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  • Hungary to criminalise migrant helpers in crackdown

    The Hungarian government has drafted new laws to criminalise those who help irregular migrants seeking asylum.

    If passed in its current form, the legislation could make printing leaflets with information for asylum-seekers and offering them food or legal advice a criminal offence.

    The constitution will also be amended to prevent other EU countries from transferring asylum seekers to Hungary.

    Nationalist Prime Minister Viktor Orban is defying EU policy on migration.


    http://www.bbc.com/news/world-europe-44288242
    #Hongrie #criminalisation #solidarité #délit_de_solidarité #migrations #asile #réfugiés

    • Ungheria, il reato di solidarietà

      In Ungheria, il governo di Viktor Orban ha presentato in Parlamento un “pacchetto” di misure – che comprendono anche una modifica alla Costituzione – volte a “contrastare l’immigrazione irregolare”.

      La stampa magiara ha ribattezzato le riforme col nome di “Stop Soros”, perché lo scopo dichiarato dal governo è quello di colpire le Ong impegnate in attività di solidarietà e di sostegno ai richiedenti asilo e ai rifugiati: e poiché alcune di queste Ong fanno capo a George Soros, o ricevono finanziamenti dalle sue Fondazioni, tutto viene presentato come una battaglia tra il premier ungherese e lo stesso Soros.

      In realtà, ciò che Orban intende colpire è quella parte della società civile ungherese che si impegna per fornire assistenza ai rifugiati, ma anche per garantire i diritti umani dei migranti e dei transitanti. Così, le riforme proposte dall’esecutivo Orban sono un esempio, sicuramente estremo, di una tendenza che si va diffondendo in Europa: quello di criminalizzare la solidarietà e l’impegno civile, trasformandoli in reati.

      Chi scrive non è esperto di cose ungheresi, né conosce a fondo il dibattito che si è sviluppato nel paese magiaro. Per la vicenda della riforma cosiddetta “Stop Soros” si rimanda, in lingua italiana, agli articoli usciti in questi giorni su Il Manifesto, Il Fatto Quotidiano, o su Il Post. Chi è in grado di leggere in inglese può rivolgersi al Guardian, o può vedere i comunicati dell’Hungarian Helsinki Committee, una delle Ong prese di mira dalla furia di Orban.

      Qui, più semplicemente, si propone la traduzione in italiano di una delle norme più controverse del “pacchetto”, quella che riguarda appunto il reato di solidarietà.

      Il testo che trovate qui sotto è tradotto dalla versione non ufficiale in inglese a cura dello stesso Hungarian Helsinki Committee. È quindi la “traduzione di una traduzione”, con i limiti che questo può comportare, e che si possono facilmente immaginare: ma sembra comunque utile per capire più a fondo le forme e i modi in cui viene articolato il “reato di solidarietà” nel dispositivo della riforma. I fortunati lettori che sono in grado di leggere in lingua ungherese possono trovare la versione originale qui.

      https://www.a-dif.org/2018/06/01/ungheria-il-reato-di-solidarieta

    • La Hongrie criminalise les #ONG qui aident les demandeurs d’asile

      Le parti du Premier ministre hongrois a voté ce mercredi une loi qui pourrait conduire à des peines de prison pour toute personne assistant des migrants en situation illégale ou non.

      Viktor Orbán ne se soucie décidément plus des injonctions européennes sur ses dérives autoritaires. Ce mercredi, le Premier ministre hongrois et son parti ultraconservateur, le Fidesz, qui a une large majorité au Parlement, ont voté la loi dite « Stop Soros », du nom du milliardaire américano-hongrois devenu la bête noire du régime. Cette loi initialement présentée en février a été modifiée après les élections législatives du 8 avril qui ont vu une large victoire pour le parti au gouvernement. Elle prévoit maintenant une criminalisation des personnes qui viendraient en aide aux demandeurs d’asile et aux réfugiés.

