organization:réserve fédérale

  • La Deutsche Bank va licencier jusqu’à 20 000 personnes : un poste à temps plein sur six (Zerohedge)
    https://www.crashdebug.fr/international/16195-la-deutsche-bank-va-licencier-jusqu-a-20-000-personnes-un-poste-a-t

    Ça avec la Bad bank de 50 milliards, ça sent le sapin quand même....

    Alors que la Deutsche Bank a finalement annoncé de bonnes nouvelles pour un changement à ses investisseurs qui souffrent depuis longtemps, lorsqu’elle a miraculeusement échoué au dernier test de résistance de la Fed, vendredi, la banque chroniquement malade est revenue à son niveau de référence de "réduction de muscle" lorsque le plus grand prêteur allemand avec les 45 billions € de dérivés notionnels s’est préparé "à réduire de moitié ses effectifs mondiaux en actions, dans le cadre d’une vaste restructuration pour accroître sa rentabilité", Selon Bloomberg, le WSJ a ajouté que le nombre total pourrait se situer entre 15 000 et 20 000 suppressions d’emplois, soit plus d’un poste à temps plein sur (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • En quatre articles, comment simplifier ta compréhension du monde (tldr : à la fin ça s’explique « en un tweet »).

    18 juin : les prix du baril de pétrole s’envolent, et c’est à cause de la BCE :
    Pétrole : la BCE fait décoller les prix du baril !
    https://www.capital.fr/entreprises-marches/le-petrole-beneficie-du-retour-de-lappetit-pour-le-risque-1342303

    Le pétrole relève la tête. Les cours du baril rebondissent nettement ce mardi, le prix du baril de WTI progressant de 4,28% à 54,10 dollars tandis que son homologue européen, le Brent de la mer du Nord, s’adjuge 2,77% à 62,62 dollars. L’or noir, comme la plupart des actifs jugés à risque (tels les actions), bénéficie de la perspective d’une possible baisse des taux de la BCE. Ce matin, le président de la banque centrale, Mario Draghi, a indiqué qu’il n’excluait aucune option pour soutenir une économie européenne vacillante. Cette annonce fait d’autant plus d’effet qu’elle intervient à la veille des conclusions de la réunion de la Fed.

    20 juin : ah non, en fait c’est à cause de l’accord de l’OPEP, de la baisse de stocks américains et de la détente commerciale entre la Chine et les États-Unis :
    Pétrole brent : L’Opep et ses partenaires ont fixé leur prochaine réunion, le prix du pétrole décolle
    https://www.tradingsat.com/petrole-brent-MP0000000BRN/actualites/petrole-brent-l-opep-et-ses-partenaires-ont-fixe-leur-prochaine-reunion-

    Le net rebond du jour est porté par plusieurs actualités concomitantes. Premièrement, les investisseurs ont appris mercredi après-midi que les pays membres de l’Opep et leurs partenaires parmi lesquels la Russie se sont accordés sur la date de leur prochaine réunion. Initialement prévue les 25 et 26 juin à Vienne, celle-ci a été décalée aux 1er et 2 juillet après plusieurs semaines de tractations, notamment entre la Russie, l’Arabie saoudite et l’Iran.

    L’indécision de Téhéran avait auparavant provoqué quelques remous sur les marchés pétroliers, les opérateurs craignant que l’Opep+ ne parvienne à se mettre d’accord sur une prolongation de leur accord de limitation de la production. Depuis fin 2016, en effet, l’Opep+ s’accorde tous les six mois pour renouveler cet accord afin de compenser la hausse continue de la production américaine et de peser à la hausse sur les cours. De nombreux observateurs considèrent cet accord comme le principal facteur de stabilisation du marché de l’or noir.

    Autre facteur haussier, la publication hebdomadaire des stocks US a de nouveau réservé une surprise, mercredi, avec une baisse plus forte que prévu des réserves commerciales de brut. Au cours de la semaine achevée vendredi 14 juin, celle-ci ont en effet diminué de 3,1 millions de barils pour s’établir à 482,4 millions, là où les analystes interrogés par Bloomberg tablaient sur une baisse plus modeste, de l’ordre de 1,2 million de barils.

    Dernier élément mais pas des moindres, les cours de l’or noir profitent également des derniers propos du président américain, qui a annoncé mardi avoir eu « une très bonne conversation téléphonique » avec son homologue chinois Xi Jinping. Donald Trump a par ailleurs confirmé qu’il s’entretiendrait longuement avec le dirigeant chinois, en marge du G20 qui se tiendra à Osaka les 28 et 29 juin prochain. De fait, la guerre commerciale fait peser des craintes sur l’économie mondiale et conduit les économistes à réviser à la baisse leurs perspectives de croissance mondiale, donc de demande de pétrole. Une détente commerciale et des espoirs de règlement du différend commercial est donc porteur d’espoirs, à la fois sur la bonne tenue de l’économie mondiale, et sur la demande en hydrocarbures, ce qui pèse à la hausse sur les prix.

    Le 20 juin toujours : en fait c’est à cause de la possible baisse des taux d’intérêt par la FED :
    L’or au plus haut depuis 2014, le pétrole s’envole !
    https://www.capital.fr/entreprises-marches/le-petrole-en-forte-hausse-1342480

    Or, pétrole... Ces deux matières premières phares sont à la fête. Les cours du baril ont bondi ce matin, soutenus par l’appétit pour le risque. Hier soir, la Fed (Réserve fédérale, banque centrale des Etats-Unis) a laissé grande ouverte la porte à une baisse des taux dès le mois prochain, ce qui est positif pour la croissance économique et les actifs risqués. L’or noir est également soutenu par le regain de tensions au Moyen-Orient et l’évolution des stocks. […]

    Par ailleurs, le prix de l’or flambe de près de 3%, à 1.380 dollars, soit un plus haut de 5 ans. Une dynamique attribuable, ici aussi, aux espoirs d’une baisse des taux de la Fed. En effet, l’or est un placement qui ne génère pas de revenu et bénéficie ainsi d’arbitrages favorables quand les taux d’intérêt réels - c’est-à-dire nets d’inflation - chutent...

    Le 20 au soir, c’est plus simple : c’est « en un tweet » :
    Iran : en un tweet, Donald Trump fait bondir le cours du pétrole
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/iran-en-un-tweet-donald-trump-fait-bondir-le-cours-du-petrole-20190620

    Alors que les tensions entre Washington et Téhéran ne cessent de s’accroître et inquiètent les marchés, un message menaçant du président américain a suffi pour que le cours du baril prenne plus de 6%.

