• « Ce qu’il faut dire » - PARTAGE NOIR
    https://www.partage-noir.fr/ce-qu-il-faut-dire


    Le 2 avril 1916, #Sébastien_Faure lance avec l’aide de #Mauricius le premier numéro de Ce qu’il faut dire. Cet hebdomadaire #pacifiste de 4 pages grand format va atteindre assez rapidement, en pleine Première Guerre mondiale, un tirage de 20 000 exemplaires et 2 000 abonnés. Il paraîtra pendant deux ans, sauf une suspension de deux mois (juillet-août 1917) imposée par la censure, jusqu’à sa suspension définitive fin décembre 1917./556f66ebc4a5ce5c7ed1a6fb25dd5a-3c1e2.png

  • L’épitaphe de #Séverine : « J’ai toujours travaillé pour la paix, la justice et la fraternité »
    http://oletrouher.blog.free.fr/index.php?post/2021/03/29/L%E2%80%99%C3%A9pitaphe-de-S%C3%A9verine-%3A-%C2%ABJ%E2%80%99ai

     

    Née à Paris le 27 avril 1855, Caroline Rémy est mariée à 17 ans par ses parents. Elle fuit le domicile conjugal, obtient un place de lectrice en Suisse et se fait enlever par Adrien Guébhard. Ils s’établissent à Bruxelles. Là, Caroline rencontre Jules Vallès qui l’initie aux idées libertaires, à l’écriture et au journalisme.

    Retour à... Lire L’épitaphe de Séverine : « J’ai toujours travaillé pour la paix, la justice et la fraternité »

    #Portraits #BD #Féministe #Libertaire #Pacifiste

  • Louis #Lecoin : militant #Pacifiste, #Syndicaliste et #Libertaire
    http://oletrouher.blog.free.fr/index.php?post/2021/03/22/Louis-Lecoin-%3A-militant-pacifiste%2C-syndicaliste-et-libertai

     

    Né à Saint-Amand-Montrond le 30 septembre 1888. Louis Lecoin montera à Paris en 1904 diplômé d’agriculture. Rallié aux idées de Sébastien Faure il est « anarchiste depuis 1905 » . Syndiqué à la CGT, il rejoint ses camarades jardiniers en grève. Le 1er mai 1906, il est arrêté avant le début de l’émeute à Paris.

    Le 17 octobre 1910, le soldat... Lire Louis Lecoin : militant pacifiste, syndicaliste et libertaire

    #Portraits #BD

  • #Louis_Lecoin - « Militant #pacifiste, #syndicaliste et #libertaire » [01]
    https://www.partage-noir.fr/louis-lecoin-militant-pacifiste-syndicaliste-et-libertaire-01

    Né à Saint-Amand-Montrond le 30 septembre 1888. Louis Lecoin montera à Paris en 1904 diplômé d’agriculture. Rallié aux idées de Sébastien Faure il est « anarchiste depuis 1905 ». Louis Lecoin - « Militant pacifiste, syndicaliste et libertaire »

    / Louis Lecoin

    #Louis_Lecoin_-_« Militant_pacifiste,_syndicaliste_et_libertaire »

  • "Antiracistes dans la collaboration. Antisémites dans la résistance" par Simon Epstein - Février 2009
    http://www.licra.org/old/memoire-histoire/news/100-antiracistes-dans-la-collaboration-antisemites-dans-la-resistance-

    Le 12 février dernier, Barbara Lefebvre, co-présidente de la commission éducation et Philippe Benassaya, 1er Vice-président et président de la Commission Mémoire Histoire, ont reçu, à la Maison de l’Europe (Paris), l’historien franco-israélien Simon Epstein autour de son dernier ouvrage : Le paradoxe français. Ouvrage au sous-titre évocateur de ce paradoxe : « Antiracistes dans la collaboration. Antisémites dans la résistance ».

    http://www.licra.org/old/attachments/100_LICRA-Conference-Epstein-120209.pdf

    Simon Epstein :

