organization:université paris-ouest

  • #propriétarien / #libertarien à propos de droit du travail.

    à partir de 33 minutes 10 secondes.

    France Culture - La grande table 2e partie - Semaine spéciale « travail » (3/5) : Droit

    Emmanuelle Barbara : Il faut laisser la place, cela s’appelle la liberté ! C’est terrible, également, on a l’air d’avoir peur de cela. [...]

    Emmanuel Dockès : Ne me parlez pas de liberté, je suis un défenseur de la liberté, bien plus que vous. Vous vous ôtez... vous vous ne défendez pas la liberté, vous défendez l’autoritarisme patronal et ça n’a rien à voir avec la liberté.

    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/12360-23.03.2016-ITEMA_20943345-1.mp3

    Toujours dans le cadre de notre semaine spéciale « travail », la Grande table aborde aujourd’hui la question de la réforme du travail en France sous l’angle du droit, en compagnie du Professeur agrégé de droit du travail à l’Université Paris-Ouest Nanterre Emmanuel Dockès , qui a co-rédigé avec Gilles Auzero la dernière édition du manuel de droit du travail chez Dalloz et coordonné le projet « Pour un autre Code du travail » (projet PACT) compilant les propositions de 19 chercheurs pour l’alléger dans une démarche plus protectrice des salariés. Il dialogue avec l’avocat au Barreau de Paris et spécialiste en droit du travail Emmanuelle Barbara, qui dirige le département droit social du cabinet d’avocats d’affaires August & Debouzy. Membre du Comité Directeur de l’Institut Montaigne , elle enseigne à l’Ecole du Droit de Sciences-Po Paris et à l’université de Paris-I.

    #Propriété #Propriétaires #Propriétaire

  • #État_d’urgence et l’#urgence_d’en_sortir : l’analyse juridique | Libertés surveillées
    http://libertes.blog.lemonde.fr/2016/01/28/etat-durgence-et-lurgence-den-sortir-lanalyse-juridique

    Une série de juristes de gauche ont publié une analyse fine (mais copieuse) de l’état d’urgence, en trois temps - ce sont des universitaires : la conformité aux engagements internationaux, l’analyse critique du régime, puis celle du projet de loi constitutionnel.
    Le texte est signé par le Syndicat de la magistrature (SM) ; le Syndicat des avocats de France (SAF) ; l’Observatoire international des prisons (OIP) ; la Quadrature du Net (LQDN) ; le Groupe d’information et de soutien des immigré.e.s (GISTI) ; Jeanne Sulzer et Charlotte Bernard, d’Amnesty International France ; Serge Slama, maître de conférences en droit public ; Jean-Philippe Foegle, doctorant, Université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense ; Aurélien Camus, docteur, chargé d’enseignements ; et Kenza Belghiti Alaloui, Olivier Berlin Claros, Laetitia Braconnier Moreno, Anaïs Gollanes, Nina Korchi, Anaïs Lambert, Etienne Lemichel, Matthieu Quinquis, étudiant.e.s du Master II Droits de l’Homme de l’Université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense.

    Le document, de 75 pages !, est fourni en pdf (Scribd) téléchargeable. Il ne comporte pas d’executive summary, je ne sais pas si la presse va prendre le temps d’en analyser et résumer le contenu…

    • Quelques extraits.

