• Quatremer remet en place la CIJ | Libé | 24.03.24

    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/opinions/la-qualification-de-genocide-a-gaza-une-accusation-de-trop-20240324_KIQO7

    j’en suis resté bibi. Et Libé accepte de publier ça...

    par Jean Quatremer
    publié le 24 mars 2024 à 20h31

    Le Hamas, à défaut de remporter la guerre sur le terrain, est en passe de l’emporter sur le plan idéologique en imposant son récit sur un prétendu génocide qui serait en cours à Gaza. C’est vrai dans le « Sud global », c’est vrai au sein d’une partie de la gauche occidentale et française. Ainsi, vendredi, à Riom (Puy-de-Dôme), Jean-Luc Mélenchon, le patron de LFI, a dénoncé, encore une fois, la « politique méthodique et organisée de génocide » qui serait en cours. L’horreur de ce qui s’y passe est indiscutable. La nécessité que cela cesse au plus vite évidente. Mais la qualification de génocide, est, elle, hautement contestable. Il ne s’agit pas de nier la gravité de la situation mais l’utilisation de ce terme, qui a un sens juridique précis, vise à délégitimer Israël, dont l’existence est en grande partie fondée sur la Shoah – qui a causé la mort d’environ 6 millions de Juifs d’Europe entre 1939 et 1945 – en l’accusant d’une barbarie équivalente à celle des nazis. Le piège dans lequel tombe une partie des opinions publiques et des Etats qui font leur ce récit est terrifiant, car le Hamas ne veut pas seulement en terminer avec un régime politique, mais veut l’anéantissement d’un pays et de sa population.

    Le Hamas il est un peu à la ramasse, s’il veut anéantir Israël.

  • Le ministère de l’Intérieur envisage la dissolution de trois associations qui soutiennent la Palestine
    https://www.streetpress.com/sujet/1705598072-ministere-interieur-envisage-dissolution-rois-associations-p

    Selon des documents rédigés par les services de renseignements, le ministère de l’Intérieur envisage la dissolution de trois associations pro-palestiniennes : le Comité Action Palestine, Samidoun Paris Banlieue et Capjpo EuroPalestine.

    Ce cauchemar.

  • Maersk continue d’éviter la mer Rouge dans l’immédiat
    https://www.usinenouvelle.com/article/maersk-continue-d-eviter-la-mer-rouge-dans-l-immediat.N2205836

    OSLO (Reuters) - Tous les navires de Maersk qui devaient traverser la mer Rouge et le golfe d’Aden seront déroutés vers le sud, autour du cap de Bonne-Espérance en Afrique, dans l’immédiat, a déclaré vendredi dans un communiqué le groupe danois de transport maritime

    • Ils sont devenus fou même la gendarmerie s’inquiète de cette nouvelle autorisation de tirer au LBD à bout portant. Ce lanceur de balles de défense crache des balles de caoutchouc à 250 km/h. Le ministère de l’Intérieur donne l’autorisation de tuer à ses supplétifs. C’était déjà le cas mais cette décision doit venir des multiples recours des précédentes victimes survivantes aux violences policières. La gueule ravagée de Hedi à Marseille ne leur a pas suffit. Ils auraient sans doute préféré qu’il soit mort. Voici la réponse de ce gouvernement de fou furieux à la condamnation des violences policières. Il change la loi. Si ça continu, la france va finir comme les states avec plus de flingues que d’habitants.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/271023/le-ministere-de-l-interieur-reduit-la-distance-de-tir-des-lbd-malgre-leur-

    • [Liberté de la police] Le ministère de l’intérieur réduit la distance de tir des LBD malgré leur dangerosité
      https://www.mediapart.fr/journal/france/271023/le-ministere-de-l-interieur-reduit-la-distance-de-tir-des-lbd-malgre-leur-

      Ces cinq dernières années, plus de 35 personnes ont été blessées et une tuée par des tirs de lanceur de balles de défense. Pourtant, dans ses instructions, le ministère de l’intérieur a abaissé la distance réglementaire. Une décision que la gendarmerie conseille de ne pas suivre.

      La liste des blessés ne cesse de s’allonger. Hedi à Marseille, Virgil à Nanterre, Nathaniel à Montreuil, Mehdi à Saint-Denis, Abdel à Angers : tous ont été grièvement touchés par un tir de lanceur de balles de défense après les révoltes suscitées par la mort de Nahel en juin dernier. Mediapart a cherché à savoir quelle était la distance minimum de sécurité que les policiers doivent respecter lorsqu’ils tirent au LBD.

      Le ministère de l’intérieur et la Direction générale de la police nationale ont mis un mois à nous répondre. Et pour cause, cette distance réglementaire a tout simplement été supprimée des récentes instructions, remplacée par une distance dite « opérationnelle » correspondant à celle du fabricant de munitions. Auparavant, pour tirer, un policier devait respecter une distance minimum de 10 mètres. Selon les informations collectées par Mediapart, elle est désormais passée à 3 mètres.

      Une décision dangereuse que la gendarmerie nationale déconseille de suivre.

      Gravement touché au cerveau par un tir de LBD dans la nuit du 1er au 2 juillet, à Marseille, Hedi, 22 ans, subit depuis de multiples interventions chirurgicales. C’est le cas encore en octobre, alors que la prochaine est prévue en novembre. À ce jour, déjà confronté à une potentielle paralysie, Hedi ne sait toujours pas s’il pourra conserver l’usage de son œil gauche.
      Il fait partie des nombreuses victimes du LBD, une arme utilisée par la police et les gendarmes depuis le début des années 2000 (en remplacement du #flashball, apparu à la fin des années 1990). Muni d’un canon de 40 millimètres, ce fusil tire des balles de caoutchouc à plus de 250 km/heure (plus de 73 m/seconde). Le ministère de l’intérieur qualifie le LBD_« d’arme de force intermédiaire », alors même qu’elle est classée « catégorie A2 », c’est-à-dire #matériel_de_guerre, aux côtés notamment des lance-roquettes. Une classification qui laisse peu de doute sur sa létalité.

      Des instructions ministérielles d’août 2017 précisent que « le tireur vise de façon privilégiée le torse ainsi que les membres inférieurs », cibler la tête étant interdit. Lorsqu’une personne est touchée, le policier doit s’assurer de son état de santé et la garder sous surveillance permanente.
      Comme le rappelle une note du ministère de l’intérieur adressée à l’ensemble des forces de l’ordre, en février 2019, les fonctionnaires habilités doivent faire usage du LBD, selon le cadre prévu par le Code pénal et celui de la sécurité intérieure,
      « dans le strict respect des principes de nécessité et de proportionnalité »_.

      Hormis en cas de légitime défense, c’est-à-dire lorsque l’agent, un de ses collègues ou une tierce personne est physiquement menacée, des sommations doivent précéder le tir, qui doit se faire à une distance réglementaire, en deçà de laquelle les risques de lésions sont irréversibles. Mais quelle est cette distance ?

