person:abdelmalek sellal

  • La république des « Fils de… » (1re partie) – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/07/29/la-republique-des-fils-de-1re-partie

    Frasques, voracité, prédation, succession… Rejetons conçus dans le dos de la République égalitaire, les enfants terribles de la nomenklatura sont les nouveaux seigneurs de cette« Algérie de papa », la version bâtarde de l’« Etat algérien restauré ». Pour désigner les fils de généraux et hauts gradés de l’armée, des services de sécurité, ministres, pontes de la haute administration…, l’humour populaire est intarissable de génie créatif : ouled al qiada, meqla, qaloi, chouaker, ouled douk douk, qemqoum, les rejetons des pontes font valoir chaque jour leur droit de cuissage sur les ressources du pays. De Toufik Benjedid à Saïd Bouteflika, de Adel Gaïd à Sid Ali Mediene, de Abdelmoumen Khalifa à Farid Bedjaoui, de Rym et Farès Sellal à Amine Zerhouni, de Réda Habour à Khaled Tebboune, des fils de Meziane au fils Ould Kaddour, des fille et fils de Saadani au fils Ould Abbès, de Amel Bouchouareb à Khaldoun et Sina Khelil…, des échantillons représentatifs de la caste de compradores et de fabricants d’hégémonie qui réécrit l’histoire d’un « seul héros, le pouvoir ». Plongée dans les dessous putrides de la reproduction en marche de la classe des dirigeants.

    Ils sont dans l’import-import (60 milliards de factures d’importation), dans l’immobilier (?), dans les « services » (12 milliards/an), dans la com’ et l’événementiel, les bureaux d’études, le consulting, les centres commerciaux et grandes surfaces, le catering, le contrôle et concessions automobiles, les franchises, les sociétés de gardiennage et de sécurité, 7 milliards de dollars que se partagent quelques sociétés appartenant à des généraux à la retraite et/ou en activité, comme celle d’un des fils de Gaïd Salah, Adel, et à des personnalités du gouvernement et de la haute administration, à l’image de Vigie Plus, société à 50 000 agents, apparentée au fils de l’ex-Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Aucun créneau juteux, aucune opportunité d’affaires, aucun business florissant n’échappe à leur appétit vorace.

    Shootés à l’argent public, addicts aux privilèges et rente de « l’Etat pompeur », les « fils de » ont un « couloir vert » dans les ports, les tapis rouges des salons d’honneur, occupent des postes (fictifs de préférence, mais rémunérés en devises) dans les grandes compagnies (Air Algérie, Sonatrach…), postés dans les grandes capitales mondiales. Ils sont dans la diplomatie, dans les agences et organismes internationaux. Ils ont des ports secs pour cocaïne pure (fils du général Hamel) et quincaillerie de luxe, des flottes (navires de la Cnan rachetés en partie par Réda Habour).

    Ils sont dans le négoce des matières premières (Sina Khelil…), dans la distribution, souvent en situation de monopole (Mouloud Djebbar, fils du général M’henna Djebbar), « bien nés » et as du trafic d’influence, ils ont les clés des coffres-forts de l’Etat social, dépecés, en bandes organisées, lors des soirées banquet. D’affriolantes saisons algériennes pour une jet-set fâchée avec le Projet national et le principe d’égalité des chances.

    Boucherie du peuple vs caudillo du régime

    Kouba. « Marché des 13 salopards ». « La boucherie du peuple ». Il porte bien son nom, le très « modeste » magasin de Kamel « Le Boucher », gros sous-traitant présumé des cartels de la cocaïne, scellé depuis plus d’un mois. L’homme aux 701 kg de coke a entraîné dans sa chute spectaculaire deux caudillos du régime : Abdelghani Hamel et Menad Nouba, tout puissants patrons de la police et de la gendarmerie.

    Au ministère de la Défense, gros client de la viande importée par « le Boucher », deux généraux-majors, Boudouaour Boudjemaa, le directeur des finances, et Mokdad Benziane, directeur du personnel du MDN, sont éjectés, « admis à la retraite ». Le menu fretin (26 inculpés-1, le fils de l’ex-Premier ministre Tebboune) est envoyé au cachot. L’Algérie, ses attributs de pouvoir, ses autorités régaliennes, flirte dangereusement avec narco-Etat.

