et les emplois de mauvaise qualité se sont généralisés. Il faudrait donc adapter la protection sociale aux mutations de l’emploi à l’âge du capitalisme financier. Certains se risquent même à imaginer le remplacement à grande échelle des travailleurs par des robots. Dans cette optique, le revenu de base permettrait « le passage d’un modèle de précarité subie à un modèle de mobilité choisie », prédit Carlo Vercellone, maître de conférences à Paris-1 et théoricien, avec d’autres, du « capitalisme cognitif ».

      L’avènement du revenu de base permettrait de mieux prendre en compte ce travail non marchand, difficile à quantifier exactement, mais de plus en plus décisif, sur fond d’essor du numérique et de culture des « communs » (lire, en écho, l’entretien avec Michel Bauwens sur Mediapart). Ce revenu aurait aussi l’avantage de régler les problèmes d’« incitation » redoutés par certains économistes (lorsqu’un chômeur, dit-on, rechigne à prendre un emploi mal payé, pour conserver ses indemnités chômage) : le « revenu plancher » resterait fixe, même si les revenus complémentaires, tirés de l’activité, eux, progressent.

      Au fond, les ambitions des uns et des autres, autour d’un même projet, sont très variables. Pour les libéraux, un revenu de base fixé à des niveaux plutôt faibles, permettrait surtout de simplifier les rouages de l’État social, pour le rendre plus efficace – quitte à rendre plus acceptables les inégalités de la société, sans s’y attaquer pour de bon. Pour les défenseurs d’un modèle alternatif à l’hégémonie néolibérale, le RDB doit être une option plus ample, dans le sillage des travaux, par exemple, d’André Gorz (dès Adieux au prolétariat, 1980) : ce serait « l’un des instruments d’une transformation sociale radicale et émancipatrice », à condition de le combiner avec la réduction du temps de travail et l’essor d’« activités autonomes », explique la sociologue Françoise Gollain, toujours dans L’Économie politique.

      L’extrême variété des approches saute aux yeux dès lors que l’on entre dans la pratique. Les pistes de financement de ce revenu de base sont pléthoriques. Ses avocats en répertorient une petite dizaine (lire ici), de la fiscalité (impôt sur le revenu, taxe sur le capital ou les transactions financières, etc.) à la création monétaire (via des monnaies locales ou une réforme des mandats des banques centrales, par exemple, une piste préférée par de nombreux écologistes). La question du montant exact de ce revenu donne lieu à des réflexions très complexes. Et tout le monde n’est pas d’accord, non plus, sur un autre point décisif : ce RDB vient-il compléter l’existant ou remplace-t-il la plupart des prestations sociales ?

      Dans son éditorial, Sandra Moatti cite les mises en garde du sociologue Robert Castel, qui voit dans ce revenu de base l’exemple même de la « mauvaise utopie » : « D’un montant trop faible pour se passer de travailler, il offrirait au capitalisme une “armée de réserve” où puiser à moindre coût des travailleurs déjà partiellement rémunérés par un médiocre revenu de subsistance. » Le RDB comme un outil d’exploitation d’un nouveau genre ?

      « C’est une crainte exagérée, réagit Jean-Éric Hyafil, un économiste membre du MFRB joint par Mediapart. Dans les années 80 et 90, c’était une idée qui était très associée à l’impôt négatif théorisé par l’économiste américain Milton Friedman. Dans cette configuration, il est prévu de supprimer le SMIC. Mais ce n’est pas du tout ce que l’on défend au sein du Mouvement : il n’est pas question de toucher au SMIC, pour mettre en place ce revenu de base. Puisque le SMIC ne disparaîtrait pas, la crainte exprimée par Robert Castel n’est pas fondée. »

      À l’initiative du groupe EELV, le conseil régional d’Aquitaine a donné son feu vert, début juillet (grâce à une très forte abstention), à la réalisation d’une étude de faisabilité d’un « RSA inconditionnel ». Il s’agirait d’une « première étape vers un revenu de base universel ». Le projet, encore vague, reste modeste : les règles de calcul du RSA ne seraient pas modifiées, mais les ayants droit n’auraient plus aucune démarche à effectuer, en particulier pour prouver qu’ils recherchent « activement » un emploi, pour toucher cette aide.

