organization:partie 1

  • [B] NOTRE THEORIE : La communication par la PRATIQUE. Attaque 1
    https://nantes.indymedia.org/articles/45118

    [PARTIE 1] Dans „L‘Autisme des Insurgés" (https://attaque.noblogs.org/post/2018/08/07/lautisme-des-insurges), Alfredo Cospito traite entre autres de la construction de théories dans les revendications d‘actions. Ce n‘est pas que ces derniers temps (mais plus souvent) que des gens ont fait référence, dans leurs revendications, aux #actions les un.es des autres (https://chronik.blackblogs.org/?p=9086).

    #directes #berlin #actions,directes

  • Génomique et sexisme : des femmes, des hommes et des chimpanzés | Allodoxia
    http://allodoxia.blog.lemonde.fr/2017/12/12/genomique-et-sexisme-femmes-hommes-chimpanzes

    Une réfutation récente d’un propos de Claudine Junien, Nicolas Gauvrit et Peggy Sastre, sur le fait qu’en gros la différence entre hommes et femmes est aussi grande qu’entre humains et chimpanzés.

    Claudine Junien use depuis deux ans de tout son poids de professeure émérite de génétique et membre de l’Académie nationale de médecine pour diffuser l’idée suivante : la « différence génétique » entre hommes et femmes est égale à 1.5%, une différence selon elle quinze fois plus grande que celle existant en moyenne entre deux hommes, et comparable à celle existant entre le chimpanzé et l’humain. Comme on va le voir, le calcul de ce pourcentage est plus que spécieux dans son principe et complètement erroné dans sa mise en œuvre, et ces deux comparaisons n’ont aucun sens. La mobilisation de cette rhétorique fallacieuse ne peut s’expliquer autrement que par une volonté de défendre à tout prix ce qu’elle appelle « la cause du sexe biologique », ce qui n’est pas sans rappeler certains précédents.

    PARTIE 1 – PREREQUIS DE GENETIQUE
    Vocabulaire et notions de base
    Caryotypes et spécificités du X et du Y chez l’humain et le chimpanzé
    Zoom sur la région spécifique au chromosome Y humain
    Nombre de gènes et taille du génome humain
    Eléments de génomique comparative
    Variabilité génétique humaine
    Signification fonctionnelle d’un pourcentage de différence entre génomes humains
    Différence génomique entre humains et chimpanzés

    PARTIE 2 – BREVE HISTOIRE DE L’ARGUMENT DE CLAUDINE JUNIEN
    Début des années 2000 : Mattei, Ginger et compagnie
    2005 : Carrel et Willard publient des données à prendre avec des pincettes
    Publicité/communication des résultats de Carrel et Willard
    Relais fantasque de l’étude de Carrel et Willard dans les médias anglo-saxons
    Relais plus factuel dans les médias français, faux et trompeur par Peggy Sastre
    2006 : mise en question de la portée des résultats de Carrel et Willard
    2008 : confirmation de la portée limitée des résultats de Carrel et Willard
    Peggy Sastre enfonce néanmoins le clou, puis Claudine Junien arrive en renfort
    Le fameux argument arrive dans la bouche de Claudine Junien
    Déploiement de l’argument choc

    PARTIE 3 – POURQUOI C’EST MULTIPLEMENT FAUX ET INEPTE
    Calcul de la « différence génétique » entre femmes et hommes
    Prise en compte des niveaux d’expression
    Comparaison avec la différence entre deux humains de même sexe
    Comparaison avec la différence entre humain et chimpanzé

    #Odile_Fillod #Claudine_Junien #Nicolas_Gauvrit #Peggy_Sastre #cerveaux #différence #hommes #femmes #chimpanzés #vulgarisation #science

  • Prophéties catholiques pour les années 2016-2026 (Partie 1)
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/14285-propheties-catholiques-pour-les-annees-2016-2026-partie-1

    Vous le savez le dimanche on aime bien se poser et aborder les choses spirituelle, les nouveaux épisodes des actualités prophétiques n’étant pas disponible, Spartou vous propose différentes vidéo abordant les prophéties bibliques et ce qu’elle nous enseigne pour tenter d’anticiper ce qui pourrais advenir. (ne jugez pas sur l’apparence ou le contenue prenez juste connaissance des informations, vous jugerez bien plus tard de la véracité de ces prophéties)

    Source(s) : Youtube.com via Contributeur anonyme

    Information complémentaire :

    Crashdebug.fr : Quand vous verrez Toutes Ces Choses (partie 1 de (...)

    #En_vedette #Divers

  • Pierre Jovanovic : Adolf Hitler ou la revanche de la planche à billets (Partie 1)
    https://www.crashdebug.fr/loisirss/73-livres/14280-pierre-jovanovic-adolf-hitler-ou-la-revanche-de-la-planche-a-billet

    On avait déjà abordé le sujet dans l’extrait de la série capitaliste d’Arte « L’histoire ne se répète jamais exactement, par contre elle bégaie... » Qui expliquait la monté en puissance d’Adolf Hitler à cause de la politique économique de la république de Weirmar (qui appliquait les préceptes de Hayek) qui avait baissé les dépenses de l’état de façon drastique plongeant l’Allemange dans une récession incroyable, ce que je n’avais pas compris c’est qu’apparemment dans le même temps l’Allemagne faisait tourner la planche à billet pour payer les dettes de réparation de la guerre de 1914-1918, j’avais déjà noté le parallèle il y a quelques temps, mais une nation (ou un ensemble de nation) qui même une politique d’austérité tout en faisant de la planche à billet ça ne vous rappelle rien ????

    Bien à vous, ; ) (...)

    #En_vedette #Livres #Loisirs

  • Comment télécharger et installer ou mettre à jour facilement Java sur mon ordinateur Windows ?
    https://www.crashdebug.fr/informatik/93-securite/14231-comment-telecharger-et-installer-ou-mettre-a-jour-facilement-java-s

    J’ai eu la galère récement et c’est vrai que les menus sont un peut déroutant, aussi voici directement le lien, vers les fichiers adéquates quelque soit votre système d’exploitation.

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Comment savoir si mon ordinateur est infecté ?

    Crashdebug.fr : Comment savoir si mon ordinateur est à jour ? (Tutoriel)

    Crashdebug.fr : Windows 10 : Comment mettre son PC à jour ?

    Crashdebug.fr : Comment mettre à jour Adobe Flash Player (toutes versions de Windows) sans se tirer une balle dans la tête...