      Une nouvelle munition pas moins dangereuse

      Notre enquête nous a conduits à compulser les instructions ministérielles que nous avons pu nous procurer. Il faut remonter à 2013 pour voir figurer que le LBD « ne doit pas être utilisé envers une personne se trouvant à moins de 10 mètres ».
      Depuis, dans les notes de 2017, 2018 ou 2019, nulle trace de recommandations concernant la distance minimum de sécurité. Seul le règlement de l’armement de dotation de la gendarmerie nationale, mis à jour le 1er septembre 2023, rappelle que « le tir en deçà de 10 mètres, uniquement possible en cas de légitime défense, peut générer des risques lésionnels importants ».
      Interrogée, la Direction générale de la police nationale (#DGPN) n’a pas su nous répondre sur la distance réglementaire, arguant que la doctrine d’emploi du LBD 40 faisait « actuellement l’objet d’une réécriture ». Seule précision, les unités de police utilisent une nouvelle munition, appelée la munition de défense unique (MDU), « moins impactante » que l’ancienne, nommée la Combined tactical systems (CTS).
      Certes, depuis 2019, la MDU, moins rigide et légèrement moins puissante, est majoritairement utilisée par les policiers. Pour autant, elle n’en reste pas moins dangereuse, comme l’attestent les graves blessures qu’elle a pu occasionner, notamment sur Hedi ou sur plusieurs jeunes qui ont perdu un œil lors des révoltes à la suite du décès de Nahel.

      Ce qui est dangereux, c’est que le ministère et la DGPN ont banalisé l’usage du LBD.
      Un commissaire de police

      C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le Centre national d’entraînement des forces de gendarmerie (CNEFG) conseille de conserver, avec cette nouvelle munition, une distance minimum de 10 mètres. En effet, dans une note interne, datée du 12 septembre 2022, adressée à la Direction générale de la gendarmerie nationale (#DGGN), et que Mediapart a pu consulter, il est stipulé que « par principe de sécurité et de déontologie », il doit être rendu obligatoire pour les gendarmes de ne pas tirer au LBD à moins de 10 mètres.
      Selon un officier, « au sein de la gendarmerie, nous privilégions l’usage du LBD pour une distance de 30 mètres pour faire cesser une infraction s’il n’y a pas d’autres moyens de le faire. Lorsque le danger est plus près de nous, à quelques mètres, nous tentons de neutraliser l’individu autrement qu’en ayant recours au LBD ».
      Quand bien même la nouvelle munition représente une certaine avancée, étant « moins dure et donc susceptible de faire moins de blessures », « elle reste néanmoins puissante et dangereuse. Évidemment, d’autant plus si elle est tirée de près ».

      Un haut gradé de la gendarmerie spécialisé dans le #maintien_de_l’ordre insiste : « Cette nouvelle munition ne doit pas conduire à modifier la doctrine d’emploi du LBD, ni à un débridage dans les comportements. » Il rappelle que le LBD est « l’ultime recours avant l’usage du 9 mm. Son usage ne doit pas être la règle. Ce n’est pas une arme de dispersion dans les manifestations ».

      Information inexacte

      Nous avons donc recontacté la police nationale pour qu’elle nous transmette les dernières directives mentionnant la distance minimum qu’un policier doit respecter. Le cabinet du ministre a, lui, répondu qu’une « distance minimum de sécurité serait communiquée. Il n’y a pas de raison que ce soit différent des gendarmes ». Et pourtant...
      Après moult relances, la Direction générale de la police a déclaré qu’il fallait prendre en compte « la distance opérationnelle des munitions » et « qu’en deçà de 3 mètres, le risque lésionnel est important », assurant que « les doctrines en ce domaine sont communes pour les forces de sécurité intérieures, police nationale et gendarmerie nationale ».
      Une information inexacte puisque la gendarmerie interdit de tirer au-dessous de 10 mètres.

      « Ce qui est dangereux, explique auprès de Mediapart un commissaire de police, c’est que le ministère et la DGPN ont banalisé l’usage du LBD, qui devait initialement être utilisé en cas d’extrême danger, comme ultime recours avant l’usage de l’arme. »

      Un pas a été franchi pour légitimer des tirs de très près.
      Un commandant, spécialisé dans le maintien de l’ordre

      Depuis, après avoir été « expérimenté dans les banlieues, il a été utilisé, depuis 2016 [en fait, depuis le début des années 2000, ndc], dans les manifestations et les mobilisations contre la loi Travail [où la pratique s’est généralisée, ndc]. En enlevant toute notion de distance minimum de sécurité, le ministère gomme la dangerosité de cette arme et des blessures qu’elle cause ».
      Pour ce commissaire, « c’est un nouveau verrou qui saute. On peut toujours contester cette distance, qui était déjà peu respectée, mais elle introduisait néanmoins un garde-fou, aussi ténu soit-il ».
      Avec l’apparition des nouvelles munitions « présentées comme moins impactantes, un pas a été franchi pour légitimer des tirs de très près », nous explique un commandant spécialisé dans le maintien de l’ordre. Ainsi, dans les nouvelles instructions du ministère, « la distance minimum n’existe plus ». « Pire, poursuit ce commandant, on a vu apparaître les termes employés par le fabricant de la munition qui parle de “distance opérationnelle”. »
      En effet, dans une instruction relative à l’usage des armes de force intermédiaire, datée du 2 août 2017 et adressée à l’ensemble des fonctionnaires, sont précisées les « distances opérationnelles », allant de 10 à 50 mètres pour l’ancienne munition, et de 3 à 35 mètres pour la nouvelle. C’est sur cette instruction que s’appuie aujourd’hui la DGPN.
      Selon ce gradé, « même d’un point de vue purement opérationnel, c’est absurde. Car le point touché par le tireur est égal au point qu’il a visé à environ 25 mètres et pas en deçà. Donc il faudrait donner cette distance et non une fourchette ».
      « Avec une distance aussi courte que 3 mètres, c’est presque tirer à bout portant. Et c’est inviter, davantage qu’ils ne le faisaient déjà, les policiers à tirer de près avec des risques gravissimes de blessures. Non seulement les agents manquent de formation, mais avec ces directives, ils vont avoir tendance à sortir leur LBD comme une simple matraque et dans le plus grand flou », conclut-il, rappelant « le tir absolument injustifié de la BAC sur le jeune qui a eu le cerveau fracassé à Marseille [en référence à Hedi – ndlr] ».

      Les déclarations faites à la juge d’instruction du policier Christophe I., auteur du tir de LBD, qui a grièvement blessé Hedi à la tête, en juillet, révèlent l’ampleur des conséquences de la banalisation d’une telle arme.
      Le policier explique que le soir des faits, « il n’y avait pas de consignes particulières sur l’utilisation des armes ». Que Hedi ait pu être atteint à la tête ne le surprend pas. Une erreur aux conséquences dramatiques qui ne semble pas lui poser problème : « J’ai tiré sur un individu en mouvement, dit-il. Le fait de viser le tronc, le temps que la munition arrive, c’est ce qui a pu expliquer qu’il soit touché à la tête. » En revanche, il nie que les blessures d’Hedi aient pu être occasionnées par le LBD, allant même jusqu’à avancer qu’elles peuvent « être liées à sa chute » au sol [moment ou des bouts du projectile se sont incrustés dans sa tête avant d’être découvert par le personnel soignant, obvisously, ndc]

      Dans d’autres enquêtes mettant en cause des tirs de LBD, les déclarations des policiers auteurs des tirs affichent à la fois la dangerosité de cette arme et la banalisation de son usage. L’augmentation du nombre de #manifestants blessés, en particulier lors des mobilisations des gilets jaunes, avait d’ailleurs conduit le Défenseur des droits, Jacques Toubon, à demander, en janvier 2019, la « suspension » du recours au LBD dans les manifestations.
      La France, un des rares pays européens à autoriser le LBD
      Depuis, plusieurs organisations non gouvernementales, parmi lesquelles le Syndicat des avocats de France, la Confédération générale du travail ou le Syndicat de la magistrature, ont saisi la justice pour en demander l’interdiction. En vain. Après avoir essuyé un refus du Conseil d’État de suspendre cette arme, les organisations syndicales ont vu leur requête jugée irrecevable par la Cour européenne des droits de l’homme en avril 2020, estimant que les « faits dénoncés ne relèvent aucune apparence de violation des droits et libertés garanties par la Convention et […] que les critères de recevabilité n’ont pas été satisfaits ».