      « La plupart des travailleurs pauvres qui ont droit au RSA ne le demandent pas, notamment parce que c’est stigmatisant de le demander. De ce point de vue, cette mesure aurait un impact important, assure Jean-Éric Hyafil. Mais il y aurait bien sûr, ensuite, un autre chemin à parcourir pour passer d’un RSA inconditionnel à un RSA inconditionnel, universel et individuel. » En clair, un RSA forfaitaire, versé à tous les citoyens.

      C’est, semble-t-il, la stratégie du Mouvement français pour le revenu de base : ne pas plaider pour un big-bang fiscal du jour au lendemain, mais bien plutôt réformer les prestations sociales existantes et les tirer, au terme d’expérimentations locales, vers un revenu de base plus ambitieux. Pour y parvenir, il faudra encore faire taire les très nombreux sceptiques.

      Lire aussi

      « Faut-il défendre le revenu de base ? - dossier » L’Économie politique, numéro 67, juillet 2015, éditions Alternatives Économiques.
      Michel Bauwens : « L’hégémonie du libéralisme a été cassée par le numérique » - Par Jade Lindgaard
      Michel Bauwens : « Vers une économie post-capitaliste » - Par Joseph Confavreux et Jade Lindgaard
      Fusionner le RSA et la prime pour l’emploi, explications - Par Michaël Hajdenberg
      Le RSA jeunes, total non-évènement - Par Mathieu Magnaudeix

      http://democratie-reelle-nimes.over-blog.com/2015/07/de-la-finlande-a-l-aquitaine-le-revenu-de-base-en

    • Présentation du revenu de base dans La Tribune

      « Un revenu de base pour tous et sans condition ? Une idée au service de l’esprit d’entreprise », entretien avec Jean-Marc Ferry
      http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20130618trib000771011/-un-revenu-de-base-pour-tous-et-sans-condition-une-idee-au-service-de-l-es

      Le revenu de base (1/3) : les fondements
      http://www.latribune.fr/economie/international/le-revenu-de-base-1-3-les-fondements-497079.html

      Le revenu de base (2/3) : comment l’appliquer ?
      http://www.latribune.fr/economie/france/le-revenu-de-base-2-3-comment-l-appliquer-497078.html

    • J’ai pas pris le temps de tout lire, ni du premier article, ni de la série du second. Mais je pense que pour comprendre les enjeux du revenu de base, notamment du point de vue des idées de gauche, le point crucial est que les milliards de pauvres ne sont pas le fond du problème. Partant de là, il sera plus facile de se focaliser vers une direction.

    • @02myseenthis01 vu comme tu écris, je pense que tu as suffisamment de style (ça doit être pareil à l’oral je suis sûr), pour rendre attrayant à un auditoire fermé, obtus, ou récalcitrant le sujet du RdB.

      Un de mes amis en avait parlé à une jeune ingénieure débutant sa carrière et passant des journées parfois interminables à travailler dans le bureau d’études qui l’employait, finissant régulièrement par des réunions tardives. Parfois elle se pleignait de finir tard son boulot, mais elle semblait avoir pris les traits d’une #workaholic (une #travailholic) ; bref une addicte au labeur.

      Du coup, cet ami avait fini par lui refiler sur une clé usb le documentaire Le revenu de base, une impulsion culturelle , en pensant que ce film serait un intermédiaire et une manière d’aborder le sujet avec elle, de manière plutôt délicate. Et c’est à partir de ce moment précis qu’elle n’a plus désiré le revoir.

      Donc je me dis que pour aborder certains sujets il doit y avoir des stratégies ou des techniques, comme l’humour par exemple. Même un documentaire bien expliqué peut être trop frontal, et repousser, comme le documentaire que j’ai cité ci-dessus.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Bourreau_de_travail
      https://www.youtube.com/watch?v=-cwdVDcm-Z0

      #addictions

    • @la_taupe , comment dirais-je ?

