person:ali ziri

  • Arrestation « #préventive » : Témoignage de Gwen Melin, photographe, que la police a interpellé hier après midi et mis en garde a vue pendant 7 heures, l’empêchant de couvrir la marche des solidarités.

    Hier d’après la police, j’aurai :

    « participé sciemment à groupement, même formé de façon temporaire, en vue de la préparation , caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, de violences volontaires contre les personnes ou de destructions ou de dégradations de biens, circonstance que les faits ont été commis en réunion. »

    J’ai été interpellé dans le métro. A 13h. Avec de l’équipement photo et des protections. J’était seul.

    J’allais a la marche des solidarités. Rejoindre et couvrir les collectifs tel : Vérité et Justice pour Ali Ziri, Vérité et Justice pour Gayeé Justice Vérité Pour Wissam La vérité pour Adama Collectif Vies Volees, Comité Vérité et Justice pour Lamine Dieng et tant d’autres.
    Sincèrement je suis désolé de ne pas avoir été là, je me rattraperai promis.

    J’ai fait 7 heures de GAV, on m’a pris mon ADN sans me le demander, on m’a mis à nu, humilié, traité de « connard », la police n’a pas voulu me laisser travailler, a menti.

    On m’a arrêté en prévention," au cas où", « on ne sait jamais ».

    J’ai donc un rappel à la loi. Pendant 6 ans, j’ai une épée de Damoclès sur la tête. Alors que j’étais dans le métro. Les mains dans les poches.

    Le 03 Avril 2018, je me fais ouvrir le crâne par la police : Classement à victime.
    Le 16 Mars 2019, je me fais interpeller par la police : Garde à vue et rappel à la loi.

    « Jusqu’ici tout va bien »

    source : https://web.archive.org/save/https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10213334551906912&set=a.10211142496826905&type=3&theater

    #securité_prédictive

    • JUSTICE, DIGNITE OU RIEN !
      Collectif Rosa Parks

      Qui ?

      Nous, héritiers des luttes de l’immigration et des quartiers populaires – depuis les Marches pour l’Égalité (années 1980) jusqu’aux Marches de la Dignité et de la Solidarité (2015/2018) en passant par les Marches des Noirs qui réclament réparation ou qui honorent la mémoire des victimes de l’esclavage (1998), ou par les mobilisations pour Gaza (2014), réfutons en bloc toutes les stratégies de tensions opposant Français « gaulois » et Français de seconde zone, « immigrés » et réfugiés, musulmans et non musulmans, militants et société civile et appelons l’ensemble de celles et ceux qui se reconnaissent dans ce « Nous politique » antiraciste à disparaître de l’espace public la journée du 30 novembre pour mieux réapparaître le 1er décembre en une vaste et historique offensive antiraciste.

      Quoi ?

      Le 30 novembre 2018 : contre le racisme et les inégalités sociales, on disparaît de nos lieux de travail, de nos facs, de nos écoles, des réseaux sociaux, des lieux de consommation.

      Le 1er décembre 2018 : on réapparaît sur toutes les grandes places des villes, pour exiger Egalité et Dignité pour tous et toutes.

  • Violences policières : la France condamnée par la CEDH pour « négligence » dans la mort d’Ali Ziri - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2018/06/21/violences-policieres-la-france-condamnee-par-la-cedh-pour-negligence-dans

    Dans un arrêt plutôt sévère de la Cour européenne des droits de l’homme, la France a notamment été condamnée à verser 30 000 euros pour « dommage moral » à la fille du retraité algérien mort en 2009 après une interpellation.

    « C’est une grande émotion », une « victoire », même, après neuf longues années de procédure judiciaire. Ce jeudi, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné la France pour « négligence » dans le décès d’Ali Ziri, retraité algérien mort à la suite de son interpellation par la police à l’été 2009. Dans un communiqué, la Cour siégeant à Strasbourg déclare que « la situation de M. Ziri au commissariat d’Argenteuil a été traitée avec négligence par les autorités et retient que les autorités n’ont pas fait ce que l’on pouvait raisonnablement attendre d’elles pour prévenir le risque de décès auquel il était exposé. » L’Etat français devra verser à la famille d’Ali Ziri 30 000 euros pour « dommage moral » et 7 500 euros pour « frais et dépens ».

    « Le soulagement est immense. En particulier pour sa fille, Anissa, qui porte toute la famille, a réagi l’avocat Stéphane Maugendre auprès de Libération. La décision a été prise à l’unanimité par les juges, ce n’est pas rien dans ce genre de dossiers de violences policières. » Sa cliente avait saisi la #CEDH en juin 2016, après que l’affaire s’est soldée en France par un non-lieu, la justice estimant que les policiers avaient fait un usage « strictement nécessaire » de la force.

    Les faits remontent au 9 juin 2009. Ce soir-là, Ali Ziri, 69 ans, et son ami Arezki K., 60 ans, sont arrêtés par la police lors d’un contrôle routier. Fort alcoolisé, le duo est transporté au commissariat d’Argenteuil (Val d’Oise), puis placé en garde à vue. L’interpellation est musclée : face aux deux sexagénaires vraisemblablement agités, les policiers appliquent durant plusieurs minutes la technique dite du pliage, pratique d’immobilisation qui consiste à contenir de force un individu en lui appuyant la tête et le thorax sur les genoux.

