• Je ne peux plus supporter d’autres mort·es. J’ai perdu trop d’êtres cher·es (et autres textes)

    Avec la suspension du professeur Shalhoub-Kevorkian, le monde universitaire israélien sombre dans l’abîme
    Yaniv Kubovich : Israël s’emploie à démanteler l’UNRWA sans corps de remplacement pour organiser l’aide aux Palestiniens de Gaza
    Olga Cherevko : Gaza-témoignage. « Je ne peux plus supporter d’autres morts. J’ai perdu trop d’êtres chers »
    Orly Noy : Guerre contre Gaza : comment les militant·es de gauche israélien·nes ont rapidement perdu leur compassion pour les Palestinien·nes
    Refuser Solidarity Network
    La Cour d’Appel de Paris confirme la légalité de l’appel au boycott
    Rajaa Natour : Il est impossible d’exiger la reconnaissance des victimes de l’Holocauste et de normaliser le massacre d’innocents à Gaza
    La Confédération paysanne dénonce l’utilisation de la famine comme arme de génocide à Gaza
    Injustifiable guerre contre l’éducation à Gaza – Un message de la Rectrice de l’Université de Liège
    Liens avec d’autres textes

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/18/je-ne-peux-plus-supporter-dautres-mort·es-jai-

    #international #palestine #israel

  • Palestine/Israël – Sept réalités

    Les réalités du conflit entre Israël et le Hamas sont déconcertantes et ne s’inscrivent pas dans un ensemble bien défini, pas plus qu’elles ne se prêtent facilement à des slogans hérités ou à des formules morales. Il est difficile de faire face aux réalités actuelles. De nombreuses incertitudes entourent ce qui s’est passé et ce qui se passe encore. La certitude morale est attrayante lorsque la réalité est incertaine. Elle remplace le travail plus difficile qui consiste à essayer de comprendre ce qui s’est passé et où nous en sommes. La certitude morale est également attrayante parce qu’elle ressemble à un guide d’action. Rien ne semble plus concentrer l’esprit et nous inciter à agir que la violence elle-même. Lorsqu’il y a du sang dans l’air, le choix d’un camp a beaucoup plus de poids et d’importance.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/17/palestine-israel-sept-realites

    #international #palestine #israel

  • Plaidoirie magistrale de Monique Chemillier-Gendreau à la CIJ – Aurdip

    "La plaidoirie magistrale de la Professeure Monique Chemillier-Gendreau au nom de l’Organisation de la coopération islamique devant la Cour Internationale de Justice concernant les « Conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est »"

    https://aurdip.org/plaidoirie-magistrale-de-monique-chemillier-gendreau-a-la-cij

    #palestine #cij

  • ANTISÉMITISME À SCIENCES PO ? ATTAL, MACRON ET LES MÉDIAS ONT MENTI
    14 mars 2024- Le Media
    https://www.youtube.com/watch?v=3dmq7tbqMf8

    Le 12 mars dernier, le Comité #Palestine de Sciences Po Paris a répondu à l’appel à mobilisation universitaire européenne pour la Palestine lancé par la Coordination Universitaire contre la colonisation en Palestine. Ce réseau, constitué de chercheurs, enseignants chercheurs, docteurs, doctorants, étudiants engagés dans l’enseignement supérieur et la recherche exige un cessez-le feu immédiat, inconditionnel et permanent, la levée permanente du blocus de Gaza et la défense du droit palestinien à l’éducation. Près de 300 étudiants ont occupé l’amphithéâtre emblématique de l’institut pour donner des conférences sur la Palestine et organisé un rassemblement devant l’établissement. Ils dénoncent notamment l’instrumentalisation, par l’administration de l’école, de toute mobilisation en soutien à la Palestine, des intimidations et du cyberharcèlement. Il n’aura pas fallu 24h pour qu’une nouvelle polémique surgisse : des propos antisémites auraient été proférés contre une étudiante empêchée de rentrer dans l’amphithéâtre. Le premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé saisir la justice. Sauf que l’information aurait été démentie par la première concernée. Tiziri, Loudmila et Hicham sont étudiants à Sciences Po Paris, ils ont participé aux actions du 12 mars. Ensemble, nous sommes revenus sur le climat délétère qui règne au sein du prestigieux établissement depuis l’attaque du 7 octobre dernier et sur cette journée de soutien à la Palestine qui a tourné à la polémique.

    #SCIENCES-PO

    • Billet de blog 14 mars 2024
      Étudiant·es juif·ves à Sciences Po : nous ne serons pas instrumentalisé·es
      https://blogs.mediapart.fr/troisenun/blog/140324/etudiant-es-juif-ves-sciences-po-nous-ne-serons-pas-instrumentalise-

      Nous, étudiant·es juif·ves de Sciences Po, refusons d’être instrumentalisé·es pour justifier la répression des mobilisations pro-palestiniennes.

      (...) Une autre d’entre nous a fait une présentation dans le cadre de la mobilisation sur le judaïsme et l’antisionisme. Ironiquement, le cœur de sa présentation était de montrer comment le sionisme instrumentalise l’antisémitisme pour servir ses propres ambitions matérielles. L’altercation à la porte de l’amphithéâtre qui a été si lourdement défigurée par la presse s’est produite au moment où elle donnait sa présentation. À aucun moment de l’événement, nous ne nous sommes senti-e-s intimidé-e-s ou en danger du fait d’une action des organisateur-rice-s ou des autres participant-e-s à quelque titre que ce soit. Au contraire, nous avons été touché-e-s par le fait que nous nous sommes senti-e-s bien accueilli-e-s et inclu-e-s en tant que juif-ve-s pendant toute la durée de l’événement.

