• "Nos logements sont indignes, nos salaires dérisoires" : les bergers dépités par l’arrêt des négociations sur leurs #conditions_de_travail

    Dans les #Alpes, les #bergers dénoncent l’arrêt des négociations sur leurs conditions de travail. Depuis deux ans, ils luttent pour une meilleure #rémunération mais aussi des #habitats plus dignes. Alors que des pourparlers devaient se tenir, les représentants des éleveurs ont annulé les discussions.

    « Pas de gaz pour cuisiner, pas d’chauffage sans incendier, pas de place pour se relever, un matelas pour tout plancher » : il y a un peu moins d’un an, Pastor X & the Black PatouX dénonçait dans un clip de rap montagnard, les conditions dans lesquelles certains bergers travaillent en #estive, notamment en #Savoie, dans le parc national de la #Vanoise.

    Ils vivent dans des #cabanes de 4 mètres carrés, sans toilettes, ni gaz, ni eau potable. Des #abris_d'urgence dans l’attente de construction de chalets d’#alpage. Mais ces solutions, censées être temporaires, sont devenues insoutenables pour les premiers intéressés (voir notre reportage ci-dessous).

    90 heures de travail au lieu des 44 réglementaires

    « On estime qu’on a des conditions de logement qui sont indignes en alpage mais aussi ailleurs », déclare Tomas Bustarret, membre du syndicat de gardiens de troupeaux de l’Isère.

    #Promiscuité et #insalubrité viennent s’ajouter à des conditions de travail que les bergers jugent intolérables.

    « Les #salaires varient entre 1500 et 2500 euros, la moyenne est autour de 1900-2000 euros pour 44 heures de travail légales. Mais, dans les faits, on fait 70 à 90 heures de travail. Donc, rapporté au nombre d’heures travaillées, ces salaires sont dérisoires », poursuit-il.

    Des #frais_professionnels s’élevant à 1000 euros

    D’autant que les bergers fournissent leurs propres « équipements » en alpage : les vêtements pour résister aux conditions météo mais aussi les chiens de conduite des troupeaux (Border collie).

    « L’utilisation des #chiens n’est pas reconnue au niveau de nos frais », déplore Tomas Bustarret. « C’est nous qui payons la nourriture, les frais de vétérinaire des chiens et aussi nos vêtements qui nous servent pour le travail », dit-il, estimant que ces frais professionnels s’élèvent à un millier d’euros par saison.

    La pilule a d’autant plus de mal à passer que l’#élevage ovin est subventionné dans le cadre du #plan_loup, pour faire face au prédateur.

    Un secteur très subventionné par l’Etat

    « On pourrait être payés plus, ça ne ferait pas s’effondrer l’économie de nos employeurs », ajoute le jeune homme. « Les salaires sont subventionnés par le plan #loup pour les gardiens d’ovins à 80%, jusqu’à 2 500 euros. Du coup, nous, on tombe un peu des nues quand on nous refuse 200 euros ou 400 euros de plus par mois », dit-il.

    Les gardiens de troupeaux, grands oubliés de la colère agricole ?

    Cohabitation avec les usagers de la #montagne, retour du loup, mesures environnementales, le métier de berger évolue. Pour toutes ces raisons, les gardiens de troupeaux se sont regroupés en syndicat, affilié à la CGT, pour faire entendre leur voix.

    « L’idée, c’est d’améliorer par la réglementation les conditions de travail des bergers en empêchant les mauvaises pratiques de certains employeurs », avance Tomas Bustarret.

    En avril 2023, ils avaient mené une action devant la maison des agriculteurs de l’Isère.

    Les négociations au point mort

    « C’est une négociation. On ne peut pas leur donner satisfaction à 200 % mais on essayera d’aller dans leur sens le plus possible », assurait alors Guy Durand, éleveur et représentant pour l’Isère de la FDSEA, au micro de France 3 Alpes.

    Mais ces négociations n’ont abouti à rien de concret pour l’instant. Pire, celles qui devaient avoir lieu le 7 mars, ont été annulées par la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles. Les rendez-vous à l’échelle départementale et nationale sur le statut des ouvriers agricoles sont également au point mort.

    La remise en cause des #conventions_collectives ?

    Une commission paritaire devrait avoir lieu le 14 mars avec la fédération départementale de l’Isère, « mais la dernière a été annulée deux jours avant donc on ne sait pas si elle va se tenir », dit encore le jeune homme.

    Dans chaque département, une convention collective territoriale est établie. « Dans l’Ain, la FNSEA tente de supprimer des accords territoriaux qui assurent des droits spécifiques aux salariés agricoles », indique Tomas Bustarret.

    Les bergers et les gardiens de troupeaux se disent prêts à multiplier les actions pour obliger les exploitants agricoles à revenir à la table des négociations.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/temoignage-nos-logements-sont-indignes-nos-salaires-der
    #travail #montagne #logement

  • Sardegna, in arrivo pastori del #Kirghizistan per ripopolare i paesi dell’isola

    È l’accordo raggiunto tra #Coldiretti e il governo kirghiso che prevede l’arrivo di pastori abili nei lavori agricoli, assieme alle loro famiglie, in base all’intesa siglata col ministero del Lavoro della repubblica ex sovietica. L’obiettivo è salvare gli allevamenti e la tradizione agroalimentare nelle aree a rischio di spopolamento sull’isola

    Un accordo tra il lontano Kirghizistan - la repubblica ex sovietica più a est - e la Sardegna per salvare gli allevamenti e la tradizione agroalimentare nelle aree a rischio di spopolamento sull’isola nostrana. È l’accordo raggiunto da Coldiretti che prevede l’arrivo di pastori kirghisi abili nei lavori agricoli, assieme alle loro famiglie, in base all’intesa siglata col ministero del Lavoro della repubblica ex sovietica distante circa 6 mila chilometri dall’isola.

    Un progetto pilota

    Sarà avviato un progetto pilota, professionale e sociale, che prevede l’arrivo di un primo gruppo di un centinaio di kirghisi in Sardegna ( tra i 18 e i 45 anni) con capacità professionali specifiche nel settore primario che seguiranno un percorso di formazione e integrazione nel tessuto economico e sociale della Sardegna, con opportunità anche per le mogli nell’attività dell’assistenza familiare. Coldiretti lo presenta come un progetto di medio-lungo periodo per l’inserimento di migliaia stranieri, a seconda della domanda, in tre distretti rurali: Sassari, Barbagie e Sarrabus, con l’aiuto di mediatori culturali. «In Kirghizistan - precisa la Coldiretti - è fortemente presente l’attività allevamento con profonde conoscenze dell’attività casearia, diffuse competenze soprattutto nella realizzazione di formaggio da latte di pecora ma anche nell’allevamento dei cavalli. Nel Paese sono allevate soprattutto pecore di razza karakul e argali che raggiungono per il maschio adulto sino a 80 chili di peso». Il progetto pilota è stato concordato in collaborazione con l’ambasciatore del Kirghizistan in Italia, Taalay Bazarbaev.
    Contratti di apprendistato e poi tempo indeterminato

    L’accordo - precisa Coldiretti - prevede contratti di apprendistato e poi a tempo indeterminato, con la possibilità di occupare le tante case sfitte nei piccoli centri dell’Isola. Una prima selezione sarà affidata inizialmente dal ministero del lavoro kirghizo che preparerà i bandi per l’individuazione di personale per la Sardegna, dopo la firma di un protocollo tra Coldiretti e il governo kirghiso, col sostegno del ministero degli Affari esteri e di quello dell’Agricoltura, della sovranià alimentare e foreste.
    In Italia i lavoratori stranieri occupati in agricoltura - secondo Coldiretti - sono per la maggior parte provenienti da Romania, Marocco, India e Albania. Si tratta soprattutto di dipendenti a tempo determinato che arrivano dall’estero e che ogni anno attraversano il confine per un lavoro stagionale per poi tornare nel proprio Paese.

    https://tg24.sky.it/cronaca/2023/09/18/sardegna-pastori-kirghizistan

    #dépeuplement #Sardaigne #repeuplement #migrations #travail #travailleurs_étrangers #accord #pasteurs #élevage #Italie

  • Taiga, the Last Nomads of Mongolia – documentaire de Hamid Sardar (Le cavalier mongol…)
    Mongolian nomads’ ultimate dilemma | SLICE I Full documentary - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=_NcTKQmdKl8

    une pure merveille !

    Taiga, the Last Nomads of Mongolia – Dharma Documentaries
    https://dharma-documentaries.net/taiga-the-last-nomads-of-mongolia

    Like nomads everywhere Mongolian nomads are facing hard choices, and dwindling numbers, as the life becomes increasingly precarious and city life – however dull and un-free – is more stable and sustainable.

    This film follows the life of the shephard Purevjav, one of the few remainding nomads living in the Taiga, or Boreal Forests of Mongolia. They live in symbiosis with wolves, who they both worship and hunt.

    Purevjav is old now and his sons are increasingly frustrated by life as shephards, and are considering working in one of the numerous mining projects which are devouring the land in Mongolia.

    Having lost too many sheep to wolf attacks Purevjav captures are raises the cubs of a mother wolf he has killed, intending to sell them for Chinese traditional medicine. The question is: can wolves really be treated as produce?

  • Inchiesta su BF, il vero “sovrano” dell’agricoltura industriale italiana

    La holding quotata in Borsa ha ormai inglobato i segmenti chiave del comparto -dalle sementi ai consorzi agrari- e tramite #Bonifiche_Ferraresi è anche la prima azienda agricola del Paese. Chi la controlla, come si muove e perché ci riguarda.

    C’è un acronimo che ben riassume i processi di trasformazione in corso nella filiera agroindustriale italiana: è BF, cioè il nome della holding quotata alla Borsa di Milano che con le sue controllate ha inglobato ormai i segmenti chiave del comparto. Dalla selezione, lavorazione e vendita delle sementi (con la Società italiana sementi Spa) alla proprietà dei terreni attraverso la più grande azienda agricola italiana per superficie utilizzata (Bonifiche Ferraresi, cui si affianca la BF agricola Spa), dalla progettazione di contratti di filiera (ad esempio con la Filiera bovini Italia Srl, in partnership con Coldiretti) alla realizzazione di impianti per la macinazione di cereali (Milling hub Spa, tra le altre), dalla trasformazione dei prodotti (BF agro-industriale Srl) alla loro commercializzazione nei canali della Grande distribuzione organizzata anche tramite un marchio di proprietà (come la pasta, le passate o i legumi de “Le Stagioni d’Italia”). Del conglomerato fa parte anche Consorzi agrari d’Italia Spa, che si occupa della commercializzazione, produzione ed erogazione di servizi e prodotti a favore degli operatori agricoli attraverso la rete dei consorzi agrari.

    Non si tratta di un comparto rilevante solo per addetti ai lavori o appassionati dell’azienda con sede a Jolanda di Savoia (FE). L’agricoltura, così come la filiera alimentare, è infatti tra le principali cause della perdita di biodiversità e dei cambiamenti climatici, come ricorda la coalizione #CambiamoAgricoltura lanciata da organizzazioni ambientaliste e dell’agricoltura biologica e biodinamica per una riforma della fallimentare Politica agricola comune (Pac) in vista del ciclo di programmazione 2023-2027. Terra e cibo rappresentano uno snodo decisivo per una non rinviabile svolta agroecologica finalizzata a proteggere la natura, a invertire il degrado degli ecosistemi e le perdite di sostanze dei suoli, a rendere “sana, equa e sostenibile” la produzione del cibo, come tratteggiato dall’Unione europea attraverso la strategia “Farm to fork” e quella sulla biodiversità per il 2030. È in questo delicato terreno che si muove BF. Non lo fa da comparsa ma da “primario operatore nazionale attivo, a livello integrato, nel settore agroindustriale”, per usare la fredda etichetta dell’Autorità garante della concorrenza e del mercato (Agcm).

    A metà ottobre 2022 gli “azionisti rilevanti” di BF erano quattro. Il primo, con il 20,13% delle quote, è la Arum Spa, che fa capo a Federico Vecchioni, amministratore delegato di BF e della sua controllata Bonifiche Ferraresi, che in passato è stato anche presidente della Confederazione generale dell’agricoltura italiana (Confagricoltura). Poi c’è la Dompé holdings Srl (al 20,04%), “contenitore” di partecipazioni finanziarie che fa capo a Sergio Dompé, imprenditore al vertice del gruppo multinazionale biofarmaceutico Dompé. Il terzo azionista è Fondazione Cariplo, che detiene il 19,29% di BF, seguita da Cdp equity Spa (in passato Fondo strategico italiano), investitore pubblico di lungo periodo che acquisisce quote in imprese di “rilevante interesse nazionale” per conto di Cassa depositi e prestiti (controllata per circa l’83% dal ministero dell’Economia e per quasi il 16% da diverse fondazioni bancarie).