    Au poste de #police, le retraité, arrivé en France en 1959, commence à vomir, mais reste sans soins, allongé et menotté au sol avec son ami. Deux heures plus tard, Ali Ziri est victime d’un arrêt cardiaque. Il meurt à l’hôpital d’Argenteuil, le 11 juin 2009. Si une première autopsie imputera le décès de ce chibani à son alcoolémie et à des problèmes cardiaques, une contre-expertise révélera pourtant la présence de plus de vingt hématomes - certains larges de 17 cm.

    Un manquement de l’Etat

    Dans son arrêt, la Cour condamne « l’attitude générale et le comportement des policiers », se félicite l’avocat Stéphane Maugendre. La juridiction européenne souligne notamment qu’Ali Ziri, « rudoyé lors de son arrestation », est « resté au commissariat d’Argenteuil sans assistance médicale dans des conditions lamentables durant une heure et quinze minutes. » Les sept juges de la CEDH poursuivent : « La Cour estime que les modalités de sa prise en charge dans ce commissariat caractérisent un manquement par l’État défendeur à l’obligation positive de prendre les mesures nécessaires à la protection de la vie. »

    Autrement dit, l’institution juge que l’article 2 de la Convention européenne des droits de l’homme - « qui garantit le droit à la vie et définit les circonstances dans lesquelles il peut être légitime d’infliger la mort » - a été violé dans son volet matériel. « Négligence », « conditions lamentables »... Un ton « cinglant » et des termes « très forts, et assez peu habituels », selon Nicolas Hervieu, spécialiste de la Cour européenne des droits de l’homme. En ce sens, il qualifie l’arrêt rendu par la CEDH d’« important ». Pour autant, la décision de la Cour demeure plus « mitigée » sur d’autres points, nuance le juriste.

    En ce qui concerne la technique du #pliage, la CEDH juge en effet que celle-ci était « justifiée et strictement proportionnée au but poursuivi ». Pour les proches de la victime, celle-ci serait pourtant à l’origine de sa mort. « Susceptible de provoquer une asphyxie posturale », cette pratique d’interpellation policière « est responsable de plusieurs décès », selon l’Association chrétienne contre la torture et la peine de mort (#ACAT), qui a publié en 2017 un rapport très détaillé sur l’affaire. Ce geste d’immobilisation est d’ailleurs interdit dans plusieurs pays en raison de sa dangerosité, mais continue à être exercé en France.

    « Nous sommes déçus du donner quitus aux autorités françaises sur cette méthode. La vraie question, c’est : ’Pourquoi Ali Ziri arrivé dans un tel état au poste ?’ On parle d’un homme de 69 ans, et il représentait un danger pour les policiers ? Il y a une disproportion entre, d’un côté les insultes et les trois crachats que les policiers lui reprochent, et de l’autre, l’usage de la force employée », insiste Jean-Etienne de Linares, délégué général de l’association.

    « La France devrait s’interroger à chaque condamnation »

    Enfin, l’institution siégeant à Strasbourg note « quelques lacunes ponctuelles » dans le dossier, telles la lenteur de la procédure - « la Cour relève que l’enquête a quelque peu manqué de célérité », celle-ci ayant duré six ans et huit mois - ou l’absence de reconstitution des faits. Mais elle conclut que ces carences ne suffisent pas « à mettre en cause l’effectivité de l’enquête réalisée par les autorités dans son ensemble », notamment au regard des expertises médicales réalisées.

    « Or, le droit à la vie, ce n’est pas uniquement interdire de porter atteinte à la vie, c’est aussi enquêter sur des faits qui ont donné lieu à la mort, développe Nicolas Hervieu. On peut s’étonner que la CEDH ne soit pas allée plus loin. Il est très important de garantir les conditions effectives d’enquêtes sur ce type de faits. C’est uniquement par une exigence en matière procédurale que ces faits de violences policières ne se reproduiront pas. » L’ACAT aussi déplore que l’enquête ne soit pas remise en cause. « Au départ, les investigations ont même été menées par le commissariat d’#Argenteuil, par des policiers, juges et partis », pointe Jean-Etienne de Linares. Ce n’est que trois mois plus tard que la police des polices se saisira de l’affaire.

    En quinze jours, c’est la deuxième fois que l’État français est condamné par la CEDH sur un dossier de violences policières. « Chaque condamnation devrait amener la France à s’interroger », affirme Nicolas Hervieu. A la fois sur l’encadrement des techniques d’interpellation et des conditions d’enquête plus indépendantes.
    Chloé Pilorget-Rezzouk

    #violences_policières #ali_ziri #mort #racisme

  • Paroles à la barre : 4/4

    Procès 8 juillet (2009-2018)

    Par le collectif 8 juillet-Se défendre de la police

    http://jefklak.org/paroles-a-la-barre-4-4

    M. Ali Ziri était un ami de mon père. Je le dis avec une pointe d’émotion, car j’ai rarement vu mon père pleurer. Pour des milliards de raisons, liées notamment à son histoire personnelle. Mais ce jour-là, sans me regarder dans les yeux, par dignité, le regard embué, il m’a dit : « Ça recommence. » Dans la bouche de mon père, qui n’est franchement pas quelqu’un de particulièrement énervé, « Ça recommence » signifiait qu’il y a des relents qui remontent à une certaine idée de la police : celle qui jetait les Algériens dans la Seine le fameux 17 octobre 1961. Pour mon père, qui a 85 ans, c’était la référence.