    La signification profonde du phénomène

    Quand la #LICA se constitue à la fin des années 1920, elle recrute des Juifs et des non-Juifs. Quel est le secteur d’opinions français où on trouve le plus facilement de gens qui condamnent l’antisémitisme et qui vont rejoindre à la LICA ? Ce n’est pas l’extrême-droite, c’est la gauche humanitaire. La gauche humanitaire qui est aussi la #gauche #pacifiste. Ils sont près à aller avec Lecache et à dire « on est contre l’antisémitisme ». C’est pourquoi ils sont tellement nombreux. La LICA des années 1930 est une organisation pacifiste avec plusieurs sortes de #pacifismes : le pacifisme modéré, style Luchaire et le pacifisme d’extrême-gauche. Une corrélation très forte existe entre pacifisme et antiracisme. Et les dirigeants de la LICA le disent. Cette harmonie entre pacifisme et #antiracisme se brise en 1933, plaçant la LICA devant un dilemme absolument catastrophique.

    1933, c’est la prise de pouvoir par Hitler en Allemagne. Le pays avec qui on veut faire la paix - car les Français pacifistes veulent faire la paix avec l’Allemagne - cette Allemagne-là est devenue nazie. Pour la première fois, un conflit entre deux ordres de valeur apparaît : l’amour de la #paix et l’amour des Juifs. Une partie choisit l’amour de la paix comme Luchaire qui quitte la LICA, et se fâche avec Lecache. Victor Margueritte aussi quitte la LICA et dit : « C’est peut-être vrai que 600 000 Juifs en Allemagne sont malheureux, mais ce n’est rien comparé à ce qu’impliquerait une nouvelle #guerre franco-allemande, c’est-à-dire des millions de morts en Allemagne, des millions de morts en France. Je dis à mes amis juifs calmez-vous avec votre histoire d’antisémitisme en Allemagne ». C’est un choix délibéré : la paix vaut mieux que l’antiracisme.

    [...]

    Les antisémites dans la Résistance
    J’ai fait ensuite une recherche complémentaire en me posant la question suivante : « si tant d’antiracistes passent le Rubicon, que vont faire les antisémites des années 1930 ? ». J’ai opéré avec la même méthodologie : établir la base documentaire de tous les gens qui disent du mal des Juifs, puis voir ce qu’ils font pendant la guerre. Ma conclusion : beaucoup sont passés dans la #Résistance.

    [...]

    Le poids des antisémites dans la résistance est aussi logique que le poids des antiracistes dans la collaboration. Pourquoi ? Car l’ #antisémitisme français s’est formé parallèlement à l’ #anti-germanisme. On était à la fois contre les Allemands et contre les Juifs, c’est cela le maurrassisme qui caractérise deux ou trois générations d’antisémites français. Une partie de l’extrême-droite va être tentée par le nazisme et ses « aspects positifs », mais une partie de l’extrême-droite va être effrayée par le fait que le nazisme ait reconstitué la puissance allemande. Toute une fraction de l’extrême-droite voit dans le nazisme un ennemi à détruire, non pour des questions idéologiques mais parce que le nazisme redonne à l’Allemagne ce que les Français pensaient lui avoir retiré à Versailles en 1919, à savoir sa puissance militaire, menace obsédante pour la France. Une part significative de l’extrême- droite française des années 1930 est antiallemande et le reste quand les Allemands conquièrent la France. Ces hommes et ces femmes se jettent sans hésiter dans la résistance avec #De_Gaulle. De Gaulle lui-même appartient à cette tendance #nationaliste qui déteste les Allemands.

  • Manifestation en faveur d’un #corridor_humanitaire

    #NoBordersTrain - La cronaca della giornata dai confini dell’Europa

    Conquistato, violando in maniera collettiva la frontiera, il diritto a chiedere asilo senza essere respinti dalla Svizzera