    Dans le Vieux Kouba, c’est encore la consternation. La colère. De l’incompréhension aussi. « Kouba, ce sont toutes ces personnalités qui ont fait l’histoire. De Ferhat Abbas qui y a vécu (en résidence surveillée) au colonel Mohamedi Saïd, de Cheikh Soltani à Ali Benhadj et j’en passe. Mais des ”cavés” comme ça, on en avait pas. » Yazid, spécimen de cette petite bourgeoisie de Kouba qui se sent « salie » par l’érection dans son paysage de ce sulfureux personnage. « Ce berani (étranger) qui a débarqué ici presque avec son seul vélo et qui s’achètera, en un temps record, pas moins de 26 villas. »

    A Alger, les gendarmes de la section de recherches ont mis au jour 22 promotions immobilières, dont les appartements de standing sont cédés à des hauts fonctionnaires de l’Etat. « L’homme aurait juré de raser toute la ville et de ne laisser au peuple de Kouba que l’Hôtel de la mairie pour ses papiers d’identité. » Au chemin Calvaire, dans le bas Kouba, il aurait offert quelque 130 milliards pour s’adjuger un djenane de 6000 m2. « La famille, une grande famille de militants nationalistes qui y résidait depuis plusieurs générations, voulait préserver la valeur patrimoniale de la résidence.

    Le Boucher ne voulait rien savoir. ”Dites-moi plutôt combien elle fait en longueur, combien en largueur et combien vous en voulez !” » Le Boucher a, selon ce riverain, mis tout le monde dans sa poche, « distribuant des cadeaux et liasses de billets par-ci, des kilos de viande par-là, offrant une voiture au commissaire, de petits pécules pour les fonctionnaires des mairies, de la daïra et de la wilaya et même des omra aux fidèles de la mosquée ».

    Le « gueux » quadra, fils d’un boucher venu de sa « gueuse » province de Palestro (Lakhdaria), s’est blanchi sous le harnais du pouvoir et de ses camorra. Sa résidence à Kouba, située en face du commissariat de police (qui n’a rien vu) ; les bureaux de ses sociétés à La Croix et à Aïn Naâdja ne désemplissaient pas de visiteurs de haut rang qui lui mangeaient avidement dans la main. « Les magistrats sont en train de compiler les écoutes téléphoniques et quelque 3 ans de vidéo-surveillance », rapporte la journaliste Salima Tlemçani, qui enquête sur l’affaire.

    Des enregistrements « compromettants pour la longue liste de personnalités civiles et militaires qui y apparaissent ». 30 ans après le scandale impliquant un des fils du président Chadli – en association avec un roturier du quartier La Montagne (Bourrouba) – dans la ruine d’une banque publique, l’affaire dite « Testosa » – du nom de la célèbre Ferrari Testarossa – a fait des « petits ». Beaucoup de « petits ».

    La patri Mohand Aziri e pour les riches, le patriotisme pour les pauvres

    Portrait d’un fils de… De l’élevage ovin dans les Hauts-Plateaux à la technologie de pointe, Lotfi Nezar est un entrepreneur aussi polyvalent que coriace. « Il est impitoyable en affaires », témoigne HKM*, un employé de SLC (Smart Link Communication), la « petite » boîte familiale devenue grande (plus de 150 employés), nichée au chemin Gadouche (Ben Aknoun) sur le domaine d’une ancienne coopérative militaire.

    PDG de la société, Lotfi, l’aîné, y est actionnaire au même titre que sa fratrie et son généralisme paternel, aussi président de son conseil d’administration. Pionniers dans la technologie wimax (solution internet haut débit par ondes hertziennes), les fils du général affichaient un carnet de commandes plein.

    Ses abonnés clients allant des ministères de la Défense, de la Santé, de l’Enseignement supérieur aux compagnies pétrolières (Becker, Schlumberger, Sonatrach…), les banques (BNP Paris Bas…), Alstom, Peugeot. « Une véritable machine à cash dont une partie des revenus générés est perçue en devise, en Espagne, notamment », décrit la gorge profonde. Le pouvoir, la réputation du père, le général Khaled Nezzar (sauveur de la République ou fossoyeur de son peuple, c’est

    selon), parmi les premiers promus sous Chadli au grade d’officier général, a fait exploser littéralement le plan de charge de la SPA, créée en 1997. « Aujourd’hui, les affaires tournent de moins en moins bien. A cause de la concurrence soutenue par deux autres fournisseurs de services, Anwar Net et Icosnet, tout aussi puissants et adossés à des pontes mais surtout à cause des déboires de la famille avec le clan présidentiel. » Le général a dû, selon la même source, rembourser quelque 40 milliards de crédits alors que d’autres ont vu leurs ardoises effacées. La patrie pour les riches, le patriotisme pour les pauvres.

    « Hna fi hna, el barani yasamhna »

    Déclinaison locale de « Entrepreneurs de progrès », la devise chère au FCE, le cercle des bonnes affaires sis à El Mouradia, au fond d’une impasse, rue Sylvain Fourastier, du nom du maire de Bir Mourad Raïs dans les années 1940. C’est ici, dans la proximité charnelle du pouvoir et de l’argent, à quelques centaines de mètres du Palais présidentiel, que se trouve la fine fleur du CAC 40 algérien, les Kouninef, Bairi, Mazouz, Benabdeslam, Benamar, Tahkout et consorts, empires biberonnés aux marchés publics.