      « Un avocat pourrait se trouver condamné à une peine jusqu’à un an d’emprisonnement pour avoir apporté des informations sur la procédure de demande d’asile, par exemple, explique le porte-parole d’Amnesty International Hongrie, Aron Demeter. Le but de cette loi est clairement de viser le personnel des ONG. »

      A lire aussi:Hongrie : soupçons de fraudes électorales autour du clan Orbán

      Le texte prévoit aussi qu’en cas de suspicion d’aide aux demandeurs d’asile, l’Etat pourra interdire à la personne concernée de se rendre dans un rayon de 8 kilomètres autour de la frontière. « La loi est assez vague, dans son état actuel, pour que l’aéroport soit compris dans la définition de frontière, détaille András Lederer du Comité Helsinki hongrois pour la défense des droits de l’Homme, une des ONG visées. Des personnes seulement suspectées de violer cette loi pourraient se trouver interdites de quitter le territoire hongrois. »

      Présenté sous sa nouvelle version le 29 mai, le projet de loi a été soumis à l’étude d’un comité parlementaire, jeudi 14 juin. « C’est incroyable, il n’y a eu absolument aucun débat lancé par l’opposition sur ce texte », reprend András Lederer. Quelques minutes auront suffi pour adopter le texte.
      Acharnement législatif

      Ce dernier texte arrive après un an d’attaques répétées par le Fidesz contre les organisations internationales. Depuis juin 2017, le gouvernement force toutes les organisations qui reçoivent des financements de l’étranger à se déclarer et à inscrire la mention « Financé par une institution étrangère » sur tous leurs documents. Une inscription rendue péjorative par la rhétorique gouvernementale.

      Peu après les élections, en avril, des médias proches de Viktor Orbán ont sorti une liste de soi-disant « mercenaires » de George Soros, qui l’aideraient à mener « son plan pour faire venir des immigrés illégaux en Europe », selon les propos du Premier ministre. Dans cette liste, étaient nommés des universitaires, des journalistes d’opposition et des membres du personnel d’ONG qui aident les demandeurs d’asile et réfugiés.

      Le 12 juin, un ancien parlementaire du parti allié au Fidesz, les Chrétiens-Démocrates, a tenu une conférence de presse devant l’immeuble où se trouvent les locaux d’Amnesty International à Budapest. « Il a collé des affiches sur notre porte, disant que nous promouvons la migration », décrit Aron Demeter. Deux jours plus tard, c’est l’ONG hongroise Menedék d’entraide aux réfugiés qui a fait les frais d’une même action.
      La droite européenne impuissante

      Ces campagnes de discréditations portent leurs fruits. Le 15 mai dernier, la fondation philanthropique Open society de George Soros a annoncé que, sous les pressions du gouvernement, elle quittait ses bureaux européens de Budapest pour déménager à Berlin, en Allemagne. De leur côté, Amnesty International et le Comité Helsinki hongrois assurent qu’ils ne partiront pas du pays, quitte à attaquer cette nouvelle loi devant la Cour de justice de l’Union européenne.

      Aron Demeter comme Andra Lederer appellent la Commission européenne à lancer immédiatement une procédure d’infraction contre cette loi. « Les Etats de l’UE devraient exprimer fortement leur indignation face à cette attaque contre la société civile, l’Etat de droit et le principe de solidarité », déclare le porte-parole d’Amnesty International.

      Jusqu’à présent, les critiques contre le régime de Viktor Orbán ont été mesurées au niveau européen. Le Parti populaire européen (PPE) qui réunit plusieurs partis de centre droit et dont fait partie le Fidesz, a tout de même demandé au Premier ministre hongrois d’attendre les conclusions de la Commission Venise pour la démocratie par le droit du Conseil de l’Europe sur ce projet de loi, qui doivent être publiées vendredi. Le 2 juin, le CDA, parti néerlandais membre du PPE, a adopté une motion pour que le Fidesz soit exclu du groupe européen.

      Ignorant ces menaces, le gouvernement hongrois a voté le texte « Stop Soros » ce mercredi. « Le fait que le projet de loi suive son cours en Hongrie et la publication de l’avis de la Commission de Venise sont des procédures indépendantes, affirme le directeur Presse du groupe PPE au Parlement européen, Pedro Lopez de Pablo. Comme on l’a fait par le passé avec la Hongrie et avec la Pologne, nous allons demander aux gouvernements hongrois de faire tous les changements au projet de loi que la Commission de Venise demande. Si ce n’est pas fait, comme on l’a aussi déjà effectué pour la Pologne, on demandera l’ouverture des procédures prévues dans les traités européens pour atteinte aux principes fondamentaux de l’UE. »

      http://www.liberation.fr/planete/2018/06/20/la-hongrie-criminalise-les-ong-qui-aident-les-demandeurs-d-asile_1659369

    • ‘Hungary is the worst’: Refugees become punching bag under PM Viktor Orban

      A proposed law seeks to criminalise anyone who helps refugees, as atmosphere turns ’toxic’

      Hidden behind an overbearing, protective metal door in the centre of Budapest is the entrance to the Hungarian branch of Amnesty International.