      L’introduction

      Ce document est le fruit d’un travail collectif de juristes conscients de leur rôle et de leur responsabilité dans une société démocratique1. Ses auteur(e)s y ont pris part soit à titre personnel, soit comme représentant(e)s d’une association ou d’une organisation syndicale. Ils ont tous en commun la volonté de faire vivre l’exigence posée par la Cour européenne des droits de l’homme dans son arrêt Klass c/ Allemagne du 6 septembre 1978, qui énonce que « les États [...] ne disposent pas [...] d’une latitude illimitée pour assujettir à des mesures de surveillance secrète les personnes soumises à leur juridiction. Consciente du danger, inhérent à pareille loi, de saper, voire de détruire, la démocratie au motif de la défendre, elle affirme qu’ils ne sauraient prendre, au nom de la lutte contre l’espionnage et le terrorisme, n’importe quelle mesure jugée par eux appropriée ».
      Profondément inquièt(e)s des conditions dans lesquelles la constitutionnalisation de l’état d’urgence est présentée et discutée, et des risques d’une intégration des mesures d’exception dans le droit commun, ils et elles ont tou(te)s été animé(e)s par la volonté de mettre à la disposition du public une analyse approfondie du régime de l’état d’urgence et des implications de son inscription dans le texte de la Constitution. Ils et elles souhaitent contribuer ainsi à nourrir le débat qu’exige un texte aussi lourd de conséquences pour les droits et libertés les plus fondamentales.
      Si des nuances peuvent exister dans l’appréciation portée par chacun(e) des auteur(e)s sur le principe même d’une constitutionnalisation de l’état d’urgence, leurs contributions ont pour objectif commun, en développant une analyse critique du texte qui va être soumis à la représentation nationale, d’en décrypter les enjeux et la portée.
      Le danger pour la démocratie est en effet double. Le risque d’une répression aveugle et disproportionnée que porte l’état d’urgence ne menace pas simplement l’exercice quotidien par le citoyen de ses libertés. En contribuant, par un surcroît d’arbitraire, à la dispersion des forces répressives, il est tout autant susceptible de menacer notre droit à la sûreté en diminuant sensiblement la capacité des autorités à faire face au phénomène criminel que l’on prétend combattre.

      Afin de répondre à ces interrogations essentielles, l’analyse se subdivise en trois parties :
      – Une présentation des principes internationaux qui gouvernent la proclamation d’un état d’exception temporaire ;
      – Une analyse critique du régime d’exception issu de la loi du 3 avril 1955, par comparaison avec les dispositions de droit commun et la législation pénale anti- terroriste ;
      – Une analyse critique de l’article 1er du projet de loi tel qu’éclairé par l’exposé des motifs du gouvernement.

    • L’introduction de la partie II et son plan

      PARTIE 2. ANALYSE CRITIQUE DU RÉGIME DE L’ÉTAT D’URGENCE

      Décrété le lendemain des assassinats terroristes du 13 novembre 2015, l’état d’urgence a été, moins d’une semaine plus tard, prolongé jusqu’au 26 février 2016 par un Parlement ayant approuvé à la quasi-unanimité le projet du gouvernement.
      Pareille précipitation ne peut qu’interpeller dès lors que l’on mesure l’ampleur des atteintes à l’Etat de droit que permet le régime d’exception institué par la loi du 3 avril 1955 et qui a été encore aggravé par la loi du 20 novembre 2015. Une ampleur telle que le gouvernement a dû officiellement notifier au Conseil de l’Europe et au comité des droits de l’homme des Nations Unies qu’il risquait de déroger aux droits respectivement garantis par la convention européenne des droits de l’homme et par le pacte international relatif aux droits civils et politiques.
      La seule question qui se pose est donc celle de la nécessité, dans une société démocratique, d’une telle atteinte aux libertés publiques. A cet égard, passé l’effet de sidération suscité par les attentats, le motif avancé par le gouvernement pour justifier la mise en place d’un tel régime d’exception – la lutte contre le terrorisme – doit être sérieusement discuté. D’abord, parce que l’état d’urgence n’a pas été introduit dans notre législation pour cette fin mais essentiellement, dans le contexte de la guerre d’Algérie, pour donner toute latitude à l’autorité administrative pour la répression des opposants au régime colonial.
      Ensuite et surtout parce que notre système répressif s’est doté, depuis 1986, d’une législation spécifique à la poursuite, l’instruction et au jugement des infractions terroristes, qui prévoit notamment la spécialisation des juridictions et la possibilité de mettre en œuvre des modes d’investigation dérogatoire au droit commun afin de tenir compte du caractère organisé de ce type de criminalité. Cet arsenal répressif est en outre construit autour d’une infraction très spécifique, l’association de malfaiteurs à visée terroriste, qui conduit à sanctionner de manière extrêmement large et précoce des actes préparatoires à un acte de terrorisme47.
      C’est pourquoi, on peut très légitimement se demander si le recours à l’état d’urgence est, sinon indispensable, du moins utile à la prévention et la sanction des infractions terroristes. Or, l’analyse minutieuse de ce régime d’exception et des mesures qu’il autorise permet d’affirmer que, loin de renforcer l’aptitude des pouvoirs publics à faire face à ce type de criminalité, il contribue au contraire à accroître le risque qu’il prétend combattre.
      La présente étude s’attachera donc à exposer pour quelles raisons l’état d’urgence ne peut, d’une façon générale, être considéré comme une atteinte aux libertés légitime dans une société démocratique (I), avant de présenter de façon détaillée l’analyse de chaque mesure, de la nature et du sens de leurs spécificités par rapport au droit commun (II).