    Crashdebug.fr : Comment maintenir et mettre à jour les autres composants Windows, Flash, Java, etc. (Tutoriel)

    Crashdebug.fr : Comment tenter de protéger son PC contre les Malwares, Spywares et autres Virus (Partie 1) : « WOT »

    Crashdebug.fr : Comment tenter (...)

    #En_vedette #Sécurité #Actualités_Informatiques

  • Entretien avec François Asselineau – Questions d’actualité n° 49 du 27 septembre 2017 (Partie 1) : Alstom-Siemens, budget, Macron et la « refondation de l’Europe », Sénatoriales (UPR)
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/14048-entretien-avec-francois-asselineau-questions-d-actualite-n-49-du-27

    Un entretien que j’ai trouvé de bonne facture, (meilleur que le dernier), franchement ça fait du bien de sortir de la propagande médiatique.

    Source : UPR.fr via Contributeur anonyme

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : UPR et François Asselineau : Les Preuves accablantes de la Censure du système…

    Crashdebug.fr : CSG et cotisations : voici le gain de salaire net que vous aurez finalement en 2018

    Crashdebug.fr : Taxe d’habitation : en 2018, pas de suppression mais 30 % de réduction

    Crashdebug.fr : Mertzwiller : forcés à déménager pour loger des migrants ?

    Crashdebug.fr : Plage de La Baule : Nicolas Hulot tranche en faveur de Veolia, mécène de l’une de ses fondations

    Crashdebug.fr : La France vend son patrimoine à des états plus endettés...

    Crashdebug.fr : Le fantôme de (...)

  • Les médias, les indéboulonables et ceux qui font le taf Tatiana Ventôse - 11 juin 2017

    https://www.youtube.com/watch?v=U7PuDp8YYaI

    Réflexion autour du système médiatique suite à la conférence “Youtubeurs et Engagés” au Youtube Space Paris le 1er juin. Ceux qu’on entend sur les plateaux sont-ils vraiment ceux qui font tourner la baraque ? Pour voir mon débat avec Laurent Joffrin dans l’émission FlashTalk (Octobre 2016) : https://www.youtube.com/watch?v=0-TdhDn8qtI&t=29s

    Pour visionner en entier la conférence “Youtubeurs et Engagés” au Youtube Space Paris : Partie 1 avec Xuman (Les Hauts-Parleurs), Caroline Bordecq (Les Hauts-Parleurs) et Le Grand JD : https://www.youtube.com/watch?v=wSiRaRHyimo&t=782s


    Partie 2 avec Thomas Gauthier, Amina Boumazza (Les Hauts-Parleurs) et moi : https://www.youtube.com/watch?v=2m9726_Dhec&t=231s

    [FDA #56] Valls/Fillon, Eau & Mode Le Fil d’Actu - Officiel - 2 févr. 2017
    https://seenthis.net/messages/566495

    #médias #Laurent_Joffrin #journalistes #éditorialistes #experts #engagement #Information #youtube

  • Paroles d’Honneur : Violences Policières - Partie 1 - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=6LLh_bU9se8

    Ajoutée le 19 févr. 2017

    Emission politique dont la 1ère thématique est : Les violences policières.
    Amal Bentounsi (porte parole du collectif UNPA et sœur d’Amine Bentounsi), Omar Slaouti (Collectif Ali Ziri), Nacira Guénif-Souilamas (sociologue, professeure des universités à Paris VIII), Olivier Le Cour Grandmaison (politologue, maître de conférences en science politique à l’université d’Evry-Val d’Essonne).

    #violences_policières

  • Franck Lepage : « Le revenu universel (revenu de base) est une mesure de droite »
    https://www.youtube.com/watch?v=cQQh67cdYu8

    Quand une mesure présumée "de gauche" recueille les applaudissements de Frédéric Lefebvre, Nathalie Kosciusko-Morizet, Christine Boutin et des économistes du FMI, la méfiance est de mise.

    Donner 800 euros à tous sans condition de revenus. Cette mesure proposée notamment par Benoît Hamon à gauche peut sembler une bonne idée. C’est un piège pour Franck Lepage.

    Dès 2003, le « dividende universel » est une proposition prioritaire du programme politique de Christine Boutin.

    En 2011, lors de la précampagne électorale des présidentielles de 2012, Dominique de Villepin a intégré à son programme l’idée d’un « revenu citoyen » de l’ordre de 850 €

    En novembre 2015, le député Les Républicains Frédéric Lefebvre pose un amendement demandant la rédaction d’un rapport sur le sujet52.

    Devenu candidat à la primaire de 2016, il met l’instauration d’un revenu de base au centre de son programme pour 2017.

    En 2015, Bruno Lemaire, le conseiller économique de Marine Le Pen, propose quant à lui un « Revenu minimum de dignité » (RMD), idée qu’il avait déjà avancé en 2011 sur son blog personnel53. Le 19 avril

    2016, Marine Le Pen se prononce lors d’une interview pour l’instauration d’un revenu universel, mais le Front national ne l’a pas encore inscrit officiellement dans son programme

    Durant la primaire de la droite et du centre de 2016, Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-Frédéric Poisson l’ont inclus dans leur programme.

    Source : http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/franck-lepage-le-revenu-de-base-72190

    #revenu_universel #revenu_de_base #Franck_Lepage #Piege_à_cons

    • Je ne suis pas spécialiste, mais ça me semble un peu caricatural. Si le revenu de base sert juste à supprimer la solidarité nationale ou à baisser le prix des salaires, effectivement. Mais rien n’empêche qu’il vienne en complément au reste (bon ça se budgétise), notamment dans une optique de gauche.

    • @nicolas, Ce qu’explique Franck Lepage, c’est que cette idée servira à à supprimer la solidarité nationale à baisser les salaires, supprimer la Sécurité Sociale, les retraites, l’Ecole encore en grande partie gratuite.
      => Lire la liste des bienfaiteurs de l’Humanité qui en parlent.

      Gauche : Attention, il ne faut pas confondre la Gauche et le ps.

      Le ps trahit toujours ses électeurs.
      hamon, il était ministre d’hollande.

    • Ça dépend surtout de qui le défend.
      – Sécurité Sociale
      – Retraite
      – Ecole Laïque gratuite.
      T’as vu comment ils les défendu, les politiques français ?

      Surtout lit bien le détail des articles sur SeenThis, tu en apprendras beaucoup.

    • Les mots sont importants, #revenu vs #salaire.