      À l’annonce du refus du Conseil d’État d’interdire le LBD, le syndicat de police majoritaire, Alliance, avait salué « une sage décision ». Son secrétaire général adjoint, qui était alors Frédéric Lagache, avait précisé auprès de l’AFP que « si le Conseil d’État avait prononcé l’interdiction, il aurait fallu à nouveau changer de doctrine et revenir à un maintien de l’ordre avec une mise à distance ».
      Un discours bien différent de celui de ses homologues allemands, qui ont refusé d’avoir recours au LBD (utilisé dans deux Länder sur seize). En effet, comme le rappelle le politiste Sebastian Roché dans son livre La police contre la Rue, en 2012, le premier syndicat de police d’Allemagne, par la voix d’un de ses représentants, Frank Richter, s’était opposé à ce que les forces de l’ordre puissent avoir recours à cette arme : « Celui qui veut tirer des balles de caoutchouc [comme celles du LBD – ndlr] accepte consciemment que cela conduise à des morts et des blessés graves. Cela n’est pas tolérable dans une démocratie. »
      En Europe, la France est, avec la Grèce et la Pologne, l’un des rares pays à y avoir recours.

      #LBD #LBD_de_proximité #armes_de_la_police #Darmanin #à_bout_portant #terroriser #mutiler #police #impunité_policière #militarisation #permis de_mutiler #permis_de_tuer

    • Ni oubli, ni pardon
      https://piaille.fr/@LDH_Fr/111308175763689939

      Le 27 octobre 2005, Zyed & Bouna 17&15 ans meurent à l’issue d’une course poursuite avec des policiers qui seront relaxés. Ils font partie d’une liste trop longue des victimes d’une violence ordinaire dont les auteurs ne sont jamais poursuivis. Cette impunité doit cesser.

    • en 2012, le premier syndicat de police d’Allemagne, par la voix d’un de ses représentants, Frank Richter, s’était opposé à ce que les forces de l’ordre puissent avoir recours à cette arme : « Celui qui veut tirer des balles de caoutchouc [comme celles du LBD – ndlr] accepte consciemment que cela conduise à des morts et des blessés graves. Cela n’est pas tolérable dans une démocratie. »

      En Europe, la France est, avec la Grèce et la Pologne, l’un des rares pays à y avoir recours.

      La fin de l’article de Mediapart, dont est extrait le passage ci dessus, a part, dans son seen à elle : https://seenthis.net/messages/1023468

    • Quelques nuances de LBD
      https://lundi.am/Quelques-nuances-de-LBD

      Dans une enquête parue ce vendredi, Médiapart révèle que les policiers devaient jusqu’à présent respecter une distance de 10 à 15 mètres pour tirer sur un individu. Cette distance minimale aurait été supprimée des récentes instructions du ministère de l’Intérieur. Elle est désormais passée à seulement trois mètres. Laurent Thines, neurochirugien et poète engagé contre les armes (sub)létales, nous a transmis ces impressions.

    • @sombre je dirais bien #oupas moi aussi : la pratique récente du LBD en fRance semble indiquer que les policiers, préfets et le ministre ont bien lu la notice en détail et estimé que la couleur rouge était un indicateur de zones à viser en priorité, pour faire respecter l’ordre.

    • @PaulRocher10
      https://twitter.com/PaulRocher10/status/1721262476933706174

      Près de 12 000 tirs policiers sur la population civile en 2022, soit 33 tirs par jour. Voilà ce que montrent les derniers chiffres sur le recours aux armes « non létales ». Hormis les années des #giletsjaunes (2018/19), c’est un nouveau record.

      Au-delà du nombre élevé de tirs sur 1 année, la tendance est frappante. En 2022, les policiers ont tiré 80 fois plus qu’en 2009. Pourtant, ni les manifestants ni la population générale ne sont devenus plus violents. La hausse des violences est celle des #violencespolicières

      Ces données du min. de l’intérieur n’affichent pas les tirs de grenades (assourdissantes, lacrymogène) et ignorent les coups de matraque. Même pour les armes comptabilisées, on assiste à une sous-déclaration. Le niveau réel des #violencespolicières est donc encore plus élevé

      Souvent on entend que les armes non létales seraient une alternative douce aux armes à feu. Pourtant, les derniers chiffres confirment la tendance à la hausse des tirs à l’arme à feu. Pas d’effet de substitution, mais un effet d’amplification de la violence

      Ces derniers temps, on entend beaucoup parler de « décivilisation ». Si elle existe, ces chiffres montrent encore une fois qu’elle ne vient pas de la population . Les données disponibles (⬇️) attestent qu’elle se tient sage, contrairement à la police
      https://www.acatfrance.fr/rapport/lordre-a-quel-prix

  • IVG dans la constitution : Macron a parlé #OuPas | Libé | 04.10.23

    https://www.liberation.fr/societe/droits-des-femmes/ivg-dans-la-constitution-macron-souhaite-que-le-chantier-aboutisse-des-qu

    Des mois de flou, de navette parlementaire à l’arrêt, de formulations incertaines et enfin, peut-être, un horizon ? Dans un discours prononcé ce mercredi 4 octobre devant les membres du Conseil constitutionnel, à l’occasion du 65e anniversaire de la Ve République, Emmanuel Macron a redit son souhait d’inscrire l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution, et que ce chantier aboutisse « dès que possible ». Faisant allusion aux deux textes parlementaires adoptés ces derniers mois sur le sujet, mais en des termes différents, le Président a dit souhaiter « que nous puissions trouver un texte accordant les points de vue entre l’Assemblée nationale et le Sénat et permettant de convoquer un Congrès à Versailles. Je souhaite que ce travail de rapprochement des points de vue reprenne pour aboutir dès que possible ».

    Voilà voilà, peut-être un « peut-être ». Plus genre « c’est pas ma faute, hein, si les parlementaires font trainer :-) »

    Si vous voulez donner un coup de boost et votre voix, une formulation sans concession soutenable ici : https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-1921

    • Si vous doutiez de la droiture du Presipotent :

      Reste une question de taille : faut-il graver dans le marbre ce droit en retenant la formulation des députés, dans un texte adopté en novembre 2022, disposant que « la loi garantit l’effectivité et l’égal accès au droit à l’interruption volontaire de grossesse » ? Ou plutôt selon les termes du texte controversé adopté au Sénat, en février dernier : « La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté de la femme de mettre fin à sa grossesse » ? Comme il l’avait déjà fait le 8 mars dernier, Emmanuel Macron a semblé pencher pour la vision des sénateurs, en évoquant dans son discours ce mercredi « la liberté des femmes de pouvoir recourir à l’interruption volontaire de grossesse ».

  • Puce de lit : multiplication d’initiatives, fiole, et Mathilde ne voit toujours rien venir | Libé | 03.10.23

    https://www.liberation.fr/societe/sante/la-deputee-lfi-mathilde-panot-brandit-une-fiole-pleine-de-punaises-de-lit

    Multiplication d’initiatives [dans l’opposition et dans la majorité] ; « il y a moyen de se mettre d’accord », a jugé le député socialiste Arthur Delaporte, proposant « un groupe de travail pour faire converger ces différentes propositions ». Un député de la majorité a ironisé de son côté, sous couvert d’anonymat, sur « un emballement » de ses collègues. « La loi, ça ne sert pas à grand-chose, à part de dire que la représentation nationale s’occupe d’une préoccupation des Français ».

