person:al-qa

  • Al-Qassam fighter succumbs to wounds sustained in accident
    Jan. 17, 2019 11:01 A.M. (Updated : Jan. 17, 2019 11:01 A.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?id=782280

    GAZA CITY (Ma’an) — A member of the al-Qassam Brigades, the military wing of the Hamas movement, succumbed on Thursday morning to wounds he had sustained earlier in a gun accident.

    Al-Qassam confirmed in a statement that fighter, Ahmad Samih al-Fayumi , 20, succumbed to wounds he had sustained in a gun accident during a mission.

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    Al-Qassam fighter dies of wounds sustained in accident
    Jan. 16, 2019 1:32 P.M. (Updated : Jan. 17, 2019 11:01 A.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=782276

    GAZA CITY (Ma’an) — A member of the al-Qassam Brigades, the military wing of the Hamas movement, succumbed on Wednesday to wounds he had sustained in an accidental explosion.

    Al-Qassam said in a statement that fighter Hamdi Abed al-Karim Hijazi succumbed to wounds he had sustained last week.

    The Palestinian Ministry of Health confirmed Hijazi’s death.

    #résistancearmée
    #Palestine_assassinée

  • POURPARLERS INTERYEMENITES : UNE "OCCASION CRUCIALE POUR PARVENIR A LA PAIX" (Le Monde Arabe-2018-12-07)

    "Les délégations houthistes et yéménites se retrouvent à Stockholm, en Suède, pour tenter de mettre un terme à la guerre.

    Cela faisait plus de deux ans que les parties ne s’étaient pas rencontrées. Autour d’une table et pour parler de la paix, du moins. Hier, Martin Griffiths, l’envoyé spécial des Nations unies (ONU) pour le Yémen, a souligné l’ « étape importante » que constituait « la reprise aujourd’hui d’un processus politique, après deux ans et demi sans convocation d’un processus politique formel, entre les deux délégations ». D’après le diplomate, qui a tout fait pour convaincre les rebelles Houthis et le gouvernement yéménite de la nécessité d’une entrevue, après les échecs de 2016 et, plus récemment, de septembre 2018, la rencontre de Stockholm (Suède) prouve que les deux parties sont prêtes à se réunir « au nom d’une solution politique pacifique au conflit ».

    « Solution politique »

    Celles-ci ont réclamé, ces dernières semaines, une désescalade de la violence, cristallisée autour de la ville d’Hodeïda (ouest), aux mains des Houthis mais assiégée depuis plusieurs mois par la coalition arabe qui épaule l’armée du président yéménite, Abd Rabo Mansour Hadi, en exil à Riyad. Après une période de cessez-le-feu d’une dizaine de jours, les combats ont repris, fin novembre, alors même que Martin Griffiths se trouvait sur place pour s’entretenir avec les belligérants. Qui, selon l’ONU, doivent absolument s’entendre sur une cessation durable des hostilités, 70 % des importations du Yémen (alimentation, humanitaire, santé…) transitant par le port d’Hodeïda, alors que le pays affronte « la pire crise humanitaire du monde ».

    Samedi dernier, Mark Lowcock, le responsable onusien des affaires humanitaires, a d’ailleurs alerté sur la détérioration alarmante de la situation au Yémen, où plus de 80 % de la population a besoin d’une aide humanitaire (soit près de 24 millions de personnes). Le pays, qui « n’a jamais été aussi proche de la famine » selon lui, est également celui « qui aura le plus gros problème en 2019 », entre l’insécurité, le conflit, la pauvreté mais également la mauvaise adaptation aux changements climatiques. Un « fardeau » que le « peuple yéménite porte depuis bien trop longtemps », a estimé hier Margot Wallström, la ministre suédoise des Affaires étrangères, qui s’attend à « des jours importants ».

    Martin Griffiths, de son côté, a estimé que « la barre est élevée » pour réussir les pourparlers de Stockholm. Tout en rappelant l’ « occasion cruciale » qu’ont les parties réunies en Suède de donner une impulsion au processus de paix et d’avancer vers un accord global. En commençant donc par l’arrêt des combats. « Une telle réduction de la violence et la retenue sur le champ de bataille ont un impact significatif sur la vie des Yéménites, et envoient également le message à la population que nous sommes ici avec la ferme intention de recherche une solution politique », a effectivement indiqué l’envoyé spécial de l’ONU. Qui s’est d’ores et déjà réjoui que les parties s’entendent sur un échange de plusieurs milliers de prisonniers ; un acte « d’une importance capitale pour des milliers de familles » selon lui.

    Appel de fonds

    La question économique devrait également être abordée à Stockholm, alors que tous les voyants nationaux sont au rouge – ou presque. La chute vertigineuse du riyal – qui s’échangeait avant la guerre à 220 riyals pour 1 dollar, aujourd’hui à 725 riyals pour 1 dollar – a fait grimper en flèche le prix des denrées de première nécessité. Au premier rang desquelles la nourriture, déclenchant ainsi une crise alimentaire, alors que « 240 000 personnes vivent dans des conditions catastrophiques, similaires à une famine », a indiqué l’ONG Care, se basant sur le dernier rapport de la plateforme humanitaire IPC (Integrated Phase Classification) publié hier.
    Alors qu’en septembre dernier, l’ONG Save the Children avait déjà fait le lien entre guerre et famine au Yémen, « ce rapport doit être un électrochoc pour le monde entier, estime Johan Mooij, le directeur de Care au Yémen. La flambée des prix des denrées alimentaires et l’insécurité sont telles que de nombreuses familles passent souvent plusieurs jours sans manger. Dans certaines régions, les gens achètent une cuillère d’huile à la fois car ils n’ont pas les moyens d’acheter plus ». En trois mois, révèle Care, les prix de l’huile ont effectivement augmenté de 215 %, quand celui d’un kilo de riz équivaut à 65 % du revenu quotidien d’une personne. Des rapports, absurdes mais alarmants, qui ont poussé les Nations unies à annoncer le plus grand appel de fonds jamais lancé : 4 milliards de dollars pour venir en aide à la population yéménite.
    Cette dernière pourra-t-elle compter sur une entente entre Houthis et gouvernement yéménite, pour mettre fin, dans un premier temps, à la violence ? Selon Samah Mohamed, historienne et spécialiste du Yémen, « il ne fait aucun doute que la paix au Yémen est étroitement liée aux intérêts des pays régionaux et internationaux » – l’Iran, bête noire des Saoudiens, aidant de loin les rebelles Houthis. Toutefois, pour l’heure, seuls les acteurs locaux sont invités à participer aux pourparlers de l’ONU ». D’autres, comme les groupes terroristes Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQPA) et l’organisation Etat islamique (EI), ne sont évidemment pas représentés. Et pourraient poser problème au processus de paix, certains groupes salafistes s’opposant aux Houthis (chiites)."

  • Le boycott du « Davos du désert » annonce des jours difficiles pour l’Arabie saoudite, par Rai Al-Youm - Actuarabe
    http://actuarabe.com/boycott-davos-desert

    La représentation du Royaume comme un pôle d’investissement a été violemment ébranlée quand Ben Salman a incarcéré 350 des principaux hommes d’affaire saoudiens et quelques grands princes tels que Walid Ben Talal sous prétexte de lutte contre la corruption. Il semble que l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi dans le consulat saoudien en Turquie ait porté un coup fatal à cette image, d’autant que la plupart des ministres qui ont annulé leur participation représentent des Etats européens alliés du Royaume. Ils veulent faire passer le message que la justice et les droits de l’homme priment sur les transactions commerciales.

    Nous pensons que le boycott de cette conférence économique importante n’est qu’une première mesure, qui devrait être suivie d’autres plus douloureuses pour le Royaume d’Arabie saoudite et son économie, avec des menaces de sanctions économiques et la réactivation de la loi JASTA permettant aux victimes des attentats du 11 septembre, perpétrés par 19 membres d’Al-Qaïda, d’obtenir des dédommagements.

  • Le Quay d’Orsay : une diplomatie de niveau international. Assaut sur Idlib : Le Drian craint une dispersion des djihadistes
    https://www.ouest-france.fr/monde/syrie/syrie-assaut-sur-idlib-jean-yves-le-drian-craint-le-risque-de-dispersio

    Jean-Yves Le Drian a exprimé ses craintes, ce mardi, face à la perspective d’un assaut du régime syrien sur la province d’Idlib, ultime fief insurgé. « Il y a un risque sécuritaire dans la mesure où dans cette zone se trouvent beaucoup de djihadistes, se réclamant plutôt d’Al-Qaïda, qui sont entre 10 000 et 15 000 et qui sont des risques pour demain pour notre sécurité », a-t-il dit sur BFMTV, évaluant à « quelques dizaines » le nombre de combattants français parmi eux.

    « (Ils) risquent de se trouver dispersés si l’offensive syrienne et russe se mettait en œuvre dans les conditions que l’on imagine aujourd’hui », a relevé le chef de la diplomatie française. Évoquant aussi le risque de catastrophe humanitaire dans cette zone où se concentrent trois millions de personnes, il a averti que le précédent d’Alep, autre bastion rebelle repris par le régime en décembre 2016, ne serait « rien par rapport à l’horreur que cela peut représenter ».

  • Idlib : un assaut menacerait la sécurité de l’Europe pour Le Drian
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/09/11/97001-20180911FILWWW00274-idlib-un-assaut-menacerait-la-securite-de-l-europ

    Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a averti aujourd’hui qu’un assaut du régime syrien sur la province d’Idleb aurait des conséquences directes pour la sécurité en Europe en raison du risque de dispersion des milliers de jihadistes concentrés dans cette zone.

    « Il y a un risque sécuritaire dans la mesure où dans cette zone se trouvent beaucoup de jihadistes, se réclamant plutôt d’Al-Qaïda, qui sont entre 10.000 et 15.000 et qui sont des risques pour demain pour notre sécurité », a-t-il dit sur la chaîne BFMTV, évaluant à « quelques dizaines » le nombre de combattants français parmi eux. « (Ils) risquent de se trouver dispersés si l’offensive syrienne et russe se mettait en oeuvre dans les conditions que l’on imagine aujourd’hui », a relevé le chef de la diplomatie française.

    Pas de mots pour commenter cette déclaration surréaliste ! En gros, il faudrait faire — ou ne pas faire — quoi ?

    #syrie

    • Effectivement c’est totalement absurde à ce niveau de responsabilité en plus ! On dirait qu’il parle d’insectes en plus avec sa menace de dispersion ou bien de virus. Il aimerait peut-être construire un grand camp, c’est à la mode et il fait un ghetto où les gens meurent rapidement, ça s’est fait en Pologne à une époque et ça a été assez efficace !
      Les responsables politiques ont créé cette situation, c’est devenu hors de contrôle et maintenant ils ont le truc entre les mains et ils ne savent plus quoi en faire. Bandes d’incapables !

  • Ce n’était pas un héros – John McCain était un criminel de guerre – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/09/03/ce-netait-pas-un-heros-john-mccain-etait-un-criminel-de-guer

    Le décorum et la décence humaine exigent que nous nous abstenions de parler mal d’un malade aux portes de la mort. Cette règle est nulle et non avenue lorsque la personne qu’on est censé pleurer est responsable de la mort et du massacre continu d’innombrables humains à travers le monde. Pardonnez-moi si je refuse de faire l’éloge de ce sénateur de l’Arizona, un belliciste. Même un rendez-vous imminent avec son créateur ne peut modérer la désinvolture de McCain. Comme un barbare montrant ses stéroïdes, Johnny Boy insiste pour pousser à déclencher une guerre impie après l’autre.

    McCain a utilisé le fait d’être un ancien du Vietnam pour se catapulter au sommet de la classe politique, même s’il a peu fait pour aider les anciens combattants qui subissent les ravages des guerres qu’il ne cesse de pousser à faire. Je ne cache pas mon admiration pour les anciens combattants. Après avoir été confronté à deux ans de difficultés et avoir appelé des vétérans sans abri, mes voisins et mes amis, je peux témoigner de la valeur et de la gentillesse de ceux qui ont servi dans notre armée. Ce qui fait des anciens combattants des héros, ce n’est pas le nombre de fois où ils ont déclenché des guerres et leur valeur n’est pas quantifiée par le nombre de tués à leur actif. C’est leur générosité et leur esprit de don qui en font de véritables guerriers dignes d’éloges et d’honneur.

    Les vrais héros sont ceux qui se battent dans les guerres et qui rentrent chez eux pour servir même s’ils combattent leurs propres démons. J’ai écrit sur mes expériences avec des anciens combattants à de nombreuses occasions. Cela me brise le cœur tous les jours en voyant des vétérans aux prises avec le PTSD (syndrome de stress post-traumatique) et aux immenses difficultés à se réadapter à la vie après avoir vu l’enfer déchaîné contre leurs semblables. Mon propre père était un vétéran et mes deux grands-pères étaient des héros de guerre qui ont combattu l’armée de Mussolini pendant la Seconde Guerre mondiale. Par conséquent, je suis un homme qui a toujours vénéré les gens qui portent l’uniforme pour servir leur pays. Cette révérence a été amplifiée par la magnitude lorsque je me suis fait des amis au cours des deux dernières années parmi une litanie de vétérans de Caroline du Sud, de Géorgie, du Tennessee et de l’Iowa jusqu’au Colorado. La gentillesse des vétérans qui m’ont maintenu dans la bonne humeur pendant ma période d’adversité est une dette que je ne pourrai jamais rembourser. Beaucoup étaient confrontés à des difficultés d’indigence et de détresse, tout en continuant à aider les autres – c’est la quintessence d’être un héros.

    Je connais des héros de guerre ; J’ai rencontré des héros de guerre. John McCain n’est pas un héros de guerre. Les réalisations passées ne compensent pas la malveillance actuelle. À l’origine de la souffrance humaine de ce monde, il y a un complexe militaro-financier hors de contrôle qui n’existe que pour voler la richesse des autres nations et tuer des millions de personnes à travers le monde. Cette même machine de mort est à l’origine des luttes que traversent les anciens combattants. Nos politiciens immoraux – des présidents aux sénateurs et aux membres du Congrès – continuent de déclarer les guerres illégales en utilisant des prétextes mensongers comme la « protection de la démocratie » pour commettre des crimes en violation directe des Conventions de Genève. S’il y avait une justice dans ce monde, Clinton, Bush, Obama, Trump et chaque marchand de guerre néo-conservateur et néo-libéral seraient envoyés au Tribunal International de La Haye et jugés pour crimes contre l’humanité. Si Clinton, Bush, Obama et Trump auraient été des as dans le jeu de cartes des criminels de guerre, John McCain serait le roi de cœur. Cet homme n’avait jamais assez de guerres. C’est un mélange de Dr. Folamour et de major frappant les tambours de guerre. Pendant près de quatre décennies, il a défilé devant le Sénat et a encouragé un flux continu de guerres. Liban, Grenade, Panama, Irak 1, Somalie, Bosnie, Kosovo, Irak 2, Afghanistan, Libye et Syrie ne sont là que quelques-unes des guerres que notre gouvernement en état de guerre continue a faites pour des profits et des massacres. Et si l’on commence à compter les guerres secrètes causées par notre gouvernement, la liste des pays frappés avec des balles et des bombes par nous dépasse la liste des pays que nous n’avons pas encore agressés. Mon pays natal L’Ethiopie est victime de cette atroce machine de guerre. Ce qui se fait sous nos noms est en train d’arriver à nos côtes alors que les mondialistes dépravés détruisent maintenant l’Amérique de l’intérieur (lire en anglais « When a Conscience Begets a Colonial Bullet ».)

