person:albert camus

  • Il y a 60 ans : le premier Congrès des écrivains et artistes noirs à La Sorbonne

    http://culturebox.francetvinfo.fr/tendances/il-y-a-60-ans-le-premier-congres-des-ecrivains-et-artistes-n

    Il y a 60 ans exactement, un amphithéâtre de La Sorbonne réunissait le Premier #Congrès_des_écrivains_et_artistes_noirs, entre le 19 et 21 septembre 1956. La décennie des décolonisations donnait visage à une fraternisation d’intellectuels venus d’Amérique, d’Europe et d’Afrique.
    C’est une photographie historique, empreinte de nostalgie et de fraternisation, de reconnaissance et de fierté, une « Sorbonne noire » composée d’intellectuels venus des Etats-Unis, d’Afrique, des Antilles. Une rencontre entre des écrivains et des penseurs dont les pays d’origine sont des colonies.

    #colonialisme

    • Léopold Sédar-Senghor, Alioune Diop, Aimé Césaire, Louis Armstrong, Joséphine Baker, Richard Wright, Frantz Fanon, René Depestre, Édouard Glissant, James Baldwin, mais aussi Jean-Paul Sartre, André Gide, Claude Lévi-Strauss ou Albert Camus...

      Lumières Noires, Bob Swaim, 2006, 52 minutes :
      http://www.youtube.com/watch?v=iMGPM4UMhp0


      http://fr.wikipedia.org/wiki/Lumi%C3%A8res_noires

      « Le 19 septembre 1956, alors que la France se débat avec l’une de ses dernières colonies, alors que les Etats-Unis sont en froid avec le bloc communiste ; alors que les Droits de l’Homme ne concernent pas les noirs, un congrès d’un genre nouveau va bouleverser la face du Monde. Pendant 3 jours, Léopold Sédar-Senghor, Alioune Diop, Aimé Césaire, Louis Armstrong, Joséphine Baker et bien d’autres, vont animer le premier Colloque des intellectuels et artistes noirs à l’amphithéâtre Descartes de la Sorbonne. Leur but, obtenir la reconnaissance de leurs valeurs, de leurs négritudes. Forts des soutiens de Sartre, Gide ou Camus, ils vont allumer la mèche de l’émancipation, pour qu’on laisse enfin entrer l’Homme de couleur sur la grande chaîne de l’Histoire. N’en déplaise au monde occidental.

      Dans ce documentaire qui a été diffusé en octobre 2006 sur France 2 dans le cadre de l’émission Infrarouge, le réalisateur américain Bob Swaim revient sur les circonstances de la tenue de ce colloque et explique pourquoi les grandes puissances de l’époque - la France, les Etats-Unis et l’URSS — ont tout fait pour le perturber, en dénigrer les conclusions et en étouffer la portée. Des images d’archives et le récit de certains participants illustrent le propos. »

  • Le #Journalisme face à l’effroi
    https://www.mediapart.fr/journal/france/150716/le-journalisme-face-l-effroi

    Le journalisme doit nous aider à réfléchir afin que nous ne cédions pas à l’effroi. C’est toute sa difficulté face à la tragédie des attentats : ne pas être indifférent à l’émotion générale et, surtout, à la souffrance des familles, tout en s’efforçant de maintenir le cap de la raison, de l’analyse et de l’enquête. Ce qu’Albert Camus appelait un « journalisme critique ».

    #France #Albert_Camus #Attentat_de_Nice #Libertés #sécurité #terrorisme

  • Simone Weil, un engagement absolu, par @opironet
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/PIRONET/55232

    La pensée et la trajectoire fulgurante de #Simone_Weil (1909-1943) demeurent largement méconnues au-delà d’un cercle de spécialistes. Figure majeure de la #philosophie du XXe siècle, dont Albert Camus édita une grande partie de l’œuvre après sa mort, elle fut également une femme de combat. Impliquée dans les luttes et les débats de son temps, elle a marqué de son empreinte la culture politique de la gauche.

  • Les contradictions de l’urbanisation globale du monde

    http://www.demainlaville.com/les-contradictions-de-lurbanisation-globale-du-monde-selon-michel-lus

    J’ai un faible pour l’approche de Michel Lussault :) (j’adore)

    Le mardi, place Saint-Germain-des-Prés, se tient un rendez vous secret. Les Mardis de la Philo organise des conférences philosophiques afin « de mettre une pensée philosophique à la portée de non philosophes ». Au programme, « Albert Camus, vivre sans appel », « Le principe solidarité », « S’instruire et rêver avec Bachelard », « Philosophie de l’identité »… mais aussi, « Le Devenir urbain du monde » et « La Ville dans la pensée contemporaine ». Ce sont ces deux derniers thèmes, animés par le duo explosif Thierry Paquot – philosophe – et Michel Lussault – géographe – qui nous ont évidemment intéressés.

