• #Organic_Maps, une alternative à #google_maps :

    Organic Maps est un #logiciel_libre de #cartographie et de navigation utilisable #hors-ligne et basé les données cartographiques d’#OpenStreetMap. Il se base uniquement sur des données vectorielles pour le rendu des objets et permet un rendu 2D ou 3D temps réel. Il s’adapte au logiciel de synthèse vocale disponible du système d’exploitation sur lequel il tourne. Il est disponible pour Android et GNU/Linux et iOS. Il s’agît à l’origine d’un fork de #Maps.me, fait par ses propres développeurs.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Organic_Maps

    #offline #off-line #OSM #marche #vélo #app

  • Cerveaux non disponibles
    @CerveauxNon
    https://twitter.com/CerveauxNon/status/1767100096015974713

    "Nous refusons que notre judéité et l’Holocauste soient récupérés pour justifier une occupation qui a conduit à des conflits pour tant d’innocents… »

    Très fort discours du réalisateur Jonathan Glazer après son Oscar du meilleur film étranger pour "La Zone D’intérêt"

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1767100053812813824/pu/vid/avc1/320x568/xogGJE6lYpwcieWR.mp4?tag=12


    https://www.youtube.com/watch?v=CsRm8tPROv8

    #Oscar

    • Et bien sûr l’incomparable malhonnêteté sioniste en roue libre

      Batya Ungar-Sargon sur X :
      https://twitter.com/bungarsargon/status/1767002321051955202

      I simply cannot fathom the moral rot in someone’s soul that leads them to win an award for a movie about the Holocaust and with the platform given to them, to accept that award by saying, “We stand here as men who refute their Jewishness.”

      Jusqu’à mettre un point après le dernier mot.

    • Pour rappel, et pour la bonne bouche, voici comment Le Monde avait évoqué le fait que des gens avaient osé dénoncer le génocide à Gaza lors du festival de Berlin, fin février 2024 :

      https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/02/26/la-berlinale-dans-la-tourmente-apres-des-propos-sur-israel-lors-de-la-remise

      La controverse a été alimentée notamment par des déclarations de cinéastes samedi soir, lors de la cérémonie du palmarès, accusant Israël de génocide en raison des bombardements qui ont fait près de 30 000 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la santé du Hamas – un chiffre non vérifiable de source indépendante, qui inclurait civils comme combattants.

      Dans le même temps, ces metteurs en scène n’ont pas mentionné que l’offensive israélienne avait été déclenchée par une attaque sans précédent menée le 7 octobre par le Hamas contre Israël, causant la mort d’au moins 1 160 personnes, en majorité des civils.

      On avait un fil là-dessus ici :
      https://seenthis.net/messages/1043347

      Du coup, je suis curieux de savoir si Jonathan Glazer avait déjà fait connaître sa position sur Gaza auparavant, ou bien si c’est une « surprise » pour les Oscars.

    • Jonathan Glazer Was Right: Jewishness and the Holocaust Have Been Hijacked by the Occupation
      Haaretz Editorial | Mar 13, 2024
      https://www.haaretz.com/opinion/editorial/2024-03-13/ty-article-opinion/jonathan-glazer-was-right-jewishness-and-the-holocaust-were-hijacked-by-the-occupation/0000018e-3477-d9f7-a5ee-f6ff5da40000

      Every few days the country is rocked by the remarks of some person or another condemning Israel’s actions. The latest storm was provoked by the British Jewish director Jonathan Glazer, whose film “The Zone of Interest” won the Oscar this week for best international film.

    • La remise des Oscars permet un sursaut d’humanité face au génocide à Gaza
      https://www.chroniquepalestine.com/remise-oscars-permet-sursaut-humanite-face-genocide-gaza
      13 mars 2024 | Par Jonathan Cook | 11 mars 2024 – Transmis par l’auteur – Traduction : Chronique de Palestine – Dominique Muselet

      C’est pourquoi les influenceurs juifs se sont empressés de salir Glazer en le qualifiant de juif qui se hait lui-même et en déformant ses propos – en supprimant notamment les éléments qui ne correspondaient pas à leur programme intéressé et anti-universel.

      Faisant référence aux victimes du 7 octobre et de l’attaque israélienne contre Gaza, Glazer a déclaré au public des Oscars : « En ce moment, nous sommes ici en tant qu’hommes et en tant que femmes : En ce moment même, nous sommes ici en tant qu’hommes qui s’opposent au détournement de leur judéité et de l’Holocauste par un régime d’occupation qui a provoqué la mort de tant d’innocents ».

      Il s’opposait expressément à ce que sa judéité soit utilisée pour soutenir un génocide.

      Il s’est démarqué de nombreux dirigeants et personnalités influentes de la communauté juive qui ont utilisé leur propre judéité pour justifier la violence contre les civils. Il nous rappelait que la leçon de l’Holocauste est que les idéologies ne doivent jamais l’emporter sur notre humanité, ne doivent jamais être utilisées pour rationaliser le mal.

      Tout cela représente une énorme menace pour les membres de la communauté juive qui, depuis des décennies, utilisent précisément leur judéité à des fins politiques, pour servir Israël et son projet d’expulser le peuple palestinien de sa patrie historique.
      La vraie dépravation morale

      Dans un élan de pure inversion accusatoire, par exemple, le rabbin Shmuley Boteach, surnommé par les médias « le rabbin le plus célèbre d’Amérique », a fustigé Glazer pour avoir soi-disant « exploité l’Holocauste » et pour avoir banalisé « la mémoire des 6 millions de victimes grâce auxquelles il a trouvé la gloire à Hollywood ».

      Boteach ne peut apparemment pas comprendre que c’est lui, et non Glazer, qui exploite l’Holocauste – dans son cas, depuis des décennies pour protéger Israël de toute critique, même maintenant qu’il commet un génocide.

      Batya Ungar-Sargon, journaliste d’opinion à Newsweek, a, quant à elle, rompu avec toutes les règles déontologiques du journalisme pour déformer complètement le discours de Glazer, l’accusant d’être une « pourriture morale » pour avoir soi-disant renié sa judéité.

      Alors qu’en fait, comme il l’a très bien expliqué, il rejetait, au contraire, la façon dont son appartenance à la communauté juive et l’Holocauste ont été détournés par des apologistes du génocide tels qu’Ungar-Sargon pour promouvoir un programme idéologique violent.

      La rédactrice en chef de Newsweek sait que le discours de Glazer a été le moment le plus écouté et le plus discuté de la cérémonie des Oscars. La plupart de ceux qui ont lu le commentaire de Ungar-Sargon sur Twitter avaient entendu ce que Glazer a dit dans son discours et savaient qu’elle mentait.

      De pareilles accusations mensongères auraient dû avoir des conséquences destructrices sur sa carrière professionnelles. Elles auraient dû être une tache sombre sur sa crédibilité journalistique. Et pourtant, Mme Ungar-Sargon a fièrement maintenu son tweet, alors même que X l’avait assorti d’une humiliante note de bas de page : « Les lecteurs ont ajouté… », qui mettait en lumière sa malhonnêteté.

  • L’Open Source INTelligence, une révolution de la preuve

    Le « renseignement de sources ouvertes », plus connu sous l’acronyme anglais #OSINT (#Open_Source_INTelligence), désigne la capacité de collecter et d’exploiter des données ouvertes, disponibles sans avoir besoin de recourir à des moyens légaux ou coercitifs, ni à la ruse ou au piratage.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/esprit-de-justice/l-open-source-intelligence-une-revolution-de-la-preuve-8810804
    #preuve #justice #traces_numériques

    #audio #podcast #images #données

  • The (many) costs of border control

    I have recently finished writing up a four-year study of the UK immigration detainee escorting system. This fully outsourced form of border control has not been the subject of academic inquiry before. While there is a growing body of work on deportation, few people have studied the process and its organisation in person, while sites of short-term detention have similarly been overlooked.

    The escorting contract is run as two separate businesses: ‘in-country’, known (confusingly for those more familiar with the US) as ICE, and Overseas, also referenced as OSE. ICE includes 31 sites of short-term immigration detention, many of which are in ports and airports including four in Northern France around Calais and Dunkirk, and a fleet of secure vans and vehicle bases. Overseas officers enforce removals and deportations. While staff may be cross deployed for ‘operational needs’, and some people do move from one part to another over the course of their careers, ICE and OSE are managed separately and staff in each tend to view themselves as distinct from colleagues working for the other.

    The study took many years to arrange and then was severely disrupted by the COVID-19 pandemic. It was one of the most taxing pieces of research I have ever done, and I am still recovering from it. A book about the project is currently in press and should be out later this year, with Princeton University Press. Here I explore some of the ‘costs’ of this system; in financial terms, in its impact on those employed within it, and on their communities. All these matters occur in the context of the impact of the system of those subject to it, as they are denied entry and forced to leave. As a researcher, I was also adversely affected by studying this system, but I shall leave reflections on that to a different piece.

    The current ten-year contract was awarded to Mitie, Care & Custody, in December 2017 at an estimated cost to the public of £525 million. Previous incumbents included Tascor, (part of the Capita group) and G4S. Like those competitors, Mitie holds many other contracts for a variety of public and private organisations. In their 2023 annual report, ‘Business Services’ (29%, £1172m) and ‘Technical’ Services (29% £1154m) provided the lion’s share of the company’s income, followed by ‘Central Government and Defence’ (20%, £828m). Profits generated by ‘Care & Custody’, which includes those generated by three immigration removal centres (Harmondsworth, Colnbrook and Derwentside) that are run under a different set of legal and financial arrangements, were not listed separately. Instead, they formed part of a general category of ‘Specialist Services’ made up of three other businesses areas: ‘Landscapes’, ‘Waste Management’ and, rather incongruously, ‘Spain’. Together, these four sets of contracts constituted just 10% of the company’s revenue (£411m) that year.