    « 150 millions pour réserver sa place à la table du Premier ministre. » H. Imad*, témoin ulcéré par les turpitudes de cette business class « made in bladi », jeune loup de la finance, a été dans le staff de Ali Haddad, le président du Forum des chefs d’entreprise, le FCE. « Self made man » comme sait en « fabriquer » à la chaîne le cercle présidentiel, le patron du groupe ETRHB, petite société de BTP fondée en 1997, est propulsé, 20 ans après, à la tête d’un empire engrangeant quelque 400 millions de dollars de revenus annuel (Forbes). « Rebrab ? C’est rien. Mon chiffre d’affaires à moi, c’est 5 à 6 fois plus », se vanterait Ali Haddad.

    Le groupe Cevital, propriété d’Issad Rebrab, affiche un chiffre d’affaires de 3,5 milliards de dollars. Agence parapublique orientée vers la captation des contrats publics, le FCE possède sa version « fils de ». Jil FCE, ce pouls de jeunes entrepreneurs connectés aux centres de décisions. Comme Allégories, la boîte de com’ et événementiel, drivée par le tandem Lourari/Marhoun Rougab, fils de Mohamed Rougab, secrétaire particulier du président Bouteflika.

    C’est Allégorie qui, le 3 décembre 2016, a organisé, pour le compte du FCE, le Forum africain d’investissements et d’affaires au Centre international de conférences (CIC) et qui a tourné au fiasco. Ce jour-là, le gouvernement Sellal, arguant les « entorses au protocole », se retira, sous les regards médusés de centaines d’invités étrangers. « Tout n’a pas été dit sur cette affaire du CIC, raconte Imad. Il y avait une forme de mise en scène, puisque le gouvernement était la veille en possession du programme des interventions et aurait pu décliner sa participation. »

    Les enjeux se superposaient, selon lui. Dans les coulisses du CIC, aux manettes, ce fut Saïd Bouteflika, tout puissant frère et conseiller plénipotentiaire du Président. « Il fallait à la fois happer le destin de Lamamra, le MAE qui était présidentiable, saper l’autorité du gouvernement au profit d’un patronat paraissant tout puissant, et troisio, renverser la table des négociations des contrats qui s’amorçaient dans la salle (…). »

    Jeunesse dorée, jeunesse offshore

    De SwissLeaks à Panama Papers, une orgie à coups de centaines de millions de dollars. Les listings des propriétaires algériens de comptes dans les banques suisses (HSBC) et de sociétés offshore au Panama renseignent sur la fraude à grande échelle et sur les pratiques des faunes au pouvoir. Le scandale planétaire des Panama Papers est aussi celui de cette caste d’Algériens dont les fortunes mal acquises transhument à travers les paradis fiscaux, lavées, blanchies, « réinvesties ».

    Des Îles Vierges britanniques au Panama, des îles Caïman à la République suisse, de la Barbade à Maurice, de Hong Kong à Dubaï, la toute nouvelle plaque tournante du blanchiment de l’argent algérien. Aux Emirats, une société offshore, c’est 30 000 dollars de capital avec droit de succession garanti pour les ayants droit en cas de décès du propriétaire.

    Dans les Panama Papers, les Algériens y sont souvent en famille : les Khelil (Chakib), père, épouse et fils, les Sellal (père et fille), les Bouchouareb, les Habour, les Chadli, les frères Bedjaoui, les Zerhouni – entre autres cités –, paraissant en qualité de propriétaires, bénéficiaires et/ou ayants droit de sociétés offshore. Journaliste d’investigation, membre du réseau ICIJ – le Consortium international des journalistes d’investigation qui révéla le scandale Panama Papers –, Lyès Hallas a eu accès à certains documents fuités de la société fiduciaire panaméenne Mossack Fonseca.

    Ne se distinguant ni par des « compétences reconnues » ni par un « savoir-faire particulier », les « fils de », observe le journaliste, excellent par contre dans la « fructification des carnets d’adresses » de leurs parents, dans la mise en relation d’affaires d’entreprises étrangères intéressées par le marché algérien. Ils sont dans « l’intermédiation internationale ».

    Farid Bedjaoui, neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères, est de ceux-là. « Ce ne sont certainement pas les 75 000 dollars canadiens de revenus annuels générés par son ancienne société de négoce qui ont permis à Bedjaoui de s’offrir des tableaux de Salvador Dali ou des biens immobiliers à Montréal et à New York, mais, les placements de Sonatrach.

    Pourquoi n’a-t-il pas pu décrocher la gestion des portefeuilles de BP ou ExxonMobil, génie en placements financiers qu’il est ? » Impliqué dans les affaires Saipem, Sonatrach, SNC Lavalin (suit une longue liste), Farid Bedjaoui passe pour celui qui sait ouvrir les portes blindées des décideurs algériens, sécurisant, via un système de commissions/rétro-commissions, les gros contrats de compagnies étrangères.

