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  • DOCU AUTOCENSURÉ D’AL-JAZEERA SUR LE LOBBY PRO-ISRAÉLIEN : CE QU’IL RÉVÈLE VRAIMENT

    Arrêt sur images

    Le Qatar a fait taire sa télé emblématique pour éviter une catastrophe diplomatique. Arrêt sur Images a visionné deux épisodes de "The Lobby - USA", le documentaire interdit. On vous raconte.
    Une enquête filmée en caméra cachée, qui met au jour le poids et les pratiques des groupes de pression pro-israéliens aux Etats-Unis… C’est l’angle d’attaque de "The Lobby – USA", documentaire en quatre volets produit par la chaîne qatarie Al-Jazeera, qui promettait des révélations en cascade sur la stratégie d’influence du gouvernement Nethanyaou outre-Atlantique.

    Sauf que voilà, au début de l’année, après des mois d’expectative, le bras armé télévisé du Qatar a finalement décidé de remiser son film au placard. La raison ? En plein conflit larvé avec l’Arabie Saoudite, le petit émirat aurait préféré la jouer tactique. Soucieux de ne pas s’aliéner les puissants groupes de pressions israéliens, le Qatar a préféré geler la diffusion du reportage. Selon le site spécialisé sur le monde arabe, Orient XXI, Doha aurait accepté de déprogrammer le film "suite à un accord entre le gouvernement du Qatar et une partie du lobby pro-israélien qui a, en échange, accepté d’adopter une attitude neutre dans le conflit entre l’Arabie saoudite et le petit Emirat." Quelle histoire !

    "The Lobby - USA", une enquête sacrifiée sur l’autel des intérêts géostratégiques du Qatar… clap de fin pour un documentaire mort-né ? Non, car dès septembre, le Monde Diplomatique, sous la plume d’Alain Gresh, également directeur de publication du site Orient XXI, s’est procuré le film interdit, et en a divulgué les grandes lignes.

    Et voici que ce 2 novembre, Orient XXI, en partenariat avec le site pro-palestinien The Electronic Intifada (Etats-Unis) et le journal libanais Al-Akhbar ont rendu le documentaire public. Les deux premiers épisodes (sur quatre) ont pour l’instant été sous-titrés en français et mis en ligne par Orient XXI qui estime qu’"il y va du droit à l’information." Alors à quoi ressemble "The Lobby - USA" ? Que révèlent les premiers volets de l’enquête maintenue sous cloche par le Qatar ?

    INFILTRÉ

    "The Lobby - USA" se présente comme la suite d’un précédent documentaire de la chaîne déjà consacré aux lobbys pro-israéliens au Royaume-Uni. Diffusé début 2017, ce premier opus avait, comme nous vous le racontions à l’époque, déclenché un début de crise diplomatique entre Israël et la Grande-Bretagne. En cause : une séquence en caméra cachée dans laquelle un diplomate israélien conspirait avec un haut fonctionnaire pour faire « tomber » un ministre britannique aux positions jugées trop pro-palestiniennes. Cette fois, avec "The Lobby - USA", Al Jazeera reprend les mêmes ficelles pour mettre au jour le poids des groupes de pression pro-israéliens aux Etats-Unis.

    Pour les besoins de l’enquête, la chaîne a réussi à intégrer l’un de ses reporters dans les rangs des organisations pro-Israël aux Etat-Unis. James Anthony Leinfeld, dit "Tony", a infiltré durant cinq mois The Israël Projet (TIP) ou encore l’American Israël Public Affairs Comittee (AIPAC, le plus puissant lobby pro-israélien aux Etats-Unis). De cocktails en congrès, de conventions en stages de formation pour militants pro-israéliens, Tony a recueilli en caméra cachée les confidences de plusieurs membres et cadres de ces organisations qui poussent les intérêts israéliens sur le sol américain. "C’est une campagne psychologique impliquant espionnage et calomnies", commente la voix off dans les premières minutes du documentaire.
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    LE TEASER DU DOCUMENTAIRE

    "The Lobby – USA" - version sous-titrée - Orient XXI

    LE GOUVERNEMENT ISRAELIEN FINANCERAIT LE COMBAT ANTI-BDS AUX USA

    L’enquête d’Al-Jazeera montre l’obsession du pouvoir israélien pour le mouvement pro-palestinien BDS et ses partisans aux Etats-Unis. Lancée en 2005 par des ONG palestiniennes, la campagne BDS (pour Boycott, désinvestissement et sanctions) a gagné les facs américaines en appelant au boycott et à diverses pressions économiques à l’encontre d’Israël aussi longtemps que l’occupation des territoires palestiniens se poursuivra. Sous couverture, le reporter d’Al-Jazeera assiste à la conférence annuelle de l’Israeli American Council (IAC), dont le rôle est de mettre en relation les Juifs américains avec Israël. En caméra cachée, il a filmé l’événement : "Cette année, combattre BDS était le sujet central", explique la voix off.

    "The Lobby – USA"

    Mais comment remporter cette guerre d’influence contre un mouvement non violent ? "En utilisant notamment des outils cyber et Internet", expose lors de cet événement Sagi Balasha, membre de l’IAC, qui explique comment son organisation a mis en place "une unité civile de renseignement qui collecte, analyse, et agit contre les militants du mouvements BDS" aux Etats-Unis. L’enquête d’Al-Jazeera suggère que ce travail de surveillance des militants du BDS se fait avec le concours et le soutien opérationnel du gouvernement israélien. Filmée par Al Jazeera lors de ce congrès de lobbyiste, la ministre israélienne des affaires stratégiques invitée ce jour-là explique à la tribune de l’IAC que son ministère est partenaire de cette opération de renseignement. Elle explique : "Nous sommes un gouvernement qui travaille sur un territoire étranger et nous devons être très, très prudents." Une ministre d’un gouvernement étranger explique coordonner une campagne de surveillance sur le sol américain pour "cartographier" et "collecter du renseignement" sur les partisans du BDS. Une révélation d’importance.

    JULIA, L’ÉTUDIANTE-ESPIONNE QUI VEUT "CONTRÔLER LE RÉCIT"

    Sous couverture, Tony, le reporter d’Al-Jazeera, réussit à approcher une jeune Américaine qui lui en dit plus sur la façon dont le gouvernement israélien travaille avec ses relais diplomatiques aux Etats-Unis.
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    "IL S’AGIT PRINCIPALEMENT DE COLLECTE DE RENSEIGNEMENTS"

    Il s’agit de Julia Reifkind, alors employée à l’ambassade d’Israël à Washington, et membre de l’organisation pro-israélienne AIPAC. Filmée en caméra cachée dans un café de Washington, elle explique : "Personne ne sait ce qu’on fait. C’est essentiellement beaucoup de recherches, en surveillant les activités de BDS. Il s’agit principalement de collecte de renseignements que nous transmettons à Israël. C’est une grosse partie de mon travail. Renvoyer cela au ministère des affaires étrangères, et au ministère des affaires stratégiques."

    Al Jazeera nous explique qu’elle a dirigé un groupe pro-israélien affilié à l’AIPAC pendant qu’elle était à l’université de Davis, en Californie. Le documentaire ne dit pas si la jeune femme était déjà alors en poste à l’ambassade et si elle avait une double casquette d’agent diplomatique et de responsable étudiant. En revanche, le reportage s’attarde sur les facs américaines, et particulièrement sur celle de Davis en Californie, où des groupes de pression pro-israéliens tentent de discréditer le mouvement BDS et ses leaders étudiants.