      Un salaire à vie, ça vaut mieux qu’un Revenu (de subsistance) Universel Garanti ! (Partie 1) | Article | Réseau Salariat
      http://www.reseau-salariat.info/881077f7d3805a456d4f7c3f33795f07?lang=en

      (...) mais sans modifier ni la #propriété_lucrative ni les rapports sociaux de production et d’échange qui sont structurés autour du #travail et de la valeur travail.

      cf https://seenthis.net/messages/481675 (@gastlag)

    • Une belle illustration entendue à l’instant par Jean-Luc Bennahmias, un revenu de base pour les enfants (200-300€), qui remplacerait les allocations familiales, et qui serait placé sur un compte de l’enfant dispo à ses 16 ans. Bon c’est cool pour le gosse, par contre pour le foyer qui se fait sucrer les allocs qui sont censées couvrir les frais inhérents à la vie des enfants...

    • C’est cette question centrale du travail et du Droit collectif au travail, à la différence du droit individuel de (ne pas) travailler qui sera traitée dans la partie II, ainsi que de la valeur du travail : étant dans l’impossibilité de valider l’utilité économique et sociale du jeu et de l’oisiveté, les partisans du DRUG en revendiquent l’inconditionnalité. On verra alors qu’ils militent de fait pour une individualisation des rapports sociaux qui repose sur une éthique profondément libérale, voire libertarienne. Ne s’attaquant en rien aux fondements du capitalisme, les bénéficiaires du RUG sont maintenus comme des citoyens qui continuent d’avoir néanmoins des besoins qu’il leur faut satisfaire : ce sont essentiellement des consommateurs à qui on conseille de réduire leurs besoins au nom de la décroissance. La section III sera dédiée au Salaire qualifié à vie et au statut politique de producteur de tout-e salarié-e, proposés par le Réseau Salariat.

      J’attends la suite avec impatience. Merci @fredlm pour le lien vers cet article qui repose bien les problèmes liés au travail, et au concept de la valeur.

  • #Éducation #sexuelle à la télévision nationale de la Norvège — Partie 1
    http://canal311.com/fr/education-sexuelle-television-nationale-norvege-11


    Vu et approuvé par la Minilecte

    L’avantage de Pubertet est qu’il est diffusé à la télévision nationale. En outre, les chapitres sont téléchargés sur Internet. Tous les jeunes peuvent y accéder » soutient Normann, qui avoue avoir regardé la série avec ses enfants âgés de onze ans. » Ils ont apprécié le spectacle et j’ai profite de l’occasion pour leur parler de sexe » a-t-elle ajouté.

    Comme prévu, et compte tenu de sa fonction didactique, le spectacle n’a pas de limites d’âge. Il est adapté à tous les publics. » Les règles applicables aux medias en Norvège établissent qu’une limitation n’aura lieu que si le contenu est nocif pour le jeune public ». Voici ce que la responsable de la production avance, puis elle ajoute : » Pubertet ne nuit pas à personne. Bien au contraire ».

    • "Pubertet est une série dans le programme scientifique « Newton » pour les jeunes. Épisode favori favori de mes filles (5 et 7 ans) déjà vu une bonne dizaine de fois : « puppene » (Comment fonctionnent et à quoi servent les seins).

      https://www.youtube.com/watch?v=cJObfWe8Fmk


      http://tv.nrksuper.no/serie/newton-pubertet/DMPV74100215/sesong-1/episode-2

      Je confirme, ce programme est génial et Line Jansrud, la pédiatre qui présente cette série avec grand talent et subtilité est totalement géniale aussi, devenue une figure nationale. C’est simple, il FAUT voir tous les épisode de cette série. Les ados peuvent avoir des réponses très élaborées et en même temps très compréhensibles à des questions qu’elles·ils n’osent pas poser à leurs parents, et c’est très bien.

      Dans l’épisode sur les relations sexuelles, il y a un passage très important où elle prend bien soin d’expliquer quelque chose qui pourrait beaucoup aider dans l’éducation : "l’amour, c’est plein de combinaisons possibles, une fille aime un garçon, un garçon aime une fille, une fille aime une fille, un garçon aime un garçon, un garçon aime une fille ET un garçon, une fille aime une fille ET un garçon ". Voilà les messages appropriés qu’il faudrait répéter à la jeune classe pour développer la connaissance, la tolérance et la normalité de tous les choix et les orientations sexuelles. C’est là :

      https://www.youtube.com/watch?v=2PeQG61W4i0&list=RD2PeQG61W4i0#t=121

    • A vous lire j’ai l’impression d’assister à des scènes de mon adolescence quand la sexualité nous paraissait comme quelque chose de pure et quasiment sacré.

      Theater Rote Grütze
      https://de.wikipedia.org/wiki/Theater_Rote_Gr%C3%BCtze

      Das erste Projekt war 1973 das Aufklärungsstück Darüber spricht man nicht. Bis heute (Stand: 2006) wurde das Stück in über 40 Inszenierungen im In- und Ausland gezeigt, darunter in Japan, Kanada und Kenia. Danach folgte 1976 wieder ein Aufklärungsstück mit dem Titel Was heißt hier Liebe. Das Stück wurde 1977 mit dem Brüder-Grimm-Preis des Landes Berlin ausgezeichnet und 1978 verfilmt.

      Was heißt hier Liebe ? - Trailer - Theaterhaus Stuttgart
      https://www.youtube.com/watch?v=OYj49PEFXJM

      Cette pièce avait le mérite (parmi d’autres) de présenter sur scène (pour les ados) l’orgasme. C’était simplement drôle et émouvant (et instructif bien sûr).

    • Pendant ce temps... A #Genève, on coupe les moyens de l’éducation sexuelle à l’#école
      Des classes devront se passer d’éducation sexuelle

      Faute de moyens et suite à l’arrivée de nombreux élèves migrants, l’Etat a dû suspendre certains cours.

      Des classes devront se passer d’éducation sexuelle
      http://www.lecourrier.ch/144718/des_classes_devront_se_passer_d_education_sexuelle

      Et... parce que, l’article dixit... l’Etat doit utiliser ces moyens pour des cours supplémentaires pour des migrants (réfugiés, en réalité).

      Bravo l’Etat de Genève !

