#pêche_illégale

  • Le vieil homme et la mer Isabelle Paré - 2 Aout 2019 - Le devoir

    Depuis 50 ans, il observe les mers se vider et combat l’océan de mensonges servi par une industrie des pêches toujours plus gourmande. Les requins qu’il décrie n’ont pas d’ailerons, mais pourchassent les derniers poissons jusqu’en Antarctique. Lanceur d’alertes, Daniel Pauly se bat contre la mer de notre indifférence.

Il est peu connu du grand public, mais ce Jacques Cousteau de l’ombre a érigé des systèmes qui permettent aujourd’hui de mesurer le piteux état de santé des océans, siphonnés jusque dans leurs plus profonds abysses.

    Après avoir sillonné les mers de la planète, Daniel Pauly, expert mondial des ressources marines, a aujourd’hui jeté l’ancre à Vancouver, où il dirige le Fisheries Center de l’Université de la Colombie-Britannique. Arête dans la gorge, ce vigile des milieux marins peine à penser que l’humanité n’aura bientôt plus que du plancton à se mettre sous la dent si elle continue de raboter les fonds océaniques.

    Ses combats répétés contre de nobles instituts maritimes ont de quoi laisser muet comme une carpe. Si le fléau de la surpêche est maintenant sur l’écran radar, c’est parce que Daniel Pauly y a attaché un grelot il y a déjà plus de 30 ans. Ses travaux ont démontré que l’industrie noyait le poisson avec de faux chiffres sur ses captures et prouvé que les stocks de poissons étaient en chute libre depuis le tournant du XIXe siècle.

    « Il ne reste que 1 % de l’état des stocks de #morue par rapport au milieu du XXe siècle, et 2 à 3 % des stocks de #thon. En gros, 90 % de la biomasse des grands poissons a disparu en 100 ans », affirme d’une douce voix à la Henri Salvador celui qui fait rager les plus grands armateurs de la planète.

    Toujours plus loin
    La surpêche n’est pas née d’hier, raconte Daniel Pauly. Depuis l’ère des bateaux à vapeur, la course vers les mers plus lointaines, partie en vrille depuis, n’a jamais cessé. On a longtemps perçu chaque effondrement des stocks de façon isolée. Au cas par cas, les experts ont observé l’affaire, sans longue-vue pour venir voir l’incendie. « C’est comme tenter de prédire le temps en regardant les nuages au-dessus de votre tête. Pour prévoir le temps, il faut analyser sur de longues périodes l’évolution des systèmes partout dans le monde. C’est pareil pour les poissons », affirme-t-il.

    Pauly a mis une paire de lunettes sur la cécité et le #déni généralisés qui aveuglaient l’industrie de la pêche jusqu’au début des années 1980.

    En créant d’abord #FishBase, puis #Sea_Around_Us, la première banque mondiale colligeant des millions de données récoltées par des scientifiques pour quantifier l’état et l’évolution des stocks de poissons et autres animaux marins. En 1996, son premier brûlot publié dans Science a fracassé le mythe de l’océan inépuisable.

    L’anguille sous la roche
    Alors que l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) évalue à 86 millions de tonnes la totalité des poissons pêchés dans les océans, l’équipe de Pauly l’établit plutôt à 130 millions de tonnes, si on tient compte des prises accidentelles, des rejets et des pêches illégales et artisanales, occultées par l’ONU. Du nombre, 10 millions de tonnes de crustacés rejetées en pure perte à l’échelle de la planète. L’industrie hurle, et Pauly la compare à un malade suicidaire courant à sa propre perte en réclamant sans cesse plus de corde.

    Jeune scientifique embarqué à bord d’un #navire-usine, c’est à Terre-Neuve qu’il a constaté de visu les ravages causés par la pêche industrielle. « Les chalutiers raclaient les fonds à 200 mètres, arrachant poissons et cailloux. Des blocs erratiques aussi gros que des Volkswagen atterrissaient sur le pont », rappelle-t-il dans la biographie que lui consacre l’océanologue David Grémillet.