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    | | « Liste » | Nombre de voix | % des exprimés | % des inscrits |
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    | 1 | Abstentions | 23613483 | — | 49,88 % |
    | 2 | PRENEZ LE POUVOIR - M. BARDELLA Jordan | 5281576 | 23,31 % | 11,16 % |
    | 3 | RENAISSANCE - Mme LOISEAU Nathalie | 5076363 | 22,41 % | 10,72 % |
    | 4 | EUROPE ECOLOGIE - M. JADOT Yannick | 3052406 | 13,47 % | 6,45 % |
    | 5 | UNION DROITE-CENTRE - M. BELLAMY François-Xavier | 1920530 | 8,48 % | 4,06 % |
    | 6 | LA FRANCE INSOUMISE - Mme AUBRY Manon | 1428386 | 6,31 % | 3,02 % |
    | 7 | ENVIE D’EUROPE - M. GLUCKSMANN Raphaël | 1401978 | 6,19 % | 2,96 % |
    | 8 | DEBOUT LA FRANCE - M. DUPONT-AIGNAN Nicolas | 794953 | 3,51 % | 1,68 % |
    | 9 | LISTE CITOYENNE - M. HAMON Benoît | 741212 | 3,27 % | 1,57 % |
    | 10 | LES EUROPEENS - M. LAGARDE Jean-Christophe | 566746 | 2,50 % | 1,20 % |
    | 11 | POUR L’EUROPE DES GENS - M. BROSSAT Ian | 564717 | 2,49 % | 1,19 % |
    | 12 | Blancs | 551235 | — | 1,16 % |
    | 13 | Nuls | 525793 | — | 1,11 % |
    | 14 | PARTI ANIMALISTE - Mme THOUY Hélène | 490570 | 2,17 % | 1,04 % |
    | 15 | URGENCE ECOLOGIE - M. BOURG Dominique | 411793 | 1,82 % | 0,87 % |
    | 16 | ENSEMBLE POUR LE FREXIT - M. ASSELINEAU François | 265957 | 1,17 % | 0,56 % |
    | 17 | LUTTE OUVRIERE - Mme ARTHAUD Nathalie | 176434 | 0,78 % | 0,37 % |
    | 18 | ENSEMBLE PATRIOTES - M. PHILIPPOT Florian | 147044 | 0,65 % | 0,31 % |
    | 19 | ALLIANCE JAUNE - M. LALANNE Francis | 122573 | 0,54 % | 0,26 % |
    | 20 | LES OUBLIES DE L’EUROPE - M. BIDOU Olivier | 51404 | 0,23 % | 0,11 % |
    | 21 | PARTI PIRATE - Mme MARIE Florie | 31684 | 0,14 % | 0,07 % |
    | 22 | EUROPE AU SERVICE DES PEUPLES - M. AZERGUI Nagib | 28447 | 0,13 % | 0,06 % |
    | 23 | ESPERANTO - M. DIEUMEGARD Pierre | 18567 | 0,08 % | 0,04 % |
    | 24 | PARTI FED. EUROPEEN - M. GERNIGON Yves | 12581 | 0,06 % | 0,03 % |
    | 25 | A VOIX EGALES - Mme TOMASINI Nathalie | 11604 | 0,05 % | 0,02 % |
    | 26 | DECROISSANCE 2019 - Mme DELFEL Thérèse | 10479 | 0,05 % | 0,02 % |
    | 27 | ALLONS ENFANTS - Mme CAILLAUD Sophie | 8203 | 0,04 % | 0,02 % |
    | 28 | PACE - M. ALEXANDRE Audric | 6875 | 0,03 % | 0,01 % |
    | 29 | INITIATIVE CITOYENNE - M. HELGEN Gilles | 6267 | 0,03 % | 0,01 % |
    | 30 | UDLEF - M. PERSON Christian Luc | 5016 | 0,02 % | 0,01 % |
    | 31 | LISTE DE LA RECONQUÊTE - M. VAUCLIN Vincent | 4835 | 0,02 % | 0,01 % |
    | 32 | DÉMOCRATIE REPRESENTATIVE - M. TRAORÉ Hamada | 3462 | 0,02 % | 0,01 % |
    | 33 | UNE FRANCE ROYALE - M. DE PREVOISIN Robert | 3393 | 0,01 % | 0,01 % |
    | 34 | NEUTRE ET ACTIF - Mme CORBET Cathy Denise Ginette | 2694 | 0,01 % | 0,01 % |
    | 35 | EVOLUTION CITOYENNE - M. CHALENÇON Christophe | 2120 | 0,01 % | 0,00 % |
    | 36 | LA LIGNE CLAIRE - M. CAMUS Renaud | 1897 | 0,01 % | 0,00 % |
    | 37 | REVOLUTIONNAIRE - M. SANCHEZ Antonio | 1458 | 0,01 % | 0,00 % |
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  • Morgan Stanley prévoit un renversement complet de la dynamique du dollar en 2019 (Sputnik)
    https://www.crashdebug.fr/international/15837-morgan-stanley-prevoit-un-renversement-complet-de-la-dynamique-du-d

    Selon la banque Morgan Stanley, trois dynamiques clés qui ont poussé le dollar à la hausse l’année dernière devraient s’inverser en 2019, plaidant en faveur de la dépréciation de la monnaie américaine.

    Un ralentissement cyclique dans le reste du monde, des risques croissants de protectionnisme et une politique monétaire souple et restrictive aux États-Unis ont « boosté » le dollar l’année dernière, ont expliqué à Bloomberg jeudi les stratèges de la banque Morgan Stanley sous la houlette de Hans Redeker. « 2019 ressemblera à un renversement de 2018 », ont-ils mis en garde.

    « La Réserve fédérale des États-Unis a annoncé une nouvelle hausse des taux d’intérêt et envisagé de suspendre la liquidation de son portefeuille d’obligations dans quelques trimestres. Sur le plan fiscal, cette année, on ne reverra pas (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Les banques de Wall Street reconnaissent que le dollar doit chuter. Les traders ne sont pas d’accord
    https://www.crashdebug.fr/international/15609-les-banques-de-wall-street-reconnaissent-que-le-dollar-doit-chuter-

    Alors qu’un nombre croissant d’analystes comme Morgan Stanley et Nomura prédisent des jours sombres pour le dollar, le marché raconte une autre histoire.

    La devise américaine s’est redressée de près de 1 pour cent depuis le jour de la surprenante réunion de la Réserve fédérale en janvier, effaçant ainsi toutes ses pertes de 2019. Et les perspectives s’améliorent en fait, selon le marché des options. Les contrats qui s’apprécient si le dollar s’apprécie par rapport à ses principaux homologues au cours des trois prochains mois sont près de leur niveau le plus élevé depuis la mi-décembre par rapport aux couvertures qui protègent contre une baisse.

    Le coût des options d’achat par rapport à celui des options de vente sur un panier à 7 semaines est le plus élevé.

    Bien que le (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • T.C.-60 : Carnage, carnage
    http://www.dedefensa.org/article/tc-60-carnage-carnage

    T.C.-60 : Carnage, carnage

    13 octobre 2018 – Ne dirait-on pas que les cieux se sont mis en fureur avec le monstrueux cyclone Michael pour mieux précipiter les entreprises humaines dans un ouragan catastrophique ? Une fois de plus et même plus que jamais, les États-Unis d’Amérique sont l’œil et la matrice, et le show également de ce facteur paroxystique de plus, sorte de “paroxysme des paroxysmes”, ou perfect storm des perfect storms.

    Ce fut donc une semaine de carnage ; à Wall Street, avec un Trump vociférant contre la politique de la Fed ; plus que jamais avec le parti démocrate dénoncé par le GOP comme le parti de l’insurrection, ce parti rendu fou par Trump, proclamant que l’on ne peut envisager un retour à la vie politique normale que lorsqu’ils seront à nouveau au pouvoir, – pourquoi pas (...)

  • À QUI VA LA FORTUNE DÉPENSÉE POUR LUTTER CONTRE L’#IMMIGRATION ? — L’AUTRE QUOTIDIEN
    https://www.lautrequotidien.fr/articles/lesprofiteurs?rq=%C3%A0+qui%20va

    INSTRUMENTALISATION DE L’AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT
    L’Union européenne utilise les financements de l’Aide publique au développement (APD) pour contrôler les flux migratoires, comme avec le Centre d’Information et de Gestion des Migrations (CIGEM) inauguré en octobre 2008 à Bamako au Mali par exemple4. Ainsi, le 10eFonds européen de développement (FED) finance, en Mauritanie, la formation de la police aux frontières. Pour atteindre les objectifs qu’ils se sont eux mêmes fixés (allouer 0,7 % du revenu national brut à l’APD), certains États membres de l’UE comptabilisent dans l’APD des dépenses qui n’en sont clairement pas. Malgré les réticences des États membres à harmoniser leurs politiques migratoires internes, ils arrivent à se coordonner pour leur gestion extérieure.

    Concrètement, de plus en plus de sociétés privées bénéficient de la #sous_traitance de la délivrance des #visas (un marché entre autres dominé par les entreprises VFS et TLS Contact), et facturent aux administrations publiques la saisie des données personnelles, la prise des empreintes digitales, des photos numérisées... Comme on pouvait s’y attendre, le recours au privé a fait monter les prix des visas et le coût supplémentaire est supporté par les requérants. Mais les demandes introduites pour obtenir visas ou permis de séjour ne sont pas à la portée de tout le monde et beaucoup se retrouvent apatrides ou sans-papiers, indésirables au regard de la loi.

    La gestion des centres de détention pour migrants où sont placés les sans-papiers en attente d’expulsion est, elle aussi, sous-traitée à des entreprises privées. Ce transfert vers la sphère privée renforce le monopole des trois ou quatre multinationales qui, à l’échelle mondiale, se partagent le marché de la détention. Ainsi, près de la moitié des 11 centres de détention pour migrants du Royaume-Uni sont gérés par des groupes privés. Ces entreprises ont tout intérêt à augmenter la durée d’incarcération et font du lobbying en ce sens, non sans résultats. Ainsi, les sociétés de sécurité privées prospèrent à mesure que le nombre de migrants augmente |10|. En outre, l’hébergement d’urgence est devenu un secteur lucratif pour les sociétés privées qui perçoivent des fonds de certains États comme l’Italie, aux dépens d’associations humanitaires qui traditionnellement prennent en charge les réfugiés.
    [...]
    La société française #Sodexo a vu les détentions de migrants comme une opportunité d’extension de ses activités dans les prisons. L’empire du béton et des médias français Bouygues est chargé de la construction des centres de détention pour migrants dans le cadre de contrats de partenariats publics-privés (PPP) |12| et l’entreprise de nettoyage Onet y propose ses services. Au Royaume-Uni, des multinationales de la sécurité telles G4S (anciennement Group 4 Securitor) |13|, Serco ou Geo, ont pris leur essor grâce au boom des privatisations. Aux États-Unis, CCA et GEO sont les principales entreprises qui conçoivent, construisent, financent et exploitent les centres de détention et Sodexho Marriott est le premier fournisseur de services alimentaire de ces établissements.

