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  • Université Paris Ouest Nanterre La Défense
    UMR LAVUE 7218-Laboratoire Mosaïques

    Séminaire de l’axe « Justice sociale, justice spatiale, conflits, nouvelles sociabilités et nouvelles identifications » du PRES Paris Lumières

    Journée d’étude

    « Participation citoyenne et Justice spatiale »

    13 décembre 2013

    10h-17h

    Amphithéâtre C, bâtiment G

    avec :

    Giovanni Allegretti, Université de Coimbra
    Marie-Hélène Bacqué, Université Paris-Ouest Nanterre
    Claire Bénit-Gbaffou, Université du Witwatersrand (Johannesburg)
    Peter Marcuse, Université de Columbia

    La participation des citoyens dans la production et la gestion de la ville s’est imposée au cours des deux dernières années comme un impératif des politiques publiques et en même temps une revendication des mouvements sociaux.

    Une série de dispositifs ont été expérimentés et ont voyagé d’un pays à l’autre, entre sud et nord, à l’initiative de la puissance publique ou de la société civile (budgets participatifs, tirages au sort, ateliers urbains), engageant des dynamiques contrastées.

    Dans quelle mesure ces démarches participatives contribuent-elles à la construction d’une ville plus juste ? Permettent-elles l’expression et la représentation des groupes sociaux les plus marginalisés ? Comment comprendre l’intégration du vocabulaire participatif dans les discours institutionnels et l’émergence de nouvelles pratiques locales ? Telles sont les questions qui seront travaillées pendant cette journée de conférence.

    Giovanni Allegretti, architecte et urbaniste, est chercheur au Center of Social Studies (Université de Coimbra). Depuis 1997, ses thématiques principales sont les budgets participatifs et les techniques de participation citoyenne en urbanisme, sur lesquels il a publié plusieurs ouvrages. Il a travaillé comme consultant (en Afrique du Sud, au Congo RDC) et pour laSwedish Associations of Municipality and Regions (2007-2012) pour accompagner les premières expériences de budget participatif en Suède.

    Marie-Hélène Bacqué est professeure en études urbaines à l’Université Paris Ouest-Nanterre. Parmi ses publications récentes : La démocratie participative inachevée : Genèse, adaptations et diffusions (Ed. Yves Michel, 2010), et : L’empowerment, une pratique émancipatrice (La Découverte, 2013).

    Claire Benit-Gbaffou, professeur à l’Université du Witwatersrand (Johannesburg), directrice du Laboratoire CUBES (Center for Urbanism and the Built Environment Studies), travaille sur les politiques urbaines et la gouvernance des villes africaines, la participation citoyenne et la justice spatiale. (Livre à paraître : The Politics of Community Participation in South African Cities).

    Peter Marcuse est professeur émérite en études urbaines à l’Université Columbia à New York. Universitaire engagé, il a en particulier récemment co-dirigé Searching for the Just City (Routledge, 2009) et co-écrit Cities for People not for Profit : Critical Urban Theory (Taylor & Francis, 2011).

    #dfs #espace_public #espace_privé #urban_matter #ville #aménagement #participation_citoyenne

  • Colloque : « Esthétique et politique des cartes »

    Encore un colloque superbe auquel je ne pourrai assister... Quel dommage. En priant tous les Dieux de Norvège qu’il y ait des actes ou des enregistrements.

    Université Paris Ouest Nanterre La Défense

    http://www.u-paris10.fr/55321908/0/fiche___actualite

    du 4 octobre 2012 au 5 octobre 2012

    Coordination scientifique :
    Manola Antonioli (École Nationale Supérieure d’Art de Dijon – École Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles)
    Alain Milon (Université Paris Ouest Nanterre La Défense).

    Souvent envisagée comme un instrument d’orientation et de navigation la carte sert à nous rassurer dans notre lecture du territoire. Mais qu’adviendrait-il si l’on voyageait avec des cartes qui nous désorientaient ?

    Les cartes sont nombreuses certes, mais elles n’ont pas toutes les mêmes vertus ! Certaines se contentent de reproduire simplement la réalité, d’autres au contraire l’inventent. Parallèlement aux cartes d’extérieur des géographes-géomètres-arpenteurs, il existe des cartes d’intérieur des cosmographes-peintres-écrivains, des cartes de tous ceux qui font rêver les lignes à la manière de Michaux qui affirmait : « Je veux que mes tracés soient le phrasé même de la vie. »

    La carte rêve et dans ses rêves elle a perdu sa mémoire. Elle rêve à des contours sans périmètre et des distances sans étendue. La carte pose une question essentielle : accepter que ce qui importe, ce n’est pas voir ou être vu mais sortir de son enveloppe.

    Les cartes qui retiendront notre attention ici sont justement celles qui luttent contre la tyrannie de l’analogie pour nous plonger dans les profondeurs de tracés incertains. Ces cartes sans mémoire effectuent des tracés et se refusent à suivre toute espèce de parcours. Elles nous entraînent ainsi vers des géographies improbables et inconnues.

    Notre intention est de croiser les lectures géographique, artistique, anthropologique, philosophique et littéraire de la carte.

    #cartographie #représentation #perception #esthétique #art