      I. UNE ATTEINTE ILLÉGITIME DANS UNE SOCIÉTÉ DÉMOCRATIQUE
      1. TOUTES LES MESURES PERMISES AU TITRE DE L’ÉTAT D’URGENCE SONT DÉJÀ PRÉVUES EN DROIT COMMUN
      2. LA SPÉCIFICITÉ DE L’ÉTAT D’URGENCE NE RÉSIDE PAS DANS UNE MEILLEURE PRISE EN COMPTE DU PHÉNOMÈNE TERRORISTE, MAIS DANS UNE POUSSÉE GÉNÉRALISÉE DE L’ARBITRAIRE
      3. CETTE PROPENSION À L’ARBITRAIRE ACCROÎT LE RISQUE TERRORISTE

      II. ANALYSE DÉTAILLÉE DES MESURES PERMISES PAR L’ÉTAT D’URGENCE

  • https://www.facebook.com/isabelle.saintsaens/posts/10205694472026085

    Syriza gagne du temps et de l’espace (Tribune. Libération 24/2/15)

    Par Etienne Balibar Philosophe, Université Paris-Ouest Nanterre et Sandro Mezzadra, Philosophe, Université de Bologne
    texte intégral ci-dessous

    http://www.liberation.fr…/syriza-gagne-du-temps-et-de-l-es…

    Est-il donc vrai que, comme le proclament les gros titres de plusieurs journaux, Athènes a cédé devant les exigences de l’Eurogroupe (La Repubblica) et fait le premier pas vers la restauration de la politique d’austérité (The Guardian) ? A en croire certains leaders de la fraction de gauche de Syriza, le courage n’aurait pas tenu bien longtemps et le « reniement » aurait déjà commencé…

    Il est un peu tôt pour porter un jugement sur les accords qui ont été passés à la réunion du conseil de l’Eurogroupe. Ce n’est que dans les prochains jours que seront publiés les détails techniques et qu’apparaîtra toute leur signification politique.

    Cependant, sans attendre, nous proposerons ici une autre méthode pour analyser la confrontation entre le gouvernement grec et les institutions européennes, qui vient de se traduire à la fois par des compromis de la part du premier et par l’esquisse d’une fissure au sein des secondes. A quels critères allons-nous mesurer l’action de Tsipras et de Varoufakis, pour juger de son efficacité et de sa justesse ?

    Redisons-le d’emblée, le conflit ouvert par l’arrivée de Syriza au pouvoir survient dans un moment de crise aiguë pour l’Europe. Les guerres qui se déchaînent aux frontières de l’Union, à l’Est comme au Sud et au Sud-Est, ou la succession des hécatombes de migrants noyés en Méditerranée signalent quelque chose comme une décomposition de l’espace européen, mais il y a d’autres aspects. En quelques années la récession les a dramatiquement multipliés. Des forces politiques plus ou moins racistes et néofascistes s’en emparent d’un bout à l’autre du continent. Dans ces conditions la victoire électorale de Syriza et la montée de Podemos en Espagne apparaissent comme une occasion unique de réinventer une politique de gauche, visant à l’égalité et à la liberté, au niveau de l’Europe entière.

