person:abdelilah benkirane

  • Au Maroc, le boycott qui dérange les autorités
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/06/03/au-maroc-le-boycott-qui-derange-les-autorites_5308984_3212.html

    C’est le premier aveu public de l’impact d’un mouvement inédit qui secoue le Maroc depuis plus d’un mois. Mardi 29 mai, la filiale locale de Danone a annoncé réduire de 30 % ses achats de lait auprès de ses fournisseurs locaux. Dans une lettre adressée à ses « partenaires » et publiée sur le site de l’hebdomadaire marocain TelQuel, la société explique sa décision par une baisse de ses ventes, « tous produits confondus ». La raison ? Un mystérieux boycott dont les promoteurs ne sont pas connus mais qui s’est répandu dans le royaume comme une traînée de poudre.

    Danone n’est pas la seule entreprise visée. L’eau minérale Sidi Ali et les stations-service Afriquia, premier réseau du pays, sont aussi concernées. Le mot d’ordre est apparu le 20 avril sur les réseaux sociaux, principalement Facebook.
    […]
    Les trois marques, leader sur trois produits de base – eau, lait et carburant –, sont accusées de pratiquer des prix très élevés dans un pays toujours en développement. Mais le boycott peut aussi s’expliquer par le fait que deux de ces sociétés sont détenues par des personnalités influentes, au croisement de la politique et de l’économie.

    D’abord, Aziz Akhannouch, 57 ans, propriétaire d’Afriquia, ministre de l’agriculture, pressenti comme nouveau chef …

    #paywall

    Et le second ? S’agit-il de la place de la SNI, pardon Al Mada, (et donc makhzen, SIGER et les finances personnelles du roi et de sa famille) dans Centrale Danone. Ou, plus simplement d’Adil Benkirane, directeur-achat de Centrale Danone,

    Adil Benkirane bientôt écarté par Centrale Danone ?
    http://www.lesiteinfo.com/maroc/adil-benkirane-bientot-ecarte-par-centrale-danone

    Le neveu de Nabila Benkirane, épouse de l’ancien chef de gouvernement Abdelilah Benkirane, avait présenté ses excuses aux Marocains après avoir traité les boycotteurs de « traîtres ».

    • Sur la troisième marque cité, Sidi Ali, prélevée à Moulay Ali Chérif par les Eaux Minérales d’Oulmès, filiale de Holmarcom…

      Groupe Holmarcom — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_Holmarcom

      Fondé par Abdelkader Bensalah, le groupe Holmarcom est un groupe marocain familial, dont l’activité est organisée autour de 4 pôles : Finance, Agro-Industrie, Distribution et Logistique et Immobilier.

      Après le décès du fondateur en 1993, c’est son fils, Mohamed Hassan Bensalah qui prend les rênes de l’entreprise. Il pérennise les actifs du Groupe, le restructure et le modernise avant de se lancer dans une stratégie de développement marquée par la mise en place de plusieurs partenariats et alliances.

      Devenu un des grands groupes du pays, le groupe Holmarcom accompagne les grands projets de modernisation du Maroc et s’ouvre à des opportunités de croissance à l’international et plus particulièrement en Afrique.

      NOUVELLE POLÉMIQUE SUR L’EAU MINÉRALE « SIDI ALI » | Actu-Maroc
      http://www.actu-maroc.com/nouvelle-polemique-sur-leau-minerale-sidi-ali

      Des trois produits-phares visés, l’essence Afriquia et le lait « Centrale Laitière », les deux premiers semblent les plus dans le collimateur des initiateurs de cette campagne hors normes, en raison de la personnalité et du statut des propriétaires de leurs groupes respectifs. Le tour est venu de la patronne des patrons et présidente de la CGEM, Myriam Bensalah Chaqroun et parallèlement vice-présidente du groupe familial Holmarcom, propriétaire des eaux minérales précitées, de se voir offrir en pâture à l’opinion publique au travers d’une photo. Le cliché la montre assise aux côtés du chef du gouvernement, El Othmani, au cours d’une réunion, et devant les deux, une bouteille de la marque « Sidi Ali », bien en mise en évidence, selon les internautes, pour montrer que ce dernier et tout son gouvernement n’approuvent pas le boycott.