    « Le drame de ce pays est que son élite dirigeante n’imagine pas son avenir, l’avenir de ses enfants, en Algérie. Son principal souci est de trouver des alternatives pour financer l’éducation, les soins ou s’offrir une douce retraite à l’étranger, parce que les salaires perçus ne sont pas en mesure de prendre en charge son train de vie. Comment un Pdg de Sonatrach qui touche 300 000 DA de salaire mensuel pourrait s’acheter une résidence à Neuilly-sur-Seine ? »

    Les Gated communities du Mont Sidi Yaya

    Mont Sidi Yaya… Hydra. Le « Beverly Hills » algérois, une houma branchée au grille-pain et à la compteuse à billets, n’a rien d’un quartier pour ouled bouchia. Gosses de riches, gosses de maqla (pontes) et résidus du lumpenprolétariat s’y côtoient intimement dans ce lit d’oued (oued Hydra) où la jet-set s’est offert, par flots d’argent ininterrompus, son quartier de « luxe »…

    Enfant de la cité Sellier, populace suspendue aux flancs des Crêtes, Nadir a vu le quartier se transfigurer. En seulement quelques années d’économie de bazar. « Vous voyez ce pâté de villas, désigne-t-il de la main. Elles appartiennent toutes à des généraux. Le terrain sur lequel elles sont construites devait accueillir à l’origine une coopérative pour enseignants. » Banques étrangères, restaurants sélects, magasins de grandes marques, Sidi Yahia est le quartier des affranchis du pouvoir et des franchises qui prolifèrent.

    Malgré les nombreux interdits dressés par la Banque d’Algérie qui proscrit le transfert des royalties au franchiseur (la maison mère détentrice de la marque). Comment s’y prennent-elles ? « D’abord, elles appartiennent toutes à de hauts responsables et/ou à leurs enfants, ensuite, elles contournent les obstacles de la BA en gonflant le prix d’achat ou en transférant les devises sous le prétexte de l’assistance technique. »

    Tout autour du quartier chic, des résidences gardées. Un phénomène urbanistique en pleine expansion. Des Gated Communities où gent aisée et gent du pouvoir s’inventent un « entre-soi », loin des masses qui menacent. Safar Zitoun Madani, spécialiste en sociologie urbaine, ne hurle pas au loin pour autant. Les Gated Communities sont un phénomène « universel ». De la Chine « communiste » à l’Afrique du Sud, du Maroc aux Etats de l’Amérique latine. Une tendance mondiale. L’implantation de ces bunkers hautement sécurisés renseigne toutefois sur les inégalités qui s’accroissent dans un pays. Des inégalités qui ne sont pas toujours justifiées d’un point de vue économique.

    Des « inégalités un peu honteuses » et un « enrichissement pas très transparent ». « Dans le cas algérien, dit le sociologue, il faut un peu le relativiser. Car ce qui le caractérise, c’est qu’avant l’indépendance, nos villes étaient extrêmement inégalitaires du point de vue de la répartition des populations dans l’espace. Il y avait d’un côté les quartiers européens, les quartiers mixtes et les quartiers musulmans où résidaient la majorité des Algériens.

    A l’indépendance, cette structure ségrégationniste, inégalitaire, a complètement explosé. Nos villes se sont mélangées, des populations d’origines modeste, moyenne, ont occupé des habitations situées dans les quartiers européens. Aujourd’hui, ce que l’on constate, c’est que les élites, notamment celles qui disposent des ressources, ne se retrouvent plus dans ce mélange. Alors, elles inventent des espaces d’entre-soi.

    On revient, en quelque sorte, contre l’absence de ségrégation, et par des formes inédites, à une nouvelle façon de ségréguer, de se séparer des autres. » Loin du Fahs algérois, la proche campagne d’Alger, naguère prisée par les bourgeoisies coloniales, ottomane et française, les quartiers de l’ancienne plaine de la capitale sont en plein dans le processus de « gentrification », mot désignant ces quartiers de la noblesse anglaise qui étaient à l’origine des quartiers populaires d’origine sociale modeste.

    Les opérations de relogement, de résorption de l’habitat précaire, menées au pas de charge, sur fond de spéculation foncière, immobilière, vident le Vieil Alger de sa population, au profit d’une autre. « Ce sont des processus sociologiques très courants. Ces quartiers, pour des raisons pratiques, leurs positions dans la ville, la présence d’opportunités, attirent une clientèle qui prend une coloration sociale bien particulière (…).

    Progressivement donc, il y a un remplacement de population. » Dans ce processus, précise le spécialiste, l’Etat n’y est pour rien : « Il n’y a pas de volonté derrière, pas de deus ex machina, pour délimiter les quartiers des riches des quartiers pauvres. Ce sont des processus objectifs. » Dans le plan d’urbanisme d’Alger, explique-t-il, qui n’est pas « ségrégatif », la volonté de vider les quartiers populaires n’y est pas.