    Ne l’oublions pas non plus, ce qui sous-tend ces possibles, ce sont de formidables luttes de masse contre l’austérité, durant depuis des années en Grèce aussi bien qu’en Espagne. Mais ces luttes, en même temps qu’elles s’étendaient « horizontalement », se heurtaient à des limites verticales tout aussi formidables : la domination des banques et des institutions financières au sein du capitalisme contemporain, la nouvelle distribution du pouvoir politique qui s’est mise en place à la faveur de la crise. Ce qu’il y a quelques années nous avions appelé une « révolution par en haut ». (1)

    C’est à ces limites que Syriza s’est heurtée, à peine avait-elle réussi à implanter sur le terrain un axe de pouvoir « vertical », en faisant résonner le refus de l’austérité jusque dans les palais européens. Aussitôt, elle a dû faire face au régime de pouvoir existant en Europe et subir toute la violence du capital financier. Il serait naïf de croire que le gouvernement grec puisse à lui seul ébranler ces limites. Même un pays pesant beaucoup plus lourd que la Grèce aux points de vue démographique et économique n’en aurait pas eu les moyens. S’il était besoin, ce qui vient de se passer démontre à nouveau qu’une politique de liberté et d’égalité ne se construira pas en Europe sur la simple affirmation de la souveraineté nationale.

    Et pourtant les « limites » dont nous parlons ici apparaissent désormais sous un jour nouveau, ainsi que la possibilité de les faire sauter. Les luttes et les mouvements de protestation en avaient fait ressortir le caractère odieux, mais la victoire de Syriza et l’ascension de Podemos, puis l’action du gouvernement grec, commencent à dessiner une stratégie. Ce n’est pas à nous qu’on apprendra qu’un résultat électoral ne suffit pas, et d’ailleurs Alexis Tsipras lui-même n’en a jamais fait mystère. Il faut que s’ouvre un processus politique, et pour cela que s’affirme et se structure un nouveau rapport de forces sociales en Europe.

    Lénine a dit un jour à peu près qu’il y a des situations où il faut savoir céder de l’espace pour gagner du temps. L’adaptation de ce principe aux « accords » de vendredi dernier (aléatoire, comme toujours en politique) nous conduit à risquer le pari suivant : c’est pour gagner du temps et de l’espace que le gouvernement grec a « cédé » en effet quelque chose. C’est pour permettre à la chance qui vient de surgir en Europe de tenir bon, dans l’attente de prochaines échéances (dont les élections espagnoles), et jusqu’à ce que les acteurs de la politique nouvelle aient réussi à « conquérir » d’autres espaces.

    Mais pour que le processus se développe, il devra dans les mois à venir se déployer à de multiples niveaux : il faut des luttes sociales et des initiatives politiques, de nouveaux comportements quotidiens et un autre état d’esprit des populations, des actions de gouvernement et des contre-pouvoirs citoyens qui affirment leur autonomie. Au moment où nous reconnaissons l’importance décisive de ce qu’accomplit Syriza et que préfigure Podemos sur le terrain institutionnel, nous devons donc aussi en articuler les limites.

    Dans un article extraordinaire que vient de publier le Guardian de Londres, le ministre Varoufakis montre qu’il en est lui-même parfaitement conscient. (2) Fondamentalement, nous dit-il, ce qu’un gouvernement peut faire aujourd’hui, c’est de chercher à « sauver le capitalisme européen de sa tendance à l’autodestruction », qui menace les peuples et ouvre la porte au fascisme. C’est de faire reculer la violence de l’austérité et de la crise, pour ouvrir des espaces de conservation et de coopération, où la vie des travailleurs soit un peu moins « solitaire, misérable, violente, et brève », pour le dire dans les vieux mots de Hobbes. Pas plus, mais pas moins.

    Interprétons à notre tour le discours de Varoufakis. Le dépassement du capitalisme est par définition hors de portée de tout gouvernement, que ce soit en Grèce ou ailleurs. Par-delà le sauvetage en urgence du capitalisme européen de sa catastrophe qui serait aussi la nôtre, une telle perspective se situe à l’horizon de luttes sociales et politiques prolongées qui ne sauraient s’enfermer dans un périmètre institutionnel. Mais il se trouve que c’est aussi sur cet autre « continent » que doit se construire matériellement dès aujourd’hui la force collective dont dépendent les avancées des prochains mois ou des prochaines années. Et le terrain que doit investir une telle force ne peut être que l’Europe elle-même, en vue d’une rupture constituante avec le cours actuel de son histoire. D’où l’importance de mobilisations comme celle que le mouvement Blockupy convoque pour l’inauguration du nouveau siège de la BCE, le 18 mars à Francfort. C’est une occasion de faire entendre la voix du peuple européen en soutenant l’action du gouvernement grec. Par-delà l’indispensable dénonciation du capital financier et du régime postdémocratique (Habermas), c’est aussi l’occasion d’éprouver l’avancement des forces alternatives, à défaut desquelles l’action même des gouvernements et partis qui se battent contre l’austérité sera condamnée à l’impuissance.