    Il giorno seguente alla celebrazione della giornata mondiale del rifugiato, attivisti e migranti hanno raggiunto la stazione di Milano partendo in carovana da diverse parti d’Italia, per raggiungere con il No Borders Train il confine svizzero ed iniziare a dare concretezza a quell’asilo europeo invocato da molti ma ancora ostaggio degli egoismi nazionali degli stati, conquistando con la mobilitazione di poter presentare la domanda d’asilo senza essere respinti.
    Una vittoria importante considerate le prassi arroganti con cui le autorità svizzere respingono i richiedenti verso l’Italia.
    Una conquista materiale che assume un grande nella battaglia dello spirito della Carta di Lampedusa.
    Dopo essersi concentrati all’esterno della Stazione di Milano nel primo pomeriggio gli attivisti e i rifugiati sono entrati ed hanno dato vita ad una conferenza stampa per spiegare, attraverso molti interventi, le ragioni dell’iniziativa.
    Si sono poi recati ai binari, presidiati dalla polizia, per prendere il treno, denunciando la militarizzazione costante che accompagna il muoversi dei migranti e dei rifugiati.
    Ai binari la polizia e la Digos hanno cercato di impedire l’accesso alle carrozze ma la determinazione dei manifestanti è stata più forte dei cordoni delle «forze dell’ordine» e tutti insieme sono saliti sul #noborderstrain" che è partito verso Chiasso.
    All’arrivo del #noborderstrain in territorio elvetico la polizia di frontiera avrebbe voluto dividere gli italiani dai rifugiati che secondo le autorità dovrebbero essere rinchiusi in strutture ad hoc ma i manifestanti compatti hanno continuato a restare tutti insieme ed imporre che la domanda d’asilo fosse accettata senza restrizioni della libertà.
    Dopo ore di protesta, occupato con interventi e slogans la stazione elvetica il #noborderstrain ha raggiunto una grande conquista: si è ottenuto di poter presentare la domanda d’asilo senza essere respinti.
    I manifestanti hanno lasciato la stazione in corteo per andare ad accompagnare i richiedenti asilo e raggiungere una festa etica in cui sono stati salutati da slogans e applausi e poi il #noborderstrain è ripartito verso Milano.
    In serata intanto ad Ancona gli attivisti delle Ambasciate dei diritti hanno riaperto le reti del Porto dando vita ad iniziative proprio in una zona, oggi sottratta ai cittadini anconetani per nascondere gli altri respingimenti, quelli che l’Italia continuamente pratica nei confronti di chi fugge dalla Grecia.
    Una giornata di lotta, nello spirito della Carta di Lampedusa , che dopo l’occupazione dei consolati, continua un percorso di lotta europea verso il 26 e 27 giugno quando mentre il Consiglio europeo si riunirà a Bruxelless per discutere di frontiere, pattugliamenti e nuove regole operative, arriverà nella capitale belga la “Marcia dei rifugiati” .
    Un commento con Nicola Grigion alla conclusione dell’importante giornata di mobilitazione che si inserisce nelle mobilitazioni europee

    http://www.meltingpot.org/NoBordersTrain-La-cronaca-della-giornata-dai-confini-dell

    Plus sur le NoBordersTrain :
    https://www.facebook.com/events/672131766157226

    #Milan #Italie #Suisse #Chiasso #migration #asile #manifestation #frontière #journalisme #garde-frontière #bad_word #wrong_vocabulary #réfugiés
    ARRGGHHH !

    Et un communiqué de presse délirant des gardes de frontière suisse :
    Découverte de quelque 170 personnes en séjour illégal

    Berne, 23.06.2014 - Samedi 21 juin, plus d’une centaine de personnes qui séjournaient illégalement en Italie se sont rendues de Milan en Suisse en compagnie de sympathisants. Le Corps des gardes-frontière (Cgfr) a renforcé temporairement ses effectifs à la frontière Sud au Tessin et en Valais avec 80 gardes-frontière. Au cours de ce week-end, ce sont au total quelque 170 personnes en séjour illégal qui ont été découvertes.

    Grâce à des indices fournis par les réseaux sociaux, le Cgfr a appris qu’un groupe assez important de personnes avaient l’intention de se rendre illégalement de Milan en Suisse le samedi 21 juin. Il s’agissait en l’occurrence de personnes séjournant illégalement en Italie ainsi que de sympathisants. Samedi soir, les quelque 200 personnes participant à cette action ont organisé une manifestation en gare de Chiasso. Cette réunion s’est déroulée pacifiquement.
    Au cours du dernier week-end, le Cgfr a renforcé temporairement ses effectifs à la frontière Sud au Tessin et en Valais avec 80 collaborateurs venus de Suisse alémanique et de Suisse romande. La police fédérale allemande a pour sa part renforcé ses effectifs à la frontière germano-suisse de façon à décharger le Cgfr à la frontière Nord. Les Forces aériennes ont mis à disposition un hélicoptère Superpuma afin d’assurer un transfert rapide de ces forces. 30 collaborateurs supplémentaires de la police cantonale tessinoise étaient également en service. A Chiasso, sur la route du Simplon et au Grand-Saint-Bernard, ce sont au total près de 170 personnes en séjour illégal dans l’espace Schengen qui ont été découvertes. Les personnes concernées ont pour la plupart été remises aux autorités italiennes. Cette opération de renfort à la frontière Sud s’est terminée dimanche soir.

