• Les jardins d’enfants survivront à la loi Blanquer
    https://lesprosdelapetiteenfance.fr/formation-droits/les-politiques-petite-enfance/les-jardins-denfants-dans-la-tourmente/les-jardins-denfants-survivront-la-loi-blanquer

    En sursis depuis plus de quatre ans, les jardins d’enfants jouaient leur dernière carte, ce jeudi 1er février à l’Assemblée. Le projet de loi transpartisane, visant à pérenniser ces structures en leur accordant une dérogation permanente à la loi Blanquer, a été largement voté, tard dans la nuit, par une poignée de députés. C’est un avant-goût de la victoire et un vrai soulagement pour tous ceux qui les ont vaillamment soutenus ces dernières années. La prochaine étape se jouera plus sereinement en mars, devant le Sénat acquis à leur cause.

    Voilà plus de cent ans que les #jardins_d’enfants accueillent les enfants de 2 à 6 ans, portés par une pédagogie alternative qui a fait ses preuves, assurant ainsi une véritable mission de service public. Souvent implantés dans des quartiers populaires et QPV, ce sont des lieux de vie et d’apprentissage dans une réelle mixité sociale, où l’enfant en situation de handicap a toute sa place (dans les jardins d’enfants #parisiens, ce sont 13% d’enfants accueillis en situation de handicap) notamment grâce à un taux d’encadrement élevé. Très répandus dans les pays du Nord et de l’Est, ces lieux atypiques assurent une transition en douceur vers l’école élémentaire. En France, il ne reste que 260 jardins d’enfants qui ne rentrent plus dans aucune case du système, à la croisée de la petite enfance et de l’#éducation, alors que tous s’accordent à dire qu’ils cochent toutes les cases pour le bien-être des enfants… Quel paradoxe !

  • Pourquoi les médias parisiens déménagent vers l’ouest
    http://immobilier.lefigaro.fr/article/pourquoi-les-medias-parisiens-demenagent-vers-l-ouest_963a1b9c-5

    Fief de #France_Télévisions, le 15e arrondissement de #Paris semble avoir supplanté le 9e comme destination la plus prisée par les médias. Les Hauts-de-Seine, aussi, ont plusieurs fans.La saison des déménagements se poursuit. Cette fois-ci, il n’est pas question de particuliers mais de médias, #parisiens en l’occurrence. La plupart des mouvements sont prévus pour cette année - cet été ou d’ici la fin de l’année - et d’autres, l’année prochaine. Si l’on regarde de plus près, les (nouvelles) adresses des principaux médias parisiens, une tendance se dégage : le 15e arrondissement semble être la nouvelle destination la plus prisée par les #médias.

  • A Paris, le PS construit beaucoup de logements sociaux… pour les riches | StreetPress
    http://www.streetpress.com/sujet/1489586907-paris-construit-logements-sociaux-riches

    Si peu de #Parisiens savent qu’ils peuvent prétendre à un #logement_social lorsque qu’ils gagnent plus de 2.000 € par mois encore plus rares sont ceux à avoir compris que c’était particulièrement pour eux que l’on en construisait.

    En effet, les logements financés entre 2001 et 2015 l’ont été à 44,6 % en PLUS (6,66 €/m2 max), à 29,8 % en PLS (13,00 € / m2 max)et à 25,6 % en PLAI (5,94 € m2 max).

    Or, cette répartition n’a que peu à voir avec la réalité de la demande : si seulement 9,4 % des demandeurs inscrits fin 2015 sont éligibles aux critères du PLS il s’agit du mode de financement de près de 30 % des nouveaux logements sociaux. A contrario, moins de 26 % des logements sont financés en PLAI alors que plus de 70 % des demandeurs y sont éligibles.

    Pour résumer, ce diagramme présente le nombre de logements par catégorie de financement comparé au nombre de demandeurs pouvant y prétendre fin 2015 : ...

    #PSLVMH #logement

  • Paris : « Un grand nombre d’habitants ne profitent pas des services publics offert s » - 20minutes.fr
    http://www.20minutes.fr/paris/1522811-20150121-paris-grand-nombre-habitants-profitent-services-publics-o

    Il n’y a pas que sur le budget participatif que l’avis des #Parisiens est sollicité ces jours-ci. La ville lance aussi une grande consultation pour moderniser les services publics. A compter de ce jeudi et jusqu’au 23 février, les Parisiens pourront donner leurs idées pour facilité l’accès au service de la ville, les démarches en mairie mais aussi pour rendre plus accessible l’offre culturelle ou la pratique sportive.