    Nell’estate 2022 il campo d’azione di BF si è ulteriormente allargato. A metà luglio ha infatti perfezionato l’acquisizione del 100% della Bia Spa, azienda specializzata nella “produzione e commercializzazione di couscous da filiera italiana”, per 20,5 milioni di euro. “L’operazione si inserisce nel più ampio progetto di sviluppo di un polo cerealicolo attraverso l’integrazione delle società Ghigi 1870 Spa, Milling Hub Spa e Pasta Fabianelli Spa, già parti del Gruppo BF, e Bia, con lo scopo di creare sinergie e garantire, insieme a BF, il presidio sull’intera filiera del frumento italiano”, come ha dichiarato l’amministratore delegato Vecchioni. Lo scopo di “presidiare l’intera filiera” torna spesso nella comunicazione del colosso, che con i 7.750 ettari coltivati da Bonifiche Ferraresi tra le province di Ferrara, Arezzo, Oristano e Grosseto è anche il “primo proprietario terriero in Italia” (riso, mais, grano duro e tenero, orzo, barbabietole da zucchero, erba medica, soia, orticole, piante officinali e frutta).

    Questo potere (o “presidio”) si riproduce anche nel segmento dei semi. Come detto, BF ha in mano quasi il 42% della Società italiana sementi (Sis): controlla cioè, dal 2017, l’azienda leader nel settore del frumento e che tratta qualcosa come 600 varietà, 116 delle quali attraverso “diritti di esclusiva”. È Sis ad avere in mano l’esclusiva per la moltiplicazione e la vendita di una nota varietà denominata grano “Cappelli”. Quella stessa varietà di cui l’azienda controllata da BF, come ha denunciato più volte la Rete Semi Rurali, che si occupa di promuovere una gestione davvero dinamica della biodiversità agricola, ne avrebbe “limitato la vendita del seme solo a quegli agricoltori disposti a restituire il raccolto e ha diffuso la voce che chi non compra il loro seme certificato non può più usare il nome ‘Cappelli’ nell’etichetta del prodotto”.

    La rete di vendita su cui si appoggia Sis è prevalentemente quella dei consorzi agrari, un altro ganglio decisivo che porta, nuovamente, a BF. La società guidata da Vecchioni è infatti il primo azionista (con il 35,89%) della Consorzi agrari d’Italia (Cai Spa), veicolo che dal 2019 vorrebbe raccogliere parte di quel che resta dei 72 iniziali consorzi del nostro Paese (oggi poco più di 20), nati oltre un secolo fa sotto forma di cooperative di agricoltori. Gli altri azionisti della Cai sono il Consorzio agrario dell’Emilia-Romagna (4.300 soci), il Consorzio dell’Adriatico (oltre 3mila), il Consorzio del Tirreno (circa mille) e quello del Centro-Sud (284 soci). L’ultimo che si è aggregato in ordine di tempo è stato il Consorzio agrario del Nord-Est, attivo in Lombardia e Veneto e che nel 2021 ha realizzato un fatturato di circa 474 milioni di euro. A fine luglio 2022 il Consorzio del Nord-Est è entrato ufficialmente in Cai con il 23,58% delle quote, ricevendo il benestare dell’Antitrust che in agosto non ha ravvisato “significativi effetti verticali di restrizione della concorrenza sui mercati interessati” e ha dunque dato luce verde. BF ha festeggiato anche perché “le dimensioni raggiunte da Cai con l’ingresso di Consorzio Nord-Est conferiscono al Gruppo capacità competitiva e apportano una ancor più significativa presenza territoriale”.

    Maggiore “presenza territoriale” significa del resto “maggiori ricavi”, come dimostra il fatturato consolidato di BF che include i cosiddetti “apporti” della Cai. Al 30 giugno 2022 i ricavi dalle vendite ammontano a oltre 433,2 milioni di euro contro i 32,5 del primo semestre 2021. L’esplosione (più 1.200% in un anno) è dovuta in larga parte alla vendita all’ingrosso di carburanti per autotrazione e agricoltura (135 milioni) svolta dalla Eurocap Petroli, seguita dalla vendita di concimi antiparassitari (91,2 milioni), dalla vendita di cereali da granella (65,9), di sementi (39,1), o introiti da colture foraggere e mangimi (27,3). Tradotto: l’apporto della Consorzi agrari d’Italia “pesa” sul fatturato di BF per il 91%. È il suo core business.

    A rinforzare la rete del Gruppo BF c’è anche l’alleanza con Coldiretti, la più importante associazione di rappresentanza dell’agricoltura italiana nata nel 1944 che dichiara 1,6 milioni di soci ed è presieduta da Ettore Prandini (da leggere a proposito il saggio “La Coldiretti e la storia d’Italia” di Emanuele Bernardi per Donzelli editore). Questa partnership ha anche risvolti societari. È il caso della Filiera bovini Italia Srl, nata per “sviluppare progetti e contratti di filiera che assicurino una giusta ed equa remunerazione agli allevatori negli anni”. I soci sono due: BF, al 51%, e la Filiera agricola italiana Spa, al 49%. Quest’ultima è una “struttura economica di Coldiretti” -come tra le altre la Germina Campus o la Fondazione Campagna Amica- che detiene quote anche della Società italiana sementi (4,96%).

    Ma Coldiretti non è l’unico alleato di BF. A fine 2021 la capogruppo ha infatti annunciato un accordo strategico “di ampio respiro” con Eni -che è entrata nel capitale di BF- “per lo sviluppo di prodotti agricoli sostenibili per la produzione di biocarburanti”. Eni si è impegnata dal 2030 a non usare più olio di palma nelle sue raffinerie di Gela e Marghera e punterebbe a sostituirlo con “sementi di piante oleaginose da utilizzare come feedstock”. BF dovrebbe occuparsi quindi della ricerca presso i terreni che ha in Sardegna (chiamati nel patto “Laboratori a cielo aperto”), lasciando poi a Eni la “valutazione della possibilità di produrre economicamente le stesse sementi” in alcuni Paesi in cui la multinazionale fossile è presente: Ghana, Congo, Costa d’Avorio e Kenya.

    E poi c’è l’accordo con Intesa Sanpaolo: nel 2021 la banca ha investito in BF circa 20 milioni di euro, garantendosi il 3,32% del capitale, andando a sostenere un “operatore di mercato focalizzato sulla filiera agroalimentare, settore fondamentale per l’economia italiana e il made in Italy”. È la logica del “campione nazionale” che sovrasta qualsiasi altra riflessione, anche critica, sugli impatti di un modello agricolo intensivo e industriale opposto a una gestione dinamica, biologica e collettiva della diversità agricola. Tanto che qualsiasi richiamo alla biodiversità, alla tutela degli impollinatori, alla riduzione dei pesticidi chimici o dei fertilizzanti è vissuto come un attacco al “made in Italy” o alla sovranità alimentare.

    Ne è l’emblema il discorso che Giorgia Meloni ha tenuto al “Villaggio Coldiretti” di Milano a inizio ottobre 2022, in occasione della sua prima uscita pubblica post voto. Dopo aver garantito di non voler “disturbare chi vuole fare e chi vuole creare ricchezza”, la presidente di Fratelli d’Italia, tra applausi e bandiere gialle, si è scagliata contro “l’approccio ideologico spesso assurdo” dell’Unione europea che “non aiuta la sostenibilità e la produttività”. Perché “noi vogliamo difendere l’ambiente ma con l’uomo dentro”, ha detto, salutando con favore la “pausa di riflessione” presa allora dal Consiglio europeo sul “tema dei fitofarmaci”. Come se l’Italia fosse solo la culla, leggera e priva di impatti, di un’eccellenza “minacciata” da fuori e non invece il Paese che vede oltre il 10% dei suoli già classificato come “molto vulnerabile” alla degradazione (fonte Ispra), che ha perso circa 400mila aziende agricole tra 2010 e 2020 (-30%) mentre la superficie si è ridotta del 2,5% (fonte Istat) e che al 30 giugno 2022 ha già importato in valore più prodotti agroalimentari di quanti ne abbia esportati (29,8 miliardi di euro contro 29,4, fonte Ismea): il pesce e l’olio extravergine di oliva dalla Spagna, i bovini vivi e il frumento tenero dalla Francia, i formaggi dalla Germania o i semi di soia dal Brasile.
    Uno strano concetto di “sovranità”.

    https://altreconomia.it/inchiesta-su-bf-il-vero-sovrano-dellagricoltura-industriale-italiana

    #industrie_agro-alimentaire #Italie #BF #agriculture #agriculture_industrielle #semences #Società_italiana_sementi #BF_agricola #Coldiretti #Milling_hub #BF_agro-industriale #Le_Stagioni_d’Italia #supermarchés #grande_distribution #Consorzi_agrari_d’Italia #Arum #Federico_Vecchioni #confagricoltura #Dompé_holdings #Sergio_Dompé #Dompé #Fondazione_Cariplo #Cdp_equity #Fondo_strategico_italiano #Cassa_depositi_e_prestiti #Bia #Ghigi_1870 #Pasta_Fabianelli #Gruppo_BF #blé #terres #graines #Società_italiana_sementi (#Sis) #senatore_cappelli #consorzi_agrari #Consorzi_agrari_d’Italia #Ettore_Prandini #Filiera_bovini_Italia #Eni #biocarburants #Intesa_Sanpaolo

  • Spanakopita au #Pourpier et #Feta
    https://www.cuisine-libre.org/spanakopita-au-pourpier-et-feta

    Préchauffez le #Four à 180°C Faites revenir l’ail et l’oignon puis ajoutez le pourpier et laissez cuire jusqu’à ce qu’il ramollisse. Versez dans une passoire et pressez pour ôtez le maximum d’eau. Laissez refroidir. Incorporez la feta et l’œuf battu. Salez, poivrez. Tapissez le moule avec deux feuilles de filo huilées. Versez la garniture dessus. Repliez les bords par-dessus et fermez le tout en disposant deux tranches de pâte à filo sur le dessus. Badigeonnez d’huile et saupoudrez de graines de… Feta, Pourpier, #Pastillas, #Grèce, #Pâte_phyllo / #Sans viande, #Végétarien, Four

  • Vaccination des 5-11 ans : visite d’un secrétaire d’État à Compiègne dans un centre... déserté Un râteau Romain Bénard
    https://actu.fr/hauts-de-france/compiegne_60159/vaccination-des-5-11-ans-visite-d-un-secretaire-d-etat-a-compiegne-dans-un-cent

    Le secrétaire d’État en charge de l’enfance et des familles a visité le centre de vaccination de Compiègne pour promouvoir la vaccination des 5-11 ans contre le Covid-19.

    https_ ://static.actu.fr/uploads/2022/02/whatsapp-image-2022-02-02-at-173018-960x640.jpeg
    Seules quelques personnes, dont des enfants, sont venus se faire vacciner mercredi matin. (©Romain Bénard)

    Le secrétaire d’État Adrien Taquet, en charge de l’enfance et des familles auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, s’est rendu mercredi matin au centre de vaccination de Compiègne pour promouvoir la vaccination contre le Covid-19 de tous les enfants âgés de 5 à 11 ans. L’ouverture à cette tranche d’âge a débuté le 22 décembre 2021 en France.

    Alors que 67,8 % des habitants majeurs des #Hauts-de-France ont bénéficié une dose de rappel (souvent une troisième dose), seules quelques personnes attendaient de recevoir la leur ce mercredi matin, dont quelques enfants. Pourtant, depuis le 25 janvier dernier, l’accord d’un seul parent est suffisant pour vacciner les enfants de 5 à 11 ans, « les grands-parents peuvent aussi aller faire vacciner un enfant, avec l’accord de l’un des parents », insiste Adrien Taquet.


    Le secrétaire d’État a rencontré des militaires travaillant dans le centre de Compiègne. (©Romain Bénard)

    Des « risques de Covid longs »
    Le secrétaire d’État explique qu’au niveau national, la vaccination des enfants « s’accélère », ajoutant qu’il y a une montée en puissance : « on est à près de 700 centres qui permettent de vacciner les enfants, il y en aura de plus en plus ». Pour justifier cette accélération des vaccinations vers un public jeune, Adrien Taquet alerte sur des symptômes persistants : « on ne connait pas les effets du covid long sur les enfants, il y a un bénéfice pour les enfants de se faire vacciner ».

    Nombre de cas graves jeunes en réanimation : 0
    Depuis le 1er janvier 2022, le nombre d’enfants entre 0 et 14 ans ayant un cas grave de Covid-19 hospitalisés dans les services de réanimation de la région Hauts-de-France est de… 0. Interrogé sur l’utilité de la vaccination des 5-11 ans au vu des chiffres, Adrien Taquet répète qu’il « faut éviter les Covid longs ».
    . . . . .
    #Enfants #vaccination #Covid-19 #guignolade #vaccination #vaccins #vaccin #Pfizer #EnMarche #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #néo-libéralisme #ordo-libéralisme #Pasteur #cobayes

  • Pâte à crêpes vintage
    https://www.cuisine-libre.org/pate-a-crepes-vintage

    Recette inénarrable de la pâte à crêpes du chef Raymond Olivier, avec beaucoup, beaucoup d’alcool… Faites chauffer dans une casserole, le lait avec le sel, la vanille, le sucre et le beurre. D’autre part, disposez la farine en forme de puits dans un récipient assez grand. Versez l’huile au centre, ajoutez les œufs entiers. La quantité d’œufs peut être variable, les œufs n’étant pas toujours de la même grosseur. La totalité de la farine doit être absorbée par les œufs. Mélangez bien en fouettant. Versez le…

    #Bière, #Rhum, #Pâtes_à crêpes_et blinis, #Pastis, Farine de blé / #Sans viande, #Végétarien
    #Farine_de blé #crepe #chandeleur

  • Pfizer CEO to Israeli TV: World should be back to near-normal in ‘a few months’ Time of Israel

    Albert Bourla says US-based pharma firm is aiming to produce annual shot to cover all COVID variants; accuses anti-vaxxers of causing millions of deaths by spreading misinformation.