    McCain a approuvé chacune de ces guerres. Il n’y a pas eu une guerre contre laquelle il s’est opposé pendant sa carrière à Washington DC. Après avoir vu les horreurs de la guerre, la plupart des gens reviennent avec le but d’y mettre fin. Pas McCain ! Ce qu’il a connu à Hanoi Hilton est bien inférieur aux ravages qu’il a commis dans le monde, car il a été l’un des principaux défenseurs de la guerre et le plus grand partisan de la politique guerrière au Congrès. S’il ne consacrait qu’une partie de l’effort qu’il déploie pour pousser à faire des guerres à aider les anciens combattants, je pourrais lui donner au moins un petit peu de crédit comme être humain. Au lieu de cela, il a voté à plusieurs reprises contre les droits des Anciens Combattants et hier, il s’est envolé pour Washington DC pour voter contre les soins de santé.

    Je n’écris pas cela comme un parti pris comme la plupart des experts des médias de l’établissement. Je reste très claire au sujet de l’Obamacare. L’Affordable Care Act a été une arnaque et un cafouillage qui a profité au secteur des assurances, car il nous a tous jetés dans un système de soins de santé cassé qui va rapidement imploser (lire en anglais « Obamacare, Obama’s Scam »). Cependant, McCain ne s’est pas rendu à Washington DC pour défendre les petites gens ou pour promouvoir un système d’assurance maladie plus équitable. Il a pris le micro pour défendre les intérêts des entreprises et à nouveau pour colporter l’idéologie brisée de l’économie par ruissellement. McCain ne voit rien de mal à dépenser des billions de dollars sur le complexe militaro-financier, mais il refuse de soutenir des politiques de santé qui garantiraient aux anciens combattants et au reste des Américains le même type de couverture dont lui et ses collègues législateurs bénéficient. Nous sommes une nation dirigés par des hommes sans loi et des criminels de guerre. Trop souvent, nous appelons héros des canailles non pas parce qu’ils le méritaient, mais parce qu’ils ont réussi à gagner la gloire et le statut. Avoir combattu dans une guerre ne fait pas de lui un héros car si tel était le cas, Hitler en serait un lui-aussi parce qu’il a également combattu dans une guerre (la Première Guerre mondiale) et a été victime d’armes chimiques. Nous avons raison de qualifier Adolf de monstre parce que nous le jugeons en fonction de ce qu’il a fait après avoir quitté l’uniforme. Dans le même esprit, je juge McCain non pas pour son service au Vietnam, mais pour ce qu’il a fait une fois devenu sénateur. Les mains de McCain sont couvertes par le sang de millions de personnes qui ont péri au cours des 40 dernières années de guerres interminables qu’il a endossé et poussé à faire. Ce n’est pas un héros, c’est un criminel de guerre.

    Pour conclure, une phrase de Kennedy :

    « L’humanité doit mettre fin à la guerre avant que la guerre ne mette fin à l’humanité. » ~ John F. Kennedy

    Teodrose Fikre

    Article original : https://ghionjournal.com/no-hero-mccain

    Traduit de l’anglais par La Gazette du Citoyen

    Paru le 26 juillet 2017 sous le titre No Hero : John McCain is a War Criminal                                                                                                                                             https://arretsurinfo.ch/ce-netait-pas-un-heros-john-mccain-etait-un-criminel-de-guerre

    • John McCain : salut pourriture ! Gabriel PROULX - 3 septembre 2018 - Le Grand Soir
      https://www.legrandsoir.info/john-mccain-salut-pourriture.html
      . . . . .
      Alors qu’il était jeune pilote dans l’aviation de guerre des États-Unis, John McCain, fils d’un amiral 4 étoiles, forge son mythe héroïque dans le ciel du nord du Vietnam. Là-bas, il bombarde une usine de fabrication d’ampoules électriques et quelques champs de riz, avant que ceux qu’il bombardait n’osent répliquer en abattant avec précision son avion de guerre. Il aurait pu être lynché sur place par une foule en colère, mais il a plutôt été sauvé par ceux qu’il bombardait. Ayant eu droit à un logement adéquat pour son statut de fils d’amiral, les histoires sur les tortures qu’il aurait subi, appartiennent plus à la catégorie des rumeurs qu’à celle des faits historiques, en l’absence de preuves. C’est ici que s’arrête le mythe sur son héroïsme militaire supposé.

      Quoi qu’il en soit, John McCain a toujours gardé une haine raciste pleinement assumée en public contre le peuple vietnamien qu’il a bombardé, mais qui ne l’a pas tué en retour. Alors qu’il participait en 2000 à la course pour l’investiture républicaine à la présidence des États-Unis, John McCain lançait encore des insultes racistes contre le peuple vietnamien.


      Dans les années 70, après son retour du Vietnam, John McCain a milité aux États-Unis pour le maintien de la politique de bombardements massifs contre le Cambodge, sous prétexte que les Vietnamiens avaient des lignes logistiques dans la jungle de ce pays. Les bombardements aveugles des États-Unis contre des villages cambodgiens, qui ont causé des dizaines de milliers de morts parmi la population rurale du Cambodge, sont la cause directe de la montée au pouvoir de Pol Pot et de ses Khmers Rouges, principalement un mouvement de fermiers enragés par les morts dans leurs familles sous les bombes des États-Unis.

      John McCain, qui était pilote de guerre dans cette région quelques années plus tôt, devait être au courant de l’ampleur des destructions dans la campagne du Cambodge, mais il est évident que tout ce qui lui importait à ce moment était de tuer des Vietnamiens, qu’ils soient militaires ou civils.

      John McCain a ensuite soutenu, avec un fanatisme peu commun, chaque guerre d’agression des États-Unis, ainsi que chaque action militaire, ouverte ou par procuration, contre des socialistes, partout dans le monde. Durant sa croisade anti-communiste, il n’a pas hésité un seul instant à collaborer avec des nazis, des terroristes et même les fondateurs du groupe terroriste Al-Qaïda.

      Après l’implosion et la chute de l’URSS, John McCain a soutenu la destruction de la Yougoslavie par l’OTAN, avant de soutenir avec zèle le bombardement massif des infrastructures civiles de la Serbie.

      Devenu sénateur républicain de l’Arizona, où les gens voteraient pour tout candidat investi par le parti républicain, John McCain a voté en faveur de l’invasion de l’Afghanistan, au nom de la guerre contre ses anciens amis anti-communistes d’Al-Qaïda.

      Il a ensuite soutenu la guerre d’agression illégale des États-Unis contre l’Irak, basée sur une montagne de mensonges peu convaincants. McCain a défendu l’invasion de l’Irak par son pays pendant des années, malgré l’absence d’un début d’argumentaire crédible pour défendre sa position. Peu de temps avant sa mort, il aurait laissé entendre que la guerre qui a complètement détruit l’Irak et a causé la mort de plus d’un million de citoyens de ce pays, aurait été « peut-être une erreur ». Dans le merveilleux monde de l’impérialisme occidental, détruire un pays au complet sur la base de purs mensonges inventés pour faire rouler le complexe militaro-industriel et voler du pétrole, ce n’est pas un crime, mais une malheureuse erreur...

      Soutien indéfectible de l’apartheid sioniste israélien, John McCain n’a jamais exprimé assez bruyamment son adoration pour chaque crime de guerre commis par l’armée israélienne contre le peuple palestinien sous son occupation militaire coloniale. Quand il se rendait en Israël, à de multiples reprises, avec son ami et collègue sénateur de Caroline du Sud, Lindsay Graham, John McCain n’était plus le « grand patriote » des EU, mais un valet d’Israël, un pays étranger qui a long savoir-faire dans le domaine de l’ingérence dans les affaires internes occidentales par corruption de politiciens.

      Le même John McCain a dénoncé en 2008 la réaction défensive de la Russie devant une attaque de l’armée géorgienne contre la force de maintien de la paix russe en Ossétie du Sud. La deuxième guerre d’Ossétie du Sud a duré 4 jours. Dans son attaque suicidaire basée sur les mauvais calculs géopolitiques du gouvernement géorgien du fasciste Mikhail Saakachvili (qui milite aujourd’hui en Ukraine du côté des nazis les plus fanatiques), l’armée géorgienne a essuyé la perte de 171 morts et de 1 147 blessés. 224 civils géorgiens ont trouvé la mort durant ces 4 jours de combats, alors qu’environ 300 civils sud-ossètes ont été tués durant l’attaque initiale de leur capitale, Tskhinvali, par l’armée géorgienne.

      Sur la base de ces données, John McCain, qui était en campagne électorale en tant que candidat officiel du parti républicain à la présidence des États-Unis, a déclaré que s’il était élu président, il allait bombarder la Russie, une puissance nucléaire, pour sa « guerre d’agression sauvage » contre la Géorgie. Rien de moins, de la part d’un homme qui retirait une grande fierté des guerres de son pays contre des nations pauvres, causant au passage des millions de victimes civiles, allant des centaines de milliers de morts au nombre incalculable de blessés et de réfugiés.

      McCain a ensuite apporté un support bien sélectif aux révoltes du mal nommé « printemps arabe » à partir de 2011. Après avoir complètement ignoré les événements de Tunisie, McCain a soutenu la campagne de destruction de la Libye par l’aviation de l’OTAN et ses mercenaires islamistes sur le sol libyen, dont Al-Qaïda. John McCain et ses collègues Lindsay Graham et Marco Rubio (sénateur républicain de Floride) se sont rendus en Libye occupée pour apporter de vive voix leur soutien à des miliciens islamistes qui commettaient à ce moment même des exactions contre les libyens noirs, qu’ils accusaient de tous leurs problèmes.

      Il faut savoir que la Libye était au début de 2011 le pays le plus prospère du continent africain, avec un indice de développement humain et un niveau de vie comparable à celui des pays européens de la Méditerranée. Aujourd’hui, la Libye « démocratisée » à la sauce libérale occidentale est un enfer terrestre, avec l’un des pires niveaux de vie du monde, une infrastructure en ruines, jamais reconstruite après les bombardements de l’OTAN, une guerre civile qui s’éternise, des ressources pétrolières en cours de pillage par des compagnies occidentales et pour couronner cette grande réussite d’exportation de la démocratie libérale par une « intervention humanitaire » de l’OTAN : des marchés d’esclaves à ciel ouvert.

      Dans le cadre du printemps arabe, John McCain n’avait rien à faire des répressions violentes subies par le peuple du Bahreïn. Après tout, le monarque absolu du Bahreïn est un allié des États-Unis et de l’Arabie saoudite, dont le régime totalitaire fut un autre parrain de la carrière politique de McCain.

      John McCain s’est ensuite rendu en Syrie, pour apporter son soutien aux fameux « rebelles modérés » qui venaient d’un peu partout dans le monde dans le but parfaitement altruiste de créer un régime « démocratique » en coupant les têtes des infidèles et en pratiquant l’esclavage sexuel des femmes et des petites filles qui appartenaient à la mauvaise religion. Sur les photos de sa réunion avec les bons rebelles, on retrouve un McCain souriant, entouré de membres d’Al-Qaïda et flanqué d’un certain Abou Bakr al-Baghdadi, avant que ce terroriste irakien ne soit mieux connu comme le chef du mouvement terroriste État Islamique (Daech).

      John McCain retournera ensuite à ses racines anti-communiste et russophobe, lorsqu’il se rendra à Kiev pour se mêler directement des affaires politiques internes de l’Ukraine. Il monte sur un podium pour livrer un discours « pro-démocratie » profondément anti-russe, flanqué d’un certain Oleh Tyahnybok, chef d’un parti politique ukrainien ouvertement nazi qui appelle assez régulièrement à exterminer les russes et la « juiverie bolchévique ». Un autre nazi ukrainien bien connu, Andriy Parubiy, sera plus tard reçu par McCain dans son bureau de sénateur aux États-Unis. Il est important de noter que les alliés sionistes et israéliens de McCain n’ont jamais vu le moindre problème dans ses relations avec des nazis ukrainiens.

      Enfin affaibli par la maladie, John McCain, qui était considéré par la base Démocrate comme la risée de la politique étasunienne pour sa campagne présidentielle de 2008 assez désastreuse, sera élevé au rang de héros de la « résistance » contre le président Donald Trump en 2017 pour avoir accusé ce dernier d’être un agent russe. John McCain s’est ensuite mis à voir des espions et des ingérences russes partout.

      Jusqu’à son dernier souffle, John McCain aura défendu bec et ongles la guerre génocidaire infligée par le régime saoudien au peuple yéménite. Il a voté contre toutes les propositions visant à mettre un terme aux livraisons d’armes au régime saoudien dans le cadre de sa guerre d’agression contre le Yémen, tout comme il a voté contre toutes les propositions pour améliorer l’accès de ses compatriotes moins fortunés à des soins de santé abordables. Lui avait droit aux meilleurs soins pour sa maladie, mais pas les pauvres et les exploités du système.

      Pour un homme qui nous est présenté comme ayant été « héroïque » dans sa vie, qui voulait déclencher la Troisième Guerre mondiale pour répondre à 4 jours de guerre entre la Russie et la Géorgie, il est assez révélateur qu’il n’avait strictement rien à faire du sort du peuple yéménite. Sur les bombardements aveugles de l’Arabie saoudite contre des marchés, des fermes et des écoles au Yémen, qui ont causé un grand nombre de morts et de blessés chez les enfants yéménites, John McCain s’acharnait à dire que les saoudiens étaient « justifiés » dans leurs actions, que les victimes de cette guerre étaient toutes à blâmer sur les Houtis, qui ne font pourtant que défendre leur territoire. Sans le soutien des États-Unis et des Britanniques, les Saoudiens seraient incapables de continuer leur campagne de bombardements aveugles contre les infrastructures civiles du Yémen. Si cela devait arriver, quelques fabricants d’armes aux États-Unis feraient un peu moins de bénéfices et c’est le droit de ces marchands de morts de profiter d’un génocide que McCain a défendu jusque sur son lit de mort.