    Vidées, les côtes ont été délaissées au profit de mers toujours plus lointaines. Armés comme des engins militaires, les chalutiers vont traquer les poissons jusqu’en Antarctique, à plus de 600 mètres de profondeur. « La pêche locale n’existe pratiquement plus », dit encore Daniel Pauly. Dans l’insouciance généralisée, le chalutage ratisse 150 fois l’équivalent de la surface déforestée chaque année sur la planète. Une coupe à blanc sous-marine et invisible de la taille de la superficie des États-Unis, où plusieurs zones sont ratiboisées jusqu’à huit fois l’an.

    Daniel Pauly dénonce cette #razzia. « Et dans bien des cas, les pays riches bouffent les poissons des pays pauvres », affirme le Franco-Canadien, né après la guerre d’une mère française et d’un G.I. afro-américain, révolté du pillage éhonté des mers de l’Afrique de l’Ouest par des bateaux occidentaux et asiatiques. Sa solution : interdire la pêche en haute mer, protéger 20 % des océans et abolir les subventions aux industries qui encouragent la sur pêche. Car c’est le bacon qui fait le poisson, affirme ce chercheur. Grâce aux subventions allant jusqu’à 30 % en Chine, pêcher demeure rentable là où les ressources sont déjà anémiées, martèle-t-il.

    L’or blanc
    « En Antarctique, ceux qui pêchent la #légine de façon illégale peuvent perdre un bateau sur cinq tellement ils gagnent de #fric. Pour ne pas être attrapés, des capitaines coulent eux-mêmes leurs bateaux. Et ça reste rentable ! » décrie l’écologiste, considéré parmi les 50 scientifiques les plus influents de la planète par le magazine Scientific American en 2003. La légine, cet or blanc recherché des gourmets occidentaux, se vend jusqu’à 40 $ la livre.

    « Après avoir vidé les plaines marines, les bateaux vident les canyons des océans où se terrent les derniers poissons », relance Pauly. À elle seule, la Chine déploie 3400 navires-usines qui pompent 4 millions de tonnes de poissons dans les eaux de 93 États, dont 75 % dans les eaux africaines.

    Noyer le poisson
    Daniel Pauly rage aussi contre l’autre grand « mensonge » du siècle : l’#aquaculture, parfois présentée comme un remède à la faim dans le monde. Or, selon lui, l’aquaculture de poissons carnivores accélère le sac des océans. « En Mauritanie et au Sénégal, 40 usines sont plantées sur les côtes pour faire de la farine de sardinelles, qui étaient avant pêchées, fumées et mangées en Afrique. Là, on produit de la farine pour engraisser des cochons ou du saumon. C’est un truc innommable ! »

    Le maître de la #biomasse parle en connaissance de cause. Produire une seule livre de saumon dépouille l’océan de trois ou quatre livres de petits poissons. « C’est une perte sèche de protéines, c’est révoltant ! Dire que ça nourrit le monde, c’est une fraude intellectuelle. Ceux qui s’alimentaient de sardinelles n’ont pas l’argent pour acheter ce saumon. C’est un vol global. J’appelle ça l’aquaculture B, pour bad. Cette aquaculture ne produit pas de poissons, elle bouffe du poisson ! »

    Médusé par la surpêche
    Un jour, un étudiant de Daniel Pauly a mesuré l’explosion des populations de #méduses partout dans le monde. En mer de Namibie, ces invertébrés ont complètement remplacé les poissons : 14 millions de tonnes de méduses ont évincé 10 millions de tonnes de poissons. « Les poissons qui mangeaient les larves de méduses ont disparu, laissant leurs proies sans prédateurs », explique Daniel Pauly.

    Des océans « gélifiés », c’est la vision d’horreur qui hante le biologiste, qui a signé en 2013 Manges tes méduses. Ces masses gélatineuses sont, en effet, faites sur mesure pour survivre aux zones lessivées de poissons que laisse la surpêche dans son sinistre sillage, explique le scientifique couronné en 2005 du prix Cosmos, l’équivalent du Nobel en écologie.

