organization:université de strasbourg

  • Un collectif se crée contre le sexisme à l’Université de Strasbourg
    https://www.rue89strasbourg.com/heritieres-athena-collectif-contre-sexisme-universite-strasbourg-15

    Face au sexisme, au harcèlement et aux agressions sexuelles à l’Université de Strasbourg, un nouveau collectif féministe d’étudiantes vient de se former. Les « Héritier.e.s d’Athéna » veulent offrir une écoute et un accompagnement aux victimes. (lire l’article complet : Un collectif se crée contre le sexisme à l’Université de Strasbourg)

  • Étudiants étrangers : l’Unistra exonère en 2019 et cherche des solutions pour ensuite
    https://www.rue89strasbourg.com/etudiants-etrangers-unistra-exonere-2019-2020-cherche-solutions-ens

    Le Conseil d’administration de l’Université de Strasbourg a voté les modalités pour contourner la hausse de 1 500% des frais de scolarités pour les non-européens. Comme les étudiants actuels ne sont pas concernés, cela suffira pour 2019/2020, mais pas au-delà. Pour la suite, elle cherche d’autres pistes. (lire l’article complet : Étudiants étrangers : l’Unistra exonère en 2019 et cherche des solutions pour ensuite)

  • Étudiants étrangers : un conseil d’administration extraordinaire convoqué
    https://www.rue89strasbourg.com/hausse-frais-inscription-etudiants-etrangers-conseil-admnistration-

    La parution des décrets concernant la multiplication par 16 des droits de scolarité universitaires pour les non-européens est imminente. Opposée par la voix de son président, l’Université de Strasbourg s’apprête à en accepter le principe, tout en annulant son impact pour les nouveaux venus en 2019/2020. L’Université de Strasbourg (Unistra) opposée par la voix de [...] (lire l’article complet : Étudiants étrangers : un conseil d’administration extraordinaire convoqué)

  • Hausse des frais d’inscription pour les étrangers : l’Université de Strasbourg tergiverse
    https://www.rue89strasbourg.com/hausse-prix-droits-inscription-etrangers-extra-communautaires-unive

    Malgré son engagement en janvier, la direction de l’Université n’a pas encore adopté de texte pour contourner la multiplication par 16 des droits d’inscriptions, réservée aux étudiants non-européens. Dans un deuxième message, son président Michel Deneken revient sur deux avancées, mais formule une promesse bien plus floue pour l’avenir. (lire l’article complet : Hausse des frais d’inscription pour les étrangers : l’Université de Strasbourg tergiverse)

  • Vacataires de l’Université, un rassemblement mardi contre la précarité
    https://www.rue89strasbourg.com/vacataires-universite-rassemblement-precarite-149903

    Le collectif Dicensus, qui mobilise depuis plusieurs mois contre la précarité des enseignants vacataires de l’Université de Strasbourg, appelle à un rassemblement, mardi 12 mars à 13h30, à l’occasion du conseil d’administration (CA). L’appel de mardi est plus généralement adressé aux « étudiants, doctorants, vacataires, enseignants-chercheurs, personnels administratifs » avec comme revendication l’amélioration générale des conditions de travail [...] (lire l’article complet : Vacataires de l’Université, un rassemblement mardi contre la précarité)

  • Un projet de licence universitaire financée par BNP Paribas fait débat
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/02/22/un-projet-de-licence-universitaire-financee-par-bnp-paribas-fait-debat_54269

    La dizaine d’élus représentant les enseignants, les personnels et les étudiants du conseil d’administration – qui réunit 30 membres – du regroupement universitaire PSL (comptant dans ses rangs l’université Paris-Dauphine, l’Ecole normale supérieure Paris, l’Observatoire de Paris…) s’est mobilisée, quand elle a découvert qu’une licence sur les questions de développement durable était sur les rails avec la grande banque française pour seul mécène. Le projet a néanmoins été adopté à une large majorité (19 pour, trois contre, sur le total des 22 votants), lors du conseil d’administration de PSL, jeudi 21 février, délocalisé au rectorat de Paris, à la suite d’une tentative de blocage d’étudiants, mobilisés sur cette question.

    ça fait envie, hein ?
    https://www.youtube.com/watch?v=cGrzjSuMq8k


    #enseignement_supérieur #formation #privatisation

    • Argent public, profits privés : BNP Paribas et la « School of Positive Impact »
      http://pssp-lab.org/Argent-public-profits-prives-BNP-Paribas-et-la-School-of-Positive-Impact.h

      Les premiers articles parus dans la presse ont largement mis en avant le financement par le seul groupe BNP Paribas : « Un projet de licence universitaire financée par BNP Paribas fait débat », « BNP Paribas se paye un cursus universitaire pour se reverdir », etc. Or, cette manière de présenter les choses tend à occulter le fait que les dépenses de mécénat effectuées par les entreprises sont défiscalisées à hauteur de 60 %, dans les limites de 0,5 % de leur chiffre d’affaire (soit un plafond confortable de 212 millions d’euros pour BNP Paribas, selon les résultats du groupe en 2018). Autrement dit, le coût réel de cette « School of Positive Impact » pour la banque serait de seulement 3,2 millions d’euros, le reste (4,8 millions d’euros) étant à la charge de l’État, sous la forme de perte de recettes budgétaires. BNP Paribas engage ainsi, de manière irrévocable, de l’argent public, sans que le ministère du Budget (sans même mentionner le Parlement !) puisse se prononcer sur le bon emploi de cet argent.