      Les accusations d’antisémitisme contre les mobilisations pro-palestiniennes à Sciences Po ont été menées en grande partie par l’Union des Etudiants Juifs de France (UEJF), et ce depuis octobre. L’UEJF dit représenter les étudiant-e-s juif-ves, nous affirmons que cette organisation ne nous représente pas, ni politiquement, ni religieusement. Sous couvert de lutte contre l’antisémitisme, l’UEJF développe un discours ouvertement hostile à toute revendication pro-palestinienne, et brille par son refus de critiquer la politique criminelle d’Israël. Les étudiant-e-s juif-ves de Sciences Po sont divers, n’uniformisons pas leurs voix. En voulant faire de toustes les juif-ves des soutiens d’Israël, c’est l’UEJF qui porte un discours réducteur, refusant aux juif-ves la capacité de se battre pour la justice et mettant en danger toustes les étudiant-e-s qui se battent pour la Palestine. Vider le mot antisémitisme de son sens, comme le fait l’UEJF, met les juif-ve-s en danger et nuit à la lutte réelle contre l’antisémitisme.

  • Stop à l’accord d’association UE-Israël (+ autres textes)

    ONU Info : La malnutrition est « particulièrement extrême » dans le nord de Gaza, selon l’OMS
    Noa Galili : Gaza : la construction d’une prison à ciel ouvert depuis des décennies… avant le 7 octobre
    Amira Hass : Le plan d’assujettissement des Palestiniens se poursuit
    La « machine à tuer » d’Israël : comment le soutien militaire américain sape les pourparlers de cessez-le-feu et prolonge la guerre
    Stop à l’accord d’association UE-Israël
    « Justice for Palestine » (manifestation à Bruxelles)
    Déclaration commune du Conseil d’administration de MESA et de la CAF concernant la violence génocidaire actuelle contre le peuple palestinien et son patrimoine culturel à Gaza.
    Liens avec autres textes

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/15/stop-a-laccord-dassociation-ue-israel-autres-t

    #international #palestine #israel

  • Israeli Army Assassinates Two Palestinians In Hospital In Jenin
    Mar 13, 2024 | IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-army-assassinates-two-palestinians-in-hospital-in-jenin

    On Wednesday dawn, Israeli soldiers assassinated two young Palestinian men in front of the emergency department of the Khalil Suleiman governmental hospital in Jenin, in the occupied West Bank’s northern part.

    Medical sources said the soldiers killed Rabea’ Nawrasi, 19 , and Mahmoud Abu Al-Haija , after firing live rounds at them, and four other Palestinians who suffered moderate-to-severe wounds.

    The killing occurred when an invading Israeli military force advanced towards the Khalil Suleiman hospital, especially the entrance of the Emergency Department, and opened fire at many Palestinians, including the two young men who succumbed to their wounds.

    Medical sources said the soldiers also shot a young man in the left leg, a second young man in the arm, a third in the shoulder, and the fourth in the lower back.

    More than thirty armored military vehicles, including armored bulldozers, invaded Jenin city and the Jenin refugee camp, before destroying streets, infrastructure, and structures, and damaged many parked vehicles, while armed and surveillance drones flew overhead.

    Many Palestinians protested the invasion and the killings while the army continued to destroy infrastructure in Jenin, especially in the Sikka Street area and the Zahra’ neighborhood, in addition to the Jenin refugee camp.

    Palestinian fighters also exchange fire with the invasion forces in Jenin refugee camp, and some surrounding areas.

    On Tuesday, Israeli soldiers killed Zaid Ward Shukri Khalifa, 23 , and the child, Abdullah Ma’moun Hassan Assaf, 16 , near Al-Jib village, northwest of occupied Jerusalem in the West Bank.

    Just hours earlier, an Israeli sharpshooter shot and killed a Palestinian child, Rami Hamdan Al-Halhouli, 13, in the Shu’fat refugee camp, north of occupied Jerusalem.

    #Palestine_assassinée

  • Non au Guantanamo israélien (et autres textes)

    Israël : Le chef de la Yeshivat hesder a appelé à tuer toute la population de Gaza : « Aujourd’hui c’est un bébé, aujourd’hui c’est un enfant, demain c’est un combattant »
    Noa Shpigel : Israël - Le grand rabbin Yitzhak Yosef : « S’ils nous obligent à rejoindre l’armée, nous irons tous à l’étranger »
    Non au Guantanamo israélien
    Journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine
    Les responsables religieux chrétiens de France pour le cessez-le-feu et la libération des otages à Gaza.
    Eyal Lurie-Pardes : Le journalisme en panne, la hasbara en plein essor : comment la télévision israélienne s’est jointe à l’effort de guerre à Gaza
    Udi Aloni : Funk, vous vous êtes trompée. C’est vous qui aidez les antisémites, pas Yuval Avraham
    Liens vers d’autres textes

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/12/non-au-guantanamo-israelien-et-autres-textes

    #international #palestine #israel

  • Les divagations de la #Wertkritik en terre sainte
    https://dndf.org/?p=21297

    Evidemment cela n’aurait pas de sens de chercher à argumenter qu’il n’y aurait pas dans ce monde des antisémites se réclamant d’un anticapitalisme et/ou d’un marxisme (vulgaire ou pas). Mais dans la mesure où les citations ci-dessus émanent d’un courant politique se revendiquant de la critique radicale marxiste, cela a beaucoup de sens d’examiner au plus près les raisonnements qui conduisent la Wertkritik à assimiler toute lutte contre la classe qui incarne (ou qui – comme classe sociale – “personnifie”) les intérêts de la société capitaliste, la classe bourgeoise donc, à un antisémitisme. Car il s’agit bien de cela : ou bien on adhère aux positions de la Wertkritik sur son anticapitalisme « radical » et prétendument émancipateur, ou bien on est forcément, structurellement, potentiellement (!?) un antisémite ! Nous sommes en présence ici d’une logique en tout point similaire à celle qui assimile les critiques et les luttes contre la politique colonialiste de l’Etat hébreux en Palestine à un antisémitisme. Il y a une continuité évidente entre ces raisonnements et les prises de position défendues par Robert Kurz dans son article. Ce raisonnement se résume à une injonction : celui qui n’épouse pas le point de vue et la démarche de la Wertkritik sur sa prétendue critique radicale catégorielle du capitalisme, est structurellement un méprisable antisémite !