    « Pour que les poissons puissent se repeupler en haute mer et revenir ensuite vers les côtes, il faut dès maintenant créer des zones protégées. Avant, on n’avait pas les moyens techniques de pêcher jusqu’au dernier poisson. Aujourd’hui, plus rien n’est impossible », déplore-t-il.

    Cet éternel indigné, rescapé d’une enfance douloureuse vécue au sein d’une famille adoptive abusive, Pauly en connaît long sur la capacité de résilience des hommes, comme des autres espèces. « C’est toujours possible de renverser la vapeur, assure-t-il, si l’on réagit à temps. »

    Source : https://www.ledevoir.com/societe/environnement/559908/le-vieil-homme-et-la-mer
    Tiré de la revue de Presse : https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-06-08-2019

    #surpêche #mer #alimentation #poissons #pêche_industrielle #pêche_illégale #aquaculture #Daniel_Pauly #ressources_marines

    • « Il ne reste que 1 % de l’état des stocks de morue par rapport au milieu du XXe siècle, et 2 à 3 % des stocks de thon. En gros, 90 % de la biomasse des grands poissons a disparu en 100 ans »

  • Critically Endangered Giant Fish on Menu at Luxury Restaurants in Vietnam
    https://www.nationalgeographic.com/animals/2018/07/illegal-giant-fish-cambodia-vietnam-cuisine-delicacy-wildlife-wa

    Hogan is a scientist, not a wildlife trade investigator, but in January 2018 he and National Geographic set out to search for answers to basic questions about the trade: Why are these fish now appearing in restaurants in Vietnam? Where are they coming from? Finding that out is a crucial piece of the puzzle for stopping the trade.

    Monsters have long lived in the Mekong, one of the world’s most biodiverse rivers. Starting in the Tibetan Plateau and meandering through Myanmar, Laos, Thailand, Cambodia, and Vietnam, its 2,600-mile-long, latte-brown vein conceals a fantastical array of nearly a thousand fishes, many found nowhere else. Thanks to the river’s enormity and productivity, about a dozen of them grow to record proportions.

    “These are some of the largest, most extraordinary, and iconic fish in the world,” Hogan said. “They’re big enough to strike even the most experienced fishermen with awe.”

    #poissons_géants #pêche #pêche_illégale #Mékong

  • Les nouveaux délinquants environnementaux (2/4) : Du golfe de Guinée à la Thaïlande : les ravages de la pêche illégale
    https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/culturesmonde-du-mardi-05-juin-2018


    Malgré des législations qui se renforcent depuis des années, des chalutiers persistent à prélever illégalement des stocks de poissons considérables, bouleversant les écosystèmes et la sécurité alimentaire. Mais peut-on combattre la pêche illégale sans interroger le modèle de la #pêche_industrielle ?

    #pêche_illégale #surpêche

  • Big Brother at Sea | Hakai Magazine
    https://www.hakaimagazine.com/news/big-brother-at-sea

    Ship to ship transfers can be made quickly and covertly on the high seas, leaving law enforcement officials unaware of the passage of illegal cargo in this watery Wild West. And it’s no small problem: a 2014 study found that up to a third of wild-caught seafood sold in the United States was harvested illegally. To combat this shadowy business, Global Fishing Watch, is monitoring the world’s fishing fleets by satellites, hoping to cast light on the dark places beyond national borders.

    #cartographie #surveillance #transport_maritime #pêche_illégale

  • Insurers tighten net on pirate fishing
    https://www.reuters.com/article/insurance-fishing/insurers-tighten-net-on-pirate-fishing-idUSL8N1MF4WI

    A coalition of insurance firms agreed on Friday to crack down on pirate fishing by banning coverage for trawlers whose illegal catches are worth at least $10 billion a year.

    Firms would deny insurance for vessels on a European Union blacklist of ships involved in illegal, unregulated and unreported (IUU) fishing around the world. More than 100 vessels are on the current list.