  • Les Chroniques de Sapir : La Fiscalité et les dépenses publiques dans le contexte de la campagne électorale (Partie 1)
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/12563-les-chroniques-de-sapir-la-fiscalite-et-les-depenses-publiques-dans

    La question de la fiscalité et des dépenses publique fait débat dans le cadre de l’élection présidentielle. Nous allons essayer d’y voir plus clair lors de l’émission d’aujourd’hui « Les chroniques de Jaques Sapir » avec comme invités :

    https://www.crashdebug.fr/media/MP3/2016_10_24_Sapir_oaimdfic.ctq.mp3

    INVITES : Charles SANNAT, ayant fait carrière dans la banque BNP et qui rédige quotidiennement Insolentiae, à l’adresse http://insolentiae.com

    Et Louis ADAM Expert-comptable et Commissaire aux comptes

    La première question que j’aimerai vous poser est celle-ci : ne pensez-vous pas que l’on assiste à une sorte de surenchère assez démagogique sur cette question des impôts ? Plus sérieusement, que peut-on croire dans des déclarations à propose de baisses d’impôts et de dépenses, qui ne sont (...)

    #En_vedette #Divers

  • Dette publique grecque : le cauchemar a-t-il une fin ? Partie 1 (Jacques Sapir)
    https://www.crashdebug.fr/international/12480-dette-publique-grecque-le-cauchemar-a-t-il-une-fin-partie-1-jacques

    Retour à la réalité, avec une petite perle trouvé par spartou, si ce dossier vous intéresse, je vous recommande fortement l’audition de la 1ere partie des chroniques de Jacques Sapir ci-dessous (on vous passeras la 2eme partie demain)

    Si les créanciers de l’Eurogroupe continuent leur politique de saignée à blanc de l’Etat et de la population grecque, les Grecs devront, un jour ou l’autre, prendre leur destin en main.

    https://www.crashdebug.fr/media/MP3/2016_07_05_Sapir_partie1.mp3

    L’alternative, en 2014, était Syriza, il convient désormais d’en trouver une autre. Avec Sébastien Villemot, Eleni Ferlet, Eric Toussaint et Bruno Tinel. En vous souhaitant une bonne écoute sur Sputnik France.

    "Une réduction dans les dépenses publiques a pour effet immédiat d’entraîner une (...)

  • Les plantes possèdent-elles une véritable intelligence ?
    http://www.franceculture.fr/emissions/science-publique/les-plantes-possedent-elles-une-veritable-intelligence

    La question paraît saugrenue. Il y a quelques années, elle ne se serait certainement pas posé. Pourtant, le magazine Science et Vie, notre partenaire pour cette émission, titre son dossier de ce mois de mars : « L’intelligence des plantes enfin révélée ». On pense d’abord à une formulation légèrement exagérée. Et puis, au fil des pages et des exemples d’observations et d’expériences, le doute s’installe. En effet, les plantes sont bien dotées de multiples facultés que l’on pensait réservées au monde animal. Certains de leurs sens, comme l’odorat, sont même nettement supérieurs aux nôtres. Surtout, elles peuvent communiquer entre elles, reconnaître leurs congénères, nourrir leur progéniture, garder des événements en mémoire… Elles élaborent aussi des stratégies pour combattre leurs agresseurs. Et elles s’entraident.

    http://s3-eu-west-1.amazonaws.com/cruiser-production/static/culture/sons/2013/03/s10/NET_FC_159e6249-73f8-41da-90d8-6b32bb30fb68.mp3

    #éthologie #arbre #végétal #intelligence

  • Les gouvernements admettent que l’histoire a été façonnée par des attaques sous fausse bannière (Partie 1)
    http://www.brujitafr.fr/2016/04/les-gouvernements-admettent-que-l-histoire-a-ete-faconnee-par-des-attaques

    Les gouvernements admettent que l’histoire a été façonnée par des attaques sous fausse bannière (Partie 1) Article paru initialement sur le blog le 16 Février 2015. Pour ceux qui ont déjà lu cette première partie, vous pouvez passer directement à la deuxième...

  • « En #Espagne, c’est au #musée que ça se passe (4/4) : La Radio de #La_Casa_Encendida »
    http://syntone.fr/en-espagne-cest-au-musee-que-ca-se-passe-44-la-radio-de-la-casa-encendida

    Dernière étape de notre série sur les radios de musées et de centres d’art en Espagne : #La_Radio_de_la_Casa_Encendida#Toña_Medina et #Ángeles_Oliva forment un tandem de femmes-orchestres radiophoniques selon leurs propres termes.

    #webradio #Kamen_Nedev

  • « En #Espagne, c’est au #musée que ça se passe (3/4) : #Radio_Círculo »
    http://syntone.fr/en-espagne-cest-au-musee-que-ca-se-passe-34-radio-circulo

    Née au début des années 2000, Radio Círculo a fait le pari de diffuser en continu et en FM. Aujourd’hui diffusant uniquement sur le web pour des raisons budgétaires, elle maintient le cap d’une programmation exigeante, ouverte aux contributions extérieures.

    #David_Coello #Sonia_Frías #webradio

  • Davos 2016 : la révolution numérique est-elle une menace pour l’emploi ?

    Le rapport de Davos 2016 alerte sur la prochaine disparition de 5 millions d’emplois sur 5 ans au niveau mondial parallèlement à la révolution numérique.

    « Mais ce que ne dit pas ce rapport c’est que ces 5 millions d’emplois vont être remplacés par des millions d’entrepreneurs » — Loic Lemeur

    « Aujourd’hui c’est beaucoup plus facile de créer son emploi que d’en trouver un, c’est ça la révolution ; et donc oui il va y avoir moins de job dans les grandes entreprises, c’est pas grave. » — Loic Lemeur

    Et où j’ai appris aussi cette réflexion de #Stephen_Hawkins : l’intelligence artificielle serait la plus grosse menace pour l’humanité.

    https://www.youtube.com/watch?v=bjfvrZh6mmc


    Partie 1
    https://www.youtube.com/watch?v=f231ujZUdR0

    Partie 2

    #Silicon_Valley #emploi #entreprenariat #startup

  • « En #Espagne, c’est au #musée que ça se passe (2/4) : #Radio_Reina_Sofía »
    http://syntone.fr/en-espagne-cest-au-musee-que-ca-se-passe-24-radio-reina-sofia

    Petite sœur de Ràdio Web MACBA, la Radio du Musée Reina Sofía est née à Madrid en 2011. Malgré le contexte de crise, elle produit des contenus élaborés, notamment une collection propre d’art sonore.

