organization:union juive française

  • Palestine-Israël : 70 ans
    Festival des Libertés
    Ajoutée le 31 oct. 2018
    https://www.youtube.com/watch?v=UQ9Uuh4YLuc

    Un débat filmé dans le cadre d’un atelier vidéo ZIN TV (www.zintv.org) En 1948, les Britanniques ont quitté la Palestine et l’État d’Israël était proclamé par les autorités sionistes. À l’issue du conflit armé qui s’en est suivi, Israël contrôlait 78% du territoire de la Palestine. Depuis lors, le “conflit israélo-palestinien” n’a pas cessé. Aujourd’hui, plus que jamais, il convient de mettre en œuvre des moyens pour que le droit international soit respecté. Comment agir ? Avec Michèle Sibony (Union Juive Française pour la Paix), Eléonore Bronstein (anthropologue, chercheuse au CNRS) et Sandrine Mansour (auteure de L’Histoire occultée des Palestiniens 1947-1953, Paris, 2013).
    Partenariat : Association Belgo-Palestinienne et Union des Progressistes Juifs de Belgique.

  • Alerte sur la situation catastrophique des paysans de #gaza
    https://nantes.indymedia.org/articles/43571

    Un cri d’alarme de l’association des paysans de Khuza’a et Abasan. Association rurale pour le développement de l’agriculture (RAAD) et Union Juive Française pour la Paix (UJFP). L’opiniâtreté des paysans de Gaza, s’obstinant à cultiver leurs champs, sous les balles s’il le faut, est l’une des formes vivantes de la résistance palestinienne. Le mouvements de solidarité en France le comprend clairement, comme l’a bien montré le succès des deux campagnes “Château d’eau” coordonnées par l’UJFP, qui ont permis d’assurer l’irrigation des champs des villages de Khuza’a et d’Abasan, le long de la dangereuse barrière de (...)

    #Resistances

  • Lettre de Sarah Katz au Président de la République, à propos de la Flottille de la Liberté | Agence Media Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2018/07/15/lettre-de-sarah-katz-au-president-de-la-republique-a-propos-de-
    Par Sarah Katz
    Démographe, spécialiste d’analyse de données retraitée du CNRS

    au Président de la République Française Emmanuel Macron
    le 15 juillet 2018

    Monsieur le Président,

    Je me présente, je suis Sarah Katz, et je participe à la flottille de la liberté pour briser le blocus qu’Israël impose aux Palestiniens de la Bande de Gaza.

    Si j’ai choisi de participer à cette initiative, c’est en premier lieu parce que j’ai la chance d’avoir séjourné à Gaza, que j’y ai tissé des liens d’amitié avec certains habitants, que je m’indigne du sort qui est fait à la population de ce territoire, près de deux millions de personnes vivant dans une prison à ciel fermé par les drones et les bombardiers. Je ne développe pas, et je me permets même de vous renvoyer au livre que j’ai écrit avec Pierre Stambul, Chroniques de Gaza, que je lui demande de vous faire parvenir.

    C’est en second lieu parce que je suis une Française juive, membre de l’Union Juive Française pour la Paix. Française, je ne peux accepter que mon pays apparaisse comme l’allié indéfectible d’Israël, lui accordant l’impunité pour tous les crimes commis. Juive, je ne peux accepter que le gouvernement israélien prétende parler au nom des Juifs du monde, que le Conseil qui se dit représentatif des Institutions juives de France lui emboîte le pas, et veuille me faire complice de ces crimes. (...)

    • Sarah Katz : « Tant que le blocus israélien existera, nous continuerons à naviguer vers Gaza »
      L’Humanité 17 juillet 2018
      https://soundcloud.com/humanite-fr/sarah-katz-tant-que-le-blocus-israelien-existera-nous-continuerons-a-nav

      Sarah Katz, militante française de l’Union Juive Française pour la Paix UJFP, et équipière de l’un des quatre bateaux de la flottille qui va quitter la Sicile aux alentours du 19 juillet, pour tenter de rejoindre les cotes palestiniennes (trois voiliers battant pavillon suédois_le Mairead, le Falestine et le Freedom_ et un ancien bateau de pêche reconverti, sous pavillon norvégien, le Al Awda, le retour), détaille les objectifs de cette mission et témoigne de sa détermination à passer pour dénoncer le blocus qui, en plus des bombardements quasi quotidiens, pèse cruellement sur la vie des Gazaouis.

  • Israël : résister à la colonisation
    https://r22.fr/son/israel-resister-a-la-colonisation

    Table-ronde autour de la réponse citoyenne et non-violente à l’impunité d’Israël. Modération : Selim Nadi. Intervenant·es : Michèle Sibony de l’Union Juive française pour la paix (UJFP) ; Jean Stern, auteur de « Mirage gay à Tel-aviv » ; Imen Habib de Boycott Désinvestissement sanctions (BDS). Durée : 1h22. Source : R22 Tout-monde

  • Ce week-end il faut choisir son camp… à Rennes !
    https://nantes.indymedia.org/articles/37669

    Appel du Collectif Racisé.e Et Décolonial , de l’Union Juive Francaise pour la Paix et du Collectif Justice et Vérité pour Babacar Gueye du 3 mai 2017 Camarades, collectifs, associations, syndicats, allié-es... Ce week-end il faut choisir son camp… à Rennes !

    #Racisme #Répression #Resistances #antifascisme #Racisme,Répression,Resistances,antifascisme

  • Samedi 6 mai : Discussion avec Houria Bouteldja déplacée à la Maison de la Grève
    https://nantes.indymedia.org/articles/37645

    Suite à l’annulation de la réservation d’une salle auprès de la Maison des associations de #Rennes (sur ordre de la Mairie), la Maison de la Grève s’est proposée d’accueillir l’évènement organisé le 6 mai par le Collectif Racisé et Décolonial, l’Union Juive Française pour la Paix et le collectif « Vérité et Justice pour Babacar ». Nous les en remercions. Le samedi 6 mai, c’est donc la Maison de la Grève (37 rue Legraverend, métro Anatole France) qui accueillera à partir de 14h la discussion organisée par nos trois collectifs en présence d’Houria Bouteldja. Nous republions ci-dessous notre communiqué à propos de cet (...)

    #Racisme #/ #quartiers #populaires #immigration #sans-papieres #frontieres #Racisme,/,quartiers,populaires,immigration,sans-papieres,frontieres

  • Colloque de Technion France : derrière la beauté connectée, la technologie militaire au service de l’occupation israélienne avec le soutien du gouvernement français
    BDS France | 5 décembre 2016
    https://www.bdsfrance.org/colloque-de-technion-france-derriere-la-beaute-connectee-la-technologie-m

    Le colloque de l’Association Technion France est tous les ans, l’occasion pour les propagandistes du Technion de célébrer les vertus des recherches de cette université. Ces vertus sont, cette année, au service de la santé, de la beauté, des technologies connectées, sous le haut patronage du Président de la République et avec la participation de deux ministres à l’ouverture et à la clôture. Mais savez-vous que, sous cette magnifique présentation, le Technion est à la pointe des technologies militaires et sécuritaires (drones, bulldozers sans pilote D9, etc.) qui permettent de perpétuer l’occupation militaire de la Cisjordanie et de Gaza, et la spoliation de leurs habitants ?

    C’est ce que nous étions venus expliquer, dans le calme, en nous appuyant sur le tract ci-joint que nous remettions dans la rue aux participants à ce colloque. Initiative qui n’a pas plu à la directrice générale de Technion France, qui a immédiatement appelé la Préfecture de police. Celle-ci, dans un grand élan de protection de la liberté d’expression, nous a immédiatement donné l’ordre de nous disperser, après avoir relevé consciencieusement nos identités. Nous avons cependant pu, durant plus d’une demi heure, distribuer quelques tracts aux premiers arrivants.

    Nous protestons contre cette nouvelle atteinte à la liberté d’expression, et contre la complicité des autorités françaises qui cautionnent ce type d’événement et interdisent toute expression contradictoire.

    Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine – www.aurdip.fr

    Association France Palestine Solidarité – www.france-palestine.org

    Campagne BDS France – www.bdsfrance.org

    Union Juive Française pour la Paix – www.ujfp.org

    • High-tech : « Israël est un modèle pour la France »
      VIDÉO. La leçon vient du patron du Medef Pierre Gattaz, invité à Paris au colloque de l’Institut israélien Technion, une véritable success-story digitale.
      Publié le 07/12/2016 à 11:29 | Le Point.fr
      http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/high-tech-israel-est-un-modele-pour-la-france-07-12-2016-2088622_47.php

      Quand la géopolitique rejoint le monde du high-tech... Le terreau conflictuel dans lequel baigne Israël a façonné le succès du pays dans le domaine des technologies de pointe et du digital. Muriel Touaty, directrice de la branche française de l’institut qui organise le colloque, observe : « Les Israéliens ont la faculté de prendre des risques. » Peretz Lavie confirme : « Nous n’avons pas peur d’échouer. Nous aimons les défis. Nous remettons en cause absolument tout. Nous sommes toujours insatisfaits, et ça, c’est bon pour la science. » Et Pierre Gattaz, président du Medef, organisation patronale française, de compléter : « Les universités du Technion travaillent en symbiose avec le gouvernement et les entreprises. C’est un modèle pour la France. »

  • VOYAGE EN TERRITOIRE PALESTINIEN
    http://sonsenluttes.net/?VOYAGE-EN-TERRITOIRE-PALESTINIEN

    Dans l’émission de ce jour,nous vous proposons l’écoute de l’intervention de Pierre Stambul, professeur de mathématiques à Marseille,il est le vice-président de l’Union Juive Française pour la Paix. Il revient d’un voyage dans la bande de Gaza et témoigne de ce qu’il a vu. - (...) — 1690928_palestine_pierre_stambul_47mn44.mp3, Moyen-Orient

    http://sonsenluttes.net/IMG/mp3/1690928_palestine_pierre_stambul_47mn44.mp3

  • « BDS, Merah, Utopia, même combat »
    Communiqué de l’UJFP, le 2 février 2016
    http://www.ujfp.org/spip.php?article4700&lang=fr

    Devant un tel mot d’ordre, on est toujours partagé : imbéciles aveuglés ou manipulateurs délibérés ?