    (1) « Europe : la révolution par en haut », "Libération" du 21 novembre 2011 http://www.liberation.fr…/union-europeenne-la-revolution-p…
    (2) Yanis Varoufakis : « How I became an erratic Marxist », "The Guardian", 18 février http://www.theguardian.com…/yanis-varoufakis-how-i-became-…

  • Situations de plurilinguisme et politiques du multilinguisme en Europe - Colloque (pour les parisiens

    Programme

    Jeudi 20 novembre, à la Maison Heinrich Heine (Cité universitaire)

    9h00-9h20 : Introduction par Sergueï Sakhno, co-organisateur du colloque, maître de conférences Paris Ouest Nanterre-La Défense : « Plurilinguisme, multilinguisme, deux notions équivalentes ? »
    Multilinguisme et institutions européennes

    9h20-10h05 : Allocution de Rodolfo Maslias, chef de l’unité de Terminologie du Parlement Européen : « La terminologie, une approche communicative et académique »

    10h10-10h30 : Laurence Nye, doctorante, université Paris-Ouest Nanterre-La Défense : « La pratique du plurilinguisme à l’Agence Spatiale Européenne »

    11h00-11h20 : Pascal Bonnard, Chercheur post-doctoral FMSH Fernand Braudel-IFER, Humboldt-Universität (Berlin), Wojciech Sosnowski, Institute of Slavic Studies – Polish Academy of Sciences (ISS – PAS) : « La politique européenne de promotion du plurilinguisme face à l’évolution des langues slaves en Europe centrale et orientale »

    11h20-11h40 : Maciej Jaskot, University of Social Sciences and Humanities, Varsovie, Izabela Wiewiór, Collège d’Europe, Varsovie : « Lexical non-equivalence in chosen European languages in the context of the policy towards multilingualism in Europe »

    Plurilinguisme et pédagogie, pédagogie du plurilinguisme

    13h40-14h00 : Prof. Dr. Yüksel Ekinci, FH Bielefeld, Habib Güneşli, TU Dortmund : « Mehrsprachigkeit im Alltag von Schule und Unterricht in Deutschland »

    14h00-14h20 : Noemi Ramila Diaz, doctorante, université Paris-Ouest Nanterre-La Défense : « L’utilisation de la carte heuristique dans la classe : la création d’un espace tiers, étude socio-linguistique menée dans une classe du Blanc-Mesnil »

    14h35-14h55 : Christian Läpple, Katholische Universität Eichstätt-Ingolstadt, Fachgebiet Romanistik : « Förderung der Mehrsprachigkeit durch Beteiligung von Sprachminderheiten ».
    15h-16h : Géraldine Demme, Stéphanie Dijoux, Kerstin Peglow, Université Paris-Ouest Nanterre-La Défense : « Internationalisation et européanisation des recherches et des études »

    Vendredi 21 novembre (à l’Université Paris Ouest Nanterre-La Défense)

    Langues et rapports de pouvoir dans les zones plurilingues
    9h30-9h50 : Jovan Bliznakovski, Institute for Democracy IDSCS : « Accounts of language policy implementation in the Republic of Macedonia after the Ohrid Framework Agreement : focus on local level policies »

    9h50-10h10 : Prof. Dr. Gëzim Xhaferri, Head of German Department, Faculty of Languages, Cultures and Communications, South East European University ; Ferit Rustemi : « Demography and National Language Politics in the Republic of Macedonia »

    10h20-10h40 : Richat Sabitov, University of South-East Europe - Lumina (Bucarest) : « L’application du bilinguisme en Russie. Cas du Tatarstan. »

    10h40-11h00 : Karlygash Abiyeva, Docteur associé CERI-Sciences Po, « L’aménagement linguistique et le plurilinguisme au Kazakhstan »

    11h30-11h55 : Cristina Spinei, Alexandru Ioan Cuza Universität Iasi (Roumanie) : « Die Bukovina, a central Europe in nuce : The German language in the local press »

    11h55-12h15 : Katarína Fedáková / Ingrid Puchalová, Pavol-Jozef-Šafárik-Universität Košice, (Slovaquie) : « Sprachpolitik und Mehrsprachigkeit im Spiegel der Kaschauer Zeitung »

    Une nécessaire harmonisation des terminologies et des réglementations ?