  • Joseph Stiglitz : « La politique économique de Trump est conçue pour les ultra-riches »

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/09/08/joseph-stiglitz-trump-met-en-place-une-politique-economique-concue-pour-les-

    Pour le prix Nobel et ancien conseiller de Bill Clinton, la politique menée par le locataire de la Maison Blanche est désastreuse pour l’Américain ordinaire.

    Professeur d’économie à l’université Columbia, Joseph Stiglitz a dirigé les conseillers économiques du président Clinton (1995-1997), avant d’être chef économiste de la Banque mondiale (1997-2000). En 2001, il a reçu le prix Nobel d’économie pour ses travaux sur l’asymétrie d’information sur les marchés imparfaits. Il a publié de nombreux ouvrages dont La Grande Désillusion (Fayard, 2002) ou plus récemment, L’Euro : comment la monnaie unique menace l’avenir de l’Europe (éd. Les Liens qui libèrent, 2016).

    Depuis l’élection de Donald Trump, le S&P 500, indice basé sur les 500 plus grandes sociétés cotées aux Etats-Unis a augmenté de 33 % pour atteindre son plus haut niveau historique, le taux de chômage est bas, et celui de la croissance, annualisée, atteint plus de 4 %. Finalement, Trump, ça marche ?

    La bonne santé de l’économie américaine n’est pas à mettre au crédit de Donald Trump. Premièrement, il bénéficie de la reprise économique qui a débuté sous Barack Obama. Deuxièmement, il a fait exploser le déficit budgétaire en augmentant la dépense publique et en baissant les impôts, ce qui, naturellement, crée de la croissance à court terme. En France, un choc fiscal de cette ampleur, qui a vu le déficit public américain passer de 3 % à presque 6 % du produit intérieur brut (PIB), n’aurait même pas été autorisé par les traités européens.

    Troisièmement, si les cours de la Bourse ont tant augmenté, c’est surtout parce que les impôts sur les sociétés ont beaucoup baissé, ce qui a augmenté les valeurs des entreprises. Enfin, si on compare la situation aux Etats-Unis depuis l’élection de Trump avec celle des autres pays de la région, on se rend compte qu’elle n’a rien d’exceptionnel. Par exemple, entre 2016 et 2017, la croissance a davantage augmenté au Canada qu’aux Etats-Unis.

    En faisant exploser le déficit public, Trump déplace le fardeau de la charge fiscale sur les générations futures. Sa politique n’est pas viable à long terme. Je m’attends à un vrai ralentissement de la croissance vers la fin 2019, début 2020, car ses réformes ne favorisent pas l’investissement. La Réserve fédérale [la banque centrale des Etats-Unis] va devoir augmenter les taux d’intérêt plus que s’il n’y avait pas eu de baisse massive des impôts.

    De plus, Trump a réduit certains programmes publics, et on peut s’attendre à moins d’investissements productifs dans ce secteur. Au total, sa politique économique aura donc des effets très néfastes.

    Vous mettez aussi en cause le caractère inégalitaire de sa politique économique…

    Alors que, les Etats-Unis sont déjà le pays le plus inégalitaire des pays développés, Trump met en place une politique économique conçue pour les ultra-riches mais désastreuse pour l’Américain ordinaire. Il finance une baisse d’impôts pour les très riches par une hausse pour les classes moyennes.

    Sur le plan éducatif, il fait ouvrir des « charter schools » [écoles privées à financements publics] qui par le passé ont pourtant contribué à faire beaucoup augmenter les inégalités. Par ailleurs, il a fait passer une réforme qui va faire perdre à treize millions d’Américains leur couverture santé, alors que dans ce pays le problème du manque d’accès aux soins est tel que l’espérance de vie est aujourd’hui en déclin.

    Les mesures favorables aux entreprises ne vont-elles pas, cependant, susciter une croissance bénéfique à tous ?

    Les revenus des 1 % les plus riches n’ont cessé d’augmenter ces quarante dernières années, tandis que ceux des 90 % les plus pauvres ont stagné. Les faits le prouvent : l’enrichissement des plus riches ne bénéficie qu’aux plus riches.

    Par ailleurs, l’argent que Trump a rendu aux riches et aux entreprises n’a pas été réinvesti, ni utilisé pour augmenter les salaires, mais a servi à financer des programmes de rachat d’actions, ce qui a mis de l’argent dans les poches d’Américains déjà très riches.

    Parlons justement des inégalités, que vous voyez comme l’un des défis majeurs du XXIe siècle. Pourquoi ont-elles explosé au sein de nos sociétés ces quarante dernières années ?

    Certaines tendances majeures, comme les évolutions technologiques, la mondialisation ou la libéralisation des échanges, sont les mêmes dans tous les pays. Pourtant, les inégalités n’ont pas augmenté de la même manière partout, ce qui prouve que les choix politiques en sont en partie responsables.

    Les Etats-Unis ont, par exemple, rendu la vie des syndicats très compliquée et ont réduit les droits des salariés, ce qui a nui à leur pouvoir de négociation avec les patrons. Conséquence : les salaires les plus bas sont au même niveau qu’il y a soixante ans. Dans la plupart des pays ce serait inadmissible. Plus généralement, ceux qui ont fait les mêmes choix économiques que les Etats-Unis ont de hauts niveaux d’inégalités, tandis que ceux qui ont suivi d’autres chemins en ont moins. La France, par exemple, a fait plus pour protéger les salariés.

    Les réformes qui seraient nécessaires pour réduire les inégalités ne nuiraient-elles pas à l’efficacité économique ?

    Non, cette vieille idée a été totalement discréditée ces dix dernières années. L’inégalité est coûteuse pour la société. Je l’ai expliqué dans un livre appelé Le Prix de l’inégalité (éd. Les liens qui libèrent, 2012). D’ailleurs, les travaux économétriques et statistiques réalisés par le Fonds monétaire international (FMI) ou par l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) ont toujours soutenu que les économies les plus égalitaires étaient les plus efficaces.

    Il y a au moins deux raisons à cela. D’abord, les pays les plus égalitaires sont généralement ceux où les riches ne peuvent pas se limiter à exploiter leurs rentes, ce qui induit une utilisation plus efficace des ressources. Ensuite, dans les pays très inégalitaires, il n’existe souvent pas d’égalité des chances. Du coup, des jeunes talentueux mais défavorisés n’obtiennent pas le niveau d’éducation qui leur permettrait d’exploiter leur potentiel et de contribuer pleinement à l’économie du pays.

    Donald Trump a augmenté les tarifs douaniers pour les exportations chinoises de 16 milliards de dollars (14 milliards d’euros). Certains commentateurs pensent que cette guerre commerciale sera plus douloureuse pour la Chine que pour les Etats-Unis, et qu’elle devra donc céder aux exigences américaines…

    Ce point de vue ne prend pas en compte le fait que la Chine a des moyens non économiques de faire souffrir les Etats-Unis. Elle peut le faire par le biais diplomatique avec, par exemple, son droit de veto au Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) ou par le biais politique, comme à travers ses choix vis-à-vis de la Corée du Nord.

    Le jeu auquel joue Trump est donc dangereux, et à terme pourrait nuire aux intérêts des Etats-Unis. De plus, même en ne regardant que l’aspect purement économique, il n’est pas donné que la Chine soit forcément perdante dans cette guerre commerciale.

    « EN CHINE, (...) IL PARAÎT INCONCEVABLE DE SE LAISSER HUMILIER UNE NOUVELLE FOIS, SURTOUT PAR TRUMP, VU COMME UN RACISTE INCOMPÉTENT. »

    Le gouvernement chinois aimerait que l’économie du pays soit plus autosuffisante, qu’elle repose davantage sur sa demande intérieure plutôt que sur ses exportations, et que ses entreprises puissent développer leurs produits sans avoir recours à la technologie étrangère.

    La guerre commerciale peut se révéler, pour la Chine, une forte incitation à atteindre plus rapidement ces objectifs. Et il est intéressant de se rappeler qu’au XIXe siècle, l’Occident a mené contre ce pays deux guerres pour lui imposer d’ouvrir ses frontières au commerce d’opium. En Chine, où ces défaites sont encore dans les mémoires, il paraît inconcevable de se laisser humilier une nouvelle fois, surtout par Trump, vu comme un raciste incompétent. Néanmoins, Pékin ne serait pas forcément contre un accord raisonnable, mais je doute que Trump soit capable d’accepter les concessions nécessaires.