    Face caméra, Julia Reifkind raconte comment, membre actif de l’AIPAC et leader étudiante pro-israélienne, elle a orchestré une campagne de dénigrement du BDS . Durant un débat, les étudiants pro-israéliens sont partis en signe de protestation, et ont mis en ligne des vidéos pour rendre publique leur protestation.
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    Le tout orchestré par l’AIPAC et Reifkind. "Notre volonté était de contrôler le récit", explique la jeune femme. Un activisme qui se double d’une stratégie de communication bien rôdée sur les réseaux sociaux. Reifkind raconte comment son groupe de pression a publié le jour-même des dizaines de tribunes, et inondé la presse de communiqués dénonçant le BDS, comme un "mouvement enraciné dans le mensonge et la haine". Elle raconte : "Quand les gens ouvraient leur Facebook, il ne voyaient pas les étudiants célébrant leur victoire mais il partageaient notre point de vue."

    L’AVOCAT QUI RACONTE LE FINANCEMENT DES CAMPAGNES ÉLECTORALES AMÉRICAINES

    DE L’ART DE BIEN ORIENTER UNE CAMPAGNE ÉLECTORALE

    Nouveau témoin filmé et enregistré à son insu, un "important avocat pro-israélien", David Ochs, compte inviter l’infiltré à une collecte de fonds. Dans un entretien téléphonique, il lui détaille le principe de ces collectes, pour lesquelles les donateurs pro-israéliens se réunissent au sein du "plus grand groupe de politique ad hoc, certainement le plus riche de Washington" D’après lui, le groupe soutient entre autre "Mark Lirk, sénateur de l’Illinois, Ted Deutch, de Floride, Barbara Comstock, députée de Virginie, Richard Burr de Caroline du Nord Kelly Ayotte [...] du comité des armements."
    David Ochs

    "TONY" A OBTENU LES CONFIDENCES DE DAVID OCHS

    Au téléphone, Ochs explique le déroulement des rencontres à Tony, sans que ce soit toujours très clair. Sauf ceci : "La seule manière de mettre la pression sur [les membres du congrès], c’est avec de l’argent". Pour cibler les candidats qu’ils feront bénéficier de leurs largesses, les membres du groupe de donateurs, qui semble piloté par l’AIPAC, “choisissent les candidats qui sont dans une course serrée”. On comprend qu’ils seront d’autant plus sensibles au “coup de pouce” de lobbys, et donc plus sensible à leur cause. Les donateurs viennent nombreux. Un militant anti-lobbys explique pourquoi à Al-Jazeera. "La limite de la contribution d’une personne à un candidat est de 2700 dollars."

    Donc, pour pouvoir amener beaucoup d’argent à un candidat sans enfreindre la loi, les particuliers se regroupent. "Ceci permet d’acheter le législateur", poursuit le militant. L’enjeu est aussi celui de la discrétion. En donnant en tant que particulier, et non en tant que groupe, “tout ce que nous verrons, sur les rapports financiers de campagne, ce sont les noms des particuliers qui ont contribué. Mais il n’y aura aucune trace, dans ces rapports, sur le fait qu’ils ont travaillé ensemble en tant que groupe”, conclut Holman. Quels sont les sujets sur lesquels les donateurs pilotés par l’Aipac souhaitent faire pression ? David Ochs répond crûment. “A New York (...) nous ne demandions rien sur ces putain de Palestiniens. Tu sais pourquoi ? Parce que c’est un petit problème, tout simplement. L’enjeu important, c’est l’Iran, nous voulons que tout soit concentré sur l’Iran.”

    INSINUATIONS AU PROGRAMME

    Ces pratiques semblent jouer avec la loi sans l’outrepasser vraiment. Mais l’avocat David Ochs sous-entend aussi que certains gros bienfaiteurs de la cause israélienne, pour dépasser la limite des 2700 dollars, transfèrent de l’argent à de plus petits donateurs pour qu’ils fassent des dons "à leur place". Une pratique "illégale" selon Holman, mais dont le documentaire peine à établir clairement la réalité, du moins dans les deux premiers épisodes.

    En septembre dans le Monde Diplo, le directeur d’Orient XXI, Alain Gresh, expliquait avoir eu accès au film "grâce à un ami résidant dans les pays du Golfe". Il ajoutait : "Cet enfouissement d’un travail qui a duré plus d’une année a suscité des remous au sein de la chaîne. Certains ont souhaité que ces révélations ne sombrent pas dans les sables mouvants des compromis géopolitiques." Des remous au sein de la chaîne ? C’est peu dire. En mars 2018, le chef de la cellule investigation d’Al-Jazeera, Clayton Swisher, avait pris la parole pour expliquer qu’il regrettait cette déprogrammation. Quelques jours plus tard, en signe de défiance, il prenait un congé sabbatique. A-t-il fait fuiter le documentaire ? Mystère. Dans tous les cas, Orient XXI annonce que les deux derniers des quatre épisodes de l’enquête seront sous-titrés en français et mis en ligne "dans les semaines à venir".

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  • Alain Gresh : « Il n’y a pas de lobby plus puissant aux USA que le lobby israélien » (INTERVIEW) —
    RT en français – 6 sept. 2018
    https://francais.rt.com/international/53750-alain-gresh-gouvernement-israelien-espionne-citoyens-americains
    https://cdni.rt.com/french/images/2018.09/article/5b91191809fac2b84f8b4568.jpg

    Dans un article paru dans Le Monde Diplomatique, le journaliste Alain Gresh relate le contenu d’un documentaire sur le lobby pro-israélien aux Etats-Unis. La chaîne qatarie al-Jazeera, qui l’avait réalisé, a finalement décidé de l’interdire.

    Pour RT France, le journaliste Alain Gresh a accepté de raconter le contenu du documentaire auto-censuré d’al-Jazeera sur le lobby pro-israélien et les coulisses de son interdiction. L’ancien rédacteur en chef du Monde Diplomatique fait partie des rares personnes qui ont pu voir les quatre épisodes de 50 minutes chacun du documentaire car celui-ci a été interdit de diffusion par al-Jazeera elle-même.

  • La crucifixion de Jeremy Corbyn. Les amis d’Israël demandent sa totale reddition – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/09/04/la-crucifixion-de-jeremy-corbyn-les-amis-disrael-demandent-s

    Beaucoup pensent que la très visible domination des amis d’Israël sur certains aspects de la politique gouvernementale est un phénomène unique aux États-Unis, où les Juifs engagés et les sionistes chrétiens sont capables de contrôler à la fois les politiciens et le message médiatique relatif à ce qui se passe au Moyen-Orient. Malheureusement, la réalité est qu’il existe un « lobby israélien »dans de nombreux autres pays, tous dédiés à la promotion des agendas promus par les gouvernements israéliens successifs, quels que soient l’intérêt national du pays hôte. L’incapacité de confronter Israël à ses crimes contre l’humanité ainsi que de résister à ses diktats sur des questions telles que l’antisémitisme et le discours de haine a causé de terribles dommages à la liberté d’expression en Europe de l’Ouest et, plus particulièrement, dans le monde anglophone.

    Pour les États-Unis, cette corruption des médias et du processus politique par Israël a entraîné des guerres sans fin au Moyen-Orient ainsi que la perte des libertés civiles dans le pays, mais d’autres pays ont compromis leurs propres valeurs déclarées bien au-delà. L’ancien premier ministre canadien Stephen Harper a fait l’éloge, à tort, d’Israël comme étant une lumière qui « …brûle, brillante, soutenue par les principes universels de toutes les nations civilisées – liberté, démocratie, justice ». Il a également dit : « Je défendrai Israël à n’importe quel prix » pour le Canada, une affirmation que certains pourraient considérer comme très, très étrange pour un chef d’État canadien.

    Dans d’autres cas, Israël joue directement au dur, menaçant de représailles les gouvernements qui n’obéissent pas. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a récemment averti la Nouvelle-Zélande que soutenir une résolution de l’ONU condamnant les colonies israéliennes équivaudrait à une « déclaration de guerre ». Il a pu le faire parce qu’il avait confiance dans le pouvoir du lobby israélien dans ce pays pour se mobiliser et produire le résultat souhaité.