    #webradio #Andrea_Zarza #Blake_Carrington #José_Luis_Espejo #Olga_Sevillano

  • Conclusions sur la lecture de "L’invention de la science" de Guillaume Carnino. -7-

    Partie 1 : ►►http://seenthis.net/messages/428937
    Partie 2 : ►►http://seenthis.net/messages/429289
    Partie 3 : ►►http://seenthis.net/messages/429820
    Partie 4 : ▻►http://seenthis.net/messages/430316
    Partie 5 : ▻http://seenthis.net/messages/430951
    Partie 6 : http://seenthis.net/messages/432385

    Conclusion.
    Dans sa conclusion l’auteur ne se contente pas de résumer la perspective générale de son travail et ce qu’il met en relief, mais rentre dans un débat politique et philosophique. Politique sur la question de l’origine d’une partie de la disqualification de la population à la participation politique, et philosophique en questionnant la démarcation entre science et non-science, et au final « pourquoi la science » ?
    Carnino soutient que « la science est la première puissance de transformation du réel, soit une force politique du premier ordre. » Et… en même temps qu’elle serait exclue du champ politique. [La seule manière de bien comprendre à mon avis cette assertion, et qu’elle est présentée comme objective et qu’on ne peut pas la remettre en question. Mais la formulation est particulièrement mauvaise].
    Cela aurait pour conséquence d’ exclure légitimement de la démocratie « un pan entier du social ». Et en même temps la science serait alors capable de tout promettre, sans être responsable de rien.
    [Je suis en désaccord avec cette conclusion. Je ne peux pas juger le travail de l’historien, et je ne peux que dire, qu’il apporte des connaissances intéressantes (sur ce qu’est la longueur réelle de la révolution par ex.), et permet effectivement de préciser pas mal de chose, et de déconstruire des idées reçues sur l’image que l’on a de la science (Une science pure, désintéressée. Des personnages charismatiques, entièrement rationnels, en fait fruit d’une reconstruction propagantiste tardive). Mais d’une manière qui a mon avis n’est pas la plus optimale (car au final il est difficile de mobiliser ses arguments dans un débat) voire organise une confusion sur ce que ce terme recouvre (puisqu’au final cette critique de « la science » ne parle que d’une image que l’on a, et ne permet pas d’en voir les différents sens qui sont souvent employés).
    La science en tant qu’image existe, mais cette image est différente et ne condamne pas les sciences en elle-même. Le problème réside dans l’État, le patronat, et aujourd’hui la culture qu’ils nous ont légués, qui nous donne des préjugés sur ce qu’est la science. Par ex. sur les promesses de la science… certains scientifiques font des promesses pour obtenir un budget, alors qu’ils savent qu’ils ne sont pas sur de ce qu’ils trouveront. D’autres soutiennent largement tel gouvernement ou action politique en mettant en avant leur aura de scientifique, ou leur travail, ils peuvent donc aussi avoir des responsabilités (mais l’on ne peux pas tirer de ces observations que la science en général à tout pouvoir et aucune responsabilité !).
    Si malgré une connaissance réelle de la science, on voit qu’elle sert les dominants, c’est aussi d’une part parce que des scientifiques eux-même adhère à ce projet, et d’autres part parce que ce sont les gouvernements et les patrons (d’industrie, de banques, des marchés) qui permettent a beaucoup de scientifiques de travailler, ou pas (en leur confiant un budget, ou pas), ainsi que des instruments et des sujets qui seront favorisés.
    Rappelons que les scientifiques ne sont même pas propriétaire de leurs publications scientifiques qu’ils doivent racheter (par ex). Et que contrairement à ce qu’a cru voir Carnino, la science a un besoin de la reproductibilité, et d’une évaluation transparente, alors que l’industrie à intérêt à cacher ses recherches, à faire du secret industriel… bref : de la propriété et du brevet.
    Si aujourd’hui un pan entier du social est exclue de la démocratie, ce n’est pas parce que la science là voulue, mais parce que c’est un mouvement de fond des gouvernants et des marchands que d’exclure la population de la décision politique. Et c’est dans cette perspective qu’ils font passer certains sujets comme étant purement techniques et/ou scientifique. Or la science ne dit pas ce qui est gentil ou méchant, bon ou mauvais, mais permet (et cela répond à la question « pourquoi la science ? ») parfois d’anticiper, de prévoir, et d’autrefois : de comprendre, d’envisager, d’éclaircir.]

    Autre chose : elle garantirai « la cohérence du progrès perpétuel et de l’univers infini – et engendre l’illusion d’une croissance illimitée possible et souhaitable. »
    [Décidément non. Le « progrès » est un terme qui connaît différent sens qui change en fonction des critères que vous prenez en compte. Il n’y a pas de raison de se laisser voler l’emploi et le sens des mots. Il suffit de demander, analyser, voir quels critères sont employés et d’en retirer, compléter ou proposer. Par ex. le progrès au lieu de n’être l’accumulation de savoir (positivisme) ou encore des techniques industrielles, peu au contraire être redéfini avec des critères comme durabilité, difficultés d’accés, capacités pour le maintenir et l’utiliser etc.
    Quand à la croissance illimité possible et souhaitable, ça ne vient pas de la science. Mais d’ambition politique qui tente de faire d’un savoir (l’économie) une science d’une part, et ensuite de réduire et biaisés les variables que peu prendre en compte ce savoir pour faire comme si les ressources était illimités par ex. Mais plus grave encore : le savoir économique n’a rien a faire avec l’idée du « souhaitable ». Quand on dit ce qui est souhaitable, on parle politique. Cette confusion est grave, car précisément, c’est se retirer la possibilité de dire non politiquement, que d’accepter l’idée que c’est la science, ou un savoir qui défini le bon ou le mauvais.]

    L’auteur revient sur la définition de la science, en critiquant l’épistémologie à charge. Pour lui elle « fournit le canevas interprétatif de toute connaissance et statue sur la scientificité ou l’irrationalité des jugements humains ». [Or c’est la relecture par les pairs qui statue sur la qualité d’un travail, pas l’épistémologie qui se pose des questions sur les critères employés… et même quand elle les critiques, elle n’est que rarement connues par des scientifiques eux-mêmes a qui ont ne laisse pas forcément le temps de s’en soucier. On voit d’ailleurs que la seule idée bien souvent qu’il reste serait la proposition de démarcation de Popper… celle-ci à pourtant largement était débattu et connaît de nombreuses limites.]