      Reste également à savoir pour qui l’impact sera positif. Cet argent, qui est dans sa composition davantage public que privé, bénéficierait à un regroupement d’universités et de grandes écoles déjà très bien dotées par rapport à d’autres établissements dans l’enseignement supérieur. De manière classique, mais contrairement aux idées reçues sur la #philanthropie et le #mécénat, les riches donnent d’abord... aux riches. C’est ce qu’illustre bien le cas des « #fondations_académiques », créées en 2007 par la loi relative aux libertés et responsabilités des universités : les fondations qui ont réussi à collecter le plus grand volume de dons sont celles de grandes écoles telles que HEC (160 millions d’euros collectés entre 2008 et 2017) ou l’École polytechnique (80 millions), loin devant celles des universités, accueillant pourtant un bien plus grand nombre d’étudiants (35 millions pour la fondation la mieux dotée des universités françaises – celle de l’Université de Strasbourg –, seulement 1,5 million pour celle de l’Université Paris-Sud) (2)... Bien loin de réduire les inégalités de dotation déjà criantes au sein de l’enseignement supérieur, les dons effectués par les entreprises et les riches particuliers les renforcent.

  • Un appel aux témoignages des vacataires de l’Université de Strasbourg
    https://www.rue89strasbourg.com/appel-temoignages-vacataires-universite-de-strasbourg-149023

    La situation sociale des vacataires continue d’agiter l’Université de Strasbourg (voir notre précédent article). Le collectif Dicensus appelle les travailleurs précaires de l’enseignement supérieur et de la recherche à Strasbourg à livrer des témoignages de situations personnelles. Dans un communiqué, le collectif indique que Catherine Florentz, vice-présidente de l’Unistra pour la recherche et la formation [...] (lire l’article complet : Un appel aux témoignages des vacataires de l’Université de Strasbourg)

  • Sept éditions plus tard, Strasbourg mon amour exclut toujours autant les gays
    https://www.rue89strasbourg.com/strasbourg-mon-amour-toujours-heteronorme-148680

    Pour sa 7e édition, la grand messe de célébration de l’amour à Strasbourg revient avec ses clichés romantiques classiques, sans laisser de place à une quelconque diversité échappant à la norme du couple formé par un homme et une femme. On a épluché le programme avec Sandra Boehringer, historienne à l’Université de Strasbourg et spécialiste des questions de genre et de sexualité. (lire l’article complet : Sept éditions plus tard, Strasbourg mon amour exclut toujours autant les gays)

  • Démocratie et numérique : « Toute consultation doit s’accompagner d’une campagne de terrain »
    https://www.rue89strasbourg.com/democratie-et-numerique-toute-consultation-doit-saccompagner-dune-c

    Alors que le Grand débat national s’installe peu à peu à Strasbourg et dans le pays, plusieurs questions se posent sur sa transparence, sur la manière dont ont été posées les questions, sur ses conséquences et même sur la récolte et l’analyse des contributions. Et c’est normal. « Le numérique peut-il sauver la démocratie » est le thème de notre table-ronde jeudi 24 janvier, avec Aurore Bimont, cofondatrice de Démocratie Ouverte et Philippe Breton, professeur de l’Université de Strasbourg. (lire l’article complet : Démocratie et numérique : « Toute consultation doit s’accompagner d’une campagne de terrain »)

  • À l’université de Strasbourg, la précarité organisée des étudiants vacataires
    https://www.rue89strasbourg.com/a-luniversite-de-strasbourg-la-precarite-organisee-des-etudiants-va

    Travailler sans contrat et être payé avec plusieurs mois de retard, c’est le quotidien de centaines d’étudiants embauchés chaque année par l’Université de Strasbourg. La situation est endémique et l’Unistra semble incapable d’y remédier. Pour certains étudiants vacataires, regroupés au sein d’un collectif, l’Université profite de cette précarité organisée et n’a aucune intention d’y mettre fin. (lire l’article complet : À l’université de Strasbourg, la précarité organisée des étudiants vacataires)

  • Sexisme à l’Université de Strasbourg : deux an après, une charte et encore beaucoup de travail
    https://www.rue89strasbourg.com/sexisme-a-luniversite-de-strasbourg-deux-an-apres-une-charte-et-enc

    Deux ans après la publication des propos sexistes sur le blog Paye Ta Fac, l’Université de Strasbourg et Sciences-Po ont réagi avec… une charte et une cellule d’écoute. Des gestes insuffisants et inadaptés, d’après des étudiantes qui dénoncent une persistance des propos et des violences sexistes. (lire l’article complet : Sexisme à l’Université de Strasbourg : deux an après, une charte et encore beaucoup de travail)

  • Une marche dimanche contre le centre de primatologie
    https://www.rue89strasbourg.com/marche-dimanche-21-10-18-contre-centre-de-primatologie-143793

