person:aïssa

  • ELO#370 - Rocé
    Dror, Entre Les Oreilles, le 24 avril 2019
    https://entrelesoreilles.blogspot.com/2019/04/elo370-roce.html

    A mon tour de participer à une émission de radio d’une heure sur le projet de Rocé, Par les Damnés de la Terre, sur la radio CKUT de Montréal, le 18 avril dernier, avec Stefan Christoff...

    http://www.drorlist.com/Tadamon/Dromotexte180419.mp3

    On y a passé les extraits suivants :

    1) Dansons avec les travailleurs immigrés - Versailles (France et Tunisie 1974) 03:03

    Chansons anti-brutalité policière, suite à la mort de Mohamed Diab, tué par un policier dans un commissariat de Versailles

    2) Jean Marie Tjibaou - Discours (Kanaki 1974) 00:31

    Explique l’importance de la culture dans la lutte anticoloniale, résumé du concept du disque !

    3) Groupement Culturel Renault - Cadences (France 1973) 05:21

    Chanson soul à la Isaac Hayes, écrite à l’occasion d’une grève dans les usines Renault contre les cadences infernales. Le chanteur est Jean-Pierre Graziani, que Rocé a rencontré, anarchiste et ancien métallurgiste chez Renault, qui a monté ce groupe et une maison de disque pour produire des chants de luttes !

    4) Léon Gontran Damas - Il est des nuits (Guyane) 01:10

    Léon-Gontran Damas, l’un des fondateurs de la Négritude, mais aussi ami de Guy Tirolien, grand père de la chanteuse montréalaise Malika Tirolien...

    5) Malika Tirolien, Emrical et Rawn Cana - Revolution (Guadeloupe, Haïti, Montreal 2014) 03:29

    Seule chanson de cette émission qui ne fait pas partie de l’album produit par Rocé...

    6) Manno Charlemagne - Le mal du pays (Ayiti 1984) 02:17

    Peu de gens en France connaissent ce musicien haïtien décédé en 2017, alors qu’il y a une rue à son nom à Miami où il est mort. Connu par la diaspora haïtienne du monde entier, opposant à la dictature de Duvalier, il avait du s’exiler aux États-Unis d’où il écrit cette chanson en 1984. Après la dictature, il retourne à Haïti et sera brièvement maire de Port-au-Prince.

    7) Abdoulaye Cissé - Les vautours (Haute Volta / Burkina Faso 1978) 04:56

    Avant l’arrivée au pouvoir de Thomas Sankara, Abdoulaye Cissé évoque ici les vautours, les colonisateurs et les exploiteurs. Abdoulaye Cissé était un compagnon de Thomas Sankara et il participera à son gouvernement. Le pays changera de nom et s’appellera Burkina Faso, mais les vautours, encore aujourd’hui, n’ont pas disparu.

    8) Les colombes de la révolution - Hommage à Mohamed Maïga (Burkina Faso - 1985) 04:08

    Morceau composé à la demande de Thomas Sankara, en hommage à Mohammed Maïga, journaliste et proche de Sankara, mystérieusement assassiné en 1984. Interprété par Les colombes de la révolution, l’un des groupes qui accompagnait Thomas Sankara. Rocé a trouvé ce morceau dans les archives de la radio du Burkina Faso et a eu l’autorisation de l’utiliser. Le fille de Mohammed Maïga, la comédienne Aïssa Maïga, ignorait l’existence de cette chanson.

    9) Dane Belany - Complexium - After Aimé Césaire (France & USA 1975) 04:03

    Dane Belany est une française d’origine turque et sénégalaise, exilée à New-York au début des années 1970 où elle rejoint le mouvement de la fierté noire et des musiciens de jazz expérimental, dont Ornette Coleman, Errol Parker, Dewey Redman ou Sirone. Pour ce projet, Rocé a rencontré Dane Belany qui lui a raconté son histoire et l’a autorisé à reproduire ici ce morceau...

    #Musique #Musique_et_politique #radio #Rocé #Histoire #damnés_de_la_terre #colonisation #historicisation #Entre_les_oreilles #shameless_autopromo

    Suite du projet longuement discuté ici :
    https://seenthis.net/messages/706642

  • Les crânes oubliés de la conquête de l’Algérie - Là-bas si j’y suis
    http://la-bas.org/la-bas-magazine/reportages/les-cranes-oublies-de-la-conquete-de-l-algerie

    Vous êtes sans doute déjà allé visiter le musée de l’Homme, place du Trocadéro à Paris… Mais les souterrains, avez-vous déjà pensé aux souterrains ? Dans les caves du musée de l’Homme, il y a des crânes, des murs de crânes !
    18 000 crânes entreposés les uns à côté des autres, conservés, classés, répertoriés. Sur les étiquettes, on lit :

    « Bou Amar Ben Kedida, crâne n°5 943. Boubaghla, crâne n°5 940. Mokhtar Al Titraoui, crâne n°5 944. Cheikh Bouziane, crâne n°5 941. Si Moussa Al Darkaoui, crâne n°5 942. Aïssa Al Hamadi, lieutenant de Boubaghla, tête momifiée n°5 939… »

    Ils sont trente-sept Algériens au total.
    Les crânes de ces Algériens décapités pendant la conquête coloniale furent longtemps exhibés comme des trophées de guerre. Ils témoignent de la résistance tenace opposée, dès 1830, à la colonisation. Comme à Zaatcha, une oasis du sud-est algérien, théâtre, en 1849, d’un massacre colonial d’une rare barbarie…

    http://audiobank.tryphon.eu/casts/bozjvczx.mp3

  • Nouvelles dynamiques migratoires dans l’espace méditerranéen - Rencontre aujourd’hui à l’iReMMO

    Mercredi 5 novembre (18h30-20h30)

    Rencontre croisée autour de l’ouvrage collectif Migrations et mutations de la société française paru aux éditions La découverte, dans la collection L’état des savoirs.

    avec :

    – Marie Poinsot, rédactrice en chef de la revue Hommes et Migrations - Responsable du département Editions de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration.