    L’auteur a l’air même de penser qu’aujourd’hui en quelque sorte, la question de l’épistémologie est réglée, qu’elle aurait accompli en quelque sorte son travail en faisant tombé « la rhétorique surplombante du vrai » .
    [Il n’en est rien, la question de la démarcation entre ce qui relève de la science et n’en est pas est toujours d’actualité, avec des débats sur ce qu’on appelle par ex. les pseudo-sciences, la différence entre science et savoir, l’explication du paranormal etc. (voir par ex. le livre Nonsense on Stilts de Massimo Pigliucci, ou son article The Demarcation Problem, A (Belated) Response to Laudan). Sans parler des débats engendrés par le confusionnisme et l’adhésion grandissante au complotisme. Qui d’ailleurs pose certainement à des historiens des problèmes importants concernant a minima la réception de leurs travaux.
    Il semblerai en fait que Carnino soit victime d’une confusion courante entre Épistémologie et Philosophie des sciences. On entends souvent l’épistémologie comme l’idée que chaque science questionne ses propres méthodes et la philosophie des sciences comme un raisonnement encore plus général sur ce mouvement d’ensemble, et entre autre qu’es ce qui constitue ou pas une science (par ex. traduit en français, le livre de Chalmers : Qu’est ce que la science ?). Le problème étant ici que quand Carnino parle d’épistémologie, il cite en fait des livres qui pourrait être rattaché à la philosophie des sciences.]

    [Enfin, je finirai en disant que la proposition que met en avant Carnino, selon laquelle la science est pour certains une religion (qui pour moi est une image de la science, qui par ailleurs à servi a des gourous) est aujourd’hui remise en cause, et pas seulement par des libertaires rationalisant, mais par divers conspirationnistes qui n’hésite pas à rejeter l’Histoire pour y préférer le Récentisme (voir le négationnisme), et l’Archéologie, pour l’idée des Anciens astronautes…].

    #science #pseudo-science #démarcation #industrie #politique #démocratie

  • Notes sur la lecture de "L’invention de la science" de Guillaume Carnino. -6-

    Partie 1 : ►http://seenthis.net/messages/428937
    Partie 2 : ►http://seenthis.net/messages/429289
    Partie 3 : ►http://seenthis.net/messages/429820
    Partie 4 : ▻http://seenthis.net/messages/430316
    Partie 5 : http://seenthis.net/messages/430951

    Ch. VIII. Résistance au progrès et religion de la science . Carnino montre que la science vient concurrencer la religion sur le domaine de la foi [de fides en latin, qui peu être compris comme « confiance ». Et de fait, on a confiance en un procédé, quand on ne peux pas l’expliquer soi-même] et que le « progrès scientifique » succéda a la vision eschatologique de l’église. L’auteur met en avant des procédés rhétoriques que les gouvernants utilisent pour justifier leurs emplois d’une certaine science (mythologie d’un avenir dans un progrès certains, martyrologie [où pourrait-on dire victimisation]).
    [Sa critique de « La science » et du « progrès scientifique » qui est en fait l’image d’une certaine science, construite par le pouvoir ; ne met pas en valeur, le fait qu’il y aie aussi des scientifiques (même minoritaires) qui critiquent les propositions du gouvernement. De même ce que l’on peut entendre par progrès ou progrès scientifique est discutable, mais Carnino semble en laisser la possibilité de définition qu’aux dominants. De fait, l’erreur est alors facile pour le lecteur : la science serai contre la population. Comme si cette rhétorique était spécifique, alors qu’il s’agit de procédés classiques de propagande. Les gouvernants ne s’y trompent pas, puisqu’ils qualifient leurs propres discours de : « propagande scientifique », comme le relève Carnino lui-même, mais par un autre angle].
    A travers la science et l’autorité qu’ils peuvent en tirer le gouvernement cherchent à perpétuer ses objectifs et trouve des alliés dans ceux qui peuvent en tirer bénéfices (dans l’ex. Que donne Carnino sur le maintient par la ville de Paris de l’irrigation de ses égouts, il s’agit des « cultivateurs qui s’enrichissent grâce à l’engrais »).
    [D’un point de vue libertaire, par ailleurs, je ne comprends pas que Carnino insiste tant sur des procédé rhétorique classique et peu sur le fait qu’un des problèmes est le refus de tout avis politique des administrés, pour n’entendre que des avis scientifiques (qui eux-mêmes seront sujets a des débats politico-scientifique comme par ailleurs, il l’indique sur l’origine de pathologies, entre un tenant d’une causalité microbienne, et un autre d’une causalité climatique)].
    Ch.IX La science est indiquée comme le moyen inédit pour stabiliser l’alliance industrielle et gouvernementale, en lieu et place de l’alliance royauté et chrétienté de l’Ancien Régime.
    [Il semble que l’auteur confonde une fois ce plus ce qui est scientifique, et ce qui se réclame scientifique. Ainsi, si on trouve effectivement des texte qui réclame un bon gouvernement par la science… ça ne signifie en rien, que c’est la science qui gouverne d’une part (et on se demande bien comment ?) et d’autre part en quoi le gouvernement en question serait scientifique ? Tout tiendrai dans la force d’un discours dont se revendiquent ceux qui encouragent, valident, ou tiennent le pouvoir.
    Qu’une science, et même des savants, travaillent activement à la monopolisation du vocabulaire de ordre, progrès, science et industrie par le pouvoir, doit-il empêcher par ex. des anarchistes d’indiquer que l’anarchie c’est l’ordre moins le pouvoir ? Doit-on préférer l’anomie, le désordre, à l’anarchie, parce que d’autres personnes définissent leur force comme étant celle de l’odre ? De la même façon qu’il y a différents ordres, ne peut-on concevoir qu’il existe différentes sciences (à conditions qu’elles aient par ex. en commun d’être toutes basées sur des preuves ?)]
    Ferry institue l’école, scientifique, non seulement comme lieu de connaissance, mais aussi de morale, afin de régler à la fois les problèmes intellectuels (soumissions à la religion) et politique (désordre civils) . Il fait de la propriété, un bien « légitime » en l’honorant car elle participe a une bonne cause : permettre l’éducation de tous, pauvres compris, à travers son imposition.
    Carnino, relève, enfin, ou tout de même, que les gouvernants ne suivent pas la science jusqu’au bout, mais tant qu’elle leur permet d’asseoir leur domination . Ainsi pour Ferry, si les élèves vont à l’école, ce n’est pas pour en fait des savants, mais pour les instruites de « certaines doctrines d’État qui importent à sa conservation. » (Jules Ferry). [Ce qui n’empêchera pas Carnino, d’entretenir la confusion en écrivant juste après que c’est « la science » qui va infuser la masse du peuple etc. Alors qu’il s’agit des professeurs, de leurs croyances et pratiques (et dans une moindre mesure des gouvernants et de leur législation].
    Finalement l’auteur rappelle l’ignorance, très actuelle à cette époque du sophisme naturaliste . C’est-à-dire que beaucoup de personnes confondent les « lois de la nature » avec des « lois morales » qu’il faudrait établir [malheureusement, il suffit de voir l’eugénisme que l’on appelle abusivement « darwinisme social » pour le comprendre].