    En réponse à Mathilde Panot, la Première ministre a tout de même annoncé « une réunion dans les prochains jours avec l’ensemble des ministères concernés », en particulier ceux de la Transition écologique, du Logement et de la Santé. La fiole a fait son effet - #OuPas

    La cheffe de file des insoumis revendique avoir « lancé l’alerte » dès 2017, et rappelle avoir déposé une « proposition de résolution en 2019 ». « Nous avons perdu six ans », déplore-t-elle.

    L’anonyme de la majo dit quand même très calmement : « La loi, ça ne sert pas à grand-chose [à part faire de la comm] ».

    Il a raison ?

  • Borne To Be Green 💚 #oupas hop | Mediapart | 18.09.23

    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/180923/planification-ecologique-semaine-de-verite-pour-le-gouvernement

    Alors que la loi énergie-climat n’est toujours pas programmée au Parlement, la première ministre doit présenter lundi aux chefs de partis politiques quelques mesures phares de planification écologique. Ou comment l’exécutif tente de changer le plomb macronien en or vert.

    par Lucie Delaporte et Jade Lindgaard

    probablement assez réaliste de ne s’attendre à rien - même pas de la comm de moyenne qualité

    • Borne reçoit ce lundi 18 septembre les chef·fes de partis politiques pour leur présenter les grands axes de la planification écologique promise par le président de la République. « L’enjeu est de poser le débat politique », indique Matignon, qui précise que toutes les organisations du spectre partisan ont répondu présent. Le rendez-vous se déroulera à huis clos, sans collaborateurs ni téléphone portable, comme lors des rencontres de Saint-Denis avec Emmanuel Macron.

      Ce sera la première étape d’une semaine ponctuée par un conseil national de la refondation consacré à ce sujet mardi, avant une déclaration du chef de l’État attendue en début de semaine prochaine. Le projet de loi de finances bientôt discuté au Parlement comportera plusieurs points relatifs à la planification écologique.

      La question de la souveraineté devrait être au cœur de l’intervention de la première ministre, alors que Matignon explique que « sortir des énergies fossiles, on le fait pour le climat mais aussi pour nos économies, pour le pouvoir d’achat, car le pétrole est à l’origine de beaucoup des crises économiques qu’a vécues notre pays ces dernières années ».

      Autre axe de discussion : la tension entre les tenants de l’« innovation » et ceux de la « sobriété ». « Nous pensons qu’il faut sortir de l’opposition et combiner les deux », assure Matignon, qui avance que les échanges avec les chef·fes de partis porteront également sur « la répartition juste des efforts » pour mener cette transition entre entreprises, ménages et collectivités territoriales notamment. Car l’intensité de l’effort à fournir implique aussi de s’interroger sur la manière de « rendre ces mesures acceptables pour les citoyens ».
      Ces communications de l’exécutif font suite à des mesures structurantes égrenées depuis le début de l’année : 100 milliards d’euros sur cinq ans pour la décarbonation des industries, 4 milliards en plus d’aides de l’État pour les propriétaires qui engageront des travaux de rénovation énergétique (MaPrimeRenov’) ou encore 264 millions d’euros supplémentaires pour la biodiversité. Au total, l’État devrait dépenser 7 milliards d’euros de plus qu’en 2023 pour financer la transition écologique.

      Il y a aussi les 300 millions d’euros de soutien à l’avion bas carbone et les 200 millions pour la production de biocarburants, la hausse du bonus sur les voitures électriques (dévoilée par Les Échos), le développement des RER métropolitains, le plan eau, et le lancement des travaux en vue du plan Ecophyto 2030.

      Ovni dans la technocratie

      En tout, vingt-deux chantiers ont été identifiés par l’exécutif : construction et rénovation des logements, voitures et infrastructures routières, décarbonation de l’industrie, numérique responsable, préservation de l’eau, etc. C’est beaucoup mais c’est l’échelle d’action indispensable pour respecter les objectifs de réduction des gaz à effet de serre, premières causes du dérèglement climatique. En application de l’accord de Paris sur le climat et du plan européen « Fit for 55 », la France doit réduire de 55 % ses émissions de CO2 d’ici à 2030, et de 80 % d’ici à 2050.

      En juillet, à l’occasion du conseil national de la transition écologique réunissant associations, collectivités, entreprises, syndicats et représentant·es de l’État, des indicateurs de la planification écologique ainsi que des leviers d’action de décarbonation ont été rendus publics par le gouvernement : montée du covoiturage et électrification des flottes de véhicules d’entreprise, changements de chaudières, efforts de sobriété, objectif de rénovation des bâtiments, gestion plus durable des forêts, etc.

      Mais cette floraison d’annonces à dimension écologique se fait dans une grande incertitude politique. Le projet de loi énergie-climat n’a toujours pas de date de discussion parlementaire alors qu’il devait être voté avant l’été. Il pourrait être reporté à 2024. Or de lui dépend l’établissement de la nouvelle programmation pluriannuelle énergétique (PPE), qui est l’un des principaux outils de planification. Elle définit les objectifs de sources renouvelables, d’efficacité, la part du nucléaire dans le mix électrique ou les politiques de réduction du coût de l’énergie.

    • Lors de l’examen des lois d’accélération des renouvelables et de celle sur le nouveau nucléaire, au premier semestre 2023, l’exécutif avait renvoyé à ce nouveau texte législatif [le projet de loi énergie-climat] la discussion sur la part du nucléaire dans la production d’électricité.

      Si les mondes politique et économique attendent un discours d’Emmanuel Macron pour marquer de son sceau l’entrée dans l’ère de la planification écologique, le travail a en réalité déjà commencé. En juillet 2022, un décret a créé le secrétariat général à la planification écologique (SGPE). Véritable ovni dans la technocratie française, ce conseil d’expert·es est directement rattaché à Élisabeth Borne.

      C’est une sorte de cerveau collectif extérieur, dirigé par un membre de son cabinet, ancien conseiller du chef de l’État et ancien directeur général d’En marche !, Antoine Pellion. « C’est un peu comme une extension du cabinet, décrit un de ses membres, on sert à challenger les ministères. » Ingénieur·es, diplômé·es de l’école des Mines, scientifiques, ils apportent des réponses techniques à des questions de politique générale et s’autosaisissent de problèmes à résoudre. « Si Antoine trouve que c’est une bonne idée, ça passe en interministériel ». Avec trente-cinq personnes, c’est un petit laboratoire de têtes chercheuses à visée opérationnelle.

      Nouvelle ère, nouvelles méthodes. Le SGPE publie sur son site une partie de ses documents de travail, version provisoire d’indicateurs, « powerpoints » présentés en réunion. Antoine Pellion les relaie sur son compte Linkedin. L’open data fait partie de la culture de cette nouvelle génération d’expert·es.

    • face aux ministères qui refusent de s’adapter à la nouvelle donne climatique. Le ministre de l’agriculture, Marc Fesneau, s’est illustré à la mi-juillet en déclarant qu’« on a plutôt des températures qui sont assez normales pour un été ». Alors que les températures estivales de 2023 sont en quatrième position des températures les plus chaudes depuis 1900 selon Météo-France.