    A Toulouse, un cinéma art et essai qui est incontestablement celui qui fait le plus d’efforts pour porter à la connaissance du public le plus de documents et de fictions sur Israël et la Palestine fait l’objet d’une attaque de voyous provoquant 4000 euros de dégâts et décorant les vitres de slogans calomnieux.

    Or il se trouve deux organisations, le Conseil soi-disant représentatif des Institutions juives de France (délégation de Toulouse) et la LICRA (Toulouse) pour s’insurger... contre le cinéma, sans avoir le début du début d’une réserve sur les dégradations opérées, au point que l’on peut parler, sinon de complicité, tout au moins de solidarité morale avec cet acte de violence commise contre un lieu de culture.

    En revanche, Utopia est directement accusé de complicité avec le terrorisme pour avoir accueilli une soirée-débat pour la libération de Georges I. Abdallah, qui effectue dans la région, à Lannemezan, sa 32è année de prison, pour complicité (ni prouvée ni revendiquée) du meurtre de deux diplomates agents du Mossad et de la CIA – actions discutables mais non qualifiables de « terroristes » -, peine de sureté effectuée, libération décidée par la justice mais entravée par le gouvernement.

    La Dépêche du midi, sous le titre anecdotique « l’histoire du jour », parle d’une action menée par un « mystérieux commando » mais l’attribue à des « activistes pro-israéliens ».

    Ainsi, à Toulouse, être activiste pro-israélien, c’est se comporter comme le gouvernement israélien, son armée et ses colons, ignorer tout respect du débat, tout respect de l’œuvre cinématographique, tout respect de l’outil de travail d’une coopérative culturelle.

    Rappelons à cette occasion que la Ligue de Défense Juive, organisation fasciste juive dont les violences lui ont valu interdiction en Israël et aux États-Unis, n’est toujours pas interdite en France, le gouvernement s’y refusant.

    Ainsi, lutter contre l’antisémitisme à Toulouse pour le CRIF et la LICRA, c’est soutenir, de fait, ceux qui confondent délibérément la démarche citoyenne de la campagne BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions tant qu’Israël ne se conforme pas au droit international) avec l’assassinat d’enfants devant leur école.

    L’Union Juive Française pour la Paix est totalement solidaire de l’équipe d’Utopia comme de la campagne pour la libération de Georges I. Abdallah et remercie Utopia de poursuivre inlassablement son travail d’éducation culturelle et citoyenne.

    #UJFP #Utopia #Toulouse #BDS #Georges_Ibrahim_Abdallah #Palestine

    • Manuel Valls ou l’art dangereux de l’amalgame

      AFPS, dimanche 10 janvier 201

      Une fois de plus, Manuel Valls se livre à la pratique détestable et éminemment dangereuse de l’amalgame. Confusion générale entre dénonciation légitime de l’antisémitisme et soutien, à peine voilé, à la politique coloniale israélienne qu’il ménage de toutes ses forces.

      Samedi, lors de la cérémonie d’hommage aux victimes de l’Hyper Cacher organisée par le CRIF, il a délibérément assimilé la critique de l’Etat d’Israël à l’antisémitisme. Il l’a fait en jouant sur les mots pour associer l’antisémitisme, qui est une réalité, avec ce qu’il a qualifié de « détestation compulsive de l’Etat d’Israël », ajoutant, au cas où le mouvement de solidarité avec la Palestine ne se serait pas senti visé, « comment accepter qu’il y ait des campagnes de boycott ? ». Et dans un effet de manche propre à flatter son public rappelé qu’il combattait l’antisémitisme « qu’il vienne de l’extrême droite ou de l’extrême gauche… »

      Saisissant effet de mimétisme avec l’organisateur de la cérémonie, le CRIF, qui depuis des années semble avoir troqué sa vocation à représenter les institutions juives de France contre le rôle de défenseur inconditionnel de la politique israélienne, fût-elle celle du gouvernement le plus extrémiste et raciste qui ait été au pouvoir à Tel-Aviv.

      A l’heure où la société française apparaît plus dangereusement fracturée que jamais, de tels propos sont davantage ceux d’un pompier pyromane que d’un responsable politique qui chercherait à répondre aux défis du terrorisme de Daech.

      Nous ne cessons de le répéter : si l’on veut s’opposer de façon crédible par tous à toutes les formes de racisme, dont l’antisémitisme, il faut marquer que la critique de la politique d’un Etat ne saurait être confondue avec la mise en cause d’une communauté. C’est ce que nous faisons en toute clarté en menant campagne pour le boycott, le désinvestissement, les sanctions à l’égard d’Israël tant que cet Etat ne se conformera pas au droit international.

      Le Bureau national

      http://www.france-palestine.org/Manuel-Valls-ou-l-art-dangereux-de-l-amalgame

      #racisme #Manuel-Valls #judéophilie-d'état #CRIF #sionisme #Israël #liberté-d'expression

    • Le texte en entier :
      http://www.gouvernement.fr/partage/6181-discours-du-premier-ministre-a-la-ceremonie-organisee-par-le-conse

      Le passage en question :

      Ce soir, un an après, notre douleur, votre douleur est tout aussi intense ; mais tout aussi intense est notre détermination.

      Détermination à lutter contre le terrorisme, ici et partout où nos armées sont engagées. Détermination à ne jamais céder face aux menaces. Détermination à continuer de vivre et à continuer de vivre ensemble – c’est le symbole de ces bougies, allumées par les représentants des différents cultes et par les représentants des formations politiques de notre pays.

      Détermination également à lutter contre l’antisémitisme. Il est là, toujours là, virulent, charrié à longueur d’écrits, de déclarations, de ces manifestations – alors qu’au cœur de Paris, capitale de la liberté, il y a quelques mois, on a crié de nouveau : « mort aux Juifs » ! –, de prétendus spectacles par des négationnistes en tous genres. Je les ai combattus, nous les avons combattus, et nous continuerons à le faire : il y va de l’honneur de la République ! Il est là, sur les réseaux sociaux, il est là, dans les paroles et dans les actes et dans cette détestation compulsive de l’État d’Israël. Comment pouvons-nous accepter qu’il y ait des campagnes de boycott ? Comment pouvons-nous accepter que face à l’Opéra de Paris, il y ait des manifestations pour qu’on interdise des ballets d’Israël ? Comment peut-on accepter que dans le pays de la liberté, dans ce pays des valeurs universelles, on cherche à nier la culture, la culture qui est là précisément pour rapprocher les peuples et pour la paix ? Non, cela est inacceptable ! L’antisémitisme, qu’il vienne de l’extrême-droite ou de l’extrême-gauche, qu’il vienne du fond des âges ou aujourd’hui d’une partie de la jeunesse de nos quartiers, doit être combattu avec la même détermination, parce qu’il y va de la République et parce qu’il y va de nos valeurs.

    • Le Premier ministre Manuel Valls se radicalise
      mercredi 13 janvier 2016 par le Bureau national de l’UJFP
      http://www.ujfp.org/spip.php?article4640

      La déclaration de Manuel Valls du 9 janvier 2016 devant l’Hyper Cacher, (dans un rassemblement sous l’égide du Conseil soi-disant Représentatif des Institutions Juives de France), est particulièrement choquante et constitue ainsi, plutôt qu’un hommage de la France aux victimes, un alignement sur le discours sioniste.

      Alors que le gouvernement israélien et le mouvement des colons sont à l’offensive pour développer la colonisation de la Cisjordanie et multiplient les lois discriminatoires contre les Palestiniens d’Israël, alors que depuis trois mois plus de 170 Palestiniens ont été tués et plus de 14.000 blessés par les forces de sécurité israéliennes ou les colons armés, le Premier Ministre choisit ce moment pour renouveler sa défense inconditionnelle d’Israël et pour transformer les militants de défense des droits des Palestiniens en antisémites. Valls veut punir le peuple palestinien pour les crimes de Daesh.

      L’Union Juive Française pour la Paix considère que cette attitude provocatrice est une utilisation dangereuse du contexte créé par les attentats terroristes pour s’installer dans une posture politicienne, renouvelée à l’Assemblée nationale dans sa défense d’un État sécuritaire et des guerres portées à l’extérieur. L’antisémitisme comme toutes les formes de racisme est une question trop grave pour faire l’objet ainsi de ce genre de récupération.