    Pfizer CEO Albert Bourla attends a ceremony in the northern city of Thessaloniki, Greece, October 12, 2021. (AP Photo/Giannis Papanikos, file)

    In interviews with Israeli television aired Saturday, Pfizer CEO Albert Bourla predicted the world will return to near-normal conditions within a few months and said the US-based pharmaceutical firm is aiming to produce a once-a-year vaccine covering all coronavirus variants.

    “Once a year it is easier to convince people to do it. It is easier for people to remember. From a public health situation, it is an ideal solution. We are looking to see if we can create a vaccine that covers Omicron and doesn’t forget the other variants. And that could be a solution unless something completely different comes out,” he told Channel 12 news.

    La suite : https://www.timesofisrael.com/pfizer-ceo-to-israeli-tv-we-should-be-back-to-near-normal-in-a-few-mo

    #vaccination #vaccins #vaccin #Pfizer #EnMarche #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #néo-libéralisme #ordo-libéralisme #Pasteur #cobayes

    • Des textos de von der Leyen au PDG de Pfizer intriguent
      La Commission européenne a refusé de donner des informations à la presse sur des SMS échangés par sa présidente avec le PDG de Pfizer à propos de l’achat de vaccins.

      La médiatrice de l’UE a reproché vendredi à la Commission européenne d’avoir refusé de donner des informations à la presse sur des textos échangés par sa présidente avec le PDG du laboratoire Pfizer à propos de l’achat de vaccins contre le Covid-19. La médiatrice, Emily O’Reilly, a demandé que le cabinet d’Ursula von der Leyen procède à « une recherche plus approfondie » afin de retrouver ces messages et d’en révéler le contenu conformément aux règles de transparence applicables aux documents de l’UE.

      Après un article du New York Times en avril 2021 rapportant qu’elle avait échangé des SMS avec le patron de Pfizer, Albert Bourla, dans le cadre des négociations sur un contrat d’achat de vaccins contre le Covid-19, un journaliste a demandé à la Commission l’accès aux textos et autres documents sur ces discussions. L’exécutif européen, qui était en charge de négocier les achats de vaccins pour le compte des États membres, a accepté de lui transmettre trois documents (un email, une lettre et un communiqué de presse) mais aucun SMS.

      « Le public peut y avoir accès »
      La Commission a indiqué n’avoir aucune trace de ces messages, affirmant que les textos n’ont pas vocation à être conservés et ne sont pas soumis aux règles sur la transparence des institutions européennes, datant de 2001. Dans une réponse à l’enquête déclenchée par la médiatrice, la Commission juge que ces messages sont « par nature des documents d’une courte durée de vie, qui ne contiennent en principe pas d’informations importantes relatives aux politiques, activités et décisions de la Commission ».

      Pour la médiatrice au contraire, « il est clair » que les textos « entrent dans le cadre de la législation européenne sur l’accès du public aux documents » et « le public peut y avoir accès s’ils concernent le travail de l’institution ». Elle a appelé l’administration européenne à faire évoluer ses pratiques en matière de conservation des documents pour prendre en compte les « moyens modernes de communication ».

      Les aspects clés des contrats sont confidentiels
      « Aucune tentative n’a été faite pour identifier si les textos en question existaient. Cette façon d’agir ne répond pas aux attentes en matière de transparence », a critiqué Emily O’Reilly. Si ces messages sont identifiés, la Commission devra « évaluer s’ils remplissent les critères, en vertu de la législation de l’UE sur l’accès aux documents, pour être divulgués », conclut-elle dans ses recommandations qui ne sont toutefois pas contraignantes.

      Plus de la moitié des 4,2 milliards de doses contre le Covid-19 achetées ou réservées par l’UE sont fournies par le duo américano-allemand Pfizer-BioNTech. Les aspects clés des contrats passés avec les laboratoires, notamment les prix, sont confidentiels, ce qui a été critiqué par des eurodéputés et des ONG. « Cette affaire est plus importante qu’un simple échange de SMS », a dénoncé l’eurodéputée néerlandaise Sophie in’t Veld (Renew Europe), estimant que « la Commission européenne est devenue moins transparente (...) ».

      #ue #union_européenne #corruption (une habitude chez pfizer) #ursula_von_der_leyen #commission_européenne

    • Dans les hôpitaux, en France, on en est à trimballer les vieux d’un service à l’autre pour ne pas faire exploser la DMS (durée moyenne de séjour) pour que le service ne perde pas d’argent.

      Les règles financières de gestion imposées par l’union européenne sont formidables ! Des sigles et des chiffres.

    • Curieux, ces faux pass ne font pas baisser les statistiques officielles
      Covid-19 : trois hommes soupçonnés d’avoir établi plus de 60.000 faux passes sanitaires mis en examen
      https://www.lefigaro.fr/flash-actu/faux-passes-sanitaires-trois-mises-en-examen-a-paris-20220128

      Trois hommes soupçonnés d’avoir usurpé l’identité numérique de médecins et établi plus de 60.000 passes sanitaires falsifiés ont été mis en examen vendredi 28 janvier à Paris, a appris l’AFP de source judiciaire.
      . . . . .
      Les trois mis en examen sont soupçonnés d’être des pirates informatiques, avait indiqué dans un communiqué la gendarmerie, estimant à plus de 62.000 le nombre total de faux passes sanitaires créés. L’enquête, notamment confiée aux gendarmes de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP), a établi que les trois suspects, âgés de 22 à 29 ans, auraient usurpé l’identité numérique de 35 médecins répartis dans toute la France.


      Ils auraient ensuite généré les certificats de vaccination frauduleux puis les auraient revendus directement à leurs bénéficiaires ou au profit de complices faisant office de revendeurs, expliquait-elle. Par ailleurs, huit suspects ont aussi été interpellés mardi et mercredi dans la région lyonnaise, dans le cadre d’une autre enquête.

      Cette dernière est partie du signalement de l’Ordre des infirmiers de la Loire et d’un médecin de la Caisse primaire d’assurance maladie, portant sur des milliers de passe sanitaires établis au nom d’un infirmier de la région d’Angers (Maine-et-Loire), lequel n’avait jamais effectué de vaccinations anti-Covid, avait indiqué mercredi une source judiciaire, confirmant une information du Monde. En réalisant que son compte professionnel avait été piraté, un infirmier avait déposé plainte à Angers. Mais les investigations se sont orientées vers la région lyonnaise, entraînant la saisine de la juridiction inter-régionale spécialisée (JIRS) de Lyon.

      #pass #pass_sanitaire

  • En Finlande, l’Eglise va devoir "bientôt" présenter des excuses aux autochtones samis
    https://www.rts.ch/info/monde/12804134-en-finlande-leglise-va-devoir-bientot-presenter-des-excuses-aux-autocht

    Les #Samis, un peuple autochtone d’une zone qui couvre le nord de la #Suède, de la #Norvège et de la #Finlande ainsi que la péninsule de Kola en Russie connue sous le nom de Laponie.
    Ce peuple est souvent nommé « Lapons » mais ce terme est non seulement un terme étranger mais aussi originellement péjoratif, issu de la racine lapp qui signifie porteur de haillons en suédois. Les activités traditionnelles des Samis étaient autrefois la pêche et l’élevage de rennes. Aujourd’hui seule une minorité des 85 000 Sames en vit encore. (Wikipédia)

    L’Eglise évangélique luthérienne de Finlande va devoir "bientôt" présenter des excuses au peuple autochtone sami du pays pour les injustices passées, a déclaré lundi un évêque finlandais.
    "Nous arriverons bientôt à ce moment où l’ensemble de l’Eglise évangélique luthérienne de Finlande devra présenter des excuses au peuple sami" pour "les méfaits passés et les péchés structurels qui continuent d’avoir un impact sur la vie des gens", a déclaré l’évêque d’Oulu Jukka Keskitalo, dans un discours adressé au pape François au Vatican.

    Durant la majeure partie du XXe siècle, ils ont été considérés comme non civilisés et inférieurs par leurs gouvernements.

    Politique d’assimilation jusqu’en 1960
    En Finlande, un programme de recherche en "biologie raciale" sur cette minorité s’est poursuivi jusque dans les années 1970, tandis que les politiques d’assimilation en vigueur au moins jusqu’aux années 1960 forçaient les enfants à fréquenter des écoles de langue finnoise où ils étaient battus ou punis s’ils parlaient leur propre langue.

    De nombreux Samis de Finlande s’apprêtent à témoigner des injustices qu’ils ont subies devant une commission "vérité et réconciliation", dont la première réunion s’est tenue en décembre dans la ville arctique d’Inari. Son rapport devrait être publié en 2023.

    L’évêque d’Oulu Jukka Keskitalo a suggéré que les excuses de l’Eglise de Finlande pourraient être présentées une fois que la commission "vérité et réconciliation" aura terminé son travail.
    "Il n’est pas possible - et cela n’en vaut pas la peine - de présenter des excuses tant que les événements douloureux n’ont pas été vécus ensemble honnêtement et qu’une compréhension commune n’a pas été établie sur ce qui s’est passé", a-t-il détaillé.

    Dans la Suède voisine, l’archevêque Antje Jackelen a déjà présenté ses excuses, en novembre dernier, pour le rôle de l’Eglise de Suède dans des siècles de "graves violations de la dignité humaine" à l’encontre du peuple sami. Elle a également annoncé un plan de réconciliation de 3,9 millions d’euros (4 millions de francs) sur dix ans.

    #église_protestante #pasteurs #clercs #autochtones #Nations_premières #peuples_autochtones #racisme #pauvreté #prison #racisme

    • Que vient foutre le pape François dans cette histoire avec des protestants ?

      La #papauté est elle devenue une société de conseil juridique pour les affaires de #pédophilie, les violations graves de la dignité humaine, l’extermination des minorités raciales ?
      Ses actes le prouvent.

    • commentaire parfaitement crétin !

      L’évêque luthérien était membre de la délégation finlandaise œcuménique au Vatican dans le cadre de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Il a certainement choisi ce cadre pour donner un plus grand retentissement à sa déclaration.

      https://www.la-croix.com/Religion/eveque-finlandais-annonce-excuses-peuple-sami-2022-01-19-1201195604

      Il a également fait une comparaison explicite avec la démarche similaire de l’église catholique canadienne.

      En Finlande, l’Église évangélique luthérienne présentera des excuses aux Samis – Regard sur l’Arctique
      https://www.rcinet.ca/regard-sur-arctique/2022/01/18/en-finlande-leglise-evangelique-lutherienne-presentera-des-excuses-aux-samis

      Mgr Keskitalo a également rappelé que tout au long de l’histoire, les églises chrétiennes se sont également rendues coupables d’assimilation du peuple autochtone. De nombreux Samis de Finlande sont d’ailleurs sur le point de témoigner des injustices qu’ils ont subies devant une commission « vérité et réconciliation », dont la première réunion s’est tenue en décembre dans la ville arctique d’Inari. Un rapport devrait être rendu public en 2023.

      L’évêque a également évoqué dans son discours la relation entre les Autochtones du Canada et l’Église catholique. Les évêques catholiques du pays ont présenté des excuses aux peuples autochtones pour les abus dont ils ont été victimes dans les pensionnats.
      […]
      Il s’est toutefois dit « très heureux » des mesures prises entre l’Église évangélique luthérienne et les Samis. Comme symbole de son geste, il a remis au pape une édition commémorative d’une récente traduction de la Bible en langue samie du Nord. « Que cela soit le signe que notre rêve commun d’une Église avec de plus en plus de visages autochtones devient une réalité », a-t-il conclu.

      Et la conclusion de la réponse du Pape :

      Jukka Keskitalo sur Twitter
      https://twitter.com/JukkaKeskitalo/status/1483412868586483714

      « Piispan ja pastorin ei tule lakata unelmoimasta. Kiitos kun unelmoit ». Näihin sanoihin päätti Paavi Franciscus vastauksensa puheeseeni hänen yksityisvastaanotollaan Vatikaanissa.

      Bref, les différentes églises ont eu des pratiques similaires avec les autochtones, elles en sont conscientes, le reconnaissent et mènent des démarches similaires d’excuses et de réparation.

  • Pasta Grannies
    https://www.pastagrannies.com

    Welcome to Pasta Grannies.
    I’m finding and filming women who still make pasta by hand - a tradition that is disappearing in Italy. Along the way, I also meet producers, people and delicious non pasta food, so I share those too.
    If you’ve got any questions or comments, do get in touch, I’d love to hear from you - Vicky Bennison

    https://www.youtube.com/c/pastagrannies123/videos

    #italie #cuisine #tradition

  • Ce « fil » historique est beaucoup trop ironico-comique pour ne pas le partager icite !

