person:ahmet davutoglu

  • Turkish court authenticates audio that revealed spy agency MIT’s false flag in Syria – Nordic Monitor
    https://www.nordicmonitor.com/2019/01/turkish-court-authenticates-audio-that-revealed-intel-agency-mits-fal

    A Turkish court recently confirmed the authenticity of a leaked audio clip in which top-ranking Turkish officials are heard discussing the possibility of an intervention in Syria in a false flag operation conducted by Turkish intelligence agency MİT.

    In the leaked recording, then-Foreign Minister Ahmet Davutoğlu, then-Foreign Ministry Undersecretary Feridun Sinirlioğlu, MİT Undersecretary Hakan Fidan and then-Deputy Chief of General Staff Gen. Yaşar Güler are heard discussing military operations in Syria in Davutoğlu’s Foreign Ministry office on March 13, 2013.

    Fidan says in the recording: “If needed, I would dispatch four men to Syria. [Then] I would have them fire eight mortar shells at the Turkish side and create an excuse for war.”

    The judicial confirmation of the scandalous content was inadvertently revealed when the public prosecutor tried to pin the leak on a group critical of the government of President Recep Tayyip Erdogan as part of espionage charges. The statements in the leak, included in the indictment as allegations, were formally confirmed by the Ankara 4th High Criminal Court in a reasoned decision that was announced on Jan. 16, 2019.

    #syrie

  • Un article à lire

    Débats et divisions au sein de l’AKP en Turquie

    http://orientxxi.info/magazine/debats-et-divisions-au-sein-de-l-akp-en-turquie,2038

    Si les forts soupçons de fraude au moment du référendum du 16 avril 2017 n’ont pas retenu l’attention des partisans du Parti de la justice et du développement (AKP), on ne peut en dire autant des résultats. Le projet présidentialiste de Recep Tayyip Erdogan l’a emporté par une très fragile majorité. La victoire du non dans des grandes villes comme Ankara et Istanbul (à mairie AKP) n’a fait qu’attiser le malaise. Le besoin d’y remédier en vue des prochaines élections régionales, législatives et présidentielles de 2019 s’est traduit par un enchevêtrement de divers débats. Deux positions internes implicites s’en sont dégagées.

    D’un côté se trouvent les défenseurs d’une ligne plus modérée, jugeant que les résultats du référendum appelaient à une révision de la politique de polarisation culturelle religieuse, de criminalisation de l’opposition, de chasse au « traître ». Ces modérés prônent aussi un redressement des rapports avec l’Occident, accompagné de mesures démocratiques à l’intérieur du pays. Ce front critique rassemble aussi bien des islamistes en désaccord avec le tournant autoritaire, comme l’ancien président de la République Abdullah Gül et l’ex-premier ministre Ahmet Davutoglu, que des membres de la droite traditionnelle (conservatrice, mais laïque) qui ne se reconnaissent plus dans le projet d’Erdogan. Ces deux secteurs sont nostalgiques de la première période de l’AKP, où dominaient des objectifs autres que le sultanat d’Erdogan. D’autre part, l’effacement de la cause islamique devant le seul objectif de l’ascension d’Erdogan a aussi poussé divers cercles islamistes plus radicaux dans le camp des contestataires.

    Le camp adverse est celui des reisçi (lire « réyistchi »), les fervents défenseurs du Reis (raïs). Concernant le référendum, ils mettent l’accent sur la victoire d’Erdogan et de la « volonté nationale » face aux conspirations ourdies, selon eux, par les puissances occidentales (comme la tentative putschiste de 2016). La chute du nombre de voix est interprétée dans un cadre d’analyse basé sur le concept de trahison. Une jeune reisçi bien connue sur les réseaux sociaux et proche de l’appareil du parti nous a confié :

    Le parti n’a pas travaillé. Les partisans dissimulés du non, comme les équipes de Davutoglu et de Gül, y sont encore influents. On parle de 120 députés ayant téléchargé Bylock, l’application de communication utilisée par la confrérie Gülen. On attend toujours une opération anti-putschistes visant l’intérieur du parti.

    #Turquie #erdogan

  • The Architecture of the State of Emergency in France (Harvard Design Magazine 2016)

    In January 2015, two successive attacks in Paris led to the assassination of 12 people at the offices of the satirical newspaper Charlie Hebdo and the arbitrary murders of five more at a kosher supermarket two days later. Overshadowing the mourning of the victims of these attacks, an ideological debate quickly fragmented French citizens into those who affirmed the slogan “Je suis Charlie,” and many others who, despite sharing a sense of shock over the violence, refused to associate themselves with a publication famous for insulting religion in general and Islam in particular. While millions of people rallied in France on January 11th to defend “the freedom of speech against terrorism,” others feared the political instrumentalization of an event attended by demagogic politicians like Nicolas Sarkozy, Viktor Orbán, Ahmet Davutoğlu, Benjamin Netanyahu, and Avigdor Liberman. But this gathering was not the only political gesture made in response to the attacks. On January 12th, the implementation of so-called Operation Sentinel enabled the deployment of 11,000 soldiers in major cities across France to patrol airports and train stations, as well as stand guard in front of religious buildings and offices of the press. Police officers, who days earlier carried only handguns, were armed with machine guns and rifles, contributing to an atmosphere of aggression and paranoia—not to mention the economic prosperity of arms manufacturers.

    https://thefunambulist.net/architectural-projects/architecture-state-emergency-france-harvard-design-magazine-2016

    Avec une série édifiante de photos d’hôtels de police bunker

  • Germany Drops Investigation Into Comedian Jan Boehmermann’s Anti-Erdogan Poem
    http://europe.newsweek.com/germany-drops-investigation-comedian-jan-bohmermanns-anti-erdogan-p

    German authorities have dropped criminal proceedings against a TV comedian that Turkey accused of insulting President Recep Tayyip Erdogan in a poem he read out on television.