    Dans un communiqué, le Comité scientifique Pro Anima, les collectifs Fight For Monkeys et International Campaigns et l’association Animal Testing annoncent l’organisation d’une marche pour demander la fermeture du Centre de primatologie de Niederhausbergen, au nord-ouest de Strasbourg, dimanche 21 octobre à partir de 14h. Le Centre de primatologie est géré par l’Université de Strasbourg, qui [...] (lire l’article complet : Une marche dimanche contre le centre de primatologie)

  • Meurtre à l’Institut, le polar du prof Smigiel dans les coulisses de la fac
    https://www.rue89strasbourg.com/meurtre-institut-polar-eddie-smigiel-prof-142956

    Paru cet été, Meurtre à l’Institut cherche à élucider la mort du président de l’Université de Strasbourg du côté de la fac de Physique. Derrière ce polar potache, Eddie Smigiel, un physicien qui enseigne à deux rues de là, à l’Institut national des sciences appliquées. Rencontre. (lire l’article complet : Meurtre à l’Institut, le polar du prof Smigiel dans les coulisses de la fac)

  • La notion de justice dans Kaamelott - CanalC2 : la web télévision des événements universitaires de l’Université de Strasbourg
    http://www.canalc2.tv/video/14863

    L’association Médiadroit a le plaisir de vous inviter à : la soirée d’études Droit et Fiction : Kaamelott, la légende juridique organisé par l’UMR 7354 DRES en partenariat avec l’association MédiaDroit.

    Ce projet organisé dans un cycle « Droit et fiction » vise à illustrer de grands concepts juridiques par des exemples tirés d’œuvres de fiction et bénéficie du soutien de l’IdEx (initiative d’excellence) dans le cadre du programme Investissements d’avenir.

    À cette occasion une dizaine d’enseignants en droit traiteront de sujet tels que la notion de justice dans Kaamelott, les relations sociales au royaume de Logres, le droit magique et droit canonique, l’encadrement juridique des relations conjugales et sexuelles ou encore d’autres sujets à découvrir dans le programme.

    Yen a d’autres qui sont listées en bas telles que :

    Formation et contestation de l’État dans Kaamelott
    http://www.canalc2.tv/video/14864

    L’art de la diplomatie dans Kaamelott
    http://www.canalc2.tv/video/14865

    Etc

    #Kaamelott #justice #droit #fiction

  • Création d’un Département de sûreté intérieure à l’#Université de Strasbourg – Alternative
    http://alternative2017.eu/index.php/2018/07/10/creation-dun-departement-de-surete-interieure-a-luniversite-de-stras

    Travailleront au sein de ce département des “agents de sûreté” ayant des missions particulièrement nouvelles pour une université. Selon le diaporama de présentation de la direction, les missions initialement prévues étaient : “Prévenir et lutter contre les risques liés à la malveillance (risques d’origine humaine), pour faire face aux actes spontanés ou réfléchis ayant objectif de nuire ou de porter atteinte, ou dans un but de profit. Exemple : actes d’incivilités, de malveillance, vols, agressions, actes terroristes, etc.”

    Après les protestations légitimes des partenaires sociaux comme des personnels concernés, ces exemples ont été revus : “vols, dégradations de locaux, incivilités, intrusions, mouvements visant à nuire aux personnes et/ou aux biens, etc. […] sensibilisation des personnels, rondes de surveillance, vigilance quant au respect des consignes, assistance aux personnes, gestion et consignation des situations délicates, etc.”.

    Contexte et élaboration

    La création de ce département de sûreté a été dans décidée en avril 2018, dans un contexte très particulier : notre université connaissait alors un mouvement de protestation contre la loi ORE. Cette création n’a donné lieu à aucune concertation ni consultation des conseils centraux de l’Université. Alors que l’engagement en avait été pris, il ne sera finalement pas présenté en Conseil d’administration. La création de nouvelles missions l’intéresse pourtant.

    Les personnels concernés se retrouvent ainsi, contre leur gré, à devoir exercer un tout autre métier que le leur, pourtant indispensable à la #sécurité des bâtiments et des personnels contre les incendies.

    Le fait est suffisamment grave pour que, pour la première fois, les membres du CHSCT le 4 juin, puis du CTE le 28 juin, aient unanimement refusé de voter ce projet de réorganisation.

    Pertinence

    Quelle est la pertinence, pour une université, de développer ce type d’activité ?

    La création d’une mission de sûreté n’est pas une décision anodine. L’inclusion initiale de missions de police, de renseignement et de surveillance est très inquiétante. Et l’absence totale de consultation des instances décisionnaires devrait nous interroger toutes et tous : Quelle Université de Strasbourg voulons-nous ? Comment voulons-nous en décider ?