    #pouvoir #science #école #ferry

  • Notes sur la lecture de "L’invention de la science" de Guillaume Carnino. -5-

    Partie 1 : http://seenthis.net/messages/428937
    Partie 2 : http://seenthis.net/messages/429289
    Partie 3 : http://seenthis.net/messages/429820
    Partie 4 : http://seenthis.net/messages/430316

    Ch. VII.
    Le sens de « technologie » à changé au cours de l’histoire avec la science et l’industrie. Le terme servait d’abord a désigner et collecter l’ensemble des moyens permettant d’agir sur la matière. Il incluait aussi bien les métiers, les procédés techniques, que les machines. Les métiers en ont été exclus, les machines y sont resté mais procédés d’une collection et classification sas expérimentation ni causologie (connaissance des causes), et au cœur de ce grand ensemble se trouvait la « science des machines » proprement dite avec entre autre la cinétique.
    Cette modification sémantique est aussi pratique , puisque les manières de produire suivent aussi cette évolution , dans le vocabulaire d’une part, dans des descriptions de procédé qui devient de plus en plus précis et chimique, dans les lieux de production (qui de fabrique deviennent usine, industrie), et enfin dans le remplacement final du savoir faire artisanal par un ensemble de machine et procédé mécanique qui visent a obtenir scientifiquement la production (Carnino prend l’exemple de la fabrique de la bière, et plus loin celle de la pisciculture).
    Changement dans l’organisation du travail . Apparaît aussi l’incitation à la division en tâches et travaux, là ou l’artisan gérer ses pauses et pouvait être lié à sa vie familiale. Par ailleurs les machines sont valorisées en comparaison de la main d’œuvre susceptible d’être irrégulière ou de se composer en rapport de force. Plus besoin de travailleuses et travailleurs qualifiée, il suffit de suivre les manuels.
    [Des propositions qui cette fois relève plus clairement d’une politique qui à travers l’économie veux se faire passer pour science. Mais l’auteur enchaîne cette disposition aux précédentes puisque elles apparaissent dans les mêmes publications.
    Notons par ailleurs, que le remplacement des humains par les machines dans certaines activités n’est pas un problème en soi, cela pourrait nous libérer du temps si nous avions les moyens matériels à côté pour vivre… Autrement dit, à part les questions qualitatives, et de santé (pollution, mais aussi parfois psychologique [le travail aliénant existe avec ou sans machine]), la machine pose problème surtout à cause de l’organisation capitaliste. Celles-ci réclament un accroissement infini du capital, quel qu’en soit les moyens, et le plus rapidement possible.]
    Changement dans le marché et sa législation . L’auteur rappelle aussi plus tard que le train a pour ainsi dire forcé pratiquement « aux transformations légales et douanières, achève de faire pénétrer les règles du marché international au sein des régions les plus éloignées de la capitale. »
    [Je me permets de préciser sur ce point, qu’effectivement, Paris, à longtemps considéré les autres régions de la France comme ses colonies, ou elle allait puiser des ressources, y compris culturelle originale, qui furent mis en stéréotypes sous la forme du folklore. Cet extension de l’administration est aussi une occasion nouvelle de l’imposition autoritaire de la langue française].
    Science et industrie un même objectif et démarche . Ce que veux montrer Carnino c’est que « les postures scientifique et industrielle coïncident, non seulement dans leur objectif, mais bien dans leur démarche même. » La science se met pour ainsi dire à disposition de la réalisation industrielle, elle épouse ses difficultés pour tenter de les résoudre.
    Il ose même cette proposition : « L’exigence de reproductibilité, que les épistémologues ont toujours présentée comme étant l’apanage de la scientificité, est en réalité une dimension industrielle de la science elle-même : <citant Pasteur> « l’industrie a besoin de plus de stabilité et d’uniformité, soit dans la production, soit dans l’écoulement de ses marchandises » ». [Mais es-ce que cela veut dire qu’il peut existe une science sans reproductibilité ? Car c’est aussi une condition d’un savoir certains que de pouvoir vérifier les propositions d’autres chercheurs ? Cette corrélation n’implique pas à mon avis que toute science qui l’emploi travaille pour l’industrie… Carnino pense que cet argument de la science peux faire vitre pour l’industrie… mais aujourd’hui que voit-on ? Des brevets, un « secret industriel », ce n’est pas la reproduction publique ou comparative que veux l’industrie, c’est sa stabilité privée.]
    Le problème de l’invention scientifique . Semble complexe, d’un côté localement, avec des savoirs locaux, non-théorisés certain-e-s peuvent aboutir à une production originale, de l’autre des théoriciens voit la possibilité, mais pas sa mise en œuvre et vont in fine, recourir aux savoirs locaux pour ensuite mettre au point sa production industrielle.
    [Dans le cadre du capitalisme, les coopérations de ce genre ne sont peu appréciés, et l’on va chercher QUI est l’auteur de l’invention. Selon on récompensera les théoriciens, ou les pratiquants locaux, qui après tout, produisait aussi, mais juste pas avec une méthode industrielle… Le capitalisme va seulement reconnaître ce qui participe à son extension, alors qu’il serait possible de voir qu’il s’agit ici de deux types de savoirs, l’un théorique et l’autre pratique d’une part, mais aussi de deux types de possibilité quantitative de production, l’une artisanale, l’autre industrielle. Si on voit ces types de productions concurrentielles, parce que l’on cherche a produire « plus » et « plus vite » inévitablement on va en évincer une, pour reconnaître l’autre. Alors que si les besoins différents peuvent apporter des productions différentes et qu’ils sont satisfaits par elles, pourquoi chercher à en choisir un, au lieu d’apprécier au contraire l’inventivité de chacun-e qui permettrai de répondre à des besoins différents].
    Nous assistons au début de l’exploitation industrielle du vivant avec une forme particulière de pisciculture, mais surtout l’institution, le 10/02/1854 de la Société zoologique d’acclimatation (qui sera réformé en 1910 pour devenir la Société de protection de la nature et d’acclimatation de France) qui réuni différents acteurs, économique, gouvernementaux et scientifique pour organiser une nouvelle reproduction et exploitation du vivant.
    Carnino, insiste plutôt sur l’idée que c’est dans ce type de structure que naît pratiquement ce qu’on appelle la techno-science, ou plutôt la technologie. En tant que « alliance des pouvoirs politiques de la science et de l’industrie, c’est-à-dire en tant qu’association des macrosystèmes techniques et de rationalisation scientifique des processus productifs » [Toutefois je n’y vois pas quelque chose qui serait « plus science » que politique. Pour moi, il s’agit juste plutôt de politiciens qui enrôle a leur fin des scientifiques, qui par ailleurs ne demande pas mieux parce qu’ils en partagent une partie, si ce n’est totalement les objectifs. Ce que je veux dire, c’est que cette pratique me semble plus nécessaire à cause de l’objectif capitaliste, qu’à cause de la structure même de la science. Même s’il est clair que c’est une structure particulière de la science qui va alors être mis en avant, et prise comme si elle était « la science ». De même l’Histoire ne va alors retenir comme scientifique que les personnes qui, et Carnino le relève, vont se faire connaître ou légitimer.
    Il existe plusieurs modalités du savoir différentes (avec aussi des qualités différentes) qui co-existes, mais on ne retiendra, pas que les « vrai », mais que ceux qui correspondent au type de mode et de qualité de production exigé par le capitalisme. Ce n’est pas pour moi, contrairement à ce que dit Carnino, une science qui dépossède l’artisanat à des fins économiques [1], mais les fins économiques, qui légitimes un savoir contre un autre.
    Au final, mon impression profonde est que l’on se retrouve, comme c’est souvent le cas avec la critique des techniques et/ou des sciences, avec un axe qui est fondamentalement plus écologique que social, et qui donne priorité critique à des idées comme la croissance, le productivisme, l’extractivisme, la prédation, le remplacement du vivant par des machines, l’hybridation, la rationalisation au lieu d’une critique du capitalisme (ou anarchiste complète, c’est-à-dire pas seulement écologique, mais aussi sociale), qui par ailleurs peu comprendre les autres critiques (ou en écarter) mais qui dans tous les cas, les organisent et les reconnaîts différemment]
    [Carnino, relève cette citation fameuse : « Le pisciculteur doit étudier les lois biologiques, observer les faits naturels comme le voleur étudie le code pénal et observe le gendarme pour savoir jusqu’où et comment les défier sans trop de danger » (AN, F10 2630, conclusion de la troisième conférence de Chabot-Karlen.) Ce qui me permet de voir que le discours à évoluer, puisque Francis Bacon disait qu’il fallait « violer » la nature par les sciences, Descartes, s’en rendre comme maître et possesseurs, ici on parle de voler, aujourd’hui il me semble que l’on parle de connaître et mimer.]
    Toujours est-il que l’on passe de nombreux savoirs, et sciences, à l’idée qu’il existerai « La science » unique, produite en partenariat avec les différentes industries et gouvernements. Et ce changement semble bien avoir lieu aux alentours de 1850. [Mais il me semble important dès lors de ne pas rentrer dans une logique d’idéalisation de avant 1850, ni dans un dégoût de l’activité scientifique en général, mais bien de considérer que d’autres formes de production du savoir existes, dont certains peuvent répondre tout autant a une exigence de vérité, et ne pas servir que les moyens et les ambitions capitalistes].