    Prosecutors in the western city of Mainz said they had not discovered sufficient evidence to proceed with a probe into Jan Boehmermann, despite Erdogan filing a complaint against the comedian.

    In March, the satirist had recited a poem on television in which he joked that the Turkish leader had participated in bestiality, calling him a “goat-f*****,” and watched child pornography.

    The then-Turkish Prime Minister Ahmet Davutoglu called the jokes an insult to all Turkish people and Ankara requested that Germany prosecute Boehmermann. But the decision to drop the case is likely to anger Turkey and will be viewed as a slight to its leadership.

    In a statement published Tuesday, prosecutors said that “criminal actions could not be proven with the necessary certainty,” calling it “questionable” that the comedian’s comments had constituted slander as he was speaking in a satirical format.

  • A la tête du gouvernement turc, un comptable remplace un idéologue
    https://www.mediapart.fr/journal/international/270616/la-tete-du-gouvernement-turc-un-comptable-remplace-un-ideologue

    Le chef du gouvernement turc, Binali Yıldırım, et le président Erdoğan écoutent le général Hulusi Akar, le 31 mai à Izmir © Reuters Avec sa vision d’une #turquie conquérante, Ahmet Davutoğlu avait subjugué le président Recep Tayyip Erdoğan. Mais son ambition lui a été fatale. Résolu à diriger seul le pays, le chef de l’État lui a préféré au poste de premier ministre un homme de l’ombre, au discours inaudible mais à la loyauté éprouvée et maître des rouages du système, Binali Yıldırım.

    #International #Ahmet_Davutoglu #AKP #Erdogan #Istanbul #Moyen-Orient

  • Le mouvement kurde entre le maquis et les urnes

    Face à la reprise d’un conflit armé d’envergure entre les forces de sécurité turques et le mouvement armé kurde depuis juillet 2015, de nombreux observateurs enterrent déjà le « processus de paix », officiellement engagé en mars 2013. À l’heure où l’idée de reprise d’un processus de paix a été émise par le Premier Ministre turc Ahmet Davutoglu en avril 2016, l’analyse des interactions entre le HDP (Parti Démocratique des Peuples), l’actuel parti politique pro-Kurde, et la guérilla kurde au cours de la période électorale de juin et depuis la reprise du conflit armé en juillet 2015, ouvre pourtant des perspectives sur l’évolution possible du #conflit et permet de formuler de nouvelles hypothèses de pacification1.


    https://ovipot.hypotheses.org/14227
    #Kurdistan #lutte #résistance #paix #Turquie

  • Recherche Premier Ministre sans qualification | Mizah Haber-Kedistan
    http://www.kedistan.net/2016/05/18/premier-ministre-moustachu

    @Ad Nauseam - Recep Tayyip Erdoğan avance vers le changement de régime présidentiel dont il rêve, en écrasant tout ce qui se trouve sur son chemin. Après la démission forcée d’Ahmet Davutoğlu, Tayyip annonce qu’il recherche un Premier Ministre « moustachu » et « sans qualification » (sic). Ses copains de l’AKP font donc (...)

    #Kedistan / #Mediarezo

  • Exit Davutoğlu. Au suivant…-Kedistan
    http://www.kedistan.net/2016/05/05/exit-davutoglu-au-suivant

    @Ad Nauseam - Comme attendu, après la réunion du 4 mai avec Erdoğan, le Premier Ministre turc Ahmet Davutoğlu a annoncé sa démission, aujourd’hui 5 mai. Bien que l’ex Premier Ministre nie avoir des tensions et conflits avec Erdoğan, dans les semaines écoulées, tout le monde pouvait s’apercevoir qu’ils tenaient tous les (...)

    #Kedistan / #Mediarezo

  • Le mouvement kurde entre le maquis et les urnes

    Face à la reprise d’un conflit armé d’envergure entre les forces de sécurité turques et le mouvement armé kurde depuis juillet 2015, de nombreux observateurs enterrent déjà le « processus de paix », officiellement engagé en mars 2013. À l’heure où l’idée de reprise d’un processus de paix a été émise par le Premier Ministre turc Ahmet Davutoglu en avril 2016, l’analyse des interactions entre le HDP (Parti Démocratique des Peuples), l’actuel parti politique pro-Kurde, et la guérilla kurde au cours de la période électorale de juin et depuis la reprise du conflit armé en juillet 2015, ouvre pourtant des perspectives sur l’évolution possible du conflit et permet de formuler de nouvelles hypothèses de pacification.


    https://ovipot.hypotheses.org/14227
    #Kurdistan #Kurdes #Turquie #conflit

  • Turkey : New charter will redefine top court, judiciary, PM says
    Hurriyet

    http://www.hurriyetdailynews.com/new-charter-will-redefine-top-court-judiciary-pm-says-.aspx?pageI

    The new constitution being written by the ruling party will bring about a new definition for the role of the entire judiciary, including the Constitutional Court, the Turkish prime minister has said, adding they wouldn’t allow any constitutional body to establish superiority over the will of the people. 