    Comment un monsieur de 69 ans et son ami de 61 ans, menottés dans le dos, ont pu constituer un quelconque danger à l’égard de ces trois policiers ? Il y a aujourd’hui un dysfonctionnement clairement établi de la police. La police s’organise, se structure. Les policier·es discutent entre eux. Les syndicats de police font parfois pression sur la police des polices. Ils sont même capables de manifester en dépit du droit. Amnesty International parle même de « policiers au dessus des lois ». La vraie question qui se pose est : dans quelle mesure la justice est-t-elle réellement indépendante des pressions policières ? Je le dis particulièrement pour ce juge d’instruction qui a décidé d’un non-lieu, alors que le procureur estimait qu’il fallait poursuivre l’enquête jusqu’au bout.

    Ce sont ces dysfonctionnements qu’on vient aujourd’hui mettre en exergue. Et sans grande fierté, je vous dis que nous avons très peu d’espoir dans les affaires de justice, et que si les pots de terre que nous sommes peuvent difficilement gagner contre vos pots de fer, il se pourrait qu’à force de nous briser, nous finissions par vous ensevelir.

    • @raspa Fort fort fort intéressant.
      Ça repose cette question de l’organisation pour faire de la pédagogie dans les rangs des privilégié⋅e⋅s, dont on parlait l’autre jour.
      Ça montre aussi cette nécessité d’organiser les allié⋅e⋅s, en leur proposant un vrai cadre (charte + temps non-mixtes) pour qu’ils⋅elles restent à leur place, en étant de vrais soutiens sans gêner les oppressé⋅e⋅s.
      Et puis je trouve là une réponse concrète à ce fameux pamphlet contre les « mauvais alliés » que tu m’avais fait lire, qui disait « arrêtez de vous sentir coupables, ça sert à rien », et qui m’avait laissé sur ma faim, en mode « ouais, ok, mais on propose quoi à la place ? » :

      Cette position abolitionniste ne va néanmoins pas sans tensions, comme l’indique la volonté de construire « une identité blanche radicale », temporaire, réflexive et politique, car « la culpabilité et la honte ne sont pas suffisantes[11]. » Comme le dit Cameron, fondateur d’AWARE :
      « Je ne me sens pas responsable de l’histoire de la suprématie blanche mais j’ai une responsabilité dans ses effets et la façon dont j’en bénéficie. Je reconnais la façon dont mes privilèges me protègent et m’empêchent de voir ces réalités [la domination raciale]. Je ne pense pas qu’on veuille arrêter de se sentir coupable ou honteux … ce n’est pas le but. Mais ce n’est pas quelque chose qui me tire et qui guide dans mes engagements. Je dois trouver cela à l’intérieur de moi-même en tant qu’anti-raciste blanc. L’essentiel pour moi c’est que j’ai également intérêt – comme tous les blancs – à l’abolition de la suprématie blanche[12]. »

      Un peu plus loin l’article parle de « brave space », en écho aux « safe space », et je trouve cette idée super intéressante, dans ce que ça veut dire de « bah ouais, nous aussi faut qu’on se coltine notre part du boulot, même si c’est pas marrant tous les jours. Mais on va assumer notre (grosse) part du taf ».

      Il y a ça qui m’a interpellé :

      Ce n’est que plusieurs décennies plus tard, dans la foulée des manifestations contre l’OMC à Seattle et la naissance du mouvement altermondialiste que cette question ressurgit aux États-Unis. Certain.e.s activistes de couleur critiquent notamment les pratiques paternalistes voire l’aveuglement aux enjeux raciaux associés à la lutte contre le néo-libéralisme des militants blancs[7]. C’est ainsi que des groupes commencent à se former localement, à l’image de Catalyst à San Francisco ou AWARE à Los Angeles, créé en 2003.

      J’ai tellement l’impression que pour les mouvements altermondialistes de chez nous, la question du racisme est loin, extérieure, présente seulement comme une des composantes du gros paquet « défense des droits humains », mais pas pensée à l’intérieur des mouvements (et vue la blanchité de nos orga...)

      Et ça :

      Comme souvent dans les groupes militants d’extrême-gauche aux États-Unis, le premier tour de table invite également chacun à énoncer son nom, mais aussi son « pronom genré préféré », « he, she or they », le groupe prenant en compte le caractère construit des identités de genre et la volonté de dépasser les oppositions binaires traditionnelles.

      L’écriture non-sexiste commence tout juste à devenir une norme dans certains milieux militants non centré sur le genre et le féministe (et dont la moyenne d’âge n’est pas trop élevé...), on n’en est pas encore là en France... sans que j’ai jamais vu une seule personne trans dans les espaces militants que je fréquente, ce qui en dit long aussi.
      Mais ça ouvre des perspectives !