    Pourquoi les mesures protectionnistes de Donald Trump sont-elles plébiscitées par ses supporteurs ?

    Les économistes sont d’accord sur le fait qu’à l’échelle macroéconomique, le libre-échange, bien géré, est bénéfique. En revanche, à l’échelle des individus il fait, au moins à court terme, des victimes, le plus souvent des travailleurs peu qualifiés. Or, ces dernières décennies, au lieu d’aider les travailleurs des régions frappées par la désindustrialisation, nous leur avons dit : « Ne vous inquiétez pas, vous bénéficierez du libre-échange plus tard. » Certains, qui n’en bénéficient toujours pas, sont logiquement en colère.

    Cela étant, un retour au protectionnisme ne les aiderait pas non plus. La mondialisation a été très disruptive, mais la « démondialisation » le serait plus encore et, paradoxalement, ferait beaucoup de mal à une tranche de la population qui a déjà fortement souffert de la mondialisation.

    Le populisme s’épanouit aux Etats-Unis, mais aussi en Europe. Comment expliquez-vous le rejet des partis traditionnels et des experts ?

    Aux Etats-Unis comme en Europe, un gouffre énorme s’est creusé entre ce qui a été promis par les élites et les résultats obtenus. La mondialisation, censée être bénéfique à tous, a été néfaste à nombre de gens. La libéralisation des marchés financiers, censée créer de la croissance, a abouti à la plus grande crise financière depuis 1929.

    L’euro, censé apporter la prospérité à toute l’Europe, a enrichi l’Allemagne et affecté les pays européens les plus pauvres. Les électeurs se tournent donc vers des partis qui n’ont jamais été au pouvoir. Mais les promesses des formations populistes ne seront pas davantage tenues.

    Je ne vois guère, alors, que deux possibilités : soit de nouvelles forces, véritablement progressistes, émergeront, et mettront en œuvre les mesures nécessaires, soit les gens se tourneront vers des partis de plus en plus fascistes.

    Vous avez écrit que l’euro était « un système conçu pour échouer ». Pourquoi ?

    Les pays qui sont passés à l’euro ont perdu plusieurs leviers d’ajustement, notamment une politique monétaire indépendante qui leur aurait permis de choisir leurs propres taux d’intérêt ou de dévaluer pour rendre leurs exportations plus compétitives.

    Or, au moment du passage à l’euro, il manquait en Europe toutes les institutions nécessaires au bon fonctionnement d’une monnaie unique : il n’y avait pas de garantie commune des dépôts bancaires, pas d’union bancaire, pas de système commun d’assurance-chômage…

    Aux Etats-Unis, nous avons le dollar, mais aussi toutes les institutions qui vont avec. Même s’il y a des progrès, je suis peu confiant dans la capacité des Européens à faire face à une nouvelle crise, car au sein de l’Union européenne, les processus décisionnels sont compliqués et requièrent parfois l’unanimité des pays membres, difficile à obtenir en présence d’intérêts souvent divergents.

  • La crise des #opioïdes, un défi pour le #marché du #travail américain
    https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/0302185983449-la-crise-des-opioides-un-defi-pour-le-marche-du-travail-ameri

    L’épidémie, qui a fait l’an dernier près de 72.000 morts par overdose, soit davantage que pendant toute la guerre du Vietnam, a aussi envahi le marché du travail, en éloignant de l’emploi des victimes souvent précaires. Pour l’économiste de Princeton Alan Krueger, près d’un quart du déclin de la participation au marché du travail est imputable à la consommation de ces analgésiques à haut risque. Ses travaux montrent que près de la moitié des hommes de 25 à 54 ans sortis du marché de l’emploi prenait quotidiennement des médicaments contre la douleur, et, dans les deux tiers des cas, des médicaments sur ordonnance. « Je pense qu’il y a un lien avec la baisse du taux de participation des personnes âgées de 25 à 55 ans » , a admis l’ancienne présidente de la Fed Janet Yellen l’an dernier, hésitant toutefois sur le sens du lien de causalité. Quant aux économistes de la Fifth Third Bank, ils comparent désormais l’ampleur des effets de l’épidémie sur le marché du travail aux ravages de la grippe espagnole de 1918.

  • Le bilan de la BCE, il monte, il monte...
    https://www.crashdebug.fr/international/15071-le-bilan-de-la-bce-il-monte-il-monte

    « Il y a longtemps que nous ne vous avions pas montré le bilan de la BCE, il va très bien merci et continue d’enfler ! Il est à 41,3% du GDP de la Zone.

    Il est à 4,679 trillions soit le double de celui de la Fed ».

    Bruno Bertez, le 29 août 2018

    Rappel : Inflation : « La viande et le poisson sont devenus des produits de luxe... »

    Rappel :

    Comment la BCE est devenue plus grosse que la Fed

    Source : Olivier Demeulenaere

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Économie : les dangers de l’inflation...

    Crashdebug.fr : Les annonces de Mario Draghi : la BCE fait de la cavalerie (Philippe Herlin) Crashdebug.fr : Les coups d’états de Mario Draghi : Euro-obligations secrètes, politique fiscale par de la monnaie sans valeur de la BCE, et permis d’opérations bancaires cachées… (...)

  • USA : Un jeu télévisé qui efface des dettes étudiantes Thomas Urbain - 2 Aout 2018 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/monde/etats-unis/533639/un-jeu-televise-qui-efface-des-dettes-etudiantes

    Rembourser les dettes contractées par de jeunes diplômés pour financer leurs études supérieures, c’est la proposition du jeu Paid Off, lancé par une chaîne câblée, qui attire l’attention sur le dossier explosif des crédits étudiants.

    Selon les chiffres de la Réserve fédérale américaine, l’encours des crédits étudiants a atteint, fin mars, 1380 milliard $US, après avoir plus que doublé en dix ans (+138 %).

    « Ma femme et moi avons galéré avec nos prêts étudiants et nous n’avons pu rembourser que parce que j’ai décroché une pub pour des sous-vêtements », explique Michael Torpey, acteur et présentateur de Paid Off, en préambule de l’émission, diffusée par la chaîne TruTV.

    « Mais comment font les 45 millions d’Américains qui ont des dettes étudiantes ? interroge-t-il. Malheureusement, il n’y a pas beaucoup de pubs pour des sous-vêtements. »

    Selon l’association College Board, le coût moyen d’un cursus universitaire de base (4 ans) aux États-Unis est de 34 740 $US par an dans une université privée, sans compter les frais annexes (hébergement, nourriture).

    La plupart des facultés les plus prestigieuses sont des établissements privés.

    De nombreux étudiants empruntent donc tout ou partie du coût de leur scolarité universitaire.


    Questions-réponses
    Certains des concurrents de Paid Off, jeu hebdomadaire diffusé depuis le 10 juillet, affichent des ardoises de plus de 40 000 $. Pour effacer le tout, il faut passer trois tours de questions d’un bon niveau, parfois pointues.

    En fin d’émission, Michael Torpey rappelle les chiffres, édifiants, des dettes étudiantes. « Cela n’est pas une fatalité, dit-il. Appelez vos élus dès maintenant et dites leur que nous avons besoin d’une meilleure solution que ce jeu. »

    « Pour nous, Paid Off est un jeu télévisé humoristique qui met un coup de projecteur sur une crise nationale », explique Lesley Goldman, producteur exécutif de l’émission.

    « Les dettes étudiantes sont une réalité pour des millions de gens , ajoute-t-il, et s’il faut ce jeu absurde de Michael Torpey pour lancer un débat sur le sujet, nous sommes ravis de travailler avec lui pour faire de son idée une réalité. »

    Lesley Goldman, qui est vice-président de TruTV et responsable du développement des nouveaux programmes, n’a pas souhaité communiquer de chiffres d’audience, mais assure que le buzz et les réactions sur les réseaux sociaux ont été « remarquables ».
    Seize épisodes ont été tournés à ce jour.

    TruTV n’a pas fixé de plafond à la dette de chaque concurrent, mais le responsable explique qu’un budget fixe a été affecté aux 16 épisodes, sans en préciser le montant.