      La question agricole est d’ailleurs l’un des points durs de blocage de la bifurcation écologique. Le 12 juillet, à la veille d’un important conseil national de la transition énergétique (CNTE), qui doit discuter des premières grandes lignes de la planification écologique, le SGPE met la dernière main à ses « slides ». Dans la soirée, Matignon les envoie aux autres ministères en demandant de les garder confidentiels. Le lendemain matin, en CNTE, le représentant de la FNSEA (premier syndicat agricole) en livre une critique très précise. Trop détaillée pour avoir été improvisée, selon un participant. Le syndicat agricole avait à l’évidence bénéficié d’une fuite.

      donc, bien penser à dissoudre la #FNSEA => https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-1385 ping @politipet

    • Les arbitrages en faveur de l’écologie restent toujours aussi durs à obtenir en macronie. Difficile, par exemple, de faire entrer le sujet du poids des véhicules dans les leviers d’action pour décarboner les transports. Pourtant, des voitures plus légères polluent beaucoup moins. Mais Bercy ne veut pas de mesures jugées défavorables à l’industrie automobile française.

      Il est, de plus, toujours aussi difficile de faire accepter les objectifs de sobriété : moins de déplacements, moins de construction, moins de consommation de viande. Tout comme le besoin de contraintes et de régulation, sans lesquelles les objectifs climat risquent de n’être atteints que sur le papier.

  • ni la beuh ni la manne  _

    « je ne sais pas d’où elle vient » ni la beuh
    ni la manne la mystique surnage-t-elle
    ou rapé cuit tout est vraiment ooh dommage
    on s’en veut pour des riens mais on coule #oupas
    et puis laisse la zik & ferme ta grande gueule
    il faut dépasser Tadzio le mot d’ordre
    retentit deux galaxies qui font l’amour
    ça en fout partout jusques en recoins
    insoupçonnables la forme d’une vie
    en dépend parfois ce ne sont qu’aléas
    ridicules Bouzignac m’en soit témoin
    Jourdain de Saxe aussi & Diane d’Andalo
    y di Prima y la Chloé da Rosa
    n’en reste qu’un je me tais je ne sais pas


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • Claude Got : « Nous n’avons pas encore intégré les méthodes qui ont réduit la mortalité en Chine »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/03/28/claude-got-nous-n-avons-pas-encore-integre-les-methodes-qui-ont-reduit-la-mo

    Quand le bilan de l’épidémie du Covid-19 sera terminé, l’insuffisance de dispositifs de protection personnelle apparaîtra comme l’erreur de gestion la plus grave. Minimiser l’intérêt des masques pour l’ensemble des personnes exposées a été une manœuvre pour réduire la faute des pouvoirs publics qui n’ont pas maintenu le stock de masques commandé par [l’ancienne ministre de la santé] Roselyne Bachelot, en 2009

    • Je repense depuis quelques jours à mon projet de voile laïque. En tout cas je vais pouvoir ressortir avec une voilette en plus de mon foulard de braqueuse comme ca je me touche pas le visage. Je verrai bien toute la population en abaya. Ca me ferai bien marrer de voire tous ces coqs gaulois élécteurs du FN contraint de porter le voile.
      #voile_laïque

    • La seconde erreur a été de dénigrer les méthodes de protection dites « artisanales » permettant d’attendre le retour à une production professionnelle suffisante. Il fallait définir les méthodes et les produits utilisables, validés par des spécialistes avant la fin du mois de février. La Chine a fait le bon choix d’associer le confinement dans les habitations et l’obligation d’être protégé par un masque. Elle a su mettre en œuvre plusieurs choix dans un délai très court que ce soit dans la fabrication d’hôpitaux ou le passage de 10 millions à 100 millions de masques par jour. Nous n’avons pas eu cette réactivité.

      https://www.craftpassion.com/face-mask-sewing-pattern

    • oui mais en france « On est les plus forts » ce gvt viriliste préfère dire « allez donc à la guerre à poil, les habits faits à la maison ne servent à rien, d’ailleurs les habits ne servent que quand vous êtes morts. Et puis on a #Geodis, mieux que les avions de l’armée car ils souspayent leurs ouvriers et d’ici 3 mois vous les aurez vos masques (#oupas) »

      tu as vu https://seenthis.net/messages/835160
      A propos de Geodis
      https://lemediapresse.fr/social/derriere-les-profits-records-de-geodis-la-souffrance-de-ses-ouvriers

      #engraissement_en_vue
      #profiteurs_de_guerre

    • Le vrai danger, c’est que le képi qui fait les contrôles, il voit le type, il va illico être persuadé qu’il le prend pour un con. (Et comme tu sais, le képi, il aime pas qu’on le prenne pour une con.)

    • Cent fois oui. Mais depuis le CHU de Grenoble (pour pallier la #pénurie) et de multiples initiatives venus d’en bas (masques fabriqués un peu partout, y compris à domicile, pour soi, les proches, voire au delà, fabrication avec imprimante 3D de visières de protection pour des soignants, de pièces de rechange pour des respirateurs), des initiatives émergent, circulent, se diffusent, par exemple :

      Distribution de repas à la Cantine des Pyrénées [ et de masques par les mêmes ] , publié le 23 mars.
      https://paris-luttes.info/distribution-de-repas-a-la-cantine-13688

      Utilisons ce temps libre pour imaginer la société de demain.
      La #Cantine_des_Pyrénées avait sous la main des masques FFP2, en grande quantité, et nous en avons distribué 30 000 à des structures de soin et du personnel soignant. Mais il en faudra bien plus.

      Ces apports immanents à la société sont d’ailleurs souvent cités par les personnels soignants ("les seuls masques qu’on a c’est des dons", « on demande et ou on nous apporte des repas », tandis que d’autres effectuent des gardes sans autre nourriture que celle qu’ils apportent individuellement, etc.).

      Si le retard de la star up nation persiste (et se reproduit, cf la pénurie de médicaments indispensables qui s’annonce), les institutions les plus officielles doivent désormais s’en mêler, suivre le mouvement, sans que cela fasse l’objet d’une politique effective (on est loin loin loin du raout Raoult).

      Téléchargez AFNOR Spec – Masques barrières version 1.0
      https://telechargement-afnor.org/masques-barrieres?_ga=2.21063035.130567097.1585335913-61532588

      AFNOR met à disposition de tous un référentiel de fabrication de masques, dit « #masques_barrières ». Pensé pour les néofabricants de masques et les particuliers, il permet de concevoir un masque destiné à équiper toute la population saine et complète la panoplie des indispensables gestes barrières face à l’épidémie de Coronavirus.

    • Testing the efficacy of homemade masks: would they protect in an influenza pandemic? - PubMed - NCBI (2013)
      https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24229526

      CONCLUSION:

      Our findings suggest that a homemade mask should only be considered as a last resort to prevent droplet transmission from infected individuals, but it would be better than no protection.

    • ah c’est bizarre moi je n’ai pas de blocage sur cet article (et je ne suis pas abonnée).

      PostEverything
      Perspective

      Simple DIY masks could help flatten the curve. We should all wear them in public.

      by Jeremy Howard

      Jeremy Howard is a distinguished research scientist at the University of San Francisco, founding researcher at fast.ai and a member of the World Economic Forum’s Global AI Council.

      March 28, 2020 at 8:18 p.m. GMT+1

      When historians tally up the many missteps policymakers have made in response to the coronavirus pandemic, the senseless and unscientific push for the general public to avoid wearing masks should be near the top.

      The evidence not only fails to support the push, it also contradicts it. It can take a while for official recommendations to catch up with scientific thinking. In this case, such delays might be deadly and economically disastrous. It’s time to make masks a key part of our fight to contain, then defeat, this pandemic. Masks effective at “flattening the curve” can be made at home with nothing more than a T-shirt and a pair of scissors. We should all wear masks — store-bought or homemade — whenever we’re out in public.