      La France ne serait pas la France sans les Juifs de France, le Premier Ministre aime à le répéter. Certes. Mais pourquoi ne dit-il jamais qu’elle ne serait pas non plus la France sans ses Italiens, ses Polonais, ses Arméniens, ses Arabes, ses Kabyles, ses Kurdes,... et même sans (la plupart de) ses Catalans ?

      L’amalgame entre résistance palestinienne et terrorisme, ça suffit.

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      Lettre de BDS France à Manuel Valls
      mardi 12 janvier 2016 par Campagne BDS France
      http://www.ujfp.org/spip.php?article4638

      Paris, le 12 janvier 2016

      Monsieur le Premier Ministre,

      Lors de votre discours du samedi 9 janvier commémorant la tuerie antisémite il y a un an dans le supermarché casher de la Porte de Vincennes à Paris, vous avez manifesté une nouvelle fois votre soutien à un régime colonial et d’apartheid, et votre profond mépris pour le sort du peuple palestinien.

      Cette tuerie était un acte odieux, qu’aucun argument ne peut excuser.

      Mais profiter de cette commémoration pour déverser à nouveau l’amalgame entre antisémitisme, terrorisme et la campagne citoyenne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre l’Etat d’Israël (BDS) est inadmissible, et indigne d’un chef de gouvernement.

      L’Etat d’Israël, vous le savez, cherche à mettre fin à l’existence de la Palestine en développant toujours plus sa politique de colonisation et d’apartheid. Il humilie, spolie, provoque, emprisonne, opprime constamment le peuple palestinien, pousse sa jeunesse au désespoir, poursuit une politique largement condamnée par de nombreuses résolutions internationales.

      Le peuple Palestinien est quant à lui engagé dans une résistance populaire quotidienne et persévérante pour manifester son droit à la liberté, à la justice et à l’autodétermination.

      Dans votre discours, vous assimilez l’ensemble des Juifs de France à des supporters d’un Etat voyou qui dépossède et persécute un peuple. Vous contribuez ainsi à l’antisémitisme alors que vous prétendez le dénoncer.

      Votre amour sans bornes pour Israël est en même temps l’expression d’une absence totale d’empathie pour le peuple palestinien. Soutenir les droits légitimes du peuple palestinien nécessite de mettre fin à l’impunité d’Israël et de sanctionner cet Etat jusqu’à ce qu’il cesse de violer constamment le droit international.

      Tant que la France ne s’engagera pas ouvertement dans cette voie, elle ne respectera pas ses obligations internationales et sera complice des exactions coloniales et de l’apartheid en Israël-Palestine, injustices qui contribuent largement aux tragédies au Moyen-Orient et font obstacle à la paix dans le monde.

  • Le centre Malcom X organise un débat « communautarisme, #Antisémitisme, islamophobie... » samedi 16 janvier.
    http://contre-attaques.org/l-oeil-de/article/le-centre

    Le samedi 16 janvier, le Centre Malcom X organise une conférence-débat intitulée « Communautarisme, antisémitisme, islamophobie » en présence d’Olivier Le Cour Grandmaison, enseignant chercheur, Michèle Sibony de l’UJFP, Union Juive Française pour la Paix et Abdelaziz Chambi, du CRI, Coordination contre le Racisme et l’Islamophobie. Communiqué : Après l’émotion, quel bilan, quel projet, quels défis, quelles perceptives de luttes efficaces de résistance contre toutes les formes de racismes, quelle (...)

    #L'œil_de_Contre-Attaques

    / #carousel, #Ailleurs_sur_le_Web, #Attentats, Antisémitisme, #Lutte_contre_l'Islamophobie

  • Des Juifs contre l’islamophobie
    https://lille.indymedia.org/spip.php?article29669

    DANS LE CADRE DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE CONTRE L’ISLAMOPHOBIE - 12 DÉCEMBRE 2015 AMSTERDAM, BARCELONE, BRUXELLES, LONDRES, MADRID, PARIS COMMUNIQUÉ COMMUN DE L’UNION DES PROGRESSISTES JUIFS DE BELGIQUE (UPJB) ET DE L’UNION JUIVE FRANÇAISE POUR LA PAIX (UJFP) Comme tous les citoyens épris de (...) — non locales, contrôle social, répression judiciaire, répression policière, http://www.ujfp.org/spip.php?article4590

  • Le CRIF, c’est la guerre ...

    Juifs de France...

    ...le CRIF (Conseil Représentatif des Institutions Juives de France) vous appelle à vous refermer en communauté de combat autour du soutien à une politique criminelle de colonisation, celle de l’Etat d’Israël qui est dirigé par une coalition avec l’extrême droite raciste ! On ne peut tricher avec les mots : un peuple qui opprime un autre peuple est, en lapalissade nécessaire, un oppresseur qui appelle mécaniquement qu’on le combatte. Ne soyez pas ce peuple oppresseur qui vous fait devenir la cible de ce que le CRIF dit combattre. Le CRIF est le pompier pyromane de l’antisémitisme : il veut que l’on vous amalgame avec les assassins du peuple palestinien. Il est la pointe avancée de la guerre contre la solidarité avec les Palestiniens, spécialement contre le mouvement BDS dont le but est de restituer pacifiquement, à l’international, du rapport de force au faible opprimé.

    Il est impératif de rompre avec le CRIF comme il faut rompre avec le terrorisme de l’Etat d’Israël. Ce que le CRIF appelle le terrorisme palestinien n’est que la réponse désespérée d’un peuple qu’on humilie, qu’on chasse de ses maisons pour que des colons viennent s’y installer. On vous ferait subir ce que subissent les Palestiniens, vous, juifs de France, seriez Palestiniens et vous vous soulèveriez avec vos pauvres armes contre celles de l’ennemi surarmé. Dans l’histoire récente, indéfectiblement récente, on a diabolisé les juifs jusqu’à commettre l’horreur sans nom, ne vous diabolisez pas vous-mêmes en soutenant l’innommable que subissent les Palestiniens. Cette incohérence de l’humain qui s’expose dans son inhumanité se paye cher, elle appelle la haine.

    L’Etat d’Israël et le CRIF cherchent à vous enrôler dans cette haine de l’autre qui adviendra en haine de l’autre contre vous. Vos ennemis ce sont l’Etat d’Israël et le CRIF (mais on n’oubliera pas la LICRA et quelques autres indignes). Comme les juifs de l’UJFP, l’Union Juive Française pour la Paix, refusez la honte que le CRIF fait retomber sur vous.

    La suite sur le site du NPA ici :
    http://npaherault.blogspot.fr/2015/10/le-crif-cest-la-guerre.html

    #CRIF #NPA

  • Par Michèle Sibony
    Agence Média Palestine et UJFP

    Conflit israëlo-palestinien : les médias restent silencieux. Et la violence s’accélère
    Publié le 14-10-2015 à 17h06 - Modifié le 15-10-2015 à 08h44

    L’escalade de la violence se poursuit entre Israéliens et Palestiniens . Comment les médias traitent-ils ces heurts ? Michèle Sibony, membre de l’Agence Média Palestine et de l’Union Juive Française pour la Paix, regrette que les radios et les chaînes de télévision énoncent les faits de façon brute, sans les analyser. Explications.


    Des soldats israéliens face à des Palestiniens à Bethléem, en Cisjordanie, le 5 octobre 2015 (T.COEX/AFP).

    Depuis le début octobre auditeurs et téléspectateurs des principaux médias audiovisuels, comme France Inter ou les grandes chaînes de télévision, n’auront pu qu’enregistrer des événements bruts : un Palestinien tué par balles réelles sur un check point, deux colons tués dans leur voiture, puis une accélération des violences...

    Ce qu’ils appellent « un nouveau cycle » ou mieux, « une nouvelle spirale » de violence. Cycle ou spirale ayant l’avantage de supprimer toute temporalité inscrivant dans une circularité éternelle le retour inéluctable d’une violence immanente débarrassée de toute causalité .

    Jouer la carte du dominant

    Ce qui est remarquable, c’est l’absence quasi totale de commentaires de ces événements. Pas d’interviews d’experts, pas de débats contradictoires ou non, pas d’analyses sur les causes ou les conséquences, les solutions éventuelles, en d’autres termes, pas de discours sur le réel. Cela finit par interpeller.

    Que signifie l’énoncé brut des faits ? On peut penser qu’il ne signifie rien justement. Pourtant, cette absence est signifiante en elle-même.

    Ce qu’elle dit d’abord et avant tout : « il n’y a rien à comprendre, nous sommes devant des violences gratuites ». Le citoyen en déduit qu’ils s’entre tuent, point. Il n’y a donc rien à penser pour l’auditeur ou le téléspectateur, renvoyé à sa seule opinion, comme les Palestiniens et les Israéliens semblent l’être eux aussi dos à dos.

    Mais – et c’est là le plus vicieux de la méthode car il s’agit bien d’une méthode, déjà éprouvée avec la crise syrienne à ses débuts –, ne pas donner à penser, c’est jouer la carte du dominant.

    Ne pas expliciter la situation syrienne correspondait à une volonté politique française de ne pas s’interposer entre Bashar Al Assad et son peuple en révolte. Même chose avec la répression de la Tchétchénie : circulez y’a rien à comprendre, parce qu’il n’y avait pas d’intervention politique décidée.

    L’Ukraine, par contre, c’est autre chose, attention, là on a vu, écouté, et appliqué des sanctions, blocus sur les échanges avec la Russie. Impressionnant, cette vigueur soudaine.