    Moi aussi je vais me reconvertir en historien de droite. Apparemment il y a moyen de se faire du blé. Et il n’y a pas besoin de faire des études.
    A la base, on était un peuple, les Gaulois. Oui un seul.Arrêtez vos conneries de diversité, on était tous pareils avant et ça se passait très bien
    Bon, on s’est battu contre les Romains,on a fait match nul et on a intégré la République de Rome, parce que porter des toges et manger du raisin allongé c’était pas si mal.
    Ensuite on est devenus chrétiens. Mais c’est pas comme les musulmans, c’est pas une religion étrangère imposé par une colonisation. Jésus avait de très bons arguments, tout simplement.
    Puis on a choisi de prendre notre indépendance, et preuve qu’on est pas raciste, on a choisi un étranger, Clovis, pour négocier pacifiquement. On a voté pour lui comme roi de France, mais il faut être totalement honnête, il y a eu un fort taux d’abstention.
    Donc ça allait bien, on était tous pareil et après, on a subi une vague d’immigration massive en 732. Grâce à Charles Martel on a évité le premier grand remplacement.
    Certains enculeurs de mouches gauchistes diront que c’étaient pas des Arabes mais des Wisigoths et des Berbères convertis mais en fait c’est pareil, vu qu’ils étaient convertis c’était plus des blancs donc ça reste un grand remplacement.
    Il y a eu par la suite des tentatives de construction d’une Union européenne, comme l’Empire Carolingien par exemple, mais bon, le couple franco-allemand n’a pas tenu, dommage. Mais on a fait des bons trucs ensemble par la suite, comme les croisades.
    Comment ça, islamophobes ? Non mais rien à voir, on a attaqué des chrétiens aussi.Les croisades contres les musulmans, les cathares et les byzantins c’était une opération conjointe de lutte contre des dérives sectaires.
    Bon après on a découvert l’Amérique. On est les premiers à être allés la-bas. Ce n’est pas rien on peut être fiers quand même !! Il y avait des gens qui vivaient là bas mais eux c’est pas pareil, ils y vivaient donc ils n’ont pas découvert, il faut rester neutre et objectif.
    On a décidé de faire 50/50 sur le partage des terres mais pas de bol, le choc sceptique a eu raison d’une bonne partie de la population. C’est ballot quand même. Mais faut pas culpabiliser, eux ils nous ont filé la syphilis. De par mon expertise, je considère qu’on est quitte
    Comme il y a tout un territoire à développer, on décide de faire appel à de la main d’oeuvre africaine en Amérique. Certains accuseront la France de participer à une traite esclavagiste mais il convient de rétablir la vérité factuelle.
    L’esclavage a été aboli dans le Royaume de France au XIème siècle donc à un moment il faut arrêter les mensonges historiques. L’esclavage dans les colonies, ce n’est pas la France parce que les colonies ce ne sont pas la France. Je ne cèderai rien au politiquement correct.
    Et ce n’était pas du racisme, puisque les huguenots aussi étaient condamnés à l’esclavage, mais ça, ça n’intéresse pas les antiracistes BLM et compagnie. Et les huguenots en esclavage, c’était pas de l’intolérance, juste de la lutte contre les dérives sectaires.
    Certains aiment bien mettre en avant la Saint-Barthélémy, mais en bon historien, je me dois de préciser qu’ils s’agissait d’individus isolés, dont l’état psychiatrique est à considérer et voir des motivations politiques dedans relève du raccourci idéologique.
    Bon, il est temps de parler de cette insurrection gauchiste qu’on appelle Révolution Française. J’insiste sur « gauchiste » parce que des famines et des crises économiques, il y en a eu bien avant, c’est pas pour autant qu’on a pris la Bastille.
    Au nom de ces pseudos-Lumières, on a aboli des privilèges pour essayer de créer une société égalitariste. On voit bien comment des bourgeois déconnectés des réalités, surement par marxisme, ont essayé de faire croire que les paysans et les nobles ne s’entendaient pas.
    Le plus aberrant a été de déclarer des droits de l’Homme. Comme s’il existait un homme universel, qu’il n’y avait ni nation ni ethnie ni race. On ne parle pas encore d’égalité hommes-femmes mais quand même, Heureusement les déclarations n’engagent que ceux qui y croient.
    Et on a arrêté ce cirque grâce à un homme qui, permettez-moi l’expression, a eu les plus grosses couilles de l’Histoire de France. Je parle bien entendu de Napoléon. Je suis sorti de ma neutralité habituelle, excusez-moi.
    Napoléon a renoncé à ce marxisme et cet antiracisme pour se concentrer sur des projets plus ambitieux, comme la constitution d’une nouvelle Union européenne. Malheureusement, l’Angleterre s’en est mêlé. Comme quoi, leur euroscepticisme ne date pas d’hier.
    Mais les idées marxistes-léninistes ont progressé dans la population et tout les 20 ans, on fait des révolutions en France. On pensait avec Louis-Napoléon Bonaparte que la France retrouverait une certaine stabilité.
    Mais après l’échec des négociations de Sedan avec l’Allemagne sur l’Autre Europe, vous savez ce qu’on fait les gauchistes ? Ils ont transformé Paris en ZAD géante. Heureusement la collaboration franco-allemande a permis d’empêcher que la situation devienne dramatique.
    On a eu par la suite des vagues d’immigration européenne, qui ont été très largement acceptés et qui se sont très bien intégrés. Quand les immigrés sont blancs, il n’y a aucun problème, ce n’est pas un jugement que je fais mais un constat neutre et objectif d’historien
    Même avec les minorités religieuses, ça allait. On nous ressort sans cesse l’affaire Dreyfus mais cette affaire est une manipulation ou on a inventé de toute pièce un antisémitisme qui n’a jamais existé dans la population française, comme l’islamophobie aujourd’hui
    Voyant l’engouement qu’il y avait à devenir français, on s’est dit que ce serait bien de directement donner la nationalité française au monde entier, et ça a donné la période coloniale, ou la France a décidé de tout donner aux autres peuples.
    On leur a donné une belle langue, une vraie religion, des routes et les mathématiques. Quand certains parlent de « crime contre l’humanité », je conçois que Pythagore ne soit pas un sujet très passionnant mais je trouve les termes très excessifs.
    Quand aux soi-disantes exactions, il s’agissait avant tout d’opérations de police pour faire face à l’insécurité. Ce n’est pas la faute de la France si ces populations sont plus criminogènes que d’autres. Encore une fois il s’agit ici d’un constat scientifique et apolitique.
    Ensuite les guerres mondiales. Il n’y pas grand-chose à dire dessus. Vous savez les guerres, ça fait des morts des deux côtés, c’est triste ..... Ces conflits n’ont rien de spécifiques, ils ne méritent pas spécialement qu’on s’y attarde, ce sont des points de détails.
    Cependant, je voudrais corriger un mensonge historique colporté par la gauche. Tout la France a été résistante, même Pétain et Vichy qui ont constitué un formidable bouclier qui a protégé les Français contre la barbarie nazie.
    Et je me permettrais d’être un poil provocateur en disant que même l’extrême-droite à résisté. Quand on lit des gens comme Maurras, viscéralement anti-allemands, on peut pas considérer une seconde que ces gens aient pu collaborer...
    Pour lire la suite, je vous invite à commander mon ouvrage « Comprendre la Douille, comment les bobos-gauchos marxistes ont ruiné notre belle nation » aux Editions Patrie Famille Travail.

    source : https://twitter.com/SimonTo79502447/status/1445378359291166721
    archive : https://web.archive.org/web/20211008170200/https://twitter.com/SimonTo79502447/status/1445378359291166721

    • Stimulé par les réactions de ses cibles, il a fait un second fil ... attention, ça pique encore plus !

      Je ne savais si je ferais une suite, je pensais attendre un peu avant de me décider

      Puis j’ai vu ce tweet...
      https://twitter.com/Produkteef/status/1446433624505700380

      Donc encore une fois, je vais tenter de rétablir des vérités historiques sur notre grande nation suite à sa diabolisation par la gauche woke et sa cancel culture.
      Donc la dernière fois, j’étais passé assez rapidement sur la colonisation, et bien évidemment, les bobos droit-de-l’hommistes ont aussi un autre argument pour tenter de gâcher cette magnifique épopée
      Une politique soi-disant raciste a été engagée par la France à cette époque là. C’est abject. Je vais vous citer l’historien Jacques Bainville :"Le peuple français est un composé. C’est mieux qu’une race. C’est une nation". Vous voyez ? En France on ne voit pas les couleurs !!
      La Première guerre Mondiale serait une conséquence du fait colonial... C’est ridicule ! Il y a eu des guerres sur tous les continents tout le temps. On allait forcément finir par se battre tous en même temps. J’y vois une convergence des peuples à titre personnel.
      D’ailleurs pour revenir sur le racisme. On aimait tellement les autres peuples qu’on les a exposés en plein milieu de Vincennes, au milieu de macaques et d’animaux tropicaux pour montrer à quel point on était fiers qu’ils soient français. Et après ça on est toujours racistes ?
      Je rappelle que dans ces années, les Allemand devenaient de moins en moins corrects avec les Juifs, je trouve cela beaucoup plus grave et condamnable. J’en parlais avec mon ami Finkielkraut la semaine dernière d’ailleurs.
      La Shoah, je n’ai pas voulu en parler la dernière fois. Après tout, on est pas sur Arte, et on en parle trop. Vous savez qu’il y a plus d’Allemands qui sont morts durant cette guerre. Ils sont les premières victimes de cette guerre, mais bon, on sait QUI décide des sujets.
      20 millions de soviétiques morts ? Bah voyons ! Pourquoi pas 40 ? Ce sont des statistiques truquées de Staline, j’attends de vraies sources pour corroborer ces affirmations. Comme pour tout ce qui vient de gauche.
      Autre chose : en 1946, on a aboli le travail forcé dans l’Afrique coloniale. Encore une chose positive, non ? C’est le genre d’anecdote qu’on ne relève jamais et qui pourtant est tout à notre gloire. A croire qu’il existe un complot antifrançais chez les universitaires.
      Comment ça de l’esclavage ? C’est ridicule. Les esclaves étaient la propriété du maitre, alors que les travailleurs forcés étaient libre de droit. Ok, ils ne pouvaient pas dire non mais ils avaient des compensations, par exemple en sel ou en tissu. Pourquoi on ne le dit pas ?
      Les colonies étaient un petit peu les enfants de la France. Et ses enfants, on les éduque, on investit en eux, puis ils grandissent, on se dispute et à la fin ils demandent leur indépendance. C’est normal, ces relations ont toujours été saines.
      D’ailleurs, nous ne sommes jamais vraiment partis. Vous savez, quand la France a porté des enfants aussi longtemps, elle ne peut pas les abandonner. Enfin, ça c’était avant la loi Veil mais je m’égare.
      Pour le cas de l’Indochine, ça s’est mal fini. Mais ce n’est pas la France qui est responsable mais cette infâme engeance communiste qu’était Ho-Chi-Minh. Pardonnez mon langage mais vous allez comprendre pourquoi. Et vous savez c’est quoi le pire dans cette histoire ?
      Dans la déclaration d’indépendance de l’Indochine, cet enfoiré de trotkiste cite un passage de la Déclaration des Droits de l’Homme !!! Non mais jusqu’au bout, jusqu’au bout on va nous faire chier avec ces conneries de Droits de l’Homme !!
      Dans le cas de l’Algérie, je suis beaucoup plus perplexe à titre de chercheur. Pour une fois qu’il y avait une colonie ou l’on partait réellement vivre et pas juste faire de l’exploitation économique et du tourisme sexuel, vraiment ça me dépasse. Surement l’islamisme.
      D’ailleurs le Parti Communiste a largement collaboré avec les terroristes du FLN en Algérie. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est l’acte de naissance de l’islamo-gauchisme mais vous admettrez que c’est troublant n’est-ce pas ?
      Bien vous retrouverez plus de détails dans mon livre « Le temps béni des colonies », préfacé par Michel Sardou et dans mon prochain ouvrage, j’aborderais notre Prophète Charles de Gaulle et la guerre civile de 1968.

      source : https://twitter.com/SimonTo79502447/status/1446536936240422915
      archive : https://web.archive.org/web/20211008210843/https://twitter.com/SimonTo79502447/status/1446537065278197763

    • Pas mal ce texte mais ca manque de chattes toutes ces gaules. Il faut complété le travail de cet historien avec un travail d’herstorienne.

      La gaule avec ces gaulois gaulerent les droits de l’homme puis ils eurent De Gaulles et ils firent tous comme si le programme de Zob n’était pas aussi misogyne qu’il est raciste.

      Pour les historiens de gauche on ne perd pas son temps avec cette moitié de l’humanité qui ne compte pas. A peine une mention vite fait du tourisme sexuel (mais peut etre déplore t’il seulement les viols des garçons colonisés puisque seul les hommes comptent en histoire) et de l’égalité femmes-hommes au détour d’une phrase dans ces deux textes, comme si la remise en servitude gestatoire des femmes n’était pas un des deux pilier fondamentaux des discours de droite à la Zob -

      Grand remplacement = SEXISME + RACISME

      Les deux doivent être dénoncé. Or, ici encore une fois le sexisme est dénoncé à la marge, en filigrane comme un sujet mineur. Sortons de l’invisibilité la moitié de l’humanité.

      Le premier livre de Zob De Gaule, c’est « le premier sexe », c’est par là que ca commence le Zobisme, exactement comme le Jupiterisme, le Saucissalisme et le Communisme (qui est en fait la mise en commun les femmes, les chèvres et les chèvreries pour les hommes de gauche) et sur ce bouquin là, il y a consensus entre historiens de droit comme historiens de gauche. Sinon il y aurais autant de dénonciation du sexisme que du racisme. Et même il devrait y avoir plus de dénonciation de la part des hommes qui ont personnellement beaucoup à gagné de l’exploitation des femmes prôné par Zob.