    “It should be the people that use its will. The sovereignty that is used by constitutional bodies cannot be regarded as the people’s will,” Prime Minister Ahmet Davutoğlu said on March 27, during a meeting with journalists in Amman. Davutoğlu recalled the constitution made in the early 1960s following the coup d’état which introduced a number of constitutional bodies that imposed tutelage over democratically elected politicians. 

    “Of course all of these will be redefined. The judiciary will be redefined. And the legislative cannot continue in the current understanding. It should be noted that what the Constitutional Court has been doing is not using the people’s will and it should not be. Courts are to provide justice; the sovereignty, however, should be used by the freely elected representatives of the people.” 

    Davutoğlu’s statements came as he instructed his party to speed up efforts to draft the new constitution after a parliamentary commission formed by the four parties in parliament was dissolved. “We can’t leave this promise of ours unfulfilled just because other parties failed to do their share. People would cool to the idea of a new constitution if no concrete steps are taken,” he said.

  • “Cleaning out the Ghettos” - Urban Governance and the Remaking of Kurdistan
    http://www.jadaliyya.com/pages/index/24097/%E2%80%9Ccleaning-out-the-ghettos%E2%80%9D_-urban-governance-and-tn

    Over the last couple of weeks, Prime Minister Ahmet Davutoğlu and the ruling AKP government have started to lay out the details of the government’s master plan for urban renewal in Turkey’s conflict-ridden Kurdish region in Southeast Anatolia. Though the government announced on 9 March that military operations in Sur had been completed, many of the aspects of the plans remain ambiguous. Nonetheless, it is evident that the government’s aim is to achieve a dramatic spatial and socio-economic reconfiguration of the region. For example, Davutoğlu announced a ten-point “master plan” for Kurdish cities in Turkey that ties notions of terrorism to economic underdevelopment and the languishing nature of urban life in the region. In the announcement, he rebuked HDP municipal leaders in the region for “supporting terrorism instead of making investments,” promising to “fortify” the region’s economy by deferring debts for tradesmen, artists, and farmers, and by offering new loans. And he promised to rebuild Diyarbakır’s historical Sur district “so well that humanity will come back to life” (“Sur’u öyle bir inşa edeceğiz ki insanlık ihya olacak”). In early March, similarly, Davutoğlu announced a “great reconstruction...through which the state will demonstrate its constructive capacity” (“Devlet inşa kudretini de gösterecektir”) to begin in Silopi—a district in the Southeastern city of Şırnak that was set under curfew for over a month until mid-January.

    In this article, we discuss how these ideas of revitalization and urban transformation fit into the larger war that the Turkish government has been waging in Kurdistan for the past several months. We examine how the discourses of public housing and ghettoization intersect in order to understand the connections between the capitalization and governmentalization of urban space in Kurdistan. In Turkey, public housing has long been a tool for reorganizing urban spaces and the people who inhabit them. The urban transformation and gentrification of Istanbul, for example, has been the subject of countless academic articles as well as of the acclaimed documentary Ekümenopolis. Conversely, the notion of Kurdish city centers as “ghettos” constitutes a unique discursive turn worth exploring. By forcibly displacing whatever “innocent” civilians may have inhabited these urban spaces and consequently pathologizing these spaces as blighted by terrorism, the Turkish government has legitimized the wholesale liquidation of anyone who did not (or could not) flee from the military occupation. And it has set the stage for long-term forms of structural and economic violence aimed at stamping out oppositional Kurdish lifeworlds.

    #Guerre #Kurdistan #Urbanisation #TOKI #Capitalisme #Urbicide

  • Le rapprochement entre Téhéran et Ankara, vu par le Hezbollah - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/976365/le-rapprochement-entre-teheran-et-ankara-vu-par-le-hezbollah.html

    Renard jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus ! L’article de Scarlett va dans le sens de l’édito d’ABA hier au soir, et de pas mal d’autres analyses (Pepe Escobar notamment). On dirait bien qu’il y a un accord russo-US pour un redécoupage régional, qui passe par un retour à Sèvres et à un territoire kurde, sous une forme ou sous une autre. Le cauchemar des Turcs qui auront cru berner tout le monde et se sont fait piéger (comme les Arabes après la première GM comme dit ABA). C’est à ce demander si l’accord entre l’UE et la Turquie n’est pas une sorte de compensation, payée par les Européens (et les migrants, cela va de soi) pour faire avaler la pilule aux néo-ottomans.

    « Ce n’est plus l’homme que nous connaissons ! » Cette source confie que les dirigeants iraniens ont été surpris par l’attitude inattendue du dirigeant turc qui se voulait conciliant à l’extrême, prêt à faire des concessions pour aboutir à des ententes pour préserver la stabilité de son pays. La même source rapporte aussi, en citant les dirigeants iraniens, que le Premier ministre turc a souhaité effectuer cette visite en Iran pour exprimer la crainte de son pays de la menace que représente l’action du PKK et ses attentats terroristes à l’intérieur de la Turquie ainsi que la proclamation éventuelle d’un État kurde indépendant en Syrie. Ahmet Davutoglu aurait ainsi évoqué l’existence de cellules dormantes du PKK à l’intérieur de son pays que l’État ne parvient pas à identifier et à démanteler. Tout en évoquant sa crainte d’une déstabilisation interne de la Turquie et en précisant que dans certaines régions du pays, notamment les provinces à majorité kurde, c’est presque déjà les prémices d’une guerre civile qui ne dit pas son nom, le Premier ministre turc aurait demandé une plus grande coopération avec l’Iran. (...)

