#Panama_papers en #Jordanie, via revue de presse de l’Ambassade de France en Jordanie le 5/4/2016
Ali Abul Ragheb, ancien Premier Ministre, s’est étonné de la mention de son nom dans les « Panama papers » et a indiqué que les sociétés y figurant ont été enregistrées de manière légale dans les pays où elles se trouvent. Les documents ont évoqué trois sociétés d’Abul Ragheb et de sa famille dans les Seychelles et les Virgin Islands britanniques. L’ancien responsable a précisé au Ghad hier soir qu’il était ridicule et « illogique de parler d’une fraude fiscale commise par ma famille et moi car ces sociétés bénéficient d’un statut légal impeccable ». Pour sa part, Mohammed El-Beyrouti, avocat d’Abul Ragheb, a soutenu que deux des trois sociétés avaient fermé et que les documents n’ont fait état d’aucune irrégularité ou violation commise par ces sociétés. Il a ajouté qu’il s’agit de sociétés off-shore qui n’ont aucune activité en Jordanie. (GD 1). Selon une enquête d’AmmanNet, plusieurs affaires (expansion de la raffinerie de pétrole, étude de faisabilité du projet de drainage des eaux de Dissi et la commission donnée pour la construction des locaux des forces armées jordaniennes) semblent impliquer Nader Dhahabi, ancien PM, Khaled Chahine, homme d’affaires, et Akram Abou Hamdan, en charge des investissements des forces armées jordaniennes et des services de sécurité. (▻http://ar.ammannet.net/news/266263). (Railalyoum).
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Joumana Ghneimat (GD 32) Le PM, Abdullah Ensour, est en droit de s’enorgueillir de l’absence d’affaires de corruption ces cinq dernières années, mais cela ne signifie pas que notre registre est impeccable, comme le croit le PM ou comme il veut nous en donner l’impression. Ces propos ont fait l’objet de critiques et d’ironie sur les réseaux sociaux, trahissant ainsi une crise de confiance entre le peuple et le gouvernement. Bien qu’il soit vrai que la grande corruption, découlant de grosses transactions financières, n’est plus ce qu’elle était par le passé, il reste que ce gouvernement n’a pas demandé des comptes à d’anciens responsables corrompus à l’égard desquels des jugements de justice ont été rendus. Le rôle principal négligé par le gouvernement consiste à combattre la petite corruption qui gangrène certaines institutions. J’ajoute que la grande corruption continue à être pratiquée dans l’allocation de grands appels d’offres et dans des nominations dans des postes influents.