    The precise agreement that the Home Office signed for the services Mitie provides is hidden, like all contracts, under the veil of corporate confidentiality. But some information is available. The escorting contract, for instance, is subject to what is known as a ‘cap and collar’. This financial arrangement, which is designed to reduce exposure to financial risk for both parties, meant that during the pandemic, when the borders closed and the numbers detained in immigration removal centres dropped, that the company did not lose money. Despite detaining or deporting very few people, the collar ensured that staff continued to be paid as normal. Similarly, the cap means that Mitie is restricted in the additional costs they demand from the Home Office. The internal transportation of people under immigration act powers, for example, is paid for by ‘volume’, i.e. by the number of people moved within a daily requirement. Any additional movements that are requested that above that level generates profit for the company, but only within a set parameter.

    The cap and collar does not entirely protect Mitie from losing money. The contract includes a range of ‘service credits’, ie fines, which are applied by the Home office for cancellations, delays, injuries, and, escapes. The Home Office is also subject to small fines if they cancel a request without sufficient time for Mitie to redeploy the staff who had been assigned to the work.

    While a missed collection time (eg a person detained at a police station, who must be taken to an immigration removal centre) may incur Mitie a fine of £100, a delayed deportation would result in a fine ten times that sum, and a death ten times more again. These economic penalties form the basis of regular discussions between Mitie and the Home Office, as each side seeks to evade financial responsibility. They also shape the decisions of administrative staff who distribute detained people and the staff moving them, around the country and across the world. It is better to risk a £100 fine than a £1000 one.

    For staff, border control can also be considered in financial terms. This is not a particularly high paying job, even though salaries increased over the research period: they now hover around £30,000 for those employed to force people out of the country, and somewhat less for those who work in Short-term holding facilities. There is also, as with much UK employment, a north-south divide. A recent job ad for a post at Swinderby Residential Short-Term Holding Facility listed a salary of £26,520.54 for 42 hours a week; for two hours less work per week, a person could go to work in the nearby Vehicle base at Swinderby and earn £25,257.65. Down in Gatwick, the same kind of job in a vehicle base was advertised at £28,564.63. Both sums are well below the mean or median average salary for UK workers, which stand at £33,402 and £33,000 respectively. As a comparison, the salary for starting level prison officers, on band 3, is £32, 851, for fewer weekly hours.

    Under these conditions, it is not surprising to find that staff everywhere complained about their pay. Many struggled to make ends meet. As might be expected, there was a generational divide; unlike their older colleagues who were able to obtain a mortgage on their salary, younger people were often stuck either in the rental market or at home with their parents. Few felt they had many alternatives, not least because many of the sites of short-term holding facilities are in economically depressed areas of the UK, where good jobs are hard to come by. In any case, staff often had limited educational qualifications, with most having left school at 16.

    Border control has other kinds of costs. For those who are detained and deported, as well as their families and friends, these are likely to be highest of all, although they do not directly feature in my study since I did not speak to detained people. I could not see how interviewing people while they were being deported or detained at the border would be ethical. Yet the ethical and moral costs were plain to see. In the staff survey, for example, 12.35% of respondents reported suicidal thoughts in the past week, and 7.4% reported thoughts of self-harm over the same period. Both figures are considerably higher than the estimates for matters in the wider community.

    Finally, and this part is the springboard for my next project, there are clearly costs to the local community. When I first started visiting the short-term holding facility at Manston, near Dover, when the tents had only just gone up and the overcrowding had not yet begun, I was shocked at the size of it. A former RA base, it includes many buildings in various states of disrepair, which could have been redeveloped in any number of ways that did not include depriving people of their liberty. Perhaps it could have included affordable homes for those trapped in the rental market, as well as non-custodial accommodation for new arrivals, new schools, a hospital, perhaps some light industry or tech to employ people nearby. What would it take to work for a vision of the future which, in principle, would have room for us all?

    https://blogs.law.ox.ac.uk/border-criminologies-blog/blog-post/2024/03/many-costs-border-control
    #UK #Angleterre #rétention #détention_administrative #renvois #expulsions #business #ICE #OSE #Overseas #Calais #ports #aéroports #Dunkerque #privatisation #migrations #réfugiés #coûts #Mitie #Tascor #Care_&_Custody #G4S #Harmondsworth #Colnbrook #Derwentside #home_office #Swinderby_Residential_Short-Term_Holding_Facility #Swinderby #Gatwick #travail #salaire #contrôles_frontaliers #frontières #santé_mentale #suicides #Manston

  • Ratures 10 : Entretien avec Alèssi del Umbria - La Grappe
    https://lagrappe.info/?Ratures-10-Entretien-avec-Alessi-del-Umbria-649

    https://lacledesondes.fr/audio/ratures-2024-02-185.mp3

    Dans cet entretien pour la Clé des Ondes autour de son livre « Du fric ou on vous tue ! », Alèssi Dell’Umbria revient sur son expérience dans le groupe Os Cangaceiros. Plus qu’un groupe de hors-la-loi radicalisés, cette association construite autour d’affinités dans la dissidence sociale n’aura de cesse de déstabiliser toutes les formes d’assignation et de domination.

    « Du fric ou on vous tue ! » : j’ignore qui avait pu écrire ça sur un mur, au début des années 1980, à Marseille, mais j’avais bien aimé cette menace de braqueur qui résonnait là comme une injonction plus générale à ceux qui tiennent les cordons de la Bourse. Une association de hors-la-loi révolutionnaires, ainsi pourrait-on qualifier le groupe Os Cangaceiros, qui prit ce nom en hommage aux bandits du Nordeste brésilien. Ce livre raconte l’histoire de cette bande de jeunes qui, refusant d’aller travailler, s’était organisée pour arnaquer les banques et prêter main-forte aux luttes qui secouaient alors les prisons, les usines et les banlieues. Ce récit de première main peut être lu comme une contre-histoire de la décennie 1980, durant laquelle se mit en place le régime de gouvernance que nous subissons depuis.

    #Alessi_Dell'Umbria #années_80 #Os_Cangaceiros #histoire #illégalisme #livre #interview #audio #radio #La_clé_des_ondes

    • Os Cangaceiros - Rapport sur Marseille (1985) - Marseille Infos Autonomes
      https://mars-infos.org/os-cangaceiros-rapport-sur-335

      Il y a trente ans, en janvier 1985, le groupe Os Cangaceiros publiait son premier numéro, dans lequel se trouvait cet article, sobrement intitulé Rapport sur Marseille. Aujourd’hui, en 2015, les stratégies urbanistiques et sécuritaires ont évolué. Mais le fond de la chose reste semblable.

      Marseille n’est pas une ville très civilisée. C’est une ville exclusivement vouée au trafic marchand, et il n’est rien qui n’y soit déterminé par les impératifs du trafic. La cité entière est consacrée à cette activité, et à rien d’autre. C’est la circulation des marchandises qui a édifié cette ville, à sa convenance et à son image. Nulle trace de passé historique, la marchandise ne laisse rien derrière elle, se contentant de passer.

      #Marseille

  • Verschwundenen Hausnummern der mittigen Mittelstraße
    https://berlin.kauperts.de/Strassen/Mittelstrasse-10117-Berlin

    Der Kaupert behauptet, dass es die Hausnummern 1 bis 65 gibt, macht aber keine Angaben über ihre Lage. Es weiß es nicht besser. Nach 110 Jahren sind der mittigen Mittelstraße ein paar Hausnummern abhanden gekommen. Schauen wir mal genau hin.

    Straßenverlauf von Schadowstraße bis Charlottenstraße
    Name seit nach 1674
    Postleitzahl 10117
    Ortsteil Mitte
    Ehemaliger Bezirk Mitte

    Da die Mittelstraße ein alte Straße (seit 1674) ist gehen wir davon aus, dass die Hausnummern nach dem Hufeisensystem angeordnet sind und die Nummer 1 und die höchste Hausnummer sich am dem Stadtzentrum nahe gelegenen Ende befinden. Ein Blick in Openstreetmap (#OSM) zeigt, dass die Nummern 1 und 65 wirklich an der Charlottenstraße liegen. An der Ecke Schadowstraße liegen die Hausnummern 31 und 32. Und hier beginnen die Probleme.

    Westliches Ende der Mittelstraße an der Schadowstraße

    Mittelstaße zwischen Friedrichstraße (östlich) und Neustädtischer Kirchstraße (westlich)


    Östliches Ende der Mittelstraße an der Charlottenstraße

    Die ganze Karte von 1914 gibt es hier:
    https://landkartenarchiv.de/vollbild_historischestadtplaene2.php?q=landkartenarchiv_berlin_fahr

    2024 - verschwunden Hausnummern 10 - 20, 32 - 40 und 54, 56 - 61


    Die Nummern 10 bis 20 befinden laut OSM sich angeblich auf Höhe des Eingangs zur Nummer 53, Haus Nummer 54 befindet sich angeblich ebenfalls dort, die 55 wirdvon OSM zutreffend dem Eckhaus Friedrichstraße bzw. der Gaststätte „Treffpunkt“ zugewiesen, und 56 bis 61 existieren offenbar ebensowenig wie die 156 (! einhundertsechsundfünfzig !), denn alle werden der Lage der nicht existierenden Hausnummer 54 zugeordnet.