    Certains seront peut-être surpris d’apprendre que la « Mère des parlement » en Grande-Bretagne est peut-être l’organe législatif le plus dominé par les intérêts israéliens, plus, à bien des égards, que le Congrès des États-Unis. Le Parti conservateur au pouvoir a un Groupe des Amis d’Israël dont plus de 80 % de ses parlementaires font partie. BICOM, le Centre de communication et de recherche de la Grande-Bretagne, est un clone situé à Londres de l’American Israel Political Action Committee (AIPAC). Il est bien financé et politiquement puissant, travaillant par l’intermédiaire de ses différents mandataires « Amis d’Israël ». Les Américains pourraient être surpris d’apprendre à quel point ce pouvoir est manifeste, y compris qu’en Grande-Bretagne, les organisations juives sont autorisées à patrouiller les quartiers juifs de Londres dans des uniformes de type policier tout en conduisant des véhicules de type policier. Des rapports font état de patrouilles menaçant les musulmans qui cherchent à entrer dans ces quartiers.

    La Premier ministre Theresa May veille à ne jamais offenser ni Israël ni la riche et puissante communauté juive britannique. Après que le secrétaire d’État John Kerry a décrit le gouvernement d’Israël comme étant « d’extrême-droite », le 28 décembre 2016, May s’est précipitée à la défense de Tel Aviv, en disant « nous croyons qu’il n’est pas approprié d’attaquer la composition du gouvernement démocratiquement élu d’un allié ». La réplique de May aurait pu être écrite par Netanyahou, et c’était peut-être le cas. Deux semaines plus tard, son gouvernement a émis des « réserves » au sujet d’une conférence de paix au Moyen-Orient parrainée par le gouvernement français à la mi-janvier et n’a pas signé de déclaration commune appelant à une solution négociée à deux États au conflit israélo-palestinien après que Netanyahou a condamné avec véhémence les procédures.

    Cette déférence existe en dépit de la récente et étonnante révélation d’al-Jazeera, qui a révélé comment l’ambassade d’Israël à Londres manigance avec des fonctionnaires du gouvernement pour « faire tomber » les parlementaires et les ministres du gouvernement qui sont considérés comme critiques à l’égard de l’État juif. On a également appris que l’ambassade d’Israël subventionnait et conseillait secrètement des groupes privés qui défendaient les intérêts israéliens, y compris des associations de députés.

    Le chef des travaillistes britanniques, Jeremy Corbyn, fait l’objet d’attaques incessantes en raison du fait qu’il est le premier chef d’un parti politique majeur à résister au fait qu’on exige de lui qu’il place Israël sur un piédestal. Corbyn est en effet un homme de gauche qui s’est toujours opposé au racisme, au nationalisme extrême, au colonialisme et à l’interventionnisme militaire. Le crime de Corbyn est de critiquer l’État juif et d’appeler à « mettre fin à la répression du peuple palestinien ». Du coup, il est poursuivi sans pitié par les juifs britanniques, même ceux de son propre parti, depuis plus de deux ans.

    L’invective lancée par certains juifs britanniques et Israël a dernièrement monté en puissance, probablement parce que le gouvernement conservateur de Theresa May est perçu comme étant faible et qu’il y a une nette possibilité que le chef du Parti travailliste soit le prochain Premier ministre. Le fait qu’un premier ministre britannique puisse être compatissant au sort des Palestiniens est considéré comme tout à fait inacceptable.

    Le mois dernier, la parlementaire travailliste de droite, Margaret Hodge, a haussé les enchères, qualifiant Corbyn de « putain d’antisémite et de raciste ». Elle a ensuite écrit dans le Guardian que le Parti travailliste est « un environnement hostile pour les juifs ». Le Guardian, traditionnellement libéral, a en fait été à l’avant-garde de la critique juive de Corbyn, dirigée par son rédacteur en chef Jonathan Freedland, qui considère que « son identité juive est intimement liée à Israël, et qu’attaquer Israël, c’est l’attaquer personnellement (…) il exige le droit exclusif de contrôler les paramètres des discussions sur Israël ». Le mois dernier, il a publié dans son journal une lettre attaquant Corbyn, signée par 68 rabbins.

    Toutes ces attaques ont été plus ou moins orchestrées par le gouvernement israélien, qui soutient directement des groupes qui se sont unis pour faire tomber Corbyn. Cet effort pour détruire le leader travailliste inclus l’utilisation d’une application diffusant des messages via les médias sociaux accusant Corbyn d’antisémitisme. L’application a été développée par le ministère des Affaires stratégiques d’Israël, qui « dirige les efforts secrets d’Israël pour saboter le mouvement de solidarité avec la Palestine, dans le monde entier ».

    La campagne « se payer Corbyn » a deux objectifs principaux. La première est de le retirer de la direction du Parti travailliste, garantissant ainsi qu’il ne sera jamais élu Premier ministre, tout en éliminant du parti tous les membres qui sont perçus comme étant « trop critiques » à l’égard d’Israël. Dans la pratique, cela signifie toute personne critiquant Israël. Deuxièmement, il s’agit d’établir un principe juridique établissant que l’infraction de « crime de haine » antisémite soit spécifiquement définie de manière à inclure la critique d’Israël, ce qui fait qu’il sera criminel d’écrire ou de parler du comportement raciste d’Israël envers sa minorité musulmane et chrétienne tout en rendant impossible de discuter librement de ses crimes de guerre.

    Le principal argument utilisé contre Corbyn est que le Parti travailliste est inondé par l’antisémitisme et que Corbyn ne fait rien, ou pas assez, pour s’y opposer. Certains des coups les plus brutaux portés contre lui sont venus du groupe habituel aux États-Unis. Andrew Sullivan a récemment fait remarquer dans le New York Magazine que « lorsqu’il est apparu que Naz Shah, une nouvelle députée travailliste, avait donné son avis sur Facebook avant d’être élue pour qu’Israël soit transféré aux États-Unis, et que l’ancien maire de Londres, Ken Livingstone, l’a soutenue en soutenant que les nazis avaient initialement favorisé le sionisme, Corbyn n’a pas fait beaucoup d’histoires ». Sullivan a ensuite écrit : « Il est alors apparu que Corbyn lui-même avait souscrit à divers groupes pro-palestiniens sur Facebook où un antisémitisme de base s’est épanoui » et qu’il avait même « … assisté à une réunion sur la Journée commémorative de l’Holocauste en 2010, intitulée ‘Plus jamais pour personne : ‘D’Auschwitz à Gaza’, assimilant les Israéliens aux nazis ».

    En d’autres termes, Corbyn aurait dû être responsable de la qualité des points de vue personnels de Shah et Livingstone, qui ont par la suite été suspendus du Parti travailliste et Livingstone a fini par démissionner. Il aurait également dû éviter les commentaires des Palestiniens sur Facebook parce que des antisémites présumés contribuent occasionnellement à donner leurs opinions et ne devraient reconnaître en aucune façon les crimes de guerre israéliens commis quotidiennement à Gaza.

    Corbyn doit donc accepter le fait qu’il doit être un antisémite, comme le discernent Andrew Sullivan de ce côté-ci de l’Atlantique et une foule de soutiens Israéliens en Grande-Bretagne. Mais le pire crime du dirigeant travailliste qui est considéré comme une « menace existentielle » pour le peuple juif partout dans le monde est sa résistance à la pression exercée sur lui pour qu’il endosse et adopte la définition précise et multidimensionnelle de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA) de ce qui constitue l’antisémitisme. La définition de base de l’antisémitisme de l’IHRA est suffisamment raisonnable, y compris « une certaine perception des juifs, qui peut s’exprimer sous forme de haine envers les Juifs. Les manifestations rhétoriques et physiques de l’antisémitisme s’adressent à des individus juifs ou non-juifs et/ou à leurs biens, aux institutions communautaires juives et aux installations religieuses ».