    Il y a plusieurs éléments constitutifs du fonds patrimonial de la Wertkritik qui concourent pour aboutir à son incapacité à porter un regard critique fondé et par ailleurs indispensable sur l’antisémitisme et sur son instrumentalisation.

    #Israël #Palestine

    • Flûte, suite à un plantage j’ai perdu ce que j’avais commencé, avec des citations. Bon en plus rapide, bien que fortement opposé à ce que la WK dit sur Israël, comme commencent à le dire des commentaires dessous le lien, ce texte est quelque peu confus. Déjà sur l’antisémitisme. Mais aussi au moins dans certains passage de la première partie où on pige pas trop de qui il parle vraiment, de quels textes, avec pas mal de passages où il fait dire vraiment des contresens complets en mode technique de l’épouvantail.

  • Israël-Palestine : colonialisme, classes et capitalisme
    https://spectremedia.org/podcast/israel-palestine-colonialisme-classes-et-capitalisme

    Comment analyser les réalités sociales, économiques et politiques israélo-palestiniennes à l’heure du massacre à #Gaza (9 mars 2024) ? Avec quelles théories et quels concepts ? Partant de notre commune insatisfaction face aux approches dominantes des réalités israélo-palestiniennes, et tentant de combiner des approches en termes de capitalisme et de rapports de classe et des approches en termes de colonisation de peuplement, un épisode en forme de dialogue avec Emilio Minassian des éditions Niet, bon connaisseur des camps de réfugiés en #Cisjordanie, et auteur sur ce sujet de plusieurs articles.

    #Israël #Palestine

  • Bande de Gaza : « La population meurt de faim et de soif »
    10 mars 2024 • FRANCE 24
    https://www.youtube.com/watch?v=RAqP-9_fhog

    La situation humanitaire dans la bande de Gaza ne cesse de se détériorer depuis le début du conflit. Selon les estimations de l’ONU, 2,2 millions des 2,4 millions d’habitants de l’enclave sont menacés de famine. Chems-Eddine Bouchakour, médecin anesthésiste réanimateur, était en mission à Gaza dans l’hôpital de Khan Younes. Il fait le point sur la situation humanitaire dans l’enclave pour France24.
    #Gaza #Palestine #Israël

  • https://loquesomos.org/la-masacre-de-la-harina-en-los-medios-imperiales 
    « La periodista australiana Caitlin Johnstone explica aquí lo que ocurre cuando los medios de comunicación imperiales informan sobre una masacre israelí. Por si tenías curiosidad y no has estado presta ndo atención desde el 7 de octubre o las décadas que lo precedieron »


    #massacre #palestine

  • Nous ne serons pas complices de la violation du droit international par Israël (et autres textes)

    « Nous ne serons pas complices de la violation du droit international par Israël »
    Violation Systématique des Droits de l’Homme : Les conditions d’incarcération des Palestiniens en Israël depuis le 7 octobre
    JVP : Plus jamais ça, c’est maintenant
    Addameer : Cibler les prisonniers libérés dans le cadre d’accords d’échange : Une approche constante de l’occupation pour se venger des prisonniers libérés
    UNICEF : Gaza : dix conditions pour éviter une catastrophe plus grave encore
    « Les gens disent que je suis naïve et antisémite – que je suis une traître » : Une adolescente israélienne emprisonnée pour avoir refusé la conscription
    Patrick Wintour : Des personnalités politiques de 12 pays s’unissent pour demander l’interdiction des armes à destination d’Israël
    LDH : Stop au massacre et à la famine à Gaza : ne laissons pas le pouvoir israélien affamer tout un peuple !
    Jewish Voice of Peace : On ne peut pas combattre la haine par la haine
    James Bamford : Finalement, l’extrême droite israélienne obtient la guerre dont elle a toujours voulu
    ONU. Sexual Violence in Conflict : Rapport de mission.Visite officielle du Bureau du SRSG-SVC en Israël et en Cisjordanie occupée. 29 janvier - 14 février 2024
    Liens avec autres textes

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/06/nous-ne-serons-pas-complices-de-la-violation-d

    international #palestine #israel

  • HANI ABBAS - Cartooning for Peace
    https://www.cartooningforpeace.org/en/dessinateurs/hani-abbas

    Hani Abbas is a Syrian-Palestinian cartoonist, born in 1977 in the large Palestinian refugee camp of Yarmouk, near Damascus in Syria. In 2012, he posted on Facebook a cartoon showing the flower that symbolizes the Syrian Revolution as immortal. Syrian Secret Services immediately threatened him.

    Hani Abbas had to flee Syria and seek for asylum in Switzerland. He is now settled in Switzerland and keeps denouncing Wars’ atrocities in cartoons.

    In May 2014, he was awarded the Editorial Cartoon International Prize (Prix International du Dessin de Presse) by Kofi Annan in Geneva.

    Son fil Twitter :
    https://twitter.com/hanimabbas

    #Gaza #Palestine #dessins_de_presse

  • Time of israel : L’enregistrement d’un otage criant à l’aide avant d’être tué par erreur par l’armée israélienne a été diffusé
    Alon Shamriz hurlait "à l’aide" entre les tirs nourris, alors qu’il tentait d’informer l’armée de sa présence et de celle de deux autres otages

    Alon Shamriz, 26 ans, enlevé par le Hamas le 7 octobre et abattu accidentellement par des soldats israéliens à Gaza le 15 décembre 2023.

