person:alfredo jalife-rahme

  • Les guerres en Ukraine, à Gaza, en Irak, en Syrie et en Libye tournent autour du contrôle des hydrocarbures
    http://www.brujitafr.fr/article-les-guerres-en-ukraine-a-gaza-en-irak-en-syrie-et-en-libye-tournen

    Pour le géopoliticien mexicain Alfredo Jalife-Rahme, la simultanéité des événements éclaire leur signification : après avoir annoncé la création d’une alternative au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale, donc au dollar, la Russie doit faire face en même temps à l’accusation d’avoir détruit le vol de la Malaysian Airlines, à l’attaque de Gaza par Israël soutenu par les renseignements militaires US et britanniques, au chaos en Libye et à l’offensive de l’Émirat islamique au Levant. En outre, sur chacun de ces théâtres d’opération, les combats tournent autour du contrôle des hydrocarbures, dont le marché était jusqu’ici exclusivement opéré en dollars. Les calendriers, les organigrammes, les schémas d’information et les généalogies sont des plus utiles à l’analyse (...)

  • Qu’ont en commun les guerres en Ukraine, à Gaza, en Irak, en Syrie et en Libye ?, par Alfredo Jalife-Rahme
    http://www.voltairenet.org/article185018.html

    En effet, la partie orientale de l’Ukraine, aujourd’hui en pleine guerre civile, regorge « de charbon et d’une myriade de gisements de gaz de schiste dans le bassin de Dnieper-Donets ». En février 2013, la pétrolière britannique Shell a signé avec le gouvernement ukrainien (le précédent, celui qui a été déposé par un coup d’État néonazi soutenu par l’UE) un accord de répartition des profits d’une durée de 50 ans pour la prospection et l’extraction du gaz de schiste dans la région de Donetsk [9].

    D’après la chaîne RT, « les profits que Kiev ne veut pas perdre » sont tels que le gouvernement ukrainien a entrepris une « campagne militaire [disproportionnée] contre sa propre population ».

    L’année dernière, Chevron a signé un accord similaire (avec le même gouvernement déposé) d’une valeur de 10 milliards de dollars.

    Hunter Biden, le fils du vice-président des États-Unis, vient d’être nommé au conseil d’administration de Burisma, le plus gros producteur de gaz privé (supersic) en Ukraine [10], ce qui « donne une nouvelle perspective à l’exploitation du gaz de schiste ukrainien » dans la mesure où « il est détenteur de permis qui couvrent le bassin de Dnieper-Donets ». John Kerry ne demeure pas en reste en ce qui a trait à la répartition des profits et Devon Archer, son ancien conseiller et colocataire de son beau-fils, s’est joint en avril à Burisma, cette entreprise qui suscite la polémique.

    Les « permis » d’aliénation cadastrale pour exploiter le gaz de schiste ukrainien peuvent-ils servir de « permis de tuer » des innocents ?

    La fracturation hydraulique est-elle en train de fracturer l’Ukraine ? Telle a été une constante de la tragique histoire de l’exploitation des hydrocarbures par les pétrolières « occidentales » au XXe siècle.

    Force est de constater que les hydrocarbures constituent le dénominateur commun des guerres en Ukraine, en Irak, en Syrie et en Libye.

    #Ukraine #États-Unis