    « Même si derrière un certain vocabulaire très technique, il y a la possibilité de comprendre que telle zone, par exemple, est destinée à une population fortunée. Mais il n’y a pas de volonté de déloger les gens du centre-ville, les populations pauvres et modestes pour la périphérie. Dans les plans, il n’y a rien de cela, dans la pratique, avec les opérations de relogement en cours. Effectivement, pour certains bidonvilles du centre-ville d’Alger, les populations sont relogées en périphérie. Est-ce qu’il y a une volonté de déportation de ces populations ? (…) »                                                                                                    Mohand Aziri                                                                                                                                                               https://www.elwatan.com/edition/actualite/la-republique-des-fils-de-1re-partie-28-07-2018

  • Rym : le bon prête-nom pour la gestion du patrimoine Sellal
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2836

    Jusqu’à là peu cité dans les affaires, le premier ministre algérien Abdelmalek Sellal est désormais, avec l’argent de sa fille appelée Rym trouvé dans les affaires de Panama-Papers. Au cœur du scandale, du fait de sa longévité à divers postes et missions dans les rouages centraux de l’Etat algérien. Le chef du gouvernement est impacté comme l’homme clé. Plusieurs malversations et de scandales ont éclaté pendant la longue gouvernance de Bouteflika, liant des entreprises locales et étrangères aux (...)

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  • Algérie. Les femmes bousculent un régime discrédité | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/algerie-les-femmes-bousculent-un-regime-discredite-585599

    L’Algérie entre dans une phase sensible, marquée par des changements à la tête de l’appareil sécuritaire qui pourraient annoncer la succession de Bouteflika. Le pays traverse une période de grande incertitude, entre rumeurs et pronostics. Fait pour le moins paradoxal, alors que la guerre de succession est lancée, ce sont 3 femmes qui font régulièrement l’actualité. Mais la religiosité ne cesse de gagner du terrain et le machisme s’affirme avec force jusque sur les bancs du Conseil de la nation (Sénat), où les islamo-conservateurs bloquent le projet de loi criminalisant la violence faite aux femmes.

    Iman Houda Feraoun, 36 ans, physicienne de formation, est la benjamine du gouvernement. Elle a été récemment nommée ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (15 mai 2015). Les médias couvrent le moindre de ses déplacements et se font l’écho de toutes ses interventions. Le public se délecte de ses sorties sur le terrain, de ses coups de gueule devant des responsables qui ont failli et qu’elle n’hésite pas à sanctionner. D’autres ministres, dans des secteurs à la dérive, la santé notamment, en font autant. Les mauvaises langues laissent entendre que c’est pour redorer le blason d’un gouvernement décrédibilisé, désemparé devant l’ampleur de la crise conséquente à la chute du prix du baril.

    La jeune ministre n’en est pas moins déjà réputée compétente et porteuse de véritables projets pour son secteur. Tout comme d’ailleurs sa collègue aux commandes du ministère de l’Éducation depuis le 5 mai 2014, Nouria Benghabrit Remaoun. Sociologue de formation, chercheuse, fem me de gauche, la soixantaine, elle défraie également la chronique avec sa posture de battante déterminée à apporter un souffle de modernité dans un secteur, l’école, resté, longtemps chasse gardée des islamo-conservateurs et qui a naguère été une véritable fabrique de terroristes potentiels. Sa récente décision d’introduire l’usage de l’arabe dialectal, langue maternelle, dans les enseignements, lui a valu les foudres de la presse intégriste et d’une partie des syndicats. Les pressions se sont multipliées pour réclamer sa démission. La ministre, qui a tenu bon, reçoit encore un très large soutien sur les réseaux sociaux et a la caution du premier ministre, Abdelmalek Sellal.

    Elle, c’est une pasionaria qui fait très souvent la une de la presse et dont les déclarations et positions retiennent l’attention d’une partie non négligeable de l’opinion, tant son discours se distingue du brouhaha de la classe politique : Louisa Hanoune est secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT, trotskiste). Elle a ouvertement soutenu Bouteflika durant ses trois mandats, mais sans s’abstenir de critiquer vertement ses gouvernements successifs, leur reprochant des ratés dans la réalisation de son programme social, notamment. Mais, à un peu plus d’une année du 4e mandat, Louisa Hanoune a singulièrement radicalisé son discours. Elle ne ménage plus le chef de l’État, l’accuse de n’avoir pas tenu ses promesses et de laisser le champ libre aux détenteurs de « l’argent sale ».