    La voix, forte, claire et terrifiée, résonne entre les coups de feu.

    « À l’aide », crie la voix, encore et encore. « Les otages Alon et Yotam. À l’aide ! »

    Cette voix est celle d’Alon Shamriz, en décembre dernier, l’un des trois otages israéliens qui ont réussi à échapper à leurs ravisseurs et qui tentaient d’alerter les soldats qui se trouvaient à proximité de leur position. On entend également une deuxième voix en arrière-plan, celle de Yotam Haïm, otage lui aussi.

    Shamriz, Haïm et Samar Talalka ont péri quelques jours plus tard, abattus par les troupes de l’armée israélienne dans un cas tragique d’erreur d’identité, alors qu’ils tentaient de se rapprocher des troupes, torse nu et en agitant un chiffon blanc.

    « Aidez-nous. Nous sommes près des escaliers, sous les escaliers. Sous l’escalier », entend-on Shamriz crier de manière désespérée. « S’il vous plaît, aidez-nous ».

    L’enregistrement, publié dimanche par la chaîne publique Kan, a été capté par une caméra GoPro fixée sur un chien de l’unité canine Oketz de l’armée, qui avait été envoyé dans un immeuble de la ville de Gaza lors d’une fusillade.

    Il ressort d’une enquête menée par Tsahal que les soldats ont bien entendu des cris « À l’aide » et « Otages » en hébreu provenant de l’immeuble . . . . . . .

    #tsahal #times_of_israel #guerre #bavure #guerre #Palestine #Gaza #palestine_assassinée #colonisation #occupation #armée_israélienne #sionisme #crimes

    Source et suite : https://fr.timesofisrael.com/lenregistrement-dun-otage-criant-a-laide-avant-detre-tue-par-erreu

  • Yeux grands ouverts, regard braqué sur l’horreur à Gaza

    Depuis octobre dernier, j’ai parcouru beaucoup de villes, accompagnant mon film « La Sirène », qui parle d’une guerre, désormais reléguée aux oubliettes, entre l’Irak de Saddam et l’Iran de Khomeini. Et dans beaucoup de ces villes, surtout en Europe, j’ai croisé le regard gêné de ceux qui déplorent la situation mais n’osent pas le dire publiquement et de ceux qui font semblant de ne rien voir.

    Vous êtes-vous déjà posé la question de ce que vous auriez fait, si vous aviez vécu sous l’occupation nazie en France entre 39 et 45 ? Si vous aviez été en Iran dans les années 80, pendant la chasse aux sorcières ? Ou si vous étiez aux E.U. sous le Maccarthysme ? Vous auriez été assimilés à qui ? Auriez-vous aidé quelqu’un à se cacher ? Auriez-vous protesté pour qu’on ne brûle pas les livres ? Qu’on ne mette pas en prison ? Qu’on ne tue pas les innocents ? Que l’on ne déporte pas les juifs et les tsiganes ? Ou vous auriez-vous tu ?

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/04/yeux-grands-ouverts-regard-braque-sur-lhorreur

    #international #palestine

  • Statement of the Board of the German Association of Social and Cultural Anthropology (GASCA) on Academic Freedom in Germany

    As the Executive Board of the German Society of Social and Cultural Anthropology (GASCA), we would like to voice our grave concern over the fact that researchers working in Germany are finding their fundamental rights to academic freedom and freedom of expression increasingly restricted. Both, research and international academic exchange are at risk of being impaired if renowned researchers who work internationally and who come to Germany with different political commitments and persuasions are told that they cannot freely pursue their work or make public statements in Germany.

    We emphasize the absolute necessity of combating antisemitism, racism and islamophobia in Germany and worldwide. However, this cannot be achieved through the surveillance of academics, their academic work or statements they make as private persons, as has now been brought to our attention in several cases from Germany, Austria and Switzerland. We are concerned to see how academics, in particular those who come to Germany from contexts where political discussions are held differently, and/or those who are precariously employed, have to fear for their reputation or feel restricted in their freedom of expression when they comment on the Israel/Palestine conflict. Disputes over the Israel/Palestine conflict cannot be understood exclusively by means of theories of critiques of antisemitism. It is necessary and legitimate to take into account the historical, political, religious, cultural, economic, ethnic and nationalist dimensions of the conflict. The marginalization of academics who exercise their academic freedom and freedom of opinion as enshrined in German Basic Law must not become the vehicle through which debates are shaped in this country; on the contrary, these acts of marginalization prevent necessary debates.

    The terror, war and destruction in Israel/Palestine and the immeasurable suffering on all sides has provoked an intensification of political positioning and polarized public debate. This is particularly true of debates on social media platforms such as Facebook and X (formerly known as Twitter). These intensifications can become problematic if they reduce complex discussions to a few characters and are instrumentalized for simplistic, often tendentious attacks. We are seeing our public sphere shaped by reductionist judgements of socially complex conflict dynamics and indiscriminate accusations of antisemitism that lead increasingly to the breakdown of conversations. This is why we insist that one of the core tasks of universities, research institutes and cultural institutions must be to maintain spaces for difficult discussions in highly polarized social moments. Linked to these tasks is the responsibility to take a stand against all forms of antisemitism, racism and islamophobia, all of which destroy the foundations of democratic coexistence and cooperation. If universities and research institutions do not succeed in cultivating spaces for discussion, including also discussions where we might disagree with each other, and if they cannot counter hasty condemnations with open debates, they contribute to destroying trust in democratic publics and play right into the hands of extremist populism.