      Conclusion sur une vie trop longue :
      John McCain était visiblement un homme de peu de jugement, qui n’avait rien à faire des victimes des bombes fabriquées aux EU. Après tout, qu’est-ce qu’un enfant mort ou mutilé sous les bombes de son pays ou d’un de ses alliés, dans un pays pauvre situé de l’autre côté du monde, quand les grands fabricants d’armes sont aussi généreux pour les coffres-forts de votre carrière politique ? John McCain avait bien compris cela. Ce n’est pas pour rien que les milieux réellement progressistes aux États-Unis considèrent McCain comme le politicien le plus militariste de mémoire d’homme dans leur pays.

      Criminel de guerre, terroriste, sioniste, grand ami des nazis, des monarques absolus et autres ennemis des peuples, la disparition de John McCain est une bonne nouvelle pour la paix dans le monde. Il aura au moins vécu assez longtemps pour voir cette Russie qu’il détestait tant, faire échouer ses sinistres plans pour l’Ukraine et la Syrie.

      Les grands médias se lamenteront de l’hostilité entre Trump et McCain. Le manque de respect de Trump pour McCain sera dénoncé sur toutes les tribunes. Pourtant, les seuls qui devraient pouvoir s’exprimer aux funérailles de McCain, se sont les familles de ses innombrables victimes.

      Voici donc l’expression de tout mon respect pour John McCain et l’ensemble de son œuvre :

      John McCain : Salut pourriture !

      Gabriel Proulx 
Coporte-parole du PCQ

  • » Israeli Army Kills A Fourth Palestinian In Gaza
    IMEMC News - July 20, 2018 8:09 PM
    http://imemc.org/article/israeli-army-kills-a-fourth-palestinian-in-gaza

    Palestinian medical sources have confirmed that Israeli soldiers killed, Friday, a fourth Palestinian, in the Gaza Strip, after it killed three others earlier.

    The Health Ministry stated that an Israeli army sharpshooter shot Mohammad Sharif Badwan , 27, with a live round in the chest, east of Gaza City.


    Badwan is a member of the al-Qassam Brigades, the armed wing of Hamas; he was killed while unarmed and participating in the Great Return March procession, east of Gaza city, when the soldiers attacked the protesters with live fire, rubber-coated steel bullets, high-velocity gas bombs and concussion grenades.

    Dr. Ashraf al-Qedra, spokesperson of the Health Ministry in Gaza, said the soldiers also injured 120 Palestinians, including 50 who were rushed to hospitals in the coastal region.

    One of the wounded Palestinians in a journalist, identified as Zaki Awadallah, who was shot by the army east of Gaza city.

    Also on Friday, the soldiers killed three Palestinian fighters, and injured many residents, after the army fired missiles into two sites run by the al-Qassam Brigades, the armed wing of Hamas, in Rafah and Khan Younis, in the southern parts of the Gaza Strip.

    #Palestine_assassinée #marcheduretour

  • Names and ages of Palestinians killed by Israeli troops in Gaza

    These are the names of the unarmed Palestinians shot dead by Israeli troops since Friday 30 March, 2018. They were protesting at the Gaza border for the right of return to their ancestral lands and homes, from which they were driven out in 1948. The list does not include the many thousands wounded by live fire.

    Name and age of victims :
    01. Omar Wahid Samour, 31 years old
    02. Mohammed Kamal al-Najjar, 25 years old
    03. Jihad Zuhair Abu Jamous, 30 years old
    04. Amin Mansour Abu Muammar, 22 years old
    05. Ibrahim Salah Abu Sha’er, 17 years old
    06. Nagy Abdullah Abu Hjeir, 25 years old
    07. Musab Zuhair Al-Soloul, 23 years old
    08. Abd al-Qader Mardi al-Hawajri, 42 years old
    09. Mahmoud Saadi Rahmi, 23 years old
    10. Mohammed Naeem Abu Amro, 26.
    11. Ahmed Ibrahim Ashour Odeh, 19.
    12. Jihad Ahmed Farina, 34 years old
    13. Abdel-Fattah Abdel-Nabi, 18 years old
    14. Bader Fayiq al-Sabbagh, 22 years old
    15. Sari Walid Abu Odeh, 27 years old
    16. Hamdan Isma’il Abu Amsha, 23 years old
    17. Fares Al-Ruqab, 29 years old
    18. Ahmad Omar Arafah, 25 years old
    19. Osama Khamis Qdeih, 38 years old
    20. Majdi Ramadan Shabat, 38 years old
    21. Hussein Muhammad Adnan Madi, 13 years old
    22. Subhi Abu Atawi, 20 years old
    23. Mohammad Said al-Haj-Saleh, 33 years old
    24. Sedqi Faraj Abu Atawi, 45 years old
    25. Alaa al-Din Yahya Ismail al-Zamli, 15 years old
    26. Hamza Abd al-Al, 20 years old
    27. Yaser Murtaja, 30 years old
    28. Ibrahim Al-‘ur, 19 years old
    29. Mujahed Nabil Al-Khudari, 25 years old
    30. Marwan Odeh Qdeih, 45 years old
    31. Mohammed Hjeila, 30 years old
    32. Abdallah Al-Shahri, 28 years old
    33. Tahrir Wahba, 17 years old
    34. Saad Abu Taha, 29 years old
    35. Mohammed Ayoub, 15 years old
    36. Ahmed Abu Hussein, 25 years old
    37. Abdullah Shamali, 20 years old
    38. Ahmad Rashad Al Athamna, 23 years old
    39. Ahmed Nabil Aqel, 25 years old
    40. Mahmoud Wahba, 18 years old
    41. Ahmed Dabour, 23 years old
    42. Ayed Hamaydeh, 23 years old
    43, Amjad Qartous, 18 years old
    44. Hesham Abdul-Al, 22 years old
    45. Abd al-Salam Bakr, 29 years old
    46. Mohammed Amin al-Maqeer, 21 years old
    47. Khalil Na’im Mustafa Atallah, 22 years old
    48. Azzam Oweida, 15 years old
    49. Anas Shawqi, 19 years old
    50. Jaber Salem Abu Mustafa, 40 years old
    51. Amin Mahmoud Muammar, 26 years old
    52. Hani Fayez al-Ardarba, 23 years old
    53. Mohammed Khaled Abu Reida, 20 years old
    54. Jamal Abu Arahman Afaneh, 15 years old
    55. Laila Anwar Al-Ghandoor, 8 months old
    56. Ezz el-din Musa Mohamed Alsamaak, 14 years old
    57. Wisaal Fadl Ezzat Alsheikh Khalil, 15 years old
    58. Ahmed Adel Musa Alshaer, 16 years old
    59. Saeed Mohamed Abu Alkheir, 16 years old
    60. Ibrahim Ahmed Alzarqa, 18 years old
    61. Eman Ali Sadiq Alsheikh, 19 years old
    62. Zayid Mohamed Hasan Omar, 19 years old
    63. Motassem Fawzy Abu Louley, 20 years old
    64. Anas Hamdan Salim Qadeeh, 21 years old
    65. Mohamed Abd Alsalam Harz, 21 years old
    66. Yehia Ismail Rajab Aldaqoor, 22 years old
    67. Mustafa Mohamed Samir Mahmoud Almasry, 22 years old
    68. Ezz Eldeen Nahid Aloyutey, 23 years old
    69. Mahmoud Mustafa Ahmed Assaf, 23 years old
    70. Ahmed Fayez Harb Shahadah, 23 years old
    71. Ahmed Awad Allah, 24 years old
    72. Khalil Ismail Khalil Mansor, 25 years old
    73. Mohamed Ashraf Abu Sitta, 26 years old
    74. Bilal Ahmed Abu Diqah, 26 years old
    75. Ahmed Majed Qaasim Ata Allah, 27 years old
    76. Mahmoud Rabah Abu Maamar, 28 years old
    77. Musab Yousef Abu Leilah, 28 years old
    78. Ahmed Fawzy Altetr, 28 years old
    79. Mohamed Abdelrahman Meqdad, 28 years old
    80. Obaidah Salim Farhan, 30 years old
    81. Jihad Mufid Al-Farra, 30 years old
    82. Fadi Hassan Abu Salah, 30 years old
    83. Motaz Bassam Kamil Al-Nunu, 31 years old
    84. Mohammed Riyad Abdulrahman Alamudi, 31 years old
    85. Jihad Mohammed Othman Mousa, 31 years old
    86. Shahir Mahmoud Mohammed Almadhoon, 32 years old
    87. Mousa Jabr Abdulsalam Abu Hasnayn, 35 years old
    88. Mohammed Mahmoud Abdulmoti Abdal’al, 39 years old
    89. Ahmed Mohammed Ibrahim Hamdan, 27 years old
    90. Ismail Khalil Ramadhan Aldaahuk, 30 years old
    91. Ahmed Mahmoud Mohammed Alrantisi, 27 years old
    92. Alaa Alnoor Ahmed Alkhatib, 28 years old
    93. Mahmoud Yahya Abdawahab Hussain, 24 years old
    94. Ahmed Abdullah Aladini, 30 years old
    95. Saadi Said Fahmi Abu Salah, 16 years old
    96. Ahmed Zahir Hamid Alshawa, 24 years old
    97. Mohammed Hani Hosni Alnajjar, 33 years old
    98. Fadl Mohamed Ata Habshy, 34 years old
    99. Mokhtar Kaamil Salim Abu Khamash, 23 years old
    100. Mahmoud Wael Mahmoud Jundeyah, 21 years old
    101. Abdulrahman Sami Abu Mattar, 18 years old
    102. Ahmed Salim Alyaan Aljarf, 26 years old
    103. Mahmoud Sulayman Ibrahim Aql, 32 years old
    104. Mohamed Hasan Mustafa Alabadilah, 25 years old
    105. Kamil Jihad Kamil Mihna, 19 years old
    106. Mahmoud Saber Hamad Abu Taeemah, 23 years old
    107. Ali Mohamed Ahmed Khafajah, 21 years old
    108. Abdelsalam Yousef Abdelwahab, 39 years old
    109. Mohamed Samir Duwedar, 27 years old
    110. Talal Adel Ibrahim Mattar, 16 years old
    111. Omar Jomaa Abu Ful, 30 years old
    112. Nasser Ahmed Mahmoud Ghrab, 51 years old
    113. Bilal Badeer Hussein Al-Ashram, 18 years old
    114. Unidentified
    115. Unidentified
    116. Unidentified

    –-> https://medium.com/@thepalestineproject/names-and-ages-of-palestinians-killed-by-israeli-troops-in-gaza-29bad3a12db6

  • L’enquête sur l’attentat de Magnanville révèle des fuites au sein de la police
    https://www.mediapart.fr/journal/france/110418/l-enquete-sur-l-attentat-de-magnanville-revele-des-fuites-au-sein-de-la-po

    Jean-Baptiste Salvaing et #Jessica_Schneider, les deux policiers tués à Magnanville. © © Police Nationale Une figure du syndicalisme policier se retrouve en garde à vue, suspectée d’une négligence ayant permis au terroriste #Larossi_Abballa de connaître l’adresse du couple de policiers assassinés à leur domicile au printemps 2016. Et dans l’ordinateur d’une jeune fille impliquée dans l’affaire, les policiers ont découvert une liste de 2 626 membres des services du renseignement.

    #France #Al-Qaïda_dans_la_péninsule_Arabique_AQPA_ #Attentat_de_Magnanville #Jean-Baptiste_Salvaing

  • Israeli forces shoot dead 16 Palestinians in one day during protests in Gaza
    March 31, 2018 12:22 P.M.
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=779990

    BETHLEHEM (Ma’an) — By Friday evening, 16 Palestinians had been declared dead in Gaza as a result of Israeli fire. Fifteen of the dead were killed during massive demonstrations on the border with Israel, and one, a farmer, was killed before dawn on Friday while on his land near the border fence.

    The Gaza Ministry of Health confirmed the death of 16 Palestinians and the injury of 1,416 civilians, which ranged from live bullet wounds to severe tear gas inhalation.

    The slain Palestinians were identified as:

    Naji Abu Hijir

    Mohammed Kamal Najjar

    Wahid Nasrallah Abu Samour

    Amin Mansour Abu Muammar

    Mohammed Naeem Abu Amr

    Ahmed Ibrahim Ashour Odeh

    Jihad Ahmed Fraina

    Mahmoud Saadi Rahmi

    Abdel Fattah Abdel Nabi

    Ibrahim Salah Abu Shaar

    Abd al-Qader Marhi al-Hawajri

    Sari Walid Abu Odeh

    Hamdan Isma’il Abu Amsha

    Jihad Zuhair Abu Jamous

    Bader al-Sabbagh

    Omar Samour, 31 — the farmer who was killed around dawn

    Videos from the march, which was organized as a peaceful protest by activists and grassroots organizations in Gaza and later supported by local Hamas officials, show civilians being shot down by Israeli snipers who were stationed tens of meters away from the protesters, on the other side of a highly militarized fence.

    #Palestine_assassinée #marcheduretour

  • INFO FRANCEINFO. Près de huit Français sur 10 croient à au moins une « théorie du complot », selon une étude
    https://www.francetvinfo.fr/internet/securite-sur-internet/info-franceinfo-pres-de-huit-francais-sur-10-croient-a-au-moins-une-the

    Le sujet est au cœur de l’actualité politique du moment. Moins d’une semaine après qu’Emmanuel Macron a annoncé son intention de légiférer contre les « fake news » en période électorale, une étude inédite vient éclairer la sensibilité des Français à propos de ces fausses nouvelles ou rumeurs. Selon cette enquête de la Fondation Jean-Jaurès et du site Conspiracy Watch, « l’Observatoire du conspirationnisme », en lien avec l’Ifop et dévoilée par franceinfo, dimanche 7 janvier, 79% des Français croient à au moins une « théorie complotiste ». Dans le détail, ils sont 18% à croire à une seule théorie du complot, 14% à deux théories, 13% à trois, 9% à quatre et 25% à plus de cinq. De quoi s’agit-il exactement ?

    A la recherche d’une définition des « fake news », je demande « la théorie du complot ». Ca aussi, c’est un chouette concept mal défini.

    Tiens, c’est de la théorie du complot ou de l’information quand les chancelleries occidentales accusent la Syrie de collaborer avec Daech ? (alors que dans la réalité, c’est l’occidental Lafarge qui accepte de payer Daech pour que ses usines soient « protégées »).