    http://www.admin.ch/aktuell/00089/index.html?lang=fr&msg-id=53467

    ... repris tel quel par les #Médias :
    Le Matin Online :
    Les gardes-frontière ont refoulé 170 #clandestins

    Les gardes-frontière ont renvoyé en Italie quelque 170 clandestins qui tentaient d’entrer en Suisse ce week-end.

    (en parlant de clandestins... alors qu’ils ne s’agissait pas de clandestins, mais de personnes ayant un titre de séjour en Italie !!!)


    http://www.lematin.ch/suisse/Les-gardefrontieres-ont-refoule-170-clandestins-/story/10308613

    La Tribune de Genève :
    Les gardes-frontière ont refoulé 170 clandestins

    Les gardes-frontière ont renvoyé en Italie quelque 170 clandestins qui tentaient d’entrer en Suisse ce week-end.

    http://www.tdg.ch/suisse/Les-gardesfrontiere-ont-refoule-170-clandestins-/story/10308613

    24 Heures :
    Les gardes-frontière ont refoulé 170 clandestins

    Les gardes-frontière ont renvoyé en Italie quelque 170 clandestins qui tentaient d’entrer en Suisse ce week-end.

    http://www.24heures.ch/suisse/Les-gardesfrontiere-ont-refoule-170-clandestins-/story/10308613

    Même titre repris aujourd’hui dans Le Courrier —> mais il s’agit d’une page de La Liberté (24.06.2014)

    Une lettre qui a été écrite par une participante (du Movimento dei Senza Voce), envoyée au Secrétariat général du département de justice et police et publiée aussi sur FB sur la page du Movimento :

    Egregio signor Mascioli,
    collaboratore del Segretariato generale del dipartimento di giustizia e polizia,