  • Reçu via la mailing-list geotamtam

    Bâillonner les universitaires

    Bonjour,
    Dans l’affaire de #censure politique de Jacques Sapir par la coupole d’#OpenEdition, depuis le 26 septembre, le silence des universitaires et de leurs associations et syndicats, depuis trois semaines, est impressionnant. A quelques exceptions près : http://libertescheries.blogspot.fr/2017/09/menace-sur-la-pensee-libre-le-blog-de.html
    Dans l’affaire certes plus récente de censure, d’un autre type, mais tout aussi politique du colloque sur l’islamophobie à Lyon 2, les réactions de la communauté universitaire et de ses syndicats, sur le plan national, se fait encore cruellement attendre : https://www.mediapart.fr/journal/france/051017/un-colloque-universitaire-sur-l-islamophobie-annule-sous-la-pression
    La somme des lâchetés individuelles risque de se payer collectivement... au prix fort !
    Voici, la suite de l’histoire, au concret dans un établissement malheureusement toujours pionnier sur beaucoup de domaines : une procédure générale de subordination de toute expression publique des enseignants-chercheurs ainsi soumis au bon vouloir des services centraux de communication et du président de l’université de Strasbourg. Elle a fait, avant-hier, l’objet d’une lettre du président à l’ensemble de l’université que vous trouverez ci-dessous (après mon message) et d’un document de procédure que vous trouverez ci-joint (en PDF) ; lisez le, vraiment, c’est édifiant !
    Naturellement, cette procédure porte atteinte à l’indépendance des enseignants-chercheurs et l’on retrouve la question que je viens de poser aux collègues membres du comité scientifique d’OpenEdition : http://rumor.hypotheses.org/4121/comment-page-1#comment-105984
    « Chers membres du comité scientifique d’Openedition, que pensez-vous de ces « opinions » qui s’expriment à votre sujet dans nos textes normatifs et instances républicaines : la Convention européenne des droits l’homme prescrivant, selon la jurisprudence de la Cour, « la possibilité pour les universitaires d’exprimer librement leurs opinions, fussent-elles polémiques ou impopulaires, dans les domaines relevant de leurs recherches, de leur expertise professionnelle et de leur compétence » (CEDH 27 mai 2014 n°346/04 et 39779/04) ; les principes fondamentaux reconnus par les lois de la république, dont celui de l’indépendance des universitaires, selon la jurisprudence du Conseil Constitutionnel français (CC n° 83-165 DC du 20 janvier 1984 et n° 94-355 du 10 janvier 1995) ; l’article L.111-1/al. 4 du Code de la propriété intellectuelle qui déroge, pour les universitaires, au statut général de la fonction publique ; l’article L.411-3 du code de la recherche qui protège l’autonomie de la démarche scientifique ; les articles L.123-9, L.141-6, L.952-2 du code de l’éducation qui rappellent une norme d’indépendance et de liberté d’expression des enseignants, chercheurs et enseignants-chercheurs ? »
    J’attends leur réponse en ligne... mais en attendant, il faut bien reconnaître que ce qui est arrivé à Strasbourg est le point d’aboutissement logique d’une histoire déjà longue... même en la considérant dans sa brève temporalité des derniers mois :
    Février 2016 : procès contre Bernard Mezzadri, au motif de ce que l’on pourrait appeler un "crime de lèse-majesté", par raillerie, contre le premier ministre Valls ; le parquet et l’université d’Avignon, partie civile (sans autorisation du CA), sont déboutés (mais celui qui était président de l’université au moment des faits, 27 mai 2015, est nommé Recteur par le gouvernement Valls, en décembre 2015) : https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/180216/relaxe-de-bernard-mezzadri-reaction-de-l-universitaire-et-analyse-de
    Décembre 2016 : déclarations de la présidente de la région d’Ile-de-France annonçant son refus de financer les études sur le genre, les inégalités et les discriminations ; comme le titre Libération : « Valérie Pécresse coupe les bourses aux études de genre », Libération, 15.12.2016 ; cette décision interrompt les finances des thèses de doctorats et des recherches professionnelles sur ce domaine du genre et plus largement de l’intersectionnalité (cf. ci-après) : http://www.liberation.fr/direct/element/valerie-pecresse-coupe-les-bourses-aux-etudes-de-genre_54010
    Janvier 2017 : décision politico-administrative de la direction de Science Po Paris d’interdire la conférence d’un chercheur sur la Russie de Poutine et ses relations avec les activités terroristes par crainte de retombées négatives pour l’établissement dans ses relations universitaires avec ce pays ; c’est précisément l’argument de "l’image de l’établissement" qui est aujourd’hui utilisé par les dirigeants de l’Université de Strasbourg ; cf. « Sciences Po annule une conférence sur la Russie de Poutine », Le Monde, 31.01.2017 : http://www.lemonde.fr/campus/article/2017/02/01/sciences-po-annule-une-conference-sur-la-russie-de-poutine_5072473_4401467.h
    Mai 2017 : menaces politiques contre un colloque en Ile de France sur l’intersectionnalité dans les recherches en éducation, intersectionnalité des imbrications classe/race/genre qui n’est plus bon chic bon genre depuis la décision de Valérie Pécresse : suivies de blocages administratifs rectoraux visant à l’annulation pour motifs de troubles à l’ordre public, puis contournement des blocages par réorganisation différente et restreinte du colloque sous haute protection policière ; voir à ce sujet l’analyse de Didier Fassin : http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20170518.OBS9602/comment-un-colloque-sur-l-intersectionnalite-a-failli-etre-censu
