organization:union tunisienne

  • Fehmi Houwaydi : Comment la Tunisie a mérité son double prix de la paix : : Le Safir francophone Janvier 2016 | جريدة السفير
    Fehmi Houwaydi 04-01-2016
    http://assafir.com/Article/464010

    Native Maqari, XXIème siècle

    Depuis le déclenchement de la révolution en 2011, le monde arabe s’est peu à peu familiarisé avec les visages des politiques tunisiens qui ont occupé le devant de la scène, au sein de la présidence, du gouvernement, des différents partis ou encore du Conseil constitutionnel.
    Suite à l’attribution du prix Nobel de la paix, d’autres visages jusque-là anonymes se sont soudain retrouvés sous la lumière des projecteurs, et ils sont désormais connus du grand public. Le quotidien al-Ahram a publié un entretien avec l’une de ces figures non familières, Houcine Abassi, ancien enseignant et président de l’UGTT (Union générale tunisienne du travail) ; le journal al-Hayat a mis en une la photo d’une dame qu’on n’avait jamais vue auparavant, dont le nom, Wided Bouchamaoui, nous était parfaitement inconnu, et qui apparaît souriante, le poing levé, après l’annonce de la nouvelle. Nous avons ainsi appris qu’elle était la présidente du syndicat patronal UTICA (l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat), lequel faisait partie du désormais célèbre « quartette » gagnant. De plus, les réseaux sociaux ont transmis les photos de deux autres individus qu’on voyait pour la première fois, Abdessattar Ben Moussa, président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme, et Fadhel Mahfoudh, bâtonnier et président de l’Ordre des avocats. M’enquérant des antécédents des quatre organisations tunisiennes, j’ai d’abord constaté leur ancienneté : deux d’entre elles se sont formées avant l’indépendance de la Tunisie en 1956 ; ainsi, l’UGTT a été créée en 1946, l’UTICA en 1947. Le barreau a quant à lui été fondé peu après l’indépendance (en 1958), et la Ligue des droits de l’homme s’est constituée en 1977. Tentant de donner du sens à ces dates, l’écrivain et activiste tunisien Salaheddine el-Jouarchi souligne que les deux premières organisations virent le jour lors de la période de lutte contre le colonialisme français, la première en porte-parole des ouvriers, la seconde en représentante des chefs d’entreprise. Les deux autres organisations se distinguèrent par leur engagement en faveur des droits de l’homme, tentant d’arracher ces droits au pouvoir en place.

  • Tunisie – Le gouvernement retourne aux anciennes taxes pour les agriculteurs | Businessnews.com.tn
    http://www.businessnews.com.tn/details_article.php?a=43411&t=520&lang=fr&temp=3

    A l’issue de la réunion d’urgence tenue, mercredi 8 janvier 2014, avec le chef du gouvernement, Ali Laârayedh, l’UTAP (Union tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche) a rendu public un communiqué dans lequel elle affirme qu’un accord a été trouvé aujourd’hui.

    En vertu de cet accord, il a été décidé de travailler avec les anciennes procédures relatives au paiement des taxes de circulation des véhicules de transport agricole. Le délai de paiement a également été prolongé jusqu’au 20 janvier courant et l’Union a appelé les agriculteurs à payer les tarifs dans les délais fixés. Une commission mixte formée par des représentants de l’UTAP et des ministères concernés sera, aussi, formée afin d’étudier les problématiques inhérentes au secteur agricole.

  • Emplois publics, nomination et clientélisme électoral en faveur d’EnNahda en Tunisie
    La Presse de Tunisie - un-dessein-gagner-le-territoire-des-elections | 76024 | 10122013
    http://www.lapresse.tn/10122013/76024/un-dessein-gagner-le-territoire-des-elections.html
    L’article n’est pas des plus clairs, mais il y un faisceau de présomptions...