    14h00-14h20 : Beatriz Collantes Sanchez, maître de conférences, Université Paris Ouest Nanterre-La Défense : « La nécessité d’une harmonisation linguistique pour l’enseignement et l’apprentissage du droit comme science juridique »

    14h20-14h40 : L. Korganashvili (U. Tbilissi) : « La standardisation en tant que moyen d’une harmonisation terminologique dans le plurilinguisme lié à la globalisation » (en russe)

    14h40-15h00 : M. Rochtchine, chercheur à l’institut d’études orientales de l’Académie des Sciences de Russie : « Le plurilinguisme du Daghestan ».

    Plurilinguisme et identité

    15h35-15h55 : Marta Lupica Spagnolo, Libera Università di Bolzano und Università degli Studi di Pavia : « Erlebte Sprachräume und Umstrukturierung des Sprachrepertoires zwischen Südtirol und den Balkan »

    15h55-16h15 : Pr. Anastassia Zabrodskaja, Pr. Martin Ehala, Tallinn University ; University of Tartu, (Estonie) : « Family multilingualism in contemporary Estonian society »

    16h15-16h35 : Emilio Sciarrino, Doctorant contractuel avec mission d’enseignement à l’Université Paris III, Ancien élève de l’École Normale Supérieure de Paris : « De l’ « autarcie linguistique » à la « langue internationale » : quelle place pour le plurilinguisme dans l’Italie du XXe siècle ? »

    16h35-16h55 : Tanja Milosavljevic, Université de Sophia Antipolis, Nice, Laboratoire Bases, Corpus et Langage : « Pratiques langagières au sein de la communauté serbe dans le sud-est de la France : contraintes et spécificités »

    #langues #langages #ex-urss #soviétisme #europe_de_l_est

  • GEOGRAPHIE CRITIQUE, GÉOGRAPHIE RADICALE :
    Comment nommer la géographie engagée ?

    Cécile GINTRAC

    Université Paris-Ouest Nanterre La Défense
    EA 375 - Laboratoire de géographie comparée des Suds et des Nords (GECKO)

    http://www.carnetsdegeographes.org/carnets_recherches/rech_04_04_Gintrac.php

    Dans le monde anglophone, la géographie radicale, dont peu de géographes se revendiquent pleinement aujourd’hui, est désormais considérée comme l’une des « branches » de la géographie critique. Essentiellement portée par des chercheurs britanniques et nord-américains, ce que l’on nomme « géographie critique » et « géographie radicale » fait l’objet en France d’un intérêt renouvelé, dont le dossier « Géographies critiques » de la présente revue constitue de fait une des manifestations. L’organisation d’un colloque international en septembre 2012 intitulé « Espace et rapports sociaux de domination : chantiers de recherche », qui se fixe pour objectif « d’échanger autour d’approches radicales marquantes (notamment de la géographie radicale américaine) » participe aussi de cette dynamique. Mon travail de thèse, qui a pour objet les approches critiques et radicales de la ville, s’incrit également dans ce contexte.

    Alors qu’en géographie comme dans les autres sciences sociales, les références à ces deux termes, « critique » et « radical », semblent se multiplier, leur contenu et leurs contours n’en restent pas moins flous. Je souhaiterais ici contribuer à éclaircir ce qui regroupe ces deux approches (au point parfois que l’on puisse employer l’un pour l’autre) mais aussi ce qui les distingue. La différence terminologique entre une « géographie critique » et « une géographie radicale » est-elle anodine en termes de contenus et de pratiques de recherche ? Autrement dit, se revendiquer d’une « géographie critique » ou d’une « géographie radicale » implique-t-il des référents théoriques, des méthodologies et un rapport à la pratique similaires ?