    #Université #dette #tv #jeux #pret

  • Bourse : les marchés se font-ils peur inutilement ?
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/14579-bourse-les-marches-se-font-ils-peur-inutilement

    Propos confus de Jerome Powell, le nouveau patron de la Fed, annonce par Trump de nouvelles taxes sur les importations d’acier et d’aluminium : il n’en fallait pas moins pour que les marchés fassent de nouveau preuve de nervosité. Alors faut-il s’alarmer en voyant les séances de baisses s’enchaîner cette semaine sur le CAC40 et sur les marchés américains ? L’analyse de Laurent Grassin, journaliste Boursorama. Ecorama du vendredi 2 mars présenté par David Jacquot sur boursorama.com

    Source(s) : Boursorama.com via Contributeur anonyme

    Information complémentaire :

    Crashdebug.fr : « Jerome Powell de la FED continuera à relever les taux d’intérêt !! » L’édito de Charles (...)

    #En_vedette #Divers

  • « Jerome Powell de la FED continuera à relever les taux d’intérêt !! » L’édito de Charles SANNAT
    https://www.crashdebug.fr/international/14571-jerome-powell-de-la-fed-continuera-a-relever-les-taux-d-interet-l-e

    Donald Trump et Jerome Powell devant la Maison Blanche le 2 novembre 2017. Reuters / Carlos Barria

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

    Bon, comme vous l’avez compris, et comme j’ai pu vous l’expliquer en long en large et presque en travers dans l’édito d’hier intitulé la nouvelle vague, la prochaine crise a de fortes chances d’être causée par la montée des taux aux États-Unis, comme à chaque fois.

    En 2007/2008, on a expliqué que c’était la crise des « subprimes » mais en réalité les « subprimes », qui étaient ces crédits à risque proposés aux ménages fragiles américains, n’ont connu des défauts de remboursement massifs que parce que les taux d’intérêt avaient été augmentés massivement par la FED (la Banque centrale américaine) et que tous ces emprunteurs l’étaient à taux… variables.

    Les taux (...)

  • Jacques Sapir VS Emmanuel Lechypre BFMTV Intégrale Placement 20 février 2018 : Quelles sont les contradictions qui interfèrent dans la nouvelle gouvernance de la Fed ?
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/14568-jacques-sapir-vs-emmanuel-lechypre-bfmtv-integrale-placement-20-fev

    Jacques Sapir VS Emmanuel Lechypre (1/2) : Quelles sont les contradictions qui interfèrent dans la nouvelle gouvernance de la Fed ?

    Jacques Sapir VS Emmanuel Lechypre (2/2) : Quels sont les facteurs qui fragilisent la capacité de l’économie mondiale ?

    Source(s) : BFMTV.com via Contributeur anonyme

    Information complémentaire :

    Crashdebug.fr : « Pourquoi la correction va se poursuivre ? Parce que les taux américains sont déjà à 2,84 % !! » L’édito de Charles SANNAT

    #En_vedette #Divers

  • « Pourquoi la correction va se poursuivre ? Parce que les taux américains sont déjà à 2,84 % !! » L’édito de Charles SANNAT
    https://www.crashdebug.fr/international/14514-pourquoi-la-correction-va-se-poursuivre-parce-que-les-taux-americai

    Pour info j’ai terminé « Chaos 2017-2033 » que m’a offert pour Noël Spartou (contributeur anonyme), et effectivement ce livre qui essaye de voire les corrélations entre les différentes prophéties pourrais bien vous sauver la mise, si j’en juge par ce qui ce passe sous nos yeux, la FED n’as pas vraiment le choix, donc on sait ce qui vas se passer..., Et c’est la ou « Chaos 2017-2033 » peut être d’un grand secours, car cet effondrement prophétisé des bourses (que nous attendant depuis 8 ans au passage) pourrais être un des signaux qui moi personnellement me feront quitter mon domicile pour des cieux plus cléments, ce signe accompagné de 3 autres (qui sont indiqué dans le livre et dans d’autres prophéties comme Fatima) sera pour moi (et ma famille) le signal d’alarme qu’il faudras bouger dans les 24h, (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce vendredi 9 février 2018
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/14496-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    Bonjour à toutes et à tous, nouvel épisode neigeux ce matin sur la région parisienne, et bourses qui décroche un peut partout, la FED à tentée de ralentir sa planche à billet pour récupérer 22 milliards de dette, résultat 4000 milliards de perte sur les marchés, cela fait des années que l’ont vous prévient, il semblerait que le scénario que nous avions esquissé se concrétise. Du reste j’ai commencé a lire le livre « Chaos » que nous vous avions présenté (Spartou me l’a offert). Ce qui m’a valu déjà un rève bien agité et fort de symbole. (à ce sujet cherchant à comprendre ce que veulent dire mes rêves haut en couleur, je suis tombé sur ce site d’interprétation des songes par mot clef, je vous le passe, car peut être voudrez vous aussi écouter ce qu’a à vous dire votre sub-conscient)

    En (...)

  • Le « Cadeau de Bienvenue » de Yellen à Powell : Le resserrement quantitatif de la FED s’accélère entrainant avec lui la chute des Marchés !
    https://www.crashdebug.fr/international/14493-le-cadeau-de-bienvenue-de-yellen-a-powell-le-resserrement-quantitat

    Pour comprends la chutte récente des marchés financier, il semblerait que la coke digitale de la FED soit en passe de s’arrêter, quid de l’économie mondiale ?, comme le confirme Pierre Jovanovic dans sa dernière interview la dette des Etats unis est de 240,000,000,000,000 $, (et on ne parle pas de la dette globale) si ils sfont faillite c’est autant de dette que les autres pays n’arriveront pas récupéré, donc gros gros collapse en vue, et fin du dollar comme monnaie mondiale de référence.

    Le resserrement quantitatif de la FED s’accélère

    Peu de temps après le début du resserrement quantitatif de la FED, qui est l’inverse d’un QE, nous avions noté que la FED ne tenait pas (encore) ses promesses. Mais après 4 mois de RQ, force est de constater que la Banque centrale américaine a augmenté (...)

  • Tourbillon crisique-43
    http://www.dedefensa.org/article/tourbillon-crisique-43

    Tourbillon crisique-43

    07 février 2018 – “En fait de ‘tourbillon’, je n’arrive même plus à me suivre moi-même” se dit le “tourbillon crisique”. C’est le constat le plus remarquable qu’on puisse faire, me semble-t-il, entre la bourse qui s’effondre et les Allemands qui s’accordent sur la façon de chuter le plus vite possible, et puis aussi le reste crisique qui continue sa route dare-dare et dans tous les coins. Il paraît que le nouveau président de la Fed, nommé avant-hier et qui s’est pris en pleine poire un crash que tout le monde attendait et auquel personne ne comprend rien sinon qu’il devait avoir lieu, – donc, il s’avère que le brave Jerome Powell n’est pas au bout de ses peines ... Comme dit monsieur Bill Blain, « Vous devriez avoir pitié du nouveau patron de la Fed Jerome Powell, qui a pris ses (...)

  • Les marchés financiers au bord de la panique
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/050218/les-marches-financiers-au-bord-de-la-panique

    Trader à #Wall_Street, le 5 février 2018. © Reuters Après un début d’année euphorique, la baisse brutale entamée vendredi à Wall Street s’est propagée sur les marchés, tous passés en mode vendeur. Les tensions se concentrent sur les #marchés_obligataires. Les investisseurs redoutent de voir la fin des politiques monétaires ultra-accommodantes menées par les banques centrales depuis dix ans.

    #Economie #banque_centrale #dettes #Fed #inflation #politique_monétaire

    • Global markets plunge as Dow records biggest ever one-day point fall - World Socialist Web Site
      https://www.wsws.org/en/articles/2018/02/06/stoc-f06.html

      Global markets plunge as Dow records biggest ever one-day point fall
      By Nick Beams
      6 February 2018

      Wall Street stocks plunged yesterday amid a global market sell-off. At the end of the day, the Dow was down by 1,175 points, its biggest one-day point fall in history, after a day of violent moves.

      Including the fall last Friday, the Dow has dropped by more than 1,800 points in two days, erasing all the gains it had made this year.

      One of the most significant features of yesterday’s decline was its speed. In the space of about 11 minutes just after 3 pm, the Dow went from minus 700 points to 1,600 points down, in what was described as an “avalanche” of selling, before recovering somewhat. However, selling resumed and the index finished 4.6 percent lower for the day.

    • Vive les krachs boursiers !

      Dans le jargon, on parle de correction du marché. Et pour le coup, il s’agit d’une bonne correction. Le marché efface en deux séances les gains euphoriques de ce début d’année, encaissant son plus gros recul depuis plus de six ans.

      Et de bonne « correction », il n’y a pas que le marché qui en avait besoin. Le 31 janvier, Donald Trump s’appuyait sur le niveau du Dow Jones pour vanter le résultat de son action dans un discours extrêmement inquiétant. Signe du discernement du milliardaire, il liait sa présidence aux fluctuations de la bourse. De ce point de vue, on ne peut qu’espérer que la « correction » se prolonge, et que le marché cède entre 10 et 20% de sa valeur comme le prédise certains analystes.