      Les internautes en ont trop vite conclu à la manipulation de l’opinion publique et y vont vu une preuve supplémentaire de la puissance financière de la famille Bensalah au point de recruter El Othmani pour leur communication de crise face à cette campagne.

      Il est vrai qu’en l’absence de toute réaction officielle, le gouvernement ouvre la voie à toutes les interprétations après une semaine d’agitation

      Bref, ça sent très fort le rejet du #makhzen

  • The #Rif and the Moroccan State’s Economic Pressure Cooker
    https://www.counterpunch.org/2017/07/14/the-rif-and-the-moroccan-states-economic-pressure-cooker

    Although these demands were drafted to respond to the concerns of the Rif, they echo similar ones carried by social movements throughout #Morocco. The #Hirak emerged from similar economic injustices found throughout the wide margins of the Makhzenist state, the neglected “backlands” that actually constitute the vast majority of the country. It should come as no surprise then that their movement has spread more easily to villages and towns in the Atlas (Central Morocco) and Asammr (Southeast) than to the former colonial metropolises (Rabat-Casablanca). Vestiges of colonialism, roads and train lines point to these wealthy urban centers, taking capital, raw resources and cheap migrant labor from the margins in return for remittances, “development” aid and weak tourism.

    In these epicentres of Moroccan capital, business goes on as usual. The neoliberal war waged on the poor rages on, encouraged and facilitated by institutions like the IMF and the World Bank. Today, the state works diligently to meet the requirements of their international debtors, beginning to sketch out the grounds for a new social contract. “It is time for the state to take its hands off certain sectors, like health and education” declared former Prime Minister Abdelilah Benkirane at the African Bank of Development’s 2014 conference, “the role of the state should be limited to assisting private operators who wish to engage in these sectors.”

    Indeed, the state has began to savagely privatize the education sector, making the 1984 fee hike of $5 appear miniscule. In the last few years, public elementary and secondary schools have been closing left and right. According to a report by militant organisations, 191 have closed in Casablanca and Rabat alone between 2008 and 2013. Those that remain are seeing overcrowding with some classrooms sometimes holding more than 70 students. Meanwhile, students at public universities will begin to pay subscription fees and graduate students will begin to pay tuition.

    Public health has also been undermined with the state completely disengaging itself from the sector — no new public hospitals are planned, increasingly fewer doctors are employed and equipment is rarely purchased or renewed. Instead, the state works in favor of expensive private clinics which escape regulations and controls. Public water and electricity services have also been privatized, with the public National Office for Electricity and Potable Water (ONEE) seeing entire cities taken off its grid, its tax-funded infrastructures given almost for free to foreign multinationals like France’s Suez Environnement and Veolia.

    #Privatization has meant increasing costs across the board, while the minimum wage has remained low at $250 per month. And that’s if you’re not part of the 10.7% that is unemployed, reaching 25.5% amongst younger Moroccans. Meanwhile, higher costs of rent, subsidy cuts on fuel (with more to come on other basic goods) and increasing costs of living in general have ravaged both proletarian and middle class households. Even lentils, considered the food of the poor, have almost tripled in price from about $1 to almost $3 per kilogram.

    Yet, it is not difficult to see why the state has so fully embraced these #neoliberal policies despite the anger they provoke. Rampant liberalization of the public sector has generally meant its recuperation by multinationals owned by the private Societé Nationale d’Investissement (SNI), the royal investment holding: from mining corporations like Managem, to banks like Attijariwafa Bank, to real estate giants like Addoha.

    Cracks in the Pressure Cooker

    In this context of capitalist predation, the uprising in the Rif should be seen as a justified expression of the popular anger which has been boiling both, under and over the surface for decades. But the last decade demarks itself as a period of unprecedented proliferation in social, political and even environmental movements. According to sociologist Abderrahman Rachik Social, labor-related protests and strikes have shot up by 200% since 2012, while the totality of protest actions in the country have gone from 700 protests in 2005 to 18,000 last year.