    Ergo gibt es die Adressen Mittelstraße 1 - 9, 21 - 31, 41 - 53 sowie 62 - 62. Soweit OSM, das unvollständig sein mag, und wir noch das eine oder andere myteriöse Haus werden entlarven können. Besonder interessant wird der südliche Abschnitt zwischen Neustädtischer Kirchstraße und Schadowstraße, weil hier ein offenbar noch nicht vollständig kartierter Bau liegt. Mysteriös zeigt sich der Bereich Kreuzung Friedrichstraße. Hier sind wahrscheinlich Vorkriegsgrundstücke unter einzelnen Hausnummern zusammengefasst und neu bebaut worden. Da fehlen mit Sicherheit wirklich einige Hausnummern.

    Ich habe jedenfalls bereits Fahrgäste beinahe verpasst, dereren Taxi-Bestell-App dort angeblich gelegene tatsächlich jedoch inexistente Hausnummern übermittelt haben. Die völlig desorientierten Japaner mussten jedenfalls länger als nötig auf ihre Taxi warten.

    #Berlin #Taxi #Dorotheenstadt #Mittelstraße #Geschichte #Taxi #Ortskunde

  • Stadtplan Ostberlin 1986
    https://landkartenarchiv.de/vollbild_ddr_stadtplaene.php?q=stadtplan_berlin_25T_1986

    Bemerkenswert : Eingezeichnet ist die für DDR-Bürger unzugängliche unterirdische S-Bahn zwischen Anhalter Bahnhof (unterirdisch, Kreuzberg) über Bahnhof Unter den Linden (geschlossen), Friedrichstraße (unten, nur für Westberliner), Oranienburger Straße (geschlossen), Nordbahnhof (geschlossen) nach Humboldthain (oberirdisch, im Wedding).

    #DDR #Berlin #Westberlin #Ostberlin #Geschichte #Kartografie #S-Bahn

  • #Ospiti_in_arrivo, la risposta ai bisogni delle persone migranti che raggiungono #Udine

    Lo scorso anno l’associazione ha fornito quasi 1.300 pasti tra persone stabili nella città e altre appena arrivate dalla rotta balcanica e in viaggio verso altre destinazioni. Oltre all’attività in strada, i volontari e le volontarie garantiscono l’apertura di una scuola di italiano, uno sportello per il lavoro e una costante attività di sensibilizzazione

    “Una risposta dal basso che negli anni si è fatta via via sempre più articolata e puntuale”. Così descrive le sue attività Ospiti in arrivo, associazione di Udine che giorno dopo giorno ha visto crescere l’impegno dei “suoi” soci. Garantisce supporto a chi è in transito dopo essere arrivato dalla “rotta balcanica”, dà modo a chi sceglie di restare di partecipare a una scuola di italiano e accedere a uno sportello di orientamento al lavoro. A questo si aggiungono le iniziative culturali per sensibilizzare la cittadinanza: tante attività che sono confluite in un report pubblicato a fine dicembre. “Racchiudere quanto fatto nel 2023 era fondamentale per diverse ragioni -racconta Davide Castelnovo, attivista dell’associazione nata nel 2014 in risposta all’aumento dei flussi in Friuli-Venezia Giulia delle persone provenienti soprattutto da Afghanistan e Pakistan-. Da un lato informare la cittadinanza sulla nostra attività per far capire meglio di che cosa ci occupiamo, dall’altro avere in mano dati statistici più elaborati sui flussi che interessano la nostra città”.

    Nel 2023 Ospiti in arrivo ha incontrato 762 persone, con il picco più rilevante che è stato registrato nel primo trimestre: i principali Paesi di provenienza dei transitanti sono stati Bangladesh (22,9%), Marocco (18,8%%), Afghanistan (14,9%), Pakistan (10,9%) e India (9,9%). Nel 97% dei casi si è trattato di uomini soli e quasi l’80% di loro era di passaggio. “Un dato molto interessante che sfugge alle statistiche ufficiali di questura e prefettura e non avremmo ottenuto senza il lavoro di raccolta informazioni della nostra équipe di strada”, sottolinea Castelnovo.

    I volontari e le volontarie dell’associazione si recano in diversi punti nevralgici della città, soprattutto in stazione, tre volte alla settimana: offrono un tè, un pasto caldo (in totale 1.298 in un anno) e beni di prima necessità come coperte. Solo il 20% delle persone supportate, come detto, è stabile a Udine e di queste il 14% è di nazionalità italiana. E sotto questo punto di vista, il 2023 è stato un anno di attività intense anche per l’impossibilità di accedere all’accoglienza per chi richiede asilo. “Circa 200 persone vivono per strada per l’assenza di posti e trasferimenti -prosegue l’attivista- con un grosso problema relativo anche alle condizioni di chi vive nella caserma Cavarzerani (ne abbiamo parlato qui). Nei primi mesi dello scorso anno, poi, abbiamo garantito supporto anche a chi dormiva nelle tende all’esterno del centro (Cara) di Gradisca d’Isonzo”.

    Una fetta rilevante delle energie dei circa 50 attivisti è dedicata poi alla la “Refugees public school”, una scuola di italiano gratuita avviata nel 2015 in collaborazione con il circolo Arci MissKappa che mette a disposizione i locali di via Bertaldia. Nel 2023 i numeri sono raddoppiati: 2.250 presenze, per quasi la metà di minorenni. Le lezioni si tengono due volte alla settimana e hanno la durata di due ore ciascuna: una decina di insegnanti volontari segue all’incirca 20-30 allievi che vengono suddivisi in piccoli gruppi. In totale sono state 1.440 le ore di formazione linguistica garantita soprattutto a persone provenienti da Pakistan (36,5%), Albania (23,1%), Egitto (13%), Bangladesh (10,6%) e Kosovo (6,7%).

    In seguito all’arrivo dei profughi ucraini Ospiti in arrivo ha dato avvio, grazie alla collaborazione della Ong Terre des Hommes, a corsi specificamente pensati per donne e bambini: mentre le mamme imparano la lingua italiana, i figli vengono aiutati nei compiti o in attività di gioco se in età non scolare. Sono state 1.319 le presenze in totale: principalmente persone ucraine (30%) ma via via anche di altre nazionalità. Soprattutto sudanese (30%). “Numeri elevati che dimostrano quanto sia importante l’impegno dei nostri volontari”, osserva Castelnovo. Oltre alla scuola, a partire da quest’anno l’associazione ha attivato uno sportello per supportare le persone straniere nella ricerca del lavoro: il sabato mattina, su appuntamento, i richiedenti asilo possono recarsi al circolo MissKappa dove i volontari li aiutano a compilare e inviare il curriculum.

    Ospiti in arrivo non riceve finanziamenti pubblici ma porta avanti le sue attività con l’aiuto di privati, anche coinvolgendo attivamente la cittadinanza. Ogni mercoledì, infatti, presso il circolo Arci MissKappa vengono raccolti beni di prima necessità come coperte e prodotti per l’igiene personale. Ma non solo. Un’altra colonna portante dell’impegno dell’associazione passa attraverso la sensibilizzazione e la formazione. A inizio settembre 2023 si è svolta la quinta edizione di “Diritti in festa”, festival che accende ogni anno i riflettori sul tema dei diritti umani (c’eravamo anche noi di Altreconomia). “Speriamo che il report aiuti ancor di più a capire alla città di che cosa ci occupiamo -conclude Castelnovo- perché lo facciamo e soprattutto quali sono i ‘frutti’ del nostro impegno: ogni anno sempre più intenso”.

    https://altreconomia.it/ospiti-in-arrivo-la-risposta-ai-bisogni-delle-persone-migranti-che-ragg

    #asile #migrations #réfugiés #accueil #solidarité #Italie

  • Les lauréats des Acteurs du Libre 2023 révéles à Open Source Experience #OSXP2023
    https://linuxfr.org/news/les-laureats-des-acteurs-du-libre-2023-reveles-a-open-source-experience-osx

    À l’occasion d’Open Source Experience 2023 la semaine dernière, les lauréats de l’édition 2023 du concours des Acteurs du libre ont été révéles pendant la cérémonie du 6 décembre.

    Organisé pour la 7e fois, les Acteurs du Libre est devenu un rendez-vous incontournable de l’écosystème open source français et européen. Il vise à récompenser les entreprises et entrepreneurs ainsi que les projets innovants et associations qui contribuent par leurs actions au développement économiquement viable du logiciel Libre et de l’Open Source.

    Six prix ont été décernés, dans les catégories suivantes :

    Prix du service public engagé : Parc national des Écrins en collaboration avec Makina Corpus

    Prix de la meilleure stratégie Open Source : CS groupe

    Prix pour un numérique ouvert et éthique : Biblibre

    Prix du développement commercial (...)

  • Mise à l’écart de la cheffe des urgences de Laval : le ministre de la Santé interpellé - France Bleu
    https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/mise-a-l-ecart-de-la-cheffe-des-urgences-de-laval-le-ministre-de-la-sante

    Caroline Brémaud n’est plus la cheffe du service des urgences de l’hôpital de Laval depuis le 1ᵉʳ décembre. Très médiatique, celle qui a lancé l’alerte sur le manque criant de moyens à l’hôpital en 2021, est démise de ses fonctions. Des syndicats de soignants et des élus crient au scandale.

  • L’épave de l’#Osprey américain tombé en mer au large du Japon reste introuvable
    https://lemarin.ouest-france.fr/defense/lepave-de-losprey-americain-tombe-en-mer-au-large-du-japon-rest

    La fiabilité de l’Osprey, doté de rotors basculants lui permettant de décoller et atterrir verticalement comme un hélicoptère et de voler comme un avion, fait débat depuis longtemps en raison de nombreux accidents mortels. Fin août, trois marines américains ont été tués dans l’accident d’un Osprey dans le nord de l’Australie. En 2022, quatre autres ont péri en Norvège lorsque leur Osprey s’est écrasé lors d’exercices de l’Otan. Un engin américain du même type s’est également abîmé en mer en 2017, faisant trois morts. Et en avril 2000, 19 marines ont été tués lorsqu’un Osprey s’est écrasé en Arizona, au sud-ouest des États-Unis.