    mi permetto di interpellarla, a nome delle associazioni che si occupano dei diritti dei migranti in Ticino, per un episodio increscioso accaduto nel pomeriggio di oggi.
    Sabato, insieme ad alcuni amici ho partecipato al No Borders Train, una manifestazione simbolica per l’apertura di corridoi umanitari per i profughi e le persone in cerca di protezione. Siamo partiti dal Ticino in sei: la signora Margherita, pensionata, Myriam, assistente di cura infortunata, Andrea, un giovane che fa un servizio civile a Casa Astra, Movimento dei senza voce, Pinuccia che è venuta in rappresentanza delLa fabbrica di Zurigo, mio marito ed io, che ho promosso la petizione per l’accoglienza di 20’000 profughi siriani in Svizzera, poi trasformata in postulato e accolta dal Nazionale il 12 giugno.
    Insomma, tutte persone tranquille, simpatizzanti o iscritti al PS, e al di sopra di ogni sospetto.
    L’azione era promossa dal progetto meltingpot ed era dichiaratamente una manifestazione pacifica che si propone di portare a Bruxelles il 27-28 giugno, la richiesta di apertura di corridoi umanitari.
    La manifestazione era organizzata in modo che una cinquantina di migranti, con permesso di soggiorno italiano (rifugiati o persone con una domanda in attesa di risposta) potessero simbolicamente deporre una domanda di asilo in Svizzera. Tutti con regolare biglietto sono saliti su un TILO alla stazione di Milano in direzione di Chiasso. Nessuno aveva intenzione di andare oltre ed era già previsto il rientro su Milano in serata. Gli autobus predisposti attendevano i manifestanti a Milano per riportarli nelle città di partenza: Rimini, Torino, Bologna ed altre città italiane. In tutto eravamo circa duecento persone: un corteo colorato ma assolutamente pacifico.
    Il dispiegamento di forze da parte delle Guardie di confine è stato del tutto sproporzionato ma, nonostante le due ore e mezzo in cui siamo rimasti bloccati sul marciapiede della stazione senza poter neppure prendere l’acqua dal distributore automatico (hanno provveduto gli amici del Movimento dei senza voce), tutto si è svolto nella calma e nell’ordine, con gesti distensivi da entrambe le parti. La stampa allontanata nell’atrio per motivi di sicurezza (!!!).
    C’è stata una lunga trattativa tra gli organizzatori, il capo della polizia, il signor Simona e persino il sindaco di Chiasso, signor Colombo, che per finire ha invitato tutti quanti a partecipare a Festate, manifestazione di musica che si svolge a Chiasso ogni anno nel terzo week-end di giugno.
    Tutto bene insomma, fino al comunicato stampa uscito verso le quattro da parte del Comando del corpo delle guardie di confine che contiene tutta una serie di falsità di cui la più grave è che si siano accompagnati dei «clandestini» oltre frontiera. Solo tre persone hanno depositato asilo ma anche in questo caso si tratta di persone che avevano già depositato una domanda di asilo in Italia ma che sono state abbandonate dalle autorità italiane.
    L’azione serviva anche per questo: per denunciare l’inadempienza dell’Italia nell’applicazione del diritto d’asilo.
    Una volta diramato il comunicato stampa è stato ripreso senza alcun approfondimento dai media nazionali e se per i Ticino abbiamo potuto informare su come si fossero davvero svolte le cose, non abbiamo alcun modo di correggere gli articoli che sono già usciti sulla stampa francese e temo domani sulla stampa svizzero-tedesca.
    Le scrivo questo mail, e mi scuserà per la lunghezza, per chiederle appunto, di fare pressione sul comando delle guardie di confine affinché corregga il Comunicato stampa.
    A Chiasso sabato, non sono arrivati dei clandestini ma persone con regolare permesso e titolo di viaggio valido. Nessuno è stato respinto ma sono rientrati volontariamente in Italia così come previsto. Il fatto che i manifestanti abbiano potuto circolare liberamente e partecipare con biglietto offerto dalla città di Chiasso a Festate la dice lunga sulla loro pericolosità. Capisco che si debba giustificare all’opinione pubblica un tale dispiegamento di forze, addirittura un elicottero per facilitare gli spostamenti, quando sarebbe bastata una telefonata agli organizzatori per chiarire la natura della mobilitazione, ma non lo si può fare sulle spalle di chi, in buona fede, e nella piena legalità lotta per i diritti dei migranti in una situazione di emergenza assoluta come quella attuale. A Milano, da ottobre, sono state accolti 10’000 siriani per lo più in transito verso il nord Europa (Svezia e Germania soprattutto).
    La marina militare italiana, operazione Mare Nostrum salva ogni giorno tra gli 800 e i 1’200 migranti in fuga. Da qui a fine agosto saranno circa 60’000 persone, tra cui centinaia di donne e bambini, ad aver bisogno di protezione.

    A nome delle associazioni che hanno partecipato le comunico il nostro rincrescimento e dispiacere nel vedere trasformata una manifestazione pacifica per i diritti dei migranti in una operazione di repressione da parte della polizia.
    La ringrazio per l’attenzione, e sono a disposizione per chiarimenti.
    Potrà chiedere al signor Davide Bassi, portavoce delle guardie di confine ticinesi, se la mia/nostra versione corrisponde al vero.

    Cordiali saluti,
    per il Movimento dei senza voce, Meltingpot, il Collettivo scintilla, La Fabbrica di Zurigo e Stop al razzismo e all’ignoranza di massa,

    Lisa Bosia

    • Le Courrier a corrigé le tir avec un éditorial...
      Des #pacifistes devenus #clandestins