    • et les libellés exacts

      • La CIA est impliquée dans l’assassinat du président John F Kennedy à Dallas
      • Le ministère de la santé est de mèche avec l’industrie pharmaceutique pour cacher au grand public la réalité sur la nocivité des vaccins
      • Les Américains ne sont jamais allés sur la lune et la NASA a fabriqué des fausses preuves et de fausses images de l’atterrissage de la mission Apollo sur la lune
      • Le virus du sida a été créé en laboratoire et testé sur la population africaine avant de se répandre à travers le monde
      • Dieu a créé l’homme et la Terre il y a moins de 10 000 ans
      • Les groupes terroristes djihadistes comme Al-Qaïda ou Daech sont en réalité manipulés par les services secrets occidentaux
      • Il est possible que la Terre soit plate et non pas ronde comme on nous le dit depuis l’école
      • La révolution française de 1789 et la révolution russe de 1917 n’auraient jamais eu lieu sans l’action décisive de sociétés secrètes tirant les ficelles dans l’ombre
      • Il existe un projet secret appelé le « Nouvel Ordre Mondial » et consistant à mettre en place une dictature oligarchique planétaire
      • Certaines traînées blanches créées par le passage des avions dans le ciel sont composées de produits chimiques délibérément répandus pour des raisons tenues secrètes
      • Les Etats-Unis ont développé une puissante arme secrète capable de provoquer des tempêtes, des cyclones, des séismes et des tsunamis en n’importe quel endroit du monde

      https://jean-jaures.org/sites/default/files/redac/commun/productions/2018/0108/115158_-_rapport_02.01.2017.pdf

    • Sur le site de France Info :

      Sondage réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 19 au 20 décembre 2017, cette étude a été menée auprès d’un échantillon de 1 000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, complété par un sur-échantillon de 252 personnes de moins de 35 ans, qui ont été remises à leurs poids réel au sein de l’échantillon lors du traitement statistique des résultats. Au total, 1 252 personnes ont été interrogées. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération.

      Un sur-échantillon de 252 personnes ? ? ?
      Qu’est ce que c’est ?

    • C’est une pratique consistant à modifier un peu la méthode des quotas. En effet, celle-ci consiste à
      – d’une part répartir la base de sondage entre les régions et les types d’agglo (stratification) en fixant a priori le nombre de personnes à interroger dans ces strates
      – puis sélectionner (dans chaque strate) les personnes interrogées selon les variables de quotas (sexe, âge, PCS comme indiqué) dans les mêmes proportions que dans la population de référence (pop. française de plus de 18 ans) ; il s’agit de quotas à plat, càd que les proportions ne sont plus respectées lorsqu’on croise deux variables, p. ex. sexe et âge.
      Ça, ce sont les quotas (avec stratification) et on détermine ainsi le nombre de répondants à récupérer dans chaque case. L’intérêt de la méthode est que l’échantillon est autopondéré : on a juste à calculer les pourcentages des réponses sans s’occuper de rien d’autre.

      À ce nombre vient s’ajouter ce sur-échantillon : le plan de sondage décide volontairement d’augmenter l’effectif de certaines cases. Du coup, ça complique (un peu…) les calculs puisqu’il faut pondérer les différentes cases pour obtenir des estimations pour l’ensemble de l’échantillon, mais ça permet d’avoir plus de précision dans les cases surreprésentées, càd de pouvoir présenter des résultats pas trop entachés d’incertitude pour ces mêmes cases.

      C’est une pratique assez courante des instituts de sondage (en général à la demande de leur client). Dans ce cas, la formulation de la méthodologie m’a fait un peu tiquer parce qu’on pouvait imaginer que le sur-échantillon s’était fait dans un deuxième temps, ce qui ne serait pas du tout de bonne pratique… Entretemps, j’ai eu confirmation que le plan de sondage était bien celui décrit, dès l’origine (en une fois, donc).

    • « Huit Français sur 10 complotistes » : pourquoi ce sondage est problématique
      https://www.marianne.net/societe/huit-francais-sur-10-complotistes-pourquoi-le-sondage-de-l-ifop-est-proble

      « Huit Français sur 10 complotistes » : pourquoi ce sondage est problématique

      Une étude de l’Ifop très relayée médiatiquement ce lundi 8 janvier avance que près de 80% des Français adhèrent au moins à une « théorie du complot ». Mais la méthodologie du sondage empêche de tirer une conclusion aussi définitive.

    • Lire aussi l’analyse de Lordon dans son dernier billet :

      Obsessions complotistes, obsessions anticomplotistes

      On comprend sans peine que Libération et Le Monde , mais parmi tant d’autres, se soient fait une joie de l’étude Fondation Jean-Jaurès-Ifop sur les tendances complotistes de la population. Les deux principales écuries à Décodeurs n’allaient tout de même pas laisser passer ce caviar d’une justification en quelque sorte ontologique. Ni la presse en général manquer une occasion de réaffirmer que le monopole de l’information vraie comme de la pensée juste lui appartient. On notera au passage comme est bien conçue cette « étude », qui accole les 75 % de la population manifestant une défiance envers les médias avec le reste de la benne à complotistes, l’idée étant de suggérer, comme il se doit, que douter des médias et battre la campagne conspirationniste, c’est tout un. À l’évidence, ce qu’on pourra maintenant appeler le « massif du pouvoir », attaqué de toutes parts, n’est plus capable, pour se maintenir dans son monopole de la direction générale, de trouver d’autre solution que… la disqualification de la population même : elle est économiquement illettrée, politiquement errante, et d’une crédulité vicieuse.

      On sait donc maintenant avec une certitude scientifique au moins égale à celle de l’institut Ifop que le massif du pouvoir a perdu tout moyen de comprendre ce qui lui arrive – état de stupidité qui fait pressentir les conditions dans lesquelles, incapable de la moindre rectification de trajectoire, il finira : mal (car il finira bien un jour). Il a notamment perdu les moyens de comprendre ce qui se joue avec l’inflammation conspirationniste – dont il reste à prouver, tous effets de loupe des réseaux sociaux mis à part, qu’elle a effectivement crû. C’est que Rudy Reichstadt et la Fondation Jean Jaurès se seraient sans doute empressés de comptabiliser comme complotistes les « satellites détraquant la météo » qui faisaient les beaux jours des comptoirs des années 60 – et les satellites étaient russes !

      Que la pensée publique erre dans le mouvement naturel de faire sens de ce qui lui arrive, c’est un fait dont la nouveauté historique demanderait à être beaucoup discutée. Que, par un effet paradoxal, l’ampleur des élucubrations ait crû à proportion de l’élévation du niveau général d’étude, c’est-à-dire du nombre des gens s’estimant autorisés à « avoir des idées » sur le cours du monde, et à les dire, maintenant même à les publier, c’est probablement une piste plus robuste. Que l’obstination des pouvoirs à confisquer la conduite des affaires publiques en en dissimulant à peu près tout des gouvernés, fouette la production populaire des conjectures, qui plus est dans un contexte d’illégitimité croissante des gouvernants, et avec nécessairement la croissance, là encore simplement proportionnelle, de sa part égarée, ce serait aussi une piste à creuser. Mais on comprend que ni Le Monde ni Libération n’en aient la moindre envie. Quant à la cabane de jardin de la rue de Solférino (la Fondation Jean Jaurès) il y a beau temps qu’elle a perdu le dernier outil qui lui permettrait de creuser quoi que ce soit.
      Frédéric Lordon

      https://seenthis.net/messages/657853#message658326
      https://seenthis.net/messages/658069

    • Les Français seraient-ils complotistes ? Oui, si on croit une étude de l’Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès et l’observatoire Conspiracy Watch, publiée dimanche. Elle révèle que près de huit Français sur dix adhérent à au moins l’une des grandes « théories du complot ».
      Dessin de Deligne pour #Urtikan.net

      http://www.urtikan.net/dessin-du-jour/les-theories-du-complot-bien-implantees-en-france
      Même qui paraît qu’ Elvis Presley s’est retiré dans sa résidence secondaire de Charleroi. Il y coule des jours heureux, entièrement consacrés à l’absorption insouciante d’alcools forts et de frites bien grasses, alors qu’à Graceland, un sosie assure l’intérim.


      83 ans cette année, c’est y pas beau ?
      https://seenthis.net/messages/622155
      #The_King #théorie_du_complot #sosie

  • Bombardement israélien sur un tunnel près de Gaza : Le bilan s’alourdit à 7 morts
    AA/Al-Quds /Moamen Ghorab | 30.10.2017
    http://aa.com.tr/fr/titres-de-la-journ%C3%A9e/bombardement-isra%C3%A9lien-sur-un-tunnel-pr%C3%A8s-de-gaza-le-bilan-s-alourdit-%C3%A0-7-morts-/951927

    Le ministère de la Santé dans la Bande de Gaza a annoncé, lundi, que 7 palestiniens ont été tués et 11 autres blessés à la suite du bombardement israélien ayant ciblé un tunnel près de la frontière.

    Le porte-parole du ministère, Dr. Ashraf al-Qodra, a déclaré, brièvement à Anadolu, que « les équipes de secours ont récupéré les corps de six jeunes palestiniens du tunnel qui se trouve à l’est de contre l’est de (la ville) de Deir Balah ».

    Les Martyrs identifiés sont : Ahmed Khalil abu Ormana (25 ans) et Omar Nassar al-Falit (27 ans), Misbah Shobeir (30 ans), Mohamed Marwan al-Agha (22 ans), Arafat abu Morshid, Hasan abu Hassanin et Jihad Abdullah al-Samiri.

    Al-Qassam a annoncé que Misbah Fayeq Shobeir fait partie de ses membres.

    Il a indiqué dans un communiqué : « Le Chef Misbah Fayeq Shobeir de Khan Younès est tombé en Martyr à la suite de l’opération effectuée par les Moujahids d’al-Qassam au profit de leurs frères de brigades d’al-Quds (l’aile armée Jihad islamique palestinien (JIP), qui étaient détenus dans le tunnel ciblé à l’est de Khan Younes ».

    Malgré l’annonce antérieure des Brigades d’al-Qassam, les Brigades d’al-Quds n’ont rien annoncé concernant le tunnel détruit par l’armée israélienne, et par rapport au lien avec les morts et les blessés.

    Le porte-parole du JIP, Daoud Chihab, a déclaré à Anadolu « la vérification de l’appartenance des martyrs et des blessés au mouvement est en cours ».

    #Palestine_assassinée

    http://anadoluagency.com/fr/titres-de-la-journ%C3%A9e/bombardement-isra%C3%A9lien-sur-un-tunnel-pr%C3%A8s-de-gaza-8-morts-et-12-bless%C3%A9s/951976
    30 octobre 2017, 23h21

    • Publish Date: 2017/10/30
      At least seven Palestinians killed in Israeli strike at tunnel in Gaza
      http://english.wafa.ps/page.aspx?id=f1GPg4a92301005940af1GPg4

      GAZA, October 30, 2017 (WAFA) – Initial count of casualties from an Israeli strike at a tunnel in Khan Younis, south of the Gaza Strip, on Monday showed that at least seven Palestinians were killed and 14 injured, many in critical condition, according to the Ministry of Health.

      It said the number could rise significantly due to the large number of people still missing in the tunnel that was turned into rubble.

      Reports said Israel fired five missiles at the tunnel that was being dug east of Khan Younis and which Israel claims was leading to its territory,

      Medical reports in Gaza said most of those killed died after Israel fired missiles at the tunnel as rescuers were attempting to dig out those trapped inside. Some apparently died from inhaling poisonous gas reportedly fired by the Israeli air force at the tunnel.

      The attack came as Hamas, which controls Gaza since 2007, was getting ready to turn over power of the coastal enclave to the Palestinian government under Prime Minister Rami Hamdallah.

      M.K.

    • 7 Palestinians killed, 12 wounded in Israeli bombing of Gaza tunnel
      Oct. 31, 2017 7:34 A.M. (Updated : Oct. 31, 2017 7:34 A.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=779414

      GAZA (Ma’an) — At least seven Palestinians were killed, and 12 others were wounded after Israeli forces blew up an underground tunnel between the southern Gaza Strip and Israel on Monday, according to Palestinian and Israeli sources.

      The Palestinian Ministry of Health officially declared the death of seven Palestinians, all fighters in the armed wings of the Hamas and Islamic Jihad movements in Gaza.

      The killed fighters were identified as Hussam Abdullah al-Sumairi, 32, Muhammad Marwan Al-Agha, 22, Ahmad Khalil Abu Armaneh, 25, Omar Nassar al-Falit, 27, Hassan Aaba Hassanein, Mesbah Fayek Shbeir, and Arafat Abu Morshed.

      The Palestinian Civil Defense forces told Ma’an that rescue teams had saved a number of fighters who were trapped in the tunnel after the explosion, while the ministry of health said at the time that the number of wounded was around 12.

      Following the explosion, Israeli media reported that the Israeli army staged a “controlled detonation” in the area around the Gaza Strip, saying the activity was pre-planned.

      Despite killing seven and wounding more than a dozen others, the Israeli army spokesperson reportedly said that the army had “no intention of escalating matters," and that the tunnel had yet to become operational when forces blew it up, according to Ynet news.

      Israeli Defense Minister Avigdor Lieberman stated that the tunnel “was a blatant violation of (Israeli) sovereignty and all acceptable rules between societies, countries and organizations that respect themselves.” He added that the recently built tunnel “proves that despite the Palestinian reconciliation, the Gaza Strip remains a kingdom of terrorism. As far as we’re concerned, the responsibility (for the tunnel) is without a doubt that of Hamas, which rules Gaza.”

      Meanwhile, the Izz al-Din al-Qassam Brigades, the armed wing of the Hamas movement, released a statement following the attack, saying that “the blood of the martyrs would not be wasted, and that the Israeli occupation bears responsibility for the consequences of this aggressive escalation.”

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      traduction en français de l’article ci-dessus
      Gaza : Israël veut déclencher un nouveau massacre
      31 octobre 2017 – Ma’an News – Traduction : Chronique de Palestine
      http://chroniquepalestine.com/gaza-israel-veut-declencher-nouveau-massacre

    • Gaza : trois Palestiniens tués dans le bombardement israélien d’un tunnel
      Publié le : Lundi 30 Octobre 2017 - 16:44
      Mise à jour : Lundi 30 Octobre 2017 - 22:00
      [ une mise à jour dans l’article, mais pas pour le titre ]
      http://www.francesoir.fr/actualites-monde/gaza-trois-palestiniens-tues-dans-le-bombardement-israelien-dun-tunnel

      Sept Palestiniens ont été tués et 12 blessés lundi dans la destruction à l’explosif par Israël d’un tunnel reliant la bande de Gaza à son territoire, a indiqué un porte-parole du ministère de la Santé du Hamas, qui contrôle l’enclave.