    […]

    Le Japon a suspendu les vols de ses propres Osprey depuis l’accident de mercredi et a demandé à l’armée américaine de faire pareil sur le territoire nippon, par mesure de précaution. Les États-Unis n’ont pas obtempéré jusqu’à présent. Les Osprey opèrent toujours au Japon , a déclaré jeudi 30 novembre la porte-parole adjointe du Pentagone Sabrina Singh lors d’une conférence de presse à Washington. Si l’enquête conclut que des mesures supplémentaires doivent être prises, nous le ferons, mais pour l’instant, l’enquête est en cours sur ce qui s’est passé , a-t-elle ajouté. Le ministre japonais de la Défense, Minoru Kihara, s’est dit vendredi 1er décembre préoccupé par la poursuite des vols d’Osprey malgré l’absence d’explications suffisantes en matière de sécurité .

    #états-unis

  • La ville d’#Oslo exprime son soutien au peuple palestinien
    https://www.lemonde.fr/international/live/2023/11/29/en-direct-guerre-israel-hamas-l-oms-s-inquiete-des-risques-d-epidemies-dans-

    Le drapeau palestinien a été hissé devant l’hôtel de ville d’Oslo en signe de solidarité avec la population de #Gaza, où des milliers de personnes ont perdu la vie dans une campagne militaire israélienne en représailles à l’attaque perpétrée le 7 octobre par le Hamas.

    L’initiative coïncide avec la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, célébrée depuis 1978 à la demande de l’Assemblée générale des Nations unies. « Quand on sait que plus de 5 000 enfants ont perdu la vie, soit [l’équivalent de] plus de 275 classes, il est naturel de les commémorer », a déclaré à l’Agence France-Presse la maire d’Oslo, #Anne_Lindboe, en marge de l’événement, qui a rassemblé une poignée de militants propalestiniens.

    « Il est très important de souligner qu’Oslo doit être une ville pour tous, où notre petite minorité juive aussi bien que ceux qui ont des origines palestiniennes doivent se sentir en sécurité, considérés et intégrés », a-t-elle affirmé.

    #respect

  • Open Source Experience : le programme est en ligne et LinuxFr.org y fêtera ses 25 ans #OSXP2023
    https://linuxfr.org/news/open-source-experience-le-programme-est-en-ligne-et-linuxfr-org-y-fetera-se

    Nous fêterons nos 25 ans la semaine prochaine lors de la troisième édition d’Open Source Experience (aka OSXP2023 pour les intimes) les 6 et 7 décembre. C’est un événement désormais rituel qui propose à la fois :

    des conférences : 150 d’annoncées pour 200 conférenciers, dont le programme est en ligne et détaillé dans la suite de la dépêche ; une partie exposition avec 90 exposants, dont un village associatif d’une vingtaine de stands.

    Et LinuxFr.org répond présent comme d’habitude depuis de nombreuses années. Vous pourrez donc nous y retrouver, stand B10, juste à côté de l’espace animation (que l’on va animer, comptez sur nous !). Une partie de l’équipe du site LinuxFr.org sera présente au sein du village associatif pour vous faire découvrir le site, discuter, répondre à toutes les questions que vous pourriez (...)

  • Après la #tempête en #Normandie, des centaines de milliers d’#huîtres échouées

    En Normandie, la #tempête_Ciaran a aussi fait des dégâts dans les parcs #ostréicoles. Les éleveurs d’huîtres sont à pied d’œuvre pour récupérer les cages échouées et sauver leurs #mollusques.

    Après la tempête Ciaran, le littoral normand panse ses plaies, à terre mais aussi en mer où les dégâts sont plus insidieux. « En deux journées, ce sont entre 300 et 400 poches d’huîtres [des sacs grillagés où sont élevées les huîtres] de mon exploitation que nous avons ramassées », dit Patrice Rodes, depuis son tracteur. L’ostréiculteur de 54 ans, sur le terrain malgré son pied cassé, a dû faire appel à tous ses employés, saisonniers comme permanents, pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être.

    Acquise en 1996, son exploitation ostréicole s’étend sur près de huit hectares, principalement sur la commune de Gouville-sur-Mer. « Seules les poches ramassées dans les premiers jours vont être remises en parc afin qu’elles se dégagent du sable accumulé et que les huîtres se refassent une santé. Elles seront à nouveau consommables dans un mois environ, contrairement aux autres », explique-t-il.

    Avec environ 6 000 poches à huîtres par hectare sur la côte ouest de la Normandie, les rafales de vent mesurées à près de 170 km/h à Granville ont endommagé les exploitations conchylicoles de la zone.
    Un bilan difficile à établir

    « Difficile d’établir un bilan précis pour l’instant et même dans les prochaines semaines car il n’y aura pas de marée à coefficient au-dessus de 90 d’ici la fin de l’année… les parcs à huîtres ne seront donc pas suffisamment découverts d’ici là pour tout répertorier », dit Jean-Louis Blin, ingénieur territorial et responsable du pôle conchyliculture au syndicat Synergie mer et littoral.

    Ce samedi 4 novembre vers 15 h, les employés de Patrice Rodes se racontent leurs galères de tempête. Réunis dans le hangar et en tenue, les équipes sont prêtes. Après le ramassage la veille des poches à huîtres sur la plage, cap cette fois-ci sur une zone plus reculée où bon nombre d’entre elles ont atterri. « Comme les poches sont équipées de flotteurs, elles ont été canalisées et dirigées vers le havre, plus dans les terres », détaille Patrice Rodes.

    C’est à pied et même avec une petite embarcation qu’il faut récupérer les poches, une à une. Pesant environ huit kilos sans compter le sable qui les piège, certains ouvriers arrivent à en porter trois à la fois, d’autres qu’une seule. « À cette période, mon équipe était normalement en repos mais tout le monde a répondu présent pour aider », continue l’ostréiculteur, qui peine parfois à diriger son tracteur avec son plâtre. « Ils voient que je n’ai pas le moral. Mes deux filles ne sont pas dans le métier mais ont tenu à venir filer un coup de main. »
    Une pollution à résorber

    Bien qu’avertis, les pouvoirs publics ont tant à faire dans cette partie de la Normandie que les conchyliculteurs ne peuvent — presque — compter que sur eux-mêmes. À Gouville-sur-Mer, dès le lendemain de la tempête, des promeneurs ramassaient des poches ici et là. Bien qu’un arrêté préfectoral interdise de ramasser les huîtres, certains tentent le coup ou alors emportent les poches vides chez eux, ou les entassent, pour aider.

    Malgré les efforts des professionnels, certaines zones vont voir ces poches subsister, chaque marée amenant son lot de déchets… « Nous nous sommes mis en rapport avec les services de l’État pour savoir comment aller dans les zones sensibles, notamment celles protégées », dit Thierry Hélie, lui-même ostréiculteur et président du comité régional de la conchyliculture. « Toutes ces matières plastiques vont devoir être ramassées et jusqu’à fin janvier, nous allons donc avoir momentanément des portions d’estran dégradées », déplore-t-il.

    Généralement non assurées — cela coûterait bien trop cher —, les exploitations normandes vont guetter les réponses éventuelles de l’État une fois l’ampleur des pertes mesurée. Les prochaines semaines vont donc être longues pour la profession, d’autant que la période des fêtes arrive, et avec elle l’arrivée de beaucoup d’huîtres sur les tables françaises… « Il faut regarder devant et faire de cela qu’un mauvais souvenir pour vendre nos huîtres à Noël », dit Patrice Rodes, déterminé. En attendant de connaître l’étendue des dégâts, dans environ un mois.

    https://reporterre.net/Apres-la-tempete-en-Normandie-des-centaines-de-milliers-d-huitres-echoue
    #Ciaran

    • Pourquoi sommes-nous tellement accros à #Google_Maps et #Waze  ?

      S’il y’a bien un logiciel propriétaire difficile à lâcher, c’est Google Maps. Ou Waze, qui appartient également à Google. Pourquoi est-ce si compliqué de produire un logiciel de navigation libre  ? Ayant passé quelques années dans cette industrie, je vais vous expliquer les différents composants d’un logiciel de navigation.

      Les briques de base d’un logiciel de navigation sont la position, les données, le mapmatching, le routing, la recherche et les données temps réel. Pour chaque composant, je propose une explication et une analyse des solutions libres.
      La position

      Le premier composant est un système de positionnement qui va fournir une coordonnée géographique avec, parfois, un degré de précision. Une longitude et une latitude, tout simplement.

      Il existe plusieurs manières d’estimer une position. Le plus connu est le GPS qui capte des ondes émises par les satellites du même nom. Contrairement à une idée tenace, votre téléphone n’émet rien lorsqu’il utilise le GPS, il se contente d’écouter les signaux GPS tout comme une radio FM écoute les ondes déjà présentes. Votre téléphone n’a de toute façon pas la puissance d’émettre jusqu’à un satellite. Les satellites GPS sont, au plus près, à 20.000 km de vous. Vous croyez que votre téléphone puisse envoyer un signal à 20.000 km  ?

      Pour simplifier à outrance, le principe d’un satellite GPS est d’émettre en permanence un signal avec l’heure qu’il est à son bord. Votre téléphone, en captant ce signal, compare cette heure avec sa propre horloge interne. Le décalage entre les deux permet de mesurer la distance entre le téléphone et le satellite, sachant que l’onde se déplace à la vitesse de la lumière, une onde radio n’étant que de la lumière dans un spectre invisible à l’œil humain. En refaisant cette opération pour trois satellites dont la position est connue, le téléphone peut, par triangulation, connaître sa position exacte.