    #géographie_critique #géographie_radicale

  • Université Paris Ouest Nanterre La Défense
    UMR LAVUE 7218-Laboratoire Mosaïques

    Séminaire de l’axe « Justice sociale, justice spatiale, conflits, nouvelles sociabilités et nouvelles identifications » du PRES Paris Lumières

    Journée d’étude

    « Participation citoyenne et Justice spatiale »

    13 décembre 2013

    10h-17h

    Amphithéâtre C, bâtiment G

    avec :

    Giovanni Allegretti, Université de Coimbra
    Marie-Hélène Bacqué, Université Paris-Ouest Nanterre
    Claire Bénit-Gbaffou, Université du Witwatersrand (Johannesburg)
    Peter Marcuse, Université de Columbia

    La participation des citoyens dans la production et la gestion de la ville s’est imposée au cours des deux dernières années comme un impératif des politiques publiques et en même temps une revendication des mouvements sociaux.

    Une série de dispositifs ont été expérimentés et ont voyagé d’un pays à l’autre, entre sud et nord, à l’initiative de la puissance publique ou de la société civile (budgets participatifs, tirages au sort, ateliers urbains), engageant des dynamiques contrastées.

    Dans quelle mesure ces démarches participatives contribuent-elles à la construction d’une ville plus juste ? Permettent-elles l’expression et la représentation des groupes sociaux les plus marginalisés ? Comment comprendre l’intégration du vocabulaire participatif dans les discours institutionnels et l’émergence de nouvelles pratiques locales ? Telles sont les questions qui seront travaillées pendant cette journée de conférence.

    Giovanni Allegretti, architecte et urbaniste, est chercheur au Center of Social Studies (Université de Coimbra). Depuis 1997, ses thématiques principales sont les budgets participatifs et les techniques de participation citoyenne en urbanisme, sur lesquels il a publié plusieurs ouvrages. Il a travaillé comme consultant (en Afrique du Sud, au Congo RDC) et pour laSwedish Associations of Municipality and Regions (2007-2012) pour accompagner les premières expériences de budget participatif en Suède.

    Marie-Hélène Bacqué est professeure en études urbaines à l’Université Paris Ouest-Nanterre. Parmi ses publications récentes : La démocratie participative inachevée : Genèse, adaptations et diffusions (Ed. Yves Michel, 2010), et : L’empowerment, une pratique émancipatrice (La Découverte, 2013).

    Claire Benit-Gbaffou, professeur à l’Université du Witwatersrand (Johannesburg), directrice du Laboratoire CUBES (Center for Urbanism and the Built Environment Studies), travaille sur les politiques urbaines et la gouvernance des villes africaines, la participation citoyenne et la justice spatiale. (Livre à paraître : The Politics of Community Participation in South African Cities).

    Peter Marcuse est professeur émérite en études urbaines à l’Université Columbia à New York. Universitaire engagé, il a en particulier récemment co-dirigé Searching for the Just City (Routledge, 2009) et co-écrit Cities for People not for Profit : Critical Urban Theory (Taylor & Francis, 2011).

    #dfs #espace_public #espace_privé #urban_matter #ville #aménagement #participation_citoyenne

  • La fabrication « made in France » d’un « problème musulman » | France Culture, La Suite dans les idées
    http://www.franceculture.fr/emission-la-suite-dans-les-idees-la-fabrication-made-in-france-d-un-pr

    Deux auteurs invités, tous les deux sociologues, pour un livre aujourd’hui à « La Suite dans les idées » :
    – Marwan Mohammed, chargé de recherche au CNRS depuis 2009 au Centre Maurice Halbwachs (EHESS-ENS-CNRS)
    – Abellali Hajjat, sociologue, Maître de Conférence en sociologie et sciences politiques à l’Université Paris-Ouest
    Ils viennent parler de leur livre « Islamophobie : comment les élites françaises fabriquent le problème musulman » qui paraîtra le 26 septembre 2013 aux Editions de la Découverte.

    A travers l’analyse des discours et des débats remettant en cause la légitimité de la présence des musulmans sur le territoire national et leur réception, ce livre décrit le processus de construction de l’islamophobie au cours du XXème siècle et jusqu’au début du XXIème, le comparant à l’antisémitisme des siècles précédents.

    #Islamophobie #orientalisme