    Pour les Turcs, c’est une question très sensible parce qu’elle porte sur le refus de la création d’un État kurde. Au début de la crise syrienne, Ankara avait mis le paquet pour installer une zone tampon dans le nord de la Syrie qui serait une province sous leur influence et qui leur permettrait de peser et d’intervenir dans les décisions syriennes. Les deux millions de réfugiés syriens ont été accueillis en Turquie dans le but d’être réinstallés dans cette zone tampon, qui serait limitrophe de la région kurde de Syrie et, par conséquent, permettrait aux forces syriennes alliées à la Turquie d’attaquer en permanence les Kurdes et en tout cas de les contrôler. Le projet turc s’est toutefois heurté à la résistance des Kurdes et à l’appui qui leur a été accordé par les Américains lors de la bataille de Kobané. Malgré cela, les Turcs ont maintenu leur plan et c’est dans cette perspective qu’ils ont abattu un avion russe qui survolait le nord de la Syrie à la frontière avec la Turquie. Le plan des dirigeants turcs était donc d’adresser un message clair à la Russie que cette région était leur chasse gardée. Mais ils ont provoqué une réaction contraire chez les dirigeants russes qui ont depuis décidé d’intervenir militairement en Syrie pour mettre un terme « aux appétits » turcs dans ce pays. Aujourd’hui, non seulement le projet turc de créer une zone tampon dans le nord de la Syrie n’est plus envisagé, mais c’est désormais la Turquie qui craint plus que tout un démantèlement de la Syrie qui favoriserait la naissance d’un État kurde.

    #syrie #fédéralisme #catastrophe_arabe

  • La Cité | Réfugiés syriens : le HCR exprime son inquiétude sur le plan négocié à Bruxelles avec la Turquie
    http://asile.ch/2016/03/10/la-cite-refugies-syriens-le-hcr-exprime-son-inquietude-sur-le-plan-negocie-a-b

    Au terme de discussions laborieuses, c’est tard dans la nuit du 7 au 8 mars que les Vingt-Huit représentants de l’Union européenne (UE) et le premier ministre turc, Ahmet Davutoğlu, ont réussi à s’entendre. Le projet d’accord prévoit de renvoyer vers la Turquie tous les migrants arrivés en Europe via son territoire. En contrepartie, Ankara […]

  • Yavuz Sultan Selim, visite de chantier
    http://www.kedistan.net/2016/03/07/yavuz-sultan-selim-un-pont-ottoman

    Anadolu Agency (AA), équivalent d’AFP, mais très « la voix de son maître » en Turquie, relate la visite officielle de chantier du pont Yavuz Sultan Selim à Istanbul, par Erdogan et sa cour.

    Le Président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan et le premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, ont participé, dimanche, à la cérémonie d’installation du dernier tablier (plate-forme) du troisième pont d’Istanbul, Yavuz Sultan Selim. Erdogan a rappelé que, le 29 mai 2013, date de lancement du projet, certains « n’y croyaient pas » en la réalisation de ce pont.

    Il a poursuivi : « Nous avions dit que nous réunirions l’Asie et l’Europe, grâce au pont Yavuz Sultan Selim et que ce serait le message le plus retentissant que nous adresserions à la communauté mondiale. En de telles circonstances, seuls ceux qui sont capables de voir grands, peuvent mener à bien d’aussi grands projets ». Erdogan a rappelé par ailleurs « qu’aucun pont suspendu n’est aussi long que Yavuz Sultan Selim ». Le ministre turc des transports présent, a rappelé que l’inauguration du pont était prévue pour le mois d’août courant.

    Le président turc s’est félicité des nombreux projets turcs achevés, tel que, le Marmaray [tunnel ferroviaire sous le Bosphore, reliant les rives Asie-Europe du détroit du Bosphore] et en cours, tel que, le tunnel Eurasia [tunnel routier sous le Bosphore] dont l’inauguration est prévue en fin d’année 2016.

    Pour sa part, le premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, a déclaré

    « Nous sommes face à un tableau qui nous honore, Istanbul sera débarrassée d’un important fardeau grâce à ce pont. Istanbul, avec trois ponts, deux tunnels souterrains [ Eurasia et Marmaray], et le projet Melen à venir, sera une ville dotée de 6 voies lui permettant de relier l’Europe et l’Asie. Ceci est un projet important pour les générations à venir. » « Alors que d’importants investissements se sont arrêtés à travers le monde avec la chute de la croissance économique, la Turquie est le seul pays qui a su poursuivre ses investissements au même rythme.« 
    Source : AA

    #Pont #transport #Istanbul

  • L’armée turque bombarde des positions kurdes en Syrie
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/02/13/l-armee-turque-bombarde-des-positions-kurdes-en-syrie_4865000_3218.html

    Des bombardements turcs ont visé samedi 13 février des secteurs contrôlés par les forces kurdes dans la province d’Alep, dans le nord de la Syrie, à une dizaine de kilomètres de la frontière turque. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une organisation sise à Londres, l’artillerie turque a bombardé des secteurs que les Unités de protection du peuple kurde (YPG), la branche armée du Parti kurde de l’union démocratique (PYD), ont récemment repris à des rebelles syriens dans la province d’Alep, notamment le secteur de Minnigh.