      Dénoncer seulement le racisme de Zob, c’est dire aux femmes que votre problème c’est seulement le mode de partage de nos corps. Les hommes de droite voulant un partage raciste des corps des femmes, et les hommes de gauche voulant un partage fraternel entre hommes, des corps des femmes indifféremment de leurs racialisation.

      Mais à part ca le texte est bien, faut juste le châtrer de la zoberie ordinaire typique d’un membre du premier sexe au clavier qui protège ses privilège de dominant sans en avoir l’air. Voila qui est fait, je me remercie moi même de l’avoir fait car on est jamais mieu servie que par soi même.

  • La Suisse a-t-elle joué un rôle dans le scandale des pensionnats autochtones au Canada ? Céline Fontannaz/fgn
    https://www.rts.ch/info/suisse/12332224-la-suisse-atelle-joue-un-role-dans-le-scandale-des-pensionnats-autochto

    Le scandale des pensionnats autochtones au Canada soulève des questions jusque chez nous. Des religieux suisses en mission là-bas pourraient en effet être impliqués dans des conversions forcées d’enfants enlevés à leur famille, comme le soutient un historien suisse.

    A ce stade, s’il est difficile de l’affirmer avec certitude, l’historien Manuel Menrath, spécialiste des missions suisses en Amérique du nord, juge fort probable que la Suisse ait joué un rôle dans le scandale des pensionnats autochtones canadiens. 

    Pour écrire son dernier livre paru en 2016, il a en effet rencontré de nombreux indigènes canadiens étant passés par ces internats. Et plusieurs d’entre eux lui ont confié avoir été convertis au catholicisme par des missionnaires suisses.

    Histoire semblable aux Etats-Unis
    Autre indice qui laisse penser que des religieux venus de notre pays pourraient être impliqués : la même histoire s’est jouée aux Etats-Unis à la même époque, et là, elle est documentée depuis 2016.

    Une des figures majeures du volet américain s’appelle Martin Marty. En 1860, ce moine bénédictin de l’abbaye d’Einsiedeln, dans le canton de Schwytz, était parti dans l’Etat de l’Indiana pour fonder Saint Meinrad, une abbaye encore existante. Devenu par la suite évêque dans l’Etat du Dakota, son rôle a notamment été de convertir les enfants sioux au christianisme, comme le relate Urban Federer, lʹactuel abbé du monastère bénédictin dʹEinsiedeln.

    « Martin Marty a aussi fondé des internats où les enfants ont été enlevés à leurs parents », raconte-t-il au micro de Forum, déplorant le sort qui leur était réservé. « Le traitement des indigènes est diamétralement opposé au message des Evangiles, car on a séparé les enfants des parents. L’Eglise, à mon avis, a adopté cette attitude car elle pensait que la culture occidentale était supérieure à la culture indigène », détaille-t-il, se distanciant clairement des agissements de son confrère.

    Pour Urban Federer, qui a préfacé le livre de Manuel Menrath sur le rôle des missionnaires suisses aux Etats-Unis, la lumière doit désormais être faite. Ne serait-ce que par respect pour les descendants des victimes.

    « C’est vrai que les victimes ne vivent plus aujourd’hui, mais les conséquences sont encore là. Par exemple, des indigènes aux Etats-Unis et au Canada souffrent aujourd’hui d’alcoolisme et de pauvreté à cause de cette histoire », souligne-t-il.

    Excuses attendues de l’Eglise
    Du côté de la Conférence des évêques de Suisse, elle ne se prononce pas et renvoie aux ordres religieux. Ce sont eux qui sont partis au milieu du 19e siècle craignant pour la survie de leurs monastères, au moment où s’opposaient conservateurs et radicaux dans notre pays.

    « C’est vrai que la Conférence des évêques de Suisse n’a jamais envoyé des missionnaires aux Etats-Unis et au Canada », confirme Urban Federer.

    Quoi qu’il en soit, les indigènes canadiens espèrent des excuses de l’Eglise. Urban Federer veut croire que le pape François trouvera le moment opportun pour présenter le mea-culpa de l’Eglise, comme il l’avait fait en 2015 en Amérique du Sud, lorsqu’il avait transmis ses excuses au nom de l’Église catholique pour les « péchés » et les « blessures » infligées aux peuples autochtones lors de l’arrivée des colons européens.

    #civilisation #canada #Suisse #conquête, #confinement, #destruction #Solution_Finale #génocide #stérilisation #indiens #innuits #femmes #enfants #hommes #tuberculose #stérilisation #pensionnats #sévices #viols #meurtres #expériences_médicales #églises #prêtres #moines #pasteurs #religieuses #docteurs #capitalisme #pensionnats #extermination

  • On the Mongolian steppe, conservation science meets traditional knowledge
    https://news.mongabay.com/2021/06/on-the-mongolian-steppe-conservation-science-meets-traditional-knowle

    It’s time to recognize the value of traditional ecological knowledge, she says. “That’s why we are asking for an International Year of Pastoralism,” she says. “There is the perception that pastoralism is not modern, it’s a relic of an old world. But scientists are now saying that this is a very efficient form of management of resources, and contributes in particular to less industrialized economies. After all, 90% of pastoral systems are in developing countries.”

    The Mongolian steppe is a hotspot, where the dialogue between scientific and traditional ecological knowledge is starting to take shape.

    #pastoralisme #nomadisme #élevage #Mongolie

  • L’indescriptible histoire des pensionnats indiens Siwel
    Source : https://www.siwel.info/le-canada-demande-pardon-aux-peuples-autochtones-lindescriptible-histoire-de

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    1859 : le jésuite Paul Durieu, installé en Colombie Britannique, prévoit d’exterminer tous les chefs indiens non chrétiens. Un modèle qui a eu cours ensuite dans les Indian Residential School, des pensionnats pour les enfants indiens dont on va longuement reparler.

    1862-63  : épidémie de variole introduite par un missionnaire anglican, futur évêque, John Sheepshanks, qui a inoculé le virus à des enfants amérindiens. Cela, sous la couverture du gouvernement provincial et le commerce de fourrures de la compagnie Hudson Bay, qui parraine les premières missions protestantes chez les indiens. C’est aussi la première guerre bactériologique connue de l’histoire, et elle a permis à des chercheurs d’or de piller les terres de ces milliers d’indiens assassinés.

    1870  : la couronne anglaise donne les terres des indiens aux anglicans et autres missionnaires catholiques.

    1873  : on établit une force armée (la police montée) qui a parmi ses attributions de refouler tous les indiens dans des réserves, et cela tout le long de la voie ferrée qui traverse le pays.

    1876  : l’Indian Act retire aux indiens le statut de citoyens. Ils ne peuvent pas voter, sont considérés comme mineurs et ne peuvent aller en justice.

    1886  : les cérémonies indiennes sont interdites.

    1889  : les écoles indiennes sont interdites, les enfants doivent aller dans pensionnats destinés aux autochtones.

    1891  : premiers décès en masse d’enfants indiens dans les pensionnats à cause de tuberculose non soignée. Le gouvernement canadien ne s’en soucie pas.

    1905  : plus d’une centaine de ces pensionnats sont actifs au Canada.

    1907  : le Dr Peter Bryce qui est médecin chef aux Affaires Indiennes, fait une étude de la santé des enfants dans ces pensionnats. Il en ressort que plus de la moitié (entre 35 et 60%) des enfants meurent à cause de tuberculose qui y est introduite délibérément par le personnel. Le DrBryce parlait d’un « crime national »[1]. En parallèle, le chef des affaires indiennes Duncan Scott, cherchait une solution finale au « problème indien », ce peuple vu par lui comme une sous race.
    C’est d’ailleurs lui qui a fait passer le rapport Bryce à la trappe. Tout cela était donc intentionnel, et le virus était introduit exprès, afin d’éradiquer les indiens.

    1910  : Duncan Scott confie par contrat la gestion des pensionnats aux catholiques, anglicans, presbytériens et méthodistes.

    1919  : fin des examens médicaux dans les residential schools.

    1920  : tous les enfants de plus de 7 ans doivent être envoyés dans les pensionnats sinon les parents vont en prion et prennent une amende[2]. Là, la moitié de leurs enfants mouraient.

    1925  : création de l’Eglise unie du Canada pour christianiser tout le monde. Elle est financée par la couronne d’Angleterre. Elle hérite de tous les pensionnats et des terres volées par les méthodistes et les presbytériens.

    1928  : loi sur la stérilisation en Alberta, qui permet de stériliser les enfants des pensionnats à leur insu sur décision d’un curé. Au moins 2.800 enfants ont ainsi été mutilés. Une loi similaire est adoptée en 1933 en Colombie Britannique. Dans les années 30, c’est le boom des pensionnats, il y en aurait environ 130 dans le pays.

    Janvier 1939  : les enfants Cowichan servent de cobayes à des expériences menées par des médecins allemands au pensionnat Kuper Island à l’ile de Vancouver. Le foyer était tenu par des catholiques allemands. Dans les années qui suivent, un futur premier ministre canadien s’est occupé de définir le génocide de manière à ce que le génocide des amérindiens ne rentre pas dans ce cadre.

    1946-1952  : des centaines de médecins nazis et SS obtiennent la nationalité canadienne (projet Paperclip, dont les archives commencent à peine à sortir). Et beaucoup ont mené leurs expériences dans les pensionnats d’indiens, centres militaires et autres cliniques comme celle du Dr Ewen Cameron, qui a travaillé sur les projets de manipulation mentale de la CIA MK ultra et Monarch. Sur les patients, on teste l’usage de drogues, les électrochocs, la privation de sommeil, les chocs traumatiques, cela pour développer la manipulation mentale.


    1956  : un survivant de la Lincoln Royal Canadian Air Base à Calgary (Alberta) dit qu’un médecin qui avait un tatouage SS a torturé des enfants à mort, dont des enfants indiens amenés par les policiers du RMMP (la police montée canadienne royale), venant des pensionnats catholiques. Des survivants des bases militaires de Suffield en Alberta, de Nanaimo en Colombie Britannique, de l’hôpital psychiatrique Lakehead en Ontario évoquent des faits similaires.


    1962 – 1971  : des milliers d’enfants indiens sont enlevés à leurs familles dans le cadre du programme « sixties scoop » qui aurait concerné officiellement 20.000 enfants. Etrangement, on observe que le programme actuel d’adoptions forcées aux Etats-Unis ressemble beaucoup à « Sixties Scoop », ces rafles d’enfants qui pourraient n’avoir été qu’un test. Beaucoup de ces enfants sont morts et les circonstances ont été dissimulées.

    1970  : suite à des révoltes, le gouvernement cède l’éducation des enfants indiens aux communautés indiennes, petit à petit. En 1972, les affaires indiennes ordonnent la destruction de tous les dossiers personnels des indiens, y compris l’origine et les documents de propriété. En 1975, la majorité des pensionnats étaient sortis de l’orbite des catholiques. Pourtant, les abus ont continué dans de nombreux établissements passés aux autochtones, à savoir des écoles maternelles. Le dernier pensionnat ferme en 1996.

    1980  : suite à la pression des indiens, le gouvernement établit une assemblée fantoche de chefs non élus, qui ne cherche pas à enquêter sur les abus commis contre les indiens, ni à demander la souveraineté du peuple indien.

    1986  : l’église unie du Canada demande "pardon". Mais elle ne veut pas indemniser ses victimes.

    1989  : Nora Bernard, qui a survécu au pensionnat de New Brunswick, démarre les poursuites contre l’église catholique canadienne et le gouvernement. Elle a été assassinée en décembre 2007[3], juste avant les « excuses » du gouvernement pour les pensionnats. Nora Bernard a quand-même été à l’origine de la plus grosse ‘class action’ du Canada, représentant 79.000 survivants[4].

    1993 – 1995  : des indiens parlent publiquement de meurtres d’enfants à l’école St Andrews de Port Alberni, qui était gérée par l’Eglise catholique du Canada. C’est là qu’officie Kevin Annett, ce pasteur qui est tombé sur une transaction foncière entre le gouvernement et l’église qui achetait, concernant des terres volées aux indiens. Annett est renvoyé à la suite de son indignation publique au sujet de cette magouille. Puis un autre parle d’enfants battus à mort dans un autre pensionnat.

    1996 – 1998  : Annett rend publics des centaines de témoignages rapportant des crimes dans les pensionnats. A partir de là, il a plein d’ennuis (divorce, procès…). Des procès intentés par des survivants suivent malgré tout. Des indemnités commencent à tomber pour les 86.000 survivants, écœurés de voir qu’on tente d’acheter leur mémoire. Et des millions de dollars de subventions diverses et variées pleuvent sur les réserves indiennes. Mais l’argent a été très mal réparti, et souvent accaparé par les chefs tribaux et autres administrations.

    2000  : comme 10.000 survivants avaient porté plainte, l’église du Canada a demandé au gouvernement de restreindre le cadre des poursuites et d’assumer la responsabilité première pour les crimes commis dans les pensionnats. De nombreux tribunaux refuseront d’ailleurs aux indiens le droit de poursuivre l’Eglise.

    2002  : l’Eglise mène une campagne de propagande pour dire qu’elle sera ruinée si elle doit assumer les conséquences des poursuites. Du coup, le gouvernement a pris l’entière responsabilité des crimes, y compris les compensations financières.