      Fait intéressant : ce calcul n’est possible qu’en connaissant la position des satellites GPS. Ces positions étant changeantes et difficilement prévisibles à long terme, elles sont envoyées par les satellites eux-mêmes, en plus de l’heure. On parle des «  éphémérides  ». Cependant, attendre l’envoi des éphémérides complètes peut prendre plusieurs minutes, le signal GPS ne pouvant envoyer que très peu de données.

      C’est la raison pour laquelle un GPS éteint depuis longtemps mettra un long moment avant d’afficher sa position. Un GPS éteint depuis quelques heures seulement pourra réutiliser les éphémérides précédentes. Et pour votre smartphone, c’est encore plus facile  : il profite de sa connexion 4G ou Wifi pour télécharger les éphémérides sur Internet et vous offrir un positionnement (un «  fix  ») quasi instantané.

      Le système GPS appartient à l’armée américaine. Le concurrent russe s’appelle GLONASS et la version civile européenne Galileo. La plupart des appareils récents supportent les trois réseaux, mais ce n’est pas universel.

      Même sans satellite, votre smartphone vous positionnera assez facilement en utilisant les bornes wifi et les appareils Bluetooth à proximité. De quelle manière  ? C’est très simple  : les appareils Google et Apple envoient, en permanence, à leur propriétaires respectifs (les deux entreprises susnommées) votre position GPS ainsi que la liste des wifi, appareils Bluetooth et NFC dans le voisinage. Le simple fait d’avoir cet engin nous transforme un espion au service de ces entreprises. En fait, de nombreux engins espionnent en permanence notre position pour revendre ces données.

      Exemple d’un moniteur de batterie de voiture Bluetooth qui collecte les données de position à l’insu de son propriétaire.

      Si on coupe le GPS d’un appareil Android Google, celui-ci se contentera d’envoyer une requête à Google sous la forme  : «  Dis, je ne connais pas ma position, mais je capte le wifi grandmaman64 et superpotes89 ainsi qu’une télé Samsung compatible Bluetooth, t’aurais pas une idée d’où je suis  ?  ». Réponse  : «  Ben justement, j’ai trois utilisateurs qui sont passés hier près de ces wifis et de cette télé, ils étaient dans la rue Machinchose. Donc tu es probablement dans la rue Machinchose.  » Apple fait exactement pareil.

      Quelle que soit la solution utilisée, GPS ou autre, la position d’un smartphone est fournie par le système d’exploitation et ne pose donc aucun problème au développeur d’application. C’est complètement transparent, mais l’obtention d’une position sera parfois légèrement plus longue sans les services Google ou Apple propriétaires décrits ci-dessus.
      Les datas (données cartographiques)

      Ce n’est pas tout d’avoir une position, encore faut-il savoir à quoi elle correspond. C’est le rôle des données cartographiques, souvent appelées "data" dans l’industrie.

      Obtenir des données cartographiques est un boulot inimaginable qui, historiquement, impliquait de faire rouler des voitures sur toutes les routes d’un pays, croisant les données avec la cartographie officielle puis mêlant cela aux données satellites. Dans les années 2000, deux fournisseurs se partageaient un duopole (Navteq, acquis par Nokia en 2007 et TeleAtlas, acquis par Tomtom en 2008). Google Maps utilisait d’ailleurs souvent des données issues de ces fournisseurs (ainsi que tous les GPS de l’époque). Dans certaines régions, le logo Navteq était même visible sur la cartographie Google Maps. Mais plutôt que de payer une fortune à ces entreprises, Google a décidé de lancer sa propre base de données, envoyant ses propres voitures sur les routes (et profitant de l’occasion pour lancer Google Street View).

      La toute grande difficulté des data, c’est qu’elles changent tout le temps. Les sentiers et les chemins se modifient. Des routes sont ouvertes. D’autres, fermées. Des constructions se font, des quartiers entiers apparaissent alors qu’une voie se retrouve à sens unique. Parcourir la campagne à vélo m’a appris que chaque jour peut être complètement différent. Des itinéraires deviennent soudainement impraticables pour cause de ronces, de fortes pluies ou de chutes d’arbres. D’autres apparaissent comme par magie. C’est un peu moins rapide pour les automobilistes, mais tentez de traverser l’Europe avec une carte d’une dizaine d’années et vous comprendrez votre douleur.

      En parallèle de ces fournisseurs commerciaux est apparu le projet OpenStreetMap que personne ne voulait prendre au sérieux dans l’industrie. On m’a plusieurs fois ri au nez lorsque j’ai suggéré que cette solution était l’avenir. Tout comme Universalis ne prenait pas Wikipédia au sérieux.

      Le résultat, nous le connaissons : OpenStreetMap est aujourd’hui la meilleure base de données cartographiques pour la plupart des cas d’usage courant. À tel point que les géants comme Waze n’hésitent pas à les repomper illégalement. Sebsauvage signale le cas d’un contributeur OSM qui a sciemment inventé un parc de toutes pièces. Ce parc s’est retrouvé sur Waze…

      Mais les applications utilisant OpenStreetMap doivent faire face à un gros défi  : soit demander à l’utilisateur de charger les cartes à l’avance et de les mettre à jour régulièrement, soit de les télécharger au fur et à mesure, ce qui rend l’utilisation peut pratique (comment calculer un itinéraire ou trouver une adresse dans une zone dont on n’a pas la carte  ?). Le projet OpenStreetMaps est en effet financé essentiellement par les dons et ne peut offrir une infrastructure de serveurs répondant immédiatement à chaque requête, chose que Google peut confortablement se permettre.
      Le mapmatching

      Une fois qu’on a la carte et la position, il suffit d’afficher la position sur la carte, non  ? Et bien ce n’est pas aussi simple. Tout d’abord parce que la planète est loin de correspondre à une surface plane. Il faut donc considérer la courbure de la terre et le relief. Mais, surtout, le GPS tout comme les données cartographiques peuvent avoir plusieurs mètres d’imprécision.

      Le mapmatching consiste à tenter de faire coïncider les deux informations : si un GPS se déplace à 120km/h sur une ligne parallèle située à quelques mètres de l’autoroute, il est probablement sur l’autoroute  ! Il faut donc corriger la position en fonction des données.

      En ville, des hauts bâtiments peuvent parfois refléter le signal GPS et donc allonger le temps de parcours de celui-ci. Le téléphone croira alors être plus loin du satellite que ce n’est réellement le cas. Dans ce genre de situation, le mapmatching vous mettra dans une rue parallèle. Cela vous est peut-être déjà arrivé et c’est assez perturbant.

      Une autre application du mapmatching, c’est de tenter de prédire la position future, par exemple dans un tunnel. La position GPS, de par son fonctionnement, introduit en effet une latence de quelques secondes. Dans une longue ligne droite, ce n’est pas dramatique. Mais quand il s’agit de savoir à quel embranchement d’un rond-point tourner, chaque seconde est importante.

      Le logiciel peut alors tenter de prédire, en fonction de votre vitesse, votre position réelle. Parfois, ça foire. Comme lorsqu’il vous dit que vous avez déjà dépassé l’embranchement que vous devez prendre alors que ce n’est pas le cas. Ou qu’il vous dit de tourner dans trente mètres alors que vous êtes déjà passé.
      La recherche

      On a la position sur la carte qui est, le plus souvent, notre point de départ. Il manque un truc important : le point d’arrivée. Et pour trouver le point d’arrivée, il faut que l’utilisateur l’indique.

      Les recherches géographiques sont très compliquées, car la manière dont nous écrivons les adresses n’a pas beaucoup de sens : on donne le nom de la rue avant de donner la ville avant de donner le pays  ! Dans les voitures, la solution a été de forcer les utilisateurs à entrer leurs adresses à l’envers : pays, ville, rue, numéro. C’est plus logique, mais nous sommes tellement habitués à l’inverse que c’est contre-intuitif.

      Le problème de la recherche dans une base de données est un problème très complexe. Avec les applications OpenStreetMap, la base de données est sur votre téléphone et votre recherche est calculée par le minuscule processeur de ce dernier.

      Ici, Google possède un avantage concurrentiel incommensurable. Ce n’est pas votre téléphone qui fait la recherche, mais bien les gigantesques serveurs de Google. Tapez "rue Machinchose" et la requête est immédiatement envoyée à Google (qui en profite pour prendre note dans un coin, histoire de pouvoir utiliser ces informations pour mieux vous cibler avec des publicités). Les ordinateurs de Google étant tellement rapide, ils peuvent même tenter d’être intelligent : il y’a 12 rue Machinchose dans tout le pays, mais une MachinChause, avec une orthographe différente, dans un rayon de 10km, on va donc lui proposer celle-là. Surtout que, tient, nous avons en mémoire qu’il s’est rendu 7 fois dans cette rue au cours des trois dernières années, même sans utiliser le GPS.

      Force est de constater que les applications libres qui font la recherche sur votre téléphone ne peuvent rivaliser en termes de rapidité et d’aisance. Pour les utiliser, il faut s’adapter, accepter de refaire la recherche avec des orthographes différentes et d’attendre les résultats.
      Le routing

      On a le départ, on a l’arrivée. Maintenant il s’agit de calculer la route, une opération appelée «  routing  ». Pour faire du routing, chaque tronçon de route va se voir attribuer différentes valeurs  : longueur, temps estimé pour le parcourir, mais aussi potentiellement le prix (routes payantes), la beauté (si on veut proposer un trajet plus agréable), le type de revêtement, etc.

      L’algorithme de routing va donc aligner tous les tronçons de route entre le départ et l’arrivée, traçant des centaines ou des milliers d’itinéraires possibles, calculant pour chaque itinéraire la valeur totale en additionnant les valeurs de chaque tronçon.