      Cette semaine, une manifestation pacifique pour les droits des migrants s’est transformée en un « coup de filet » des gardes-frontière pour renvoyer des « clandestins » en Italie. Comment l’expliquer ?
      L’opération baptisée « No borders train » (Train sans frontières) a rassemblé 200 personnes ce samedi. L’appel venu d’Italie invitait tout un chacun à « défier les frontières de l’Europe, de concert avec les migrants et les réfugiés ». Munis d’un billet aller-retour, les participants se sont rendus de Milan à Chiasso afin de déposer une demande d’asile symbolique au Tessin. Ils ont même été conviés par le maire tessinois à un festival de musique.
      Pourtant, dans les médias, le tout a été relayé avec des expressions bien étrangères à une manifestation pacifique. « Les Suisses renvoient en un week-end quelque 170 illégaux », titrait l’ATS1.
      Cette information parlait en des termes guerriers d’un « vaste coup de filet » des gardes-frontière suisses, qui aurait mobilisé les grands moyens : quatre-vingts collaborateurs venus de Suisse alémanique en renforts, un hélicoptère Super Puma mis à disposition par l’armée de l’air, trente policiers cantonaux…
      En un seul communiqué, les douaniers sont parvenus à dénaturer le mouvement citoyen, présenté comme une vague de « clandestins » dans les médias. En un paragraphe, ils ont amalgamé les manifestants, les moyens déployés et le fait que 170 personnes en séjour illégal ont été arrêtées, sur tout le week-end et dans les cantons du Tessin et du Valais.
      La facilité avec laquelle le terme « clandestin » est utilisé doit nous interroger. Assimilé à une opération coup-de-poing démesuré, il renvoie l’image d’une tentative d’invasion et décrédibilise le message porté par les manifestants. Au point que la veille médiatique de l’organisation « Vivre ensemble » a sollicité les journaux concernés pour qu’ils corrigent le tir.
      Migrants, réfugiés, demandeurs d’asile, « clandestins », « illégaux » sont devenus des synonymes pour certains. Les partis de droite, certains services de l’administration fédérale et des médias les interchangent sans plus se poser de question. Que des manifestants dénonçant une politique déshumanisante se trouvent qualifiés de « clandestins » alors qu’ils étaient titulaires de permis de séjour et se battaient justement pour les droits des migrants vient nous rappeler que, chaque jour, nous devons peser le poids des mots.
      La façon dont le mouvement social a été criminalisé montre combien la politique mise en place par l’extrême droite – et si bien intégrée par la frange conservatrice de l’échiquier politique – a des relents anti-démocratiques. Les conséquences se font sentir pour tous les citoyens. Réfugiés ou non.

      http://www.lecourrier.ch/121997/des_pacifistes_devenus_clandestins

    • Et voici le communiqué aux médias de Vivre Ensemble :
      La guerre aux frontières… et dans les médias ?

      Communiqué de Vivre Ensemble adressé aux médias suisses le 24 juin 2014, à propos de la dépêche ATS « 170 clandestins refoulés à la frontière tessinoise », reprise par de nombreux médias (Le 24 Heures ; Le Matin ; La Tribune de Genève et Le Courrier), à cette même date. Cette dépêche reprenait un communiqué du Corps des gardes-frontières annonçant la « Découverte de quelque 170 personnes en séjour illégal » à Chiasso et leur remise aux autorités italiennes, alors qu’il s’agissait d’une manifestation pacifique menée par des citoyens et des migrants titulaires d’autorisations de séjour en Italie. Suite à notre intervention, Le Courrier a consacré son éditorial du 25 juin à cette communication mensongère (v. encadré en bas de la page).

      http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2014/06/25/communique-aux-medias-la-guerre-aux-frontieres-et-dans-les-medias

  • Le monument aux Morts de Saint-Martin-d’Estreaux (Loire - 42)
    http://www.st-martin-destreaux.fr/Le-monument-aux-Morts

    D’habitude les monuments aux morts célèbrent les #infanticides que sont les #guerres avec des épitaphes comme « A nos enfants »…

    Celui-ci a au dos un pamphlet contre la guerre :

    Un farouche réquisitoire contre la guerre.

    Imaginé en 1918, édifié en 1922, objet de vandalismes dans les années trente, il ne fut inauguré qu’en 1947 lors de l’inscription des victimes de la guerre de 39-45.