    #urban_matter #géographie

  • Glenn Greenwald sur Facebook à propos de sa rencontre avec Chomsky
    https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10154666070024112&set=a.10151333500494112.568132.712284111&

    I arrived last night at the University of Arizona for my event with Edward Snowden and Noam Chomsky. Chomsky arrived shortly after I did and, after I greeted him, the following dialogue ensued:

    Chomsky: You know, there’s this interesting essay by Albert Camus, written during his first visit to the United States, in which he described his surprise at what he regarded as the poor clothing taste of Americans, particularly men’s choices of ties.

    Me (slightly confused): Are you sharing that anecdote because you dislike my tie?

    Chomsky: Yes.

    That’s how you receive a fashion critique from the world’s greatest public intellectual.

  • BONNE ANNÉE EN FORME DE BRAS D’HONNEUR À LA LÉGION D’HONNEUR - Là-bas si j’y suis
    http://la-bas.org/la-bas-magazine/textes-a-l-appui/bonne-annee-en-forme-de-bras-d-honneur-a-la-legion-d-honneur

    Anniversaire des attentats
    BONNE ANNÉE EN FORME DE BRAS D’HONNEUR À LA LÉGION D’HONNEUR

    Le lundi 4 janvier 2016, par Daniel Mermet

    La Légion d’honneur vient d’être attribuée par le gouvernement à plusieurs victimes des attentats de Charlie. Quinze d’entre eux figurent sur la promotion du 1er janvier 2016. Wolinski et Bernard Maris l’avait déjà reçue. Mais les autres, auraient-ils tous été d’accord pour accepter ce genre d’honneur qui fut refusé par Daumier, Aimé Césaire, Sartre, Catherine Deneuve, Tardi et beaucoup d’autres ? Est-il légitime d’imposer une telle distinction sans le consentement de celui qui la reçoit ? Sans doute faut-il obtenir que les ayants droit ne fassent pas opposition. Mais Charb, par exemple. Vous êtes bien sûr que Charb aurait accepté ? Et Cabu ? Vous en êtes certain ? Car attention, il se pourrait alors que le génial (et modeste) Cabu se fasse virer du Canard enchaîné à titre posthume ! Voici pourquoi.

    (dessin : Charb) {JPEG}
    Cliquez sur l’image pour l’agrandir

    C’est un principe au Canard depuis toujours, surtout pas de Légion d’honneur. Les collaborateurs doivent la refuser sous peine de prendre la porte. En 1933, Pierre Scize fut viré pour avoir accepté « ce ruban malheureux et rouge comme la honte », comme dit Léo Ferré. C’est pourtant pour avoir perdu son bras gauche arraché dans les tranchées que Pierre Scize avait reçu cette distinction.

    Il est vrai que ceux qui l’ont refusée forment un superbe cortège à travers l’Histoire, Daumier, Littré, Courbet, George Sand, Maupassant, Pierre et Marie Curie, Sartre, Simone de Beauvoir, Albert Camus, Antoine Pinay, André Gide, Jacques Prévert, Aimé Césaire, Bourvil, Philippe Séguin, Catherine Deneuve, sans parler de Berlioz ou de Tardi, on peut dire que ceux-là sont légion et qu’ils ont le sens de l’honneur. La plupart de ceux de Charlie auraient naturellement choisi la compagnie de ces réfractaires mais l’État n’a pas hésité à contourner leur mémoire et à les faire rentrer symboliquement dans l’ordre.

    Erik Satie disait : « la refuser c’est bien, mais encore aurait-il fallu ne rien faire pour la mériter ». Le bras d’honneur à la Légion d’honneur, c’est une riche histoire. Au président de la République Vincent Auriol qui lui propose le fatal insigne, l’écrivain Marcel Aymé répond : « Votre Légion d’honneur, monsieur le Président, sauf votre respect, vous pouvez vous la carrer dans le train. » Marcel Aymé n’était pas vraiment un type de gauche mais vous imaginez Charb répondant la même chose à Manuel Valls ? Avec le dessin correspondant ? Au journal de 20 heures ? On peut rêver. Ça console. Un peu. Car ils sont morts pour de vrai, les amis, morts assassinés. Le respect s’impose devant ces copains déchiquetés, ces bouts de copain. Mais les communicants élyséens s’en foutent, ils peuvent utiliser tout ça à leur guise selon leur stratégie et leurs échéances, la propagande en somme.
    Car sinon, face à face de leur vivant, l’un de ces décorés de force n’aurait pas manqué d’en rajouter une petite couche en citant Jean Yanne : « La Légion d’honneur, c’est comme les hémorroïdes, n’importe quel trou du cul peut l’avoir. »