      Il va ensuite sélectionner l’itinéraire avec la meilleure valeur totale. Si on veut le plus rapide, c’est le temps total estimé le plus court. Si on veut la distance, c’est la distance la plus courte, etc.

      À mon époque, l’algorithme utilisé était le plus souvent de type «  Bidirectionnal weighted A-star  ». Cela signifie qu’on commence à la fois du départ et de l’arrivée, en explorant jusqu’au moment où les chemins se rencontrent et en abandonnant les chemins qui sont déjà de toute façon disqualifiés, car un plus court existe (oui, on peut aller de Bruxelles à Paris en passant par Amsterdam, mais ce n’est pas le plus efficace).

      Une fois encore, le problème est particulièrement complexe et votre téléphone va prendre un temps énorme à calculer l’itinéraire. Alors que les serveurs de Google vont le faire pour vous. Google Maps ne fait donc aucun calcul sur votre téléphone  : l’application se contente de demander aux serveurs Google de les faire à votre place. Ceux-ci centralisent les milliers d’itinéraires demandés par les utilisateurs et les réutilisent parfois sans tout recalculer. Quand on est un monopole, il n’y a pas de petits profits.
      Les données temps réels

      Mais si on veut le trajet le plus rapide en voiture, une évidence saute aux yeux : il faut éviter les embouteillages. Et les données concernant les embouteillages sont très difficiles à obtenir en temps réel.

      Sauf si vous êtes un monopole qui se permet d’espionner une immense majorité de la population en temps réel. Il vous suffit alors, pour chaque tronçon de route, de prendre la vitesse moyenne des téléphones qui sont actuellement sur ce tronçon.

      L’artiste Simon Weckert avait d’ailleurs illustré ce principe en promenant 99 smartphones connectés sur Google maps dans un chariot. Le résultat  ? Une rue déserte est devenue un embouteillage sur Google Maps.

      Là, force est de constater qu’il est difficile, voire impossible, de fournir ces données sans espionner massivement toute la population. À ce petit jeu, les alternatives libres ne pourront donc jamais égaler un monopole de surveillance comme celui de Google.

      Mais tout n’est pas noir, car, contrairement à ce qu’on pourrait croire, les infos trafic ne nous permettent pas d’aller plus vite. Elles donnent une illusion d’optimalité qui empire le trafic sur les itinéraires alternatifs et, au final, le temps perdu reste identique. Le seul avantage est que la prévision du temps de trajet est grandement améliorée.

      Ce résultat résulte de ce que j’appelle le paradoxe de l’embouteillage. C’est un fait bien connu des scientifiques et ignoré à dessein des politiciens que le trafic automobile est contre-intuitif. Au plus la route est large et permet à de nombreux véhicules de passer, au plus les embouteillages seront importants et la circulation chaotique. Si votre politicien propose de rajouter une bande sur le périphérique pour fluidifier la circulation, changez de politicien  !

      L’explication de ce phénomène tient au fait que lorsqu’il y’a un embouteillage sur le périphérique, ce n’est pas le périphérique qui bouche. C’est qu’il y’a plus de voitures qui rentrent sur le périphérique que de voitures qui en sortent. Or, les sorties restent et resteront toujours limitées par la taille des rues dans les villes.

      En bref, un embouteillage est causé par le goulot d’étranglement, les parties les plus étroites qui sont, le plus souvent, les rues et ruelles des différentes destinations finales. Élargir le périphérique revient à élargir le large bout d’un entonnoir en espérant qu’il se vide plus vite. Et, de fait, cela rend les choses encore pires, car cela augmente le volume total de l’entonnoir, ce qui fait qu’il contient plus d’eau et mettra donc plus longtemps à se vider.
      99 smartphones dans un bac à roulette : c’est tout ce que nous sommes pour Google

      Les infotrafics et les itinéraires alternatifs proposés par Google Maps ne font pas autre chose que de rajouter une bande de trafic virtuelle (sous forme d’un itinéraire alternatif) et donc élargissent le haut de l’entonnoir. Les infos trafic restent utiles dans les cas particuliers où votre destination est complètement différente du reste de la circulation. Où si la congestion apparait brusquement, comme un accident : dans ce cas, vous pourriez avoir le bénéfice rare, mais enviable d’emprunter l’itinéraire de secours juste avant sa congestion.

      La plupart du temps, les infotrafics sont globalement contre-productifs par le simple fait que tout le monde les utilise. Elles seraient parfaites si vous étiez la seule personne à en bénéficier. Mais comme tout le monde les utilise, vous êtes également obligé de les utiliser. Tout le monde y perd.

      Leur impact premier est surtout psychologique : en jouant avec les itinéraires alternatifs, vous pouvez vous convaincre que vous n’avez pas d’autre choix que prendre votre mal en patience. Alors que, sans eux, vous serez persuadés qu’il y’a forcément une autre solution.
      Les logiciels

      Alors, se passer de Google Maps ? Comme nous l’avons vu, ce n’est pas évident. Le service Google Maps/Waze se base sur l’espionnage permanent et instantané de milliards d’utilisateurs, offrant une précision et une rapidité insurpassable. Quand on y pense, le coût de ce confort est particulièrement élevé. Et pourtant, Google Maps n’est pas la panacée.

      J’ai personnellement un faible pour Organic Maps, que je trouve bien meilleur que Google Maps pour tout à l’exception du trafic routier : les itinéraires à pieds, en vélo et même en voiture hors des grands axes sont bien plus intéressants. Certes, il nécessite de télécharger les cartes. Inconvénient, selon moi, mineur, car permettant une utilisation même sans connexion. La recherche est, par contre, souvent frustrante et lente.

      Mais le mieux est peut-être d’explorer les alternatives libres à Google Maps dans cet excellent article de Louis Derrac.

      Et puis, pourquoi ne pas lutter contre la privatisation du bien commun qu’est la cartographie en apprenant à contribuer à OpenStreetMap  ?

      https://ploum.net/2023-11-03-logiciels-de-navigation.html

  • Dans les #lagons polynésiens, les #déchets invisibles du temps du nucléaire

    En trente ans de présence sur le territoire polynésien puis à la suite de son démantèlement, le #Centre_d’expérimentation_du_Pacifique a produit de très nombreux déchets. Si certains ont été enterrés, d’autres ont été jetés dans le lagon. Les #risques que représentent ces déchets contaminés restent difficile à établir.

    Combien de tonnes de déchets gisent au fond des lagons polynésiens ? Difficile à dire. Il existe bien des #chiffres de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) : « 3 200 tonnes de déchets radioactifs ont ainsi été immergées dans les eaux territoriales françaises en Polynésie. » Mais prennent-ils réellement en compte l’ensemble des déchets jetés dans l’océan à l’époque des #essais_nucléaires ? Rien n’est moins sûr. Une partie de ces déchets n’ont sans doute pas été comptabilisés car ils n’ont simplement pas été inventoriés.

    Entre 1966 et 1996, 193 essais nucléaires ont été menés en #Polynésie, sur les #atolls de #Moruroa et #Fangataufa, dans l’#archipel_des_Tuamotu. Ces tirs aériens dans un premier temps, puis souterrains à partir de 1975, ont généré une très grande quantité de déchets plus ou moins radioactifs, c’est-à-dire qui ont la particularité d’émettre des rayonnements pouvant présenter un risque pour l’homme et l’environnement. Ces déchets sont très hétérogènes, ce sont à la fois les avions qui récupéraient les #poussières_radioactives dans les nuages, des moteurs d’engins, des matières plastiques, des tenues et des chaussures, des déchets inertes (gravats, terre…).

    Jeter dans le #lagon : une solution rapide et peu coûteuse

    L’immersion des déchets, soit le dépôt sur les #fonds_marins, est, à l’époque, une pratique commune. On parle « d’#océanisation » des déchets. En Polynésie, ces derniers sont ainsi stockés sur plusieurs sites entre les atolls d’#Hao et Moruroa, à partir de 1967. Une fosse de 2 500 mètres de profondeur est d’abord creusée à 8 km de Hao. Selon les chiffres de l’Andra, 310 tonnes de déchets radioactifs conditionnés en fûts de béton et 222 tonnes de #déchets_radioactifs en vrac ont été immergées sur le site nommé #Hôtel. Deux sites (#November et #Oscar) sont utilisés à Moruroa, pour procéder à des immersions de plusieurs tonnes déchets à partir d’hélicoptères et de bateaux.

    Mais pourquoi avoir pollué les eaux polynésiennes ? Selon l’Andra, « l’#évacuation en mer a été un moyen de gestion de tout type de déchets. Les déchets radioactifs n’ont pas fait exception à cette règle. Cette solution était considérée à l’époque comme sûre par la communauté scientifique car la dilution et la durée présumée d’isolement apportées par le milieu marin étaient suffisantes ».

    En l’absence de filière de gestion, l’océanisation apparaît comme la seule solution. L’éloignement des sites explique aussi ce choix, selon Jean-Marie Collin, directeur de la Campagne ICAN en France (Campagne Internationale pour Abolir les Armes Nucléaires) : « Ramener les déchets jusque dans l’Hexagone était une solution plus coûteuse et plus complexe. Creuser un trou dans le désert en Algérie ou jeter par-dessus bord en Polynésie étaient une alternative bien plus simple », regrette-t-il.

    Dans le livre Des bombes en Polynésie, l’historien Renaud Meltz détaille la pratique : « Les militaires tiennent l’inventaire à la Prévert, mois après mois, des quelques tonnes de petits matériels (900 paires de gants, 272 kg ; 883 combinaisons, 618 kg, 200 paires de pataugas 200 kg, etc.) et des milliers de tonnes de gros matériel sont livrés à l’océan. »

    En 1972, la Convention de Londres sur la prévention de la pollution des mers interdit l’immersion de déchets fortement radioactifs. Elle entre en vigueur en août 1975. Mais les Français font fie des réglementations internationales. Alors que l’immersion au large des côtes métropolitaines s’arrête en 1969, elle continue en Polynésie jusqu’en 1986.