    Panneau de droite
    Si tout l’effort produit... Et l’argent dépensé pour la guerre L’avaient été pour la paix... ? Pour le progrès social, industriel et économique ? Le sort de l’humanité serait bien différent. La misère Serait en grande partie bannie de l’univers et Les charges financières qui pèseront sur les générations Futures, au lieu d’être odieuses et accablantes... Seraient au contraire Des charges bienfaisantes de félicités universelles. MAUDITE SOIT LA GUERRE ET SES AUTEURS

    #monument #pacifiste #antimilitariste

  • #violence en #Europe : à la télé surtout !
    http://fr.myeurop.info/2013/06/19/violence-en-europe-a-la-tele-surtout-10346

    Ludovic Clerima

    Malgré les crises à répétition, l’Europe reste la région du monde la moins violente. Un constat en décalage avec l’hypermédiatisation des #faits_divers et de la délinquance, notamment en #France.

    L’Europe est le continent le moins violent du monde. lire la (...)

    #Société #crime #Médias #non_violence #pacifiste

    • Ça me rappelle une conversation que j’ai eu, il y a longtemps, avec un électeur du FN qui me brandissait l’étendard de l’#insécurité pour justifier son vote. Déjà, faire le rapprochement entre délinquance et immigration est toujours un exercice #capillotracté, mais surtout, je lui demandais de quelle insécurité il parlait. Même dans le bled en chef, on pouvait largement ne pas verrouiller sa bagnole, laisser la fenêtre ouverte pour roupiller, rentrer à moitié bourré avec un slip sur la tête au cœur de la nuit et tout ce genre de choses. Sans déconner, je n’ai été que très rarement menacée physiquement et le pire qui me soit arrivé était dans la sphère privée, avec des proches et non dans l’espace public que je ne perçois que très rarement comme menaçant.
      Bref, le gars était comme moi dans sa vie de tous les jours, alors il a bien fallu qu’il me cite les sempiternels reportages de TF1 sur les banlieues dangereuses, avec des tas de mecs chelous qui font peur, des actus pleines de car-jacking et ce genre de conneries.
      Je lui ai demandé s’il comprenait bien que nous vivions dans une société extraordinairement pacifiée, tellement sûre que nous nous retrouvons à flipper comme des cons pour juste un regard de traviole, alors que nos ancêtres rédigeaient leur testament pour aller d’une ville à l’autre, que tu avais plus de chances de claquer éventré comme un con dans une guerre que comme un bienheureux dans ton pieu et que si tu échappais de peu à 10 morts violentes et injustes, tu te faisais toujours rattraper par la peste, le choléra ou un bûcher inquisitorial, que les mecs à cheveux blancs étaient un sujet de curiosité...
      Bref, que nous avions un ressenti de l’insécurité complètement aberrant par rapport à la réalité de nos vies bien pépères et tranquilles.

    • Sur la question de la restitution télévisuelle de la violence réelle, outre les développements consécutifs au post d’@odilon,
      http://seenthis.net/messages/148676,

      je préconise la lecture de cet article de Télérama de novembre 2011, relayé par @thibnton, montrant bien l’exploitation récente par les médias de la dramaturgie télégénique des victimes, comme matière première de contenu, comme support de spectacle...
      http://seenthis.net/messages/43084

    • @monolecte : Françoise Simpère rejoint ton propos, ici
      http://fsimpere.over-blog.com/article-oublier-les-infos-et-sortir-voir-des-gens-118489364.html

      La violence à jet continu rend effrayé, résigné, voire dépressif. C’est pain béni pour les maniaques du contrôle social. Quand la vie est présentée comme un danger permanent, les peuples ne se révoltent plus, ils veulent un sauveur et des lois pour tout baliser. C’est pourquoi je ne peux m’empêcher de penser que ce matraquage incessant de nouvelles démoralisantes (ça ne veut pas dire qu’elles sont fausses, ça veut dire qu’elles occultent les faits positifs qui pourraient donner de l’espoir et dynamiser les gens) ce matraquage, donc, n’a rien d’innocent ni de fortuit.

    • « Un certain ressenti »... cela fait penser à la manière dont avait été niée la baisse du pouvoir d’achat les classes populaires ces dernières décennies, quand les médias parlaient d’un « certain ressenti de la baisse du pouvoir d’achat ». Maintenant, nous savons que ce ressenti est justifié.
      À l’inverse, il y a un « certain ressenti de l’insécurité » qui est cultivé par les mêmes médias depuis des années et dont il s’avère, à l’usage, qu’il s’agit plus d’une construction que d’une réalité objective.

      À se demander s’il ne s’agit pas des deux faces de la même pièce.