      For Julia Ivan, the director of Amnesty here, the events of recent months have certainly given her reason to feel cautious.

      “The atmosphere towards migrants and those trying to support them has become so toxic here.”

      She pauses, her voice expressing the incredulity she feels.

      A former human rights lawyer, Ms Ivan joined the organisation to advocate for human rights defenders abroad.

      “However, as things in Hungary are changing we are now trying to raise awareness about Hungarian human rights defenders who are being attacked,” Ms Ivan tells The Independent.

      Interns, she says, are too scared to return to the NGO, after a narrative shift when it comes to humanitarian work.

      “The interns that we took on last year to work for us this summer all completed their basic training and orientation.

      “Then we had the “Stop Soros” bill in February and Viktor Orbán’s re-election in April and not one of them will still come to work here this summer.

      “They are all terrified what working for an organisation like Amnesty International will mean for them and their futures – this is in a EU country.”

      In 2018 – despite its rich multicultural history – Hungary has become the most anti-migrant country in Europe.

      Consulting firm Gallup recently devised a Migrant Acceptance Index to measure how accepting populations were on issues such as “an immigrant becoming your neighbour”.

      Hungary recorded the third-worst score in the entire world.

      Hungary’s Prime Minister, Viktor Orbán of the Fidesz party, was re-elected for a fourth term in April’s landslide election win, and relentlessly campaigned to a drumbeat of xenophobic rhetoric – laying the blame for the entirety of Hungary’s woes, from its collapsing education system to widespread political corruption, at the feet of the migranj.

      Mr Orban, who enjoys near messianic levels of popularity, has been labelled the EU’s answer to Vladimir Putin and has referred to all refugees as “Muslim invaders” and migrants trying to reach Hungary as a “poison” that his country does not need.

      Buoyed by the election outcome, Mr Orbán’s government has submitted a new piece of anti-migrant legislation, informally called the “Stop Soros” bill.

      The proposition is named after the American/Hungarian billionaire and civil society donor, George Soros, who Mr Orbán claims is trying to “settle millions from Africa and the Middle East” to disrupt Hungary’s homogeneity.

      Controversially, the bill declares that any NGOs that “sponsor, organise or support the entry or stay of third-country citizens on Hungarian territory” will be viewed as a “national security risk”.

      NGOs will have to obtain permission from Hungary’s interior minister to continue to operate and those breaking the rules to support migrants of any kind have been told they will be fined and shut down.

      Incredibly, their employees could then also face jail time.

      “The constant stoking of hatred by the current government for political gain has led to this latest shameful development, which is blatantly xenophobic and runs counter to European and international human rights standards and values,” Zeid Ra’ad al-Hussein, the United Nations high commissioner for human rights (Unhcr), has said.

      According to the Hungarian Helsinki Committee (HHC), just 1,216 asylum seekers were granted protection in Hungary in 2017.

      In the same year, 325,400 asylum seekers were granted protection in Germany, followed by 40,600 in France, 35,100 in Italy, 34,000 in Austria and 31,200 in Sweden.

      A further 2,880 applications were rejected and recognition rates for those arriving from war zones such as Syria and Iraq even remain low.

      The country also refused to resettle even one refugee from the inundated Italy and Greece as part of the EU’s mandatory quota programme.

      Orbán’s government has implemented a three-pronged strategy to attempt to eradicate the arrival of refugees in Hungary.

      The “keep them out” policy was signposted by the triumphant construction, in June 2015, of a mammoth 175km long, 4m high razor wire fence on the Hungarian-Serbian border.

      This impenetrable barrier was later extended to the Hungarian-Croatian frontier.

      A highly controversial “pushback law” was also introduced, whereby potential refugees caught in the country with no legal documentation could be removed by any means possible to Serbia.

      Medecins Sans Frontieres (MSF), which provides medical treatment to refugees on the Serbian side of the frontier, has recorded hundreds of cases of intentional injuries allegedly perpetrated by Hungarian border patrols during “pushbacks” – a claim that the Hungarian government has denied.

      They include beating injuries, dog bites and irritation from tear gas and pepper sprays.

      Between January 2016 and February 2017, MSF also recorded that just over one in five of these alleged attacks were inflicted on children.

      “This pushback law is completely arbitrary and massively contradicts EU law,” says Gabor Gyulai, director of the HHC.

      “Violence is a clear accompanying phenomenon of the pushback policy.”

      To action asylum requests from those fleeing conflict, the government has set up two transit camps outside the Hungarian border towns of Tompa and Roeszke to house applicants.