    Les Palestiniens n’en peuvent plus

    Sur la question d’aujourd’hui, les explosions multiples de révoltes en Cisjordanie échappant à tout contrôle palestinien et non commandées par des groupes politiques, il faut le souligner, traduisent que les limites du supportable sont atteintes pour de nombreux Palestiniens, dans la jeunesse en particulier.

    Ils n’en peuvent tout simplement plus de l’oppression quotidienne de l’occupation, de la violence quotidienne exercée par l’armée et les colons contre eux, sans limites ni sanctions du gouvernement israélien lui même, ou de l’étranger.

    Ils n’en peuvent plus des fausses négociations qui ont duré plus de 20 ans, et n’étaient qu’un leurre destiné à poursuivre en toute tranquillité la colonisation.

    Ils n’en peuvent plus de l’Autorité palestinienne qui n’a aucune autorité sur personne sauf éventuellement sur eux-même pour les contraindre, et qui ne justifie son existence que pour son existence.

    Ils n’en peuvent plus de l’inertie criminelle des puissances qui auraient du intervenir pour les protéger depuis des dizaines d’années et qui laissent faire, en Ponce Pilate ravi de l’aubaine.

    Le « cycle de la violence » est israélien

    À la violence de la conquête, de l’occupation, de la colonisation, Israël ajoute toujours plus de violence, outil colonial majeur (et classique) de la pacification des les territoires conquis.

    Le « cycle de la violence » est israélien du début jusqu’à la fin. C’est la violence initiale qui engendre la résistance, armée ou non, du peuple palestinien depuis les pierres de la première Intifada, aux brigades armées des différents groupes politiques palestiniens de la seconde.

    Arrêter le cycle de la violence, c’est arrêter Israël. Qu’on ne demande pas comment, tous les outils sont là, seule manque la volonté politique, ce qui explique le silence de nos médias.

    Alors no comment dans nos médias, pourquoi ? Pour que la violence israélienne puisse continuer de s’exercer, et que les « terroristes » de 13 et 15 ans soient punis et tués aux checks points de Qalandia ou de Shouafat. Pour que les frappes continuent sur Gaza et que l’auditeur se taise parce qu’il n’y comprend rien.

    Une spirale sans issue

    Le seul hic, c’est que la violence débridée finit toujours par se retourner contre soi, et l’on a depuis des années à présent des exemples multiples de la violence grandissante de la société israélienne.

    Cette violence s’exerce à l’égard des femmes, des juifs orientaux, des juifs éthiopiens, des gays, des travailleurs étrangers, et bien évidemment des Palestiniens citoyens d’Israël, qui sont les premiers visés, des milliers de Bédouins expulsés du Néguev. Ces derniers jours ont également vu l’emprisonnement d’une cinquantaine de jeunes manifestants en Israël.

    La fameuse idée de la démocratie israélienne est entrain de s’évaporer, et le roi est nu pour l’enfant qui sait regarder. Et le fameux cycle de la violence enferme de fait Israël dans une spirale sans issue.

    Cette violence détruit nos droits

    À la violence de la loi du plus fort, seul peut s’opposer le droit régulateur. Laisser exercer cette violence, c’est détruire le droit, nos droits à tous.

    Nous y sommes, et nous bénéficions des médias de ce système. Ceux-là même qui, pour nous informer sur la destruction du droit du travail, nous montrent l’épaisseur du code du travail et limitent leur analyse lapidaire à : « illisible, doit être simplifié ».

    Comme ils montrent et remontrent les images d’Air France afin de nous convaincre que la violence est le fait des syndicalistes et des employés révoltés.

    Sur la Palestine, ils se contentent d’énumérer morts et blessés, car au fond, comme sur le reste, nous n’avons rien à en savoir de plus .

    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1436110-conflit-israelo-palestinien-les-medias-restent-silencieux-

    • Le titre de cet article est : « Conflit israëlo-palestinien : les médias restent silencieux. Et la violence s’accélère »

      En parlant de silence des médias, avez-vous remarqué le silence complet de Médiapart sur le sujet de la Palestine ?

    • Cela fait très longtemps que des abonnés protestent.

      Et c’est un peu mieux qu’avant : je m’étais fait censurée pas mal de billets qui ne le seraient plus maintenant. Et la rédaction laissait des petits groupes d’abonnés m’injurier et envahir les commentaires de mes billets.

      La ligne éditoriale de Médiapart ne correspond pas aux déclarations publiques de Plenel qui a des positions claires.

      Je pense qu’il y a une partie de leur lectorat qu’ils veulent ménager. Et aussi qu’une partie de l’équipe journalistique se sent proche d’Israël (et quelques journalistes n’ont pas le niveau).

      Et comme tous les médias et les responsables politiques, ils ont peur aussi des campagnes médiatiques haineuses et des attaques en justice des réseaux CRIF-BNCVA-LICRA. Manifestement, ces gens ont de bons relais dans les Parquets et au Ministère de la Justice quand on voit les procès contre les militants BDS. C’est incroyable que la Justice n’ait pas mieux à faire ...

      Il faut reconnaitre que Mediapart prend des risques sur d’autres thèmes, internes à la France.

      En fait surtout, Médiapart n’est pas bon sur l’international. L’équipe n’est sans doute pas suffisamment étoffée pour couvrir un champs très large (ça demande beaucoup de connaissances et d’expèrience pour ne pas dire de bêtises sur de tels sujets).

      C’était le post #Mediapart

    • Cet article de René Backmann (qui est un bon journaliste) est surtout un exercice pédagogique pour expliquer pourquoi ces sacrés Palestiniens n’arrêtent pas, bon sang, de se révolter...

      Backmann répond assez bien aux arguments des sionistes ou des amis français d’Israël.

      Backmann évite d’agresser les sionistes et les atlantistes français : les Etats-Unis sont « pusillanimes » (c’est gentil pour un état qui approvisionne Israël en armes, et le finance grassement. Au milieu des bombardements de l’été 2014, qui ont tué plus de 2000 personnes, en écrasante majorité des civils, Obama a autorisé l’envoi de munitions, les Israéliens étant à court ...).
      La « communauté internationale » (c’est quoi ?) est seulement « d’une indifférence coupable ». L’occident est totalement complice du racisme israélien, et bien des dirigeants occidentaux partagent ce racisme (c’est pourquoi on laisse les réfugiés Syriens et Érythréens se noyer au lieu de leurs donner des visas qui leurs permettraient de prendre l’avion pour fuir la mort).

      L’Union Européenne est complice d’Israël car elle le finance et a largement les moyens de faire pression, étant la première destination de ses exportations : les avantages commerciaux considérables accordés par l’UE à Israël (dont elle est le premier client) le sont en violation flagrante de ses règles qui conditionnent ces avantages au respect des droits de l’homme et du droit international.
      Les financements de l’UE à la recherche militaire israélienne sont totalement ignorés également dans l’article de Backmann.
      http://blogs.mediapart.fr/blog/stephane-m/121015/crimes-israeliens-cooperation-europeenne
      http://www.bpifrance.fr/Vivez-Bpifrance/Agenda/Lancement-du-3e-appel-a-projets-France-Israel-13844
      http://blogs.mediapart.fr/blog/stephane-m/151015/lue-finance-lisrael-militaire-global-search

      Netanyahu se trompe, agit mal et est coincé par sa coalition. Mais il n’est pas qualifié de criminel de guerre raciste, ce qu’il est pourtant.

      La société israélienne a élu Netanyahu pour son racisme et sa dureté, et réclame toujours plus de violence envers les Palestiniens, mais Backmann évite de le dire ...

      Israël est « sourd », dit Backmann. Est-ce que ce n’est pas la caractéristique de toutes les sociétés emportées par des spirales de violence raciste, sourdes à ceux qu’ils ont construits comme étrangers et barbares. Cette surdité, c’est le racisme même.

      Backmann est un des rares journaliste a tenter de dire la vérité sur Israël. C’est pourquoi il a toute mon estime.

      Mais faut-il en France ou en occident, ne pas agresser, ne pas secouer, ceux qui continuent de considérer Israël comme une partie de leur famille ?

      La politique israélienne nous met tous en danger : elle est ultra-raciste et fracture notre propre société parce qu’ici, en France, les médias et les responsables politiques ne la condamnent pas, et aident Israël.

      Ce qui se passe aujourd’hui comme crimes, en Israël, contre les Palestiniens, et les Arabes israéliens, et que les sociétés occidentales tolèrent et aident, ne se paiera-t-il pas chez nous, plus tard, en attentats ?

  • « L’État d’Israël est largement responsable de l’antisémitisme qu’il dénonce » : Entretien avec l’UJFP

    Jean-Guy Greilsamer est co-président de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP), une association qui combat vigoureusement la politique « raciste, d’apartheid et d’épuration ethnique » de l’Etat d’Israël, tout en proposant des solutions concrètes pour avancer vers la paix au Proche-Orient. L’UJFP est notamment engagé aux côtés d’autres associations dans la campagne planétaire « Boycott, Désinvestissement, Sanctions » (BDS), qui porte ses fruits à mesure qu’elle s’intensifie.

    LE BILAN : Pouvez-vous présenter votre association, son historique et son périmètre d’action ?