      C’est à mon avis une des rares expériences dans notre vie humaine, qui permet une généralisation sans des si et des mais : malgré tous les efforts, sans l’avoir appris dès son enfance on se découvre limité dans un idiome étrangé.

      Ainsi s’explique certainement une tendence à la simplification de la grammaire et du vocabulaire, par laquelle j’arrive néanmoins cahin-caha à manoeuvrer mon navire notoirement trop chargé sur des eaux vastes et périlleux du français, menacé par des brisants grammaticaux et des monstres se levant des abîmes d’orthographe - du même coup et pire encore je me pilote exposé aux sirènes obsédées et vangeresses de la propre langue, qui trompent incessamment le marin errant avec des expressions idéomatiques et d’une syntax intièrement inutilisable.

      Vu ma situation désillusionnante, mais vu aussi, que #Seenthis est une des rares îles bien entretenue et encombrée d’un esprit journalistique expérimenté et généreux, j’éspère que des chastes circonstances d’un naufragé dépourvu se font entendre : tant de fois déjà gîté, qui pourrait s’étonner qu’on préfère de se contenter avec la même brièveté dans le billet introductoire qui m’a leurré irrésistiblement de m’essayer à son ambiguité contextuelle.

      [ #exercice en français écrit]
      (La_taupe, je reviendrai à ton sujet posé si bien caractérisé et circonscrit.)

    • @02myseenthis01 je vais relire ton dernier commetaire à tête reposé, car te lire est pour moi une gymnastique :)

      Par exemple parce que je voudrais être sur de te comprendre sur ce paragraphe :

      C’est à mon avis une des rares expériences dans notre vie humaine, qui permet une généralisation sans des si et des mais : malgré tous les efforts, sans l’avoir appris dès son enfance on se découvre limité dans un idiome étrangé.

      C’est avec plaisir que je te lis (et relis).

    • Surtout avec le paragraphe introductoire, @la_taupe ,je ne suis pas tellement content non plus.

      Est-ce qu’il s’y agit des problèmes avec le pronom du complément direct et avec l’expression « des rares expériences dans notre vie humaine » ?

      a) Le pronom en cause dans « sans l’avoir appris dès son enfance » se réfère à « un idiome étrangé » ; cet emploi pourrait causer quelques irritations, parce que normalement on attendrait d’un antécédant qu’il soit déjà mentionné avant le pronom. En allemand (pour moi : « propre langue » cf. le paragraphe suivant) cette construction serait malgré tout possible, mais demanderait un changement dans la prosodie (l’accentuation dans une phrase ou différent phrases suivantes... cf. les « sirènes » dans le paragraphe suivant).

      b) « des rares expériences dans notre vie humaine » - je voulait éviter « des rares expériences dans notres relations sociales », pour y suivre dès le commencement un style exagérant d’une manière pseudo archaique.

      c) « sans des si et des mais » - je l’ai utilisé pour ironiser et contrecarrer un peu le style choisi.

      Le 1ier paragraphe pourrait alors avoir une solution suivante :

      C’est à mon avis une des rares expériences dans notres relations humaines, qui permettrait une généralisation sans des si et des mais : on se découvre limité dans un idiome qu’on n’a pas appris dès son enfance.

      [ #exercice en français écrit]

  • Vers une société sans emploi ? | Meta-media | La révolution de l’information
    http://meta-media.fr/2015/05/01/vers-une-societe-sans-emploi.html

    Les #innovations numériques vont certes permettre l’émergence de nouveaux secteurs et la création de nouveaux emplois, mais qui seront moins bien payés que ceux qui vont disparaître, et ce pour plusieurs raisons :

    – une mécanisation et une émergence des robots qui entrent en compétition avec les compétences humaines ;
    – un manque d’éducation au numérique et une fracture des usages ;
    – une dissociation entre la recherche et le développement et innovation (beaucoup de technologies ne sont pas intégrées dans la société car elles ne répondent/collent pas à des usages) ;
    – un manque d’investissement dans les moyens de production, c’est-à-dire une difficulté de passer du prototype à la masse.