    « Diversifier l’offre et lutter contre le #non-recours »

    L’enquête se fait en ligne, sur le site Avis.paris.fr.
    http://www.paris.fr/politiques/participer/avis-paris-fr/p10631
    « Elle est réalisable en cinq minutes et les participants répondent aux thématiques qu’ils veulent », précise Emmanuel Grégoire, adjoint d’#Anne_Hidalgo en charge des services publics et de la modernisation de l’administration.
    « Cette consultation était annoncée depuis plusieurs mois », rappelle Emmanuel Grégoire. Elle part d’un double constat. « Le premier, c’est la nécessité de diversifier l’offre de services publics, poursuit l’élu. La deuxième, c’est la problématique du non-recours. Nous constatons qu’un grand nombre d’habitants ne profitent pas des services publics offerts. Cela concerne tout particulièrement les #populations les plus fragiles. »

    50% des Parisiens titulaires potentiels du RSA ne le réclament pas

    Une étude du #centre_d’action_sociale_de_la_ville_de_Paris s’était penchée sur la question en 2011. Le découragement devant la complexité des démarches, la méconnaissance des dispositifs, la crainte d’une #stigmatisation, la préférence d’autres modes de #solidarités ou même le manque d’intérêt pour l’offre étaient alors avancés comme possibles raisons pour expliquer ce non-recours. « A Paris, cela concerne par exemple le #RSA (Revenu de solidarité active), observe Emmanuel Grégoire. Le taux de non-recours avoisine les 50%. »
    Un problème qui n’est pas que parisien. En 2012, plus du tiers des titulaires potentiels du RSA en France, soit 1,7 million de personnes, n’y avait pas recours, selon une étude de la Caisse nationale d’allocations familiales. (#CNAF)
    Ce non-recours transparaît aussi dans la fréquentation des structures de la ville. « Nous avons fait le constat dans les conservatoires, observe Emmanuel Grégoire. Nous avons le sentiment qu’ils ne touchent pas tous les publics possibles, notamment les milieux les plus défavorisés. »

    Restitution des idées cet été

    Cette grande consultation visera donc à comprendre ce non-recours et trouver des axes d’amélioration.

    C’est pour l’essentiel du #publireportage socialaud.

    Je ne suis pas intervenu sur les cartes de répartition des revenus qui, je crois, excluaient Paris (et dont je retrouve pas l’url..). Dans cette ville "de riches" il y a 80 000 #RSAstes, 145 000 bénéficieras de la #CMU-C
    voir "Poursuite de la hausse du nombre
    de bénéficiaires du RSA et de la CMU-C en Ile-de-France", Insee
    http://www.insee.fr/fr/regions/idf/default.asp?page=themes/bilaneco/bilan2013/bilan%20social.htm

    Bien sûr ces indicateurs ne donnent qu’une mesure partielle du phénomène dont une bonne part reste invisible.

    Bien que l’éviction des pauvres ait débuté dès les années 50, Paris est marquée par une très forte #polarisation_sociale, avec un très grand nombre de pauvres.

    Quoi que dise la Ville, la #méconnaissance en matière de droits est organisée, c’est aussi une production institutionnelle. Ainsi, la Ville, comme toute les municipalités, a accès à la "liste des demandeurs d’emploi", mais jamais il n’a été question d’informer ces derniers de leurs droits, en particulier lorsqu’ils sont pas indemnisés par #Pôle_emploi (allocation logement, ASS, RSA, CMU, fonds de solidarité énergie, logement, transports, piscines, et certains musées gratuits).

    C’est bien plutôt la dissuasion qui est mise en pratique par la Ville (protéger les caisses, économiser, délégitimer les #demandeurs_de_revenu. Ainsi, depuis quelques années, les centres d’action sociale d’arrondissement s’évertuent à empêcher les RSAstes de jouir du droit commun en matière de #prestations_facultative. La Ville prétend imposer aux RSAstes d’avoir à passer par un travailleur social là où le citoyen "ordinaire" n’a pas à se soumettre à une telle procédure, qui allonge les délais, multiplie les interlocuteurs, transforme un rdv "administratif" en moment d’un "#suivi_social" intrusif et contraignant. Dans l’arbitraire le plus complet.

    Bref il y aurait beaucoup à dire sur la philanthropie de nos oligarques (cf. la millionnaire #Marisol_Touraine), la bureaucratie sociale (#opacité_défensive).

    Faute d’en prendre le temps ici, une recette utilisable par tout Parisien (et parfois ça marche mieux pour des "insérés" à revenu menacés d’appauvrissement que pour des "pauvres"...), à faire connaître autour de vous, il existe des #aides_financières dites "exceptionnelles" accessibles dont la Ville n’informe pas les ayant droit potentiels, un mode d’emploi :

    À Paris comme ailleurs, arr€t€z vos salad€s, balanc€z l’os€ill€ !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3250

    Sinon, si vous connaissez des soucis de cet ordre ou vous posez des questions sur ces aspects de la "vie parisienne", il existe une permanence #précarité de la coordination des intermittents et précaires : permanenceprecarite [at] cip-idf.org.