    Un autre n’aurait pas manqué d’évoquer un illustre récalcitrant, le peintre Gustave Courbet (1819-1877), l’ami de Proudhon et de Bakounine, l’élu de la Commune de Paris accusé d’avoir fait renverser la colonne Vendôme, symbole de l’impérialisme napoléonien. Mais en 1869, deux années avant la Commune de Paris, Napoléon III propose la Légion d’honneur à un Gustave Courbet en plein succès. On le voit, Hollande et Valls n’ont rien inventé. Discréditer des opposants avec des hochets, les déshonorer en les honorant, c’est une vieille ficelle usée par tous les pouvoirs, c’est la corruption symbolique, voyez avec un petit bout de ferraille en forme de croix et un ruban rouge, pas besoin d’argent pour avoir à sa botte qui l’on veut.

    Mais voici la réponse de celui qui a peint l’Origine du Monde : « Souffrez, Monsieur, que je décline l’honneur que vous avez cru me faire. J’ai cinquante ans et j’ai toujours vécu libre. Laissez-moi terminer mon existence libre ; quand je serai mort, il faudra qu’on dise de moi : celui-là n’a jamais appartenu à aucune école, à aucune église, à aucune institution, à aucune académie, surtout à aucun régime, si ce n’est celui de la liberté ! »

    Ce qui ne donne pas envie d’être mort, c’est que n’importe qui parle à votre place. Avec ceux-là on fait des livres, des films, des émissions spéciales avec des invités en larmes et en promo, et qui vous ignoraient de votre vivant. On fait de l’audience, on fait du fric, bientôt un musée, un parc d’attraction "Charlieland", des produits dérivés, t-shirts, porte-clés, boules neigeuses avec de la neige qui tombe sur les cadavres. Pourquoi pas ? Souvenez-vous, deux jours après les tueries, le 11 janvier 2015, lors du grand rassemblement dans Paris, quatre millions dans les rues, le gouvernement français violait déjà leur mémoire et violait aussi la profonde vague d’émotion populaire, en invitant parmi les chefs d’État en tête de la marche des bienfaiteurs de l’humanité comme Ali Bongo, Viktor Orban ou Benjamin Netanyahou. Le cynisme des communicants est sans limite. C’était il y a un an. Cette année c’est la Légion d’honneur, c’est l’année des hémorroïdes. Bonne année.

    Daniel Mermet

    #Charlie #Charlie #la-bas #légion_d'honneur #Charlie #Daniel_Mermet #Charlie #attentats

  • Affiche collée sur un mur de Paris.
    « C’est pour cet avenir encore inimaginable, mais proche, que nous devons nous organiser et nous tenir les coudes. Ce qu’il y a d’absurde et de navrant dans la tragédie que nous vivons, éclate dans le fait que, pour aborder un jour ces perspectives qui ont l’échelle d’un monde, nous devons aujourd’hui nous réunir pauvrement, à quelques-uns, pour demander seulement, sans prétendre encore à rien de plus, que soit épargnée sur un point solitaire du globe une poignée de victimes innocentes. Mais puisque c’est là notre tâche, si obscure et ingrate qu’elle soit, nous devons l’aborder avec décision pour mériter un jour de vivre en hommes libres, c’est-à-dire comme des hommes qui refusent à la fois d’exercer et de subir la terreur. »
    (Albert Camus, extrait de Actuelles III. Chroniques algériennes, 1958)

  • Où va Michel Onfray ?

    Depuis longtemps maintenant, Michel Onfray s’est spécialisé dans l’anticommunisme et l’antisyndicalisme. Après avoir raillé « les vieilles scies militantes d’hier et d’avant-hier : cosmopolitisme des citoyens du monde, fraternité universelle, abolition des classes et des races, disparition du travail et du salariat, suppression du capitalisme, pulvérisation de toutes les aliénations, égalitarisme radical », il lance en 2008 une grande campagne nationale de diffamation à l’encontre de Guy Môquet, absurdités historiques à la clé. Le créateur de l’Université populaire de Caen se consacre ensuite au dénigrement médiatique du candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle. Ce dernier, parce qu’il défend la figure de Robespierre, est dépeint comme l’incarnation contemporaine du totalitarisme – voter pour lui, c’est voter pour la réinstallation de la guillotine en place de Grève. Ainsi, faisant siennes sans barguigner les thèses de l’historiographie néolibérale, le philosophe, qui se réclamait parfois de l’antilibéralisme (de moins en moins souvent il est vrai), vire sa cuti pour entonner les refrains d’une plate philosophie des droits de l’homme empruntée à Bernard Henri-Lévy. Dans la foulée, il affirme sur le plateau d’un journal télévisé que Chavez a truqué sa réélection au moyen de machines électroniques (alors que même la Fondation Carter valide les résultats).