    Jean-Guy Greilsamer : L’Union Juive Française pour la Paix (UJFP), née en 1994 de la volonté d’une expression juive sur les conditions d’une paix juste au Proche-Orient, est une association juive laïque rassemblant des adhérents juifs ou non aux histoires et aux parcours divers. Nous nous réclamons d’une histoire plurielle qui a produit aussi bien des résistants antinazis, des combattants anticolonialistes que d’autres figures universalistes dont les expériences marquent nos mémoires. Nous nous impliquons principalement dans deux champs d’interventions complémentaires : celui relatif à la situation au Proche-Orient et ses répercussions en France, et celui qui concerne les luttes antiracistes.
    Nous nous dissocions des conceptions qui assimilent l’identité juive au sionisme et à l’Etat d’Israël.
    Nous nous sommes développés surtout depuis la seconde intifada et ce développement nous a permis de participer à divers collectifs de solidarité avec le peuple palestinien, des collectifs antiracistes, et d’amplifier notre capacité de réaction aux situations que nous dénonçons. Nous publions des articles (notre site est www.ujfp.org), avons mis au point une exposition itinérante sur la situation des Bédouins du Néguev, effectuons des voyages militants en Palestine et Israël, organisons ou co-organisons des réunions publiques, et participons à de nombreuses mobilisations. Notre antiracisme ne se cantonne pas à la lutte contre l’antisémitisme, mais porte aussi contre l’islamophobie, le racisme anti-rroms, la négrophobie et tout autre racisme, et pour le droit d’asile des migrants.

    ....

    LE BILAN : Les défenseurs du peuple palestinien sont régulièrement accusés d’antisémitisme par les défenseurs d’Israël. Que répondez-vous à cela ?

    Jean-Guy Greilsamer : La solidarité avec le peuple palestinien pour ses droits, et notamment la Campagne BDS, sont foncièrement antiracistes, parce qu’elles appellent à l’égalité des droits, au refus des discriminations.
    La manipulation par les défenseurs d’Israël de la mémoire de la Shoah est ignoble, elle vise à couvrir une politique raciste, une politique d’apartheid et d’épuration ethnique.
    L’Etat d’Israël est largement responsable de l’antisémitisme qu’il dénonce, parce que l’image qu’il présente des Juifs du monde entier est celle d’une population entièrement dévouée à la cause du sionisme et des gouvernements israéliens quoiqu’ils fassent, au soutien d’un régime ​ qui se​ place ​ au-dessus des lois, qui ​se considère dispensé de respecter le droit international.​ Il crée ainsi la confusion entre juif et militant sioniste. ​

    http://i0.wp.com/lebilan.fr/wp-content/uploads/2015/09/protest-519817_1280.jpg?resize=300%2C225

    L’ensemble de l’interview ici :
    http://lebilan.fr/2015/09/18/letat-disrael-est-largement-responsable-de-lantisemitisme-quil-denonce-entre

    #Israël #antisémitisme #judéophobie #UJFP #BDS

  • L’affaire Salah Hamouri : un tabou français ? - The Dissident - The Dissident
    http://the-dissident.eu/8005/laffaire-salah-hamouri-un-tabou-francais


    http://www.dailymotion.com/video/x25o15s_teaser-affaire-salah-hamouri_webcam

    « Benjamin Barthe, qui était correspondant du Monde à Ramallah, s’est étonné qu’après quatre ans d’emprisonnement de Salah, et, malgré le remue-ménage qu’a fait sa mère, il n’y ait même pas eu de dépêche AFP [Agence France Presse, ndlr]. Le seul journal à en avoir parlé, c’est l’Humanité », poursuit le documentariste. Un manque d’intérêt qu’il trouve d’autant plus étrange que les médias français « sont habituellement friands de ce genre d’histoires ». Et d’expliquer : « Salah Hamouri, qui est français par sa mère, n’a qu’un passeport français. Comme tous les citoyens arabes de Jérusalem, il n’a pas de passeport israélien, juste une carte de résidence permanente ».
    Nadir Dendoune au Grand Journal, le 24/09/12.

    Nadir Dendoune au Grand Journal, le 24/09/12.

    Pourquoi, dès lors, une telle absence d’information quant à la situation d’un ressortissant français ? « Je l’ai vu dans ma carrière de journaliste : le conflit israélo-palestinien est une question sensible, qui génère de l’autocensure. Il faut toujours faire gaffe à ce qu’on dit. On chuchote dans les rédactions. On sent une gêne, un malaise ». Une attitude qui, selon lui, est loin d’apaiser les esprits. « Il n’y a rien de pire qu’une parole qui n’est pas libre – dans les limites de la loi. C’est là que des gens deviennent frustrés, constate-t-il. On parle de liberté d’expression tous les jours. Mais cette liberté d’expression est à géométrie variable. Certaines personnes ont moins droit de cité que d’autres. En Angleterre, en Belgique, en Suisse, la parole est plus libre. »

  • Démolitions de maisons et déplacements à grande échelle dans Jérusalem, la vallée du Jourdain et la zone E1
    zone E1

    ICAHD – Jérusalem, 19 août 2015

    Le Comité israélien contre les démolitions des maisons (ICAHD) déplore les démolitions et les déplacements qui se poursuivent à Jérusalem-Est, en zone E1 près de Maale Adumim, et dans la vallée du Jourdain.


    Photo Credit : Micha Kurtz

    À 3 h 30 de matin, l’armée, la police et la police des frontières israéliennes, accompagnées de représentants de la municipalité de Jérusalem, sont arrivés à Wadi al-Jos pour y procéder à la démolition d’une maison de trois étages. La maison est la propriété d’une famille de 14 personnes, celles-ci doivent maintenant se contenter de vivre dans la petite maison de deux chambres où elles ont habité avant que leur nouvelle maison soit terminée. Cette nouvelle maison de deux chambres où elles ont élu domicile fait, elle aussi, l’objet d’une ordonnance de démolition qui doit être exécutée dans le mois à venir, et qui laissera toute cette famille sans aucun endroit pour vivre.

    La municipalité de Jérusalem octroie rarement des permis de construire aux Palestiniens, les laissant construire sans permis puis confrontés en permanence à la menace d’un déplacement. Cette tactique utilise un système bureaucratique qui vise à réduire méthodiquement le nombre de non-juifs à vivre dans la ville, tout en encourageant simultanément le développement des colonies illégales tant dans la ville qu’à sa périphérie.

    La suite ici, sur le site de l’Union Juive Française pour la Paix :
    http://www.ujfp.org/spip.php?article4354

  • PROVOCATION ? PIERRE STAMBUL ARRÊTÉ COMME UN TERRORISTE ! - [UJFP]
    C’est aujourd’hui à 1h30 du matin que le Raid a débarqué au domicile de notre camarade Pierre Stambul, co-Président de l’Union Juive Française pour la Paix.
    Les forces de police ont utilisé le protocole pour neutralisation de terroriste retranché armé : portes cassées, et devant les habitants pacifiques réveillés recherche immédiate de caches d’armes.

    Faisant évidemment chou blanc, le Raid n’en a pas moins appelé la police nationale qui a emmené Pierre menotté.

    A cette heure, Pierre n’est toujours pas relâché.

    Tout porte à croire que cette mise en scène dont on ne sait qui est à l’origine vise à empêcher Pierre d’assurer l’intervention prévue ce soir à Toulouse par l’UJFP et le comité BDS (Boycott, Désinvestissement Sanctions tant que Israël ne se conforme pas au droit international).

    Cette intervention grotesque et scandaleuse doit faire l‘objet d’une protestation unanime de toutes les personnes attachées aux droits humains.

    Le Bureau National de l’UJFP le 09-06-2015 à 10h20
    http://www.ujfp.org/spip.php?article4204
    #BDS#ujfp#boycott#israel

  • #Anti-terrorisme : arrestation à domicile de Pierre Stamboul [#UJFP] lors d’une descente de police à 1h30 du matin
    http://www.ujfp.org/spip.php?article4204

    le #Raid a débarqué au domicile de notre camarade Pierre Stambul, co-Président de l’Union Juive Française pour la Paix.
    Les forces de #police ont utilisé le protocole pour neutralisation de terroriste retranché armé : portes cassées, et devant les habitants pacifiques réveillés recherche immédiate de caches d’armes.

    #arrestation_nocturne #96hdeGàV (?)

  • France : L’université Paris 8 interdit une conférence « Israël Apartheid is Real » avec Max Blumenthal - Communiqué

    Halte à la censure à l’université !