  • La stratégie russe peut conduire à un « Daechstan » en Syrie, selon Ayrault
    http://www.europe1.fr/international/la-strategie-russe-peut-conduire-a-un-daechstan-en-syrie-selon-ayrault-29202

    Le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, a averti mardi la Russie que sa stratégie de soutien au régime de Bachar al-Assad menaçait de conduire à une « partition » de la Syrie avec la constitution d’un « Daechstan ». « Il y a une logique de guerre totale qui vise à conquérir la totalité de la ’Syrie utile’. Cette situation dramatique va encore s’aggraver », a prédit le ministre français au micro de RFI. « Partis comme nous sommes avec cette guerre totale, c’est la partition de la Syrie qui se profile, avec le risque que se constitue un ’Daechstan’ à côté de cette Syrie utile », a-t-il ajouté.

    Mais quand va-t-il se taire ? Jusqu’où ira l’entêtement stupide de la diplomatie française ?

    Pendant ce temps-là, le Maroc pédale à l’envers :
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/12/06/97001-20161206FILWWW00076-maroc-le-premier-ministre-critique-l-action-de-mo
    "Le Maroc a affirmé « respecter » le rôle de la Russie en Syrie, revenant sur des déclarations du Premier ministre Abdelilah Benkirane qui avait critiqué l’intervention armée de Moscou en soutien au régime de Bachar al-Assad."

    Rappel : Benkirane, proche des positions françaises officielles, est considéré comme un « islamiste » (modéré).

    #syrie

  • La campagne législative marocaine se polarise autour du « tahakoum »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/041016/la-campagne-legislative-marocaine-se-polarise-autour-du-tahakoum

    Le chef du gouvernement sortant, Abdelilah Benkirane, leader du Parti justice et développement (PJD, islamiste), a mis la question de « l’État profond » au centre du débat électoral – un système contre lequel le PJD tente de s’élever, en se présentant comme un parti anti-système. Le scrutin se déroule jeudi 7 octobre.

    #International #élections_législatives #Maghreb #Maroc

  • Maroc : salariés et chômeurs protestent contre des réformes antisociales
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2131

    Face à la manifestation unitaire de 3 syndicats de travailleurs marocains de dimanche 6 avril 2014, le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, a appelé à la tenue d’une rencontre de « dialogue social » pour le 15 avril. Quelques 10 000 manifestants ont battu le pavé à Casablanca, capitale économique du pays, située à 80 km au sud de Rabat, la capitale administrative. Un mémorandum transmis au gouvernement marocain, en février dernier, par les syndicats à l’origine de cette manifestation est resté (...)

    Politique, France, francophonie, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique, monde arabe, vie politique, nation, nationale,

    / #chômeurs,_emploi,_social,_syndicat,_revendication,_jeunesse,_travailleurs,_chômage, Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, (...)

    #Politique,France,_francophonie,_Algérie,_Maroc,_Tunisie,_Afrique,_monde_arabe,_vie_politique,_nation,_nationale, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • Maroc, le ramdam de l’Istiqlal profite à Benkirane
    http://www.panoramaroc.ma/fr/maroc-le-ramdam-de-listiqlal-profite-a-benkirane

    La scène est cocasse. Jeudi 11 juillet, à la sortie du conseil du gouvernement, le porte-parole s’avance vers les journalistes, qui attendent fébrilement des informations. La coalition au pouvoir a-t-elle vécu ? L’avant-veille, l’Istiqlal, deuxième parti de la majorité, annonçait la démission de ses ministres. Deux jours plus tard, tous les six étaient pourtant présents à la réunion hebdomadaire que préside Abdelilah Benkirane, le Premier ministre (issu, lui, du PJD, le Parti de la justice et du développement). Alors, démission ou pas ? Le porte-parole Mustapha El Khalfi confirme : « Il y a bien eu cinq démissions individuelles. Le chef du gouvernement est en train de les étudier. »

    Hamid Chabat, le secrétaire général du parti nationaliste, qui menaçait depuis le 11 mai de retirer ses hommes, a donc bien mis sa menace à exécution. Mais ces derniers n’ont toujours pas obtenu congé et solde de tout compte. Deux d’entre eux, officiellement sur le départ, ont même présenté des textes devant leurs collègues, à l’instar de Fouad Douiri, chargé de l’Énergie et des Mines, qui a exposé sa « stratégie minière ». Un comble.