    Le Parti travailliste et Corbyn ont accepté cette définition mais se sont opposés à onze « exemples contemporains d’antisémitisme » également fournis par l’IHRA, dont quatre n’ont rien à voir avec les Juifs et tout à voir avec Israël. Ces exemples sont :

    Accuser des citoyens juifs d’être plus loyaux envers Israël, ou envers les prétendues priorités des Juifs dans le monde entier, qu’envers les intérêts de leurs propres nations.
    Priver le peuple juif de son droit à l’autodétermination, par exemple en prétendant que l’existence d’un État d’Israël est une entreprise raciste.
    Établir des comparaisons entre la politique israélienne contemporaine et celle des nazis.
    Appliquer deux poids deux mesures en exigeant d’Israël un comportement qui n’est pas attendu ou exigé d’une autre nation démocratique.
    On peut observer que beaucoup de juifs – pas tous ou même la plupart – mais beaucoup ont une double loyauté dans laquelle l’allégeance à Israël est dominante. Je citerai à titre d’exemple l’actuel ambassadeur des États-Unis en Israël, David Friedman, qui passe une grande partie de son temps à défendre Israël. Et il y a aussi les juifs américains qui ont espionné pour Israël, y compris Jonathan Pollard et les membres de l’AIPAC, Steven J. Rosen et Keith Weissman, qui ont obtenu des informations classifiées de Lawrence Franklin et ont ensuite transmis ce qu’ils avaient obtenu aux services de renseignements israéliens.

    Et oui, Israël est une « entreprise raciste ». Jetez un coup d’œil à la récente loi sur la nationalité adoptée par la Knesset qui déclare qu’Israël est un État juif. Elle n’accorde l’autodétermination qu’à ceux qui vivent à l’intérieur de ses frontières et qui sont juifs. Et si l’utilisation de distinctions raciales pour une citoyenneté à part entière tout en bombardant des hôpitaux et des écoles, tout en faisant la queue pour tirer sur des milliers de manifestants palestiniens non armés, n’est pas un comportement nazi, alors qu’est-ce que c’est ? Israël et son chef sont parfois comparés aux nazis et à Adolf Hitler parce qu’ils se comportent comme les nazis et Adolf Hitler.

    Et enfin, il y a la définition qui remet en question toute remise en question du fait qu’Israël ne se comporte pas comme les autres nations démocratiques. Eh bien, tout d’abord, Israël n’est pas une démocratie. C’est une théocratie ou une ethnocratie ou, si vous préférez, un État policier. D’autres pays qui se disent démocratiques ont des droits égaux pour tous les citoyens. D’autres démocraties n’ont pas des centaines de milliers de colons qui volent la terre et même les ressources en eau de la population indigène et la colonisent au profit d’un seul segment de sa population. D’autres démocraties ne tirent pas régulièrement sur les manifestants morts et non armés. Combien de démocraties pratiquent actuellement le nettoyage ethnique, comme le font les Juifs israéliens envers les Palestiniens ?

    Corbyn cédera-t-il aux demandes de l’IHRA pour sauver sa peau en tant que chef de parti ? Je pense qu’il le fera, comme il le fait déjà régulièrement en concédant des points et en s’excusant, en rendant publiquement l’obéissance requise à l’Holocauste comme étant « le pire crime du XXe siècle ». Et chaque fois qu’il essaie d’apaiser ceux qui veulent l’attraper, il s’affaiblit. Même s’il se soumettait complètement, les soutiens israéliens qui sont chauds pour l’attraper, ayant le contrôle significatif des médias comme aux États-Unis continueront à attaquer jusqu’à ce qu’ils trouvent le point précis qui le fera tomber. Le Conseil exécutif national du parti travailliste se réunira en septembre pour voter sur la pleine acceptation de la définition de l’antisémitisme de l’IHRA. S’ils s’agenouillent, comme il est probable, devant cette force majeure, ce sera la fin de la liberté d’expression en Grande-Bretagne. Critiquer Israël et vous irez en prison.

    C’est exactement la même chose qui se passe aux États-Unis. La critique d’Israël ou la protestation contre Israël sera tôt ou tard criminalisée. Je me demande parfois si le sénateur Ben Cardin et les autres qui font la promotion de cette loi sur la haine comprennent vraiment ce qui sera perdu lorsqu’ils sacrifieront la Constitution américaine pour défendre Israël. Une fois que la liberté d’expression aura disparu, elle ne reviendra jamais.

    Philip Giraldi

    Traduit par Wayan, relu par Cat, vérifié par Diane pour le Saker francophone                                                                                                                                    lesakerfrancophone.fr/la-crucifixion-de-jeremy-corbyn-les-amis-disrael-demandent-sa-totale-reddition

  • Israël veut la mort de Gaza et de ses deux millions d’habitants
    17 juillet 2018 - Al-Jazeera - Traduction : Chronique de Palestine
    http://www.chroniquepalestine.com/israel-veut-mort-de-gaza-et-ses-deux-millions-habitants

    (...) Cependant, le ministère de la Défense israélien a annoncé lundi que les livraisons de carburant et de gaz seront également suspendues, et que le passage restera ouvert seulement pour la nourriture et les médicaments au cas par cas.

    En outre, la zone limitée de pêche, imposée par Israël dans les eaux au large de la bande de Gaza sera également réduite de six milles marins à trois – après qu’elle ait déjà été réduite la semaine dernière de 12 milles marins à six. (...)

    #GAZA

  • Faire taire les journalistes palestiniens - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/faire-taire-les-journalistes-palestiniens.html

    Les attaques de l’AP et du Hamas contre les journalistes se sont intensifiées ces derniers mois, selon des groupes de défense des médias.

    Au début du mois, Jihad Barakat, un journaliste de Palestine Today TV, roulait entre la ville de Naplouse, dans le nord de laCisjordanie, et le village de la région de Tulkarem où il se rendait pour visiter la famille, lorsqu’il a remarqué quelque chose d’inhabituel à un point de contrôle militaire israélien.

    En violation du protocole, les soldats israéliens fouillaient le convoi du Premier ministre Rami Hamdallah (Autorité palestinienne). Barakat a sorti son téléphone et a rapporté l’incident. Quelques heures plus tard, il était arrêté par les forces de sécurité palestiniennes.

    Des militants des droits des médias et des journalistes ont exprimé immédiatement leur indignation sur les médias sociaux et exigé que Barakat soit libéré. Le hashtag « Où est Jihad » a été adopté pour les posts des médias sociaux condamnant sa détention, et des journalistes ont manifesté devant le bureau du Premier ministre. Le syndicat des journalistes a été mobilisé.

    Barakat a finalement été libéré sous caution, et accusé d’une litanie d’infractions fantaisistes, dont la mendicité. Il doit être jugé en septembre et ses collègues craignent que sa détention, ainsi que les autres arrestations qui ont eu lieu au cours des dernières semaines, soient une tentative pour les empêcher de travailler et pour faire taire leur critique légitime de l’Autorité palestinienne.

     

    Le Centre palestinien pour le développement et la liberté des médias (MADA) a noté que le nombre de violations commises à l’encontre des journalistes par l’AP en Cisjordanie et le Hamas à Gaza était beaucoup plus élevé en juin que le mois précédent.

    En plus des efforts de l’AP pour réduire la liberté des médias, les journalistes palestiniens en Cisjordanie doivent affronter les exactions des autorités israéliennes, qui vont jusqu’à la détention, le harcèlement et les restrictions de mouvement ; beaucoup de journalistes ont été tués ou blessés. ÀGaza, les journalistes se plaignent que le Hamas, qui contrôle le territoire assiégé, cherche à les intimider.