    Des conditionnements sommaires

    Mais si ces déchets posent problème c’est aussi parce que leur #conditionnement a souvent été négligé. Pourtant, une procédure impose que « tous les déchets radioactifs doivent être déposés dans des sacs en vinyles soudés ou fermés hermétiquement par bandes adhésives. Ces sacs sont ensuite placés dans des fûts ou autres récipients lestés (ciment ferrailles). »

    En théorie, les déchets doivent donc être conditionnés selon leur #radioactivité. Dans les faits, tous ne le sont pas. « Seuls ceux dont la taille permet d’être entreposé dans des fûts profitent d’un conditionnement, les autres restent en vrac. Aussi, une partie des résidus, produits au fond des puits ou les bombes détonnaient n’ont jamais été remontés », écrit le chercheur spécialiste du nucléaire Teva Meyer dans l’ouvrage Des bombes en Polynésie.

    En 1970, huit fûts provenant des laboratoires de Mahina sont immergés sans conditionnement, après avoir été percés pour éviter l’éclatement. À partir de mars 1975, cinq avions Vautour utilisées pour traverser les nuages des explosions pour récupérer les poussières radioactives, sont coulés.

    En 1982, le rapport de la #mission_Haroun_Tazieff pointe les problèmes liés aux déchets dans le lagon, entraînés par la tempête en mars 1981. En 1988, la #mission_Calypso, dirigé par le commandant Cousteau, indique que Moruroa n’est pas un bon site de #stockage de déchets radioactifs. Ils considèrent qu’« il n’y a aucune raison de croire que si certains critères de confinement semblent nécessaires au stockage des déchets des centrales nucléaires civiles, ils ne soient plus nécessaires pour stocker les déchets des essais nucléaires militaires. » Trop tard, les immersions ont été faites, trop souvent sans protection.

    Quels #risques pour la population ?

    Aujourd’hui, les déchets datant de l’époque du nucléaire n’ont pas disparu des eaux polynésiennes. Représentent-ils un risque pour les populations ? Selon l’Andra, ces 3 200 tonnes de déchets radioactifs immergés représentent une activité totale inférieure à 0,1 TBq (térabecquerel).

    Le département de suivi des centres d’expérimentations nucléaires (DSCEN) en lien avec le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) effectue une surveillance radiologique de Moruroa et Fangataufa depuis 1998. « Les #radionucléides d’origine artificielle mesurés dans les échantillons sont présents à des niveaux très faibles et souvent inférieurs ou voisins de la limite de détection des appareils de mesure de la radioactivité. Les concentrations mesurées dans le milieu terrestre et les sédiments marins gardent la trace des essais atmosphériques effectués sur les atolls de Moruroa et Fangataufa. Les niveaux d’activité dans ces compartiments restent stables, voire en légère diminution », note le rapport de 2021 du Ministère des Armées.

    « Mais qu’est-ce qu’un faible taux ? », s’interroge Patrice Bouveret, directeur de l’Observatoire des armements. « Un taux est acceptable lorsqu’il est socialement accepté par la population ? Toute radioactivité a un impact sanitaire sur l’humain, le végétal, l’animal, sur la vie en général ».

    Selon Patrick Bouisset, directeur du laboratoire d’étude et de suivi de l’environnement à l’IRSN (Institut de radioprotection de sûreté nucléaire), les déchets immergés ne représentent pas de risque particulier puisque la radioactivité s’est « diluée dans l’océan ». Quant aux déchets contenus dans des fûts, même « s’ils vont fuir avec le temps car rien n’est hermétique à l’échelle de quelques siècles », ces pollutions ne seront « pas visibles » considère ce physicien, chargé d’évaluer l’exposition radiologique en Polynésie hors des sites de Moruroa et Fangataufa.

    L’#imperméabilité des conditionnements inquiète aussi Bruno Chareyron, ingénieur et directeur du laboratoire de la CRIIRAD (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) : « Il est difficile d’anticiper les conséquences de l’immersion des déchets. Ce qui est certain, c’est qu’on aurait dû les conditionner sur des sites capables de garantir le confinement pendant des dizaines et des milliers d’années. Balancer des déchets en mer, sans emballage particulier, comme pour les avions Vautour, ou même en considérant une enveloppe en vinyle, c’est dérisoire pour des éléments à très longue période physique. »

    Une étude indépendante pour confirmer l’absence de danger

    « Le problème c’est qu’on ne connaît pas la quantité exacte de déchets immergés », pointe Jean-Marie Collin qui regrette que les études concernant la radioactivité soient menées par « des instituts qui appartiennent à l’État ». « D’après les études réalisées, il semblerait qu’il n’y a pas de danger concernant ces déchets immergés. Je suppose donc qu’il n’y a pas de danger. Mais il serait intéressant que des études indépendantes soient menées pour corroborer les études existantes et ainsi assurer la sécurité et rétablir la confiance des Polynésiens ».

    Les impacts sanitaires et environnementaux découlant des déchets immergés sont ainsi difficiles à établir. Reste que, Moruroa et Fangataufa demeurent des atolls contaminés, où le plutonium subsiste dans les sols comme en surface. Hao, longtemps considéré comme« la poubelle du CEP » subit aussi d’importantes pollutions aux hydrocarbures.

    Durant plus de trente ans, si une partie des déchets ont été océaniser, les autres ont été enterrés ou abandonnés. Radioactifs ou pas, ces déchets portent « la charge symbolique des essais », estime Teva Meyer. « Ils demeurent souillés, voire ‘nucléaires’ pour certains, qui demandent qu’ils soient traités comme tels ».

    https://outremers360.com/bassin-pacifique-appli/dossier-dans-les-lagons-polynesiens-les-dechets-invisibles-du-temps-du
    #pollution #santé #contamination #France

  • Libia. Il Consiglio di sicurezza Onu conferma le sanzioni ai guardacoste-trafficanti

    Approvato all’unanimità l’inasprimento delle sanzioni per i boss del traffico di esseri umani, petrolio e armi. Dal guardacoste «#Bija» ai capi della «polizia petrolifera» fino al direttore dei «#lager»

    La Libia non è un porto sicuro di sbarco, e le connessioni dirette tra guardia costiera libica e trafficanti di esseri umani, petrolio e armi, sono il motore della filiera dello sfruttamento e dell’arricchimento. All’unanimità il Consiglio di sicurezza delle Nazioni Unite ha accolto le richieste degli investigatori Onu, che hanno proposto l’inasprimento delle sanzioni contro i principali boss di un sistema criminale che tiene insieme politica, milizie e clan.

    La decisione mette in difficoltà il governo italiano e le direttive Piantedosi, secondo cui le organizzazioni del soccorso umanitario dovrebbero prima coordinarsi con la cosiddetta guardia costiera libica, che invece l’Onu indica tra i principali ingranaggi del sistema criminale. Dopo una lunga discussione interna il Consiglio di sicurezza ha accolto le richieste degli investigatori Onu in Libia a cui è stato rinnovato il mandato fino al 2025. Gli esponenti per i quali è richiesto il blocco dei beni e il divieto assoluto di viaggio sono cinque, ma uno risulta deceduto il 16 marzo di quest’anno in Egitto. Gli altri componenti del «poker libico» sono nomi pesanti, a cominciare da #Saadi_Gheddafi, il figlio ex calciatore del colonnello Gheddafi, che sta tentando di vendere una proprietà in Canada aggirando le sanzioni anche attraverso il consolato libico in Turchia. Il cinquantenne Gheddafi avrebbe viaggiato indisturbato e il 27 giugno 2023, gli esperti Onu hanno scritto al governo turco «in merito all’attuazione delle misure di congelamento dei beni e di divieto di viaggio. Non è stata ricevuta alcuna risposta». Secondo gli investigatori la firma di Gheddafi su una procura depositata in Turchia, costituisce «una prova della mancata osservanza da parte della Turchia della misura di divieto di viaggio».

    Se i Gheddafi rappresentano il passato che continua a incombere sulla Libia, soprattutto per lo smisurato patrimonio lasciato dal patriarca dittatore e mai realmente quantificato, nella lista dei sanzionati ci sono i nuovi boss della Libia di oggi. Come #Mohammed_Al_Amin_Al-Arabi_Kashlaf. «Il Gruppo di esperti ha stabilito che la #Petroleum_Facilities_Guard di Zawiyah è un’entità che è nominalmente sotto il controllo del Governo di unità nazionale», dunque non una polizia privata in senso stretto ma un gruppo armato affiliato alle autorità centrali e incaricato di sorvegliare i principali stabilimenti petroliferi, da cui tuttavia viene fatta sparire illegalmente un certa quantità di idrocarburi che poi vengono immessi nel mercato europeo grazie a una fitta rete di contrabbandieri. «Il gruppo di esperti - si legge ancora - ha chiesto alle autorità libiche di fornire informazioni aggiornate sull’attuazione del congelamento dei beni e del divieto di viaggio nei confronti di questo individuo, compresi i dettagli sullo status attuale e sulla catena di comando della Petroleum Facilities Guard a Zawiyah, nonché sulle sue attività finanziarie e risorse economiche personali». Anche in questo caso le autorità libiche «non hanno ancora risposto».