    2005  : des survivants désignent à Annett des lieux de sépultures de masse, autrement dit des charniers, proches d’anciens pensionnats de Colombie Britannique. On monte alors « Friends and relatives of the disappeared » (amis et proches des disparus). Le film Unrepentant est réalisé à partir des travaux d’Annett.

    2007  : le gouvernement met en place une commission de réconciliation et de vérité, qui refuse de dédommager plus de la moitié des survivants.

    Juin 2008  : sous la pression, le gouvernement « s’excuse » pour les crimes, tout en cherchant à les minimiser. Il n’est toujours pas question de faire payer l’Eglise.

    2009  : un témoin de meurtre d’enfant, Johnny “Bingo” Dawson, est assassiné par la police, qui l’avait menacé au cas où il parlait.

    2010  : les contacts entre les survivants de l’Eglise canadiens, irlandais, italiens, allemands et anglais se nouent. Il apparaît clairement que Ratzinger, le pape, a œuvré toute sa vie pour dissimuler ces abus au public.

    2012  : pendant que le gouvernement fait encore mine de faire de la « réconciliation » et de la « vérité », les actions en Justice vont démarrer sérieusement. Au passage, précisons que les survivants des résidential school conchient littéralement la « Truth and reconciliation commission » qui tente de les enfumer depuis quelques années déjà, à grands coups de subventions. Et aujourd’hui, on ne connait toujours pas le nombre d’enfants qui sont passés dans ces pensionnats. On parle officiellement de 100.000 à 200.000 enfants.


    2. Le génocide

    On peut parler de génocide par bien des aspects. Notamment parce qu’on retrouve dans celui des indiens du Canada les trois phases habituelles : conquête, confinement, destruction. Mais celui des indiens a duré longtemps et a fonctionné par vagues successives, sous le couvert de la religion et de l’éducation. Les survivants parlent de camps de concentration chrétiens.

    En 1910, la plupart de la centaine de pensionnats (les residential school) dans lesquels sont envoyés les enfants indiens du Canada est dans le giron de l’Eglise catholique romaine. Ces pensionnats étaient de véritables mouroirs, où le taux de décès était encore pire que dans les camps de concentration nazis : d’après les chiffres disponibles, il apparaît que plus de la moitié des enfants y mouraient chaque année, et cela durant un bon demi siècle (contre 15 à 20% par an dans les camps de concentration). Duncan Scott l’a écrit en 1910 : les décès massifs de ces enfants indiens dans les pensionnats sont « en accord avec la politique du ministère, qui est orientée vers la Solution Finale du problème Indien ».

    Et cette Solution Finale a été assez efficace : entre 1900 et 1960, le taux de mortalité des enfants indiens de ces pensionnats oscillait entre 40 et 60% par an. Pendant soixante ans, ce taux est resté le même, malgré les « progrès de la médecine » et la fertilité des terres sur lesquelles étaient installées ces « écoles ». Bien sûr, l’Etat a tout fait pour dissimuler cette réalité. Quelques années plus tard, ce concept de « Solution Finale » a été repris par les Nazis.
    De plus, de 1920 à 1930, en plein cœur du massacre, les inspections médicales ont carrément été suspendues dans les pensionnats. Au total, entre 1890 et 1996, ce sont de 50 à 100.000 enfants qui sont morts dans ces endroits lugubres.

    Et puis, il y a eu cette politique de stérilisation[5]. Des centres de stérilisation ont existé, dans lesquels les jeunes gens étaient drogués et stérilisés, surtout s’ils n’étaient pas chrétiens. Mais tous les registres concernant ces stérilisations ont été détruits à partir de 1995, quand l’enquête de l’Etat a démarré. Les garçons étaient parfois mis devant des rayons X intensifs afin d’être rendus stériles, ou bien on leur faisait boire des poisons.

    Et quand les bébés, souvent le fruit de viols par les pasteurs et compagnie, naissaient quand-même, on les tuait.


    Toutefois, ce processus de stérilisation n’a pas pris fin avec les écoles résidentielles. Royce White Calf, un ancien Lakhota qui a été juge au Tribunal concernant ces pensionnats en juin 1998 à Vancouver, estime qu’entre un tiers et la moitié de toutes les femmes aborigènes du Canada Ouest et de l’Alaska ont été stérilisées par des méthodes intrusives physiques ou chimiques autour de 1980.

    Le taux de stérilisations chimiques administrées sous couvert de vaccins parmi les indigènes a en fait augmenté depuis cette époque, particulièrement dans le tiers monde, sous des programmes relativement secrets conduits par l’OMS et les Nations Unies. Même après 1980, les stérilisations ont continué, mais de manière plus cachée encore.

    Aujourd’hui, on « vaccine ». Mais dans le vaccin, il n’y a parfois que du produit stérilisant. Annett explique « En 2004, on a découvert que l’Organisation Mondiale de la Santé a administré pendant des années des substances stérilisantes en même temps que les vaccins contre la grippe et la polio, aux femmes indigènes des Philippines et de nombreux pays d’Afrique. De la même façon, plus de 40.000 hommes et femmes Inuits ont été rendus infertiles par le Département de la Santé des USA (US Health Department) entre 1986 et 1993 après qu’on leur ait administré un sérum nommé Heptavax, une drogue de stérilisation interdite dans la plupart des pays du monde ».

    Accessoirement, la définition du génocide, révisée par le canadien Raphael Lemkin, a fini par insister sur la notion d’intention : pas de génocide si l’intention de faire un génocide n’est pas clairement prouvée. Ce qui permettait à celui des indiens de passer à la trappe de l’histoire. Même la dernière loi concernant le crime de génocide passée en 2000 au canada interdit toute poursuite contre l’Etat canadien si le génocide imputé date d’avant 2000. Si bien qu’avant 2000, le génocide était légal au Canada, comme sous le IIIe Reich.
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    Source : https://www.siwel.info/le-canada-demande-pardon-aux-peuples-autochtones-lindescriptible-histoire-de

    Notes
    [1] En fait, Bryce n’a parlé de crime national dans un rapport publié après sa retraite, en 1922.

    [2] Cette obligation vient probablement du fait qu’autrement, les enfants s’échappaient dès qu’ils le pouvaient pour retourner dans leurs villages.
    [3] On a d’abord dit qu’elle était morte de causes naturelles, avant d’accuser son petit fils, qui a été envoyé en prison.
    [4] Le Canada a réglé les poursuites en 2005 pour 5 milliards de dollars.
    [5] Mais la stérilisation des populations indiennes a également lieu aux Etats Unis, au Perou et en Asie. Cela, ce sont les faits connus et prouvés. Sommes-nous certains qu’on n’est pas victimes du même processus en Europe, où certaines études montrent qu’un tiers des hommes sont stériles dans certains pays. On a appris aussi que des indiens guatémaltèques ont été contaminés avec des maladies comme la syphilis pour ensuite rentrer chez eux et permettre de voir comment évolue la maladie.
    [6] Sur une liste de 250.000 décès depuis le XIXe siècle, ce qui laisse penser que plus de 200.000 enfants sont passés dans ces pensionnats.
    [7] Cela a été confirmé par des recherches dans les archives militaires, effectuées par le sergent Gasseau du National Investigation Service de l’armée en 1994. Bizarrement, ce militaire a ensuite nié tout ce qu’il avait dit auparavant. Sara a même été menacée de poursuites par le gouvernement, afin de la dissuader de demander réparation. Aujourd’hui, elle et son mari doivent vivre cachés et sont harcelés par le gouvernement.
    [8] Deux juges de la cour suprême de la Province avaient été un peu embêtés pour avoir violé des enfants indiens, mais finalement ce sont ceux qui les avaient poursuivis qui ont été détruits.
    [9] Les toutes premières disparitions remontaient 1978, mais la gendarmerie n’a commencé à enquêter qu’en 1999.
    [10] Ce fut le cas par exemple pour Danielle Larue, disparue à 25 ans début 2003. Il a fallu plus de six mois pour que la police s’interroge. Ses ancêtres étaient des chefs héréditaires de la tribu Neskonlith, chassés par l’Etat. Son père a été dans les pensionnats où il a été maltraité, et il été parmi les premiers à signer le recours collectif contre l’Etat. Mais, il est devenu alcoolique et délinquant. La grand-mère paternelle de Danielle a été assassinée quand son père était encore bébé. Danielle, son frère et sa sœur ont donc été placés et séparés très jeunes, car leur père alcoolique était violent. La mère est partie, mais il était déjà trop tard pour récupérer ses enfants. Les trois enfants ont été violés et maltraités dans ces centres, si bien que Danielle a fini par les enlever pour les protéger, alors qu’elle avait seulement 10 ans. Peu après, de retour en foyer, Danielle a commencé à se prostituer pour avoir un peu d’argent. Puis elle est tombée dans l’héroïne, de même que sa jeune sœur. A ce moment, Danielle n’avait pas 18 ans. Les choses se sont sérieusement gâtées quand Danielle a commencé à aller chercher de la drogue dans la banlieue pauvre de Downtown Eastside à Vancouver. Là d’où viennent beaucoup de disparues. Quant à leur frère, il affichait déjà plus de 18 condamnations à 19 ans.
    [11] Un serial killer a qui on a imputé quelques unes des disparitions du highway 16, mais il ne serait certainement pas le seul à avoir sévi dans le coin même si on le soupçonne d’une soixantaine de disparitions. Arrêté en 2002, il vient d’une famille de dingues, et ses frères Steve, Dave et Willie ne sont pas en reste. Mais là encore, l’enquête est des plus poussives : pas mal de témoins ont vu des flics amener des victimes dans la ferme familiale de 17 ha, semble-t-il, et il travaillait, semble-t-il encore, avec beaucoup de monde. Ajoutons aussi que Pickton tuait déjà des prostituées dans les années 90 – 2000, mais bien sûr la police ne l’a pas arrêté.
    Source AFP & Wikisrik / Canada : le massacre du peuple indien passe par la destruction et l’exploitation de leurs enfants

    #civilisation #canada #conquête, #confinement, #destruction #Solution_Finale #génocide #stérilisation #indiens #innuits #femmes #enfants #hommes #vaccins #polio #Heptavax #tuberculose #stérilisation #pensionnats #sévices #viols #meurtres #expériences_médicales #églises #prêtres #moines #pasteurs #religieuses #docteurs #capitalisme #pensionnats #extermination

    • Deux églises catholiques brûlées sur des terres autochtones en Colombie-Britannique

      Deux églises catholiques installées dans des territoires autochtones de Colombie-Britannique ont été détruites dans la nuit de dimanche à lundi lors d’incendies « suspects », a annoncé lundi 21 juin la police fédérale canadienne, qui a lancé une enquête.
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      Ces deux incendies interviennent quelques semaines après la découverte des restes de 215 enfants près d’un ancien pensionnat autochtone géré par l’Église catholique à Kamloops, dans cette province de l’Ouest canadien. Cette découverte a relancé les appels au pape et à l’Église à présenter des excuses pour les abus et violences dont ont souffert les élèves de ces pensionnats, où ils étaient enrôlés de force pour être assimilés à la culture dominante.
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      Source : https://www.lefigaro.fr/international/deux-eglises-catholiques-brulees-sur-des-terres-autochtones-en-colombie-bri

  • 10 ans après Fukushima, 8 millions de Belges toujours sans pilule d’iode ! - ecolo.be
    https://ecolo.be/10-ans-apres-fukushima-8-millions-de-belges-toujours-sans-pilule-diode

    En Belgique, les règles de sûreté #nucléaire ont été adaptées suite à l’#accident de Fukushima. Depuis 2018, le nouveau plan de sécurité nucléaire a étendu le rayon de distribution des comprimés d’iode à 100 kilomètres autour des centrales nucléaires, ce qui revient à couvrir les 11 millions de Belges. Les #pastilles d’#iode doivent limiter le risque de cancer de la #thyroïde après un accident nucléaire.

    « [...] seulement 722 926 boîtes de comprimés d’iode ont été distribuées. Les retraits ont même chuté en 2020, ce qui est compréhensible avec la pandémie. Mais la crise sanitaire n’éclipse pas le risque nucléaire. Il faut pouvoir protéger les 8 millions d’habitants qui n’ont toujours pas de pilule d’iode ! »

  • Recollections of a racial past in a racist present – Equality, Diversity and Inclusion
    https://blog.lboro.ac.uk/edi/2020/12/07/recollections-of-a-racial-past-in-a-racist-present

    Recollections of a racial past in a racist present

    7 December 2020

    NB: I have used racially derogatory terms throughout this piece in an uncensored fashion in order to paint a picture of racism for those who have never felt its tongue and temper, and to better critique and convey their vitriol.
    Foreword

    I need you to understand two things when you read this note. First, this is probably going to hurt you. Not as much as it hurt me and the uncounted others who continue to experience a similar existence under the yoke of routine and random racist oppression, but nonetheless those of you willing to listen and hear and disassemble your fear will face multiple emotional cuts and bruises. You built an Empire based on domination of black by white. What you are facing now is the whiplash of time. But believe me, we of colour faced the ‘lash in many different forms.