    « Cette année, nous avons assisté à une escalade des attaques contre des journalistes de diverses sensibilités », a déclaré Sherif Mansour, coordinateur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord au Comité pour la protection des journalistes. « L’AP et le Hamas vont jusqu’à arrêter et poursuivre en justice des journalistes politiques indépendants qui soutiennent l’autre camp, pour les faire taire ou les punir. »

    Le 8 juin, les autorités de Gaza ont arrêté Fouad Jaradeh, un journaliste de la télévision palestinienne dirigée par l’Autorité palestinienne, ce que la Fédération internationale des journalistes a dénoncé par la bouche de son président, Philippe Leruth, : « Les forces de sécurité du Hamas doivent cesser d’attaquer les journalistes de Gaza et de violer systématiquement leurs droits fondamentaux. »

    Jaradeh est toujours en prison. Son arrestation a eu lieu deux mois après que le journaliste de télévision palestinien, Taghreed Abu Tir, a été placé en détention provisoire et détenu pendant 10 jours. Il a été arrêté parce qu’il était soupçonné de travailler « en complicité avec Ramallah », c’est à dire l’AP, et de « faire un mauvais usage de la technologie ». Selon le Syndicat des journalistes palestiniens, Jaradeh a été contraint, par la force, à faire une fausse déposition.

    En 2016, MADA a documenté 134 violations contre les journalistes perpétrées par l’Autorité palestinienne et les autorités du Hamas en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Alors que le nombre de violations commises contre le personnel médiatique a diminué par rapport à l’année précédente, le Centre a noté une escalade dans le « traitement dégradant des journalistes lors des interrogatoires et des arrestations », qui pourrait s’apparenter à la torture.

    Le Centre a également noté que les journalistes étaient persécutés pour des publications personnelles écrites sur les réseaux sociaux. Depuis la libération de Barakat, au moins cinq journalistes de la Cisjordanie ont déclaré avoir été convoqués pour être interrogés par l’appareil de sécurité palestinien interne.

    Les inquiétudes, concernant l’espace de plus en plus réduit dans lequel les journalistes peuvent opérer, ont augmenté en juin, lorsque l’AP a bloqué 29 sites Web reliés soit au Hamas, soit à Mohammad Dahlan, l’ancien homme fort de Gaza, un allié devenu un ennemi du président palestinienMahmoud Abbas.

    « La décision de l’AP d’interdire des sites Web et d’exercer un contrôle sur le contenu du Web est très alarmante », a déclaré M. Mansour. Parmi les sites Web bloqués se trouve le Centre d’information palestinien affilié au Hamas, et Amad, le site Web pro-Dahlan.

    Une nouvelle loi sur les « crimes électroniques » votée par l’Autorité palestinienne préoccupe également les journalistes à cause des restrictions qu’elle menace d’imposer à leur travail. Selon Nour Odeh, une journaliste basée à Ramallah, la loi comble plusieurs lacunes importantes en matière de fraude, de chantage en ligne, de pornographie juvénile, de vol d’identité et d’autres crimes majeurs absents de l’appareil juridique existant.

    « Mais la loi utilise aussi des termes très vagues, pour définir des infractions, qui pourraient servir à poursuivre l’opposition politique ou les journalistes. Des termes comme le bien public, la sécurité nationale et la paix civile, a-t-elle déclaré. Certains articles de la loi [obligent aussi] les journalistes à révéler leurs sources, et naturellement, nous avons tous un problème avec ça. »

    Le directeur général de MADA, Mousa Rimawi, a noté que « la société civile n’a pas été consultée pour la rédaction [de la loi] qui s’est faite dans le plus grand secret », ajoutant que « certains de ses articles affectent le droit à la liberté d’expression et les droits à la vie privée ».

    Les groupes de défense des droits des médias pensent que les autorités de Gaza et de Cisjordanie utilisent les journalistes comme des pions du jeu politique. Le Fatahet le Hamas sont en conflit depuis plus d’une décennie, et toutes les tentatives pour réconcilier les deux parties ont jusqu’à présent échoué. La dissension a torpillé les efforts pour tenir des élections nationales, ce qui a permis à Abbas de rester presque 12 ans au pouvoir, alors que le mandat présidentiel est de quatre ans.

    La popularité d’Abbas a chuté ces dernières années et, selon un sondage, 65% des gens veulent qu’il démissionne. La répression des voix dissidentes a augmenté à mesure que sa popularité déclinait, en particulier celles des journalistes qui documentaient le mécontentement général contre la coordination sécuritaire de l’Autorité palestinienne avec Israël.

    Ainsi, en janvier 2016, les forces de sécurité palestiniennes ont arrêté Salim Sweidan à cause d’un rapport publié sur son site web qui accusait l’AP d’aider les autorités israéliennes à arrêter des habitants du village de Beit Furiq après le meurtre d’un colonel israélien et de sa femme. Sweidan a été accusé de calomnie, de falsification d’informations et d’incitation à la haine et à la violence.

    « Cela montre bien comment (…) les journalistes sont persécutés pour les empêcher de faire leur travail et d’informer le public, et comment ils sont utilisés comme des pions par l’AP et le Hamas pour régler leurs différends politiques », a déclaré M. Mansour.

    Dalia Hatuqa

     

    Article original en anglais : Crackdown aims to ‘silence’ Palestinian journalists, Aljazeera

    Traduction : Dominique Muselet pour Chronique de Palestine

    Photo de présentation : Un soldat palestinien empêchant une équipe de télévision palestinienne de filmer l’interdiction violente d’une manifestation près de Bi’lin – Photo : Lazar Simeonov

    * Dahlia Hatuqa est une journaliste palestinienne spécialisée sur le Moyen-Orient. Elle réside aux Etats-Unis et en Cisjordanie. Consultez son site Web. Elle est joignable sous Twitter : @DaliaHatuqa

    La source originale de cet article est Al-Jazeera
    Copyright © Dalia Hatuqa, Al-Jazeera, 2017
    http://www.mondialisation.ca

  • Les forces israéliennes investissent le siège social de PalMedia à Ramallah et s’emparent de matériels et de documents | Agence Media Palestine
    29 juillet 2017 – Ma’an
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/07/30/les-forces-israeliennes-investissent-le-siege-social-de-palmedi

    Ramallah (Ma’an) : samedi, dès l’aube, les forces israéliennes ont lancé un raid sur le siège social de la société d’informations PalMedia, à Ramallah en Cisjordanie occupée, et perquisitionné dans certains bureaux appartenant à des organes de presse arabes et internationaux, s’emparant de matériels et de documents dans au moins l’un de ces bureaux, agissant sur des accusations d’une prétendue « incitation ».

    Des sources médiatiques ont rapporté à Ma’an que les forces israéliennes avaient investi ce siège social qui fournit les services de radiodiffusion de plusieurs médias, notamment de Russia Today, al-Mayadeen, al-Manar et al-Quds news. Les forces israéliennes ont perquisitionné et endommagé l’immobilier dans ces bureaux, selon ces sources.

    Selon un journaliste de RT, qui a aussi un bureau dans l’immeuble, les forces israéliennes ont défoncé plusieurs portes de bureaux de ces médias afin de pénétrer à l’intérieur. Cependant, aucun matériel n’a été confisqué dans le bureau de RT pendant ce raid.

    Des témoins ont assuré à Ma’an qu’une dizaine de véhicules de l’armée israélienne avaient encerclé l’immeuble de Ramallah avant le lancement du raid et la perquisition dans les bureaux.