      De même que ça :

      AWARE est membre depuis 2007 d’une organisation anti-raciste blanche nationale, Showing Up for Racial Justice (SURJ), qui défend la théorie du « fruit le plus proche » [« lowest hanging fruit »]. [...] Plutôt que de chercher à convaincre des gens très éloignés socialement – probablement plus difficiles à influencer – il est préférable de cibler d’abord des sympathisants, des proches, sensibles à la thématique mais jusqu’alors inactifs.

      C’est intéressant de théoriser un peu ça. Pour ma belle-sœur qui se lance à héberger des migrants chez elle, c’est exactement ça qui s’est produit. Je pense que c’est nécessaire mais pas forcément suffisant sur le plan stratégique global, mais que c’est aussi une bonne porte d’entrée militante pour les nouvelles recrues du mouvement, pour se lancer à convaincre des nouveaux, rôder son discours et s’approprier les arguments.
      Et puis ça évite l’écueil des gentil⋅le⋅s militant⋅e⋅s blancs de classe moyenne sup qui vont expliquer aux blancs des classes populaires quoi penser / voter... Parce que comme dit l’auteur :

      La voie est donc étroite entre des mouvements anti-racistes qui soit parlent à la place des premiers concernés, soit esquivent les enjeux de classe, et des mouvements de gauche qui refusent de reconnaître l’intersectionnalité des formes de domination. Il n’est pas dit pourtant que l’histoire soit vouée à se reproduire. Les convergences qui se construisent aujourd’hui autour de l’anti-racisme politique, notamment sur la question des violences policières, indiquent des formes de coalition qui, à défaut d’être des mouvements de masse, rassemblent des fractions de l’extrême-gauche qui se sont pendant longtemps ignorées.

    • Je sais pas mais ça me saoule ce genre de réflexions qui tournent en boucle pour aboutir au fait que finalement on se retrouve dans un contexte de luttes anti raciales à parler encore et toujours des blancs, à s’interroger sur le nom qu’il faut leur donner dans ce contexte, à savoir comment les ménager, comment il faut qu’ils s’organisent bla bla bla… Pour les blancs parler de leur place et tout ce qui va avec c’est juste pouvoir rester au centre des discussions, une hégémonie qui ne veut pas lâcher le terrain en quelque sorte.
      De l’action purée !! Pourquoi militer sinon pour agir ? En ce moment la régression sociale et raciale est très violente, il y a beaucoup à faire et si peu de fait parce que le discours nous noie.
      Donc arrêtez l’égocentrisme et juste retroussez vos manches. Soit le groupe est non mixte racialement donc le problème ne se pose pas, soit il ne l’est pas et dans ce cas l’important est surtout d’acter que les tâches de direction et représentation médiatique sont faites par les premiers concernés. Après faut juste taffer et ça c’est valable pour les blancs, les noirs, les arabes et tous les autres !
      (précision importante : je suis blanche)

  • Ali Ziri décédé le 11 juin 2009 après son interpellation par la police
    https://rebellyon.info/Ali-Ziri-decede-le-11-juin-2009-apres

    Ali Ziri, 69 ans, est décédé, asphyxié, le 11 juin 2009, quelques heures après son interpellation par la police nationale à Argenteuil lors d’un contrôle routier. Le collectif Vérité et justice pour Ali Ziri poursuit son combat pour faire éclater la vérité dans cette affaire de violence policière.

    #Mémoire

    / #Migrations_-_sans-papiers, #Mémoire, Une

    • L’asphyxie suite à la nouvelle méthode importée des Usa qui consiste a "contenir le « prévenu » en le bloquant au sol et voilà comment de nombreuses personnes n’ayant pas l’heur d’avoir un bon porte-feuille en plus de la bonne couleur, meurent ..Depuis Sarkozy la chasse aux non blancs, sans papiers, avec violence est la règle, Hollande continue dans les pas de son prédécesseur, Macron ne semble pas aller dans un sens contraire ..

  • « Il est temps de marcher avec notre boussole politique ». Entretien avec Omar Slaouti
    http://www.contretemps.eu/antiracisme-entretien-omar-slaouti

    Le dimanche 19 mars prochain aura lieu la Marche pour la justice et la dignité, initiée par des familles de victimes de crimes policiers. Dans cet entretien avec Omar Slaouti, militant antiraciste membre du collectif « Vérité et justice pour Ali Ziri », nous revenons sur la question des violences policières et du racisme d’État, mais aussi sur les enjeux de la mobilisation du 19 mars et, plus largement, sur la constitution d’un mouvement antiraciste, politique et autonome. Source : Contretemps

  • Violences policières : une marche pour la #Justice et la dignité
    http://www.bastamag.net/Le-19-mars-une-Marche-pour-la-Justice-et-la-Dignite

    Zyed et Bouna en 2005, Lamine Dieng en 2007, Ali Ziri en 2009, Wissam El Yamni en 2011, Amine Bentounsi en 2012, Hocine Bouras en 2014, Rémi Fraisse en 2015 Adama Traoré en 2016... En moyenne, une douzaine de personnes meurent chaque année de violences policières, souvent perpétrées dans l’impunité. Les familles des victimes ont décidé de faire bloc et appellent le 19 mars prochain à Paris à une marche pour la justice et la dignité. Un par mois. C’est, en moyenne, le nombre de pères, de frères, de (...)