      In 2016, 60 refugees were allowed to enter the transit zones per day but the HHC believes this has plunged to a mere one person a day, on average, at each site.

      This tactic is designed to split up entire families for an infinite time period.

      Refugees fortunate to be allowed to cross into Hungary then experience the second carefully calculated prong – “detain them all”.

      Living conditions are “absolutely inhumane”, according to the HHC.

      “We know what is going on there, it is like a military camp where you are guarded everywhere, minimal privacy,” Mr Gabor says.

      “Plus you live in a shipping container and we have a continental climate. In the summer, temperatures can easily reach 40 degrees inside.

      “Many of the adults who arrive are already in poor mental health; they have been tortured or witnessed death.

      “Then they are then stuck in a space a few metres squared in size.

      Although NGOs are offering psychological assistance to the asylum-seekers, they are denied the opportunity to take it.

      “We have an NGO here, the Cordelia Foundation, which can provide specialist psycho-therapeutic assistance to these individuals but they are not allowed to do so by the government.”

      “It is totally senseless and completely inadequate for the vulnerable.”

      The third deterrent strategy deployed is the “withdrawal of integration support”, which occurs if a refugee is granted permanent residency in Hungary.

      Individuals are transferred to a reception centre near the remote Austrian border town of Vámosszabadi.

      They are given 30 days free board and food and then left to fend for themselves, provided with no language courses or labour integration – as occurs in many other European countries.

      Abdul, a young man from Afghanistan, currently resides in the run-down and very decrepit facility in Vámosszabadi.

      Granted asylum in Hungary after an arduous journey via Iran, Turkey and Serbia, Abdul received death threats from the Taliban for working as an English translator for American troops stationed in his home country.

      “I want to scream, I am going crazy,” he says.

      Abdul claims that those staying at the centre have been the victim of beatings from both security personnel and local residents, which is why he would like to use a pseudonym.

      When approached by The Independent for comment, the Hungarian government refused to address the accusations.

      “I have travelled through so many different places, I thought I would drown in the sea, but Hungary is the worst.

      “The people here, they hate us and the conditions here and on the border are not fit for animals.

      “I have seen my friends beaten, refused food, we are treated like inmates here, second class humans, not actual people with needs and hopes.”

      Like others granted refugee status in Hungary, Abdul planned to leave as soon as his reception permit expired and head for Western Europe.

      The Unhcr has now taken the unprecedented step of urging EU states to stop returning asylum seekers to Hungary over fears about their security on arrival.

      “There is no future here unless you are Hungarian,” Abdul adds. “Europe has forgotten us.”

      https://www.independent.co.uk/news/world/europe/hungary-refugees-immigration-viktor-orban-racism-border-fence-a844604

    • La Commission européenne forme un #recours contre la Hongrie devant la #CJUE

      19.07.2018 – Commission européenne - Recours en manquement -
      Migration et asile

      (...)

      MIGRATION ET ASILE : LA COMMISSION FRANCHIT DE NOUVELLES ÉTAPES DANS DES
      PROCÉDURES D'INFRACTION OUVERTES CONTRE LA HONGRIE