    Racism isn’t a thing of the past. The past resides in the present. Racism is normal, routine, alive, constant, present, always ugly whether subtle or brutal. It was encouraging today to read the statement from Universities UK acknowledging the omnipresence of racial harassment. It was painful that only racial harassment was acknowledged, as if somehow there was only harassment, rather than repudiation, hatred, loathing, disgust, denial, discrimination, punching, kicking, enslaving, exclusion and so many other shades of violence. Black people say it still affects them daily, white people and institutions deny it, as they did the first times around. The past is alive in the present.


    Copyright Dr. David Roberts 2020
    I use imagery to convey complex meaning more clearly using the brain’s natural visual processing capacity when I teach. I created this to convey how the past can exist in the present: the old photograph matching with the modern setting.
    The second thing you must recognize, acknowledge and understand is that racism is structural. There is no such thing as a ‘one-off’ or ‘isolated’ racial ‘incident’ like harassment. Individual racist acts of all kinds come from wider beliefs fed by Fascist, racist ideologies that prevail without necessarily always appearing to do so. They fester in beliefs about white superiority inherited from imperial domination handed down through myths of benign intervention, creating institutions of discrimination underpinned by social and educational curricula of exclusion and denial. If you cannot hear this, if it is not acknowledged, nothing will change – for why would you seek to change something you did not think was broken? Paulo Freire said the only people who can change the actions of the oppressors are the oppressed, because the oppressors do not realize their role in oppressing. I know/hope that isn’t true, but so far, despite oppressed people telling their oppressors what is happening, there has been too little meaningful change where I am.

    #past_present #racisme #

  • Protesters hold back military takeover of Balkans’ largest mountain pasture
    https://news.mongabay.com/2021/01/protesters-hold-back-military-takeover-of-balkans-largest-mountain-pa

    Les manœuvres #militaires malvenues en #Sinjajevina au #Montégro #pastoralisme #paysage #écosystèmes

    A 2019 decree by the government of Montenegro sets forth the country’s intention to set up a military training ground in the highland grasslands of Sinjajevina in the northern part of the country.
    But the pastures of Sinjajevina have supported herders for centuries, and scientists say that this sustainable use is responsible in part for the wide array of life that the mountain supports; activists say an incursion by the military would destroy livelihoods, biodiversity and vital ecosystem services.
    A new coalition now governs Montenegro, one that has promised to reevaluate the military’s use of Sinjajevina.
    But with the country’s politics and position in Europe in flux, the movement against the military is pushing for formal designation of a park that would permanently protect the region’s herders and the environment.

  • Xinjiang’s System of Militarized Vocational Training Comes to #Tibet

    Introduction and Summary

    In 2019 and 2020, the Tibet Autonomous Region (TAR) introduced new policies to promote the systematic, centralized, and large-scale training and transfer of “rural surplus laborers” to other parts of the TAR, as well as to other provinces of the People’s Republic of China (PRC). In the first 7 months of 2020, the region had trained over half a million rural surplus laborers through this policy. This scheme encompasses Tibetans of all ages, covers the entire region, and is distinct from the coercive vocational training of secondary students and young adults reported by exile Tibetans (RFA, October 29, 2019).

    The labor transfer policy mandates that pastoralists and farmers are to be subjected to centralized “military-style” (军旅式, junlüshi) vocational training, which aims to reform “backward thinking” and includes training in “work discipline,” law, and the Chinese language. Examples from the TAR’s Chamdo region indicate that the militarized training regimen is supervised by People’s Armed Police drill sergeants, and training photos published by state media show Tibetan trainees dressed in military fatigues (see accompanying images).

    Poverty alleviation reports bluntly say that the state must “stop raising up lazy people.” Documents state that the “strict military-style management” of the vocational training process “strengthens [the Tibetans’] weak work discipline” and reforms their “backward thinking.” Tibetans are to be transformed from “[being] unwilling to move” to becoming willing to participate, a process that requires “diluting the negative influence of religion.” This is aided by a worrisome new scheme that “encourages” Tibetans to hand over their land and herds to government-run cooperatives, turning them into wage laborers.

    An order-oriented, batch-style matching and training mechanism trains laborers based on company needs. Training, matching and delivery of workers to their work destination takes place in a centralized fashion. Recruitments rely, among other things, on village-based work teams, an intrusive social control mechanism pioneered in the TAR by Chen Quanguo (陈全国), and later used in Xinjiang to identify Uyghurs who should be sent to internment camps (China Brief, September 21, 2017). Key policy documents state that cadres who fail to achieve the mandated quotas are subject to “strict rewards and punishments” (严格奖惩措施, yange jiangcheng cuoshi). The goal of the scheme is to achieve Xi Jinping’s signature goal of eradicating absolute poverty by increasing rural disposable incomes. This means that Tibetan nomads and farmers must change their livelihoods so that they earn a measurable cash income, and can therefore be declared “poverty-free.”

    This draconian scheme shows a disturbing number of close similarities to the system of coercive vocational training and labor transfer established in Xinjiang. The fact that Tibet and Xinjiang share many of the same social control and securitization mechanisms—in each case introduced under administrations directed by Chen Quanguo—renders the adaptation of one region’s scheme to the other particularly straightforward.

    Historical Context

    As early as 2005, the TAR had a small-scale rural surplus labor training and employment initiative for pastoralists and farmers in Lhasa (Sina, May 13, 2005). The 11th Five-Year Plan (2006-2010) then specified that this type of training and labor transfer was to be conducted throughout the TAR (PRC Government, February 8, 2006). From 2012, the Chamdo region initiated a “military-style training for surplus labor force transfer for pastoral and agricultural regions” (农牧区富余劳动力转移就业军旅式培训, nongmuqu fuyu laodongli zhuanyi jiuye junlüshi peixun) (Tibet’s Chamdo, October 8, 2014). Chamdo’s scheme was formally established in the region’s 13th Five-Year Plan (2016-2020), with the goal of training 65,000 laborers (including urban unemployed persons) during that time (Chamdo Government, December 29, 2015).

    By 2016, Chamdo had established 45 related vocational training bases (TAR Government, November 17, 2016). Starting in 2016, the TAR’s Shannan region likewise implemented vocational training with “semi-military-style management” (半军事化管理, ban junshihua guanli) (Tibet Shannan Net, April 5, 2017). Several different sources indicate that Chamdo’s military-style training management was conducted by People’s Armed Police drill sergeants.[1]

    Policies of the 2019-2020 Militarized Vocational Training and Labor Transfer Action Plan

    In March 2019, the TAR issued the 2019-2020 Farmer and Pastoralist Training and Labor Transfer Action Plan (西藏自治区2019-2020年农牧民培训和转移就业行动方案, Xizang Zizhiqu 2019-2020 Nian Nongmumin Peixun he Zhuanyi Jiuye Xingdong Fang’an) which mandates the “vigorous promotion of military-style…[vocational] training,” adopting the model pioneered in Chamdo and mandating it throughout the region. [2] The vocational training process must include “work discipline, Chinese language and work ethics,” aiming to “enhance laborers’ sense of discipline to comply with national laws and regulations and work unit rules and regulations.”

    Surplus labor training is to follow the “order-oriented” (订单定向式, dingdan dingxiangshi) or “need-driven” (以需定培, yi xu dingpei) method, [3] whereby the job is arranged first, and the training is based on the pre-arranged job placement. In 2020, at least 40 percent of job placements were to follow this method, with this share mandated to exceed 60 percent by the year 2024 (see [2], also below). Companies that employ a minimum number of laborers can obtain financial rewards of up to 500,000 renminbi ($73,900 U.S. dollars). Local labor brokers receive 300 ($44) or 500 ($74) renminbi per arranged labor transfer, depending whether it is within the TAR or without. [4] Detailed quotas not only mandate how many surplus laborers each county must train, but also how many are to be trained in each vocational specialty (Ngari Government, July 31, 2019).

    The similarities to Xinjiang’s coercive training scheme are abundant: both schemes have the same target group (“rural surplus laborers”—农牧区富余劳动者, nongmuqu fuyu laodongzhe); a high-powered focus on mobilizing a “reticent” minority group to change their traditional livelihood mode; employ military drill and military-style training management to produce discipline and obedience; emphasize the need to “transform” laborers’ thinking and identity, and to reform their “backwardness;” teach law and Chinese; aim to weaken the perceived negative influence of religion; prescribe detailed quotas; and put great pressure on officials to achieve program goals. [5]

    Labor Transfers to Other Provinces in 2020

    In 2020, the TAR introduced a related region-wide labor transfer policy that established mechanisms and target quotas for the transfer of trained rural surplus laborers both within (55,000) and without (5,000) the TAR (TAR Human Resources Department, July 17). The terminology is akin to that used in relation to Xinjiang’s labor transfers, employing phrases such as: “supra-regional employment transfer” (跨区域转移就业, kuaquyu zhuanyi jiuye) and “labor export” (劳务输出, laowu shuchu). Both the 2019-2020 Training and Labor Transfer Action Plan and the TAR’s 13th Five-Year Plan (2016-2020) only mention transfers outside the TAR in passing, without outlining a detailed related policy or the use of terminology akin to that found in related documents from Xinjiang. [6]

    In the first 7 months of 2020, the TAR trained 543,000 rural surplus laborers, accomplishing 90.5% of its annual goal by July. Of these, 49,900 were transferred to other parts of the TAR, and 3,109 to other parts of China (TAR Government, August 12). Each region is assigned a transfer quota. By the end of 2020, this transfer scheme must cover the entire TAR.

    Specific examples of such labor transfers identified by the author to other regions within the TAR include job placements in road construction, cleaning, mining, cooking and driving. [7] Transfers to labor placements outside the TAR include employment at the COFCO Group, China’s largest state-owned food-processing company (Hebei News, September 18, 2020).

    The central terminology employed for the labor transfer process is identical with language used in Xinjiang: “unified matching, unified organizing, unified management, unified sending off” (统一对接、统一组织、统一管理、统一输送 / tongyi duijie, tongyi zuzhi, tongyi guanli, tongyi shusong). [8] Workers are transferred to their destination in a centralized, “group-style” (组团式, zutuanshi), “point-to-point” (点对点, dianduidian) fashion. The policy document sets group sizes at 30 persons, divided into subgroups of 10, both to be headed by (sub-)group leaders (TAR Human Resources Department, July 17). In one instance, this transport method was described as “nanny-style point-to-point service” (“点对点”“保姆式”服务 / “dianduidian” “baomu shi” fuwu) (Chinatibet.net, June 21). As in Xinjiang, these labor transfers to other provinces are arranged and supported through the Mutual Pairing Assistance [or “assist Tibet” (援藏, Yuan Zang)] mechanism, albeit not exclusively. [9] The transferred laborers’ “left-behind” children, wives and elderly family members are to receive the state’s “loving care.” [10]

    Again, the similarities to Xinjiang’s inter-provincial transfer scheme are significant: unified processing, batch-style transfers, strong government involvement, financial incentives for middlemen and for participating companies, and state-mandated quotas. However, for the TAR’s labor transfer scheme, there is so far no evidence of accompanying cadres or security personnel, of cadres stationed in factories, or of workers being kept in closed, securitized environments at their final work destination. It is possible that the transfer of Tibetan laborers is not as securitized as that of Uyghur workers. There is also currently no evidence of TAR labor training and transfer schemes being linked to extrajudicial internment. The full range of TAR vocational training and job assignment mechanisms can take various forms and has a range of focus groups; not all of them involve centralized transfers or the military-style training and transfer of nomads and farmers.

    The Coercive Nature of the Labor Training and Transfer System

    Even so, there are clear elements of coercion during recruitment, training and job matching, as well as a centralized and strongly state-administered and supervised transfer process. While some documents assert that the scheme is predicated on voluntary participation, the overall evidence indicates the systemic presence of numerous coercive elements.

    As in Xinjiang, TAR government documents make it clear that poverty alleviation is a “battlefield,” with such work to be organized under a military-like “command” structure (脱贫攻坚指挥部, tuopin gongjian zhihuibu) (TAR Government, October 29, 2019; Xinhua, October 7, 2018). In mid-2019, the battle against poverty in the TAR was said to have “entered the decisive phase,” given the goal to eradicate absolute poverty by the end of 2020 (Tibet.cn, June 11, 2019). Since poverty is measured by income levels, and labor transfer is the primary means to increase incomes—and hence to “lift” people out of poverty—the pressure for local governments to round up poor populations and feed them into the scheme is extremely high.

    The Training and Labor Transfer Action Plan cited above establishes strict administrative procedures, and mandates the establishment of dedicated work groups as well as the involvement of top leadership cadres, to “ensure that the target tasks are completed on schedule” (see [2]). Each administrative level is to pass on the “pressure [to achieve the targets] to the next [lower] level.” Local government units are to “establish a task progress list [and] those who lag behind their work schedule… are to be reported and to be held accountable according to regulations.” The version adopted by the region governed under Shannan City is even more draconian: training and labor transfer achievements are directly weighed in cadres’ annual assessment scores, complemented by a system of “strict rewards and punishments.” [11] Specific threats of “strict rewards and punishments” in relation to achieving labor training and transfer targets are also found elsewhere, such as in official reports from the region governed under Ngari City, which mandate “weekly, monthly and quarterly” reporting mechanisms (TAR Government, December 18, 2018).