    We are deeply concerned over the attacks that renowned and internationally respected intellectuals such as Masha Gessen and Ghassan Hage are facing in Germany. As social and cultural anthropologists in Germany, we are convinced that debates in academic and civil society circles need to renew their commitment to discussion, dissent, and cooperation across difference in order to enable constant shifts in perspective and to challenge epistemic and political certainties. We urge universities and research institutions to commit themselves to building and maintaining spaces for discussion and encounter, which welcome plurality and contradiction. Only in such spaces can variously positioned, carefully reasoned and empirically founded perspectives be developed and mutually criticised, in order for us to learn from each other.

    https://www.dgska.de/stellungnahme-des-vorstands-zur-wissenschaftsfreiheit-in-deutschland
    #liberté_d'expression #Allemagne #liberté_académique #libertés_académiques #recherche #université #Autriche #Suisse #Israël #Palestine #peur #réputation #marginalisation #réseaux_sociaux #Masha_Gessen #Ghassan_Hage

  • #Archive_of_Silence

    Crowdsourced archive documenting silenced voices in Germany.

    Archive of Silence is a crowdsourced archive documenting silenced voices. Their mission is to chronicle the alarming waves of erasure and violence directed at Palestinian advocacy in Germany. There has been an uprise of bans, cancellations and censorship. Many, including Jewish people, have lost their jobs. Events have been canceled and people have been defamed. Archive of Silence refuses to accept this condition.

    This digital archive serves as a platform for all voices that challenge the rigid political mainstream regarding Israel-Palestine, and have consequently been marginalized or silenced. Archive of Silence addresses those in positions of power, such as politicians, directors of cultural institutions and university presidents: We see you, and we hold you accountable for your complicity! We protest against your anti-democratic bans and the narrowing of our public spaces. We stand against anti-Palestinian, anti-Arab and anti-Muslim racism, against anti-Semitism and any other form of discrimination.

    As a form of dissent, Archive of Silence collects each instance of silencing, ensuring that these injustices will not be forgotten. On their platform, both public cases and anonymous stories are shared. Through this, Archive of Silence aims to build a crowdsourced record of the violence we face, and gather evidence to hold institutions accountable for their complicity.

    Germany, once again, finds itself on the wrong side of history.

    We will not be silenced, and we will not forget.

    If you are interested in this mission, you can follow Archive of Silence on Instagram (archive_of_silence), support by raising awareness and by sharing your own story through the submission form and motivating others to do the same.

    Let’s turn silence into action!

    For freedom of speech

    and for a free Palestine.

    https://www.theleftberlin.com/archive-of-silence
    #censure #Israël #Palestine #Allemagne #archive #liberté_d'expression

    ping @_kg_

  • Gaza – stop génocide ! Cessez-le-feu total et permanent !

    Gaza - stop génocide ! Cessez-le-feu total et permanent !
    En Cisjordanie, la guerre contre les Palestiniens
    Entretien avec Samiha Hurraini, militante palestinienne des collines à sud d’Hébron
    James Robins : Le mouvement des colons, des ministres-colons et leurs terrifiants plans d’après-guerre pour Gaza
    B’Tselem : Des soldats envahissent un bâtiment familial et lâchent un chien d’attaque qui blesse un enfant en bas âge, Balata R.C.
    FIDH : Justice pour les deux défenseures des droits humains palestiniennes assassinées à Gaza avec leurs familles
    Nina Lakhani : Israël affame délibérément les Palestiniens, selon un expert des droits de l’homme de l’ONU
    Mariam Barghouti : « A Jénine, les raids israéliens provoquent une inévitable résistance militaire, unie, de jeunes Palestiniens »
    B’Tselem : L’exécution à l’hôpital de Jénine est contraire aux principes juridiques et moraux fondamentaux
    « Si je dois mourir » – Raconter Refaat Alareer et la Palestine
    Israël : +972 et et Local Call se tiennent aux côtés de leurs collègues Basel et Yuval
    « Lorsque mon discours a été qualifié d’antisémite, j’ai été choqué »
    Autres textes (liens)

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/02/gaza-stop-genocide-cessez-le-feu-total-et-perm

    #international #palestine #israel

  • L’inacceptable stratégie israélienne du chaos à Gaza
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/01/l-inacceptable-strategie-israelienne-du-chaos-a-gaza_6219469_3232.html

    L’inacceptable stratégie israélienne du chaos à Gaza
    Éditorial

    Le Monde

    Les dizaines de morts lors d’une distribution d’aide alimentaire ne doivent pas être considéré comme un incident isolé. Elles sont la conséquence du broyage méthodique de l’enclave, transformée par une armée en roue libre en champ de ruines au prix d’un terrible bilan humain.

    Chaque jour qui passe à Gaza en révèle autant sur le calvaire enduré par les civils palestiniens que sur ce qu’est devenu Israël. Le 29 février, le jour même où le nombre de Palestiniens tués a dépassé le chiffre effarant de 30 000 personnes, selon une estimation de ce qui reste des services de santé contrôlés par le Hamas, une nouvelle tragédie s’est ajoutée aux horreurs de la guerre lancée en riposte aux massacres de civils israéliens perpétrés par la milice islamiste le 7 octobre 2023.

    Un convoi d’aide alimentaire a été pris d’assaut par des civils privés de tout près de la ville de Gaza, à proximité de positions israéliennes. Cette émeute de la faim et la bousculade qu’elle a déclenchée ont entraîné des tirs israéliens que l’armée a reconnus. Des dizaines de Palestiniens sont morts. Il s’agit de la conséquence des obstacles opposés par Israël à l’acheminement d’une aide devenue vitale, qui poussent inexorablement ce territoire surpeuplé vers une famine fabriquée de toutes pièces.

