person:ali balan

  • En Syrie, meurtre de coordinateur en chef de la distribution de l’aide gouvernementale d’urgence. La tournure du NY Times est caractéristique : les rituelles accusations par une opposition non sourcée (« des activistes »), et ensuite la version gouvernementale en utilisant l’habituelle tournure caricaturale (assassiner un responsable de l’aide d’urgence à la population civile n’étant un acte « “terroriste” » qu’au sens qu’en donne le régime syrien).
    http://www.nytimes.com/2013/04/20/world/middleeast/more-american-aid-to-syrian-rebels-with-conditions.html

    In Syria, the daily litany of civil war violence was punctuated by news of the assassination of the government’s chief coordinator of emergency aid distribution to civilians. Anti-Assad activists said gunmen with silencer-equipped weapons killed the official, Ali Balan, Thursday at a restaurant in the upscale Mezzeh neighborhood of Damascus, which is heavily guarded. The official news agency, Sana, called the killing the work of terrorists, the government’s generic description for armed opponents.

    Alors certes, ce régime a déjà largement démontré à quel point il était capable de nuire à ses propres intérêts en menant une politique criminelle et suicidaire ; mais de là à nous faire croire que, chaque mois, il exécute un individu qui sert directement ses intérêts…

    En fait, la caricature de la position gouvernementale (« tous des terroristes ») occulte l’idée que, pour beaucoup de gens, cette notion de « terroristes » peut tout aussi bien désigner un troisième « joueur », disposant de forces spéciales capables d’exécuter professionnellement toute personne plus ou moins modératrice dans le conflit, et qui ne serait ni le gouvernement ni les oppositions syriennes connues.