    Until now, legal loopholes in defining pirate fishing have sometimes enabled trawler owners to gain insurance for vessels that harm global fish stocks. The EU list gives a common benchmark for outlawing vessels.

    More than 20 companies agreed the measures in a deal sponsored by Allianz Global Corporate & Specialty, AXA , Generali, Hanseatic Underwriters and the Shipowners’ Club. The plan was also backed by the United Nations.

    #pêche_illégale

  • #Paul_Allen Wants to Use Satellites and Software to Fight #Illegal_Fishing - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-10-05/paul-allen-wants-to-use-satellites-and-software-to-fight-illegal-fishing

    Microsoft Corp. co-founder Paul Allen, concerned about illegal fishing depleting global fish populations, will spend $40 million to develop a system that uses satellite imagery and data-analysis software to help countries spot and catch unlicensed fishing boats.

    Called SkyLight, the system is being tested in the Pacific Island of Palau and the African nation of Gabon. Allen is trying to use technology to aid enforcement, particularly in countries with thousands of miles of coastline to patrol and few resources to do so. Allen will announce the initiative at the Our Oceans Conference in Malta on Friday.

    Illegal fishing accounts for about 20 percent of the world’s catch, costing up to $23.5 billion a year, according to the World Wildlife Foundation, and placing additional stress on a wild fish population that has declined by about half since 1970. #Overfishing raises the risk of conflict among fishing nations and raises the risk of hunger and joblessness in an industry that provides employment for more than 1 in 10 of the world’s people. Allen, an avid diver, has backed other ocean health projects and is also active in conservation efforts like trying to save the African elephant population by using drones and sensors to track their movements.

    #surpêche #pêche_illégale
    #la_technique_sauvera_le_monde
    #la_philanthropie_sauvera_le_monde

  • Au Sénégal, la surpêche menace la sécurité alimentaire - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2017/05/19/au-senegal-la-surpeche-menace-la-securite-alimentaire_1569085

    « Les poissons ne reconnaissent pas les frontières, ils migrent au-delà des eaux nationales d’un Etat. La sardinelle, par exemple, suit des routes migratoires du #Sénégal à la #Mauritanie. Les stocks de poissons doivent être envisagés de manière globale pour la zone et non par pays. L’’instauration de quotas concertés entre les Etats de la sous-région est une mesure essentielle pour maintenir les stocks, explique Ibrahima Cissé. Si la capacité de pêche est de 2 tonnes mais que chacun des six pays décide d’en pêcher plus chacun de son côté en ignorant ce que les pays voisins prélèvent, on aboutit à une surpêche alors que chacun pense respecter les limitations imposées », poursuit-il.

    ...

    La #pêche_illégale est principalement le fait de chalutiers étrangers, soutenus par des #accords_bilatéraux avec un pays de la zone ouest-africaine. Le manque de cohésion des Etats, qui accordent le droit de pêche à certains pays étrangers alors que d’autres le refusent, augmente le taux de #pêche illégale. Ainsi, la pêche non autorisée de la flotte russe dans les eaux sénégalaises a augmenté de 20% en 2014-1015 après que les pays voisins, Guinée-Bissau et Mauritanie, lui ont octroyé le droit de pêche. « Les bateaux sillonnent au large et ne s’arrêtent pas à la zone pour laquelle ils ont obtenu une autorisation », souligne le responsable de projet de Greenpeace. Et l’absence d’accords entre les pays pour poursuivre un contrevenant au-delà des eaux nationales empêche le plus souvent de pouvoir arraisonner et sanctionner le bateau fautif lorsqu’il est repéré hors de la zone de pêche autorisée.

    #surpêche #contrebande

  • International treaty targeting illegal fishing takes effect
    https://news.mongabay.com/2016/06/international-treaty-targeting-illegal-fishing-takes-effect

    United Nations treaty aimed at preventing illegal fishing will enter into force this Sunday, June 5, with 29 countries and the European Union as parties to it.