    2. La deuxième proposition de Stanislas Jourdan (co-fondateur et coordinateur du Mouvement Français pour un Revenu de Base) concerne la création d’un #revenu_universel et inaliénable pour tous les individus. Le revenu de base inconditionnel (RBI) serait un revenu attribué sans condition, sur le principe de droit fondamental. Celui-ci serait déconnecté de l’emploi et serait perçu par chaque individu de la société peu importe son âge, son statut socio-professionnel.
    Ce revenu de base serait financé par un capital collectif, celui du travail gratuit qui contribue à la création de bien commun. Selon Stanislas Jourdan, le revenu de base serait compris entre 500 et 800 euros par mois et par personne. Il permettrait une accélération économique plus collaborative et aux salariés de renégocier avec leur entreprise leur condition de travail. Le revenu de base permettrait de libérer le temps des individus.

    Comment serait financé ce revenu ? Selon le rapport Colin et Collin sur la fiscalité du numérique, le revenu de base pourrait puiser ses ressources dans la création d’une taxe sur l’exploitation des données personnelles qui financerait la protection sociale et le revenu de base. D’autre part, cela encouragerait les entreprises à avoir un comportement plus éthique concernant l’utilisation et à la protection des données personnelles.

    3. La dernière proposition, émise par le consultant Frédéric Fonsalas, part d’un questionnement sur la disparition du travail. Actuellement, une croissance de 3% serait nécessaire pour nous assurer du travail ; cette équation ne serait effective que si l’on parle du #travail_salarié. De ce fait, Frédéric Fonsalas propose une nouvelle définition du #travail, à savoir “toute action transformante impliquant un effort”. Dans un second temps, il soutient le fait que la possession est de l’ordre de l’inné, tandis que le don requiert une éducation. Il faut donc changer le système éducatif et fonder le nouveau sur cinq piliers équivalents en poids : la culture ; le corps et ses soins ; la structure de l’esprit qui doit être verticale ; la formation à l’entrepreneuriat et l’art et l’artisanat.
    Il s’agit enfin de repenser le rapport à l’argent comme rémunération et de créer des nouveaux modes de rétribution, développer une économie sociale et solidaire.

  • Du 21 au 23 août 2014 - Université d été du Revenu de base
    http://universite.revenudebase.info

    Organisé par le Mouvement Français pour un Revenu de Base. Il s’agit d’un évènement populaire, transversal, participatif et convivial. Ouvert à tous, que l’on soit profane ou non du revenu de base. De nombreuses conférences et animations seront organisées tout au long de ces journées.

  • Recension : Bibia Pavard, « Si je veux, quand je veux. Contraception et avortement dans la société française (1956-1979) » | Contretemps
    http://www.contretemps.eu/fr/lectures/recension-bibia-pavard-si-je-veux-quand-je-veux-contraception-avortement

    L’histoire de la lutte pour la contraception et l’avortement en France est déjà abondamment documentée, mais le plus souvent sous une forme dispersée. Les principales protagonistes de ce combat ont livré leurs témoignages, les diverses organisations parties prenantes ont été étudiées et des travaux menés sous des angles différents ont été consacrés à la contribution de multiples acteurs, institutionnels comme militants, à cet épisode majeur des transformations des rapports à la sexualité dans notre société. L’apport premier de l’ouvrage de Bibia Pavard est de présenter une vision d’ensemble de ce processus, envisagé de 1956 — année de la fondation de la Maternité heureuse, ancêtre du Mouvement français pour le planning familial (MFPF) — à 1979, date de la légalisation définitive de l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Là ne réside pas le seul intérêt de l’ouvrage, qui innove également en sollicitant des sources jusqu’à présent négligées, telles que les archives audiovisuelles de l’INA.