      At the height of the HIV crisis, authorities did not tell people to put away condoms. As fatalities from car crashes mounted, no one recommended avoiding seat belts. Yet in a global respiratory pandemic, people who should know better are discouraging Americans from using respiratory protection.

      Facing shortages of the N95 masks needed by health-care workers, the U.S. surgeon general announced on Feb. 29 that masks “are NOT effective in preventing general public from catching #Coronavirus,” despite significant scientific evidence to the contrary. This is not just a problem in the United States: Even the World Health Organization says, “you only need to wear a mask if you are taking care of a person with suspected 2019-nCoV infection.”

      There are good reasons to believe DIY masks would help a lot. Look at Hong Kong, Mongolia, South Korea and Taiwan, all of which have covid-19 largely under control. They are all near the original epicenter of the pandemic in mainland China, and they have economic ties to China. Yet none has resorted to a lockdown, such as in China’s Wuhan province. In all of these countries, all of which were hit hard by the SARS respiratory virus outbreak in 2002 and 2003, everyone is wearing masks in public. George Gao, director general of the Chinese Center for Disease Control and Prevention, stated, “Many people have asymptomatic or presymptomatic infections. If they are wearing face masks, it can prevent droplets that carry the virus from escaping and infecting others.”

      My data-focused research institute, fast.ai, has found 34 scientific papers indicating basic masks can be effective in reducing virus transmission in public — and not a single paper that shows clear evidence that they cannot.

      Hospitals battling coronavirus are short on vital supplies. This aid group is rushing to help.

      Direct Relief provides aid to global hotspots during disasters. Now they are responding to the coronavirus outbreak at home, as U.S. hospitals appeal for help. (Ray Whitehouse, Julia Weissman, Nicholas Weissman/The Washington Post)
      Studies have documented definitively that in controlled environments like airplanes, people with masks rarely infect others and rarely become infected themselves, while those without masks more easily infect others or become infected themselves.

      Masks don’t have to be complex to be effective. A 2013 paper tested a variety of household materials and found that something as simple as two layers of a cotton T-shirt is highly effective at blocking virus particles of a wide range of sizes. Oxford University found evidence this month for the effectiveness of simple fabric mouth and nose covers to be so compelling they now are officially acceptable for use in a hospital in many situations. Hospitals running short of N95-rated masks are turning to homemade cloth masks themselves; if it’s good enough to use in a hospital, it’s good enough for a walk to the store.

      I’m an ER doctor. The coronavirus is already overwhelming us.

      The reasons the WHO cites for its anti-mask advice are based not on science but on three spurious policy arguments. First, there are not enough masks for hospital workers. Second, masks may themselves become contaminated and pass on an infection to the people wearing them. Third, masks could encourage people to engage in more risky behavior.

      None of these is a good reason to avoid wearing a mask in public.

      Yes, there is a shortage of manufactured masks, and these should go to hospital workers. But anyone can make a mask at home by cutting up a cotton T-shirt, tying it back together and then washing it at the end of the day. Another approach, recommended by the Hong Kong Consumer Council, involves rigging a simple mask with a paper towel and rubber bands that can be thrown in the trash at the end of each day.

      Masks used to ward off coronavirus show up on Hong Kong beaches
      Many Hong Kong residents have been wearing masks during the global coronavirus outbreak, but now discarded masks are washing up on area beaches. (Reuters)
      It’s true that masks can become contaminated. But better a mask gets contaminated than the person who is wearing it. It is not hard to wash or dispose of a mask at the end of the day and then wash hands thoroughly to prevent a contaminated mask from spreading infection.

      The virus makes us weigh the value of a life. We can’t know if we’ve gotten it right.

      Finally, the idea that masks encourage risky behavior is nonsensical. We give cars anti-lock brakes and seat belts despite the possibility that people might drive more riskily knowing the safety equipment is there. Construction workers wear hard hats even though the hats presumably could encourage less attention to safety. If any risky behavior does occur, societies have the power to make laws against it.

      Many authorities still advise only people with symptoms to wear masks. But this doesn’t help with a disease like covid-19, since a person who does not yet show symptoms can still be contagious. A study in Iceland, where there has been unprecedented levels of testing, found that “about half of those who tested positive [for covid-19] are nonsymptomatic,” according to Iceland’s chief epidemiologist, Thorolfur Gudnason. In fact, in early February, National Institute of Allergy and Infectious Diseases Director Anthony S. Fauci warned there was strong evidence that covid-19 spreads even among people without symptoms. If we all wear masks, people unknowingly infected with the coronavirus would be less likely to spread it.

      I also have heard suggestions that widespread usage of masks in the West will be culturally impossible. The story of the Czech Republic debunks this notion. Social media influencers campaigning to encourage DIY mask creation catalyzed an extraordinary mobilization by nearly the whole population. Within three days, there were enough masks for everyone in the country, and most people were wearing them. This was an entirely grass-roots community effort.

      When social distancing requirements forced a small bar in Prague to close, its owner, Štefan Olejár, converted Bar Behind the Curtain into a mask manufacturing facility. He procured sewing machines from the community and makes about 400 cotton masks per day. The bar employs 10 people, including a driver who distributes the masks directly to people who are not able to leave their homes.

      There are “mask trees” on street corners around the country, where people hang up masks they have made so others can take them.

      The most important message shared in the Czech Republic has been this: “My mask protects you; your mask protects me.” Wearing a mask there is now considered a prosocial behavior. Going outside without one is frowned on as an antisocial action that puts your community at risk. In fact, the community reaction has been so strong that the government has responded by making it illegal to go out in public without a mask.

      When I first started wearing a mask in public, I felt a bit odd. But I reminded myself I’m helping my community, and I’m sure in the coming weeks people who don’t wear masks will be the ones who feel out of place. Now I’m trying to encourage everyone to join me — and to get their friends to wear masks, too — with a social media campaign around #masks4all.

      Community use of masks alone is not enough to stop the spread. Restrictions on movement and commerce need to stay in place until hospital systems clearly are able to handle the patient load. Then, we need a rigorous system of contact tracing, testing and quarantine of those potentially infected.

      Given the weight of evidence, it seems likely that universal mask wearing should be a part of the solution. Every single one of us can make it happen — starting today.

    • Not wearing masks to protect against coronavirus is a ‘big mistake,’ top Chinese scientist says | Science | AAAS
      https://www.sciencemag.org/news/2020/03/not-wearing-masks-protect-against-coronavirus-big-mistake-top-chinese-sc

      (après ça je vais arrêter de spammer seenthis à propos de l’utilité des #masques ; je pense qu’on en est tous et toutes convaincues)

  • « Si la presse chinoise était libre, le coronavirus ne serait peut-être pas devenu une pandémie » , dénonce RSF | RSF

    Reporters sans frontières (#RSF) démontre que, sans le contrôle et la #censure imposés par les autorités, les médias chinois auraient informé bien plus tôt le public de la gravité de l’épidémie de coronavirus, épargnant des milliers de vies et évitant peut-être la pandémie.

    Dans une analyse publiée le 13 mars, des chercheurs de l’université de Southampton suggèrent que le nombre de cas de coronavirus en Chine aurait pu être réduit de 86% si les mesures de lutte contre l’épidémie, prises en Chine à partir du 20 janvier, avaient été anticipées de deux semaines. Au vu de la chronologie des premiers jours de la crise, Reporters sans frontières (RSF) démontre que, sans le contrôle et la censure imposés par les autorités, les médias chinois auraient informé le public bien plus tôt de la gravité de l’épidémie, épargnant des milliers de vies et évitant peut-être la pandémie.