      La Commission européenne a décidé aujourd’hui de former un recours
      contre la Hongrie devant la Cour de justice de l’Union européenne pour
      non-conformité de sa législation en matière d’asile et de retour avec
      le droit de l’Union. La Commission a également envoyé aujourd’hui une
      lettre de mise en demeure à la Hongrie concernant une nouvelle
      législation hongroise qui érige en infractions pénales les activités
      de soutien aux demandes d’asile et de séjour et restreint davantage
      encore le droit de demander l’asile. Au sujet de la saisine de la Cour
      pour non-respect de la législation de l’Union en matière d’asile et de
      retour : la Commission a lancé pour la première fois une procédure
      d’infraction contre la Hongrie au sujet de sa législation en matière
      d’asile en décembre 2015. À la suite d’une série d’échanges au
      niveau tant administratif que politique et de l’envoi d’une lettre de
      mise en demeure complémentaire, la Commission a adressé un avis
      motivé à la Hongrie en décembre 2017. Après avoir analysé la
      réponse fournie par les autorités hongroises, la Commission considère
      que la plupart des préoccupations soulevées n’ont toujours pas été
      abordées et a donc à présent décidé de former un recours contre la
      Hongrie devant la Cour de justice de l’Union européenne, la dernière
      étape de la procédure d’infraction. Au sujet de la lettre de mise en
      demeure concernant la nouvelle législation hongroise qui érige en
      infractions pénales les activités de soutien aux demandes d’asile :
      cette nouvelle législation – baptisée « Stop Soros » par les
      autorités hongroises – érige en infraction pénale toute assistance
      offerte par des organisations nationales, internationales et non
      gouvernementales ou par toute personne à des personnes qui souhaitent
      introduire une demande d’asile ou de permis de séjour en Hongrie. Cette
      législation comprend également des mesures qui restreignent les
      libertés individuelles, en empêchant toute personne faisant l’objet
      d’une procédure pénale au titre de cette législation d’approcher les
      zones de transit aux frontières hongroises où les demandeurs d’asile
      sont retenus. Les sanctions vont d’une détention temporaire à une
      peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à un an et à l’expulsion du
      pays. En outre, la nouvelle législation et une modification
      constitutionnelle ont instauré de nouveaux motifs pour déclarer une
      demande d’asile irrecevable, en limitant le droit d’asile aux seules
      personnes qui arrivent en Hongrie directement depuis un lieu où leur
      vie ou leur liberté sont menacées. La Commission est donc parvenue à
      la conclusion que la Hongrie manque aux obligations qui lui incombent en
      vertu des traités de l’Union, de la législation de l’Union et de la
      charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Les autorités
      hongroises disposent de deux mois pour répondre aux préoccupations
      exprimées par la Commission. La Commission est prête à soutenir les
      autorités hongroises et à les aider à remédier à ce problème. Pour
      de plus amples informations, voir la version intégrale du communiqué
      de presse.

      Lettres de mise en demeure

      MIGRATION LÉGALE : LA COMMISSION INVITE INSTAMMENT LA HONGRIE À METTRE
      EN ŒUVRE CORRECTEMENT LA DIRECTIVE SUR LES RÉSIDENTS DE LONGUE DURÉE

      La Commission a décidé ce jour d’envoyer une lettre de mise en demeure
      à la Hongrie au motif qu’elle exclut les ressortissants de pays tiers
      ayant le statut de résident de longue durée de l’exercice de la
      profession de vétérinaire et ne met donc pas correctement en œuvre la
      directive sur les résidents de longue durée (directive 2003/109/CE du
      Conseil). La directive exige que les ressortissants de pays tiers qui
      résident légalement dans un État membre de l’UE depuis au moins cinq
      ans bénéficient d’un traitement égal à celui des ressortissants
      nationaux dans certains domaines, y compris l’accès aux activités
      salariées et indépendantes. La législation hongroise n’autorise pas
      les ressortissants de pays tiers ayant la qualité de vétérinaire
      professionnel, y compris ceux ayant obtenu leur diplôme en Hongrie, à
      exercer leur profession dans le pays. La Hongrie dispose à présent de
      deux mois pour répondre aux arguments avancés par la Commission.

      MIGRATION LÉGALE : LA COMMISSION DEMANDE À 17 ÉTATS MEMBRES DE METTRE
      EN ŒUVRE LA DIRECTIVE SUR LES ÉTUDIANTS ET LES CHERCHEURS DE PAYS
      TIERS

      La Commission a décidé aujourd’hui d’envoyer des lettres de mise en
      demeure à 17 États membres (AUTRICHE, BELGIQUE, CROATIE, CHYPRE,
      RÉPUBLIQUETCHÈQUE, FINLANDE, FRANCE, GRÈCE, HONGRIE, LETTONIE,
      LITUANIE, LUXEMBOURG, POLOGNE, ROUMANIE, SLOVÉNIE, ESPAGNEET SUÈDE)
      pour défaut de communication de la législation nationale destinée à
      transposer intégralement la directive relative aux conditions
      d’entrée, de séjour et de mobilité sur le territoire de l’Union des
      ressortissants de pays tiers à des fins de recherche, d’études, de
      formation, de volontariat et de programmes d’échange d’élèves ou de
      projets éducatifs et de travail au pair (directive 2016/801). Les
      États membres avaient jusqu’au 23 mai 2018 pour mettre leur
      législation nationale en conformité avec cette directive et en
      informer la Commission. Ils ont à présent deux mois pour transposer
      intégralement la directive en droit national. À défaut, la Commission
      pourrait envisager de leur adresser des avis motivés.

      Source : Commission européenne - Communiqué de presse

      http://europa.eu/rapid/press-release_IP-18-4522_fr.htm

  • Why did so many die in Karachi’s heatwave? - BBC News
    http://www.bbc.com/news/world-asia-33358705

    Critics blame the provincial government in Sindh, run by former President Asif Ali Zardari’s PPP party, for moving too slowly to address public misery.

