#p2p_foundation

  • Vers une société contributive de #pair_à_pair – 4
    https://framablog.org/2019/12/16/vers-une-societe-contributive-de-pair-a-pair-4

    Et si le pair-à-pair devenait le modèle et le moteur d’une nouvelle organisation sociale ? – Nous avons un peu tardé à vous proposer ce dernier volet de la la réflexion de Michel #bauwens (si vous avez raté le début, c’est … Lire la suite­­

    #Contributopia #Internet_et_société #communautés #Contributeurs #Democratie #entrepreneurs #Institutions #P2P #P2P_Foundation #Traduction

  • Vers une société contributive de #pair_à_pair – 1
    https://framablog.org/2019/10/16/vers-une-societe-contributive-de-pair-a-pair-1

    Et si le pair-à-pair n’était pas seulement un moyen pratique d’échanger des fichiers mais aussi le modèle et le moteur d’une nouvelle organisation sociale ? Michel #bauwens a un plan… Ah le #P2P, que de souvenirs pour les moins jeunes… Napster, … Lire la suite­­

    #Contributopia #Internet_et_société #communautés #Contributeurs #Democratie #entrepreneurs #Institutions #P2P_Foundation #Traduction

  • Michel Bauwens, un activiste en résidence
    https://salle-6.com/2016/06/28/michel-bauwens-un-activiste-en-residence

    Il y a une différence entre la dynamique du pair-à-pair et les vieilles idées de gauche. Au sein de la vieille vision de la gauche, il s’agit d’obtenir des majorités politiques et de conquérir le pouvoir soit par la révolution, soit démocratiquement puis de changer la société par des réformes ou des changements plus radicaux. Ils partent de la politique, c’est un programme idéologique, ils cherchent à rassembler les gens qui pensent comme eux puis ils imposent un changement. La vision du pair-à-pair c’est plutôt le contraire, il s’agit d’abord de changer le régime de valeur, en construisant un mode de production différent, qui s’appuie sur les commonalités entre tous ceux qui sont engagés dans cette production. Et c’est là-dessus qu’on bâtit une politique. C’est ainsi que les changements de système se sont déroulés dans le passé. Il y a d’abord eu des pratiques préfiguratrices en réponse à une crise du système dominant, puis la construction d’une politique et la survenue parfois d’épisodes plus brusques. Tout part d’un vrai changement dans les pratiques et non d’une vision idéologique.

    [...]

    Le capitalisme et le marché vont libérer l’individu de cette économie du don. La capacité d’aller travailler, de gagner son argent, d’échanger, était vue comme une émancipation de l’individu. C’est l’évolution d’une coopération purement coercitive (esclavage, féodalité) vers une coopération neutre (la monnaie d’échange annule la dette du don). Ce que le pair-à-pair apporte à présent, c’est un retour vers les communs, vers la mutualisation, avec par exemple Linux ou Wikipédia, et Internet permet un « renomadisation » de la société. C’est une technologie qui nous libère de l’espace et du temps dans lequel on se trouve. [...] Le pair-à-pair essaie de transcender et d’intégrer l’histoire humaine. Il y a bien un aspect néo-nomadique aujourd’hui qui libère l’être humain de son ancrage géographique et culturel et qui lui permet de voyager librement entre plusieurs communautés. Par exemple, je suis un bouddhiste, végétarien, codeur de Linux et je travaille ici ou là-bas. J’ai des communautés, non pas fixes ou géographiques, mais des communautés d’affinité qui sont organisées de façon ouverte. Il y a ensuite tout un aspect néo-médiéval dans le pair-à-pair : les guildes, la relocalisation, le réveil des villes… Les gens, s’ils se battent contre le marché, ils veulent néanmoins garder son caractère neutre, impersonnel, et donc cette liberté que l’on a de choisir, de changer… Le pair-à-pair n’est pas un retour à un collectivisme fermé, il s’agit vraiment d’un mariage entre un individualisme et une nouvelle forme de collectif. Ce n’est ni de l’individualisme, ni du collectif, c’est du relationnel. Le pair-à-pair se base sur la relation et la relation dynamique.

    [...]

    Les libertariens et les anarchistes prônent également des organisations en pair-à-pair, quelles sont vos divergences avec eux ?

    Avec les anarchistes, c’est le vieux débat de la gauche depuis le 19e siècle. Dans une société qui est déjà inégale, l’Etat est une institution qui modère la violence privée, qui socialise le management de la société. Ce n’est pas un progrès d’abolir un Etat dans une société d’inégalités, c’est une régression, à l’exemple de la Somalie ou de la Colombie. Pour moi, le progrès social est amené par des groupes humains exclus, les femmes, les noirs, les ouvriers, qui se mobilisent pour civiliser l’Etat, pour le démocratiser, mais presque jamais pour l’abolir et je ne vois pas d’exemple où cette abolition a apporté quelque chose de bien, au contraire.

    Concernant les anarcho-capitalistes ou les anarcho-libertariens, en quelque sorte les anarchistes de droite, c’est le totalitarisme du marché qu’ils veulent imposer. Par exemple, si on n’est pas propriétaire de bitcoin, on ne joue pas. Bitcoin est une démocratisation de la rente, c’est-à-dire on y entre quand c’est facile de produire cette monnaie, le design est pensé de sorte à ce que ce soit de plus en plus difficile de les produire, donc la valeur augmente, car la demande s’accroit plus vite que l’offre. Ainsi, on gagne de l’argent sans travail, c’est un système de rente spéculative. Les anarcho-capitalistes cherchent à abolir tous les mécanismes de protection sociale et de solidarité dans la société pour ne retenir que l’armée et la police afin de protéger leur propriété. Ils rêvent d’une société d’individus séparés qui font des contrats libres entre eux. Cependant, ils ne tiennent pas compte du contexte social inégalitaire existant. C’est une idéologie qui est totalement aveugle au collectif. Elle considère une personne indépendamment de son passé, comme si elle flottait comme ça en dehors de tout déterminismes sociaux, comme si elle était tout à fait formée et capable de faire des choix. Pour eux, il n’y a pas de problèmes sociaux, uniquement des problèmes technologiques.

    [...]

    Nous avons déjà eu un espion dans la fondation. Il a fait énormément de tort, il visitait ma boite email tous les deux jours, il a blacklisté une cinquantaine de personnes, il a manipulé la communication à l’intérieur du réseau. Il a causé des dommages substantiels, d’autant que j’étais à ce moment-là très précaire, en bloquant toutes les communications qui auraient pu nous apporter des revenus. Cette personne était clairement là dans un but de sabotage.

    #Communs #Internet #Michel_Bauwens #P2P_Foundation #Pair_à_pair #Politique #Économie #Économie_collaborative

  • Les licences libres aux portes de la révolution | Lionel Maurel (Calimaq)
    http://owni.fr/2012/11/09/les-licences-libres-aux-portes-de-la-revolution

    Rendre les moyens de production aux travailleurs : douce utopie ? Pourtant, dans le monde des licences libres, les exemples concrets et aboutis existent bel et bien, qui pourraient bien faire émerger une économie des communs. Voire davantage si affinités.

    #Chronique #Pouvoirs #droit #Copyfarleft #copyleft #creative_commons #culture_libre #Michel_Bauwens #Open_Company_Formats #open_source #Open_Value_Network #P2P_Foundation #Peer_Production_Licence #SENSORICA #Telekommunisten