    Ce drame ne doit pas être considéré comme un incident isolé. Il est au contraire le révélateur de ce que l’Etat hébreu entend faire de Gaza après des combats auxquels il n’a d’ailleurs fixé pour l’instant aucun terme en dépit de l’absence de résultats concernant leur double objectif : la libération des otages israéliens kidnappés le 7 octobre et l’éradication totale du Hamas.
    Refus obstiné

    Après le broyage méthodique de l’étroite bande de terre, transformée par une armée en roue libre en champ de ruines au prix d’un terrible bilan humain, ce projet passe désormais par la destruction de la moindre forme d’administration. Il ne s’agit pas seulement de celle du Hamas. La tentative de mise à mort de l’UNRWA, l’agence onusienne chargée des réfugiés palestiniens dont le travail est crucial à Gaza, s’inscrit dans cette perspective.
    Écouter aussi Crise à l’UNRWA : pourquoi l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens est dans la tourmente

    Ce dessein israélien est confirmé par le refus obstiné du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, de permettre le retour d’une Autorité palestinienne « revitalisée » selon le souhait du président des Etats-Unis, Joe Biden, pour supplanter le Hamas. Israël veut que règne le chaos. Le convoi pris d’assaut le 29 février n’avait d’ailleurs pas été organisé en coordination avec les agences onusiennes encore présentes sur place.

    Les alliés de l’Etat hébreu, à commencer par les Etats-Unis qui arment son bras sans s’émouvoir des crimes de guerre qu’ils permettent, comme les Européens, ont le choix. Ils peuvent s’accommoder par faiblesse de cette stratégie qui vise un retour, en bien pire, à la situation qui prévalait avant le 7 octobre 2023, soit l’étranglement de la bande de Gaza par un blocus terrestre et maritime impitoyable. Ils en seront de fait les complices s’ils continuent de financer sans rien exiger en retour la survie désormais en question de ce territoire, comme l’apparence de statu quo qui prévaut dans une Cisjordanie gangrenée par la colonisation israélienne.

    Ils peuvent au contraire décider d’instaurer le début d’un rapport de force s’ils sont convaincus que la protection des civils sur une terre pour laquelle Israël ne peut se prévaloir d’aucun droit reconnu internationalement est le préalable à la moindre perspective politique, refusée par ailleurs obstinément par Benyamin Nétanyahou. Il s’agit d’un choix difficile, surtout après des années de lâche désintérêt, mais il n’y a pas d’alternative à la honte.

    Se déciderait-on à se bouger un peu ?

  • Les Palestiniens évacués de Gaza vers la France, entre inquiétude, déception et tristesse - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/55325/les-palestiniens-evacues-de-gaza-vers-la-france-entre-inquietude-decep