    Mais ces harangues douces aux oreilles de la droite n’étaient qu’un premier pas. Après tout, un philosophe qui fait si continûment profession de nietzschéisme a-t-il grand-chose d’autre à offrir à la gauche que des absurdités comme « Marx a contribué à nous faire penser de manière binaire : les méchants riches contre les bons pauvres » ? Or, si l’on observe sa trajectoire récente, Michel Onfray donne à voir ce qu’il faut bien appeler une radicalisation.

    La première étape s’opère sous le signe de son ralliement halluciné à Albert Camus. L’essai L’ordre libertaire, la vie philosophique d’Albert Camus, dithyrambe officiel, sert de prétexte au philosophe normand pour cracher sur Sartre, coupable – entre autres – d’avoir été compagnon de route du Parti communiste. Onfray pousse si loin sa vénération pour le « philosophe pour classes terminales » qu’il s’active à faire débarquer l’historien Benjamin Stora du projet d’une « Expo Camus » conduit par la municipalité d’Aix-en-Provence et les héritiers de l’auteur de La Peste. Cette éviction ne doit rien au hasard : Stora n’était pas dans la ligne pro-Algérie française du maire Maryse Joissains-Masini, membre de la Droite populaire et proche des milieux d’extrême droite sur ces thématiques. Albert Camus, partisan comme eux de l’assimilation, s’était en effet distingué par une franche hostilité à l’indépendance et à la décolonisation de l’Algérie, point auquel ses héritiers semblent tenir. Aussi Onfray se voit-il un temps comme l’ordonnateur rêvé d’une grand-messe exaltant « la pensée de midi » et une Algérie préservée du FLN. Si cette collaboration n’aura finalement pas lieu, cela n’a pas empêché Onfray de se répandre, dans les média, pour défendre une conception très camusienne de la question algérienne. Au point que le numéro deux du Front National, Bruno Gollsnisch, s’est fendu d’une note sur son blog pour féliciter Onfray de défendre une vision compatible avec la sienne selon laquelle « la France n’a pas à rougir de son œuvre civilisatrice en Algérie » !

    En mars, c’est au site proche de l’extrême droite nationaliste israélienne Dreuz.info que notre hédoniste en chef accorde une interview complaisante où il claironne que « le versant solaire de la Méditerranée se manifeste sur les plages de Tel-Aviv ».

    De fait, difficile de ne pas voir que le discours onfrayen résonne maintenant très favorablement aux oreilles de l’extrême droite. Ainsi, les attaques récurrentes du philosophe contre la religion musulmane et les musulmans lui valent désormais la sympathie des groupuscules satellites du FN comme Riposte laïque. Célèbres pour avoir organisé les « apéros saucisson-pinard », les membres de cette secte raciste se posent la question sur leur site  : « Michel Onfray serait-il une taupe de Riposte laïque ? ». Il faut dire qu’en plus de propos d’une rare violence contre l’islam, on trouve dans la bouche du « révolté » autoproclamé des sorties pour le moins flatteuses vis-à-vis de la présidente du Front national : « Si la gauche était moins conne, elle aurait le discours de Marine Le Pen sur la laïcité » ; « Marine Le Pen a raison ! ».

    Notons que cette focalisation sur la laïcité (utilisée avant tout contre l’Islam) correspond très exactement à l’approche de la droite « décomplexée » (celle d’un Jean-François Copé). Il s’agit de rallumer sans cesse la torche de la question religieuse pour faire écran au drame économique. Comme si les périls du monde actuel se résumaient, comme sous la Troisième République, à l’emprise des Églises et aux querelles de libre-penseurs ! Alors que la planète et des peuples entiers agonisent sous le boisseau d’un système économique affolé, Onfray, Copé et Le Pen pointent de concert les vrais problèmes : le Coran !

    Le 24 mai dernier a marqué l’ultime étape (jusqu’ici) de la triste route de Michel Onfray vers l’extrême droite. Invité pour la énième fois d’un plateau de télévision, le laudateur de Camus, en roue libre, s’est déchaîné contre la religion musulmane (violente et sanguinaire), déclarant voir l’islam comme une menace. Reprenant mot pour mot les arguments des idéologues de la haine antimusulmans, Onfray, devant un Jean-Jacques Bourdin conquis, outrepassa même la violence des diatribes d’une Marine Le Pen... Au moment de commenter le suicide de l’historien d’extrême droite Dominique Venner (païen antireligieux et nietzschéen vitaliste), Onfray lâche ces mots sibyllins : « N’est pas samouraï qui veut ». Une référence élogieuse à Mishima, autre suicidé de l’ultra-droite nationaliste. À croire que, dans l’esprit de Michel Onfray, l’ultime samouraï dans « l’Europe décadente », c’est lui.