    Une nouvelle fois, la présidence de l’université de Paris 8 Saint-Denis bafoue le principe de liberté d’expression, en interdisant deux jours avant la date prévue, une conférence organisée par le collectif Palestine Paris 8, en partenariat avec d’autres organisations de soutien au peuple palestinien. Cette conférence a pour objectif de dénoncer la politique d’apartheid de l’Etat israélien à l’égard des Palestinien-ne-s. Elle compte parmi ses invité-e-s Bilal Afandi, jeune militant palestinien, Max Blumenthal, journaliste étasunien, et une intervenante de la campagne BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions contre la politique d’apartheid de l’Etat israélien).
    Les motivations de la présidence à censurer cet événement n’ont jamais été claires. S’exprimant par la biais de la Maison de l’étudiant, qui lui sert d’intermédiaire pour mettre sous tutelle et contrôler l’initiative étudiante, la présidence de l’université a tantôt évoqué un manque de salle disponible, un intervenant (en la personne de Max Blumenthal, dont les textes sont pourtant publiés dans de nombreux journaux aux Etats-Unis) « controversé », une communication « non conforme », des risques de troubles à l’ordre public... Outre cette censure bureaucratique, la présidence n’hésite pas non plus à employer des moyens répressifs directs, comme le fait de mandater des agents de l’université pour arracher nos supports de communication de l’événement.
    Dans le contexte actuel, interdire une telle conférence revient à s’aligner sur la politique de récupération des attentats des 7 et 9 janvier 2015, qui veut imposer définitivement une liberté d’expression à géométrie variable. « Nous sommes Charlie », peut-on encore lire sur des grandes affiches placardées sur les murs de la fac. Ce message ne signifie-t-il pas que l’université affiche son soutien à un journal controversé ? Faut-il comprendre que la controverse n’est valable que lorsqu’elle va dans le sens de l’idéologie dominante ?
    Ainsi, selon la présidence, la liberté d’expression s’arrête au moindre risque d’ébranler, à l’échelle de la fac, la politique de l’Etat israélien. Pire encore, cette conférence a l’audace de s’inscrire dans le cadre de la « Israeli Apartheid Week », une semaine internationale de lutte et de réflexion contre la politique d’apartheid d’Israël, qui se tient dans de nombreuses autres universités dans le monde, notamment en Angleterre, aux Etats-Unis, en Palestine, en Afrique du Sud, et dans plusieurs pays d’Amérique Latine. Depuis 2012 (la présidence de l’université avait alors décidé de fermer l’université pour interdire un colloque), les pressions et les tentatives de censure sont devenues systématiques, lorsqu’il est question d’évoquer la sujet de l’apartheid en Palestine.
    Mais nous ne nous laisserons pas domestiquer par la présidence de l’université, vautrée dans ses objectifs de normalisation (sécuritaire, « austéritaire », bureaucratique et idéologique) de la fac de Saint-Denis. Et puisqu’elle préfère céder aux pressions et donner raison aux défenseurs de la politique israélienne, nous prenons de notre côté nos responsabilités. Nous appelons donc au maintien de cette conférence et à une participation massive, dès 18h, à un rassemblement devant le bâtiment D de la fac pour affirmer notre droit de parler de sujets « controversés », notre droit d’exprimer notre solidarité à l’égard du peuple palestinien, notre droit à l’auto-organisation et à l’indépendance du mouvement étudiant.
    Signataires :

    Association des universitaires pour le respect du Droit international en Palestine (AURDIP), Americans against the war (AAW France), Fédération Solidaires étudiant-e-s - Syndicats de lutte, Collectif Palestine Paris 8, Génération Palestine, Union Juive française pour la paix (UJFP), Nouveau Parti anticapitaliste Paris 8, CEDETIM, CPPI Saint-Denis, Association des Marocains de France (AMF), Association France Palestine Solidarité (AFPS Paris centre, 63, 81), Sortir du colonialisme, Collectif Caladois pour le peuple palestinien, Collectif Judéo-arabe et citoyen pour la Palestine, Campagne BDS,...

    ENGLISH :

    Stop censorship at university
    Once again the presidency of the University of Paris 8 Saint-Denis is trampling on the principle of free speech by banning, just 48 hours before the event, a conference organised by the Palestine Paris 8 collective in partnership with other organisations supporting the Palestinian people. This conference aims to denounce the State of Israel’s apartheid policies against the Palestinians. The invited speakers include a young Palestinian activist, Bilal Afandi, the American journalist Max Blumenthal, and an advocate of the BDS (Boycott-Divestment-Sanctions) campaign.

    The reasons advanced for the censorship of this event are not clear. Communicating via the Student Centre, an intermediary used to supervise and control student initiatives, the university presidency at times referred to the lack of an available room, at times to a “controversial” speaker (in the person of Max Blumenthal, whose writings, however, appear in numerous publications in the United States), at times to “non standard” notices about the event, at times to the risk of a breach of the peace.... In addition to this bureaucratic censorship, the presidency is not hesitating to use direct methods of repression, such as mandating university personnel to tear down our posters publicising the event.

    In the current French context, to ban such a conference is to be aligned with the instrumentalisation of the attacks of 7 and 9 January 2015 that aims to impose a double standard of free speech. Large “We are Charlie” posters are still plastered on the university’s walls. Doesn’t that slogan mean that the university is showing its support for a “controversial” magazine ? Is one to understand that controversy is valid only when it serves the mainstream ideology ?
    Thus, for the Paris 8 presidency, freedom of speech stops once there is the slightest risk, at university level, that the apartheid policy of the Israeli State might be undermined. Worse still is the fact that this conference has the audacity to be held within the framework of the “Israeli Apartheid Week”, an international week of reflection on Israel’s apartheid policies, which is held in numerous other universities around the world, notably in Britain, the United States, Palestine, South Africa, and in several South American countries. Since 2012, when the then president of Paris 8 decided to close down the university in order to prevent a seminar from being held, pressure and attempts at censorship have become systematic whenever the issue of apartheid in Palestine is raised.
    We will not accept to be tamed and subdued by this presidency, revelling in its ambitions to normalise its goals regarding “security”, austerity, bureaucracy and ideology. And since it prefers to bow to external pressure and stand with the defenders of Israeli policies, we will take up our responsibilities. We therefore call for this conference to be maintained and for mass participation, starting at 6 p.m., at a rally in front of the D building to affirm our right to discuss “controversial” subjects, our right to express our solidarity with the Palestinian people, our right to self-organisation, and to affirm the independence of the student movement.

    Signatories :

    Association des universitaires pour le respect du Droit international en Palestine (AURDIP), Americans against the war (AAW France), Fédération Solidaires étudiant-e-s - Syndicats de lutte, Collectif Palestine Paris 8, Génération Palestine, Union Juive française pour la paix (UJFP), Nouveau Parti anticapitaliste Paris 8, CEDETIM, CPPI Saint-Denis, Association des Marocains de France (AMF), Association France Palestine Solidarité (AFPS Paris centre, 63, 81), Sortir du colonialisme, Collectif Caladois pour le peuple palestinien, Collectif Judéo-arabe et citoyen pour la Palestine, Campagne BDS,...

  • Signez la pétition : "Abrogation de la circulaire Châtel" sur le site de l’Union Juive Française pour la Paix

    Nous demandons le retrait de la circulaire Châtel (circulaire n° 2012-056 du 27-3-2012) en ce qu’ elle recommande l’interdiction d’accompagner les sorties scolaires aux mères d’élèves portant un voile . "Empêcher (...) que les parents d’élèves (...) manifestent par leur tenue (...) leurs convictions religieuses (...) lorsqu’ils accompagnent les élèves lors de sorties".

    Nous demandons son retrait car elle est discriminatoire, elle ne vise en pratique que des familles musulmanes.

    Nous demandons son retrait car elle discrimine aujourd’hui exclusivement des femmes.

    Nous demandons son retrait car elle est traumatisante pour les enfants qui ne comprennent pas pourquoi leurs mères sont moins dignes et capables que les autres parents d’accompagner le groupe.

    Nous demandons son retrait car elle apprend aux enfants que la discrimination est « normale », qu’elle vise les mères de ses camarades de classe, ou de ses voisins.

    Nous demandons son retrait car cette interdiction contribue à exclure de l’école publique des familles qui veulent s’impliquer dans la vie de l’école.

    Nous demandons son retrait car elle participe d’un mouvement de multiplication et d’élargissement de prohibitions discriminatoires qui menace de s’étendre de l’école à l’université, à l’emploi, aux différents secteurs de la société, aux pratiquants d’autres religions, à l’interdiction de toute activité politique dans les lycées.

    http://www.ujfp.org/spip.php?article3937

  • L’antisémitisme sioniste a encore voulu frapper ! Récit d’un après-midi très particulier. - [UJFP]
    jeudi 5 mars 2015 - Jean-Guy Greilsamer, co-président de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP)
    http://www.ujfp.org/spip.php?article3966

    Un témoignage de Jean-Guy Greilsamer

    Le lundi après-midi 2 mars, je reçois d’abord un coup de fil prétendument du commissariat du 17ème arrondissement de Paris, me sommant de venir signer une plainte déposée contre moi. Je refuse : si une plainte est déposée contre moi, qu’elle me soit envoyée par la poste !
    Il m’est alors répondu que la police allait venir me remettre la plainte chez moi.

    Une heure après, la police débarque, se poste devant mon immeuble, en interdit l’accès aux habitants et visiteurs, et boucle le quartier. Les gens présents s’inquiètent, certain-e-s ami-e-s du quartier téléphonent chez moi pour essayer de comprendre. Ainsi un voisin de palier signale que sa femme lui a téléphoné à son travail pour lui dire qu’elle ne peut pas pénétrer dans l’immeuble. Mon épouse ouvre la porte pour descendre au rez-de-chaussée, et surprise … : une demi-douzaine de policiers postés dans l’escalier, casqués et protégés par un bouclier, pointent leur arme vers notre domicile !
    Il apparait alors un responsable de police qui rentre chez nous et a l’air de constater avec satisfaction que l’appartement est occupé par deux paisibles retraités, mon épouse et moi.