    ça bouge !

    / #Luttes_sociales, Justice, #Discriminations

    #ça_bouge_ !

  • « Lutter contre les violences policières n’est pas que le combat des Noirs et des Arabes »

    Le 19 mars 2017 un collectif de familles de victimes de violences policières organise une marche à Paris. Une marche pour la justice et la dignité .
    Je répondrai à l’appel des familles de victimes car elles sont les plus légitimes dans ce combat. Ce sont elles qui ont été meurtries dans leur chair et parfois touchées dans leur honneur.
    Ce sont elles qui, au cours de procès longs et traumatisants, ont dû faire face à un système bien huilé qui tend à accorder aux policiers une impunité quasi-totale qu’ils sont étrangement les seuls à ne pas constater.
    Ces années de lutte pour faire éclater la vérité leur ont permis d’acquérir une expérience et une expertise sur les questions des violences policières qui sont le socle de leurs revendications.
    Comment s’engager dans cette lutte autrement qu’en marchant à leur côté ? Elles qui y étaient déjà engagées et qui le seront encore lorsque l’effervescence médiatique autour de cette question disparaîtra.
    Le 19 mars je marcherai donc avec elles et j’espère que tous ceux qui trouvent inacceptable qu’un citoyen puisse être violé sur la voie publique en feront autant .
    J’espère que tous ceux qui trouvent aberrant qu’un syndicaliste policier puisse déclarer sur un plateau de télévision en toute décontraction qu’il est convenable d’appeler un homme noir « bamboula » marcheront également le 19 mars .
    Car si tel est le discours assumé en public, on peut aisément imaginer la violence des propos qui peuvent être tenus dans les rues et les commissariats à l’abri des caméras.
    Mais je veux encore croire que les comportements racistes et déviants ne sont l’affaire que de certains policiers et me refuse à les attribuer à la totalité d’entre eux.
    Je m’y refuse car je n’accepte pas que l’on stigmatise toute la banlieue à cause des agissements d’une minorité.
    Je m’y refuse parce que j’ai rencontré des policiers courtois qui ont souvent agi avec moi avec respect et m’ont témoigné leur sympathie.
    J’en profite pour manifester ma solidarité envers les policiers qui ont le courage de briser l’omerta en dénoncant les comportements abjects de certains qui ne voient en l’uniforme qu’un moyen de laisser s’exprimer leurs pulsions les plus sauvages en toute impunité.
    Toutefois, je m’oppose fermement et sans complaisance aux policiers délinquants protégés par la loi qui à chacune de leurs exactions salissent plus encore l’image de la profession et contribuent à faire monter le sentiment anti-policier.
    Cette fermeté est celle qui devrait être affichée par tout homme ou toute femme de bon sens, engagé dans la vie politique et désireux de préserver la cohésion sociale.
    Quel est donc l’avenir de ce pays si une partie des Français ne se sent pas en sécurité en présence de ceux qui sont censés les protéger ?
    J’espère que tous ceux qui veulent dire non à une France où une partie de la population, fragilisée par sa condition sociale peut-être dans un premier temps discriminée, puis humiliée, puis assassinée ou violée marcheront le 19 mars.
    Ne soyons pas tel celui qui voyant le feu au loin ne se mobilise pas pour aider à l’éteindre, jusqu’à ce que ce feu arrive à sa porte et réduise son habitation en cendres.
    Ce combat contre l’injustice n’est pas uniquement le combat des Noirs et des Arabes. On nous violente aujourd’hui à cause de notre couleur de peau, d’autres le seront demain en raison de leurs opinions ou revendications politiques.
    Je pense à Rémi Fraisse décédé suite à un tir de grenade offensive lors de la manifestation de protestation contre le barrage de Sivens..
    Les familles des victimes organisatrices de la marche du 19 mars souhaitent voir toute personne désireuse de manifester sa solidarité marcher à leurs côtés quels que soit son origine, sa couleur de peau, son bord ou son camp politique.
    Elles espèrent que tous ceux qui sont choqués que des émeutiers puissent être jugés en comparution immédiate et écopé de peines de prison ferme alors que d’autres, soupçonnés de viol ou de meurtres circulent dans nos rues, libres marcheront ce 19 mars .
    Comment ne pas évoquer la loi dite de la réforme de la sécurité publique qui vient d’être votée au Parlement comme une ultime provocation envers les victimes de violences policières et leur famille ?
    Cette loi qui a été portée par ce gouvernement prétendument de gauche dans la précipitation va permettre entre autres aux policiers de faire usage de leur arme à feu contre quiconque cherche à échapper à leur garde après de simples sommations et selon leur propre appréciation du danger.
    Comme le syndicat de la magistrature, l’Ordre des avocats de Paris, la conférence des bâtonniers, ou le collectif des familles de victimes, je m’oppose à cette loi et particulièrement aux dispositions qui tendent à élargir la possibilité pour les policiers de faire usage de leur arme à feu.
    Si cette loi est promulguée, lorsque la première victime sera abattue dans des conditions suspectes et que les policiers mis en cause s’abriteront derrière cette réforme, nous devrons nous rappeler quel gouvernement a porté ce projet de loi et quel Président l’aura promulguée et rendu applicable.
    Les habitants des quartiers populaires qui sont les premiers exposés à la violence policière-pour le moment devront se poser les questions suivantes : « pourquoi ce gouvernement dit socialiste et ce président nous ont mis dans une telle situation ? »
    « Quel est le sens de se rendre au chevet des victimes de violences policières tout en promulguant dans le même temps une loi qui risque de multiplier le nombre de victimes de ces mêmes violences ? »
    Ils nous ont promis le récépissé contre les contrôles au faciès, nous aurons la réforme de la sécurité publique.
    Quant aux Racailles en col blanc, elles ne seront certainement pas inquiétées par cette loi.
    Détournement de fonds publics à des fins d’enrichissement personnel, emplois fictifs payés avec l’argent des contribuables, mensonges éhontés…
    Malgré tout, elles ne seront pas interpellées sur un trottoir, fouillées, palpées sous les regards des passants, violées ou condamnées à mort dans un transformateur électrique.
    Pas étonnant que leur seule réponse face aux derniers événements qui ont pourtant ému toute la France soit un soutien inconditionnel à la police.
    Ce qui s’est passé à Aulnay-sous-Bois n’est malheureusement pas un cas isolé. Je pense notamment à Alexandre blessé au rectum par un policier municipal de Seine Saint Denis en 2015 à Drancy.
    Ce qui s’est passé à Beaumont sur Oise n’est pas non plus un cas isolé. Je pense à Ali Ziri ce retraité Algérien de 69 ans décédé par asphyxie suite à une interpellation et sur le corps duquel on a retrouvé une trentaine d’hématomes.
    Selon l’ACAT (action des chrétiens pour l’abolition de la torture), 15 personnes par an meurent suite à des violences policières en France.
    C’est trop ! Cela doit cesser ! Et c’est pour cela que je marcherai avec le collectif des familles de victimes de violences policières le 19 mars.
    Et je me désolidarise dès à présent de quiconque voudrait profiter de ce rassemblement pacifique pour casser, voler, piller, dégrader ou s’en prendre physiquement et même verbalement aux policiers.
    Quiconque agira ainsi ce jour-là sera considéré à mes yeux comme n’ayant aucun sens de l’intérêt général et peut-être même comme quelqu’un qui agit volontairement pour nuire à cette cause.
    Je marcherai le 19 mars aux côtés des familles de victimes de violence policière, avant tout en tant que père.
    J’ai aujourd’hui le sentiment profond que mes enfants ne sont plus en sécurité. Les faire grandir dans un certain confort matériel, leur inculquer des valeurs, financer leurs études, leur donner les armes intellectuelles pour se défendre, les éloigner de la délinquance ne suffira pas à les préserver des prédateurs armés, protégés par l’uniforme qui ne les verront que comme des « bamboulas ».
    À cause de leur couleur de peau, ils pourront être présents au mauvais moment au mauvais endroit et je sais aujourd’hui que cela pourrait leur être fatal.
    C’est avant tout pour eux que je me mobilise. Afin que dans quelques années lorsqu’ils me demanderont des comptes sur l’état de la France que nous leur aurons laissé, je puisse leur répondre « J’ai essayé… Le 19 mars, j’ai marché »

