person:alexis tsipras (syriza)

  • « Sauvons-nous de nos sauveurs » : claque balkanique à l’Union européenne | Le Yéti, voyageur à domicile | Rue89 Les blogs
    http://blogs.rue89.com/yeti-voyageur/2013/09/18/sauvons-nous-de-nos-sauveurs-claque-balkanique-lunion-europeenne-231158

    Ça commence par une préface incendiaire du Grec Alexis Tsipras (Syriza) fulminant contre « les talibans du néolibéralisme » qui, au nom de l’Union européenne, sont en train de dépecer son pays.

    « Sauvons-nous de nos sauveurs », de Srecko Horvat et Slavoj Zizek, éd. Lignes, septembre 2013 
    Et ça ne s’arrange pas du tout pour l’UE dans toute la suite de ce nouvel ouvrage, « Sauvons-nous de nos sauveurs » (éd. Lignes, septembre 2013), écrit par les philosophes croate et slovène, Srecko Horvat et Slavoj Zizek.

    Leur texte brille par sa clarté et sa familiarité avec nos préoccupations à nous, Français, surtout à la veille d’élections européennes qui sentent déjà le faisandé.

    Comme partout ailleurs, l’UE n’est pas arrivée dans les Balkans avec ses seuls technocrates, mais aussi avec ses banques privées et leurs crédits en folie, synonymes de dettes à n’en plus finir. Les dettes, écrit Horvat, sont une manière pernicieuse d’acheter le propre temps des populations, de s’approprier indûment leur avenir.

    « Si notre avenir est vendu, il n’y a plus d’avenir du tout. »

    La démocratie des experts

    Slavoj Zizek à Liverpool en avril 2008 (Andy Miah/Wikimedia Commons/CC)
    Ils ont constitutionnalisé la loi du marché au mépris de la démocratie, déplore en substance Zizek. C’est ainsi qu’en novembre 2012, la Cour constitutionnelle slovène frappa d’inconstitutionnalité un projet de référendum sur les banques au nom des « conséquences anticonstitutionnelles qu’aurait pu avoir le résultat de ce référendum sur la croissance, donc sur le fonctionnement de l’Etat ».

    « Le Dr France Bucar, un ancien dissident, et l’un des pères de l’indépendance slovène, a fait remarquer que si l’on suivait cette logique, la Cour constitutionnelle aurait le droit d’interdire n’importe quel référendum. »

    Ce qui pend effectivement au nez de n’importe quel pays membre de l’UE. On se souvient de ce qu’il advint du référendum français de 2005 et du projet de référendum avorté du Grec Papandréou en 2011.

    De là à prétendre que la démocratie est une affaire trop sérieuse pour être confiée aux électeurs, il y a un pas que certains théoriciens n’hésitent même plus à franchir, dit Zizek. A leurs yeux, le « sauveur » de l’humanité ne saurait être qu’un expert.

    #Srecko_Horvat
    #Slavoj_Zizek.
    La #démocratie des #experts
    La nef ( #européenne ) des fous

  • « Sauvons-nous de nos sauveurs » : claque balkanique à l’Union européenne
    http://blogs.rue89.com/yeti-voyageur/2013/09/18/sauvons-nous-de-nos-sauveurs-claque-balkanique-lunion-europeenne-231158

    Ça commence par une préface incendiaire du Grec Alexis Tsipras (Syriza) fulminant contre « les talibans du néolibéralisme » qui, au nom de l’Union européenne, sont en train de dépecer son pays.Et ça ne s’arrange pas du tout pour l’UE dans toute la suite de ce nouvel ouvrage, « Sauvons-nous de nos sauveurs » (éd. Lignes, septembre 2013), écrit par les philosophes croate et slovène, Srecko Horvat et Slavoj Zizek.Leur texte brille par sa clarté et sa familiarité avec nos préoccupations à nous, Français... (...)

  • Alexis Tsipras (Syriza) met la Troïka au défi
    http://blogs.rue89.com/yeti-voyageur/2012/05/18/alexis-tsipras-syriza-met-la-troika-au-defi-227543

    « Allez-y, lâchez-nous, pour voir, qu’on rigole... »

    Voilà en gros ce qu’Alexis Tsipras, leader du parti de gauche radicale grec Syriza, vient de signifier à la Troïka (Commission européenne, BCE, FMI) dans un entretien publié vendredi 18 mai par le Wall Street Journal.

    et l’article du WSJ :
    Defiant Message From Greece
    http://online.wsj.com/article/SB10001424052702303879604577410301931020894.html?mod=WSJEurope_hpp_LEFTT

    A financial collapse in Greece would drag down the rest of the euro zone, said Alexis Tsipras, the 37-year-old head of the Coalition of the Radical Left, known as Syriza, and potentially the country’s next prime minister. Instead, he said, Europe must consider a more growth-oriented policy to arrest Greece’s spiraling recession and address what he called a growing “humanitarian crisis” facing the country.