    La première annonce de retrait de l’Istiqlal avait été suspendue par Hamid Chabat à la demande expresse du roi. Puis ce dernier l’a fait attendre un mois et demi avant de le recevoir. Le 26 juin, après avoir remis un mémorandum expliquant la position de l’Istiqlal, Chabat disait attendre une réponse de Mohammed VI. « Il a essayé d’impliquer le roi en multipliant les demandes d’arbitrage et les appels du pied, en vain », remarque un ministre. Le comité exécutif du parti de la balance a donc finalement entériné le retrait, le 8 juillet. Encore faut-il respecter les formes. Pour être effectives, les démissions devaient d’abord être transmises au chef du gouvernement. Ce qui a été fait le 9 juillet.

    Pied de nez

    Et là, surprise : le compte n’y est pas. Cinq ministres ont bien fait la démarche, mais le sixième, Mohamed Louafa, titulaire du portefeuille de l’Éducation nationale, a refusé de se plier à la décision de son parti. « Louafa n’est pas concerné par la démission », confirme Benkirane. En privé, les islamistes se réjouissent de ce pied de nez à Chabat, qui vient de son propre camp. Chabat et Louafa sont en froid depuis l’élection du premier au poste de secrétaire général, en septembre 2012. Si les autres ministres ont obéi, le doigt sur la couture du pantalon, c’est que le style Chabat est très cassant, autoritaire. D’ailleurs, l’insubordination de Louafa a été sanctionnée sur-le-champ. Renvoyé devant la commission disciplinaire, le ministre de l’Éducation ne peut s’accrocher qu’à son poste. « Seul le roi peut me démettre », fanfaronne-t-il. Pas faux.

    Dans les faits, l’article 47 de la Constitution donne au roi seul le pouvoir de nommer et de démettre les ministres. Le 11 juillet, le chef du gouvernement a rappelé à ces derniers qu’ils étaient tous nommés par le souverain et qu’ils resteraient à leur poste tant que celui-ci ne les aurait pas déliés. Malin. Lui qui a décidé de temporiser avant de transmettre les démissions au Palais dispose ainsi d’une marge supplémentaire pour consulter les instances du PJD et lancer ses consultations avec d’autres formations politiques. Privé des soixante députés de l’Istiqlal – qui représente la deuxième force de la Chambre des représentants -, le chef du PJD doit former une nouvelle majorité.

    Soulagé

    « On ne fera pas l’économie d’une démission de tout le gouvernement », suggère Nabil Benabdallah, ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme. En butte aux attaques personnelles de Hamid Chabat, le patron du Parti du progrès et du socialisme (PPS) – « boussole de gauche » du cabinet Benkirane – est plutôt soulagé que cette crise se dénoue. « Depuis janvier [et le début de l’offensive de Chabat], les grandes réformes ont été bloquées. Il faut vite retrouver une majorité et remettre tout le monde au travail », ajoute Benabdallah.

    En restant au-dessus de la mêlée, Mohammed VI a accru son prestige et son influence. À propos du gouvernement – et du PJD -, le message est clair : laissez-les travailler ! Un sondage (baromètre Averty/Tariq Ibn Ziyad Initiative) publié le 9 juillet montre que Benkirane sort renforcé de son bras de fer avec Chabat : 68,5 % des personnes interrogées lui maintiennent leur confiance, 69,2 % le jugent proche de leurs préoccupations, 62 % pensent que le retrait de l’Istiqlal est une mauvaise décision et 82 % estiment que l’opposition actuelle ne ferait pas mieux si elle était au pouvoir.

  • Sahara occidental : un dossier qui fragilise la sécurité de toute la région - Maroc - RFI

    http://www.rfi.fr/afrique/20130225-sahara-occidental-dossier-fragilise-securite-toute-region?ns_campaign=n

    Sahara occidental : un dossier qui fragilise la sécurité de toute la région

    Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement marocain, était ce dimanche l’invité de l’émission Internationales sur RFI et TV5 Monde. Il est revenu sur la situation régionale, et notamment sur les tensions entre son pays et l’Algérie sur le dossier du Sahara occidental. Un dossier qui pèse sur toute la région. Pour lui, la crise au Mali aurait pu être évitée si l’Algérie et le Maroc avait pu s’entendre.

    #sahara-occidental #maroc #mali #sahel