    18 octobre : la presse chinoise aurait relayé les résultats glaçants d’une simulation de pandémie

    Le Centre Johns Hopkins pour la sécurité sanitaire, en partenariat avec le Forum économique mondial et la Fondation Bill et Melinda Gates, a effectué le 18 octobre 2019 une simulation de pandémie de coronavirus et alerté la communauté internationale de son résultat glaçant : 65 millions de morts en 18 mois.

    Si l’internet chinois n’était pas isolé par un système élaboré de censure électronique et si les médias n’étaient pas contraints de suivre les instructions du Parti communiste, le public et les autorités se seraient sans doute intéressés à cette information provenant des États-Unis et qui fait écho à l’épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère), qui avait causé plus de 800 morts et affecté 8000 personnes principalement en Chine en 2003.

    20 décembre : les autorités de la ville de Wuhan auraient informé les journalistes

    Le 20 décembre, un mois après le premier cas documenté, la ville de Wuhan compte déjà 60 malades atteints d’une pneumopathie inconnue ressemblant au SRAS, dont plusieurs ont fréquenté le marché aux poissons de Huanan. Malgré la situation, les autorités ne jugent pas utile de communiquer ces informations aux médias.

    Si les autorités n’avaient pas caché aux médias l’existence d’un début d’épidémie liée à un marché très populaire, le public aurait de lui-même cessé de fréquenter ce lieu avant sa fermeture officielle, le 1er janvier.

    25 décembre : la docteure Lu Xiaohong aurait pu faire part de ses craintes à la presse

    La docteure Lu Xiaohong, directrice du département de gastroentérologie de l’hôpital numéro 5 de la ville de Wuhan, entend parler de cas d’infection touchant le personnel médical dès le 25 décembre et se doute dès la première semaine de janvier que l’infection est transmissible d’humain à humain.

    Si les sources des journalistes en Chine ne risquaient pas de graves sanctions pouvant aller d’un blâme professionnel à de lourdes peines de prison, la docteure Lu Xiaohong aurait sans doute pris la responsabilité d’alerter les médias, forçant les autorités à agir trois semaines plus tôt qu’elles ne l’ont fait.

    30 décembre : l’appel des médecins lanceurs d’alerte aurait été repris par les médias

    La directrice du service des urgences de l’hôpital central de Wuhan, Ai Fen, et un groupe de médecins lancent l’alerte sur internet dès le 30 décembre. Huit d’entre eux, dont le docteur Li Wenliang, mort depuis des suites de la maladie, seront interpellés par la police le 3 janvier pour avoir fait circuler de « fausses rumeurs ».

    Si, dès cette date, la presse et les réseaux sociaux avaient pu reprendre librement l’information transmise par les lanceurs d’alerte, le public aurait pris conscience du danger et fait pression sur les autorités pour qu’elles prennent des mesures limitant l’expansion du virus.

    31 décembre : les réseaux sociaux auraient relayé en Chine l’alerte officielle

    La Chine alerte officiellement l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 31 décembre mais oblige dans le même temps la plateforme de discussion WeChat à censurer un grand nombre de mots-clés faisant référence à l’épidémie.

    Sans la censure, le réseau social WeChat, qui compte un milliard d’utilisateurs actifs en Chine, aurait pu permettre aux journalistes de diffuser des reportages et des conseils de prophylaxie contribuant à un meilleur respect des règles préconisées par les autorités de santé.

    5 janvier : la presse scientifique aurait diffusé plus tôt le génome du coronavirus

    L’équipe du professeur Zhang Yongzhen au sein du Centre clinique de santé publique de Shanghai parvient à séquencer le #virus dès le 5 janvier, mais les autorités semblent réticentes à publier la séquence du génome. Le 11 janvier, jour où la Chine confirme son premier décès dû au virus, les chercheurs font fuiter l’information sur des plateformes en libre source, ce qui occasionnera la fermeture du laboratoire en représailles.

    Si les autorités chinoises avaient joué la carte de la transparence, elles auraient immédiatement communiqué la séquence du génome du coronavirus à la presse scientifique, permettant à la communauté internationale de gagner un temps précieux dans ses recherches pour la mise au point d’un vaccin.

    13 janvier : la communauté internationale aurait anticipé le risque d’une pandémie

    Le premier cas d’infection au coronavirus hors de #Chine est répertorié en Thaïlande le 13 janvier sur une touriste chinoise originaire de #Wuhan.

    Si, à cette date, les #médias internationaux avaient eu un accès complet aux informations détenues par les autorités chinoises sur l’ampleur de l’épidémie, il est probable que la communauté internationale aurait pris la mesure de la crise et mieux anticipé sur le risque d’une propagation de l’épidémie hors de Chine, évitant peut-être sa transformation en pandémie.

    https://rsf.org/fr/actualites/si-la-presse-chinoise-etait-libre-le-coronavirus-ne-serait-peut-etre-pas-devenu

    #covid-19 #coronavirus #epidemie #pandemie

    • La preuve, par la France, et l’Europe en général, dans le monde Libre de la Presse libre, le Virus a été maîtrisé instantanément, du fait de nos communications à la censure électronique pas élaborée et à l’absence d’instructions (et d’éléments de langage) des Partis néo-libéraux.

    • @biggrizzly tu oublies que la france a sauvé le 49.3 (un chiffre porte bonheur) et le premier tour des élections municipales (un vote porte bonheur) en prenant pour alerter plus de deux mois de retard (une date porte bonheur).
      En france, on vit dans de merveilleuses croyances virilistes, c’est nous les plus forts, le pouvoir démocratique y organise de grandes messes où tout le monde se postillonne dessus (à l’Assemblée, à l’église, au stade de foot, et même dans les mairies) et surtout sans mettre aucun masque (c’est nous les plus forts). Mais heureusement, en france, on sait compter jusqu’à 3 quand on gagne, on n’est pas racistes ni nostalgiques des colonies, personne n’a à nous faire de leçons, on est libres et indépendants et on sait ce qu’on fait grâce à des médias libres et indépendants.

  • Partyshare - Free file sharing
    https://partysha.re

    A free, open source file sharing application, built on the peer-to-peer hypermedia protocol #IPFS.

    Quelques avantages de ipfs : c’est #décentralisé et « incensurable », on peut se mettre #offline, on est certain que ce qu’on récupère est exactement ce qu’on a envoyé.

    (Inconvénient : une fois qu’on a partagé un truc impossible de le supprimer du réseau.)

    #partage

  • Pour en finir avec la « surveillance de masse »
    http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2016/09/13/pour-en-finir-avec-la-surveillance-de-masse

    La loi renseignement, adoptée dans la foulée des révélations Snowden sur la « surveillance de masse« , a été présentée par ses opposants comme permettant « une interception de l’ensemble des données des citoyens français en temps réel sur Internet« . La DGSE espionne-t-elle tous les Français ? En a-t-elle le droit, les moyens techniques, et financiers ? #Oupas… ? [tl ;dr : non] C’est le sujet du dernier n° de What The Fact, la websérie qu’IRL (la chaîne des « nouvelles écritures » de France Télévisions) m’a (...)