    Au-delà de l’arbre que constituent les recrutements — enjeux de polémique—, comme ceux d’Oussama Ellouze à la Cnrps, de Hamza Hamza à l’Oaca (finalement écarté à la suite d’un mouvement de protestation des cadres de l’office) et des reconstitutions de carrières, au parfum de favoritisme d’amnistiés notoires, les élus Ferjani Doghman et Sahbi Atig et les ministres Mohamed Ben Salem et Moncef Ben Salem, respectivement chargés des portefeuilles de l’Agriculture et de l’Enseignement supérieur, se cache une forêt de nominations à l’intérieur du pays.
    Les découpages sectoriels et géographiques de l’échantillonnage de l’Union tunisienne du service public et de la neutralité administrative, un véritable observatoire de l’évolution du paysage de l’appareil administratif, révèlent que les nominations partisanes couvrent également les départements régionaux des ministères de l’Agriculture, de l’Education, de l’Enseignement supérieur, du Transport, de la Santé, de l’Intérieur, de la Justice, du Commerce et de l’Artisanat… Le mouvement se poursuit dans les établissements publics, les lycées, les hôpitaux, dans les gouvernorats, les collectivités locales, les délégations, les imadats… Et plus loin encore, comme l’affirme Hamed Ibrahim, SG du Syndicat de base des agents du ministère des Affaires étrangères, dans les circonscriptions électorales à l’étranger : essentiellement en France, en Libye, en Arabie Saoudite, où des dirigeants du mouvement Ennahdha se partagent ambassades et consulats stratégiques dans l’objectif de cibler un large vivier d’électeurs potentiels. D’autre part et paradoxalement aux autres ministères, celui des Affaires étrangères tourne à mi-régime parce que les autorités ne trouvent pas dans leurs fonds des cadres « dignes de confiance », des diplomates susceptibles d’être chargés de certains portefeuilles comme celui de directeur général des Affaires arabes et islamiques, de directeur général Afrique, de directeur du Moyen-Orient ou encore de directeur de l’Information.
    Visiblement le parti au pouvoir, parallèlement au démembrement de l’administration désormais démunie de sa neutralité originelle (Voir la première partie de notre enquête parue dans l’édition d’hier) et le recrutement anarchique de milliers d’agents dans différents grades de la fonction publique, formant ainsi un vivier d’électeurs redevables au pouvoir de leur emploi, est en train de placer ses pions sur le territoire de l’échiquier électoral. Dans les secteurs clés de la logistique électorale : les médias, la justice, les statistiques, la sécurité, les gouvernorats, les municipalités…A la manière du régime déchu. La machine électorale de Ben Ali, basée sur le quadrillage territorial, se réveille après deux années d’hibernation !

    Voir aussi la première partie de l’enquête : http://www.lapresse.tn/09122013/75962/le-demembrement.html
    Selon l’Union tunisienne du service public et de la neutralité administrative :

    « 87,12% des nominations et recrutements dans le secteur public ont été effectués au profit de partisans ou de sympathisants de la Troïka, dont 93% au bénéfice de proches du mouvement Ennahdha. 19 gouverneurs sur 24 et 94 P.-D.G et DG ont été nommés sur la base de leur allégeance politique vis-à-vis du parti dirigeant le gouvernement. Voilà des faits qui remettent sérieusement en question l’impartialité du service public en cette délicate période transitoire. Sans le principe de la neutralité, l’appareil administratif qui exerce un pouvoir quotidien, direct et silencieux vis-à-vis du citoyen, devient un instrument subordonné au pouvoir politique, souvent aux dépens de la loi. Rappelons-nous lorsque au temps de Ben Ali, certains militants politiques se sont vus déposséder de leurs passeports ».

    #Tunisie
    #clientélisme

  • Journal Le temps -Dialogue national - Doucement, nous sommes pressés
    http://www.letemps.com.tn/article-76698.html

    Le dialogue entre les partis politiques sous le parrainage de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), de l’Union Tunisienne de l’Industrie du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), de la Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l’Homme (LTDH) et du Conseil de l’Ordre des Avocats avance au rythme concomitant donné par ses animateurs. Reste à savoir et attendre les résultats et ce qu’ils contiennent comme valeur intrinsèque pouvant apporter le plus escompté et sauront-ils être exploités à bon escient par l’Assemblée Nationale Constituante (ANC) ? Le rythme actuel est-il satisfaisant ?

  • Nominations dans le secteur public : 87% pour la Troïka dont 93% en faveur des partisans d’Ennahdha |

    Nawaat - Tunisie

    http://nawaat.org/portail/2013/03/22/93-des-nominations-dans-le-secteur-public-ont-beneficie-a-des-partisans-denn

    Des informations relatives à la gestion de l’administration tunisienne ont été révélées hier, 21 mars 2013, lors de la conférence de l’Union tunisienne du service public et de la neutralité de l’Administration(UTSPNA). En effet, selon l’UTSPNA « 90 % des nominations dans le secteur public depuis le mois de décembre 2011 et jusqu’au mois de février 2013 ont été faites par le gouvernement Jebali sur la base d’orientations partisanes, régionales ou familiales. »