    As with the Uyghurs in Xinjiang, overcoming Tibetans’ resistance to labor transfer is an integral part of the entire mechanism. Documents state that the “strict military-style management” of the vocational training process causes the “masses to comply with discipline,” “continuously strengthens their patriotic awareness,” and reforms their “backward thinking.” [12] This may also involve the presence of local cadres to “make the training discipline stricter.” [13]

    Because the military-style vocational training process produces discipline and transforms “backward employment views,” it is said to “promote labor transfer.” [14] Rural laborers are to be transformed from “[being] unwilling to move” to becoming willing to participate, a process that requires “diluting the negative influence of religion,” which is said to induce passivity (TAR Commerce Department, June 10). The poverty alleviation and training process is therefore coupled with an all-out propaganda effort that aims to use “thought education” to “educate and guide the unemployed to change their closed, conservative and traditional employment mindset” (Tibet’s Chamdo, July 8, 2016). [15] One document notes that the poverty alleviation and labor transfer process is part of an effort to “stop raising up lazy people” (TAR Government, December 18, 2018).

    A 2018 account from Chamdo of post-training follow-up shows the tight procedures employed by the authorities:

    Strictly follow up and ask for effectiveness. Before the end of each training course, trainees are required to fill in the “Employment Willingness Questionnaire.” Establish a database…to grasp the employment…status of trainees after the training. For those who cannot be employed in time after training, follow up and visit regularly, and actively recommend employment…. [16]

    These “strict” follow-up procedures are increasingly unnecessary, because the mandated “order-oriented” process means that locals are matched with future jobs prior to the training.

    “Grid Management” and the “Double-Linked Household” System

    Coercive elements play an important role during the recruitment process. Village-based work teams, an intrusive social control mechanism pioneered by Chen Quanguo, go from door to door to “help transform the thinking and views of poor households.” [17] The descriptions of these processes, and the extensive government resources invested to ensure their operation, overlap to a high degree with those that are commonly practiced in Xinjiang (The China Quarterly, July 12, 2019). As is the case in Xinjiang, poverty-alleviation work in the TAR is tightly linked to social control mechanisms and key aspects of the security apparatus. To quote one government document, “By combining grid management and the ‘double-linked household’ management model, [we must] organize, educate, and guide the people to participate and to support the fine-grained poverty alleviation … work.” [18]

    Grid management (网格化管理, wanggehua guanli) is a highly intrusive social control mechanism, through which neighborhoods and communities are subdivided into smaller units of surveillance and control. Besides dedicated administrative and security staff, this turns substantial numbers of locals into “volunteers,” enhancing the surveillance powers of the state. [19] Grid management later became the backbone of social control and surveillance in Xinjiang. For poverty alleviation, it involves detailed databases that list every single person “in poverty,” along with indicators and countermeasures, and may include a “combat visualization” (图表化作战, tubiaohua zuozhan) feature whereby progress in the “war on poverty” is visualized through maps and charts (TAR Government, November 10, 2016). Purang County in Ngari spent 1.58 million renminbi ($233,588 dollars) on a “Smart Poverty Alleviation Big Data Management Platform,” which can display poverty alleviation progress on a large screen in real time (TAR Government, February 20, 2019).

    Similarly, the “double-linked household” (双联户, shuang lian hu) system corrals regular citizens into the state’s extensive surveillance apparatus by making sets of 10 “double-linked” households report on each other. Between 2012 and 2016, the TAR established 81,140 double-linked household entities, covering over three million residents, and therefore virtually the region’s entire population (South China Morning Post, December 12, 2016). An August 2020 article on poverty alleviation in Ngari notes that it was the head of a “double-linked” household unit who led his “entire village” to hand over their grassland and herds to a local husbandry cooperative (Hunan Government, August 20).

    Converting Property to Shares Through Government Cooperatives

    A particularly troubling aspect of the Training and Labor Transfer Action Plan is the directive to promote a “poverty alleviation industry” (扶贫产业, fupin chanye) scheme by which local nomads and farmers are asked to hand over their land and herds to large-scale, state-run cooperatives (农牧民专业合作社, nongmumin zhuanye hezuoshe). [20] In that way, “nomads become shareholders” as they convert their usage rights into shares. This scheme, which harks back to the forced collectivization era of the 1950s, increases the disposable incomes of nomads and farmers through share dividends and by turning them into wage laborers. They are then either employed by these cooperatives or are now “free” to participate in the wider labor transfer scheme. [21] In Nagqu, this is referred to as the “one township one cooperative, one village one cooperative ” (“一乡一社”“一村一合” / “yixiang yishe” “yicun yihe”) scheme, indicating its universal coverage. [22] One account describes the land transfer as prodding Tibetans to “put down the whip, walk out of the pasture, and enter the [labor] market” (People.cn, July 27, 2020).

    Clearly, such a radical transformation of traditional livelihoods is not achieved without overcoming local resistance. A government report from Shuanghu County (Nagqu) in July 2020 notes that:

    In the early stages, … most herders were not enthusiastic about participating. [Then], the county government…organized…county-level cadres to deeply penetrate township and village households, convening village meetings to mobilize people, insisted on transforming the [prevailing attitude of] “I am wanted to get rid of poverty” to “I want to get rid of poverty” as the starting point for the formation of a cooperative… [and] comprehensively promoted the policy… Presently… the participation rate of registered poor herders is at 100 percent, [that] of other herders at 97 percent. [23]

    Importantly, the phrase “transforming [attitudes of] ‘I am wanted to get rid of poverty’ to ‘I want to get rid of poverty’” is found in this exact form in accounts of poverty alleviation through labor transfer in Xinjiang. [24]

    Given that this scheme severs the long-standing connection between Tibetans and their traditional livelihood bases, its explicit inclusion in the militarized vocational training and labor transfer policy context is of great concern.

    Militarized Vocational Training: Examining a Training Base in Chamdo

    The Chamdo Golden Sunshine Vocational Training School (昌都市金色阳光职业培训学校, Changdushi Jinse Yangguang Zhiye Peixun Xuexiao) operates a vocational training base within Chamdo’s Vocational and Technical School, located in Eluo Town, Karuo District. The facility conducts “military-style training” (军旅式培训, junlüshi peixun) of rural surplus laborers for the purpose of achieving labor transfer; photos of the complex show a rudimentary facility with rural Tibetan trainees of various ages, mostly dressed in military fatigues. [25]

    Satellite imagery (see accompanying images) shows that after a smaller initial setup in 2016, [26] the facility was expanded in the year 2018 to its current state. [27] The compound is fully enclosed, surrounded by a tall perimeter wall and fence, and bisected by a tall internal wire mesh fence that separates the three main northern buildings from the three main southern ones (building numbers 4 and 5 and parts of the surrounding wall are shown in the accompanying Figure 4). The internal fence might be used to separate dormitories from teaching and administrative buildings. Independent experts in satellite analysis contacted by the author estimated the height of the internal fence at approximately 3 meters. The neighboring vocational school does not feature any such security measures.

    Conclusions

    In both Xinjiang and Tibet, state-mandated poverty alleviation consists of a top-down scheme that extends the government’s social control deep into family units. The state’s preferred method to increase the disposable incomes of rural surplus laborers in these restive minority regions is through vocational training and labor transfer. Both regions have by now implemented a comprehensive scheme that relies heavily on centralized administrative mechanisms; quota fulfilment; job matching prior to training; and a militarized training process that involves thought transformation, patriotic and legal education, and Chinese language teaching.

    Important differences remain between Beijing’s approaches in Xinjiang and Tibet. Presently, there is no evidence that the TAR’s scheme is linked to extrajudicial internment, and aspects of its labor transfer mechanisms are potentially less coercive. However, in a system where the transition between securitization and poverty alleviation is seamless, there is no telling where coercion stops and where genuinely voluntary local agency begins. While some Tibetans may voluntarily participate in some or all aspects of the scheme, and while their incomes may indeed increase as a result, the systemic presence of clear indicators of coercion and indoctrination, coupled with profound and potentially permanent change in modes of livelihood, is highly problematic. In the context of Beijing’s increasingly assimilatory ethnic minority policy, it is likely that these policies will promote a long-term loss of linguistic, cultural and spiritual heritage.

    Adrian Zenz is a Senior Fellow in China Studies at the Victims of Communism Memorial Foundation, Washington, D.C. (non-resident), and supervises PhD students at the European School of Culture and Theology, Korntal, Germany. His research focus is on China’s ethnic policy, public recruitment in Tibet and Xinjiang, Beijing’s internment campaign in Xinjiang, and China’s domestic security budgets. Dr. Zenz is the author of Tibetanness under Threat and co-editor of Mapping Amdo: Dynamics of Change. He has played a leading role in the analysis of leaked Chinese government documents, to include the “China Cables” and the “Karakax List.” Dr. Zenz is an advisor to the Inter-Parliamentary Alliance on China, and a frequent contributor to the international media.

    Notes

    [1] See for example https://archive.is/wip/4ItV6 or http://archive.is/RVJRK. State media articles from September 2020 indicate that this type of training is ongoing https://archive.is/e1XqL.

    [2] Chinese: 大力推广军旅式…培训 (dali tuiguang junlüshi…peixun). See https://bit.ly/3mmiQk7 (pp.12-17). See local implementation documents of this directive from Shannan City (https://bit.ly/32uVlO5, pp.15-24), Xigatse (https://archive.is/7oJ7p) and Ngari (https://archive.is/wip/R3Mpw).

    [3] See also https://archive.is/wip/eQMGa.

    [4] Provided that the person was employed for at least 6 months in a given year. Source: https://archive.is/KE1Vd.

    [5] See the author’s main work on this in section 6 of: “Beyond the Camps: Beijing’s Long-Term Scheme of Coercive Labor, Poverty Alleviation and Social Control in Xinjiang,” Journal of Political Risk (Vol. 7, No. 12), December 2019. https://www.jpolrisk.com/beyond-the-camps-beijings-long-term-scheme-of-coercive-labor-poverty-allev.

    [6] See https://archive.is/wip/Dyapm.

    [7] See https://archive.is/wip/XiZfl, https://archive.is/RdnvS, https://archive.is/w1kfx, https://archive.is/wip/NehA6, https://archive.is/wip/KMaUo, https://archive.is/wip/XiZfl, https://archive.is/RdnvS, https://archive.is/w1kfx.

    [8] See https://archive.is/KE1Vd and https://archive.is/wip/8afPF.

    [9] See https://archive.is/KE1Vd and https://archive.is/wip/8afPF.

    [10] See https://archive.is/KE1Vd.

    [11] See https://bit.ly/32uVlO5, p.24.

    [12] See https://archive.is/wip/fN9hz and https://archive.is/NYMwi, compare https://archive.is/wip/iiF7h and http://archive.is/Nh7tT.

    [13] See https://archive.is/wip/kQVnX. A state media account of Tibetan waiters at a tourism-oriented restaurant in Xiexong Township (Chamdo) notes that these are all from “poverty-alleviation households,” and have all gone through “centralized, military-style training.” Consequently, per this account, they have developed a “service attitude of being willing to suffer [or: work hard]”, as is evident from their “vigorous pace and their [constant] shuttling back and forth” as they serve their customers. https://archive.is/wip/Nfxnx (account from 2016); compare https://archive.is/wip/dTLku.

    [14] See https://archive.is/wip/faIeL and https://archive.is/wip/18CXh.

    [15] See https://archive.is/iiF7h.

    [16] See https://archive.is/wip/ETmNe

    [17] See https://archive.is/wip/iEV7P, see also e.g. https://archive.is/wip/1p6lV.

    [18] See https://archive.is/e45fJ.

    [19] See https://www.cambridge.org/core/journals/china-quarterly/article/securitizing-xinjiang-police-recruitment-informal-policing-and-ethnic-minority-cooptation/FEEC613414AA33A0353949F9B791E733 and https://www.hrw.org/news/2013/03/20/china-alarming-new-surveillance-security-tibet.

    [20] E.g. https://archive.is/R3Mpw. This scheme was also mentioned in the TAR’s 13th 5-Year-Plan (2016-2020) (https://archive.is/wip/S3buo). See also similar accounts, e.g. https://archive.is/IJUyl.

    [21] Note e.g. the sequence of the description of these cooperatives followed by an account of labor transfer (https://archive.is/gIw3f).

    [22] See https://archive.is/wip/gIw3f or https://archive.is/wip/z5Tor or https://archive.is/wip/PR7lh.

    [23] See https://archive.is/wip/85zXB.

    [24] See the author’s related work on this in section 2.2 of: “Beyond the Camps: Beijing’s Long-Term Scheme of Coercive Labor, Poverty Alleviation and Social Control in Xinjiang,” Journal of Political Risk (Vol. 7, No. 12), December 2019. https://www.jpolrisk.com/beyond-the-camps-beijings-long-term-scheme-of-coercive-labor-poverty-allev.

    [25] Located as part of the 昌都市卡若区俄洛镇昌都市职业技术学校 campus. See https://bit.ly/2Rr6Ekc; compare https://archive.is/wip/uUTCp and https://archive.is/wip/lKnbe.

    [26] See https://archive.is/wip/WZsvQ.

    [27] Coordinates: 31.187035, 97.091817. Website: https://bit.ly/2Rr6Ekc. The timeframe for construction is indicated by historical satellite imagery and by the year 2018 featured on a red banner on the bottom-most photo of the website.

    https://jamestown.org/program/jamestown-early-warning-brief-xinjiangs-system-of-militarized-vocational-

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    https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/iran-coronavirus-nomades-transhumance-malgre-covid-tourisme