    Une source militaire turque a affirmé à l’agence officielle Anatolie que l’armée avait riposté à des tirs lors de deux incidents distincts. Selon cette source, des cibles kurdes ont été visées près de la ville d’Azaz, dans la province d’Alep, et l’armée turque a également riposté à des tirs du régime syrien sur un poste militaire dans la région de Hatay (au sud de la Turquie). Le premier ministre Ahmet Davutoglu a également confirmé lors d’un déplacement que « conformément aux règles d’engagement, nous avons répondu à des forces à Azaz et aux environs qui constituaient une menace ».

    Le porte-parole du département d’Etat américain a condamné ces tirs :
    « Nous avons pressé les Kurdes syriens et d’autres forces affiliées au PYD de ne pas profiter de la confusion en s’emparant de nouveaux territoires. Nous avons aussi vu des informations concernant des tirs d’artillerie depuis le côté turc de la frontière et avons exhorté la Turquie à cesser ces tirs ».

    Soutenues par des raids de l’aviation russe, les YPG se sont emparées mercredi de la base aérienne et de la ville de Minnigh, situées au nord de la grande ville d’Alep. L’aérodrome de Minnigh se trouve entre deux routes importantes qui mènent de la ville d’Alep à Azaz, dans le nord, et le fait de le contrôler donne aux forces kurdes une base de départ pour de nouvelles offensives contre les djihadistes plus loin en direction de l’est.

  • Syrian rebels are losing Aleppo and perhaps also the war

    GAZIANTEP, Turkey — Syrian rebels battled for their survival in and around Syria’s northern city of Aleppo on Thursday after a blitz of Russian airstrikes helped government loyalists sever a vital supply route and sent a new surge of refugees fleeing toward the border with Turkey.


    https://www.washingtonpost.com/world/middle_east/syrian-rebels-are-losing-aleppo-and-perhaps-also-the-war/2016/02/04/94e10012-cb51-11e5-b9ab-26591104bb19_story.html?postshare=8571454760
    #Alep #guerre #Syrie #conflit

  • Under pressure from Turkey, UN excludes PYD from Syria talks
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/01/turkey-usa-syria-talks-ankara-won-batlle-against-pyd.html

    That sentiment — that the United States sold out the Kurds — is not completely off-base. I arrived in Brussels on Jan. 25 to attend the European Parliament’s annual conference on the Kurds, organized by its leftist party bloc, which includes Nobel laureates Archbishop Desmond Tutu, Shirin Ebadi of Iran and Jose Ramos-Horta of East Timor, as well as controversial American scholar Noam Chomsky.

    I was a speaker on a panel with Selahattin Demirtas, Turkey’s popular pro-Kurdish Peoples’ Democratic Party (HDP) chairman, and Peter Galbraith, a former American ambassador considered a close friend of the Kurds because of the role he played in the struggles of Iraqi Kurds.

    PYD leader Salih Muslim was on the list of speakers for the second day of that conference. But when I arrived in Brussels, I was told Muslim had left for Geneva at the invitation of UN special envoy Staffan de Mistura. He would be back the next day and then would travel again to Geneva for the Geneva III talks, which were set for Jan. 29.

    Thanks to my Kurdish sources, who were in constant communication with Muslim, I learned that Galbraith had come to Brussels from Geneva, where he also had met with American officials working on the Geneva III talks. He had been told that the United States was keen on seeing the PYD at the table during the talks.

    On Jan. 26, before Muslim was back in Brussels, the news broke: De Mistura had issued invitation letters to the Arab members of the Syrian Democratic Council like Manna. It was assumed that Muslim would be returning to Brussels with his invitation letter in his bag.

    Instead, Turkish Foreign Minister Mevlut Cavusoglu, who was in Strasbourg, Germany, said Turkey would boycott the Geneva talks if the PYD was involved.

    Some hours earlier, Turkish Prime Minister Ahmet Davutoglu, in an interview with CNN’s Christiane Amanpour, had said Turkey objected to the PYD’s involvement because it is a terrorist organization, but would not object if it was included in the Syrian government’s delegation.

    Galbraith was texting with Muslim, who informed him that de Mistura had not issued an official invitation to the PYD.

    Manna announced that if their Kurdish allies would not be at the talks, the other members of the Syrian Democratic Council would not be participating, either.

    The Kurdish sources in Brussels who were in constant contact with Muslim told me the morning of Jan. 27 that they had just spoken to Muslim, who was at that moment in a meeting with the Americans and that the PYD representation was still pending. He said everything would be clear by noon.

    By evening, word came from Washington. US State Department deputy spokesman Mark Toner declared that the PYD will not be invited to Geneva.

  • La politique turque en Syrie : du bon voisinage aux alliances contradictoires et dévastatrices - Lina KENNOUCHE - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/964573/la-politique-turque-en-syrie-du-bon-voisinage-aux-alliances-contradic

    Près d’une décennie après la parution du livre d’Ahmet Davutoğlu, Profondeur stratégique : la position internationale de la Turquie, la politique d’influence régionale turque fondée sur le « zéro problème avec (les) voisins » n’est plus qu’un vague souvenir. L’approche de la diplomatie turque visant à créer un hinterland au Moyen-Orient, sur la base d’échanges pacifiés et de partenariats économiques (voie privilégiée pour le repositionnement de la Turquie au centre de l’échiquier international), est battue en brèche par les développements intervenus en 2011.