    #Presse_Israël

  • Réfugiés égyptiens à Gaza : « Nous avons échappé à une mort certaine »
    par Isra Namey | 30 juin 2017 – Al-Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine
    http://chroniquepalestine.com/refugies-egyptiens-a-gaza-avons-echappe-a-mort-certaine

    Rafah, Gaza – Survivant dans une tente délabrée dans le sud de Gaza, Salman Shigan ne peut pas retourner chez lui de l’autre côté de la frontière avec l’Égypte voisine – parce que sa maison n’existe plus…

    « Nous nous sommes échappés de la persécution insupportable et de la mort presque certaine aux mains de l’armée égyptienne, au cours de ce qu’ils appellent les ‘opérations antiterroristes’ contre les groupes djihadistes dans le Sinaï« , déclare à Al Jazeera cet homme de 71 ans.

    La maison familiale de Shigan dans le nord du Sinaï a été démolie par l’armée égyptienne en 2015, alors que les soldats s’activaient à vider les zones où des combattants armés auraient été cachés. L’incident a provoqué pour lui une crise cardiaque. Après s’être rétabli partiellement, lui et sa famille – soit 24 enfants et petits-enfants – ont fui vers Gaza à travers un tunnel utilisé par les contrebandiers.

    L’armée égyptienne n’a aucunement compensé la famille pour la destruction de sa maison. « Ils nous ont laissé face à un destin inconnu avec nos jeunes enfants … Maintenant, nous vivons dans des conditions abominables et souffrons énormément de manquer des services de base comme l’eau et de l’électricité », raconte Shigan. (...)

  • Al-Jazeera et la crise dans le Golfe – La défaite de juin 2017 (1/2) – Culture et politique arabes
    https://cpa.hypotheses.org/6287

    Dans la mesure où la création d’Al-Jazeera répondait, entre autres objectifs, au désir de se doter d’une sorte de bouclier médiatique contre d’éventuelles intrusions de la part de ses puissants voisins, il n’est pas étonnant qu’on assiste sur la scène médiatique « à la poursuite de la guerre par d’autres moyens » pour reprendre une formule qui a déjà beaucoup servi. Pour autant, il ne faut pas inverser les données et on ne saurait affirmer que le nœud de la crise réside précisément dans la volonté de mettre un terme au pouvoir de nuisance d’une chaîne qui n’est plus que l’ombre de ce qu’elle était depuis qu’elle est devenue, de manière trop visible, un simple relais des interventions qataries dans l’espace arabe.

    #cpa

  • Petit point - cela va vraiment très vite - sur la crise dans le Golfe, alias #nuit_torride

    L’Arabie saoudite pose 10 conditions pour un réatblissement des relations avec le Qatar. Parmi celles-ci, excuses pour le mal causé par Al-Jazeera qui doit être fermée ; arrêt du soutien aux Frères musulmans ; revenir sur ses relations avec l’Iran et le Hezbollah ; virer tous les membres du Hamas hébergés au Qatar.
    عشرة شروط تفرضها السعودية على قطر لعودة العلاقات.. الاعتذار رسميا لجميع الدول عما بدر من “إساءات من قناة الجزيرة” واغلاقها فورا والتخلي عن سياستها الداعمة لجماعة “الإخوان” والتراجع عن علاقتها مع إيران و”حزب الله” وطرد جميع أعضاء حركة “حماس″ | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=688198
    (une version en espagnol : http://www.hispantv.com/noticias/arabia-saudi/343737/crisis-diplomatica-catar-lazos-iran)

    http://www.raialyoum.com/?p=688206
    La jordanie fait de petits pas contre le Qatar, par "solidarité" avec les pays du Golfe ! Retrait de la licence d’Al-Jazeera et diminution de la représentaiton diplomatique de l’émirat (mais pas rupture).

    http://www.raialyoum.com/?p=688187
    Ici, l’article affirme qu’il y a de plusen plus d’appels dans le Golfe pour désamorcer la crise, mais sans apporter d’éléments très consistants en ce sens. On apprend tout de même que la Mauritanie se joiont au boycott du Qatar...

    Ici http://www.hispantv.com/noticias/arabia-saudi/343748/tension-arabia-saudita-catar-ataque-militar-trump un expert prédit une attaque militaire, prévisible dit-il dès lors que la fréquence des bombardements saoudiens sur le Yémen commencera à décroître ! (Une chance pour les Yéménites, il leur restera le choléra...)

  • L’Autorité de Ramallah ampute gravement les salaires de ses employés dans Gaza
    11 avril 2017 – Isra Namey – Al-Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine
    http://chroniquepalestine.com/autorite-ramallah-ampute-salaires-employes-gaza

    (...) Un haut responsable du Hamas, Yahia Moussa, a déclaré à Al Jazeera que le Hamas rejette les prétextes avancés par l’Autorité palestinienne pour justifier sa décision.

    « Si les affirmations de l’AP selon quoi elle fait face à des problèmes financiers sont vraies, pourquoi ne met-elle en œuvre ces réductions et autres mesures d’austérité que sur les habitants de Gaza ? » a souligné Mousa, faisant écho aux questions dans le territoire, où l’on s’interroge de savoir pourquoi il ne s’agit que des employés de l’AP à Gaza et non ceux de Cisjordanie, qui sont ciblés par les coupes budgétaires.

    « Ces pratiques sont un effet manifeste de la politique biaisée de l’Autorité palestinienne contre le peuple palestinien à Gaza, et qui a pour objectif d’aggraver la déconnexion entre Gaza et la Cisjordanie occupée ».

    Une poignée de manifestants en colère ont menacé de lancer une grève de la faim pour mettre l’AP et son président, Mahmoud Abbas, sous pression pour qu’ils reviennent immédiatement sur leur dernière décision si contestée.

    Tarek Dadeh était l’un de ces manifestants. « Nous sommes tombés victimes du sale jeu qu’ils jouent les uns contre les autres. Ils [l’AP et le Hamas] doivent arrêter cette farce et arrêter de louer leur peuple tout en sabotant leurs moyens de subsistance qui sont déjà faibles », a déclaré Dadeh à Al Jazeera.(...)

    #inter-palestinens

  • Les autorités égyptiennes rackettent impitoyablement les Palestiniens qui veulent quitter la Bande de Gaza -
    6 août 2016 – Al-Jazeera – Traduction : Lotfallah
    http://chroniquepalestine.com/autorites-egyptiennes-rackettent-durement-palestiniens-veulent-q

    Sanaa Kamal & Hunter Stuart – Les voyageurs et leurs intermédiaires disent que l’Égypte rackette des sommes allant jusqu’à 10 000 dollars pour vendre aux Palestiniens la permission de traverser le poste-frontière de Rafah.

    Selon les intermédiaires à Gaza qui coordonnent les versements d’argent et selon aussi d’anciens agents des services frontaliers palestiniens et des voyageurs, des officiers égyptiens gagnent des pots de vin – allant jusqu’à 10.000 dollars – sur le dos des Palestiniens de Gaza, désespérés de pouvoir quitter l’enclave côtière assiégée.

    En règle générale, un adulte à Gaza doit payer un pot de vin de 3000 dollars pour obtenir la permission de traverser la frontière égyptienne, ont déclaré à al-Jazeera deux courtiers palestiniens, qui ont parlé sous couvert d’anonymat. Ces courtiers ont dit se réserver 20% de la somme, les 80% restants allant au soldat ou à l’officier égyptien impliqué dans la boucle.

    Toujours selon les témoins, il arrive que les officiers égyptiens inscrivent les noms de certains Palestiniens sur une liste noire, les déclarant être une « menace pour la sécurité ». La liste interdit alors l’entrée en Égypte à ceux dont les noms sont mentionnés, mais une somme de 10000 $ (dix-mille) peut faire que leur nom soit effacé.