    Après avoir posé quelques questions, ce responsable m’informe que j’ai été probablement « victime d’un canular visant des personnes appartenant à la communauté israélite. »
    Puis divers responsables de police sont arrivés progressivement chez moi, soit presqu’une dizaine !
    Ils m’ont révélé qu’un certain Jean-Guy Greilsamer avait téléphoné à la police en déclarant qu’il venait de tuer sa femme et en menaçant de tuer ses enfants si la police vient chez lui !

    J’ai alors pensé à un individu ultra-sioniste et très agressif qui depuis Israël a utilisé le même mode opératoire contre diverses personnes soucieuses d’informer le public sur la situation du peuple palestinien, ou des personnalités prenant quelques distances avec des autorités israéliennes. Cet individu a aussi visé un journaliste du site Rue89, ce qui s’était conclu par la mort par arrêt cardiaque du père du journaliste.(...)

  • Magistrale analyse de la situation actuelle en France par Michèle Sibony de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP) :

    Ce terreau national se combine, il nous faut aussi le rappeler, avec l’arrivée au pouvoir le lendemain du 11 septembre 2001, des thèses néoconservatrices qui sont reprises et s’installent durablement en France et en Europe. Cette idéologie qui remplace l’affrontement idéologique Est Ouest par un affrontement civilisationnel entre ce qui serait l’axe du bien, un occident judéo chrétien conçu pour la forme sous l’influence des chrétiens sionistes américains proches de Bush, affrontant un axe du mal arabo-musulman. Cette vision du monde trouve immédiatement en France ses émules, par une série de personnalités, philosophes, politologues, associatifs, journalistes qui fondent le cercle de l’oratoire, [2] avec par exemple Michel Taubman, journaliste de Arte et responsable i24 news à l’époque, Pascal Bruckner, Jacques Tarnero, P.A. Taguieff, A. Glucksman, Romain Goupil ,Elisabeth Schemla fondatrice du site proche orient.com , Cecilia Gabizon pages islam du Figaro, Monique Canto Sperber directrice de l’ENS, et bien au delà c’est une mouvance néocons qui s’installe à la une des grands médias, chargée de porter l’assaut aux musulmans de ce pays, Alain Finkelkraut, le Charlie Hebdo dirigé par Philippe Val qui y introduit Caroline Fourest, le mouvement des Femen en font partie.

    Cette mouvance va impulser en France la désignation des musulmans et arabes comme une classe dangereuse, assignée à une religion incompatible avec une laïcité dévoyée et utilisée comme une arme contre eux. Et phénomène à souligner, dans le même temps, elle introduit l’idée de la défense d’Israël conçu comme allié incontournable dans la lutte contre l’axe du Mal du monde selon Bush. Islamophobie et soutien d’Israël sont ainsi intimement associés.

    Dans le néoconservatisme l’alliance avec Israël devient en effet centrale puisque le monde arabo-musulman et le Moyen-Orient arabe en particulier sont l’ennemi principal. Ce conflit qui a toujours été un point important de déstabilisation se retrouve sur la ligne de front, fer de lance des puissances occidentales.
    ...

    La population arabo-musulmane postcoloniale se retrouve piégée dans une assignation identitaire religieuse et une instrumentalisation qui fait d’elle une population à risque, par le biais d’un islam in-intégrable, associé à toutes les formes de terrorisme se revendiquant de l’Islam . Autant d’éléments qui favorisent le développement d’un racisme virulent et des mesures gouvernementales légales et ou sécuritaires contre elle.

    La population juive, elle, se retrouve assignée par le biais des instances communautaires juives, véritables courroies de transmission de l’ambassade d’Israël, à une identification de type plutôt « national » et un soutien sans faille à la politique d’Israël : l’outil majeur de leur embrigadement sera l’antisémitisme : comme la meilleure réponse à toute critique de la politique israélienne et à toute expression de solidarité avec la Palestine.

    A moyen terme, l’antisémitisme a l’immense vertu en effet d’effacer la Palestine du discours politique et de la remplacer par un problème racial et ou religieux entre communautés.

    Il faut se souvenir du travail du BNCVA du centre Simon Wisenthal Europe , qui pendant toutes ces années ont désigné comme actes antisémites toute action de solidarité avec la Palestine. Les chiffres de la CNCDH tels qu’analysés par Dominique Vidal montraient eux des pics d’actes antisémites parallèles aux périodes de répression coloniale les plus dures dans les Territoires Occupés : opérations Bouclier de Défense, plomb durci.

    ...

    Au plan des relations internationales pour commencer, c’est la déréglementation du droit international et humanitaire qui est à l’ordre du jour néoconservateur et israélien.

    La volonté de ne pas sanctionner Israël qui viole toutes les normes de ces droits, (certes il n’est pas le seul), mais il est le seul avec ses alliés occidentaux, contre qui aucun Etat ni l’ONU, ni l’UE ne prend de réelles sanctions : ainsi depuis 2001 les gouvernements français acceptent cette déréglementation et y collaborent activement en ne réagissant pas à l’avis de la CIJ sur le Mur, qui demande des sanctions contre cette construction illégale. Ils ne proposent ni ne mettent en œuvre aucune sanction lors des opérations meurtrières sur Gaza, et refusent toute autre politique que celle définie par le Ministère des affaires étrangères comme une politique de « pressions douces »

    C’est ainsi que sera enterré sous les protestations israéliennes, le rapport de la commission parlementaire sur la géopolitique de l’eau remis par Jean Glavany à l’assemblée nationale en décembre 2011 qui décrit la question de l’eau comme "révélatrice d’un nouvel apartheid au Moyen-Orient" .

    Les diplomates français attaqués, frappés, par l’armée israélienne ne sont pas défendus ou protégés par leurs gouvernements. C’est le cas du chef de l’antenne consulaire à Gaza, Majdi Shakoura blessé ainsi que sa fille, dans la nuit du 13 au 14 novembre 2011.

    De même, en septembre 2013, la diplomate française Marion Fesneau-Castaing malmenée par l’armée dans la vallée du Jourdain sera finalement blâmée par le gouvernement français.

    L’été 2014 pendant l’opération « bordure de protection » le gouvernement français donne même un blanc seing à Israël « qui a le droit de se défendre contre le terrorisme » .

    Les 2168 morts de Gaza (dont 70 % des civils selon l’enquête l’organisation israélienne Betselem) nous regardent. Emoi ? Protestation ? Aide gouvernementale ? L’aide promise au Caire n’est pas arrivée. Gaza se meurt lentement sous nos yeux.

    Au plan intérieur, c’est le modèle colonial israélien et le sort réservé à la population palestinienne, dans ce contexte du choc des civilisations, qui rencontre et inspire une gestion postcoloniale des populations françaises recluses dans des quartiers séparés.

    En 2004, le premier ministre Rafarin formule d’ailleurs explicitement cette inspiration inversée, en recevant à Paris le président israélien Moshe Katzav. Il déclare « la France doit s’inspirer du modèle d’intégration israélien », un modèle de discriminations légales et spatiales.

    C’est la même année que sous couvert de laïcité et de citoyenneté à la française, la désignation des arabes musulmans de ce pays comme ennemis de l’intérieur s’opère avec la loi sur le voile (personne ne nous fera plus croire que cette loi visait tous les signes religieux) et ses extensions en cours, que ce soit l’affaire de la crèche baby loup ou le projet visant les universités.

    Ce ne sont que des extraits, il faut lire l’intégralité du texte :

    http://www.ujfp.org/spip.php?article3932

    #Michèle-Sibony #racisme #néocons #refus-du-droit-international

    • A Gaza toujours assiégée, les secours promis n’arrivent pas et la situation est dramatique :

      Déclaration Commune 30 Agences Humanitaires Internationales :

      Le blocus imposé par Israël se poursuit, le processus politique, tout autant que l’économie, sont paralysés, et les conditions de vie ont empiré. La reconstruction et la réparation des dizaines de milliers de maisons, d’hôpitaux et d’écoles, endommagés ou détruits dans les combats, demeurent déplorablement lentes. Les tirs sporadiques de roquettes par les groupes armés palestiniens ont repris. Et surtout, le manque de progrès a creusé encore plus le niveau de désespoir et de frustration de la population, dont plus des deux tiers sont des réfugiés palestiniens.

      Les conditions de vie à Gaza étaient déjà désastreuses avant la dernière série de combats. La plupart des résidents ne pouvaient pas satisfaire leurs besoins alimentaires et plus de sept ans de blocus avaient gravement compromis l’accès aux services élémentaires, dont la santé, l’eau et le système sanitaire.

      Mais de puis juillet, la situation s’est dramatiquement détériorée. Cet hiver, environ 100.000 Palestiniens sont toujours déplacés et vivent dans des conditions terribles dans des écoles et dans des abris de fortune qui ne sont pas faits pour des longs séjours. Des coupures de courant programmées persistent jusqu’à 18 heures par jour. La poursuite du non-paiement du salaire des employés du secteur public et le manque de progrès dans le gouvernement d’unité nationale accroissent encore plus les tensions. Avec les sévères restrictions de circulation, la plupart des 1.800.000 résidents sont piégés dans l’enclave costière, sans aucun espoir en perspective.

      Ceux qui souffrent le plus, ce sont les plus vulnérables, dont les personnes âgées, les invalides, les femmes et près d’un million d’enfants, qui ont subi des souffrances inimaginables durant trois conflits majeurs en six petites années. Les enfants souffrent du manque d’accès à une éducation de qualité, et 400.000 d’entre eux auraient besoin d’une aide psychologique immédiate.