    Septembre 2017 : censure politique de Jacques Sapir par la coupole d’OpenEdition, fermeture du blog, depuis le 26 septembre 2017 au motif, comme dans l’affaire Mezzadri, de ce que l’on peut appeler un "crime de lèse majesté" à l’encontre du président Macron, pour lui avoir donné leçon notamment sur le concept de laïcité (dernier billet avant censure du blog) et aussi de l’image très "scientifique" de la plateforme de blogs (!) un peu comme l’image de l’université à Strasbourg ; voir par exemple le débat en cours dans la blogosphère notamment ici : http://rumor.hypotheses.org/4121/comment-page-1#comment-105984 et là (surtout dans les commentaires après le mauvais billet) : http://affordance.typepad.com//mon_weblog/2017/09/hypothese-sapir-en-pire-.html
    Octobre 2017 : fin de la procédure judiciaire dans le cadre d’une "procédure-baillon" intentée par l’entreprise Chimirec contre Denis Mazeaud, professeur de droit commentant dans une revue scientifique, une décision de justice... certes la justice lui donne raison, mais comme le remarque P.Robert-Diard (Le Monde) : "La vigilance des juges face à ce type de procédures ne rassure toutefois pas complètement les universitaires. Comme le soulignait le professeur de droit Denis Mazeaud en février 2017 dans la revue La Gazette du Palais au lendemain du jugement de relaxe deLaurent Neyret, « ce qui doit retenir l’attention, c’est le message subliminal adressé à tous les enseignants-chercheurs qui n’ont pas peur de déranger, de s’engager, de faire leur métier (...) et d’exprimer leurs opinions sans concession en toute liberté et en parfaite indépendance. Attention, leur est-il dit, il pourrait vous en coûter très cher et pas seulement en frais d’avocat ! »" : http://sociologuesdusuperieur.org/article/procedures-baillons-la-cour-dappel-de-paris-au-soutien-de-la
    Octobre 2017 : ... menaces politiques contre un colloque sur l’islamophobie à Lyon 2 ; sous la pression de l’extrême droite... là c’est plus simple : le colloque a été purement et simplement annulé : https://www.mediapart.fr/journal/france/051017/un-colloque-universitaire-sur-l-islamophobie-annule-sous-la-pression
    5 Octobre 2017 : procédure générale de subordination de toute expression publique des enseignants-chercheurs de l’université de Strasbourg, ainsi soumis au bon vouloir des services centraux de communication et du président de l’université de Strasbourg. Elle a fait, ce 5 octobre, l’objet d’une lettre du président à l’ensemble de l’université (ci-dessous) et d’un document de procédure édifiant (ci-joint en PDF) ! Plus aucune communication avec les journalistes sans prévenir 10 jours avant le Service de la communication, le Directeur de la composante, le Correspondant communication de la composante et obtenir leurs accords ou à J-2 de la "date prévisionnelle" ! CQFD
    S’agissante de l’analyse juridique de cette note de service à l’université de Strasbourg, je ne peux que dupliquer l’analyse faite sur une autre note de service, d’un autre établissement et à un autre sujet, mais équivalente sur le plan juridique, dans un article récent ( d’ailleurs hautement scientifique puisqu’il est publié sur OpenEdition ! ...dans Rfsic-11 : http://rfsic.revues.org/3194#tocto2n4 )
    "24 - Il s’agit d’une note de service qui, sur le plan juridique, comme le rappel le « Guide de légistique » publié par la Documentation Française et le site de Légifrance29, a la même valeur qu’une circulaire : « Sous des appellations diverses - circulaires, directives, notes de service, instructions, etc. - les administrations communiquent avec leurs agents et les usagers pour exposer les principes d’une politique, fixer les règles de fonctionnement des services et commenter ou orienter l’application des lois et règlements. Si le terme « circulaire » est le plus souvent employé, la dénomination de ces documents qui suivent un régime juridique principalement déterminé par leur contenu n’a par elle-même aucune incidence juridique : une « circulaire » n’a ni plus ni moins de valeur qu’une « note de service ». ».
    25 - Or, ajoute le même guide « une circulaire peut être déférée au juge administratif, y compris lorsqu’elle se borne à interpréter la législation ou la réglementation, dès lors que les dispositions qu’elle comporte présentent un caractère impératif (CE, Sect., 18 décembre 2002, Mme Duvignères, n° 233618), ce qui est le plus fréquemment le cas. Le juge censure alors – c’est le motif le plus fréquent de censure – celles de ces dispositions que le ministre n’était pas compétent pour prendre, non seulement lorsque la circulaire comprend des instructions contraires au droit en vigueur, mais aussi lorsqu’elle ajoute des règles nouvelles. » (nous soulignons). Ce qui vaut pour un ministre valant pour un directeur d’établissement public, et le caractère impératif dans le cas de cette note étant explicite, la conclusion paraît évidente : la création d’une norme d’obligation dans cette note devrait être jugée illégale, mais l’illégalité ne pourra être constatée par le juge administratif que s’il est saisi…"
    En faudra-t-il davantage pour que les universitaires renoncent individuellement et collectivement à la stratégie de la tortue ? ... que les sociétés savantes, les associations professionnelles, les syndicats du secteur, les revues scientifiques, les composantes d’universités s’expriment ?