    Kery James

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/02/17/kery-james-lutter-contre-les-violences-policieres-n-est-pas-uniquement-le-co

  • Le 19 mars, une Marche pour la Justice et la Dignité
    https://paris-luttes.info/le-19-mars-une-marche-pour-la-7301

    Appel à une manifestation nationale contre les crimes policiers et le racisme institutionnel le 19 mars 2017 à l’appel des familles de victimes de crimes policiers. — contre la famille Traoré, Lahoucine Ait Omghar, Amine Bentounsi, Hocine Bouras, Abdoulaye Camara, Lamine Dieng, Wissam El Yamni, Amadou Koumé, Mourad Touat, Ali Ziri

  • Rencontre avec le collectif Vérité et justice pour Babacar Gueye
    http://rennes-info.org/Rencontre-avec-le-collectif-Verite

    Rencontre avec le collectif Vérité et justice pour Babacar Gueye autour de la projection du film de Luc Decaster « Qui a tué Ali Ziri ? » le 23 novembre à la Maison de quartier de Villejean, 2 rue de Bourgogne de 18h30 à 22h. Une marche commémorative sera organisée le samedi 3 décembre à partir de (...) — Politique , mini-calendrier

  • Adama Traoré : mobilisons-nous pour la Vérité et la Justice !
    https://www.ensemble-fdg.org/content/adama-traore-mobilisons-nous-pour-la-verite-et-la-justice

    La mort d’Adama Traoré vient s’ajouter à un longue liste12 : Hocine Bouras, Djamal (mort dans un commissariat à Marseille le 11 juillet), Ali Ziri, Lamine Dieng, Amadou Koumé, Amine Bentounsi, Wissam El Yamni, Mourad Touat, Abdoulaye Camara, Lahoucine AIT Omghar, Nabil Matboul, Youcef Mahdi, Bertrand Nzabonayo,.. Ces morts suite à des opérations policières touchent, ultra-majoritairement, des jeunes non-blancs issus des quartiers populaires. Ils sont le reflet d’un racisme systémique qui se manifeste en particulier par l’action des forces de l’ordre (gendarmerie, police, etc...). Le système judiciaire acquitte les accusés issus de ces institutions même lorsque les dossiers sont accablants3. La plupart des médias reprennent la version officielle qui disculpe l’Etat et salit la (...)