  • Erdoğan loses the game show - MEHMET Y. YILMAZ
    et fait l’apologie du régime présidentiel sous... Hitler
    http://www.hurriyetdailynews.com/erdogan-loses-the-game-show--.aspx?PageID=238&NID=93318&NewsCatID

    On his return flight from Saudi Arabia, President Recep Tayyip Erdoğan spoke to reporters. This is what he said: “There is nothing to say that you can’t have a presidential system in a unitary state. There are already some examples in the world today, and also some from the past. You see it when you look at Hitler’s Germany. You also see the example again in various other counties.”

    On the same day, Prime Minister Ahmet Davutoğlu said the following: “The correct one is the presidential system. An authoritarian structure could develop from the parliamentary system, as was the case with Hitler in Germany.” 

    It’s confusing to read these two sentences back to back. Did Hitler’s Germany have a presidential system or a parliamentary system? 

    Hitler was appointed prime minister from the parliament by President von Hindenburg. At that time, Germany was ruled by the parliamentary system. Later, Hitler changed the laws. 

    President Erdoğan is wrong. 

    He was also wrong when explaining why he thinks the presidential system is necessary. “When you look at developed countries,” he said, “you see that the overwhelming majority have this system.”

    Out of all 28 EU countries, only Greek Cyprus is ruled by a presidential system and France has a semi-presidential system. All the others have parliamentary systems.

  • La justice turque vient de condamner par contumace un syrien, un certain Haytham Qassab, à 12 ans d’emprisonnement pour « appartenance à une organisation terroriste » (en l’occurrence al-Qaïda) et « tentative d’acquérir des armes pour une organisation terroriste » (en l’occurrence du gaz sarin). Celui-ci, arrêté, avait ensuite été relâché durant le procès et est désormais en fuite.
    Tous les suspects turcs, arrêtés en mai 2013 (soit un peu avant l’attaque chimique dans la Ghouta orientale), pour avoir tenter d’aider à cette opération, ont été acquittés au motif que leur tentative n’en était qu’au stade préliminaire...
    http://www.todayszaman.com/national_court-sentences-syrian-in-sarin-gas-case-to-12-years-acquits-t

    A Turkish court on Tuesday sentenced in absentia a Syrian national accused of attempting to obtain chemicals used in the production of sarin gas to 12 years in jail and acquitted five Turkish suspects, bringing a two-and-a-half-year case that has stirred political controversy to a close.
    The Adana 9th High Criminal Court convicted the Syrian man, Haytham Qassab, of “membership in a terrorist organization” and “attempting to obtain weapons for an armed terrorist organization.” The court ruled to acquit the Turkish suspects who were accused of helping Qassab to acquire the materials sought, saying their attempts to acquire the materials were in the preparatory stages and had not been completed.
    The suspects were initially detained in an Adana police operation in May 2013 on suspicion of seeking to obtain materials used in the production of chemical weapons, reportedly for Syrian rebels linked to al-Qaeda. In July 2013, the suspects were released pending trial but when the court later established that the materials they were trying to obtain could in fact be used to produce sarin, a warrant for the arrest of Qassab, who is the main suspect in the case, was issued. But Qassab could not be arrested and he has remained at large since then.

    Le jugement fait suite aux accusations récentes du député turc du CHP Eren Erdem à l’encontre d’Erdogan et du gouvernement turc d’avoir fait pression sur le magistrat pour enterrer l’affaire :

    Eren Erdem has been accused of “treason” by President Recep Tayyip Erdoğan, Prime Minister Ahmet Davutoğlu and pro-government media, and the lawmaker is also under legal investigation, again on treason charges.
    Erdem has also accused the Turkish authorities of complicity, claiming that the government pressured the prosecutor of the case into toning down the accusations and ending the trial swiftly.

    Pour mémoire le député Erdem, allait même plus loin, en accusant sur Russia Today le gouvernement turc d’avoir permis l’acquisition d’armes chimiques à Da’ich, à partir de pièces de ce procès qu’il aurait obtenues.
    Voir ici : http://seenthis.net/messages/439692

    #sarin #attaques_chimiques #Turquie #Syrie #al-Nusra #Daech #ISIS

  • Talks with Israel to not change Turkey’s Gaza stand : PM
    22.12.2015
    http://aa.com.tr/en/turkey/talks-with-israel-to-not-change-turkeys-gaza-stand-pm/495034

    ANKARA

    Turkey will not make any concessions over its demand for compensation and lifting of inhumane restrictions on the Gaza Strip as talks continue with Israel to normalize bilateral ties, Turkish Prime Minister Ahmet Davutoglu assured Tuesday.

    In remarks made during the Justice and Development (AK) Party’s parliamentary group meeting in Ankara Tuesday, Davutoglu said: “Our position is the same from the beginning and will be the same tomorrow. Turkey is persistent over its demand for compensation and lifting of inhumane embargo and restrictions imposed by Israel on the Gaza Strip”.

    ““““““““““““““““““““““““““““““““““““““
    Netanyahu aux Turcs : « Hors de question de lever le blocus anti-Hamas à Gaza »
    Publié le 21 déc 2015
    http://www.lemondejuif.info/2015/12/netanyahu-aux-turcs-hors-de-question-de-lever-le-blocus-anti-hamas-a-g

    #Gaza #blocus

  • Turkish PM Davutoglu meets Hamas leader Khaled Mashal
    http://www.trtworld.com/mea/turkish-pm-davutoglu-meets-hamas-leader-khaled-mashal-15254

    Turkish Prime Minister Ahmet Davutoglu met Hamas leader Khaled Mashal in capital city of Turkey, Ankara on Sunday.