    While hundreds were dying in Karachi, Mr Zardari and other powerful members of his family chose to fly out of the country. The government was seen as unresponsive to the unfolding tragedy.

    It was only a full week later that Mr Zardari’s son and chairman of the PPP, Bilawal Bhutto-Zardari, flew back to Karachi and visited heat stroke patients at a government-run hospital.

    By then, at least 1,200 people were dead in Pakistan’s biggest city.

    #pakistan #canicule

  • Conseils Européens de Juin et Juillet : la tension monte
    http://www.taurillon.org/conseils-europeens-de-juin-et-juillet-la-tension-monte

    26 Juin – 16 juillet 2014 : 3 semaines qui vont marquer en Europe. Les 26 et 27 juin, lors du Conseil européen, les chefs d’État et de gouvernements ont proposé Mr Juncker (tête de liste européenne du parti PPE, vainqueur des élections du 25 mai) comme président de la Commission européenne pour la période 2014/2019. Nous ne pouvons que nous réjouir de voir le Conseil suivre l’esprit du Traité sur l’Union européenne (TUE) de 2008 (art 7 §7), mais aussi une motion de l’UEF Europe, qui avait fait un certain (...)

    Actualité

    • Je me demande si le fait de pointer sur des images dans seenthis peut irriter les « producteurs » initiaux de la même manière.

      Le fait est que c’est un problème récurent, un discours mille fois entendu de « on va me piquer mes images », on perd le contrôle etc... (rien qu’en un mois sur visionscarto on a eu deux fois le problème). Mais que choisir : disparaitre ou accepter l’inconvénient d’être pomper peut-être en étant crédité, peut-être pas.

      je dois avouer que moi même, je n’ai pas aimé retrouver mes cartes dans des contextes assez peu gracieux voire franchement obscènes. Soit que c’était franchement pas beau, soit que le site puait franchement la merde.

      Mais je crois que si on publie sur Internet, c’est inévitable, la copie est peut-être seulement un tout petit inconvénient à côté de toute la richesse que ramène la publication libre sur le web. Il faut sans doute s’en accommoder.

    • je n’ai pas aimé retrouver mes cartes dans des contextes assez peu gracieux voire franchement obscènes

      Dans le cas où une reprise te pose vraiment un problème, parce qu’il y a un abus manifeste (commercial ou politique), tu as le droit d’auteur qui est censé te protéger, et tu peux envoyer ton avocat. Je tiens à a disposition (gracieusement) un modèle de #mise_en_demeure très efficace.

      Comme dit larcenet, les gens ne sont pas toujours polis… mais au fond, ce qui irrite, ce n’est pas qu’ils réutilisent ton travail dans un contexte miteux ; c’est que tu sois au courant. Autrefois des abruti·e·s réutilisaient ton travail et tu le savais pas, parce que tu ne lisais pas leurs journaux et que tu n’assistais pas à leurs conférences. Aujourd’hui par la grâce de l’organisation de toute l’information du monde, tu retrouves la moindre réutilisation, fût-elle la plus minable, et tu as le loisir de pouvoir t’en offusquer.

      Il faut sans doute s’en accommoder

      et même plus :) Certes on peut éventuellement mitiger le "problème" :

      1. tatouer les images avec l’url du site (au risque de faire moche sur le site lui-même) ;
      2. interdire à gogole images de référencer les images (au risque de ne pas “faire référence”) ;

      Pour faire du logiciel libre depuis 1999, j’ai choisi l’option 3 :

      3. s’en foutre et estimer que ce n’est pas un problème

      Parfois un site très très à droite, ou encore l’armée, utilise SPIP, et ça ne m’émeut plus.

      Si tu as peur d’être accusé d’"endosser" les réutilisations sauvages de ton travail, je crois qu’il n’y a vraiment plus personne qui pense ça. Et si jamais on te pose la question ("ah oui vous publiez chez cet abruti de XXXX maintenant ?"), tu peux faire une mise au point, qui sera tout à fait crédible.

      Par exemple quand ton ami Besson avait lancé son site des vrais Français ouverts et sympas en utilisant SPIP, je m’étais fendu d’une petite bafouille : http://zzz.rezo.net/SPIP-est-il-un-logiciel-francais.html

    • Mon expérience n’est pas du tout la même que celle de Larcenet et Tanxxx (blogueur, pas BDaste et pas graphiste, les images sont peut-être traitées différemment des textes). Bien que mon blog soit explicitement sous une licence libre, les gens me demandent très souvent l’autorisation de reprise, souvent en des termes extrêmement polis.