    –----
    pasionaria - encore une #pasionaria - http://www.lesnouvellesnews.fr/pasionaria-egerie-muse-mere-madone

  • Les manifestants algériens ne croient pas les autorités qui reculent sur le gaz de schiste.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2405

    Après une volte-face du président, qui n’a pas prise au sérieux, le chef du gouvernement algérien, Abdelmalek Sellal a intensifié la propagation de la nouvelle orientation énergétique algérienne. Il déclare, mercredi 21 janvier, un large recul sur l’ouverture imminente des premières exploitations de gaz de schiste. Soit, aucun chantier ne sera ouvert avant 2022, a-t-il précisé. En soutenant que les études pour déterminer les capacités de la nouvelle ressource énergétique prendront quatre ans. Et qu’aucune (...)

    #associations,_mouvement,_vie_associative,_initiatives_citoyennes,_intérêt_commun,_communauté,_Etat,_institution

    / Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition, Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, Maghreb, (...)

    #Terrorisme_,islamisme,Al-Qaeda,politique, #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • Économie : amélioration de l’export pour le continent africain via l’Algérie
    http://grigrinews.com/economie-amelioration-export-pour-le-continent-africain-via-algerie/2519

    « 22/01/2015, Alger, #Algérie : Le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal a indiqué mercredi que son gouvernement organisera un séminaire pour permettre aux entreprises de son pays d’exporter vers l’Afrique. »

  • Frontières Sud et Est : les soucis d’Alger

    Karim Kebir Liberté Algérie , Quotidien national d’information, 22.10.2014 http://www.liberte-algerie.com

    Au moment où l’effervescence touche certains secteurs dans le Nord, le gouvernement met le cap sur le Sud (les zones frontalières) pour remonter le moral des troupes des services de sécurité engagées et rassurer aussi la population locale à travers des promesses de développement.

    Que peuvent bien dissimuler les visites, à bien des égards au caractère urgent, qu’effectue le Premier ministre dans les zones frontalières sud et est du pays ? S’agit-il seulement d’une “tournée des popotes”, pour reprendre une expression du jargon militaire ? Le gouvernement cherche-t-il à remonter le moral des troupes d’autant qu’elles sont mises à rude épreuve dans un contexte régional explosif, en témoignent les récentes et nombreuses arrestations opérées aux frontières et l’interception de quantités de produits destinés à la contrebande ?

    Le gouvernement redoute-t-il quelques éventuels effets de contagion après la protestation inédite des forces de police à Ghardaïa et d’autres villes, comme Alger, Oran, Constantine et Khenchela ? Soupçonne-t-il quelque relâchement ? Ou alors soupçonne-t-il une menace imminente ? En tout cas, à voir l’importance de la délégation de l’Exécutif qui s’est déplacée à In Guezzam, à l’extrême sud de Tamanrasset, limitrophe du Niger, et à Bordj-Badji-Mokhtar, au sud d’Adrar, frontalière avec le Mali, tout comme le contenu du discours du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, sans compter les réunions qu’il a tenues avec les responsables militaires, civils et les notables de ces régions, nous sommes tentés de croire que le gouvernement fait de la sécurisation des frontières une priorité absolue.

    D’ailleurs, Sellal devrait se rendre dans les prochains jours dans les localités de Bordj-Omar-Driss et Debdab, à la frontière libyenne. “Assez de division et de manipulations. L’Algérie était, après la Syrie, l’autre cible de ceux qui n’ont pas compris que le peuple algérien est un peuple d’hommes libres et qui ont voulu l’entraîner dans l’instabilité”, a-t-il lancé à Bordj-Badji-Mokhtar.

    À In Guezzam, il a exhorté les douaniers à soutenir l’effort des forces de l’ANP. Même la population est invitée à y contribuer. “Vous avez vu comment l’armée est déployée tout le long des frontières et comment l’État appuie son armée et ses services de sécurité, mais cela reste insuffisant. Ce sont les citoyens qui protègent le pays, c’est à vous de le protéger”, a-t-il lancé à la population locale.
    Mais le gouvernement, qui s’appuie déjà sur l’action diplomatique, semble avoir pris toute la mesure que l’implication efficace de la population est tributaire du développement rapide de ces régions enclavées, laissées-pour-compte, où notamment les jeunes, en proie au chômage et aux conditions difficiles de survie, seraient tentés de se livrer à la contrebande. Ils pourraient même devenir des proies faciles à la criminalité organisée.
    Ce n’est d’ailleurs pas sans raison que Sellal a observé que “la stabilité dans les régions du Sud et la consolidation de la paix sociale en général passent par la stabilité des habitants, notamment les jeunes, en leur assurant l’emploi, le logement et une vie décente”. Le défi est donc immense. Mais il peut être relevé, pour peu que les promesses soient tenues.
    Dans ce contexte, Sellal a promis que les régions frontalières du pays bénéficieront de nouveaux programmes de développement, afin de “rattraper certaines insuffisances, d’impulser une nouvelle dynamique de développement et d’améliorer le cadre de vie du citoyen”. Il reste à les mettre à exécution, dans les plus brefs délais. Il y va de la sécurité du pays. Pour garder le Nord, l’Algérie est condamnée à développer son Sud.