    Collegato a Kashlaf è #Abd_al-Rahman_al-Milad, forse il più noto del clan. Noto anche come “Bija”, ha utilizzato «documenti delle Nazioni Unite contraffatti nel tentativo di revocare il divieto di viaggio - si legge - e il congelamento dei beni imposti nei suoi confronti». Bija si è però mosso trovando appoggi sia «nel governo libico che in interlocutori privati all’interno della Libia», con l’obiettivo di ottenere il sostegno «alla sua richiesta di cancellazione» delle sanzioni. In particolare, gli investigatori Onu sono in possesso «di un documento ufficiale libico, emesso il 28 settembre 2022 dall’Ufficio del Procuratore Generale, in cui si ordina alle autorità responsabili - denunciano gli esperti - di rimuovere il nome di #Al-Milad dal sistema nazionale di monitoraggio degli arrivi e delle partenze». Una copertura al massimo livello della magistratura, che lo aveva già assolto dalle accuse di traffico di petrolio, e che «consentirebbe ad Al-Milad di lasciare la Libia con i beni in suo possesso, in violazione della misura di congelamento dei beni». Il 25 gennaio 2023 «il Gruppo di esperti ha chiesto alle autorità libiche di fornire informazioni aggiornate sull’effettiva attuazione del congelamento dei beni e del divieto di viaggio nei confronti di Al-Milad. La richiesta è stata fatta a seguito della ripresa delle sue funzioni professionali nelle forze armate libiche, compresa la nomina a ufficiale presso l’Accademia navale di Janzour dopo il suo rilascio dalla custodia cautelare l’11 aprile 2021». A nove mesi di distanza, le autorità libiche «non hanno ancora risposto».

    La risoluzione approvata dal Consiglio di sicurezza si basa anche su un’altra accusa del «Panel of Expert» i quali hanno «hanno stabilito che il comandante della Petroleum Facilities Guard di Zawiyah, Mohamed Al Amin Al-Arabi Kashlaf , e il comandante della Guardia costiera libica di #Zawiyah, Abd al-Rahman al-Milad (Bija), insieme a #Osama_Al-Kuni_Ibrahim, continuano a gestire una vasta rete di traffico e contrabbando a Zawiyah». Le sanzioni non li hanno danneggiati. «Da quando i due comandanti sono stati inseriti nell’elenco nel 2018, hanno ulteriormente ampliato la rete includendo entità armate che operano nelle aree di Warshafanah, Sabratha e Zuara». Tutto ruota intorno alle prigioni per i profughi. «La rete di Zawiyah continua a essere centralizzata nella struttura di detenzione per migranti di Al-Nasr a Zawiyah, gestita da Osama Al-Kuni Ibrahim», il cugino di Bija identificato grazie ad alcune immagini pubblicate da Avvenire nel settembre del 2019. Il suo nome ricorre in diverse indagini. Sulla base «di ampie prove di un modello coerente di violazioni dei diritti umani, il Gruppo di esperti ha rilevato - rincara il “panel” - che Abd al-Rahman al-Milad e Osama al-Kuni Ibrahim, hanno continuano a essere responsabili di atti di tortura, lavori forzati e altri maltrattamenti nei confronti di persone illegalmente confinate nel centro di detenzione di Al-Nasr», allo scopo di estorcere «ingenti somme di denaro e come punizione».

    Il modello di #business criminale è proprio quello che Roma non vuole riconoscere, ma che gli investigatori Onu e il Consiglio di sicurezza ribadiscono: «La rete allargata di Zawiyah - si legge nel rapporto - comprende ora elementi della 55esima Brigata, il comando dell’Apparato di Supporto alla Stabilità a Zawiyah, in particolare le sue unità marittime, e singoli membri della Guardia Costiera libica, tutti operanti al fine di eseguire il piano comune della rete di ottenere ingenti risorse finanziarie e di altro tipo dalle attività di traffico di esseri umani e migranti».

    Al Consiglio di Sicurezza è stato mostrato lo schema che comprende «quattro fasi operative: (a) la ricerca e il ritorno a terra dei migranti in mare; (b) il trasferimento dai punti di sbarco ai centri di detenzione della Direzione per la lotta alla migrazione illegale; (c) l’abuso dei detenuti nei centri di detenzione; (d) il rilascio dei detenuti vittime di abusi». Una volta rimessi in libertà i migranti, rientrano nel ciclo dello sfruttamento: rimessi in mare, lasciando che una percentuale venga catturata dai guardacoste per giustificare il sostegno italiano ed europeo alla cosiddetta guardia costiera libica, e di nuovo «trasferimento dai punti di sbarco ai centri di detenzione della Direzione per la lotta alla migrazione illegale; l’abuso dei detenuti nei centri di detenzione; il rilascio dei detenuti vittime di abusi».

    Il rapporto Onu e il voto unanime dei 15 Paesi che siedono nel Consiglio di sicurezza sono uno schiaffo. «Per quanto riguarda il divieto di viaggio e il congelamento dei beni - si legge in una nota riassuntiva della seduta al Palazzo di Vetro -, gli Stati membri, in particolare quelli in cui hanno sede le persone e le entità designate, sono stati invitati a riferire» al Comitato delle sanzioni circa «le rispettive azioni per attuare efficacemente entrambe le misure in relazione a tutte le persone incluse nell’elenco delle sanzioni». Tutte gli esponenti indicati dal «Panel of expert» sono inclusi nell’elenco degli «alert» dell’Interpol. La risoluzione approvata ieri riguarda anche il contrabbando di petrolio e di armi. Il Consiglio di Sicurezza ha prorogato «l’autorizzazione delle misure per fermare l’esportazione illecita di prodotti petroliferi dalla Libia e il mandato del gruppo di esperti che aiuta a supervisionare questo processo».

    https://www.avvenire.it/attualita/pagine/libia-il-consiglio-di-sicurezza-conferma-le-sanzioni-ai-guardacoste-traffic
    #gardes-côtes_libyens #sanctions #migrations #asile #réfugiés #Libye #externalisation #sanctions #conseil_de_sécurité_de_l'ONU #conseil_de_sécurité #ONU #détention #prisons

  • Pour Israël, les accords d’Oslo ont été une réussite remarquable
    Posted on septembre 16, 2023 | Amira Hass | Haaretz | Traduction SM pour l’AURDIP

    https://aurdip.org/pour-israel-les-accords-doslo-ont-ete-une-reussite-remarquable

    Dans les accords d’Oslo, signés il y a 30 ans, Israël a convenu de réduire progressivement l’occupation, tandis que les Palestiniens étaient contraints de cesser instantanément toute résistance. Chaque côté interprétait la réduction à sa convenance.

    Les représentants palestiniens comprenaient ou espéraient qu’en échange du don avant la fin de 1999 d’une partie de la Palestine historique atteignant 78 pour cent (sans renoncer aux liens personnels-familiaux, culturels, affectifs ou historiques avec cette zone), le contrôle militaire israélien sur les territoires occupés en 1967 prendrait fin, et les Palestiniens établiraient un État dans ce lieu.

    Les Israéliens ont conclu qu’ils avaient gagné un sous-traitant chargé d’effectuer des arrestations et de traquer les opposants (en évitant la Cour suprême d’Israël et le groupe de défense des droits humains B’Tselem, comme le déclara Yitzhak Rabin, Premier ministre de l’époque). Les négociateurs israéliens veillèrent à ce que le texte écrit détaille les étapes du processus sans mentionner le moindre objectif concret (un État, un territoire et des frontières fixes).

    Israël étant la partie la plus forte, son interprétation l’emporta et détermina la nature et la morphologie éternelles de la “réduction” : l’israélisation d’une portion de territoire aussi vaste que possible et, à l’intérieur de ce territoire, des poches d’autonomie palestinienne – séparées, affaiblies et télécommandées, Israël ayant la possibilité de les isoler les unes des autres. On peut faire remonter à 1993 les racines des accords d’Abraham (2020). (...)

    #Oslo

  • 🛑 « C’est pour cacher la misère » : plutôt que l’abaya, des profs mobilisés dénoncent le manque de moyens - Basta !

    Postes vacants ou supprimés, classes surchargées… Dans l’ombre de l’interdiction de l’abaya décidée par le gouvernement, des enseignants sont mobilisés pour pouvoir accueillir dignement les élèves plutôt que de les exclure (..)

    #abaya #discrimination #ostracisme #éducationnationale #enseignant #mobilisation #colère...

    ▶️ Lire la suite...

    ▶️ https://basta.media/c-est-pour-cacher-la-misere-plutot-que-l-abaya-des-profs-mobilises-denoncen

  • On suspecte désormais que le spectacle d’ouverture des JO, ce sera quelque part entre Amélie Poulain, Les Choristes et le Puy du Fou. Mais je me demande encore de quelle façon ils glisseront la petite séquence à la gloire de notre Présipotent.

  • [Saturday Night Panik] Une rentrée ensoleillée mais bien sûr que oui !!!
    https://www.radiopanik.org/emissions/saturday-night-panik/une-rentree-ensoleillee-mais-bien-sur-que-oui

    La rentrée c’est déjà demain. Retour dans les studios de Radio Panik 105.4 FM... domani it’s Saturday Night Panik et je t’attends à partir de 23:30 pour débuter cette 6ème saison. Defij Defrock #oskorland Radio Campus Bruxelles

    Abonne toi ici pour revoir la vidéo

    YouTube.com/saturdaynightpanik

    https://www.radiopanik.org/media/sounds/saturday-night-panik/une-rentree-ensoleillee-mais-bien-sur-que-oui_16370__1.mp3

  • Comprendre l’affaire libyenne de Sarkozy - entretien avec Fabrice Arfihttps://www.youtube.com/watch?v=0eI90NJLnmA&ab_channel=LaMatinaled%27Ostpolitik

    Dans cet entretien réalisé le 31 août 2023 sur ma chaîne Twitch, on revient avec Fabrice Arfi sur l’affaire des financements libyens sur laquelle il enquête avec Karl Laske depuis plus de 10 ans. On parle aussi de la corruption en France et du traitement médiatique de ces affaires.