    #surveillance #DGSE #écoutes #web #Loi_sur_le_renseignement_(France)

    ##Loi_sur_le_renseignement__France_

  • #Présidentielle2017 : la soupe est bonne… #oupas
    https://gauchedecombat.net/2016/08/21/presidentielle2017-la-soupe-est-bonne-oupas

    Depuis ma mise au vert dans les Côtes de Meuse, particulièrement bénéfique pour la décontraction de mes neurones soumis à des cadences infernales pour cause d’actualités quotidiennes soutenues, les candidatures à la candidature suprême s’égrainent de manière monotone. Les plus récentes, celles de Hamon, Duflot, Montebourg, viennent s’ajouter à celle, encore floue, de l’actuel Président. […]

    http://0.gravatar.com/avatar/9faa4d044bbecc32a5bef02aba121599?s=96&d=&r=G

  • Hé oh, hé oh, on vend la loi boulot #oupas Un meeting „Hé oh la gauche !“ annulé à Poitiers en raison des manifshttp://www.sudouest.fr/2016/06/13/un-meeting-he-oh-la-gauche-annule-a-poitiers-en-raison-des-manifestations-2 …
    https://twitter.com/el_portaplumas/status/742420106995728386

    Hé oh, hé oh, on vend la loi boulot #oupas Un meeting „Hé oh la gauche !“ annulé à Poitiers en raison des manifshttp://www.sudouest.fr/2016/06/13/un-meeting-he-oh-la-gauche-annule-a-poitiers-en-raison-des-manifestations-2

  • Ciel ! #Facebook m’a censuré ! Quelle honte #Oupas
    https://reflets.info/ciel-facebook-ma-censure-quelle-honte-oupas

    C’est assez récurrent, on voit apparaître des messages sur #Twitter (il faut bien se rabattre sur un réseau social ou un autre) expliquant à qui veut bien lire que Facebook (ou un autre, insérez ici le nom de votre réseau social honni) a censuré un post ou une image jugé à tort (par l’auteur) comme […]

    #Tribunes #_e_bleu_sur_le_bureau #Censure #Internet #Seins #Web

  • Des ressources Javascript pour ajouter un contrôle vocal à son site
    http://www.blogduwebdesign.com/ressources-javascript/ressources-javascript-ajouter-controle-vocal-son-site/1973

    Les mobiles et leurs assistantes personnelles comme Google Now ou Siri aidant, les interfaces vocales sont de plus en plus banalisées. Que ce soit pour manipuler son téléphone avec les mains prises, ou pour faire une tache annexe sans lâcher son clavier, le passage par la voix est vraiment quelque chose de pratique.

    Vous savez ce qui est le plus beau ? C’est maintenant une formalité à intégrer à son site ! Si vous avez envie d’essayer, je vous propose ces ressources Javascript pour vous y aider.

    (Pas essayé du tout, j’ai pas le temps, mais je conserve, c’est p’têt intéressant… #oupas).

  • Alerte : l’Etat Islamique va avoir la bombe atomique, #Oupas
    https://reflets.info/alerte-letat-islamique-va-avoir-la-bombe-atomique-oupas

    Vous avez peut-être lu ici ou ailleurs que l’Etat Islamique pourrait se doter de l’arme nucléaire. L’information trouve en fait son origine dans un article du journaliste John Cantlie, aux mains de l’EI. Il publie des papiers dans Dabiq, le magazine du groupe. Son dernier papier évoque un scénario dans lequel l’EI pourrait se doter […]

  • Les mèmes, grains de sable dans la machine propriétaire (#OuPas)
    http://scinfolex.com/2015/04/23/les-memes-grains-de-sable-dans-la-machine-proprietaire-oupas

    Cette semaine, Rémi Sussan propose un article passionnant sur Internet Actu, intitulé « Splendeur et misère des mèmes« . Il y souligne la nature ambivalente de ce concept née dans le champ de la biologie et qui sert aujourd’hui à décrire les phénomènes de propagation virale de motifs culturels, particulièrement sur Internet. Une des facettes des mèmes qui, à mon sens, n’a pas encore retenu suffisamment l’attention est leur rapport ambigu avec la notion de propriété. Source : : : S.I.Lex : :

  • ALERTE : Blue Coat pourrait réaliser les boites noires du gouvernement français. #Oupas
    http://reflets.info/alerte-blue-coat-pourrait-realiser-les-boites-noires-du-gouvernement-franc

    Une pluie d’articles ces derniers jours n’a pas manqué d’interpeller la rédaction de Reflets. Un programme des auditions prévues dans le cadre du projet de loi sur le renseignement annonçait la société Blue Coat et, ce qui est passé plus inaperçu, son agence de communication : L’Agence Rumeur Publique. Allez savoir pourquoi les parlementaires voulaient […]

  • ALERTE : Libération pillé par Google !!! #Oupas
    http://reflets.info/alerte-liberation-pille-par-google-oupas

    Le comique de répétition, ça marche toujours assez bien. Et le coup de « Google pille la presse« , c’est un classique. Reflets avait déjà abordé ce sujet plusieurs fois. La presse, voudrait à la fois que Google la référence au mieux, lui envoie des millions de visiteurs clics et n’utilise pas ses articles pour faire venir […]

  • Crypto : on est fichus… #oupas
    https://www.techn0polis.net/2015/01/03/crypto-on-est-fichus-oupas

    Au-delà, les réactions aux dernières révélations du Spiegel posent aussi la question du « modèle de menace » dont parle Okhin. Les connexions en HTTPS ne sont peut-être pas toujours « NSA-proof », mais jusqu’à nouvel ordre, elles sont un moyen efficace d’empêcher le premier pirate informatique venu d’accéder au détail de mes transactions bancaires, de récupérer le mot de passe de mon compte Twitter ou d’éplucher le détail de mes requêtes Google.

    avec des morceaux de @stephane ...

  • Troisième volet de l’état des #services_secrets français post-#Snowden par @manhack (sorte de factchecking/désintox comme on dit maintenant par rapport aux articles parfois sensationnalistes du Monde).

    DGSE/Orange : joue-là comme SuperDupont (#oupas)
    http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2014/05/20/dgseorange-joue-la-comme-superdupont-oupas

    Or, les télécommunications relayées par Orange ont de quoi fortement intéresser la #DGSE : implanté dans 21 pays d’Afrique et du Moyen-Orient (dont la Côte d’Ivoire, l’Irak, la Jordanie, le Mali, le Maroc, le Niger et la Tunisie, notamment), où le groupe revendique plus de 100 millions d’abonnés, ainsi que, via sa filiale Sofrecom, en Syrie, dans la Libye de Kadhafi, la Tunisie de Ben Ali, en Éthiopie (où Human Rights Watch vient de révéler l’existence d’un vaste réseau de #surveillance des télécommunications), Orange se vante, via son autre filiale Business Services, d’avoir « le plus grand réseau voix/données sans couture au monde couvrant 220 pays et territoires », avec 231 millions de clients.

    De plus, France Télécom Marine, filiale à 100% d’#Orange, dispose d’une flotte de 6 navires câbliers, et a installé, depuis 1975, près de 170 000 km de câbles sous-marins dans tous les océans -dont 140 000 en fibre optique-, soit 20% des 800 000 kilomètres de #câbles_sous-marins actuellement en service... de quoi attirer l’attention des services de renseignement.

    Pour autant, ces câbles ne transitent pas que les seules communications des abonnés d’Orange. Or, les révélations du Monde ciblaient les seuls « clients français d’Orange »...

    1er volet : http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2013/07/11/la-dgse-a-le-droit-despionner-ton-wi-fi-ton-gsm-et-ton-gps-a

    2e : http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2014/03/27/la-nsa-nespionne-pas-tant-la-france-que-ca