      Chez nous, le jeune banquier d’affaires devenu président a également lié le sort de son mandat à celui du marché, plus subtilement. En instaurant des baisses d’impôts massives sur les plus riches, en sortant les fameux capitaux financiers du calcul de l’ISF pour inciter à l’investissement, en jouant des pieds et des mains pour récupérer les miettes de la City Londonienne post-brexit, en enterrant la taxe européenne sur les transactions financières, en organisant le #oneplanetsummit, en recevant les 140 PDG à Versailles... vous voyez le tableau ?

      Alors forcément, une correction du marché, si elle se poursuit, pourrait avoir des propriétés politiques intéressantes. Que le candidat de la modernité et du « nouveau monde » préside une crise financière qu’il aurait été le seul à ne pas voir venir, et on regarderait d’un autre œil son « génie » et son « talent ».

      Summum de l’ironie, la correction attendue depuis longtemps par les milieux financiers aurait été déclenchée par le renvoi de la directrice de la FED par Donald Trump et l’annonce de la hausse des salaires aux USA. En clair, les marchés redoutent la fin du crédit facile et le retour d’un rapport de force moins préjudiciable au salariat. Puisque les USA sont en plein emploi, d’où va venir la croissance si la FED n’arrose plus les banques d’argent gratuit ?

      On en est loin, mais rien n’interdit d’espérer que la « correction » se transforme en véritable crise. Et que cette fois, ce soit tout le système à bout de souffle qui s’effondre avec la prochaine Lehman Brother. Il serait alors temps d’inventer autre chose, pour résoudre les problèmes du chômage et du réchauffement climatique.

      Comme dirait Frédéric Lordon, une occasion qu’il s’agira de ne pas manquer.

      https://blogs.mediapart.fr/lonesome-cowboy/blog/060218/vive-les-krachs-boursiers
      #krach_boursier

  • Les marchés financiers s’inquiètent de la fin de l’argent facile
    https://www.mediapart.fr/journal/international/050218/les-marches-financiers-sinquietent-de-la-fin-de-largent-facile

    Trader à #Wall_Street, le 5 février 2018. © Reuters Après un début d’année euphorique, les marchés financiers passent tous en mode vendeur. Les tensions se concentrent sur les #marchés_obligataires. Les investisseurs redoutent de voir la fin des politiques monétaires ultra-accommodantes menées par les banques centrales depuis dix ans.

    #International #Economie #banque_centrale #dettes #Fed #inflation #politique_monétaire

  • Le Britannique Lauri Love, accusé d’avoir piraté l’armée américaine, échappe à l’extradition

    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/02/05/le-britannique-lauri-love-accuse-d-avoir-pirate-l-armee-americaine-echappe-a

    La justice britannique a bloqué son extradition vers les Etats-Unis. Lauri Love est accusé d’avoir volé des données appartenant à des agences américaines.

    Les Etats-Unis avaient demandé que Lauri Love leur soit remis : l’homme est poursuivi dans trois Etats pour accès illégal à un ordinateur d’une agence américaine, complot, piratage informatique et vol aggravé d’identité. Il est entre autres accusé de s’être infiltré dans les serveurs de la Réserve fédérale pour y voler des informations confidentielles puis de les avoir diffusées sur Internet.

    Il est notamment soupçonné d’avoir rejoint, voire coordonné, l’opération #OpLastResort, lancée par le collectif Anonymous, en soutien à Aaron Swartz — un étudiant poursuivi pour avoir téléchargé des millions d’articles scientifiques, qui s’est suicidé le 11 janvier 2013. Des sites Internet d’agences fédérales avaient alors été piratés. Lauri Love avait été arrêté à son domicile en octobre 2013.

  • Il budget oscuro tra cooperazione e migrazione

    I fondi sulla carta destinati a promuovere lo sviluppo di paesi poveri in realtà rimangono in Italia, destinati all’accoglienza migranti. Parte delle spese utilizzate anche per l’esternalizzazione delle frontiere. La denuncia di Oxfam e Openpolis

    http://www.redattoresociale.it/Notiziario/Articolo/562311/Il-budget-oscuro-tra-cooperazione-e-migrazione-Se-i-fondi-restano-i
    #Italie #aide_au_développement #développement #asile #migrations #réfugiés #coopération_au_développement #externalisation #accueil #fermeture_des_frontières #frontières

    • Il budget oscuro tra cooperazione e migrazione

      Accoglierli, come accoglierli, salvarli in mare, respingerli, rimpatriarli, fermare i flussi o governarli. Parole ed espressioni già ricorrenti nel dibattito pubblico che sicuramente saranno temi centrali della campagna elettorale. A maggior ragione diventa imprescindibile la sempre valida domanda: con quali costi? Seguire i soldi in questo caso vuol dire accostare due settori apparentemente distanti: la cooperazione internazionale allo sviluppo e la gestione del fenomeno migratorio.


      https://cooperazione.openpolis.it/minidossier/perche-confrontiamo-soldi-cooperazione-migranti

    • Coopération UE-Afrique sur les migrations. Chronique d’un chantage

      Alors que la communauté internationale fait mine de s’offusquer de la situation dramatique des personnes en migration en Libye, la Cimade, le collectif Loujna-Tounkaranké et le réseau Migreurop publient le rapport conjoint Coopération UE–Afrique, chronique d’un chantage. Outil de décryptage critique des mécanismes financiers et politiques de la coopération européenne sur les migrations avec les pays tiers, l’ouvrage appuie son analyse sur quatre pays africains : le Maroc, le Mali, le Sénégal et le Niger.

      http://www.lacimade.org/presse/cooperation-ue-afrique-migrations-chronique-dun-chantage
      #fonds_fiduciaire #fonds_fiduciaire_d’urgence #trust_fund

    • Aide au développement : les ONG réfutent le lien migration/développement

      « Nous, ONG, réfutons le lien entre #APD et politiques migratoires. L’APD doit réduire la pauvreté, c’est ça son objectif » a martelé avec conviction Bernard Pinaud du CCFD solidaire, suscitant de vifs applaudissements de l’ensemble des ONGs présentes.

      https://blogs.mediapart.fr/aide-et-action/blog/230218/aide-au-developpement-les-ong-refutent-le-lien-migrationdeveloppemen

    • Respect des engagements : adoption de nouveaux programmes sur la protection des migrants et l’aide au retour et à la réintégration en Afrique, d’un montant de 150 millions d’euros

      L’Union européenne adopte ce jour trois nouveaux programmes, d’une valeur supérieure à 150 millions d’euros, au titre du fonds fiduciaire d’urgence de l’Union européenne pour l’Afrique, faisant suite directement aux engagements pris par le groupe de travail commun Union africaine-Union européenne-Nations unies en vue de remédier à la situation des migrants en #Libye.

      http://europa.eu/rapid/press-release_IP-18-1143_fr.htm

    • Aid and Migration : externalisation of Europe’s responsibilities

      European countries have seen over 3.8 million people seeking asylum in its territories between 2013 and 2016. In response, Europe has developed several plans, agreements and policy Frameworks on Migration. The EU has also established a number of cooperation agreements with third countries, highlighting the importance of “addressing the root causes behind irregular migration to non-EU countries”. On top, we notice EU Aid budgets being increasingly spent in favour of “migration management”.

      Development cooperation is more and more perceived by EU leaders as a tool to “control migration”, “manage migration” or “tackle the root causes of migration”. Why is that?


      https://concordeurope.org/2018/03/19/aid-migration-aidwatch-paper

      Pour télécharger le #rapport :
      https://concordeurope.org/wp-content/uploads/2018/03/CONCORD_AidWatchPaper_Aid_Migration_2018_online.pdf?7c2b17&7c2b17

    • Les partenariats entre l’Union européenne et les pays africains sur les migrations. Un enjeu commun, des intérêts contradictoires

      Pour atteindre ses objectifs, l’UE s’est dotée d’un instrument financier qui s’est rapidement imposé comme l’outil le plus visible de la politique de partenariat en matière de migration. Le #Fonds_fiduciaire_d’urgence_pour_l’Afrique (#FFU), adopté au cours du sommet de #la_Valette de novembre 2015, est devenu le signe d’une synergie renforcée, voire d’un alignement, entre les objectifs des politiques migratoires, de #sécurité et de #développement. Cependant, loin de répondre aux principes de partenariat et de responsabilité partagée, le FFU, comme les autres cadres de dialogue, reste entre les mains des Européens qui imposent leurs objectifs et contrôlent leur mise en œuvre. Les pays africains y trouvent peu d’espace dans lequel ils pourraient participer à la définition des objectifs et des moyens d’action.


      https://www.ifri.org/fr/publications/notes-de-lifri/partenariats-entre-lunion-europeenne-pays-africains-migrations-un-enjeu

    • The 2017 Annual Report of the EU Emergency Trust Fund for Africa is available

      The 2017 Annual report of the EU Emergency Trust Fund for Africa has been adopted by the Operational Comittee on 2 March 2018. It outlines the current state of affairs and the achievements of the Emergency Trust Fund for stability and addressing root causes of irregular migration and displaced persons in Africa (the EUTF for Africa) up to December 2017.