    – Aïssa Kadri, professeur émérite, il dirige un programme de recherche européen (Marie Curie Action) du 7e plan-cadre de recherches.

    – Michel Peraldi, anthropologue, directeur de recherche au CNRS, directeur entre 2005 et 2010 du Centre Jacques Berque pour le développement des Sciences Sociales à Rabat (Maroc). Il est rattaché au CADIS (CNRS-EHESS).

    iReMMO 5, rue Basse des Carmes, 75005 Paris (M° Maubert Mutualité)

    http://www.iremmo.org/spip/spip.php?article520

  • Le désir collectif de l’échec, l’autre constante nationale

    http://www.lequotidien-oran.com/?news=5201978

    par Kamel Daoud

    Cela doit avoir un nom dans le catalogue des névroses : chercher l’échec comme preuve et confirmation d’une vision fataliste du monde. Non pas attendre le naufrage, mais presque y pousser, le désirer ardemment, l’annoncer. Zoom sur le pessimisme national : on attend la mise à la porte d’au moins deux ministres neufs et intelligents : la ministre de l’Education, et celui des Affaires religieuses. C’est sûr, certain, attendu, voulu, désiré par l’âme malade de la nation. La raison ? Dépliage : ils travaillent. Dérangent l’ordre assis et le règne penché. Ils lancent. Pensent. Veulent. Préconisent mais aussi disent et se défendent dans la maison d’un régime sinistré. Trop neufs. Trop vite. Trop bien. C’est le syndrome Boudiaf : quand on va trop vite et dans la bonne direction, on récolte une balle dans le dos, un rideau et un cadavre, le sien propre.

    Nouria Benghebrit a bonne légende : elle semble vouloir faire sortir l’école algérienne de son désastre. Elle a donc contre elle des syndicats, un courant conservateur puissant, l’immobilisme, le reliquat Benbouzid et la gravité. Cette loi de l’attraction algérienne : tout ce qui brille, tombe. L’esprit pessimiste ambiant attend donc qu’elle soit remerciée. Le Président qui l’a nommée n’a pas prononcé un mot, même par lecture de message à l’occasion de la journée mondiale de la journée mondiale, pour la soutenir contre ses détracteurs. La loi du fatalisme national attend donc qu’elle parte. Elle ne peut pas. La règle est d’échouer pas de réussir. Le mythe algérien est celui du génie mal compris, licencié et coincé dans l’angle mort de l’aigreur. Elle le doit. On ne peut pas/ne doit pas s’en sortir. Il n’y pas de guérison. Il faut que l’on tombe en feuilles mortes. Cela n’est pas possible. Une réussite singulière mettra à mal l’ordre de notre monde.

    Autant pour Aissa Mohammed, ministre des Cultes. Le ministre a brillé, donc il mourra en crépuscule comme les soleils. Il a contre lui les conservateurs, les religieux associés, les salafistes, les zaouïas, des imams et les journaux jaunes et les parasites de la cause palestinienne. Il préconise de la modernité dans l’antre des accroupis. Il devra partir. Cela confirmera les élites méfiantes dans leur discours de l’inutilité de lever le doigt dans le pays du bras. Cela aidera à consommer un désastre profond, plus rapidement. Désir de recommencement par l’absolue destruction. L’œuvre au noir des alchimistes.❞

  • L’évadé de la prison de Sequedin prend juste des « vacances »... - Lindépendant.fr
    http://www.lindependant.fr/2013/07/19/l-evade-de-la-prison-de-sequedin-prend-juste-des-vacances,1776794.php

    L’évadé de la prison de Sequedin prend juste des « vacances »...

    Il s’est évadé de la prison de Sequedin, dans le Nord, mardi, en faussant compagnie aux policiers qui le ramenaient au centre pénitentier. Mais sa cavale ne devrait pas durer trop longtemps puisque Mohamed prend seulement des ... « vacances ». C’est en tout cas ce que son frère, Aïssa, a déclaré à nos confrères de La Voix du Nord. Le fugitif aurait l’intention de regagner sa cellule « à la rentrée ».

    « Oui, on s’est vus (mercredi) midi, on s’est promenés au soleil, en plein centre-ville de Lille. On n’a pas mangé, comme c’est le Ramadan », a précisé le jeune homme au quotidien qui lui demandait s’il avait des nouvelles de son frère, en cavale depuis quelques jours.

    La Voix du Nord n’a pas manqué de lui demander si son fugitif de frère avait conscience du risque de voir sa peine rallongée après ces congés estivaux. Ce à quoi le jeune homme a rétorqué : « il fait ce qu’il veut. Il m’a dit ’je fais mes vacances, je rentre en prison à la rentrée’ ». Avant d’ajouter : « J’aurais fait la même chose, c’est tentant. A Sequedin, il dort par terre, dans sa cellule, avec deux Irakiens qui ne parlent même pas français ».

    #prison #évasion #vacances