    La suite de l’histoire le dira...
    Bien cordialement,
    Jérôme Valluy
    PS : ce message est public, merci de le retransmettre sur toutes les listes de diffusions, blogs et réseaux sociaux que vous souhaitez informer...
    –----------------------------------------
    De : <president@unistra.fr>
    Objet : Nouvelle procédure pour les relations avec la presse de l’Université de Strasbourg
    Date : 5 octobre 2017 11:15:09 UTC+2
    À : <congresuniversite@unistra.fr>, <dir-comp@unistra.fr>, <dir-labo@unistra.fr>
    Répondre à : <president@unistra.fr>

    Chers et chères collègues,
    Mesdames et Messieurs,

    L’impact médiatique d’un événement, d’une action, d’une prise de position par un membre de la communauté universitaire dans la presse peut avoir des conséquences importantes sur l’image générale de l’université, positivement ou négativement.
    C’est pourquoi le service communication a formalisé une procédure relative aux relations presse, que je vous adresse aujourd’hui. Cette démarche fait suite à l’une des recommandations de l’audit consacré à la fonction communication, qui préconise que le cabinet de la présidence et le service communication soient a minima informés de toute démarche en direction de la presse, ce qui permettra aussi de mieux suivre et repérer les retombées presse générées par ces actions.
    Cette procédure explique très clairement, en fonction des situations, comment procéder et quelle aide le service communication est en mesure de vous apporter.
    Merci d’accorder à cette nouvelle procédure toute l’attention nécessaire et d’informer vos collègues et collaborateurs de son existence et de la nécessité de la mettre en œuvre.
    Très cordialement,
    Michel Deneken
    Président de l’Université de Strasbourg
    Cabinet de la Présidence
    4 rue Blaise Pascal
    CS 90032
    67081 Strasbourg Cedex
    <http://www.unistra.fr>

    #université #liberté_académique #liberté_d'expression

  • Nouvelles stratégies d’étude des métabolites secondaires - cas des polyphénols de la vigne et du vin
    http://lille1tv.univ-lille1.fr/videos/video.aspx?id=bccfc4ff-e90b-4e14-9091-a2f095e1e9f5

    Caractérisation des polyphénols de la vigne et du vin Tristan Richard, EA 4577 et UMR INRA USC 1366 Eonologie (Université de Bordeaux). Unité de recherche Œnologie, Université de Bordeaux.

    Analyse génétique du rôle des polyphénols dans les défenses de la vigne contre le mildiou Philippe Hugueney, UMR INRA 1131 SVQV (Université de Strasbourg). SVQV (Santé de la vigne et qualité du vin), Université de Strasbourg.

  • ABES : Journées ABES : 10-11 mai 2017 – Journées ABES – Publications / Evénements
    http://www.abes.fr/Publications-Evenements/Journees-ABES/Journees-ABES-10-11-mai-2017

    Les Journées Abes 2017 ont eu lieu les 10 et 11 mai 2017 au Corum - Palais des Congrès de Montpellier

    Les interventions en session plénière ont été filmées par Canal C2, opérateur de l’Université de Strasbourg. Elles sont consultables en ligne à cette adresse : http://www.canalc2.tv/video/14476

    #jabes
    #xyzaeiou

  • Identites complexes
    http://identitescomplexes.unistra.fr

    Le projet de recherche-action Identités complexes : lisibilité et intelligibilité de l’Université de Strasbourg mène une réflexion sur les potentialités du design graphique à contribuer à une représentation et à un système d’identification plus lisibles de notre université, une institution complexe, dont l’histoire et la notoriété se conjuguent aujourd’hui à des dynamiques internationales, interculturelles et interdisciplinaires.

    Qu’est-ce que notre institution publique, diverse et riche, laisse voir et comprendre d’elle-même, de ses missions, de ses savoirs, de ses connexions ?

  • ::::: : Présentation de la page Le New Organum ::::: :

    Le #discours_scientifique est partout présent, omniscient, omniscientifique. Si la #science nous dit la #vérité du monde, ou du moins nous est présentée comme telle, intéressons nous à la manière dont elle entend dire cette vérité, pour tenter de comprendre comment l’autorité vient au discours. On peut concevoir l’activité de #critique de très nombreuses manières. Si la critique est communément associée à la #déconstruction des rapports de domination, nous l’entendons plutôt comme une activité de #construction, de création, au principe même de l’activité scientifique. La critique est moins la négation de l’objet sur lequel elle porte, que la négation des effets d’autorité de ces objets. Il s’agit alors, dans cette perspective, de s’intéresser aux discours, mais aussi à leur mise en forme. Mettre en forme, c’est aussi mettre les formes. Si l’on se demande dans un premier temps comment le discours scientifique légitime l’action politique, il s’agit ensuite de comprendre comment la mise en forme du discours scientifique lui confère une autorité. Cette page est un espace de confrontation et d’interprétations de discours scientifiques. Elle procède par agencements, rapprochements, confrontations, mise en rapport de productions théoriques provenant de sources diverses. Nous emprunterons différentes voies, de manière à donner à voir différents points de vue sur ce paysage accidenté qu’est la production scientifique. Il s’agira de rendre ce terrain praticable, en installant des points de fixation intermédiaires, des prises communes, et ouvrant par ailleurs des voies nouvelles, transversales, et parfois sinueuses.
    Sarah Calba, Vivien Philizot et Robin Birgé