    Ce qui l’a conduit, le 15 novembre dernier, à prophétiser, pour « dans cinquante ans », une « Europe islamisée. »

    Elias Duparc

  • A look at the writings of Saudi blogger Raif Badawi – sentenced to 1,000 lashes | The Guardian

    http://www.theguardian.com/world/2015/jan/14/-sp-saudi-blogger-extracts-raif-badawi?CMP=share_btn_tw

    Raif Badawi was sentenced to 10 years in prison and 1,000 lashes for setting up a website that championed free speech in the autocratic kingdom. His blog, the Saudi Free Liberals Forum, was shut down after his arrest in 2012.
    Ian Black analyses extracts from his key published Arabic writings that show a man who risked his freedom to question some of the basic tenets of life in Saudi Arabia - especially the central role of religion

    His final thought quoted Albert Camus: “The only way to deal with an unfree world is to become so absolutely free that your very existence is an act of rebellion.”

    In another piece that month, Badawi invoked the Quran to support the importance of liberalism, the need to separate religion and state and implied that Islam itself has been distorted by the Saudi political establishment to promote illiberal and authoritarian ideals.

    No religion at all has any connection to mankind’s civic progress. This is not a failing on the part of religion but rather that all religions represent a particular, precise spiritual relationship between the individual and the Creator. ..However, positive law is an unavoidable human and social need because traffic regulations, employment law and the codes governing the administration of State can hardly be derived from religion.

    #Arabie_saoudite #liberte_expression #Raif_Badawi

  • Sans la connaître au moment de sa rédaction, ma pensée s’est trouvée à rejoindre celle d’une éminente philosophe française, Simone Weil (1909-1943), considérée par Albert Camus comme « le plus grand esprit de notre temps. » Au début des années 1940, Simone Weil rédigeait en effet une « Note sur la suppression générale des partis politiques ». Elle y affirmait, entre autres, que « la première fin et, en dernière analyse, l’unique fin de tout parti politique est sa propre croissance, et cela sans aucune limite. » Encore : « Les partis sont des organismes publiquement, officiellement constitués de manière à tuer dans les âmes le sens de la vérité et de la justice. »

    Simone Weil milita elle-même dans un parti politique français. Éprise de justice sociale, elle s’aperçut vite que tous les partis politiques, bien loin de la réaliser, ne luttaient en somme que pour leur propre pouvoir. Dans la pensée de Simone Weil, combattre pour la vérité et la justice ne peut se faire que par des esprits libres. Non assujettis à l’idéologie commune d’un parti, ils deviennent capables de la transcender, pour le triomphe des valeurs universelles : le vrai, le bien, le juste, auxquelles une société démocratique doit adhérer.

    http://globaliznow.com/2014/12/06/la-fin-des-partis-politiques-bientot-en-france

    #democratie #findespartispolitiques #simoneweil #philosophiepolitique

  • L’avenir des villes se décide-t-il avec ou sans ses habitants ?
    http://www.bastamag.net/Une-politique-de-la-ville-avec-ou

    Le prochain numéro de la revue Résonnances, dédiée à l’éducation populaire et l’action culturelle, abordera la question de la politique de la ville. « La politique de la ville est-elle condamnée à ressembler à la politique tout court, qui exclut le peuple des décisions tout en se prétendant démocratique » ?, s’interroge l’association Arc en ciel théâtre, éditrice de la revue, qui propose à chacun d’envoyer ses réflexions et ses expériences sur ce sujet. Albert Camus suppose que, malgré la malédiction des dieux (...)

    #Débattre

    / Démocratie !, #Garantir_l'accès_au_logement, #Logement

    #Démocratie_ !

  • Une première application paradoxale mais ambitieuse du régime de protection des fonctionnaires lanceurs d’alerte
    http://revdh.revues.org/863

    Si, comme l’écrivait de belle manière l’écrivain Albert Camus, « les chemins familiers tracés dans les ciels d’étés [peuvent] mener aussi bien aux prisons qu’aux sommeils innocents » (Albert Camus, « L’étranger », partie II, chap. III, p. 147), la lecture de l’arrêt du Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise ne saura évoquer ni prison (intellectuelle), ni sommeil (dogmatique). Bien au contraire, celui-ci semble démontrer avec éclat que l’habituelle et attendue torpeur estivale ne fait obstacle ni aux innovations juridiques, ni à la créativité juridictionnelle.