    • Sept Palestiniens tués dans l’explosion d’un tunnel à la lisière de Gaza
      Par Cyrille Louis Publié le 30/10/2017 à 22:39
      http://www.lefigaro.fr/international/2017/10/30/01003-20171030ARTFIG00336-sept-palestiniens-tues-dans-l-explosion-d-un-tunn
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      Au total, l’explosion provoquée par Israël a fait neuf morts. Trois Palestiniens restent portés disparus

      .
      06:50 - 31 oct. 2017
      https://twitter.com/cyrille_louis/status/925298984046006274

    • Gaza : des combattants de la résistance palestinienne tués dans la destruction d’un tunnel par Israël
      http://chroniquepalestine.com/gaza-combattants-resistance-palestinienne-tues-destruction-tunne
      Par Maureen Clare Murphy rédactrice à The Electronic Intifada | 30 octobre 2017 – The Electronic Intifada – Traduction : Chronique de Palestine

      (...) Martyrs de la résistance

      Arafat Abu Murshid , le commandant du Jihad islamique tué lors de la frappe de lundi, est le frère de Muhammad Abu Murshid, également commandant du groupe, qui a été assassiné par Israël en 2007.

      Une photo d’Abu Murshid a circulé sur les médias sociaux après sa mort lundi.

      Hasan Abu Hassanein , un commandant adjoint du Jihad islamique, avait survécu à plusieurs tentatives d’assassinat israéliennes avant sa mort lundi, et il aurait tiré la première roquette sur Tel Aviv durant les combats de l’été 2014.

      Une photo d’Abu Hassanein a circulé sur les médias sociaux après sa mort lundi.

      Le combattant du Jihad islamique, Ahmad Abu Aramana , âgé de 25 ans, aurait été tué deux heures avant que son épouse ne mette au monde son enfant dans le même hôpital où le corps d’Aramana a été déposé lundi. Le garçon nouveau-né a été nommé du même nom que son père.

      Misbah Shubeir, un commando naval dans la branche armée du Hamas, les Brigades al-Qassam, qui est décédé lundi, devait se marier le mois prochain.

      Un second commando naval des Brigades al-Qassam, Muhammad Marwan al-Agha , a également été tué.

      Ainsi que Omar Nassar al-Faleet , qui était un combattant dans la branche armée du Jihad islamique.

      Husam Jihad al-Samiri , un combattant du Jihad islamique, est également mort.

      Israël a-t-il gazé les combattants de la résistance ?

      Le ministère de la Santé à Gaza a déclaré que ceux qui avaient été tués et blessés dans l’explosion du tunnel avaient inhalé du gaz toxique et il appelé les autorités concernées à révéler les armes utilisées dans l’explosion.

      Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, a déclaré qu’une « technologie révolutionnaire » avait contribué à la découverte du tunnel.

      Israël a construit un mur souterrain le long de sa frontière avec Gaza, au coût de 1,1 milliard de dollars. Les États-Unis ont financé les projets d’Israël pour développer des technologies de détection des tunnels, utilisant Gaza comme laboratoire, dans l’espoir que ces technologies puissent être exploitées plus tard le long de la frontière américano-mexicaine.

      D’autres parties de Gaza sont menacées

      Entre-temps, Israël a menacé des habitants de Beit Lahiya, une ville du nord de Gaza, affirmant avoir découvert deux tunnels et des infrastructures connexes sous une mosquée et un immeuble d’appartements.

      L’armée a fait un post sur Facebook en disant que la vie des civils vivant dans et autour de la zone étaient en danger à cause d’une frappe israélienne potentielle.

      Eyal Zamir, un commandant militaire de l’armée d’occupation, a averti que l’immeuble pouvait être considéré comme une cible légitime.

      Selon les groupes de défense des droits palestiniens Adalah et Al-Mezan, « Vingt et une personnes vivent dans le bâtiment, dont quatre femmes et douze enfants ».

      Les groupes de défense des droits humains ont déclaré : « Les affirmations israéliennes sur les tunnels ne justifient pas les menaces d’attaquer des civils et de détruire leurs maisons. »

      Adalah et Al-Mezan ont déclaré que certains des résidents du bâtiment menacé ont fui mais que d’autres sont restés parce qu’ils n’ont pas les moyens de se procurer un autre logement.

      Les groupes de défense ont déclaré que les menaces israéliennes contre les familles et leurs foyers, comme les attaques contre les civils en général « constituent des violations flagrantes du droit international ».

      Par ailleurs, l’UNRWA, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine, a rapporté samedi avoir découvert un tunnel sous l’une de ses écoles de Gaza le 15 octobre.

      L’agence a fermé le tunnel et les activités scolaires ont repris 10 jours plus tard, a déclaré l’UNRWA.

      « La présence d’un tunnel sous une installation de l’UNRWA, qui jouit de l’inviolabilité en vertu du droit international, est inacceptable », a déclaré l’agence.

      « Cela met en danger les enfants et le personnel des agences. »

    • Bodies of 5 Palestinian fighters found in Gaza tunnel, bringing death toll to 12
      Nov. 3, 2017 2:37 P.M. (Updated: Nov. 3, 2017 2:37 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=779433

      GAZA CITY (Ma’an) — The al-Quds Brigades, the military wing of the Islamic Jihad movement, released a statement on Friday declaring that five missing fighters belonging to the group in Gaza were dead.

      The five fighters had gone missing inside tunnels between southern Gaza and Israeli territory, after Israeli forces conducted explosions on the tunnels.

      After the first explosion, which buried the five Islamic Jihad fighters, several other fighters from the Islamic Jihad and Hamas movements entered the tunnels on a rescue mission. A second explosion then killed seven of the rescue fighters, and injured at least twelve more.

      In the statement on Friday, the Islamic Jihad movement said they had recovered the bodies, and identified the five slain fighters who had been missing since the first explosion as Badr Kamal Musbeh, Ahmad Hasan al-Sabakhi, Shadi Sami al-Hemri, Muhammad Kheir al-Din al-Buheisi and Alaa Sami Abu Ghrab.

  • La Russie élimine l’état-major d’Al-Qaïda en Syrie
    http://www.voltairenet.org/article198191.html

    Le ministère russe de la Défense a confirmé avoir bombardé une réunion de l’état-major d’Al-Qaïda en Syrie, tuant 60 membres de l’organisation —dont 12 de ses principaux cadres— et blessant grièvement son commandant-en-chef, Abou Mohammed al-Joulani.

    Al-Joulani est un combattant d’al-Qaïda qui fut prisonnier des États-Unis au camp Bucca (Irak). À sa sortie, il rejoignit l’État islamique en Irak de John Negroponte. Puis il suivit l’organisation en Syrie, dont il est originaire. Cependant, il ne suivit pas le calife lorsque celui-ci rompit avec al-Qaïda. Les États-Unis offraient 10 millions de dollars pour sa capture.

    Il existe actuellement trois grandes coalitions jihadistes en Syrie :
     les pro-turcs (Armée syrienne libre)
     les pro-qataris (Hayat Tahrir al-Cham / Al-Qaïda)
     les pro-État profond US (Daesh).

    Hayat Tahrir al-Cham a démenti qu’Abou Mohammed al-Joulani ait été blessé et amputé, comme Daesh avait démenti la mort de son calife, Abou Bakr al-Baghdadi. Ce dernier est mort le 28 mai, lors d’un bombardement russe, avant que sa voix ne ressuscite dans les médias pro-US.❞

  • #Yémen : la coalition arabe se retrouve pour la première fois sur une liste noire de l’ONU
    http://www.lemonde.fr/yemen/article/2017/10/06/yemen-la-coalition-arabe-se-retrouve-pour-la-premiere-fois-sur-une-liste-noi

    Les Nations unies la condamnent pour des meurtres et des mutilations d’enfants commis en 2016. Dans ce pays, 683 enfants sont concernés.

    C’est la première fois que la coalition pour restaurer la légitimité au Yémen – sous la direction de l’Arabie saoudite, créée en 2015 – figure dans la liste noire des Nations unies (ONU), rendue publique jeudi 5 octobre. Elle se trouve sur celle des pays et entités ayant commis en 2016 des meurtres ou des mutilations d’enfants. Pourtant, en août, Ryad avait affirmé dans un communiqué que sa coalition « respectait pleinement » ses obligations en matière de droit international et de droit humanitaire

    Cette coalition figure dans une annexe du rapport annuel du secrétaire général de l’ONU sur les enfants et les conflits armés. Ce document note néanmoins qu’elle fait partie des Etats ou entités ayant pris des mesures pour limiter les conséquences de leur engagement militaire sur les enfants.
    […]
    Son annexe, pour ce qui concerne le Yémen, incrimine aussi les Houthis (combattus par la coalition arabe), les forces gouvernementales yéménites et l’organisation djihadiste Al-Qaïda comme des entités responsables d’exactions contre des enfants sans avoir pris de mesures pour les protéger.

    En 2016, le prédécesseur d’Antonio Guterres, Ban Ki-moon, avait décidé de retirer la coalition du projet de liste noire annexée au rapport annuel 2015 sur les enfants et les conflits. Des médias avaient évoqué des menaces de l’Arabie saoudite de supprimer des financements à des programmes humanitaires de l’ONU. L’Arabie saoudite avait démenti toute pression.

  • Dispatch From the Middle East: U.S. Buildup All About Iran | The American Conservative
    http://www.theamericanconservative.com/articles/dispatch-from-the-middle-east-u-s-buildup-all-about-iran

    Why Washington Wants That Border

    Re-establishing Syrian control over the highway running from Deir ez-Zor to Albu Kamal and al-Qaim is also a priority for Syria’s allies in Iran. Dr. Masoud Asadollahi, a Damascus-based expert in Middle East affairs explains: “The road through Albu Kamal is Iran’s favored option – it is a shorter path to Baghdad, safer, and runs through green, habitable areas. The M1 highway (Damascus-Baghdad) is more dangerous for Iran because it runs through Iraq’s Anbar province and areas that are mostly desert.”

    If the U.S. objective in al-Tanaf was to block the southern highway between Syria and Iraq, thereby cutting off Iran’s land access to the borders of Palestine, they have been badly outmaneuvered. Syrian, Iraqi, and allied troops have now essentially trapped the U.S.-led forces in a fairly useless triangle down south, and created a new triangle (between Palmyra, Deir ez-Zor, and Albu Kamal) for their “final battle” against ISIS.

  • Israel assassinates Shalit-deal prisoner in Gaza, Hamas says
    March 25, 2017 10:33 A.M.
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=776104

    GAZA CITY (Ma’an) — The Hamas movement announced Friday night that former prisoner 35-year-old Mazen Fuqahaa was assassinated by unidentified assailants in southern Gaza City, accusing Israel of carrying out the targeted killing.

    Unknown assailants opened fire at Fuqahaa at the entrance to a residence in the Tal al-Hawa neighborhood in southwestern Gaza City, shooting four bullets into the man’s head before they fled the area, witnesses said.

    The assassination was carried out with a gun equipped with a silencer, according to member of Hamas’s politburo Izzat al-Rishq.

    Fuqahaa, from the northern occupied West Bank district of Tubas, was released from serving a life sentence in Israeli custody in the 2011 Gilad Shalit prisoners exchange deal, and then exiled to the besieged Gaza Strip.

    According to Israeli media, Fuqahaa was a senior member of the al-Qassam Brigades, and had been sentenced to life in prison for planning a suicide bombing in northern Israel in 2002 that left nine people dead and tens of others wounded.

    In a statement, the brigades said that it was “clear and obvious that this crime was arranged by the Zionist enemy,” referring to the state of Israel.

    They went on to warn that “this enemy will be the ones who suffer the consequences and take responsibility for this crime,” and that Israel would “regret the day” they began carrying out stealth assassinations against “resistance fighters in Gaza.”

    The Hamas movement called the assassination “a cowardly attack by the occupation,” promising that Israel would “pay for its crimes.”

    The Abu Ali Mustafa Brigades, the military wing of the leftist Popular Front for the Liberation of Palestine also denounced the assassination, saying the killing “must be met with a harsh response by all resistance factions.”

    The Islamic Jihad movement said Fuqahaa’s assassination marked the start of “a new offensive” by Israel against Palestinian resistance, and that the resistance had the right to respond and defend themselves.

    Spokesperson for Gaza’s Ministry of Interior Iyad al-Buzm said security services had opened an investigation into the details of the incident.

    #Palestine_assassinée

    • Le Hamas ferme le point de passage entre Gaza et Israël
      AFP | 26/03/2017
      https://www.lorientlejour.com/article/1043011/le-hamas-ferme-le-point-de-passage-entre-gaza-et-israel.html

      Le Hamas a fermé dimanche le point de passage entre la bande de Gaza qu’il dirige et Israël après l’assassinat d’un de ses responsables, que le mouvement islamiste palestinien a imputé aux services israéliens de renseignement.

      Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur à Gaza précise avoir fermé le point de passage d’Erez pour une durée indéterminée le temps que se déroule l’enquête sur le meurtre de Mazen Faqha, 38 ans, tué par balles vendredi par des inconnus dans l’enclave palestinienne.
      Israël n’a fait aucun commentaire sur la fermeture du point de passage côté gazaoui ni sur le meurtre de ce responsable palestinien.

      Selon des médias israéliens, Mazen Faqha dirigeait des cellules de la branche armée du Hamas en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 50 ans par Israël et séparé géographiquement de la bande de Gaza par l’Etat hébreu.
      Faqha avait été arrêté et condamné à de la prison pour des attaques suicide qui avait tué des Israéliens durant la deuxième intifada entre 2000 et 2005.
      Il faisait partie du millier de prisonniers palestiniens libérés en 2011 en échange du soldat israélien Gilad Shalit, que le Hamas détenait depuis cinq ans. M. Faqha avait été transféré vers Gaza.

      Erez, dans le nord de la bande de Gaza, est la seule porte d’entrée et de sortie pour les personnes entre l’enclave palestinienne et Israël. Un autre point de passage, Kerem Shalom, est réservé au passage des marchandises.

      La bande de Gaza est soumise depuis dix ans à un blocus de la part d’Israël et les deux parties se sont livré trois guerres depuis 2008.

