Les réseaux sociaux, et moi, et moi, et moi...
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Une équipe de neuroscientifiques de l’Université de Berlin a démontré que l’usage assidu de #Facebook sollicite tout particulièrement une zone du cerveau, celle dite du « comparateur social ». C’est cette zone qui fait que vous avez envie d’avoir une plus grosse voiture, un plus joli jardin, ou, pourquoi pas plus d’attention médiatique que votre successeur, ou pour ce qui me concerne un plus joli scooter que celui de Matthieu Conquet.
Et d’ailleurs, cette zone du comparateur social est souvent impliquée dans les mécanismes d’#addiction, comme pour les #drogues, qui font qu’on en veut toujours plus. La preuve en est que, de 5 à 10% des utilisateurs frénétiques des #réseaux_sociaux n’arrivent plus à contrôler le temps qu’ils passent en ligne : ils n’arrivent plus à prendre la décision de se déconnecter.
Autre effet important... le fait de parler de soi, tout le temps. Parler de soi, ça nous fait du bien, il faut le reconnaître, même sans être un fervent disciple de FREUD... en tout cas, ça permet à notre #cerveau de libérer de la dopamine, qui est la molécule du plaisir. Or, si dans une discussion normale, de visu entre 2 personnes, évoquer nos expériences personnelles occupe entre 30 et 40% du temps, sur facebook, c’est 80% de notre activité ! On ne cause que de nous-mêmes. Et lorsqu’en plus, c’est devant une audience importante, de centaines de followers et d’amis virtuels, et bien le cerveau est encore plus content, et libère encore plus de dopamine.
Nucleus accumbens response to gains in reputation for the self relative to gains for others predicts social media use
▻http://journal.frontiersin.org/Journal/10.3389/fnhum.2013.00439/full