    Davutoglu and Mashal held talks for over two hours in the Turkish Prime Ministry office in Ankara.

    Mashal also met Turkish President Recep Tayyip Erdogan in Istanbul on Saturday.

    The presidential sources said that Mashaal informed Erdogan of recent developments in the Middle East region.

    The meeting came recently after Turkish diplomatic sources confirmed on Thursday that Turkey and Israel are holding talks to normalise relations more than five years after Israeli troops stormed a Gaza-bound aid flotilla in international waters.

  • La Turquie retourne à Mossoul en conduisant une nouvelle « révolte arabe »
    Par M. K. Bhadrakumar | AsiaTimesOnline, le 7 décembre 2015 | traduction [JFG-QuestionsCritiques]
    http://questionscritiques.free.fr/edito/AsiaTimesOnline/M_K_Bhadrakumar/Turquie-Mossoul_Irak_071215.htm

    (...) C’est sans surprise que la Turquie se coordonne avec l’Arabie Saoudite et le Qatar — avec le soutien tacite de Washington — étant donné l’élan anti-iranien et anti-russe de sa manœuvre en vue d’établir un contrôle militaire sur la région de Mossoul, hautement stratégique.

    Le Roi Salman d’Arabie Saoudite, avec une suite de 20 princes de premier rang à son service, dont le Prince héritier Mohammed ben Nayef et le vice-Prince héritier Mohammed ben Salman, a reçu Barzani pour un déjeuner royal, le 1er décembre, juste quatre jours avant que la Turquie n’envoie des centaines de soldats et de chars à Mossoul. Certes, le grand banquet offert par Salman à Barzani était un gros signal pour Téhéran (et Moscou) que les Saoudiens s’introduisent dans la politique turque.

    Erdogan a l’intention de saper la capacité de la Russie et de l’Iran à utiliser la carte séparatiste kurde contre la Turquie, ce qui à son tour donnerait à Ankara une liberté d’action pour faire accepter le programme d’un « changement de régime » en Syrie, prendre le contrôle des vastes réserves d’hydrocarbures de la région (que la Grande-Bretagne impériale s’était accaparées en vertu de l’Armistice de Moudros en 1918) et de rallier les pays arabes sunnites sous son leadership.

    Certes, Erdogan va devoir batailler. Téhéran a réagi furieusement à l’annonce turque concernant l’installation d’une base militaire à Mossoul, disant que cela « menace la sécurité de la région », laquelle, au lieu d’aider à combattre le terrorisme, ne fera qu’« accroître le chaos et l’insécurité » dans la région.

    Le ministre irakien des affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur turc pour protester contre cet « acte hostile » ; le Premier ministre Haïder al-Abadi a dit que c’était une « grave violation de la souveraineté irakienne » ; le Président Fouad Massoum a dit que ce mouvement est « une violation des normes et des lois internationales et de la souveraineté de l’Irak » et exigé que la Turquie retire ses troupes « immédiatement ». (...)

    #Turquie #Mossoul #pétrole

    • À quoi Erdogan joue-t-il en Syrie et en Irak ?
      Par Pepe Escobar
      Sputnik News, le 8 décembre 2015 | traduction [JFG-QuestionsCritiques]

      (...) Le Premier ministre Ahmet Davutoglu jure qu’Ankara a été « invité » par le gouvernement de la province de Ninive, avec l’approbation de Bagdad (un mensonge flagrant). Un porte-parole du Gouvernement régional du Kurdistan (KRG) semi-autonome, au nord de l’Irak, dit que tout est légal.

      Le quotidien turc Hurriyet débite qu’Ankara occupe une base militaire permanente à Bashiga, près de Mossoul, pour entraîner les forces Peshmergas, un accord signé le mois dernier entre le président du KRG, Massoud Barzani, et le ministre turc des affaires étrangères Feridun Sinirliogu.

      Eh oh ! Ankara ! Il y a un (énorme) problème ! Mossoul et Bashiga ne font même pas partie du KRG. Cela n’a donc rien à voir avec l’entraînement des Peshmergas — autant qu’Erdogan et l’AKP cuirassent lourdement leur haine des Kurdes : les trafiquants du KRG et les Peshmergas sont les « bons Kurdes », tandis que le PYD/YPG et le PKK sont les « mauvais Kurdes ».

      Si vous avez un doute, suivez le pétrole. La mafia de Barzani vend — illégalement — à la Turquie le pétrole qui appartient à Bagdad. Ils possèdent littéralement le trafic de pétrole dans le KRG ; et ils font un malheur, grâce aux bonnes relations avec leur « associé », Genel Oil, dont le président est Tony « Deepwater Horizon » Hayward.

      Il a été largement prouvé que le gendre d’Erdogan et ministre de l’énergie Berat Albayrak détient le droit exclusif de déplacer le pétrole du KRG en Turquie. Suivant les preuves collectées par le ministère russe de la défense, le pétrole volé de Daech pourrait bien être mélangé en chemin au pétrole du KRG. Et l’un des principaux bénéficiaires de tout ce système est le fils d’Erdogan, Bilal, alias Mini Me, à travers sa compagnie maritime BMZ, qui livre ce pétrole essentiellement à Israël. Mini Me est à présent exilé à Bologne, en Italie, où il gère des montants intraçables de cash, bien au chaud dans des comptes bancaires suisses.(...)