  • Quand Trump et May décrèteront qu’on doit prendre l’avion à poil avec une plume dans le cul, l’AFP sera là pour trouver la justification « selon des experts » : Les ordinateurs en vol, armes potentielles pour Al-Qaïda et l’EI
    http://www.lepoint.fr/monde/les-ordinateurs-en-vol-armes-potentielles-pour-al-qaida-et-l-ei-22-03-2017-2

    L’interdiction d’emporter à bord de certains vols tout équipement électronique plus gros qu’un téléphone portable montre que le groupe Etat islamique mais surtout Al-Qaïda sont une menace constante pour le transport aérien en dépit du renforcement des mesures de sécurité dans les aéroports, estiment des experts.

    (Dépêche que j’ai vu passer sur Libération, qui l’a apparemment remplacée par autre chose depuis.)

  • USA – L’effet Trump : la #CIA perd ses meilleurs espions arabes
    http://vilistia.org/archives/13745

    dimanche 26 février 2017 Des agents qui ont infiltré des groupes comme l’État islamique et al-Qaïda menacent de quitter l’agence américaine en raison du « parti pris idéologique » de Donald Trump. La CIA est confrontée à une perte potentiellement … Lire la suite →

    #USA_TRUMP

  • Un nouveau départ pour la résistance palestinienne ?
    Abdel Bari Atwan -15 février 2017 – Raï al-Yaoum – Traduction : Chronique de Palestine
    http://chroniquepalestine.com/nouveau-depart-resistance-palestinienne

    L’élection de Yahya as-Sinwar par une forte majorité des voix, comme premier dirigeant du Hamas dans la bande de Gaza, pourrait s’avérer être un tournant pour le mouvement.

    Cette élection peut marquer la fin de l’ère de l’actuel dirigeant du bureau politique, Khaled Mish’al, qui se caractérisait par la flexibilité, la diplomatie et les solutions de compromis. Elle signale aussi la montée du courant jihadiste qui croit à la résistance armée et rejette les concessions politiques à l’occupant, et le rapprochement du Hamas avec « l’axe de la résistance » régional, en particulier l’Iran et le Hezbollah.

    Cette perspective est renforcée par la réaction de crainte qui a prévalu dans les milieux israéliens dès que la nouvelle de l’élection de Sinwar a été connue, avec la remarque du Premier ministre par intérim Yuval Steinitz disant que « l’affrontement se rapproche » avec le Hamas et que ce n’était qu’une question de temps.

    Les autorités israéliennes d’occupation connaissent bien Sinwar. Il a passé 23 ans derrière les barreaux de leurs prisons et il a été le responsable de l’élimination de 12 de leurs agents dans la bande de Gaza.

    Il a aidé à établir l’aile militaire du Hamas, les Brigades Izzedin Qassam, et a supervisé la mise en place de son appareil de sécurité Majd qui a rétabli la sécurité dans la Bande et a mis fin au gangstérisme armé et à l’impunité dont jouissaient les clans.
    (...)
    Ni Sinwar, ni Mushtaha, ni le commandant des Brigades al-Qassam, Muhammad Deif, ne seront probablement inquiets d’avoir été désignés comme « terroristes à l’échelle mondiale » par le département d’État américain. Ils peuvent au contraire considérer cela comme une marque d’honneur. En tout cas, Sinwar a rarement voyagé à l’extérieur de la bande de Gaza, et n’a pas de biens ou d’actifs aux États-Unis qui peuvent être gelés… (...)

  • CIA Memo: Designating Muslim Brotherhood Could ‘Fuel Extremism’ - POLITICO Magazine
    http://www.politico.com/magazine/story/2017/02/cia-memo-designating-muslim-brotherhood-could-fuel-extremism-214757?mc_cid

    Trump administration officials pushing to designate the Muslim Brotherhood as a foreign terrorist organization face at least one significant obstacle: analysts at the Central Intelligence Agency.

    CIA experts have warned that so labeling the decades-old Islamist group “may fuel extremism” and damage relations with America’s allies, according to a summary of a finished intelligence report for the intelligence community and policymakers that was shared with POLITICO by a U.S. official.

    The document, published internally on Jan. 31, notes that the Brotherhood—which boasts millions of followers around the Arab world—has “rejected violence as a matter of official policy and opposed al-Qa’ida and ISIS.”

    It acknowledges that “a minority of MB [Muslim Brotherhood] members have engaged in violence, most often in response to harsh regime repression, perceived foreign occupation, or civil conflicts.” Noting that there are branches of the group in countries such as Jordan, Kuwait, Morocco and Tunisia, it cautions that some of America’s allies in the region “probably worry that such a step could destabilize their internal politics, feed extremist narratives, and anger Muslims worldwide.”

    “MB groups enjoy widespread support across the Near East-North Africa region and many Arabs and Muslims worldwide would view an MB designation as an affront to their core religious and societal values,” the document continues. “Moreover, a US designation would probably weaken MB leaders’ arguments against violence and provide ISIS and al-Qa’ida additional grist for propaganda to win followers and support, particularly for attacks against US interests.”

    The CIA declined to comment, and the White House did not respond to a request for comment. But the document threatens to pit the agency against a president who has dismissed its intelligence assessments and angered many in the intelligence community when he appeared before the agency’s Memorial Wall and exaggerated the size of the crowd at his inaugural address.

    And it would seem to put the agency’s analysts at odds with its new director, Mike Pompeo, who as a member of Congress co-sponsored a bill to ban the Brotherhood and once warned in a radio appearance that Islamist groups were infiltrating the United States. “There are organizations and networks here in the United States tied to radical Islam in deep and fundamental ways,” Pompeo told host Frank Gaffney, who heads the Center for Security Policy and often promotes a conspiratorial view of Muslims. “They’re not just in places like Libya and Syria and Iraq, but in places like Coldwater, Kansas, and small towns all throughout America.”

    Even before President Donald Trump took office, outside groups like Gaffney’s and some members of Congress had been pressuring his team to make the designation, a process that usually takes months and requires teams of analysts sifting through reams of intelligence reports to determine whether an organization fits the legal definition of a terrorist organization.

  • Un conseiller d’Obama admet : « Nous avons armé Al-Nosra et Al-Qaïda en Syrie » - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/01/un-conseiller-d-obama-admet-nous-avons-arme-al-nosra-et-al-qaida-e
    http://www.algeriepatriotique.com/sites/default/files/styles/282x211/public/field/image/ben+rhodes.jpg?itok=8-F2jIez

    Les éléments tangibles prouvant que les Etats-Unis ont directement ou indirectement soutenu les groupes terroristes activant en Syrie s’amoncellent. Certains sont même fournis par d’anciens hauts responsables de l’Administration Obama qui vient de passer le relais à l’équipe de Donald Trump. Ben Rhodes, conseiller adjoint à la Sécurité nationale pour les communications stratégiques de Barack Obama, a fait des révélations cette semaine qui ont provoqué un séisme à Washington. Il a affirmé qu’il existe des vases communicants entre ce que certains appellent l’opposition syrienne modérée et les groupes terroristes affiliés à Al-Qaïda. Dans ses confidences reprises samedi par un site animé par des vétérans de l’armée américaine, Ben Rhodes a non seulement soutenu que les rebelles syriens avaient des contacts avec Al-Qaïda et le Front Al-Nosra, mais que « l’opposition » avait aussi maintes fois préconisé à Washington de travailler avec les terroristes. « Ce qui est étrange, c’est que j’ai rencontré l’opposition syrienne, et souvent ses responsables ont soutenu que nous devrions travailler avec Al-Nosra, qui est Al-Qaïda », a-t-il déclaré, ajoutant qu’« Al-Nosra combat avec des armes américaines ».

    Rhodes semble dire que les Etats-Unis n’ont finalement pas travaillé avec Al-Nosra et Al-Qaïda. Mais en lâchant une telle déclaration, il admet tout de même que les rebelles syriens et Al-Nosra étaient les deux faces d’une même médaille et que leur seul but était de renverser Bachar Al-Assad. Même si l’on suppose que les Etats-Unis n’ont jamais travaillé avec Al-Nosra, le fait cependant que les rebelles syriens aient demandé à Washington de travailler avec Al-Nosra est un élément qui remet totalement en cause le discours tenu par les Occidentaux pour justifier la destruction de la Syrie.

    Il ressort aussi des déclarations post-Obama de Ben Rhodes que les invitations incessantes de Washington à distinguer entre ce qu’elle appelle l’opposition modérée et les mouvements terroristes se revendiquant d’Al-Qaïda ou de Daech étaient une fumisterie du moment qu’il n’y avait aucun moyen pour les Etats-Unis d’empêcher les rebelles syriens de fraterniser avec Al-Nosra, précisément parce que les deux entités avaient militairement juré de combattre Al-Assad par tous les moyens. Cela y compris en accusant Al-Assad d’utiliser des armes chimiques contre son propre peuple. En fait, il a été largement rapporté que « les rebelles syriens avaient promis loyauté à Al-Qaïda ».

    Bien évidemment, tout cela, les Américains le savaient. Ils savaient également que les armes fournies aux soi-disant rebelles syriens allaient fatalement tomber entre les mains d’Al-Nosra et d’Al-Qaïda. D’ailleurs, les rebelles eux-mêmes ont clairement dit qu’ils ne combattraient pas Al-Nosra. C’est ce qui se produira. D’importants lots d’armes américaines ont fini entre les mains de nombreuses cellules terroristes.

    Malgré les mises en garde de certains cadres de son administration, Barack Obama n’a rien voulu savoir. Il a même dit préférer les terroristes à Bachar Al-Assad, adoptant ainsi la même position que les Israéliens vis-à-vis d’Al-Qaïda et de Daech. Cela explique pourquoi Tel-Aviv n’a pas lésiné aussi sur les moyens, y compris militaires, pour aider le Front Al-Nosra et mettre les bâtons dans les roues de l’armée syrienne.

    Khider Cherif

    http://www.algeriepatriotique.com

  • SYRIE : POUR EN FINIR AVEC CETTE HISTOIRE DE GAZODUCS | Kurultay.fr

    http://kurultay.fr/blog/?p=1083

    L’histoire est entendue, la guerre civile qui ensanglante depuis plus de 5 ans la Syrie ne peut avoir que des origines secrètes – cachées par les médias occidentaux – et qu’il faudrait chercher dans les tréfonds de ces âmes avilies par l’argent et le vice que l’on rencontrerait à foison sous les turbans arabes ou les chapeaux de cow-boys texans.

    Ultime avatar des complots judéo-maçonniques qui ont agité les esprits névrosés du début du XXème siècle (jusqu’aux horreurs que l’on sait), tout ne serait aujourd’hui que conjuration pour le pétrole et le gaz, qu’affaire de “gros sous” et de géopolitique de ressources énergétiques en voie d’épuisement[1].

    C’est ainsi que le printemps arabe de 2011, qui a touché la Syrie mais aussi la Tunisie, le Bahrein, l’Egypte…, serait réductible à une banale “vengeance” d’émirs qatariens et d’islamistes turcs, secondés évidemment par la CIA, et animés par l’appât du gain qui leur aurait échappé du fait de la résistance de Bachar el-Assad le président “légalement élu” de la Syrie.

    • Après un Julien Salingues, voilà qu’Alain Gresh a son tour prends « le train » des médias dominants ! Haro sur les anti-Occidentaux, nous ressortir la vieille antienne de « l’ad Hitlérium » il fallait le faire et je m’y attendais un peu il faut dire. Alep et la défaite occidentale fait sortir les loups du bois ou dévoilent la vraie nature des « rebelles sous perfusion » des médias dominants. Zéro pointé

    • Toujours aussi clivant la Syrie... Pour ma part, c’est une vieille relations de travail mais je n’arrive toujours pas à m’expliquer la passion soudaine (pour quelqu’un qui a vécu sous le père avant le fils, sans que personne ne s’en émeuve beaucoup en France) qui exalte les jeunes chantres de la révo syrienne (Alain @Nouvelles_d’Orient , je ne parle pas pour toi, on est presque aussiv vieux :-()

    • Oui, parce qu’on veut un monde en noir et blanc. On peut reconnaître que les révolutions arabes ont été des mouvements authentiques, profonds, mobilisant largement, rejetant une forme de pouvoir, du Caire à Damas en passant par Manama. Ces mouvements n’ont pas été voulus par les Etats-Unis (qui, selon certaines, auraient planifié l’arrivée des Frères en Egypte !) mais que les occidentaux, les pays du Golfe et d’autres, interviennent pour faire basculer les choses en leur faveur. Au-delà, un des enjeux est l’intégration de l’islam politique au jeu politique et le refus de cette intégration ne peut aboutir qu’à des retours en arrière et à des dictatures comme en Egypte qui répriment non seulement les Frères mais tout ce qui pense et bouge (ce que n’implique pas que j’ai de la sympathie pour les Frères, qui sont un mouvement conservateur et économiquement libéral). Enfin, sur le pétrole, indépendamment des positions adoptées sur la crise syrienne, je pense qu’il reste des faits et que rien de ce que j’ai lu n’implique que le pétrole ait joué un rôle majeur dans cette crise (mais je suis prêt à reconnaître que je me suis trompé si je tombe sur une étude sérieuse, ou une réfutation argumentée de l’article que j’ai publié).

    • Bonjour @alaingresh ,
      J’intervenais en commentaires sur Nouvelle d’Orient jadis (une orange bien mûre ;-) )
      Merci d’intervenir ici.
      Je suis frappée que les médias essaient d’assimiler les Frères Musulmans à Al Quaida et à Daesh.
      Bien sûr c’est un mouvement très conservateur (mais les populations des zones rurales des pays arabes, peu alphabétisées, sont très religieuses et très conservatrices, les Frères sont souvent un mouvement représentatif de cela). En Egypte pas mal de FM étaient commerçants ce qui va avec l’idéologie libérale. Cela me parait caricatural et diabolisant de les assimiler à Al Quaida et à Daesh, d’autant que le mouvement des FM n’est pas homogène (d’après ma fille, qui a vécu en Egypte pendant l’année de la révolution, les jeunes FM pouvaient avoir des conceptions plus ouvertes et modernes).