    • Les désirs de maîtrise sur le devenir de son travail sont tout de même assez ridicules et pompeux ; se soucier de la cohérence de son travail n’implique pas de pister ses oeuvres une fois qu’elles ont été diffusées mais simplement d’être attentifs au cadre de leur production. Autrement dit : je n’irai pas dessiner pour tel torchon ni travailler avec telle tête de con, mais si les mêmes utilisent mon travail en taillant dedans comme des malpropres, ça ne me concerne plus. Et si on me demande ce que j’en pense en soupçonnant un assentiment de ma part à leurs petites manoeuvres, j’enverrai chier du même mouvement pillards et inquisiteurs.
      Sinon, juridiquement,mon travail est sous copyleft pour qu’au moins personne ne puisse prétendre exercer sur le pillage la moindre exclusivité. Il m’arrive de bigner si je vois qu’une image traine sans la mention copyleft, c’est vrai. Mais je me fous de la façon dont c’est réarrangé, taillé, colorisé ou même fachisé, sait-on jamais (enfin si, on sait quand même un peu ; je plaisantais à peine quand je disais plus haut : pas concerné, pas décoratif).
      Mes lectures m’ont habitué à voir des gougnafiers citer des auteurs brillants en se les accaparant. Que faire ? Les poursuivre, partir en guerre parce que Onfray se croit nietzschéen ? Non. Plaindre les ahuris qui sont dupes de ces manœuvres, et, dès que l’occasion s’en présente, rendre public ce minable petit trafic. C’est tout.
      Sinon, quelle est le seuil exactement auquel arrêter mon inquisition ? Vendre mes bouquins sur pédigrée (pas question qu’un coiffeur me cite) ? Faire expulser les socialistes de mes salles de concert (putain, imagine un sampling socialiste) ? Et le internet, hein, on va faire quoi avec le terrible internet ?
      S’en branler est la seule attitude qui me semble tenable sous peine de se surprendre dans le miroir en train de partager très étrangement nos critères selon que le pilleur est un gentil ami de la famille (oooh, il est de gauche, comme moi) ou une saloperie goudronneuse du côté noir de la force, et de se voir révéler ainsi que ce n’était pas l’usage de notre travail qui nous titillait, mais l’esprit de clan ; on bouillonnait de rage d’avoir été aimé par l’ennemi...

    • J’ai testé les lettres de mise en demeure et ça marche 99% du temps. Et ça te fait passer pour une queen of the net auprès des amis. Dans les cas que j’évoque, les textes ou images avaient été repris dans des contextes politiques dégueux ou modifiés pour leur faire dire le contraire des originaux, atteignant non seulement l’essence des contenus mais surtout les personnes elle-même en les faisant passer pour ce qu’elles ne sont/disent pas. Donc + un pour les lettres qui vont bien. C’est assez facile à faire, de surcroît.

    • Fil disait :

      Si tu as peur d’être accusé d’"endosser" les réutilisations sauvages de ton travail, je crois qu’il n’y a vraiment plus personne qui pense ça.

      Il y a une affaire de réutilisation sauvage qui m’amuse et en même temps me désole. Depuis que l’extrême droite ou Hollande reprennent les idées économiques d’extrême gauche, l’extrême gauche n’ose plus revendiquer ses propres idées.

      J’ai un petit peu tendance à penser que les antifas, en nous disant ce qu’il est bien ou pas de fréquenter, sur la foi de leur boussole hyper moderne « si c’est l’extrême droite qui le dit, c’est que c’est mal », ils nous mettent profondément dans les ennuis et nous poussent à l’oblitération intellectuelle.

      Pourquoi ne raisonnons nous pas dans l’autre sens ? Si les fachos reprennent les idées des gauchistes, des anars, c’est sans doute qu’ils sont contaminés. Et qu’ils ne sont pas des vrais fachos. Et tout, et tout. Mais non. L’envie de pureté, elle est de notre côté bizarrement.

      Tout est là en somme, de la part de L.L. de Mars :

      (...) et de se voir révéler ainsi que ce n’était pas l’usage de notre travail qui nous titillait, mais l’esprit de clan ; on bouillonnait de rage d’avoir été aimé par l’ennemi...

    • Depuis que l’extrême droite ou Hollande reprennent les idées économiques d’extrême gauche, l’extrême gauche n’ose plus revendiquer ses propres idées.