      The Report provides an overview of the strategic orientations, implementation and results achieved in each of the three regions of the EUTF for Africa.

      In 2017, the EUTF for Africa focused on deploying activities at country and regional level to address the compelling needs of African partner countries while further translating the Trust Fund’s strategic priorities into action. During the year, 40 new programmes have been approved in the three regions, bringing the total of approved programmes at the end of 2017 to 143 including three which operate across several regions. With EUR 900 million contracted, the implementation pace of the EUTF for Africa has significantly improved in 2017 bringing the overall amount of signed contracts to EUR 1.5 billion with implementing partners since the inception of the Trust Fund.

      Two years after its inception at the Valletta Summit on Migration, held in November 2015, the EUTF for Africa has further demonstrated its added value as a quick and effective implementing tool that facilitates political dialogue with partner countries, covers new sectors, allows innovative approaches, produces results, and pulls and attracts funding, expertise and experience from a variety of stakeholders and partners.

      Through its activities, the EUTF for Africa has been working actively in the three regions to limit the combined effects of worsened security conditions and long-lasting challenges such as demographic pressure, institutional weaknesses and extreme poverty.

      https://ec.europa.eu/trustfundforafrica/all-news-and-stories/2017-annual-report_en
      #rapport

    • Protecting and supporting migrants and refugees: new actions worth €467 million under the EU Trust Fund for Africa

      European Commission - Press release

      Brussels, 29 May 2018

      The EU continues to deliver on its commitments to assist vulnerable migrants and refugees and address root causes of irregular migration. The new support measures in the Sahel/ Lake Chad region and the Horn of Africa will foster stability, jobs and growth, especially for young people and vulnerable groups.

      They complement ongoing bilateral and multilateral efforts, such as through the Joint African Union – European Union – United Nations Task Force. Today’s additional funds will allow for live-saving assistance to be taken forward, including accelerating resettlements of refugees from Niger as a priority.

      High Representative/Vice-President Federica Mogherini said: "We continue working to save lives, provide safe and dignified returns and legal avenues, and tackle the root causes of migration, by creating jobs and growth. With the UNHCR, we have evacuated 1,287 refugees from Libya to Niger, who need to be resettled swiftly now. With the IOM, we helped 22,000 people to return home and provide reintegration assistance. Today’s additional commitments will further consolidate our work towards managing human mobility - in a humane, secure and dignified way together with our partners.”

      Commissioner for International Cooperation and Development, Neven Mimica, said: “The majority of today’s €467 million assistance package will be dedicated towards improving employment opportunities, especially for young people. But challenges remain, and the Trust Fund’s resources are running out. If we want to continue our live-saving assistance, additional contributions by EU member states’ and other donors will be crucial.”

      Measures adopted today focus on the following areas:

      Protection and assistance for people on the move

      The European Union’s work with the UNHCR has so far allowed for 1,287 refugees to be evacuated from Libya to Niger through the Emergency Transit Mechanism, with 108 people having been further resettled to Europe. In parallel, together with the International Organisation for Migration, 22,000 migrants stranded along the routes have been assisted to voluntarily return home, where they receive reintegration support. Today, the EU mobilises an additional €70 million, of which €10 million will support accelerating resettlements under the UNHCR’s Emergency Transit Mechanism and €60 million ensure that voluntary return and reintegration assistance can be continuously provided by the IOM. In Kenya, an innovative approach to piloting private sector development will promote better economic integration of refugees and supports the implementation of the Comprehensive Refugee Response Framework. Additional €20 million in regional support will help countries in the Horn of Africa, in developing and implementing sustainable and rights-based return and reintegration policies.

      Increase stability, resilience of local populations and improve migration management

      Increasing stability and supporting the resilience of local populations is one of the pillars of the EU’s integrated approach. In central Mali, activities worth €10 million will address the rapidly degrading security situation, to increase trust between Malian security forces and local populations. Further new activities will promote conflict prevention, foster food security in South Sudan or improve knowledge on malnutrition in Sudan. In Sudan, support will also enable humanitarian and development actors to access hard-to-reach areas. In Cape Verde and Guinea Bissau new measureswill help to set up a reliable civil identification registration and document issuance system, to allow the population to benefit from enhanced mobility, document security and better access to rights.

      Economic opportunities for young people

      Providing sustainable employment opportunities for young people is key to tackle the root causes of irregular migration. New actions will support the skills development and vocational training of young people to help create better employment opportunities, for example in Ethiopia, Nigeria or The Gambia. In Sudan, a new support project, will strengthen the job skills of young people and support them through training to establish and grow businesses. This project will target disadvantaged groups, such as refugees and internally displaced people and, like all EU assistance in Sudan, will be realised through trusted implementing partners.

      In order to ensure continuous monitoring of the effectiveness of Trust Fund for Africa programmes, the funding of the dedicated monitoring and learning system has been doubled from €2 million to €4 million.

      Background

      The EU Emergency Trust Fund for Africa was established in 2015 in order to address the root causes of instability, irregular migration and forced displacement. Resources currently allocated to this Trust Fund are €3.4 billion from EU institutions, European Member States and other donors.

      Today’s assistance adds to the 147 programmes that were already previously approved across the three regions (North of Africa, Sahel and Lake Chad region and Horn of Africa) worth a total of €2,594 million, which was divided as follows: Sahel/Lake Chad €1,293 million (79 programmes), Horn of Africa €820.3 million (50 programmes), North of Africa €335 million (14 programmes). This amount also includes 4 cross-region programmes (€145.1 million).

      https://reliefweb.int/report/world/protecting-and-supporting-migrants-and-refugees-new-actions-worth-467-mil

    • Protection et aide pour les migrants et les réfugiés : nouvelles mesures d’un montant de 467 millions d’euros au titre du fonds fiduciaire de l’UE pour l’Afrique

      L’Union européenne adopte ce jour des nouveaux programmes et projets pour un montant total de 467 millions d’euros au titre du fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique.

      L’UE continue de tenir les engagements qu’elle a pris de venir en aide aux migrants et réfugiés vulnérables et de lutter contre les causes profondes de la migration irrégulière. Les nouvelles mesures d’aide en faveur de la région du Sahel/du bassin du Lac Tchad et de la Corne de l’Afrique favoriseront la stabilité, l’emploi et la croissance, en particulier pour les jeunes et les groupes vulnérables.

      Ces mesures viennent compléter les efforts actuellement déployés dans des cadres bilatéraux et multilatéraux, notamment par l’intermédiaire du groupe de travail conjoint de l’Union africaine, de l’Union européenne et des Nations unies. Les ressources financières supplémentaires débloquées ce jour permettront de poursuivre l’aide vitale, y compris d’accélérer en priorité les réinstallations de réfugiés en provenance du Niger.

      Mme Federica Mogherini, haute représentante/vice-présidente, s’est exprimée dans les termes suivants : « Nous continuons à œuvrer pour sauver des vies, assurer le retour des réfugiés et des migrants en toute sécurité et dans la dignité, mettre en place des voies d’entrée légales et lutter contre les causes profondes de la migration en créant des emplois et de la croissance. Avec le HCR, nous avons procédé à l’évacuation de 1 287 réfugiés de la Libye vers le Niger, qu’il convient de réinstaller dans les plus brefs délais. Avec l’OIM, nous avons aidé 22 000 personnes à rentrer dans leur pays et avons fourni une aide à leur réintégration. Avec les nouveaux engagements pris ce jour, nous continuerons à consolider nos travaux pour gérer, conjointement avec nos partenaires, la mobilité des personnes de façon humaine, sûre et digne. »

      M. Neven Mimica, commissaire chargé de la coopération internationale et du développement a, quant à lui, fait la déclaration suivante : « La majeure partie du programme d’aide de 467 millions d’euros annoncé ce jour visera à améliorer les possibilités d’emploi, en particulier pour les jeunes. Mais des problèmes subsistent et les ressources du fonds fiduciaire s’épuisent. Il est essentiel que les États membres de l’UE et d’autres bailleurs de fonds fournissent des contributions supplémentaires si nous voulons continuer à apporter une aide vitale. »