    1 L’article 40 alinéa 2 du code de procédure pénale – décliné dans d’autres codes en diverses disposi (...)
    2En l’espèce, la requérante, directrice d’un Office Public d’Habitat, avait dénoncé, en application de l’article 40 du code de procédure pénale1, les manquements aux règles de passation des marchés publics commis l’un de ses subordonnés, et par le président de l’office. Cette dénonciation avait notamment conduit le Tribunal correctionnel de Nanterre à déclarer ce dernier coupable des délits d’atteinte à la liberté d’accès ou à l’égalité des candidats dans les marchés publics et de prise illégale d’intérêts. Ayant été révoquée de ses fonctions pour motif disciplinaire, la requérante avait contesté la décision de révocation prise par sa hiérarchie devant le Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise puis devant la Cour Administrative d’Appel de Versailles qui avait annulé la décision litigieuse et enjoint à l’office de la réintégrer.

    3En réponse à sa demande de réintégration sur le poste de directeur général qu’elle occupait auparavant, le président de l’établissement public avait invité la requérante à présenter sa candidature à ce poste afin de la faire examiner, par le conseil d’administration de l’office. Le président de l’office avait alors présenté la candidature de la requérante de manière sciemment inexacte en indiquant notamment aux membres du conseil d’administration que la Cour administrative d’appel de Versailles avait reconnu que cette dernière avait commis des fautes graves dans la gestion de l’office. Par suite, le conseil d’administration de l’office avait alors rejeté la demande de réintégration formulée par la requérante, ce que celle-ci a par la suite contesté devant le Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise.

    4Faisant droit à l’argumentation de la requérante, le tribunal apporte, par sa décision, une pierre supplémentaire à l’édifice chancelant que constitue le statut protecteur des lanceurs d’alerte de la fonction publique.

    5Qualifiant de détournement de pouvoir une mesure fondée en apparence sur les qualités professionnelles d’un fonctionnaire mais visant en réalité à sanctionner celui-ci en raison de la qualité de « lanceur d’alerte », le jugement démontre ainsi de manière exemplaire comment certains mécanismes traditionnels du droit administratif peuvent potentiellement venir au secours des lanceurs d’alerte de la fonction publique (1°).

    6Mais, surtout, les juges du Tribunal font application, de manière prétorienne et (presque)superfétatoire mais également de manière plus ambitieuse, une application par anticipation du régime protecteur prévu par la loi n° 2013-1117 du 6 décembre 2013 en consacrant un « principe général » du droit interdisant les mesures prises à l’égard d’un fonctionnaire pour avoir relaté ou témoigné, de bonne foi, de faits constitutifs d’un délit ou d’un crime dont il aurait eu connaissance dans l’exercice de ses fonctions (2°). Toutefois, la décision révèle également, malgré elle, une insuffisance et une incertitude quand à la portée du nouveau régime de protection des fonctionnaires lanceurs d’alerte (3°).

    #fonction-publique #discrimination #lanceurs-d'alerte

  • milosz sur simone weil - Recherche Google

    ❝Dans la lumière de Simone Weil : Milosz et l’amitié de Camus
    textyles.revues.org/1577 de S Leys - ‎2008

    *Czeslaw Milosz on Simone Weil and Albert Camus
    maverickphilosopher.typepad.com/.../czeslaw-milosz-...*

    20 nov. 2009 - Czeslaw Milosz, "The Importance of Simone Weil" in Emperor of the Earth : Modes of Eccentric Vision (University of California Press, 1977), p.

    Simone Weil, Albert Camus, le siècle et nous - Cairn.info
    www.cairn.info/zen.php
     ?ID_ARTICLE=ESPRI_1208_0009
    Ce qui fit l’importance soudaine de Simone Weil au lendemain de la guerre en Europe ... [1] ) dans la Pologne de Czeslaw Milosz [2] Czeslaw Milosz a consacré ...
    “Distance is the soul of beauty.” Finally. He explains. | The ...
    bookhaven.stanford.edu › UncategorizedTraduire cette page
    De Cynthia Haven - 28 août 2012 - Now, six years after his death, I continually test myself against the saying of Simone Weil that Miłosz liked to cite, ’Distance is the soul of beauty ...
    In the Light Friendship : Simone Weil, Czeslaw Milosz, and ...
    www.thefreelibrary.com › ... › June 22, 2013
    Free Online Library : In the Light Friendship : Simone Weil, Czeslaw Milosz, and Albert Camus.(Critical essay) by "Queen’s Quarterly" ; Arts, visual and performing ...
    Littérature et espaces

    Société française de littérature générale et comparée. Congrès, ‎Daniel-Henri Pageaux, ‎Juliette Vion-Dury - 2003 - ‎Imaginary places
    La dimension spirituelle de l’espace chez Simone Weil et Czeslaw Milosz Patrycja TOMCZAK Université de Poznan - Pologne La relation entre Simone Weil, ...