      Quelles sont les idées économiques de l’extrême gauche qu’elle n’oserait plus revendiquer suite à leur reprise par les nazis ou… les socialistes ?

  • Témoignage : Pourquoi je suis avec Juncker et voterai pour un parti membre du PPE
    http://www.taurillon.org/temoignage-pourquoi-je-suis-avec-juncker-et-voterai-pour-un-parti-membre

    Je choisis Jean-Claude Juncker car nous avons besoin d’un Président de la Commission fermement pro-européen. Membre du parti chrétien-social, originaire d’un des Etats fondateurs de l’UE, Jean-Claude Juncker s’engage ouvertement depuis de nombreuses années pour une intégration européenne approfondie. Je choisis Jean-Claude Juncker car nous avons besoin d’un Président de la Commission expérimenté. Ancien Premier ministre et ministre des finances de son pays, il dispose de l’expérience politique et (...)

    #Opinions

  • En Espagne mieux vaut manifester contre les avortements légaux que contre les banques, les élus ou les expulsions immobilières !
    http://fr.globalvoicesonline.org/2013/04/23/144144

    Pendant ce temps, l’adjointe au Secrétaire Général Du Parti Socialiste des Travailleurs (PSOE), Elena Valenciano, critique la force avec laquelle les membres du PP tentent d’étouffer les « escraches ». Elle remarque que les cliniques qui pratiquent des avortements légaux ont ont été l’objet de ces manifestations depuis des années et que le gouvernement n’a jamais arrêté ou limité la liberté d’expression de ces groupes. Pour appuyer son argument, Elena Valenciano a téléchargé une photo de l’une de ces manifestations sur sa page Facebook .

  • El ‘hashtag’ boomerang del PP | Madrid | EL PAÍS
    http://ccaa.elpais.com/ccaa/2012/12/12/madrid/1355319796_483503.html

    Primero lo intentó con un vídeo teatralizado y ahora, con las redes sociales. El PP de Madrid ha puesto en marcha esta mañana una segunda iniciativa en internet para intentar ganar la batalla de la opinión pública en torno al plan privatizador y de recortes de la sanidad pública. Se ha titulado la Hora del desmentido y ha consistido en lanzar, de diez a once de la mañana, un bombardeo de mensajes desde la cuenta del PP en Twitter con el argumentario del PP sobre el asunto.
    (…)
    Lo que ha sucedido es que la ofensiva se les ha vuelto en contra y, en lugar de una defensa del plan, se ha convertido en una abrumadora y encendida crítica.

    Gros succès du PP : son hashtag QueNoTeLienConLaSanidad (en gros ArrêtezLesMensongesSurLaSanté), est devenu l’un des plus retwittés hier. Mais pas tout à fait dans le sens qu’ils espéraient.

  • Prothèses PIP : des victimes attaquent le ministère de la santé - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/02/09/protheses-pip-des-victimes-attaquent-le-ministere-de-la-sante_1640826_3224.h

    Faute de bénéficier d’un fonds d’indemnisation, comme les victimes du Mediator, la principale association de porteuses de prothèses mammaires PIP va attaquer le ministère de la santé devant la justice administrative pour inégalité de traitement, a-t-elle annoncé, jeudi 9 février. « L’association PPP par le biais de ses avocats entend déposer dans les prochains jours une requête devant le tribunal administratif de Paris à l’encontre du ministre de la santé, Xavier Bertrand. En effet, nous nous trouvons face une discrimination dans le traitement des victimes de produits de santé », affirme l’association dans un communiqué.

    #PIP

  • Comprendre la révolution espagnole | Enrique Dans (Owni)
    http://owni.fr/2011/05/21/comprendre-la-revolution-espagnole

    Vous entendez toutes sortes de bêtises sur les mobilisations à Sol1 et dans de nombreuses villes d’Espagne : des théories conspirationistes absurdes [émission de radio] de ceux qui voient des ombres derrière toutes choses, jusqu’à la simplification grossière ((ndlr : l’auteur parle ici d’Esperanza Aguirre, présidente actuelle de la communauté de Madrid et membre du PP, parti de droite espagnol)) de ceux qui mettent l’étiquette “anti-système” alors même qu’ils ont la réponse sous les yeux. Ou encore la stupidité de de ceux (ndlr : le PSOE, parti socialiste espagnol) qui prétendent être d’accord avec les manifestants [pdf], alors que ceux-ci protestent précisément contre eux, ce qu’ils ont fait et contre ceux qu’ils représentent.