      Les mesures adoptées aujourd’hui se concentrent sur les domaines suivants :

      Protection et assistance pour les populations en déplacement

      Grâce à la coopération entre l’Union européenne et le HCR, 1 287 réfugiés ont jusqu’à présent pu être évacués de Libye vers le Niger par l’intermédiaire du mécanisme de transit d’urgence ; 108 personnes ont en outre été réinstallées en Europe. En parallèle, 22 000 migrants bloqués le long des routes migratoires ont bénéficié d’une aide au retour volontaire vers leur pays d’origine, où ils ont reçu une aide à la réintégration, fournie conjointement avec l’Organisation internationale pour les migrations. L’UE mobilise ce jour un montant supplémentaire de 70 millions d’euros ; sur cette somme, 10 millions d’euros seront consacrés à accélérer les réinstallations dans le cadre du mécanisme de transit d’urgence du HCR et 60 millions d’euros permettront de garantir que la continuité de l’aide au retour volontaire et à la réintégration apportée par l’OIM. Au #Kenya, une approche innovante pour conduire le développement du secteur privé favorisera une meilleure intégration économique des réfugiés et soutiendra la mise en œuvre du cadre d’action global pour les réfugiés. Un soutien régional supplémentaire de 20 millions d’euros aidera les pays de la #Corne_de_l'Afrique à élaborer et à mettre en œuvre des #politiques_de_retour et de #réintégration durables et fondées sur les droits.

      Renforcement de la stabilité et de la résilience des populations locales et amélioration de la gestion de la migration

      Le renforcement de la stabilité et le soutien à la résilience des populations locales sont l’un des piliers de l’approche adoptée par l’UE. Dans le centre du #Mali, des mesures, dotées d’un budget de 10 millions d’euros, seront destinées à remédier à la situation en matière de sécurité, qui se détériore rapidement, afin d’accroître la confiance entre les forces de sécurité maliennes et les populations locales. En outre, des activités nouvelles favoriseront la prévention des conflits, encourageront la #sécurité_alimentaire au #Soudan_du_Sud ou amélioreront les connaissances sur la malnutrition au #Soudan. Au Soudan, l’aide permettra également aux acteurs de l’aide humanitaire et à ceux du développement de se rendre dans des zones difficiles d’accès. Au #Cap-Vert et en #Guinée-Bissau, les nouvelles mesures contribueront à mettre en place un système fiable d’état civil et de délivrance de documents pour permettre à la population de bénéficier d’une mobilité accrue, de la sécurité des documents et d’un meilleur accès aux droits.

      Des perspectives économiques pour les jeunes

      Il est essentiel d’offrir des possibilités d’emploi durable aux jeunes pour lutter contre les causes profondes de la migration irrégulière. Les nouvelles actions soutiendront le développement des compétences et la #formation_professionnelle des jeunes pour contribuer à améliorer les possibilités d’#emploi, par exemple en #Éthiopie, au #Nigeria ou en #Gambie. Au Soudan, un nouveau programme d’aide renforcera les compétences professionnelles des jeunes et les aidera à créer et à développer des entreprises grâce à des actions de #formation. Ce projet ciblera les groupes défavorisés, comme les réfugiés et les personnes déplacées à l’intérieur du pays et, à l’instar de tous les programmes d’assistance de l’UE au Soudan, sera mis en œuvre par des partenaires de confiance.

      Les ressources financières du système spécifique de suivi et d’apprentissage ont été doublées et sont passées de 2 millions à 4 millions d’euros afin de garantir le suivi permanent de l’efficacité des programmes financés par le fonds fiduciaire pour l’Afrique.

      Contexte

      Le fonds fiduciaire d’urgence de l’UE pour l’Afrique a été créé en 2015 en vue de remédier aux causes profondes de l’instabilité, de la migration irrégulière et des déplacements forcés. Ce fonds fiduciaire est actuellement doté d’un budget de 3,4 milliards d’euros provenant des institutions de l’UE, des États membres ainsi que d’autres bailleurs de fonds.

      L’aide annoncée ce jour vient s’ajouter aux 147 programmes approuvés précédemment en faveur de trois régions (Afrique du Nord, région du Sahel/bassin du lac Tchad et Corne de l’Afrique) pour un montant total de 2 594 millions d’euros, répartis de la façon suivante : 1 293 millions d’euros pour la région du Sahel/le bassin du Lac Tchad (79 programmes) ; 820,3 millions d’euros pour la Corne de l’Afrique (50 programmes) et 335 millions d’euros pour l’Afrique du Nord (14 programmes). Ce montant inclut également quatre programmes multi-volets (145,1 millions d’euros).

      http://europa.eu/rapid/press-release_IP-18-3968_fr.htm
      #développement

    • Instrumentalisation de l’aide publique au développement

      L’Union européenne utilise les financements de l’#Aide_publique_au_développement (#APD) pour contrôler les flux migratoires, comme avec le #Centre_d’Information_et_de_Gestion_des_Migrations (#CIGEM) inauguré en octobre 2008 à #Bamako au #Mali par exemple4. Ainsi, le 10e #Fonds_européen_de_développement (#FED) finance, en #Mauritanie, la #formation de la #police_aux_frontières. Pour atteindre les objectifs qu’ils se sont eux mêmes fixés (allouer 0,7 % du revenu national brut à l’APD), certains États membres de l’UE comptabilisent dans l’APD des dépenses qui n’en sont clairement pas. Malgré les réticences des États membres à harmoniser leurs politiques migratoires internes, ils arrivent à se coordonner pour leur gestion extérieure.

      https://www.lautrequotidien.fr/articles/lesprofiteurs

  • La Banque de France sonne la charge contre le bitcoin
    https://www.linformaticien.com/actualites/id/46772/la-banque-de-france-sonne-la-charge-contre-le-bitcoin.aspx

    Les crypto-monnaies sont-elles une menace pour la stabilité financière mondiale ? Le gouverneur de la Banque de France en semble persuadé, François Villeroy de Galhau allant jusqu’à nier qu’il s’agisse d’une monnaie. Son homologue de la Fed américaine se veut plus mesuré, s’inquiétant plus de la généralisation de leur usage que de leur seule existence.

    Alors que l’AMF songe à des moyens d’encadrer les ICO et que les places financières envisagent la création de plateformes d’échanges de produits dérivés du bitcoin, le gouverneur de la Banque de France tape du poing sur la table. « Le bitcoin n’est en rien une monnaie‎, ou même une crypto-monnaie » a ainsi soutenu François Villeroy de Galhau à Pékin, lors du forum financier franco-chinois.

    Il pointe notamment que le comportement des crypto-monnaies dans le cas d’une crise financière est encore inconnu. Bitcoins et autres « ne sont pas garantis par d’autres actifs sûrs, n’ont pas de valeur intrinsèque, ne sont pas émis par une institution bancaire régulée et ne sont la responsabilité d’aucune institution financière » explique-t-il. Dans une situation où la demande de liquidité augmenterait fortement, l’absence de taux stable à l’échange contre une monnaie de référence poserait « un défi majeur au système monétaire ».

    #Bitcoin #Monnaies_numériques

  • La Banque de France sonne la charge contre le bitcoin
    https://www.linformaticien.com/actualites/id/46772/la-banque-de-france-sonne-la-charge-contre-le-bitcoin.aspx

    Les crypto-monnaies sont-elles une menace pour la stabilité financière mondiale ? Le gouverneur de la Banque de France en semble persuadé, François Villeroy de Galhau allant jusqu’à nier qu’il s’agisse d’une monnaie. Son homologue de la Fed américaine se veut plus mesuré, s’inquiétant plus de la généralisation de leur usage que de leur seule existence.

    Alors que l’AMF songe à des moyens d’encadrer les ICO et que les places financières envisagent la création de plateformes d’échanges de produits dérivés du bitcoin, le gouverneur de la Banque de France tape du poing sur la table. « Le bitcoin n’est en rien une monnaie‎, ou même une crypto-monnaie » a ainsi soutenu François Villeroy de Galhau à Pékin, lors du forum financier franco-chinois.

    « C’est un actif spéculatif. Sa valeur et sa forte volatilité ne correspondent à aucun sous-jacent économique et ne sont la responsabilité de personne » insiste-t-il, soulignant que « ceux qui investissent en bitcoin le font totalement à leurs risques et périls ». Avec l’envolée des cours de la monnaie virtuelle, les craintes d’une bulle spéculative se font plus fortes. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard que le gouverneur de la Banque de France s’exprime sur le sujet alors qu’il est en Chine, Pékin ayant une politique des plus restrictives en la matière.