    ::::: : Les auteurs ::::: :
    Sarah Calba, chercheur-arpenteur, a récemment soutenu une thèse en #épistémologie intitulée Pourquoi sauver Willy ? Pourquoi et non comment car, dans cet écrit, il s’agit de définir la science en fonction de ses finalités : la science prétend-elle expliquer le réel, unique, en découvrant des lois naturelles ou souhaite-t-elle comprendre les réalités humaines en construisant des #représentations partagées ? Et puisque différentes finalités engagent différentes manières de faire, c’est en arpentant les voies et les voix de la #recherche_scientifique, et en particulier celles de l’écologie des communautés – discipline dédiée à l’explication de la répartition des espèces biologiques sur la planète bleue –, que Sarah argumente sa thèse. Elle distingue alors deux types de voies : celles abondamment pratiquées, simples, efficaces, aux prises évidentes, de la recherche ici nommée analytique, et celles, soucieuses de leur style, plus sinueuses car procédant par détours voire retours sur leur propre parcours, de la recherche dite synthétique... et c’est, bien sûr, la défense de cette dernière qui est la fin de cette thèse.

    Vivien Philizot est graphiste, doctorant et maître de conférences associé en #design. Il enseigne à l’Université de Strasbourg et à la Head à Genève. Il prépare une thèse qui porte sur le rôle du #design_graphique dans la #construction_sociale du champ visuel et dans la construction visuelle du champ social. Il s’agit notamment d’articuler une épistémologie des sciences avec une histoire critique du design graphique à l’époque moderne, envisagé comme manière de donner à voir et à connaître. Sont ainsi cartographiées, à vue, différentes voies par lesquelles le design graphique s’est construit, souvent envisagées par les grimpeurs modernistes comme des accès privilégiés à la vérité de l’image et du texte. Une approche #pragmatique consiste alors à considérer la pertinence de ces voies de manière locale plutôt qu’universelle, en les rapportant aux conditions historiques et climatiques dans lesquelles elles ont été posées. Le cheminement de la voie, la succession des prises, et l’inclinaison de la paroi ne sont-ils pas plus importants que la hauteur qu’ils nous permettent d’atteindre ? Peut-être faut-il garder à l’esprit que les points de vue que les théories de l’image se sont attachées à naturaliser, restent relatifs aux voies qu’elles nous conduisent à emprunter, et aux postures du corps et de l’œil qu’elles ont ainsi contribué à construire.

    Robin Birgé est doctorant en #anthropo-épistémologie. Il s’intéresse aux voies que prend la construction du savoir scientifique, et particulièrement au statut de la #connaissance quand les chemins bifurquent. Lorsque le premier de cordé arrive à un embranchement et choisi une voie plutôt qu’une autre, une théorie plutôt qu’une autre pendant une #controverse par exemple, nous pouvons (1a) considérer que finalement, ce qui compte, c’est la hauteur finale atteinte, soit l’accumulation de connaissances. Malgré le fait que les voies divergent et “fonctionnent bien d’un point de vue pratique”, il s’agit cependant du même rocher - du même réel ; on s’élève différemment mais pour parler d’une même chose en soi. Finalement, les voies finiraient par se rejoindre, et si les voies ne se rejoignent pas, le réel impitoyable du rocher finira par avoir raison de la vie de nos grimpeurs (les mauvaises théories seront alors éliminées). Une autre façon d’aborder la #philosophie de l’escalade, celle engagée ici, est que (1b) si des voies sont sans issue ou tournent en rond, il est envisageable qu’après tout relais elles prennent des versants différents et ne se rencontrent jamais : autrement dit, des visions du monde divergentes peuvent ne jamais se rencontrer.
    Plus précisément, cette thèse porte sur le statut d’un savoir particulier : celui de la figure de l’#expert en démocratie. Il s’agit notamment de dessiner les différentes façons d’articuler le réel-rocher, à sa connaissance si ce dernier existe, à sa médiation et au à la mobilisation du savoir lors de la prise de décision politique.

  • RTS| Les murs de protection contre les migrants, une tendance en Europe
    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2015/08/27/rts-les-murs-de-protection-contre-les-migrants-une-tendance-en-europe

    Interviewé le 26 août dernier dans le cadre de l’émission Forum de la radio la 1ère, Antoine Ullestad, doctorant au Centre d’études internationales européennes de l’Université de Strasbourg, aborde la question de la construction de murs dans certains pays de l’Union Européenne, dans le but d’endiguer les arrivées de migrants.

    #Documentation #Publications_-_Analyses_récentes #mur

  • « Pour une Europe plus juste, neutralisons les sociétés écrans »
    http://www.taurillon.org/pour-une-europe-plus-juste-neutralisons-les-societes-ecrans

    « Pour une Europe plus juste, neutralisons les sociétés écrans », c’est le mot d’ordre d’une nouvelle initiative citoyenne européenne pour la transparence financière internationale. Cette nouvelle pétition européenne se place sous le haut patronage de Chantal Cutajar, professeur à l’Université de Strasbourg de droit pénal des affaires et de la procédure pénale, maître de conférences en droit privé et sciences criminelles. Spécialiste des sociétés écrans, œuvrant à l’élaboration de moyens juridiques de faire échec aux montages juridico-financiers qui sous-tendent l’activité des organisations criminelles et terroristes transnationales, Chantal Cutajar répond à nos questions à propos de cette jeune initiative citoyenne.