    • Oh scandaleux de lire de tels horreurs, si Mr Gresh les Usa, étaient derrière les pseudo-révolutions arabes ou « printemps » avec la main de l’équipe a Georges Soros et Mac Cain la NED qui finance tous les changements de régimes déjà avant la chute de l’Urss. rien que pour la Syrie voici les bailleurs de fonds derrière l’agression contre la Syrie : https://www.theguardian.com/global-development-professionals-network/2013/apr/29/diversity-inclusion-ngo-board?CMP=share_btn_fb et ici la liste des groupes terroristes que vous appelez sans doute « rebelles modérés » sauf qu’ils modèrent les têtes de ces pauvres syriens sacrifiés au nom du pétrole ou du gaz : http://fr.etilaf.org/press/communique-conjoint.html
      Contrairement ce que vous dites les USa sont derrière les changements violents de régimes et manipulent les Frères Musulmans depuis le début après les anglais : https://syria360.files.wordpress.com/2013/11/dia-syria-muslimbrotherhoodpressureintensifies-2.pdf archives NSA ou CIA ça vous va ? En France Hollande, Juppé Fabius qui aime bien Al Nosra (qui fait du bon boulot) et ces agents français les soeurs Kodmani, Burgat et autres journalistes djihadistes pro-Qatar Nabil Enasri, Romain Caillet etc...La liste des idiots-utiles impliqués dans le scénario syrien : http://appelsolidaritesyrie.free.fr/ACTUALITE/130708_SYRIE_LETTRE_ELYSEE/130708_SYRIE_LISTE_ELYSEE.pdf plus le nerf de la guerre : http://codssy.org/wp-content/uploads/2015/09/Bilan-2015.pdf
      Le grand « plan du grand moyen-orient élargi » tel qu’il été pensé par les néoconservateurs américains du PNAC :http://www.nytimes.com/interactive/2013/09/29/sunday-review/how-5-countries-could-become-14.html?smid=fb-share
      des preuves en veux tu en voilà : http://www.strategicsinternational.com/9_Khadera.pdf
      Les gagnants et les perdants des « régime change » selon le journal des forces armées Us :http://larsanderson.org/files/2011/10/armed-forces-journal-blood-borders-june-2006.pdf
      Gal Wesley Clarke lui-même en a parlé des 7 pays a dégommer en 5 ans ..C’est du néocolonialisme mais du colonialisme violent depuis le 9/11 je vous rappelle ce qu’est le colonialisme afin que vous puissiez vous rendre compte de vos crimes à vous les journalistes : http://www.larevuedesressources.org/IMG/pdf/CESAIRE.pdf
      La France est responsable donc en partie du génocide du peuple syrien et la destruction du pays car elle soutient des kurdes :"" Khaled Issa Le Parti de l’Union Démocratique -PYD, exprime son entière solidarité avec la France, présente ses condoléances aux familles des victimes, et apporte son entier soutien aux forces de l’ordre dans sa lutte contre le terrorisme.
      Le PYD est déterminé plus que jamais dans son combat pour vaincre les terroristes.
      Il appelle à la mobilisation totale derrière le Président de République Française dans ces circonstances particulières.
      Paris, 13 Novembre 2015.
      Khaled ISSA
      14 novembre 2015, 09:53""
      Des activistes du CANVAS de Gène Sharp et Mac Cain (DNI) Georges Soros de la NED sont responsables des crimes dans ce pays mais aussi dans d’autres pays avant l’ex-Yougoslavie, Ukraine, Lybie, Somalie, Liban Soudan etc...Liste de crimes très longue ! Avoir soutenu l’UCK membre d’Al Qaida que les néocons américains ont importés contre les méchants serbes : http://csamary.free.fr/articles/Publications/Restauration_capitaliste_files/2008_DiscussionDiana.Johnstone.pdf
      A qui le tour ?? Mr Gresh en tant que journaliste vous devrait un jour rendre des comptes revoir les lois de Nuremberg que tous les jours les pays européens anglo-saxons violent au nom de leurs intérêts. http://bdc.aege.fr/public/Le_Nouvel_Ordre_du_Monde_Arabe.pdf

    • Le règlement du conflit syrien semble avoir pour composante l’entrée dans le capital de Rosneft du Qatar. Dans les articles que l’on trouve à ce sujet, il semblerait que cette participation soit une façon d’obtenir la coopération de ce pays. Du coup, toutes les argumentations tentant de faire comme si les intérêts des pays pétroliers et gaziers n’étaient pas en cause dans la guerre en Syrie deviennent suspectes, à mes yeux...

    • http://www.courrierinternational.com/article/petrole-glencore-et-le-qatar-entrent-au-capital-de-rosneft-po

      Le Kremlin a annoncé la prise de participation à hauteur de 19,5 % du fonds souverain du Qatar, associé au négociant anglo-suisse en matières premières Glengore, dans le fleuron russe Rosneft.

      Les sanctions européennes et américaines n’y ont rien fait. Rosneft, le géant russe du pétrole, va être partiellement privatisé. Le Kremlin a fait savoir, dans la soirée du 7 décembre, que le premier négociant en matières premières du monde, l’anglo-suisse Glencore, et le fonds souverain du Qatar prennent 19,5 % des parts de la compagnie Rosneft, dans une transaction évaluée à 10,5 millions d’euros.

    • Le deal entre le Qatar et Rosneft a pour but de faire abandonner au Qatar son projet de participer à la destruction programmée de la Syrie.’’.La Fédération de Russie, qui détient directement 50% du capital de Rosneft, vient d’en céder 19,5% à Glencore et au Qatar.

      On ignore la répartition exacte du capital.

      Rosneft est la première entreprise pétrolière mondiale.

      Cette décision intervient alors que l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis laissent prévoir la levée des sanctions économiques contre Moscou, et alors que l’accord de réduction de la production pétrolière prise au sein de l’OPEC devrait permettre à la hausse des prix de se poursuivre lentement.

      Rosneft avait par ailleurs acquis le pétrolier Bachneft juste avant cette privatisation. À cette occasion, selon le Comité d’enquête de la Russie, le ministre de l’Économie, Alexeï Oulioukaïev, aurait illégalement perçu 1,8 million d’euros pour donner son accord. Le ministre a été placé en résidence surveillée.
      La valeur boursière de Rosneft est évaluée à 55,02 milliards d’euros. Les actions cédées à Glencore et au Qatar l’ont été avec une décote de 2%, soit 10,5 milliards d’euros.

      Le Qatar est déjà actionnaire majoritaire de Glencore.

      Les 10,5 milliards d’euros de recettes seront reversés à l’entreprise publique Rosneftegaz, qui devrait en verser à son tour une partie à l’État. Ils seraient alors utilisés pour couvrir le déficit provoqué par les sanctions économiques européennes.

      Séparant totalement sa politique économique de sa politique étrangère, la Russie a ainsi scellé une alliance avec le Qatar qu’elle combat militairement en Syrie.’’.

    • @marielle le petit rajout sur les états voyou dont on sait qui la définie (Usa, UE) est vraiment de trop a mon humble avis
      . Depuis plus de quarante ans, la compagnie suisse se serait spécialisée dans le travail avec les États-voyous, contournant les sanctions et autres embargos auxquels ils sont soumis. Cuba, l’Iran, la Libye, l’Afrique du sud (au temps de l’apartheid) et l’URSS (au temps de la guerre en Afghanistan) feraient partie de cette liste." l

    • La congressiste démocrate de Hawaï Tulsi Gabbard, soutien de Bernie Sanders pendant la campagne présidentielle, a rompu avec le discours à sens unique des médias en accusant les États-Unis de financer et d’armer des groupes terroristes d’al-Qaïda et d’ISIS / Daech / EI. Elle a introduit une résolution intitulée le « Stop Arming Terrorists Act ». https://www.youtube.com/watch?v=B0UW0pnvIHE

  • Lettre ouverte aux « défenseurs des droits de l’homme » à propos d’Alep
    https://francais.rt.com/opinions/31480-lettre-ouverte-defenseurs-droits-homme-alep

    Des « tartuffes », des « hypocrites », des « salauds »... L’essayiste belge Jean Bricmont ne mâche pas ses mots, en s’indignant des intérêts réels de ceux qui prétendent défendre les droits de l’homme en Syrie.

    Tout d’abord, ceci n’est pas une attaque contre les droits de l’homme, comme idéal à atteindre, et le titre complet de l’article devrait être : « Lettre ouverte à ceux qui invoquent sélectivement les droits de l’homme pour justifier la politique d’ingérence des puissances occidentales dans les affaires intérieures des autres pays. »

    En effet, la seule question qui mérite d’être discutée à propos de l’affaire syrienne, ce n’est pas la situation sur le terrain (qui est sans doute compliquée), mais la légitimité de la politique d’ingérence des États-Unis et de leurs « alliés », c’est-à-dire des Européens, de la Turquie et des États du Golfe, dans ce pays.

    « Le principe de non ingérence rend illégal tout ce que font les États-Unis un peu partout dans le monde » ....

    http://zinc.mondediplo.net/messages/46466 via NRobin
    #Syrie #Alep #Droits_de_l'homme #Monde_Occidental

    • Syrie : Mediapart dépublie puis republie un post de blog critique
      http://www.arretsurimages.net/breves/2016-12-31/Syrie-Mediapart-depublie-puis-republie-un-post-de-blog-critique-id20

      "Lettre ouverte aux journalistes de Mediapart (et à quelques autres)". Le 19 décembre, Swank, abonné à Mediapart, publie un billet de blog dans "L’espace Club" du site. "Une lettre énervée d’un abonné dégoûté", précise-t-il dès introduction de son billet, son dixième sur le site. Avant d’expliquer la raison de sa colère : "Ce à quoi nous assistons depuis quelques jours, c’est une atlantisation du débat public à marche forcée (...) Mediapart, journal indépendant qui n’a même pas l’excuse d’être détenu par Patrick Drahi, verse tristement dans le même matraquage éditorial". Selon le blogueur, qui ne donne aucun exemple pour justifier ses propos,"depuis la reprise d’Alep par les forces armées syriennes, les articles du site nous imposent le récit manichéen conforme à la ligne politique de Washington et du Quai d’Orsay".Dans un article publié le 14 décembre 2016, Mediapart, sous la plume de son journaliste René Backmann, critiquait pourtant "la passivité de Barack Obama et des diplomaties occidentales" depuis le début du conflit en Syrie.

      Egalement dans le viseur du blogueur : le débat vidéo organisé par Mediapart le 14 décembre, intitulé "Le martyre du peuple syrien". "Pendant plus d’une heure donc, nos invités – dont certains n’avaient plus mis les pieds en Syrie depuis des décennies - déroulèrent en toute tranquillité et sans qu’aucune contradiction ne leur soit opposée, le récit romantique de la révolution syrienne de 2011", critique Swank, pour qui "s’allier avec des groupes terroristes – au premier rang duquel Al-Qaïda - pour renverser le régime, fut un jeu dangereux et inconscient auquel Poutine a définitivement mis fin il y a quelques jours".

      "Atlantiste", Mediapart ? Le 21 décembre, sur le plateau de Mediapart Live, le directeur éditorial du site, François Bonnet, répondait aux critiques, en égrenant la liste de tous les articles anti-Otan que le site avait publié depuis sa création.

      Un post supprimé puis republié

      Le débat aurait pu s’arrêter là. Mais le post du blogueur a ensuite été supprimé par les équipes de Mediapart, le week-end du 23-24 décembre. Une censure dénoncée par Swank dans un nouveau post le 25 décembre, intitulé "Juste une mise au point". Dans celui-ci, il s’interroge : "Quelques heures avant d’être effacé, mon article était relayé sur la page Facebook de Jean-Luc Mélenchon. Faut-il y voir un rapport de cause à effet ? Je l’ignore". "J’avais encore une croyance naïve dans la possibilité d’une presse libre, indépendante, critique, ouverte au dialogue et au débat. Cette illusion a disparu", ajoute-t-il, avant d’annoncer sa volonté de se désabonner de Mediapart. "Je ne peux décemment pas continuer à payer l’abonnement d’un organe de presse qui censure mes billets de blog".

      Ultime coup de théâtre : le 26 décembre, le billet est remis en ligne. Dans les commentaires de la mise au point de Swank, Edwy Plenel, président du site, explique : "Nous avons republié votre « lettre énervée d’un abonné dégouté ». Elle avait été dépubliée par l’équipe restreinte chargée de la permanence du week-end qui a parfois bien le droit d’être à son tour « énervée et dégoutée »". Pour le fondateur de Mediapart, ce billet est un "pur délire", "sans aucune source, ni preuve". "Diaboliser ainsi ceux avec qui on est en désaccord, ce n’est pas débattre ni argumenter (…) C’est surtout verser dans une vision complotiste du monde, propre aux idéologies les plus régressives et les plus obscures", ajoute le journaliste.

      Pourquoi, dès lors, l’avoir republié ? Plenel s’appuie sur la déclaration des droits de l’homme, dans laquelle il est question de la liberté comme "pouvoir qui appartient à l’homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d’autrui". "Cette dépublication éphémère de votre billet est un rappel à ce principe de base d’une discussion argumentée et raisonnée, dans le respect de toutes celles et de tous ceux qui en sont témoins", estime-t-il.

  • Que penser de cet article de Julien Salingue : serait-ce une nouvelle leçon d’humanisme ou un appel face au silence ?

    Massacres à Alep : lettre à un « camarade » qui s’obstine à justifier l’injustifiable
    http://resisteralairdutemps.blogspot.fr/2016/12/massacres-alep-lettre-un-camarade-qui.html#comment-for

    Il y a bien d’autres problèmes avec ton analyse, « camarade », mais je ne veux pas abuser de ton temps. D’ailleurs, pour avoir eu souvent l’occasion de discuter de vive voix avec toi de ces « problèmes d’analyse » en confrontant, à ta « géopolitique » et à ton « anti-impérialisme », les faits et la chronologie réelle des événements, je sais que tu n’aimes pas trop ça, les faits. Ils sont vraiment trop têtus.

    Car c’est beaucoup plus simple de venir provoquer ou semer le trouble via des posts/commentaires Facebook ou dans des forums de discussion que de prendre le temps d’avoir un échange un peu précis et argumenté.

    Alors au cas où tu serais quand même tenté de céder à la facilité et de vouloir jouer à ce petit jeu, je te soumets quelques remarques « préventives » :

    – Avant de me dire que je défends les mêmes positions que les États-Unis, la France, l’Arabie saoudite, le Qatar, BHL ou quelques autres « compagnons encombrants », souviens-toi que, si on raisonne de la sorte, tu défends de ton côté les mêmes positions que la Russie, l’Iran, le maréchal Sissi, François Fillon ou Marine Le Pen, et demande-toi si c’est un argument.

    – Avant de me dire qu’Israël a bombardé, depuis 2011, à une quinzaine de reprises, des positions du régime Assad, et que ceux qui sont contre Assad sont donc avec Israël, souviens-toi qu’en juin dernier Poutine déclarait, au terme d’une rencontre avec Netanyahu avec lequel il venait de signer plusieurs accords commerciaux, ce qui suit : « Nous avons évoqué la nécessité d’efforts conjoints dans la lutte contre le terrorisme international. Sur ce plan, nous sommes des alliés. Nos deux pays ont une expérience importante en matière de lutte contre l’extrémisme. Nous allons donc renforcer nos contacts avec nos partenaires israéliens dans ce domaine ». Et demande-toi si c’est un argument.