  • #violences_policières : ouvrez les yeux !
    https://www.mediapart.fr/journal/france/310516/violences-policieres-ouvrez-les-yeux

    Des dizaines de manifestants ont été blessés lors des #manifestations contre la #loi_sur_le_travail. Le gouvernement a mis en place une stratégie de la tension, suite logique d’années de dérive. Il est temps qu’une commission d’enquête se saisisse de cette gestion incendiaire.

    #France #Bernard_Cazeneuve #maintien_de_l'ordre #social #Valls

    • Médias à la mémoire courte. Ils n’auront pas relevé que pour la première fois depuis des décennies, les pillages de magasins sont rarissimes, tout comme les violences collatérales (voitures brûlées, déprédations diverses) qui ont de tout temps accompagné les grandes manifestations. Ils ont oublié que c’est à l’occasion d’une manifestation de marins pêcheurs que le Parlement de Bretagne a brûlé à Rennes en 1994. Que les autonomes ont, tout au long des années 1980, dévasté les à-côtés des manifestations. Que ce sont des sidérurgistes qui, en 1979, avaient soumis le quartier de l’Opéra à un pillage en règle après avoir laminé les forces de l’ordre sous des pluies de boulons et de barres de fer et érigé des barricades sur les grands boulevards…

      Le drame de Sivens s’inscrit lui-même dans un temps plus long qui a vu se développer les violences policières dans une impunité quasi systématique. Généralement ignorées par les médias, elles n’ont d’abord concerné que certaines marges de la société. Après la mort d’un supporter du PSG tué par un policier en légitime défense en 2006, puis d’un autre à l’issue d’une bagarre interne en 2010, un fichage spécifique et contraire aux recommandations de la Cnil a été mis en œuvre (lire ici et ici), et des interdictions de se déplacer ont été signifiées aux #ultras du foot, comme elles le sont aujourd’hui à des militants. Les ultras ont été aussi blessés ou éborgnés par des tirs de Flash-Ball, comme à Montpellier (lire ici) ou à Reims (lire ici).

      Les quartiers populaires ont également eu leur lot de victimes. Ce sont déjà des techniques policières qui sont remises en cause, comme l’étouffement (dite “technique du pliage”) dans l’affaire Ali Ziri (lire ici) ou Wissam El-Yamni (lire ici). Et judiciairement, l’impunité policière est à chaque fois constatée, comme dans les procès Zyed Benna et Bouna Traoré (lire ici), ou Amine Bentounsi (lire ici). Faut-il rappeler que le candidat François Hollande posait, il y a quatre ans, avec les militants de Stop contrôle au faciès, laissant entrevoir l’espoir d’un embryon d’expérimentation du récépissé de contrôle d’identité, sage outil de contrôle citoyen des abus policiers ? Faut-il rappeler que cette stratégie du maintien de l’ordre avait été déjà mise en cause lors des manifestations de soutien à Gaza, durant l’été 2014 ? À l’époque, Bernard Cazeneuve entra dans l’histoire, en étant le seul ministre de l’intérieur au monde à interdire des manifestations de soutien au peuple palestinien.

      Assumer la #violence voire l’organiser… Quatre éléments permettent de souligner que ce choix de l’escalade est délibéré. Le premier est l’usage massif d’armements nouveaux qui démultiplient les violences : grenades de désencerclement, lanceurs de balles, Flash-Ball, spray de lacrymogènes. Le deuxième est la mise en contact direct des forces de l’ordre et des manifestants sur une grande partie des cortèges. Le troisième est l’utilisation systématisée des grenades lacrymogènes, en particulier lors des dispersions de manifestations. Le quatrième est la course aux interpellations au sein même des cortèges : près de 1 600 personnes ont ainsi été interpellées, déclenchant chaque fois de mini-affrontements entre manifestants solidaires et policiers…

      « De toutes les manifestations du pouvoir, celle qui impressionne le plus les hommes, c’est la retenue ». Thucydide http://www.laviedesidees.fr/Un-splendide-isolement.html

    • « Médias à la mémoire courte ». Médiapart inclus. Car ce qui suit cette affirmation va au-delà de la simplification, du pipo : les autonomes étaient bien plus nombreux, présents et actifs dans les manifs et ailleurs de 1976 à 1981 que durant les années 80 (décomposition politique, dépolitisation et pacification après l’alternance socialiste) ; ce ne sont pas tant les sidérurgistes - habitués à s’affronter très durement à la police dans leur bassin d’emploi respectifs) qui, le 23 mars 1979, « avaient soumis le quartier de l’Opéra à un pillage en règle (pipo) après avoir laminé les forces de l’ordre sous des pluies de boulons et de barres de fer et érigé des barricades sur les grands boulevards », tout simplement parce qu’il est malaisé de pratiquer le combat de rue (ce jour là, de République à Opéra, et d’Opéra à la gare de l’est) dans un environnement qu’on ne connait pas et alors que l’on doit reprendre les cars pour rentrer. Il y avait le 23 mars 1979, des milliers de gens venus de Paris et banlieue qui s’affrontèrent à la police (plus de 300 flics blessés selon la pref) et attaquèrent des lieux marchands.