    Le Studio de l’inutilité -
    Simon Leys - 2012 - ‎
    La position religieuse de Milosz paraît tout à la fois symétrique et inverse de celle de Simone Weil. La réflexion de cette dernière sur les païens naturellement ...

    Czeslaw Milosz - Shestov or the Purity of Despair - Angelfire
    www.angelfire.com/nb/shestov/milosz.htmlTraduire cette page

  • Albert Camus rédacteur en chef, par Marie-Noël Rio (juillet 2014) http://www.monde-diplomatique.fr/2014/07/RIO/50630

    Organe « d’information et de réflexion », Combat, le journal de Paris naît dans la clandestinité en décembre 1941. En 1943, l’érudit Pascal Pia, qui avait fondé_Alger républicain_ à la fin des années 1930 et invité Albert Camus à y écrire, fait de nouveau appel à lui. Du 21 août 1944, date du premier numéro diffusé librement, au 3 juin 1947, Pia dirigera la publication, et Camus en assumera la rédaction en chef.

  • Camus lit « L’Etranger » | Le blog de Floréal
    http://florealanar.wordpress.com/2014/05/31/camus-lit-letranger

    « … personne ne peut imaginer ce que sont les soirs dans les prisons »
    #Albert_Camus, extrait de L’Etranger

    « Meursault, pour moi, n’est donc pas une épave, mais un homme pauvre et nu, amoureux du soleil qui ne laisse pas d’ombres. Loin qu’il soit privé de toute sensibilité, une passion profonde, parce que tacite, l’anime, la passion de l’absolu et de la vérité. Il s’agit d’une vérité encore négative, la vérité d’être et de sentir, mais sans laquelle nulle conquête, sur soi et sur le monde, ne sera jamais possible »
    Albert Camus, extrait de la préface à l’édition américaine de L’Etranger

    On peut écouter Albert Camus lisant son célèbre roman sur le lien suivant : http://is.gd/CzLBWI

    #livre_audio

    • J’ai du mal à voir la trahison des images ici... La « non pipe » de Magritte nous invitait à dissocier l’objet de sa représentation. Ici, il s’agit de dénoncer la représentation stéréotypée de la femme (notamment publicitaire, d’où le sigle (c))

    • Mais la Trahison des images (... Dont le sens est plutôt l’inverse de celui souhaité ici (bis) & qui ne représente pas une « non pipe » !) est bien, justement & très clairement, le modèle et la référence de ce travail. D’où mon interrogation (dubitative) ;-))

      Avec de gros sabots, dans un registre bien relou, mais d’une « logique » abrupte et brute :
      -- « Ceci n’est pas une pipe » montre une (image de) pipe ;
      -- « Ceci n’est pas une femme » montre une (image de) gourde.
      Donc... le fonctionnement « intuitif » ou « reflexe » semble bien pile à l’inverse de celui recherché. Et de façon assez insidieuse, en plus.

      & je ne vois pas non plus de lien sémiotique ou logique entre le « © » et le « message ». Les pseudo-droits ne sont pas l’objet de la pub qui ment et pousse à acquérir du superflu voire du néfaste. Même un « ™ », qui ne concernerait que l’objet représenté, tomberait à côté.

      (La perception, le sens, l’image et la lisibilité, c’est ma partie, c’est pour ça sans doute que ça me fait autant réagir. je trouve dangereux qu’une telle tentative de campagne de vautre. Et j’en suis d’autant plus frustré que mon premier réflesque fut de répercuter aussi sec à une amie de longue date, féministe vraie et ancienne des Lip non moins vraie. Mais au moment de le faire, non, ça clochait. Et je me suis du coup, penché dessus, et voilà, etc.).
      _________________

      Parmi de rares tentatives de dissections acceptables (selon moi-je, hein) de la Trahison des images, celle-ci :
      http://imagesanalyses.univ-paris1.fr/v2/ceci-pipe-bref-41.html#

    • 1. Contrairement, semble-t-il à d’autres (dont les propos me paraissent totalement déplacés), je n’ai aucune volonté polémique ;

      2. Ai-je jamais prétendu qu’il n’y a qu’une lecture possible de tableau de Magritte ? Au contraire, je livre un lien qui en propose au moins trois. Apprenez à lire avant de râler ;

      3. Si l’amie dont il est question est une féministe vraie et ancienne des Lip (et non féministe vraie et ancienne apprenez à lire (bis), hein, au lieu d’amalgamer au gré de votre humeur râleuse), c’est simplement la réalité, ne vous en déplaise.