    Illegal, unreported, and unregulated (IUU) fishing puts the world’s already-strained fish stocks at risk, each year capturing as much as 26 million metric tons of fish valued at up to $23 billion.

    “Illegal fishing steals billions of dollars’ worth of resources from our ocean each year, hurting those who play by the rules,” U.S. secretary of state John Kerry said in a press release about the treaty.

    Officially titled the Agreement on Port State Measures to Prevent, Deter, and Eliminate Illegal, Unreported, and Unregulated Fishing, the treaty represents an international effort to shore up the global seafood supply by preventing vessels from landing illegal catches. Significantly, it commits countries hosting ports of entry to deter IUU fishing vessels, rather than relying on the vessels’ flag states to police their fleets.

    #pêche #pêche_illégale (#surpêche) #traités #Europe

  • Tiny Team Uses Satellites to Bust Illegal Fishing Worldwide
    http://news.nationalgeographic.com/2015/06/150615-skytruth-pirate-fishing-illegal-big-data-ocean-conse

    Gradually, the team learned to turn mapping technology toward one of the ocean’s biggest problems: illegal or “pirate” fishing, which a recent study found is responsible for 20 to 32 percent of wild-caught seafood imported into the U.S. Pirate fishers thwart government quotas, avoid fees, and pillage sanctuaries. (See how the White House plans to fight illegal fishing.)

    To detect such rule-breaking, SkyTruth partnered with the Pew Charitable Trusts to conduct systematic monitoring in large swaths of the Pacific. That experience led to a new partnership between SkyTruth, Google, and the nonprofit Oceana to develop a platform to allow fisheries officials, governments, companies, and advocacy groups to better track fishing vessels. The result is a website called Global Fishing Watch, launched last November.

    http://www.globalfishingwatch.org
    #pêche_illégale

  • Unsustainable Seafood : A New Crackdown on Illegal Fishing by Richard Conniff : Yale Environment 360
    http://e360.yale.edu/feature/unsustainable_seafood_a_new_crackdown_on_illegal_fishing/2758

    When people talk about illegal trafficking in wildlife, the glistening merchandise laid out on crushed ice in the supermarket seafood counter — from salmon to king crab — probably isn’t the first thing that comes to mind. But 90 percent of U.S. seafood is imported, and according to a new study in the journal Marine Policy, as much as a third of that is caught illegally or without proper documentation.

    The technical term is IUU fishing, for illegal, unreported, and unregulated fishing. But such improbable allies as Greenpeace and Republican Illegal fishermen painting new name on vessel Australian Fisheries Management Authority members of the U.S. Senate now refer to it as “pirate fishing.” And it ensnares seafood companies, supermarkets, and consumers alike in a trade that is arguably as problematic as trafficking in elephant tusks, rhino horns, and tiger bones.

    Among the egregious violations, according to the study: Up to 40 percent of tuna imported to the U.S. from Thailand is illegal or unreported, followed by up to 45 percent of pollock imports from China, and 70 percent of salmon imports. (Both species are likely to have been caught in Russian waters, but transshipped at sea and processed in China.) Wild-caught shrimp from Mexico, Indonesia, and Ecuador are also more likely to be illegal, and some illegal wild-caught shrimp may be disguised as farmed shrimp.

    #pêche_illégale #pêche_pirate

  • La dérive des pêcheurs italiens | Presseurop (français)
    http://www.presseurop.eu/fr/content/article/1121491-la-derive-des-pecheurs-italiens

    Certains les ont déposés et consignés aux autorités, comme d’autres leurs Colt et Winchester aux shérifs du village. D’autres, poussés par l’appât du gain ou les nécessités de la survie, continuent à les utiliser, cachés près des quais des ports tunisiens ou largement déployés dans les eaux calabraises. Les filets de pêche pélagique, appelés ici spadare car ils servaient à pêcher le thon et l’espadon, ont été interdits en 2002 par l’Union européenne parce qu’ils détruisent l’environnement marin. En Italie, ils sont la première cause de la mort des cachalots et des dauphins qui se font piéger par ses murs invisibles.

    #pêche_illégale