(...) Martyrs de la résistance
Arafat Abu Murshid , le commandant du Jihad islamique tué lors de la frappe de lundi, est le frère de Muhammad Abu Murshid, également commandant du groupe, qui a été assassiné par Israël en 2007.
Une photo d’Abu Murshid a circulé sur les médias sociaux après sa mort lundi.
Hasan Abu Hassanein , un commandant adjoint du Jihad islamique, avait survécu à plusieurs tentatives d’assassinat israéliennes avant sa mort lundi, et il aurait tiré la première roquette sur Tel Aviv durant les combats de l’été 2014.
Une photo d’Abu Hassanein a circulé sur les médias sociaux après sa mort lundi.
Le combattant du Jihad islamique, Ahmad Abu Aramana , âgé de 25 ans, aurait été tué deux heures avant que son épouse ne mette au monde son enfant dans le même hôpital où le corps d’Aramana a été déposé lundi. Le garçon nouveau-né a été nommé du même nom que son père.
Misbah Shubeir, un commando naval dans la branche armée du Hamas, les Brigades al-Qassam, qui est décédé lundi, devait se marier le mois prochain.
Un second commando naval des Brigades al-Qassam, Muhammad Marwan al-Agha , a également été tué.
Ainsi que Omar Nassar al-Faleet , qui était un combattant dans la branche armée du Jihad islamique.
Husam Jihad al-Samiri , un combattant du Jihad islamique, est également mort.
Israël a-t-il gazé les combattants de la résistance ?
Le ministère de la Santé à Gaza a déclaré que ceux qui avaient été tués et blessés dans l’explosion du tunnel avaient inhalé du gaz toxique et il appelé les autorités concernées à révéler les armes utilisées dans l’explosion.
Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, a déclaré qu’une « technologie révolutionnaire » avait contribué à la découverte du tunnel.
Israël a construit un mur souterrain le long de sa frontière avec Gaza, au coût de 1,1 milliard de dollars. Les États-Unis ont financé les projets d’Israël pour développer des technologies de détection des tunnels, utilisant Gaza comme laboratoire, dans l’espoir que ces technologies puissent être exploitées plus tard le long de la frontière américano-mexicaine.
D’autres parties de Gaza sont menacées
Entre-temps, Israël a menacé des habitants de Beit Lahiya, une ville du nord de Gaza, affirmant avoir découvert deux tunnels et des infrastructures connexes sous une mosquée et un immeuble d’appartements.
L’armée a fait un post sur Facebook en disant que la vie des civils vivant dans et autour de la zone étaient en danger à cause d’une frappe israélienne potentielle.
Eyal Zamir, un commandant militaire de l’armée d’occupation, a averti que l’immeuble pouvait être considéré comme une cible légitime.
Selon les groupes de défense des droits palestiniens Adalah et Al-Mezan, « Vingt et une personnes vivent dans le bâtiment, dont quatre femmes et douze enfants ».
Les groupes de défense des droits humains ont déclaré : « Les affirmations israéliennes sur les tunnels ne justifient pas les menaces d’attaquer des civils et de détruire leurs maisons. »
Adalah et Al-Mezan ont déclaré que certains des résidents du bâtiment menacé ont fui mais que d’autres sont restés parce qu’ils n’ont pas les moyens de se procurer un autre logement.
Les groupes de défense ont déclaré que les menaces israéliennes contre les familles et leurs foyers, comme les attaques contre les civils en général « constituent des violations flagrantes du droit international ».
Par ailleurs, l’UNRWA, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine, a rapporté samedi avoir découvert un tunnel sous l’une de ses écoles de Gaza le 15 octobre.
L’agence a fermé le tunnel et les activités scolaires ont repris 10 jours plus tard, a déclaré l’UNRWA.
« La présence d’un tunnel sous une installation de l’UNRWA, qui jouit de l’inviolabilité en vertu du droit international, est inacceptable », a déclaré l’agence.
« Cela met en danger les enfants et le personnel des agences. »