    – Avant de me dire que la rébellion syrienne en a appelé aux pays occidentaux pour recevoir des armes et bénéficier d’un appui militaire conséquent, notamment aérien, et que ça cache forcément quelque chose, souviens-toi que les forces kurdes que tu admires tant – à juste titre – depuis qu’elles ont repoussé Daech à Kobané ont fait exactement la même chose, et qu’elles ont, elles, obtenu cet appui, au point qu’elles ont remercié publiquement les États-Unis de leur soutien, et demande-toi si c’est un argument.

    – Avant de me dire que la rébellion syrienne, quand bien même on aurait pu avoir au départ de la sympathie pour elle, est aujourd’hui confisquée par des forces réactionnaires issues de l’islam politique, et que certaines de ces forces n’hésitent pas à s’en prendre violemment à des civils ou, variation sur le même thème, que c’est vraiment tragique de bombarder des civils mais que c’est parce que les terroristes se cachent parmi eux, quand ils ne les utilisent pas comme boucliers humains, souviens-toi que c’est le discours de ceux qui veulent justifier les campagnes de bombardements meurtriers sur Gaza, et demande-toi si c’est un argument.

    – Avant de me dire que les insurgés syriens sont des « alliés objectifs » de Daech, souviens-toi que Daech a été chassé d’Alep au début de l’année 2014 par ceux qui sont en train de se faire aujourd’hui massacrer par Assad, réfléchis ensuite au concept d’« allié objectif », et demande-toi si c’est un argument. Tu peux aussi repenser, si tu n’es pas convaincu, à ce qui a été rappelé plus haut à propos des véritables cibles des bombardements de la coalition, et te demander une deuxième fois si le coup de l’« allié objectif » est un argument.

    – Avant de me dire, enfin, que ceux qui dénoncent Assad et Poutine « oublient » de dénoncer les massacres commis par les grandes puissances occidentales et par leurs alliés, sache que parmi ceux qui se mobilisent pour Alep, nous sommes nombreux à nous être mobilisés pour Gaza, contre les interventions militaires en Afghanistan, en Iraq, en Libye ou ailleurs, et que nous ne renonçons pas, contrairement à toi qui as choisi de ne pas être dans la rue hier soir pour dénoncer la boucherie en cours, à notre cohérence politique, à nos idéaux et à l’anti-impérialisme. Et demande-toi si c’est un argument.

    • heuu il me semble avoir mis en ligne des archives américaines prouvant que les tchétchènes avaient été lancés par la CIA contre les russes et on m’accuse de « pro-poutinisme » parce qu’on peux trouver sur le net cia.gouv ou fbi.gouv des preuves de l’implication des Usa, CIA dans l’entrainement, financement des terroristes, djihadistes partout dans le monde et bien sur en Lybie, Syrie comme si nous étions des imbéciles ne sachant pas trouver les archives preuves qui l’expliquent très bien ? Dites les militants autorisés de ci ou de là, des vrais communistes ça existe et ceux là ne vont pas trainer avec des Martine Billard qui elle reçoit ces ordres du Crif d’abord jusqu’en 2009 puis en 2013 le 20 décembre (cela fera donc 3 ans le 20 ) de la part de Rudy Reichstadt lui enjoignant d’écrire un billet officiel aux militants de son parti ne plus fréquenter "Dieudonné, L’élu René Balme, finanlement lynché et rejeté du parti ou de lire le réseau voltaire, car « antisémite, négationniste, complotiste, anti-américainiste ou antisioniste » ?

      Fait pas ci fait pas ça ou sinon dégage voilà la méthode des dissidents de France et de Navarre ! Dites ceux qui ont la vérité infuse et menace les autres qui paie ces Martine Billard ? Clémentine Autain (je ne soutiens pas Valls le faux jeton hein) Ensemble, PdG ou autre NPA ?? Le savez vous au moins ?
      Qui paie l’orchestre paie la partition...!." Qui paie ces gens qui déroute de vrais citoyens responsables en s’alignant sur le plus fort et le pouvoir en place, l’otan et autres leaders d’opinion ? Etonnant mais utile dans ces moments de « crises » c’est là que l’on voit les vrais dissidents et « l’opposition controlée » comme Chomsky l’appelle. L’opposition fabriquée par le pouvoir avec l’aval des opposants hélas.

    • Silence ? Quel silence ? Celui de la tonitruante campagne qui nous somme d’être sensibles aux conséquences de la chute d’Alep ?

      Humanisme ? Quel humanisme ? Celui de ceux qui n’ont pas cessé d’appeler à bombarder les forces de Bachar El Assad ?

      La situation est dramatique, c’est évident. Au point d’éliminer toute réserve devant le très petit nombre de sources fiables, devant le poids et le crédit accordé à des témoignages dramatiques dont certains devraient légitimement appeler quelques précautions (twitter depuis un quartier où l’armée opère un nettoyage après la chute de la ville) ?

      On peut légitimement se demander si on n’est pas dangereusement proche de l’affaire des couveuses koweitiennes (pour ne citer que celle-là).

      Pointer ces questions entraîne l’utilisation obligatoire de guillemets au mot camarade, implique de se voir ranger, comme Eva Bartlett, dans le camp des pro-Poutine puisque « ses » médias reprennent aussi ces éléments de doute.

    • On a le droit de demander l’humanité pour les personnes coincées sous les bombes à Alep Est. Cela n’implique pas qu’on ignore que les Etats-Unis manipulent et tuent en masse.

      Julien Salingue a raison, on n’a pas à choisir entre les puissances vendeuses d’armes et fauteuses de guerre, Etats-Unis ou Russie. (ajouter France, Allemagne, Grande-Bretagne, même si plus petit faiseurs).

      Il faut dénoncer tous ceux qui massacrent en masse.
      Et il faut se méfier de la propagande. Tout lire, mais en sachant qui écrit. Russia Today ne peut pas à mon avis publier sans l’aval de Poutine. Pour moi c’est un média de propagande (ce qui ne signifie pas que tout ce qui est dit est faux, c’est une question de présentation, de biais, de mise en valeur de certains faits et d’omerta sur d’autres faits ; parfois il peut y avoir des mensonges aussi).
      La télé occidentale ne dérange qu’exceptionnellement les intérêts américains. Omerta sur la situation en Palestine et à Gaza. Ne jamais dire qu’il y a beaucoup d’américains parmis les colons. Ne jamais poser le problème des débouchés pour l’industrie des armes américaine que créent ces multiples guerre (cela vaut aussi pour la France, pour l’Allemagne et pour la Russie, qui tous on une importante industrie des armes).

      Il a certains journalistes occidentaux en qui on peut avoir avoir confiance, c’est difficile d’accorder sa confiance globalement à un média.

    • C’est vrai qu’on aimerait que la couverture médiatique occidentale soit la même que celle pour Alep, pour le Yémen, pour Gaza, etc...
      Mais cela ne veut pas dire qu’on trouve qu’il faille abandonner les habitants d’Alep-est à Assad et à Poutine.

    • J’entends bien votre point de vue et je le respecte. Personnellement je ne soutiens ni Assad, ni Poutine, ni Daesh ni les USA, ni Hollande Valls et tutti quanti, je partage en grande partie l’article de Philippe Marlière : l’internationalisme de gauche est un humanisme intégral, il est bien entendu anti-belliciste, anti-impérialiste et se range aux côtés des opprimés, fussent-ils citoyen-nes cubain-nes ou vénézuélien-nes... L’internationaliste de gauche ne choisit pas ses guerres, il les condamne toutes. À Alep, ce sont des hommes, des femmes et des enfants que l’on massacre devant nos yeux. Il faut se mobiliser pour les sauver et les protéger de toute urgence. Toute autre considération est sans intérêt en cette heure tragique.
      Non Poutine n’est pas mon idole, vous vous trompez je ne fais que m’interroger (serait ce désormais le sens de ratiociner ?). Et en refusant tout commentaire même des plus modérés vous exercez vous même malheureusement une forme de censure tout comme Poutine.
      Cordialement @le_bougnoulosophe

    • Que le Hezbollah essaie d’obtenir, dans la négociation sur Alep, que des gens assiégés ailleurs (près d’Idlib apparemment) par des rebelles, soient en échange libérés aussi, et qu’ils empêchent les autobus de passer pour l’obtenir, cela peut se comprendre et même se justifier.
      Mais quand Poutine refuse les observateurs de l’ONU à Alep, on ne peut que craindre qu’il ait des actes très graves à cacher.

    • Syrie : Mediapart dépublie puis republie un post de blog critique
      http://www.arretsurimages.net/breves/2016-12-31/Syrie-Mediapart-depublie-puis-republie-un-post-de-blog-critique-id20

      " Lettre ouverte aux journalistes de Mediapart (et à quelques autres) ". Le 19 décembre, Swank, abonné à Mediapart, publie un billet de blog dans "L’espace Club" du site. "Une lettre énervée d’un abonné dégoûté", précise-t-il dès introduction de son billet, son dixième sur le site. Avant d’expliquer la raison de sa colère : "Ce à quoi nous assistons depuis quelques jours, c’est une atlantisation du débat public à marche forcée (...) Mediapart, journal indépendant qui n’a même pas l’excuse d’être détenu par Patrick Drahi, verse tristement dans le même matraquage éditorial". Selon le blogueur, qui ne donne aucun exemple pour justifier ses propos,"depuis la reprise d’Alep par les forces armées syriennes, les articles du site nous imposent le récit manichéen conforme à la ligne politique de Washington et du Quai d’Orsay".Dans un article publié le 14 décembre 2016, Mediapart, sous la plume de son journaliste René Backmann, critiquait pourtant "la passivité de Barack Obama et des diplomaties occidentales" depuis le début du conflit en Syrie.

      Egalement dans le viseur du blogueur : le débat vidéo organisé par Mediapart le 14 décembre, intitulé "Le martyre du peuple syrien". "Pendant plus d’une heure donc, nos invités – dont certains n’avaient plus mis les pieds en Syrie depuis des décennies - déroulèrent en toute tranquillité et sans qu’aucune contradiction ne leur soit opposée, le récit romantique de la révolution syrienne de 2011", critique Swank, pour qui "s’allier avec des groupes terroristes – au premier rang duquel Al-Qaïda - pour renverser le régime, fut un jeu dangereux et inconscient auquel Poutine a définitivement mis fin il y a quelques jours".

      "Atlantiste", Mediapart ? Le 21 décembre, sur le plateau de Mediapart Live, le directeur éditorial du site, François Bonnet, répondait aux critiques, en égrenant la liste de tous les articles anti-Otan que le site avait publié depuis sa création.

      Un post supprimé puis republié

      Le débat aurait pu s’arrêter là. Mais le post du blogueur a ensuite été supprimé par les équipes de Mediapart, le week-end du 23-24 décembre. Une censure dénoncée par Swank dans un nouveau post le 25 décembre, intitulé "Juste une mise au point". Dans celui-ci, il s’interroge : "Quelques heures avant d’être effacé, mon article était relayé sur la page Facebook de Jean-Luc Mélenchon. Faut-il y voir un rapport de cause à effet ? Je l’ignore". "J’avais encore une croyance naïve dans la possibilité d’une presse libre, indépendante, critique, ouverte au dialogue et au débat. Cette illusion a disparu", ajoute-t-il, avant d’annoncer sa volonté de se désabonner de Mediapart. "Je ne peux décemment pas continuer à payer l’abonnement d’un organe de presse qui censure mes billets de blog".

      Ultime coup de théâtre : le 26 décembre, le billet est remis en ligne. Dans les commentaires de la mise au point de Swank, Edwy Plenel, président du site, explique : "Nous avons republié votre « lettre énervée d’un abonné dégouté ». Elle avait été dépubliée par l’équipe restreinte chargée de la permanence du week-end qui a parfois bien le droit d’être à son tour « énervée et dégoutée »". Pour le fondateur de Mediapart, ce billet est un "pur délire", "sans aucune source, ni preuve". "Diaboliser ainsi ceux avec qui on est en désaccord, ce n’est pas débattre ni argumenter (…) C’est surtout verser dans une vision complotiste du monde, propre aux idéologies les plus régressives et les plus obscures", ajoute le journaliste.

      Pourquoi, dès lors, l’avoir republié ? Plenel s’appuie sur la déclaration des droits de l’homme, dans laquelle il est question de la liberté comme "pouvoir qui appartient à l’homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d’autrui". "Cette dépublication éphémère de votre billet est un rappel à ce principe de base d’une discussion argumentée et raisonnée, dans le respect de toutes celles et de tous ceux qui en sont témoins", estime-t-il.

    • "Lettre à un faux-frère"
      http://www.levilainpetitcanard.be/articles/blog/lettre-a-un-faux-frere_230825153
      En réponse à la lettre de Julien Salingue à un « camarade » qui s’obstine à justifier l’injustifiable.

      Cher Julien,
      Tu ne me connais pas, et moi, avant d’avoir lu ta missive, je ne savais pas grand-chose à ton sujet, sinon que tu étais membre d’Acrimed, qui est un organisme d’utilité publique que je respecte beaucoup.
      Si je prends la liberté de te répondre directement, c’est tout d’abord parce que selon tes propres termes, tu as choisi de t’adresser à un camarade imaginaire, un archétype. Et que je m’y reconnais quelque part, sinon sur les idées parfois tordues que tu lui prêtes, au moins sur un certain nombre de ses opinions politiques.
      C’est aussi parce que la lettre, le ton et le fond m’ont mis dans une rage noire, et qu’il m’a fallu plusieurs jours pour en trouver la cause exacte, en l’analysant à froid.
      Et c’est donc froidement, mais sur le même ton familier que je te répondrai publiquement.
      La cible : contrairement à ce que ton intitulé laisse penser, ton texte est une attaque sournoise et politique contre un candidat à l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon...
      Les sources : et puisque tu offres le bâton, allons-y gaiement. Quelles sont les sources de tes affirmations péremptoires quand elles ne sont pas notoirement fantaisistes ? La presse, ou plus exactement, la presse dominante, aussi appelée presse mainstream. Cette presse dont la quasi-totalité se trouve aux mains de quelques milliardaires et capitaines d’industrie totalement acquis à la cause atlantiste, quand leurs intérêts se confondent.
      Cette presse dont tu t’es fait profession de la décortiquer, et de la critiquer vertement à longueur de pages dans les colonnes d’Acrimed.
      Mais d’où viendrait, Cher Julien, que la presse serait presque invariablement critiquable s’agissant de certains sujets économiques, d’actualité sociale ou de politique intérieure ; et qu’elle deviendrait subitement irréprochable s’agissant du traitement de la crise en Syrie ? ...

      https://seenthis.net/messages/555960