    Actualité

    / #ICE, (...)

    #Corruption
    http://www.transparencyforall.org

  • Entretien / La trajectoire néolibérale de deux villes industrielles britanniques, Manchester et Sheffield Entretien croisé avec Vincent Beal et Max Rousseau : Urbanités

    http://www.revue-urbanites.fr/la-trajectoire-neoliberale-de-deux-villes-industrielles-britanniques

    Vincent BÉAL est maître de conférences en sociologie à l’Université de Strasbourg (UMR 7363 SAGE). vbeal@unistra.fr
    Max ROUSSEAU est chargé de recherche au CIRAD (UMR 5281 ART-Dev), actuellement détaché à l’Institut national d’Aménagement et d’Urbanisme de Rabat (Maroc). max.rousseau@cirad.fr
    -----------
    VOUS TRAVAILLEZ RESPECTIVEMENT SUR LES VILLES DE MANCHESTER ET SHEFFIELD. POURQUOI CE CHOIX ? DE QUOI SONT-ELLES POUR VOUS REPRÉSENTATIVES, PAR RAPPORT AUX AUTRES VILLES BRITANNIQUES ?

    Max ROUSSEAU (MR) : Sheffield est un cas d’étude passionnant parce que la ville comportait l’une des proportions les plus élevées d’ouvriers en Occident pendant la période industrielle, durant laquelle elle était d’ailleurs surnommée « la ville la plus prolétaire d’Europe ». C’est donc une ville parfaitement adaptée à une analyse en termes d’économie politique urbaine, parce qu’il s’agissait d’une ville archétypale du fordisme, non seulement en raison de sa forte proportion d’ouvriers, mais aussi du fait de sa spécialisation industrielle (la sidérurgie) et enfin en raison de la précocité de sa conversion au travaillisme, un système politique parfaitement organisé au niveau municipal, avec un étroit contrôle exercé par la base militante sur les élus du conseil municipal. La ville respectait également pleinement la division du travail régissant la régulation urbaine sous l’ère fordiste : au patronat, la responsabilité du développement local ; à la municipalité, la prise en charge de la consommation collective. Enfin, l’évolution du capitalisme à Sheffield est relativement simple à comprendre, en raison de l’archi-domination historique de deux branches : la sidérurgie d’une part, la coutellerie de l’autre, avec un patronat très ancré dans son territoire. Archétypale du fordisme, la ville l’est ensuite, évidemment, des difficultés rencontrées par les espaces d’industrie lourde à se reconvertir sous l’ère post-fordiste. Au moment de la fermeture des usines, ce bastion du travaillisme a d’abord brièvement envisagé une autre voie : c’est la parenthèse fascinante de la Nouvelle gauche urbaine, durant lequel de jeunes élus appartenant à l’aile gauche du parti travailliste et issus des quartiers les plus touchés par la récession finissent par devenir majoritaires au sein du conseil. C’est une période, au début des années 1980, durant laquelle des élus locaux, confrontés à une grave crise économique et sociale, tentent de mettre en œuvre de nombreuses mesures progressistes et innovantes : politiques de formation des chômeurs et de gratuité des transports publics, soutien au développement de coopératives ouvrières, promotion de la participation, etc. Sheffield constitue l’une des villes où le mouvement est le plus ambitieux et la ville devient le symbole de la contestation au thatchérisme, gagnant par exemple les surnoms de « Red Sheffield » ou de « Socialist Republic of South Yorkshire ». Toutefois, déjà perdante économiquement et socialement, la ville a fini par perdre la bataille politique contre le gouvernement central au moment de l’introduction du « rate capping », un système plafonnant le budget des autorités locales, les privant ainsi de leurs leviers d’action

    #urban_matter #royaume-uni #villes #agglomeration #reclaim_the_street #espaces_publics

  • Événement - IRIST - Université de Strasbourg
    http://irist.unistra.fr/agenda/evenement/?tx_ttnews[tt_news]=8390&cHash=6f329341be40ab8103b2c157450b9985

    De Wargame à Millenium : l’influence des #hackers de #fiction sur les représentations des métiers de l’#informatique
    Isabelle Collet, Université de Genève

    Image d’informaticien(s) dans une série d’#animation jeunesse, Code Lyoko
    Mélissa Arneton, INS-HEA

  • Réfléchir aux alternatives à l’abattage industriel des animaux
    http://www.sad.inra.fr/Toutes-les-actualites/Reflechir-aux-alternatives-a-l-abattage-industriel-des-animaux

    L’#élevage est aujourd’hui l’objet de critiques sévères qui mettent en jeu sa pérennité et dont le point nodal est l’abattage des animaux. Sur cette question, deux événements récents, organisés dans le cadre d’un projet de recherche (ANR Cow), ont mobilisé des éleveurs : une recherche participative organisée en collaboration avec des animateurs de la Confédération paysanne et un colloque organisé avec l’Université de Strasbourg.

    #animaux_d'élevage #travail_en_élevage