    Les Palestiniens évacués de Gaza vers la France, entre inquiétude, déception et tristesse
    Par Leslie Carretero Moussa Abuzanoona Publié le : 20/02/2024 Dernière modification : 22/02/2024
    Cent-cinquante Palestiniens travaillant pour l’administration française à Gaza ont été évacués de l’enclave palestinienne par la France ces derniers mois. Mais depuis leur arrivée dans l’Hexagone, ces Gazaouis enchaînent les déceptions. Le plus compliqué à vivre pour eux est l’absence de statut administratif particulier qui aurait pu leur être accordé. Ils doivent, comme les autres exilés, déposer une demande d’asile. Avec le risque de devenir réfugié et de ne jamais pouvoir rentrer dans leur pays.
    Lundi 12 février, Paris a annoncé l’évacuation de 42 personnes de la bande de Gaza via le point de passage de Rafah vers l’Égypte : des ressortissants français, des résidents français ou encore des Gazaouis collaborateurs de l’Institut français, avec les membres de leurs familles.Quelques jours plus tôt, un professeur qui collaborait depuis 20 ans avec l’Institut français de Gaza est décédé de maladie faute de traitement du fait des « conditions sanitaires catastrophiques » sur place, selon des sources diplomatiques citées par l’AFP.En novembre dernier, Paris avait déjà fait évacuer un autre groupe de l’enclave palestinienne en proie à de violents bombardements de l’armée israélienne après l’attaque du Hamas le 7 octobre.
    Au total depuis cette date, plus de 200 personnes, dont 150 Palestiniens, ont été sorties de Gaza par les autorités françaises. Elles ont ensuite été accueillies côté égyptien par l’ambassade de France et le Consulat général de France au Caire. Puis, elles ont été transférées sur le sol français.
    C’est le cas de Yasmine*, venue avec ses enfants grâce à un visa C (tourisme) de trois mois, délivré par les autorités françaises en Égypte. À son arrivée à l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle en novembre, cette femme d’une quarantaine d’années est prise en charge par l’association mandatée par l’État, France Horizons.
    Très vite, sa direction l’informe qu’elle va devoir déposer une demande d’asile dans le pays, comme n’importe quel exilé. Une mesure qui interroge. Jusque-là, selon les témoignages, la France délivrait le statut de réfugié généralement aux Palestiniens victimes de persécution en raison de leur orientation sexuelle ou à ceux menacés par le Hamas. « Sur quel fondement les autorités vont accorder leur protection à ces personnes ? Je ne comprends pas », déclare à InfoMigrants Stéphane Maugendre, avocat spécialisé en droit des étrangers. L’avoué fait là référence aux critères de la convention de Genève qui régit le droit d’asile, et qui précise les critères d’éligibilité à une protection (persécutions pour l’engagement politique, pour l’appartenance religieuse, ethnique, l’orientation sexuelle, etc.).Évacuée avec Yasmine de Gaza, Rim* n’a pas non plus eu le choix. « On m’a dit que je devais déposer un dossier » à l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) pour être en règle. En effet, le visa tourisme expire au bout de trois mois et ne permet pas de demander un titre de séjour dans la foulée. La seule solution apportée par la France aux Palestiniens est donc de devenir réfugié ici. Or, « cela signifie que je ne pourrais jamais rentrer chez moi. Mais la Palestine est mon pays et je veux y vivre », insiste Rim. (...)Avoir l’asile peut entraîner des répercussions dans l’avenir. Lorsqu’une personne obtient le statut de réfugié en France, l’administration récupère son passeport et le réfugié n’a plus le droit de retourner dans son pays d’origine. S’il le fait, il perd la protection de la France et a peu de chance d’obtenir à l’avenir un autre visa pour venir sur le sol français, pour des raisons professionnelles par exemple.
    Stéphane Maugendre fustige un procédé « honteux ». « Quand on exfiltre ces gens, on va au bout du raisonnement. Le gouvernement a un pouvoir d’appréciation totale donc il pourrait très bien délivrer à ces Gazaouis évacués par ses services un titre de séjour pour raisons humanitaires [valable un an renouvelable, ndlr]. Vraisemblablement, les autorités françaises ne veulent pas leur donner un titre de séjour qui leur permettrait de prolonger leur séjour et éventuellement faire des allers retours en Palestine », estime l’avocat. Contacté à plusieurs reprises par InfoMigrants, le cabinet du ministère de l’Intérieur Gérald Darmanin a finalement répondu qu’il ne souhaitait pas « communiquer » sur cette affaire.
    La plupart des Palestiniens s’étonnent de ce traitement qui leur est réservé. Evacués par la France, ils espéraient un meilleur accueil dans le pays. « Je suis choquée et triste », affirme Yasmine. D’autant que d’après plusieurs témoignages, on leur a promis un statut spécial en France afin de pouvoir retourner légalement à Gaza à la fin de la guerre. « On pensait qu’on serait traité comme les Ukrainiens, mais tout le monde se ‘fout’ de nous », peste Rim. En 2022, lors de l’offensive russe en Ukraine, l’Union européenne avait mis en place une mesure particulière pour les Ukrainiens fuyant la guerre : la protection temporaire. Ce titre de séjour, prolongé jusqu’en 2025, permet aux quatre millions d’Ukrainiens vivant en Europe de résider en toute légalité dans les États membres, de travailler, d’accéder aux systèmes de santé et de scolarisation.
    Ce statut particulier n’a jamais été octroyé à d’autres nationalités, pourtant également en proie à des conflits comme les Afghans, les Syriens ou récemment les Palestiniens. Les Gazaouis évacués se plaignent également de leurs conditions de vie en France. Sur les 150 Palestiniens arrivés ces derniers mois, 60 ont intégré le dispositif national d’accueil (DNA), d’après les chiffres de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii). Ils sont donc logés dans des centres d’accueil souvent dans des petites communes, éloignés des centres-villes. « Je dois marcher un certain temps pour croiser des gens ou accéder à un commerce », assure Khaled*, joint par InfoMigrants. « Je m’ennuie, je n’ai rien à faire de mes journées ». Niveau financier aussi, les difficultés s’accumulent. Leur salaire est - pour l’instant - toujours versé par la France mais cet argent repose dans une banque palestinienne, inaccessible sur le sol français. Ils vivent donc de l’allocation pour demandeurs d’asile (ADA), qui s’élève à quelques centaines d’euros. Trop peu pour subvenir aux besoins de toute la famille, disent-ils. Le Comité national de soutien et d’accueil aux rescapé.e.s du génocide en Palestine (CNaSAR) récolte un peu d’argent pour aider les Palestiniens évacués à s’acheter de la nourriture ou des vêtements.
    Un quotidien qui contraste avec la vie à Gaza de cette classe moyenne. « Il y a cinq mois, j’étais salariée et maintenant, je reçois des allocations », résume amèrement Rim.

    #Covid-19#migrant#migration#france#gaza#palestine#conflit#asile#CNASAR#OFII#DNA#sante

  • Les demandes d’asile dans l’UE à leur plus haut niveau depuis la crise migratoire de 2015-2016
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/28/les-demandes-d-asile-dans-l-ue-a-leur-plus-haut-niveau-depuis-la-crise-migra

    Les demandes d’asile dans l’UE à leur plus haut niveau depuis la crise migratoire de 2015-2016
    Le Monde avec Reuters
    En 2023, le nombre des demandes d’asile dans l’Union européenne a bondi de 18 % pour atteindre le chiffre de 1,14 million, selon les données publiées mercredi 28 février par l’Agence de l’Union européenne pour l’asile. Il s’agit du niveau le plus élevé depuis la crise migratoire de 2015-2016. Ces nouveaux chiffres sont susceptibles d’alimenter un débat déjà houleux sur l’immigration, à l’approche d’une série d’élections sur le continent, en particulier les élections pour le Parlement européen, en juin, où les partis d’extrême droite devraient faire des percées.
    Les ressortissants syriens et afghans restent les groupes les plus importants parmi les demandeurs d’asile, selon les données de l’agence. Fait nouveau, les Turcs constituent le troisième groupe de demandeurs d’asile, avec une hausse de 82 % de demandes par rapport à 2022.Dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas, le nombre de Palestiniens demandant l’asile dans l’UE a atteint un niveau record de près de 11 600 en 2023, a dit l’agence, tout en notant la difficulté d’enregistrer correctement leur importance, la plupart des Etats membres ne reconnaissant pas l’Etat palestinien. L’Allemagne a été une fois de plus la première destination des demandeurs d’asile dans le bloc, recevant près d’un tiers de toutes les demandes.
    Si le nombre des demandes d’asile pour 2023 est légèrement inférieure au niveau de 2016, ces demandes s’ajoutent aux 4,4 millions de ressortissants ukrainiens qui ont cherché refuge dans l’UE depuis l’invasion de leur pays par la Russie et qui n’ont pas besoin d’introduire une demande officielle.Frontex, l’Agence européenne de gardes-frontières et de gardes-côtes, a annoncé en janvier avoir enregistré la plus forte hausse de franchissements irréguliers des frontières du bloc depuis 2016, ce qui a contribué à alimenter le débat sur les moyens de freiner l’immigration, certaines autorités locales se disant débordées par l’afflux de migrants.
    Bruxelles a renforcé ses lois sur l’asile depuis 2016 et a conclu des accords au Moyen-Orient et en Afrique du Nord afin de décourager les départs des pays d’origine.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#allemagne#frontex#immigration#asile#syrie#afghanistan#turquie#palestine#russie#moyenorient#afriquedunord#sante#fluxmigratoire