      4. Et puisque ça vous saoule, bonne gueule de bois.

    • À « mad meg »

      C’est depuis peu que j’use de SeenThis, et je ne découvre donc que maintenant l’étiquetage de thème (se voulant sans doute infamant) que vous doit ma 2e intervention sur ce fil (mansplanning).

      Bravo pour ce superbe réflexe typiquement stalinien, et déclenché alors que vous n’avez même pas été foutue de lire correctement mon intervention, peut-être aveuglée par votre acrimonie en mode automatique.

      Demmerdez-vous, mais ôtez moi ça.

      Votre hargne, votre jugement péremptoire et uniquement basé sur VOS projections, votre dogmatisme
      -- Ne donnent pas une image reluisante de ce que vous semblez prendre pour du féminisme (qui, heureusement, est autrement lumineux que ça !) ;
      -- Ne diminueront en rien votre apparente souffrance.

      Je ne manque de respect à personne, et il est d’autant moins acceptable de supporter des préjugés méprisants tels que les vôtres.

      « Le fascisme, c’est le mépris. Inversement, toute forme de mépris [...] prépare ou instaure le fascisme. »
      (Albert Camus, l’homme révolté)

  • Aux sources de l’antitotalitarisme de #gauche : #Albert_Camus, le #pouvoir, le nihilisme et la #révolte
    http://diffractions.info/2014-03-05-aux-sources-de-lantitotalitarisme-de-gauche-albert-camus-l

    L’antitotalitarisme est-il un combat dépassé ? Il se trouve aujourd’hui exploité comme une veine médiatique par quelques éditocrates

    #centenaire_Albert_Camus #philosophie #politique #antitotaliarisme #common_decency #George_Orwell #révolution #totalitarisme

  • Le #socialisme mystifié (Combat, 21 novembre 1946)
    http://diffractions.info/2014-02-24-le-socialisme-mystifie-combat-21-novembre-1946

    Diffractions a le plaisir de présenter, avec l’accord des Éditions Gallimard et de la succession d’Albert Camus, un second texte, « Le socialisme mystifié » publié dans Combat le 21...

    #centenaire_Albert_Camus #Albert_Camus #marxisme

  • Le #journalisme #critique (Combat, 8 septembre 1944)
    http://diffractions.info/2014-02-14-le-journalisme-critique-combat-8-septembre-1944

    Diffractions a le plaisir de présenter, avec l’accord des Éditions Gallimard et de la succession d’Albert Camus, « Le journalisme critique » publié dans Combat le 8 septembre 1944. La...

    #centenaire_Albert_Camus #Albert_Camus

  • 2月12日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-140212

    RT @PatMethenyNews : Interview with Pat Metheny by Geoff Cowart (London, Feb 5) : www.musicomh.com/features/inter… (thanksLiz) posted at 21:00:10

    « Vigilante Justice and the American Way : Dirty Harry and Media Representation » by Jennifer Cook : people.ucsc.edu/~stamp/134A/FI… posted at 20:30:10

    Imaginer le passé entre les lignes d’Albert Camus - Sens Public www.sens-public.org/spip.php ?artic… posted at 20:00:10

    Au-delà de l’effondrement, 45 : Des cités détruites au monde inaltérable de Max Picard : STALKER www.juanasensio.com/archive/2014/0… posted at 19:30:10

    Passing Fancy (1933), by Yasujiro Ozu : tmblr.co/ZWXySydIhtil posted at 19:00:10

    RT @josephparis : Imbécile, pantin, idiot, défectueux menteur, sombre laquais, valet toi-même, insignifiant racoleur www.lemonde.fr/idees/article/… posted at (...)

  • Camus et Tourgueniev : une pensée par figures
    http://diffractions.info/2014-02-10-camus-et-tourgueniev-une-pensee-par-figures

     Camus et les figures. Camus note dans ses Carnets qu’« on ne pense que par images. Si tu veux être philosophe, écris des romans. » Dans Le Mythe de Sisyphe, il...

    #centenaire_Albert_Camus #philosophie #politique #Albert_Camus #anarchie #anarchisme #Ivan_Tourgeniev #Michel_Onfray #révolte

  • La mesure d’Albert Camus. Un réalisme émancipateur
    http://diffractions.info/2014-02-04-la-mesure-dalbert-camus-un-realisme-emancipateur-2

    « Non, le pouvoir rend fou celui qui le détient. ». « L’homme n’est pas entièrement coupable, il n’a pas commencé l’histoire ; ni tout à fait innocent puisqu’il la continue. Ceux qui passent...

    #centenaire_Albert_Camus #philosophie #politique #absurde #Albert_Camus #anarchie #anarchisme #morale #philosophie_politique #révolte #socialisme #zapatisme