      Dans ce contexte, la communauté internationale ne fournit pas à Gaza d’assistance adéquate. Une petite part seulement des 5 milliards 400 millions de dollars américains engagés au Caire est parvenue à Gaza. L’assistance financière aux familles qui ont tout perdu a été suspendue et d’autres aides cruciales sont indisponibles faute de fonds. Un retour aux hostilités est inévitable si on n’avance pas et si on ne s’attaque pas aux racines profondes du conflit.

      En tant que puissance occupante, Israël porte la plus grande responsabilité et doit se conformer à ses obligations selon la législation internationale. En particulier, il doit lever complètement le blocus, dans le cadre de la Résolution 1860 (2009) du Conseil de Sécurité de l’ONU .

      http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2015/02/28/declaration-commune-30-agences-humanitaires-internationales-nou

    • Dialogue autour du PIR : articulation entre antiracisme et lutte de classe
      http://www.mondialisme.org/IMG/pdf/dialogue_autour_du_pir_=_antiracisme_et_lutte_de_classe.pdf

      L’Union juive française pour la paix fait partie de ces organisations identitaires de gauche qui fleurissent depuis quelques années. Elle prétend représenter les « juifs pour la paix en Palestine » mais regroupe en fait de nombreux non-juifs, comme le prévoient d’ailleurs ses statuts. On ne comprend pas bien alors pourquoi cette organisation n’a pas tout simplement pris le nom d’« Union française pour la paix en Palestine » sans faire référence à aucune mention confessionnelle, culturelle, nationale ou ethnique, selon la définition que l’on a de la judéité.
      Plus exactement on ne peut le comprendre que si on lit cette déclaration très claire de leur copine Bouteldja : « Nous, on a toujours été pour que les juifs s’identifient en tant que juifs, même s’il faut reconnaitre que c’est une régression. On est arrivé à une telle tension entre “races” qu’il devient urgent pour les juifs de brandir leurs identités ethnico-religieuses associées à des identités politiques radicalement antisionistes et antiracistes : “Non, les juifs ne sont pas tous sionistes.” » (http://www.vacarme.org/article2738. html, Vacarme, n° 71, avril 2015). Sans le vouloir, la porte-parole du PIR met ici le doigt sur l’essentiel : les politiques identitaires constituent une véritable régression consciemment souhaitée par leur promoteurs. De plus, elle montre qu’elle ne connaît absolument rien aux multiples définitions de la judéité, en dehors de l’élément « ethnico-religieux ». Mais c’est normal puisque c’est le seul qui trouve grâce à ses yeux ! Quant à parler de « races », même avec des guillemets hypocrites, on voit que Houria Bouteldja n’a aucune mémoire et participe de la campagne actuelle de négation de l’antisémitisme qui elle-même fait le jeu des « sionistes » d’extrême droite.

  • BDS : 10 ans de campagne - Vendredi 27 février à Paris – Quartierslibres

    https://quartierslibres.wordpress.com/2015/02/25/vendredi-26-fevrier-19h-soiree-bds-10-ans-de-campagne

    « La Campagne BDS : 10 ans de lutte d’une société civile internationale contre l’apartheid israélien : bilans, succès, et nouveaux défis. »

    Les intervenants seront :

    – Linah ALSAAFIN : Journaliste Palestinienne vivant aujourd’hui à Londres

    – Julien SALINGUE : Chercheur en Science Politique, spécialiste de la question palestinienne

    – Jean Guy GREILSAMER : membre de la Campagne BDS France et co-président de l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix)

    http://www.bdsfrance.org

  • LA LICRA, PRÊTRE OFFICIEL DE LA NOUVELLE LAÏCITÉ ? - [UJFP]
    mercredi 4 février 2015 par le Bureau National de l’UJFP
    http://www.ujfp.org/spip.php?article3853

    Nous apprenons que la LICRA (Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme) vient d’obtenir la signature du renouvellement de son partenariat avec le Ministère de l’Education nationale pour trois ans, tant pour son intervention dans les établissements que pour la formation des formateurs.
    Cette annonce intervient au moment où le Ministère prévoit de donner une certaine importance (malgré les limites de crédits) à la promotion d’un nouvel enseignement civique et moral, dont la LICRA serait donc un partenaire privilégié.
    Dans le même mouvement, le livre que la LICRA a édité en septembre 2014, 100 mots pour se comprendre contre le racisme et l’antisémitisme (sous la direction de Antoine Spire et Mano Siri, éditions Le Bord de L’eau), est publié sur le site « Eduscol » du ministère comme outil pédagogique privilégié.

    L’Union Juive Française pour la Paix considère que cette convention et cette promotion de l’ouvrage cité sont un très mauvais coup porté à la laïcité, au « vivre ensemble » et à la lutte contre le racisme dans notre pays.

    Sans préjudice d’une analyse ultérieure plus approfondie, nous citerons simplement quelques passages de l’ouvrage, qui certes n’en constituent pas l’essentiel, mais portent sur des sujets dont nous savons qu’ils sont justement au cœur des polémiques et des difficultés rencontrées par les personnels de l’éducation aujourd’hui, tout particulièrement depuis les crimes racistes qui ont endeuillé notre pays en janvier. Sur plusieurs points, nous sommes obligés de parler de l’œuvre de pompiers pyromanes, et nous en voulons pour preuve le choix de certains rédacteurs, tel Robert Redeker, l’auteur de la formule « islamisation des esprits ».

    Dans leur introduction les auteurs savent à juste titre dire, après avoir montré comment « de nouveau on assassine des juifs uniquement parce qu’ils sont nés juifs », que « les musulmans de ce pays ne sont pas mieux traités ». Mais le reste de l’ouvrage montrera un traitement fort déséquilibré des notions et des faits.

    La présentation d’Israël (seul Etat faisant l’objet d’une entrée) comme « seule authentique démocratie du Moyen Orient » ne peut être perçue que comme une provocation pour tous ceux qui sont horrifiés par les massacres répétés opérés par cet Etat au mépris du droit international depuis sa création, et encore aujourd’hui en Cisjordanie et bien sûr à Gaza. Israël est un Etat juif et démocratique au sens où il est démocratique pour les Juifs et oppose sa judéité à tous les autres, pour justifier les discriminations tant en matière de logement et de travail que de justice et de circulation, sans oublier la non-reconnaissance de nombreux villages palestiniens, dont ceux des Bédouins du Néguev.
    Or Israël est présenté comme ayant « toujours eu deux langues officielles – hébreu et arabe - (...) ». Cela n’est plus vrai depuis des années, et tous ceux qui sont allés sur place savent à quel point tout est fait pour que l’arabe soit éliminé du paysage. Ni la Nakba, ni l’occupation et la colonisation des territoires palestiniens conquis en 1967 ne sont évoquées.
    De ce fait ne faudrait-il pas rappeler que les 50% de non-juifs vivant entre Mer Méditerranée et Jourdain sont privés de tout ou partie de leurs droits politiques et économiques ?

    • La LICRA, le CRIF, le BNVCA, etc... il y a toute une galaxie d’organisations qui sont les gourous de la religion raciste à laquelle adhère presque toute notre caste politico-médiatique (sous peine de campagnes de stigmatisation et d’exclusion).

      Les actes judéophobes en France sont recensés par le SPCJ, proche du CRIF. Sur la page Facebook du SPCJ, parmis les sites « aimés » on trouve celui de l’armée israélienne ...
      https://www.facebook.com/spcjfr

      Comment le SPCJ se présente lui-même :
      https://www.facebook.com/spcjfr/info?tab=page_info

    • – Quand on manifeste à Paris cet été, contre le massacre par Israël de 2000 personnes à Gaza, la LICRA dénonce elle, des agressions à Paris, inventées de toutes pièces, contre des synagogues :
      http://www.licra.org/fr/communique/halte-aux-d%C3%A9cha%C3%AEnements-haineux

      – Acharnement de la LICRA contre Sine :

      Siné est traîné devant le tribunal de Lyon par la Licra, laquelle est représentée par son avocat, Me Alain Jakubowicz. M. B.-H. Lévy, devenu l’ami de Philippe Val après en avoir été pendant trente ans la tête de turc, fait le voyage de Lyon pour expliquer au juge ce qu’est l’humour ...
      ... La Licra perd son procès contre Siné. Qu’importe, elle fait appel. Patatras, la Licra perd de nouveau. Me Alain Jakubowicz, qui ambitionne la présidence de la Licra, acceptera-t-il ce double revers ? Non, il se pourvoie en cassation ... la Licra a perdu la semaine dernière pour la troisième fois....
      ...Le vulgum s’imagine qu’après une cassation et un renvoi devant la cour, une fois l’arrêt de celle-ci rendu, c’en est fini. C’est ce qui se passe d’habitude. Là, Me Jakubowicz refuse encore de reconnaître sa défaite. La Licra vient de se pourvoir de nouveau en cassation !
      Ce sera le cinquième procès ...

      http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20120411.OBS5956/abus-de-licra.html

      – En 2006 Parick Gaubert (frère de Thierry Gaubert, mais bon personne n’est responsable de sa famille) Président de la Licra à l’époque et député européen, se rendait à Jérusalem devant des parlementaires israéliens pour y déplorer « le manque de moyens matériels de ceux qui défendent les Juifs et Israël ».