  • Turquie : Erdogan dit à Ayrault de « se mêler de ses affaires »
    http://vilistia.org/archives/11012

    Dans une interview à Al-Jazeera, le président turc a répondu au ministre français des Affaires étrangères qui avait réclamé le respect de l’État de droit. SOURCE AFP Modifié le 20/07/2016 à 22:20 – Publié le 20/07/2016 à 22:03 | Le Point.fr … Lire la suite →

    #TURQUIE_POLITIQUE

  • Russie, Israël et Syrie : une vérité qui dérange | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/russie-isra-l-et-syrie-une-v-rit-qui-d-range-172832992

    Tout au long du conflit syrien, le régime et ses partisans ont tenté de présenter l’opposition à la révolution comme synonyme d’opposition à Israël. Les objectifs de cette campagne de propagande consistent à s’attirer un soutien, à saper l’insurrection et à contrecarrer la répulsion généralisée dans la région face à la brutalité du régime syrien et au soutien militaire direct qu’il reçoit de ses alliés étrangers (principalement l’Iran, la Russie et le Hezbollah libanais).

    Ces efforts ont subi un revers lorsque le Hamas – la composante palestinienne de « l’axe de la résistance », qui comprend le Hezbollah, Damas et Téhéran – a publiquement approuvé la révolution, saluant « le peuple héroïque de Syrie qui lutte pour la liberté, la démocratie et la réforme ».

    Le soutien de la Russie au président syrien Bachar al-Assad a affaibli davantage les références anti-israéliennes de son camp. L’implication militaire directe de Moscou en Syrie – via la mise en place de bases, l’envoi de troupes et les frappes aériennes – aurait sauvé un régime qui, cet été, semblait proche de l’effondrement. Au départ, celle-ci a été dépeinte par les partisans d’Assad et les Israéliens comme une menace potentielle pour les ambitions et la marge de manœuvre d’Israël en Syrie.

    Toutefois, la participation directe de la Russie a permis de mettre en évidence ses liens de plus en plus étroits avec Israël. Cette solide relation est minimisée par Israël afin de ne pas contrarier les États-Unis, par la Russie pour ne pas aliéner Damas et Téhéran, et complètement ignorée par l’« axe de la résistance » – sans le Hamas maintenant – de manière à éviter tout embarras.

    • Présentation de l’auteuren bas de l’article : « - Sharif Nashashibi est un journaliste et analyste primé spécialiste des affaires arabes. Il collabore régulièrement avec Al-Arabiya News, Al-Jazeera English, The National et The Middle East Magazine. »

      Ma traduction un peu brutale : ce monsieur est un propagandiste pour la presse du Golfe.

    • Juste sur le passage que tu as choisi, mes commentaires...
      "Tout au long du conflit syrien, le régime et ses partisans ont tenté de présenter l’opposition à la révolution comme synonyme d’opposition à Israël."
      Cette question est loin d’avoir été centrale même si elle a été présente. En faire le coeur de la question n’est pas vraiment objectif.
      "Les objectifs de cette campagne de propagande consistent à s’attirer un soutien, à saper l’insurrection et à contrecarrer la répulsion généralisée dans la région face à la brutalité du régime syrien et au soutien militaire direct qu’il reçoit de ses alliés étrangers (principalement l’Iran, la Russie et le Hezbollah libanais)."
      Je passe sur le vocabulaire (propagande) et note simplement l’écrasement des temporalités (du début - l’utilisation du conflit palestinien,un peu présent mais vite oublié - à la fin : l’entrée des Russes dans le jeu)... Mettre tout cela dans le même sac n’est guèresérieux, ce conflit, et les discours qui l’accompagnent, onteu plusieurs phases. Côté propagande, je note la construction de la phrase laisse en tendre qu’il y a répulsion dans la région face à l’entrée des Russes (contre-vérité manifeste) et même vis-à-vis de celle du Hezbollah (discutable).

      "Ces efforts ont subi un revers lorsque le Hamas – la composante palestinienne de « l’axe de la résistance », qui comprend le Hezbollah, Damas et Téhéran – a publiquement approuvé la révolution, saluant « le peuple héroïque de Syrie qui lutte pour la liberté, la démocratie et la réforme ».
      Pas la moindre mention, pourtant évidente, du fait que le Hamas a étonné tout le monde en prenant cette position et que bien des observateurs modérés ont considéré qu’elle était liée à la politique du Qatar (et à ses gros chèques) dans la bande de Gaza...

      Le soutien de la Russie au président syrien Bachar al-Assad a affaibli davantage les références anti-israéliennes de son camp. L’implication militaire directe de Moscou en Syrie – via la mise en place de bases, l’envoi de troupes et les frappes aériennes – aurait sauvé un régime qui, cet été, semblait proche de l’effondrement. Au départ, celle-ci a été dépeinte par les partisans d’Assad et les Israéliens comme une menace potentielle pour les ambitions et la marge de manœuvre d’Israël en Syrie.

      Toutefois, la participation directe de la Russie a permis de mettre en évidence ses liens de plus en plus étroits avec Israël. Cette solide relation est minimisée par Israël afin de ne pas contrarier les États-Unis, par la Russie pour ne pas aliéner Damas et Téhéran, et complètement ignorée par l’« axe de la résistance » – sans le Hamas maintenant – de manière à éviter tout embarras.

      Ne présenter la Russie qu’en faisant référence à ses liens étroits avec Israël est un peu grotesque. Qu’attendre d’autre d’une puissance mondiale dont une partie dela population a émigré en Israël ? Aucun mot sur le fait, avéré, qu’Israël soigne les mercenaires de la révolution infiltrés via le Golan : ce fait, en suivant la même logique, devrait conduire l’auteur à discréditer totalement la révolution syrienne ! Et comme on sait que ces soins sont payés par des pays du Golfe (le Qatar très probablement), c’est toute la "logique" de l’article qui pourrait être retournée contre son auteur.

      Le reste, malheureusement, est à l’avenant. Défendre ce qu’il reste de la révolution syrienne, ce n’est pas avec cette médiocra propagande qu’on y arrivera...

  • Affaire des drones : trois journalistes du média Al-Jazeera arrêtés en #France
    http://grigrinews.com/affaire-des-drones-trois-journalistes-du-media-al-jazeera-arretes-en-france/2865

    Actualités Afrique « 26/02/2015, Paris, France : Trois journalistes du réseau de télévision Al-Jazeera ont été arrêtés mercredi pour avoir survolé illégalement Paris avec des drones. »(c) 2015 - Grigrinews.com

    • Par ailleurs, un restaurateur du nord-ouest parisien s’est fait confisquer mercredi son drone sur décision de justice. L’homme avait été interpellé mardi sur dénonciation d’un voisin pour avoir fait voler son drone lundi soir à Paris. Aucun lien n’a été fait avec les survols mystérieux signalés cette nuit-là.

      Tout va bien...

  • Al-Jazeera et la misère des trop riches médias arabes | Culture et politique arabes
    http://cpa.hypotheses.org/5399

    Faut-il encore compter avec Al-Jazeera, l’enfant prodige des médias arabes ? Aujourd’hui, la question divise. Mais on remarque déjà qu’elle est désormais posée, et pas simplement par des commentateurs trop partisans pour être totalement crédibles. C’est tout de même le signe que le trône de la star qatarie vacille, même si cela vient après vingt années d’un règne incontesté.

    Et la suite est à l’avenant !

  • Interactive : Countries countering ISIL - Interactive - Al Jazeera English

    http://www.aljazeera.com/indepth/interactive/2014/10/isil-us-syria-airstrike-coalition-uae-saudi-2014101142731382476.html

    Approche visuelle intéressante, à suivre. Mais il faudrait rappeler à Al-Jazeera que le plateau du Golan n’est PAS un territoire israélien bien qu’il ait été annexé unilatéralement en 1981 après avoir été occupé depuis 1967. La frontière officiellement et internationalement reconnue est toujours le Jourdain.

    Interactive: Countries countering ISIL
    Pinpointing military and humanitarian aid from nations in the international struggle against the armed group.