    • Paralysée en Syrie, la Turquie vise à créer un Sunnistan en Irak
      Par Pepe Escobar | RT, le 9 décembre 2015
      http://questionscritiques.free.fr/edito/Pepe_Escobar/syrie_turquie_sunnistan_irak_091215.htm

      L’« incursion » de la Turquie en Irak est une manœuvre froide et calculée. Et, une fois encore, le nom de ce jeu est — quoi d’autre ? — Diviser pour Régner.

      La Turquie a envoyé au Kurdistan irakien — qui fait partie de l’Etat irakien — un bataillon constitué de pas moins de 400 soldats, soutenu par 25 chars d’assaut M-60A3. A présent, le nombre de bottes turques sur le sol au camp de Bachika, au nord-est de Mossoul, atteindraient désormais un total d’environ 600. Pour faire court, ce n’est pas un « camp d’entraînement » — comme Ankara le débite. C’est une véritable base militaire, peut-être permanente.

      Cet accord louche a été passé le mois dernier, à Erbil, entre le Gouvernement Régional du Kurdistan (KRG) ultra-corrompu et le ministre turc des affaires étrangères d’alors, Feridun Sinirlioglu.

      Des torrents de propagande turque jurent qu’il ne s’agit que « d’entraîner » les Peshmergas pour combattre L’Etat Islamique/Daech. Foutaises ! Le fait crucial est qu’Ankara est terrifié par l’alliance « 4+1 » qui combat l’Etat Islamique, alliance qui unit l’Iran, les Chiites irakiens et l’Armée arabe syrienne (AAS), de même que le Hezbollah, à la Russie.

      En Syrie, Ankara est quasiment paralysé, après le « coup de poignard dans le dos » en abattant le Su-24 : révélations russes de complicité entre la première famille turque et le pétrole syrien volé (Bilal Erdogan, alias « Mini Me », nie tout en bloc) ; forces aériennes russes qui pilonnent sans relâche la cinquième colonne turkmène de la Turquie. Sans mentionner le déploiement des S-400 et même d’un sous-marin de troisième génération équipé de missiles de croisière Kalibr.

      Ankara détourne donc l’attention vers l’Irak avec une « contre-alliance », faite de la Turquie, du KRG (qui vend — illégalement — du pétrole à la Turquie) et de Sunnites au nord de l’Irak, sous le prétendu leadership de la tribu tentaculaire Nuceyfi à Mossoul.

      C’est le néo-ottomanisme dans toute sa grandeur en action. Nous ne devrions jamais oublier que pour l’AKP, au pouvoir à Ankara, le nord de la Syrie et le nord de l’Irak ne sont rien d’autre que des provinces de l’ancien empire ottoman, une extension orientale de la province turque du Hatay. Le phantasme (inavoué) du « Sultan » Erdogan est d’annexer tout cet ensemble.

      Pendant ce temps, Daech contrôle toujours Mossoul. Mais les Sunnites irakiens — de même que l’Armée irakienne — préparent lentement une offensive. Donc, ce qu’Ankara veut avec sa base militaire à proximité de Mossoul, est d’être de la partie, et venant s’ajouter à cela deux programmes « invisibles » : protéger leur cinquième colonne turkmène, où qu’elle se trouve, et avoir plus de bottes sur le terrain pour combattre — qui d’autre ? — les Kurdes du PKK qui ont pris refuge dans le Kurdistan irakien.

      Toute la logique du Sultan Erdogan est que Bagdad ne gouverne plus le nord de l’Irak (là, il a raison). Mais le problème, pour Ankara, est que les puissances réelles dans cette région pourraient s’avérer être les Chiites et le PKK (c’est tiré par le cheveux, mais c’est le raisonnement d’Erdogan).

  • Turkey agrees with Azerbaijan to accelerate gas project
    http://www.hurriyetdailynews.com/turkey-agrees-with-azerbaijan-to-accelerate-gas-project-.aspx?pag

    Turkey has agreed with Azerbaijan to accelerate the Trans-Anatolian Pipeline (TANAP), with an aim to have the gas project completed before the planned 2018, Prime Minister Ahmet Davutoğlu said on Dec. 3, as quoted by Reuters.

    In a joint news conference with Azerbaijan President Ilham Aliyev in the capital Baku, Davutoğlu also said Turkey was willing to share details of its recent jet downing incident with Russia.

    This was the latest move by Turkey’s leaders, who are in an effort to diversify energy supplies as ties with its largest natural gas provider Russia have tumbled following the downing of a Russian warplane by Turkey.

    Earlier this week President Recep Tayyip Erdoğan visited Qatar to explore the possibility of buying more liquefied natural gas (LNG) from its Gulf Arab ally.

    Turkey’s gas grid BOTAŞ and Qatar’s national oil energy company inked a memorandum of understanding during Erdoğan’s visit on Dec. 2 which will pave the way for Turkey to import LNG in both a regular and long-term manner, according to Turkish officials.

    This accord will help Turkey’s LNG imports from Qatar gain a long-term perspective, the officials said, as reported by Anadolu Agency.

    In the meantime, Russian gas supplies to Turkey are flowing normally, despite the row between the two countries, a source in Russian gas giant Gazprom told Reuters on Dec. 3.

    #Turquie #Russie #Energie #Qatar #Azerbaidjan