  • Tunisie : Démission du chef d’état-major de l’armée de terre
    http://www.elmoudjahid.com/fr/flash-actu/14334

    Tunisie : Démission du chef d’état-major de l’armée de terre
    PUBLIE LE : 30-07-2014 | 20:42

     Le chef d’état-major de l’armée de terre tunisienne, Mohamed Salah Hamdi a démissionné, a indiqué hier le ministère de la Défense dans un communiqué. Le ministère a précisé que M. Salah Hamdi "a présenté sa démission le 23 juillet courant et qu’elle a été acceptée". "Le chef d’Etat major adjoint assure actuellement la direction de l’armée de terre sur proposition du ministre de la défense nationale" et ce "jusqu’à désignation d’un nouveau chef d’Etat major", indique le communiqué cité par l’agence officielle TAP. Cette démission intervient une semaine après une attaque attribuée par les autorités à des "terroristes" au cours de laquelle 15 soldats ont été tués sur le mont Chaambi (centre-ouest)
     

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  • Terrorisme et Mali au menu : Le ministre français de la Défense demain à Alger
    http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5198368

    Terrorisme et Mali au menu : Le ministre français de la Défense demain à Alger
    par Moncef Wafi

    Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sera demain et jusqu’à mercredi à Alger où il doit notamment rencontrer le président Bouteflika.

    Le Drian devra également s’entretenir avec le vice-ministre de la Défense, Ahmed Gaïd Salah, le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, et le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Une visite qualifiée par les Français d’« importante » et où seront notamment évoqués, selon le menu établi, « les dispositifs de lutte contre le terrorisme au Sahel » et « la situation au Mali ». Deux dossiers en commun entre les deux pays puisque Paris, qui revient en force sur la scène africaine ces dernières années, s’est impliquée militairement au Mali et a fait de la lutte antiterroriste dans la sous-région du Sahel le cheval de bataille de sa politique extérieure. La France, qui a déployé près de 6.000 soldats entre le Mali et la Centrafrique, cherche à s’appuyer davantage sur l’Algérie pour une coopération plus étroite concernant l’aspect sécuritaire dans la région d’autant plus que la France est sur le point, même si elle le dément, d’ouvrir un nouveau front au Nigeria. Cette visite en Algérie, la première du ministre français de la Défense depuis sa nomination en 2012, survient aussi alors que la région connaît un regain de violence que ce soit en Libye ou au Mali plus précisément à Kidal où Bamako n’a jamais repris véritablement le contrôle malgré l’intervention militaire française dans le nord du pays en janvier 2013. Dans son entrevue avec M. Lamamra, il sera certainement question de la situation au Mali, l’une des étapes de la tournée du chef de la diplomatie algérienne dans les pays du Sahel, avec la Mauritanie et le Burkina Faso, dans le prolongement de la réunion interministérielle sur la région tenue à Alger en avril 2014.

  • Un tournant dans la campagne électorale en Algérie ? Va-t-on passer de l’indifférence à l’émeute contre les lieutenants de Bouteflika ?

    http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/04/06/article.php?sid=154872

    Actualités : 4e mandat
    La campagne vire au cauchemar !

    Les pérégrinations à travers les wilayas des préposés à l’animation de la campagne électorale au profit du candidat-absent Abdelaziz Bouteflika tournent au cauchemar. A la difficulté fort prévisible de vendre une candidature virtuelle, il leur faudra à présent subir la furie des citoyens partout où ils se rendent.

    Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir)
    Hier samedi, l’ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal, converti en directeur de campagne du candidat Bouteflika, n’a pu quitter l’enceinte aéroportuaire de Béjaïa pour se rendre au centre-ville où il devait animer un meeting à la maison de la culture Taos Amrouche.
    La forte mobilisation des Béjaouis opposés au 4e mandat pour Bouteflika et le processus électoral en cours l’a obligé à annuler son meeting. Auteur, précédemment, d’un propos irrévérencieux à l’égard des Chaouis, Abdelmalek Sellal devra aussi, la mort dans l’âme, faire l’impasse sur sa virée prévue mercredi prochain dans la capitale des Aurès, Batna. Au vu de la colère que son propos a suscitée parmi les Chaouis, le déplacement de Sellal à Batna se présente en effet périlleux. D’ailleurs les accueils réservés vendredi à Ahmed Ouyahia à Oum-El-Bouaghi et Abdelmalek Boudiaf dans la commune de Ras-El-Aïn (Batna) ont dû renseigner Abdelmalek Sellal sur ce qui l’attend en terre chaouie. Rappelé aux affaires, après une courte traversée du désert, et versé de suite dans la campagne électorale, le directeur de cabinet de la présidence de la République a été accueilli, dès sa descente de voiture, par des « Ouyahia dégage ! » Cela préludait du pire qui l’attendait à l’intérieur de la salle omnisports de la ville où il prenait la parole. En effet, dès qu’il entama son discours, des pots de yaourt ont fusé de la salle en sa direction… sans toutefois l’atteindre. Dehors, une foule nombreuse s’était agglutinée, scandant des slogans hostiles au 4e mandat.
    Ahmed Ouyahia a dû quitter les lieux par une porte dérobée. Abdelmalek Boudiaf, le ministre de la Santé, qui était le même jour en campagne électorale du côté de Ras-El-Aïn, dans la wilaya de Batna, ne devait pas connaître meilleur sort. Il a dû prendre la poudre d’escampette et se réfugier au commissariat de police de la ville, tant l’hostilité affichée à son égard par la population locale était grande. Le même ministre a déjà vécu pareille mésaventure à M’sila. Jeudi, le binôme Benyounès-Ghoul, également préposé à l’animation de la campagne électorale au profit de Bouteflika, a été empêché d’animer un meeting à Relizane.
    La permanence électorale du candidat Bouteflika était assaillie par des dizaines de jeunes qui dénonçaient le 4e mandat et la mascarade électorale en préparation.
    La paire de ministres s’est vu, de ce fait, contrainte d’annuler son meeting. Leur virée de campagne hier à Lille, dans le nord de la France, n’a pas été une sinécure. Leur meeting a été perturbé.
    Les deux ministres avaient déjà été pris à partie par des opposants au scrutin présidentiel la semaine dernière à Vitrolles, à Marseille. Amara Benyounès et Amar Ghoul n’ont dû leur salut qu’à l’intervention de la police qui les extirpa du guet-apens.

  • Algérie : un blogueur incarcéré pour « outrage » et « apologie du terrorisme » (avocat) | AFP | L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/836855/algerie-un-blogueur-incarcere-pour-outrage-et-apologie-du-terrorisme-

    Abdelghani Aloui, 24 ans, a été inculpé et placé sous mandat de dépôt le 25 septembre.

    Le blogueur est poursuivi pour « atteinte à la personne du président de la République et outrage à corps constitués ». Il est reproché à M. Aloui d’avoir publié sur sa page Facebook des caricatures brocardant M. Bouteflika et son Premier ministre Abdelmalek Sellal, a précisé Me Sidhoum.

    Le blogueur doit être jugé également pour « apologie du terrorisme » car il "était en possession d’une écharpe sur laquelle était inscrite la formule « La ilaha illa Allah » (il n’y a d’autre divinité que Dieu)".
    (...)
    En juin 2012, un blogueur a été condamné à huit mois de prison avec sursis et 1.000 euros d’amende à Alger pour avoir appelé sur le net à boycotter les élections législatives en Algérie.

    #freespeech #Algérie

    • Attention, la mention indique que c’est son avocat qui établit un lien de cause à effet entre la simple possession d’une écharpe avec la formule religieuse fondamentale de l’Islam et l’accusation d’« apologie du terrorisme ».

      De toute façon, la formulation retenue par cette dépêche AFP me semble déjà particulièrement dangereuse (le genre de raccourci qui fait que la moitié des capitales arabes se retrouvent avec des émeutes devant les ambassades de l’Algérie).

  • Alger reconnaît officiellement jouer un rôle dans les tentatives de résolution de la crise politique tunisienne.

    Crise politique et transition en Tunisie::Ghannouchi et Essebsi ont demandé conseil à Alger - Tout sur l’Algérie
    http://www.tsa-algerie.com/actualite/item/2172-crise-politique-et-transition-en-tunisie-ghannouchi-et-essebsi-ont

    Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a confirmé ce mercredi depuis Tébessa que le récent séjour du leader d’Ennahda tunisien, Rached Ghannouchi, et du président de Nida Tounes, Beji Caid Essebsi, à Alger visait à demander conseil auprès du président Bouteflika.
    « On nous a demandé conseil et nous avons répondu à cette demande pour rapprocher entre nos frères tunisiens afin qu’ils puissent trouver des solutions aux problèmes que connaît leur pays », a déclaré Sellal devant la société civile. « La Tunisie est un pays frère pour lequel nous souhaitons du bien et pour la stabilité duquel nous œuvrons », a indiqué Sellal, cité par l’APS. « L’Algérie n’interfère pas dans les affaires internes des pays voisins partant du principe fondamental de sa politique extérieure », a toutefois précisé le Premier ministre. 

    Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait reçu les 10 et 11 septembre successivement le président du Mouvement tunisien Ennahda, Rached Ghannouchi, et l’ancien Premier ministre tunisien, Béji Caid Essebsi.