  • Israël ne respecte pas l’ordonnance de la CIJ liée à la plainte pour génocide (et autres textes)

    Feb 28 Briefing Invite : Tué·es, emprisonné·es, censuré·es : Les journalistes pendant l’assaut israélien sur Gaza
    Israël ne respecte pas l’ordonnance de la CIJ liée à la plainte pour génocide
    26 février : Journée internationale pour les journalistes palestiniens
    Gaza : un rapport du Conseil de sécurité de l’ONU sur la famine
    Israël : les prisons de la terreur
    Amira Hass : Israël. Pas de visas pour les employés des ONG humanitaires en Cisjordanie, à Jérusalem-est et à Gaza
    Charles-André Udry : Des ONG à l’UNRWA, pour aboutir au « plan de l’après-guerre » à Gaza
    Sebastian Ben Daniel (John Brown) : Comment les journalistes israéliens assurent les relations publiques de l’armée
    Camille Popinot : Gaza : le syndicat des professeur.es de l’UQAM (SPUQ) interpelle sa direction et la CSN
    Marc Bonhomme : Il ne suffit pas d’exiger un cessez-le-feu contre la guerre génocidaire. S’imposent l’arrêt des exportations d’armes et financer l’UNRWA

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/28/israel-ne-respecte-pas-lordonnance-de-la-cij-l

    #international #palestine #israel

    • Charla-Town
      https://www.youtube.com/watch?v=AS1YV-iCtrU&t=4s

      Well welcome welcome well
      Welcome to Charla-town
      Don’t believe the liers
      The super radio tv vampires

      Pointés sur Baghdad et sur le sud Liban
      Dans ce Moyen -Orient quelques chars sont latents
      Latents les attentas du Hamas et du Hizbollah
      Et moi j’attends la Palestine depuis cinquante ans
      De retour, les vampires du processus de l’épée
      Ils viennent s’occuper des territoires occupés
      L’Intifada appelle le monde mais ça sonne occupé
      Ses enfants ne connaissent de la paix que vos traités maltraités

      Charlatan, attends un peu que j’te parle
      Charlatan, recule tes chars et va-t-en

      L’ONU depuis le début ce sont des charlatans
      Le monde arabe et ses petits princes aussi sont des charlatans
      Comme le Mossad ils brouillent des œufs à la sauce charlatan
      Dessine-moi un mouton avec les cornes, Charlatan
      L’épuration ethnique tu la pratiques, Charlatan
      Charla-t’en fais pas pour nous on va faire des enfants
      Fabricants de guerre, de kamikazes et de colons
      Qu’est ce que le TPI attend ?

      Car c’est le sol de tout le monde ici
      C’est pas un solde de tout compte là
      Oui c’est la terre de Palestine ici
      Ici tout compte tout compte, ici tout compte tout est compté

      Mangeurs d’hommes et de chair à canon
      Donneurs de leçons et de coups de clairons
      Maîtres du monde et des environs
      Vos problèmes sont nos solutions

      Dans notre argot pas d’embargo
      Dans nos maisons pas de pain ni d’eau
      Le Tiers-Monde est un nigaud
      Et l’Amérique est un macro

      Un demi siècle de génocide palestinien
      Quel sémite a pu espérer ça
      Qui a pu rêver d’extermination massive,
      Sûrement pas celui qui a vécu la Shoah
      Qui c’est qui a mis en cage the lion of Juda
      Qui, avec les nazis a passé contrat
      Ce n’est pas le petit peuple, ce n’est pas toi et moi
      C’est les gros sous déguisés en diaspora : bourgeois et

      Charlatan... refrain
      Charlatan... refrain

      Car c’est le sol de tout le monde ici
      C’est pas un solde de tout compte là
      Oui c’est la terre de Palestine ici
      Ici tout compte, ici tout compte
      Tout est compté...

      #Palestine #chanson #musique #musique_et_politique #Intifada #charlatans #génocide

    • The Olive Branch

      La chanson « The Olive Branch » est en anglais, car elle s’inspire du discours historique de Yasser Arafat à la tribune de l’ONU (https://en.wikisource.org/wiki/Yasser_Arafat%27s_1974_UN_General_Assembly_speech), le 13 novembre 1974 et en reprend les principaux éléments de language.

      https://www.youtube.com/watch?v=7oaY2svEsK8&t=116s

      –—

      I am a rebel, and freedom is my cause
      My only struggle is for peace and justice
      War is not my choice
      I’ve come to you bearing an olive branch
      And a freedom fighter’s gun
      I really do not wish,
      Even one drop of blood to be shed
      So do not let the olive branch fall from my hand

      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand

      Since 1948, how many thousands of martyrs
      And how many wounded and imprisoned
      Offered in sacrifice
      For how long shall my people remain
      Refugee in its own homeland
      How long before we can end
      all this suffering and all this pain
      Shall we ever see again our peaceful Jerusalem

      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand

      All lovers of freedom and justice
      would understand me
      All we wanna be :
      We wanna be free ! We wanna be free !
      We still stand up
      And fight with utmost dignity
      We’ll bring out our dream
      Into a bright reality
      So please …

      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand

      #chanson #musique #musique_et_politique #nakba #Palestine #rameau_d'olivier #Yasser_Arafat