    #syrie #irak #is #isis #eiil #golan #israël #visualisation #al_jazeera #cartographie #manipulation #propagande

  • Egypte : 7 ans de prison pour trois journalistes d’Al-Jazeera, dont un Australien
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/06/23/97001-20140623FILWWW00092-proces-al-jazeera-prison-pour-3-journalistes.php

    Un tribunal égyptien a condamné aujourd’hui à sept ans de prison trois journalistes de la chaîne qatarie Al-Jazeera, accusés de soutenir les Frères musulmans du président destitué Mohamed Morsi.

    Le journaliste égypto-canadien Mohamed Fadel Fahmy, chef du bureau d’Al-Jazeera avant que la chaîne ne soit interdite en Egypte, son confrère australien Peter Greste et l’Egyptien Baher Mohamed étaient détenus depuis près de 160 jours. Dans cette affaire, qui a provoqué un tollé international, neuf autres accusés dont deux journalistes étrangers - jugés par contumace - ont été condamnés à 10 ans de prison. 

    Parmi les neuf accusés détenus, outre les trois journalistes, quatre ont été condamnés à sept ans de prison et deux acquittés. Au total, 16 Egyptiens étaient accusés d’appartenance à une « organisation terroriste » -les Frères musulmans- et d’avoir cherché à « nuire à l’image de l’Egypte » et quatre étrangers d’avoir diffusé « de fausses nouvelles » en vue de soutenir la confrérie.

  • Journée mondiale de soutien aux journalistes d’Al-Jazeera détenus en Egypte - LExpress.fr

    http://lexpansion.lexpress.fr/actualites/1/actualite-economique/journee-mondiale-de-soutien-aux-journalistes-d-al-jazeera-detenu

    Des professionnels des médias se sont rassemblés dans plusieurs villes, dont Khartoum, Nouakchott et Tunis, pour exprimer leur solidarité avec les journalistes d’Al-Jazeera, a rapporté la chaîne, qui a prévu des rassemblements similaires dans une trentaine d’agglomérations, dont Sydney, Manille, Londres, Nairobi, Berlin, Londres et Washington.

  • Fin mai 2012 : Un groupe inconnu revendique l’enlèvement des pèlerins chiites libanais
    http://www.france24.com/fr/20120531-syrie-liban-groupe-inconnu-revendique-enlevement-pelerins-chiites

    Un groupe jusque-là inconnu, « Révolutionnaires de Syrie-Province d’Alep », a affirmé jeudi détenir le groupe de Libanais chiites enlevés le 22 mai en Syrie, dans un communiqué diffusé par la chaîne satellitaire arabe Al-Jazeera.

    « Les Libanais kidnappés sont accueillis chez nous et se trouvent en bonne santé. Les négociations pour leur libération seront possibles quand (le chef du Hezbollah chiite Hassan) Nasrallah se sera excusé pour son dernier discours », affirme le communiqué, en référence au soutien apporté par le puissant parti libanais au régime syrien de Bachar al-Assad.

    « Notre problème n’est pas avec une communauté en particulier mais avec ceux qui participent à la répression de la révolte », a ajouté le groupe qui jusque là ne s’est jamais manifesté.

  • Les emails d’Al-Jazeera entre les mains de la Syrian Electronic Army mettent des opposants en danger
    http://reflets.info/les-emails-dal-jazeera-entre-les-mains-de-syrian-electronic-army-mettent-d

    La Syrian Electronic Army est un groupes de hackers dont nous allons prochainement largement vous parler. Aujourd’hui nous souhaitons lancer une alerte directement à destination d’Al-Jazeera qui a visiblement essuyé une attaque, fort probablement par phishing, et qui conduit à une très fâcheuse fuite d’informations sensibles. Nous sommes à ce jour en mesure d’affirmer que [...]

  • Israel seeks to remove E1 protest tents | Maan News Agency
    http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=555489

    E1, West Bank (Reuters) — Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said on Saturday he was seeking court approval to remove Palestinian protest tents pitched in an area of the occupied West Bank that Israel has earmarked for a new settlement.

    Palestinian activists erected over 25 tents and a medical center in the E1 area east of Jerusalem on Friday to protest Israeli settlement plans and protect Palestinian land from annexation.

    Israel’s Supreme Court ruled on Friday that the Palestinian tents, built in the geographically sensitive area known as E1, could remain for six days while the issue of its removal was being discussed.

    The protest village, called Bab al-Shams, or ’Gate of the Sun’, has been praised by Palestinian officials as a form of popular resistance against Israeli occupation.

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    https://twitter.com/AbirKopty/status/290142545793646592
    Huge force of police and army is surrounding the area of #BabAlShams, we are all gathered, no fear!

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    As Israeli occupiers threaten forced expulsion, dozens more Palestinians join Bab Al Shams
    Submitted by Ali Abunimah on Sat, 01/12/2013
    http://electronicintifada.net/blogs/ali-abunimah/israeli-occupiers-threaten-forced-expulsion-dozens-more-palestin

    Israeli occupation forces have declared the area surrounding Bab Al Shams a “closed military zone.”

    Despite this, earlier on Saturday, dozens more Palestinians climbed hills to join the more than 200 who yesterday established Bab Al Shams, a new village on Palestinian land in the occupied West Bank that Israel has seized in violation of international law for new Jewish settlements.

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    The “Bab Al-Shams” camp, E1 area, January 12, 2013. (photo: Oren Ziv/Activestills.org)

    http://972mag.com/army-closes-in-on-palestiinian-outpost-activists-promise-to-resist-evacuation/63780
    Army closes in on Palestinian outpost, activists promise to resist evacuation

    • Les troupes israéliennes d’occupation détruisent le village palestinien de Bab al-Shams
      http://www.info-palestine.net/spip.php?article13094
      dimanche 13 janvier 2013 - 08h:00
      Al-Jazeera

      Les troupes israéliennes d’occupation ont violemment expulsé les Palestinien et d’autres militants internationaux du camp transformé en village [bab al-Shams] mis en place sur un site destiné à une colonie juive.

      Plusieurs militants ont été kidnappés ce dimanche matin au cours de l’expulsion, dont Mustafa Barghouthi, le Secrétaire général de l’Initiative Nationale Palestinienne, a rapporté le correspondant d’Al Jazeera.

      D’après le correspondant, rapportant de Jérusalem, les militants kidnappés auraient été plus tard conduits au point de contrôle de Qalandiya.

      « Nous avons également entendu des sources médicales disant que quatre personnes ont été admises à l’hôpital dans Ramallah avec des blessures, mais aucune trop sérieuse. »

      « Les médias n’a plus d’accès au site, ainsi nous ne voyons pas si la police israélienne est en train de démanteler les tentes. »

  • Merah n’était pas un indic’, Al-Jazeera ne montrera pas sa vidéo...
    http://tempsreel.nouvelobs.com/si-vous-avez-manque-le-debut/20120327.OBS4733/mohamed-merah-indic-al-jazeera-ne-diffusera-pas-ses-videos.html

    De son côté, Nicolas Sarkozy a ajouté que si les images devaient être « détournées par des télévisions appartenant ou proches d’organisations propageant des idées terroristes, nous n’hésiterons pas à faire ce qu’il faut pour empêcher la diffusion du signal ».

    Nicolas, tu aurais des noms de chaînes de télévision appartenant ou proches d’organisations propageant des idées terroristes ? Parce qu’à part Guysen TV, je ne vois pas.

    Si tu penses à celle que je pense que tu penses, dont le nom commence par Al et se termine par Manar, elle ne diffuse pas des idées terroristes (mais tu penses comme tu veux), elle n’est pas proche (du tout) d’Al Qaeda, et à ma connaissance tu l’as déjà faite interdire sur le territoire national.

    Mais si tout de même tout de même, une chaîne terroriste diffusait les images, peux-tu m’expliquer comment tu t’y prendrais pour « empêcher la diffusion du signal » ? Tu te mettras devant en espérant faire obstacle de ton (petit) corps ?