  • Ali Ziri, un non-lieu définitif et l’impunité policière en France @caislamophobie

    Ce mardi 16 février 2016, la Cour de cassation a décidé d’enterrer 6 ans de combat judiciaire opposant les proches d’Ali Ziri aux policiers qui lui ont ôté la vie. En confirmant le non-lieu prononcé par la Cour de Rennes fin 2014, la plus haute juridiction de France vient ainsi alimenter une longue tradition d’impunité policière.

    http://contre-attaques.org/magazine/article/ali-ziri-un

  • Mort d’Ali Ziri : la #Justice referme définitivement le dossier
    https://www.mediapart.fr/journal/france/170216/mort-d-ali-ziri-la-justice-referme-definitivement-le-dossier

    La #Cour_de_cassation vient de confirmer le non-lieu rendu dans l’enquête sur la mort d’Ali Ziri, 69 ans, après une interpellation musclée par la #Police à #Argenteuil, en 2009. La famille va engager la responsabilité de l’État et saisir la Cour européenne des droits de l’homme.

    #France #Ali_Ziri #asphyxie #pliage #violences_policières

  • Les « blancos » de Valls amènent un professeur d’université au tribunal
    https://www.mediapart.fr/journal/france/260116/les-blancos-de-valls-amenent-un-professeur-duniversite-au-tribunal

    Un enseignant-chercheur de l’université d’Avignon est cité à comparaître le 27 janvier 2016 pour #incitation_à_la_haine_raciale après qu’il a cité ironiquement les propos de Manuel Valls sur les « Blancs, les white et les blancos » dans une liste de diffusion interne.

    #France #Bernard_Mezzadri #enseignement_supérieur #Liberté_d'expression

  • Qui a tué Ali Ziri ?
    https://lille.indymedia.org/spip.php?article29597

    PROJECTION « Qui a tué Ali Ziri » ? Dimanche 22 novembre à 17h30 A l’univers, 4 rue Danton à Lille (métro Porte de Valenciennes) Lundi 23 novembre à 19h Chapiteau de la Maison des services du Pont Rompu à Tourcoing Mardi 24 novembre à 20h Au Kino-Ciné à Villeneuve D’Ascq Lille 3 (métro Pont de Bois) En (...) — agenda, violence policière

  • Qui a tué Ali Ziri ?
    http://lille.indymedia.org/spip.php?article29598

    PROJECTION « Qui a tué Ali Ziri » ? Dimanche 22 novembre à 17h30 A l’univers, 4 rue Danton à Lille (métro Porte de Valenciennes) Lundi 23 novembre à 19h Chapiteau de la Maison des services du Pont Rompu à Tourcoing Mardi 24 novembre à 20h Au Kino-Ciné à Villeneuve D’Ascq Lille 3 (métro Pont de Bois) En (...) — agenda, violence policière

  • Qui a tué Ali Ziri ?
    http://lille.indymedia.org/spip.php?article29597

    PROJECTION « Qui a tué Ali Ziri » ? Dimanche 22 novembre à 17h30 A l’univers, 4 rue Danton à Lille (métro Porte de Valenciennes) Lundi 23 novembre à 19h Chapiteau de la Maison des services du Pont Rompu à Tourcoing Mardi 24 novembre à 20h Au Kino-Ciné à Villeneuve D’Ascq Lille 3 (métro Pont de Bois) En (...) — agenda, violence policière

  • Où sont les féministes mainstream ? - Libération
    Par Océane Rose Marie, Auteure et comédienne — 5 novembre 2015
    http://www.liberation.fr/debats/2015/11/05/ou-sont-les-feministes-mainstream_1411495

    Samedi après-midi a eu lieu un événement historique : pour la première fois en France, une marche a été organisée par des femmes qui luttent au quotidien contre le racisme, des femmes qui sont en premières lignes, des femmes de terrain, des militantes. Militantes parfois malgré elles, parce que leur frère ou leur fils a été tué par la police, et qu’elles ont vu leur vie basculer. Une marche splendide, pas organisée par des syndicats, un parti politique ou une association pilotée par le gouvernement. Non, une marche dont l’appel a été lancé par Amal Bentounsi, sœur d’Amine, tué d’une balle dans le dos par la police en 2012, et rejoint par d’autres familles de victimes de crimes policiers, celles de Lamine Dieng, Ali Ziri, Amadou Koumé, Abdoulaye Camara, Mourad Touat, Hocine Bouras, Wissam El Yamni, Lahoucine Ait Omghar… Des noms qu’on ne connaît que trop peu, des noms qui racontent des morts injustifiées, et des policiers qui s’en sont tous sortis malgré tous les éléments à charge.