organization:union pour la tunisie

  • La Polit-Revue : Les limites de la gauche libérale – libertaire | Nawaat - Tunisia
    http://nawaat.org/portail/2014/06/29/la-polit-revue-les-limites-de-la-gauche-liberale-libertaire

    « L’initiative de la coalition électorale Union Pour la Tunisie n’a pas trouvé l’enthousiasme escompté ». C’est en ces termes plutôt évasifs et nonchalants que Lazhar Akremi a justifié vendredi à Sidi Bouzid le choix de se présenter sous l’étiquette individuelle Nidaa aux prochaines élections, lors d’un rassemblement qui n’a lui-même pas mobilisé grand monde.

    Un stéréotype en matière de dysfonctionnements inhérents aux démocraties modernes veut que l’argent soit le nerf de la guerre en matière d’élections. Ainsi il est utile d’écouter les financiers des grands partis, en l’occurrence Faouzi Elloumi, pour mieux comprendre les décisions souvent verticales prises en coulisses. « En démocratie, les coalitions sont gouvernementales, elles se font en aval, à la lumière des résultats des élections, et non en amont », a argumenté Elloumi lors de la même réunion.

  • La Polit-Revue : Le « consensus », cette peur de la démocratie | Nawaat - Tunisia
    http://nawaat.org/portail/2014/06/22/la-polit-revue-le-consensus-cette-peur-de-la-democratie

    Fait marquant de cette semaine politique, l’Union Pour la Tunisie se désintègre en plein vol. Ironiquement, c’est peut-être là l’une des manifestations concrètes du « consensus » tel qu’il est pensé par l’ancienne génération politique, sorte de panacée par laquelle le processus démocratique est suspendu en profit d’un statu quo autoritaire avec lequel tout le monde doit tomber d’accord, au risque de se retrouver à la porte.

    En Tunisie, tout porte à croire que l’on a procédé à rebours s’agissant de la transition : là où il eût été indiqué de commencer par un consensus large au cours de la première phase constituante, l’ANC a virtuellement fonctionné en tant qu’Assemblée législative, avec un gouvernement et une opposition.

    Plus récemment, au moment où une transition digne de ce nom devrait déboucher vers de la compétition, conformément à l’opération électorale classique, les deux plus grandes forces politiques du pays accordent leurs violons. Le pluralisme enterré, le pays se dirige moins vers un bipartisme que vers une entente douteuse.