    [1] Ch. VII, Les mutations de la technologie, §La technologie : du discours sur les techniques à la techno-science.

    #science #industrie #savoirs_locaux #technologie #inventions

  • Notes sur la lecture de "L’invention de la science" de Guillaume Carnino. -4-

    Partie 1 : http://seenthis.net/messages/428937
    Partie 2 : http://seenthis.net/messages/429289
    Partie 3 : http://seenthis.net/messages/429820

    L’état des conditions matérielles permettant la recherche dans les universités est mauvais. Bien que le gouvernement envisage une rénovation, ce sont finalement les craintes de la guerre qui vont intéresser à la science, afin qu’elle participe à l’amélioration de l’armement. On est loin d’une recherche « pure », c’est-à-dire désintéressée à l’intérieur de ces bâtiments. « La science pour la nation, c’est […] la science pour tous, mais la science par certains seulement », aux premiers rangs desquels, l’industrie. L’industrie est autorisée à financer les centres universitaires, et la plus grande part est « employée à la construction de laboratoires de « sciences appliquées aux besoins de l’industrie » ».
    La notion même de science pure , semble « quasiment inédite avant 1850 ». Elle permet de faire croire à un désintéressement de la part des chercheurs ou des personnes qui investissent en elle. Quand elle est employée pourtant, c’est pour l’intérêt des applications, c’est « la poule aux œufs d’or [1] ». Elle ne semble pas faire l’objet d’une opposition aux applications comme on en trouve les formes rhétorique aujourd’hui. Comme Carnino, le relève dans un rapport de Pasteur : « il n’existe pas une catégorie de sciences auxquelles on puisse donner le nom de sciences appliquées. Il y a la science et les applications de la science, liées entre elles comme le fruit à l’arbre qui l’a porté. » (Quelques réflexions sur la science en France).
    3ième Partie, chapitre VI . Carnino montre à travers Jean Baptiste Dumas et Louis Pasteur que la science ne s’occupe pas que de la production de savoir fondamentaux, mais devient aussi le moyen d’une amélioration, d’une évaluation, et d’un tri de nouvelles techniques et capacités techniques [2].
    Le savant y est aussi exposé dans sa recherche intéressée de financement n’hésitant pas à mettre en avant les bénéfices spécifiques qui pourrait éventuellement en être obtenu dans des domaines majeurs. Ou encore a breveté secrètement et rapidement le résultat de ses recherches. D’autres procédés plus exotiques sont aussi indiqués, comme des mise en scènes plus ou moins spectaculaires

    [1] Armand de Quatrefages, « De l’enseignement scientifique en France », Revue des deux mondes, t. XXII, 15/05/1848
    [2] « « La science » s’institutionnalise […] en tant qu’elle participe d’une stratégie délibérée de nombreux acteurs, pour qui l’expertise savante en matière de procédures industrielles apparaît comme une option cohérente permettant d’engrammer le progrès productif au sein de structures pérennes situées à l’interface de la connaissance scientifique et de la fabrication manufacturière. L’émergence de la science répond donc aussi à un besoin engendré par la complexification de la production industrielle, qui nécessite désormais moins le concours d’organisme économiques incitatifs que d’instances savantes de « tri » au sein de la masse des innovations techniques, puis de diffusion auprès des populations. Après 1850, « la science » recouvre donc un double effort de centralisation et d’expertise industrielle. ».

    #science #industrie #science_pure #budget