person:anne barnard

  • La vérité sanglante du goulag syrien
    Anne Barnard, The New-York Times, le 11 mai 2019
    https://blogs.mediapart.fr/saintupery/blog/010619/la-verite-sanglante-du-goulag-syrien

    Pendant sept ans, les journalistes du New York Times ont interviewé des dizaines de survivants des prisons syriennes et de parents des détenus et des disparus. Ils ont analysé les documents officiels du régime et examiné des centaines de pages de témoignages judiciaires ou provenant d’autres sources. Un portrait glaçant de la thanatocratie de Bashar al-Assad et de son univers de terreur.

    Traduction de :

    Inside Syria’s Secret Torture Prisons : How Bashar al-Assad Crushed Dissent
    Anne Barnard, The New-York Times, le 11 mai 2019
    https://www.nytimes.com/2019/05/11/world/middleeast/syria-torture-prisons.html

    #Syrie #Prisons #Torture #Bachar_el-Assad

  • How The #New_York_Times Is Making War With Iran More Likely
    https://theintercept.com/2018/03/17/new-york-times-iran-israel-washington-think-tanks

    C’est une constante au New York Times : on avait eu Judith Miller et Michael Gordon pour l’Irak (et certainement d’autres journalistes sans scrupules pour vendre une guerre antérieure avant eux) on a maintenant Ben Hubbard, Isabel Kershner, et Anne Barnard pour l’Iran, avec bien sûr systématiquement un mea culpa du journal entre deux boucheries pour faire bonne mesure.

    #Etats-Unis #les_vendeurs_de_guerres

  • Noël Mamère va devoir dénoncer le New York Times : voilà que même Anne Barnard se met à écrire des horreurs : Snipers Slam Shut an Escape Hatch From a Syrian Hell
    https://www.nytimes.com/2018/03/09/world/middleeast/snipers-evacuations-ghouta-syria.html

    Rebel snipers are preventing Syrian civilians from leaving the besieged area of eastern Ghouta through a corridor opened this week by the government to facilitate evacuations, a United Nations official said.

    […]

    Mr. Malik said that two people had been killed by rebel snipers as a family tried to escape through a corridor from the eastern Ghouta city of Douma, though two children managed to make it to the other side. That area is controlled by a rebel group called the Army of Islam.

  • ICG’s Joost Hiltermann laments letting Syria war go on too long; Forgets 2011 “Slow-motion Suicide” report | The Mideastwire Blog
    https://mideastwire.wordpress.com/2017/04/25/icgs-joost-hiltermann-laments-letting-syria-war-go-on-too-lon

    Anne Barnard quotes Crisis Group’s Joost Hiltermann in her recent piece on Syria as saying: “We’ve thrown values by the wayside, but also not been able to act in our own interests, because we let things go too long,” said Joost Hiltermann, a Dutch citizen who is the Middle East director for the International Crisis Group…”

    Unfortunately there is no reference to Crisis Group’s key, 2011 report entitled “The Syrian Regime’s Slow-motion Suicide” (imagine, this was the title in the early months of the revolt) which helped prepare the ground for precisely that which Joost is now lamenting.

    Indeed, the Slow-motion Suicide report, authored by Peter Harling, staked out a morally and strategically deficient vision of the gathering Syria conflict (especially for a conflict mitigation NGO) – saying there was little the international community could do.. in the summer of 2011. This position ultimately paved the way for Noah Bonsey’s 2015 Crisis Group report calling for an acceleration of the armed conflict through US military-led intervention.

    I wrote about both of these turns by ICG in 2015, but also wrote a NY Times op-ed along similar lines in February 2012 where I specifically took out reference to Crisis Group after a series of back and forth discussions with Rob Malley and Peter. By 2015, however, in my view ICG needed to come in for specific criticism.

    #Syrie #incohérence #experts #ICG #ONG

  • Avec beaucoup de pincettes… Une question commence à circuler sur Twitter parmi ceux qui se réjouissent de la mort d’Allouche : comment l’aviation syrienne a-t-elle obtenu l’information précise de l’heure et du lieu de la réunion des rebelles ? (J’insiste sur les « pincettes » : c’est typiquement le genre d’information qui ne sortira certainement jamais, et on est donc dans le domaine de la pure conjecture.)

    L’idée qui circule alors consiste à supposer qu’Allouche a été « donné » par un service pro-Otan, la plupart prétendant qu’il s’agirait des services de renseignement jordaniens. (Encore une fois : c’est une conjecture.) En clair : dans cette idée, les services jordaniens auraient donné Allouche aux Syriens pour se débarrasser de lui.

    Pourquoi cette « contre-narrative » maintenant ? Parce que chez les propagandistes de l’opposition pro-saoudienne, il y a cette communication organisée autour de l’idée que la mort d’Allouche prouverait que le régime ne veut pas réellement ouvrir de processus politique avec l’opposition. À l’inverse, affirmer qu’Allouche aurait été donné au régime syrien s’inscrit dans une explication qui, elle, affirme qu’Allouche (au même titre qu’Ahrar ash-Sham) était devenu un obstacle aux pourparlers prévus pour fin-janvier : la logique serait qu’il ne pourra pas y avoir de consensus sur la liste des organisations terroristes que la Jordanie devait établir, notamment parce qu’Allouche est soutenu par les Saoudiens et considéré comme terroriste par le régime et les Russes, et qu’il n’y aura pas de compromis sur cette question. D’où sa liquidation.

    Je signale cette conjecture parce qu’elle devrait certainement refaire surface plus largement dans les prochains jours, et parce qu’une fois de plus, si nos médias vont nous présenter une analyse unilatérale (« la mort d’Allouche démontre que le régime syrien ne veut pas de processus politique »), il y a en réalité une autre histoire qui se raconte, de plus en plus populaire, sur les réseaux arabes et qui affirme exactement le contraire.

    • Je vois d’ailleurs dans l’article de Une du Akhbar :
      زمن القطاف؟ مقتل علوش يخلخل أبواب الغوطة... و« الرياض »
      http://al-akhbar.com/node/248932

      المصدر أكّد أنّ «المعلومات المتداولة على نطاق ضيّق تؤكد وجود دور استخباري أردني وراء استهداف علّوش.

    • Parce que chez les propagandistes de l’opposition pro-saoudienne, il y a cette communication organisée autour de l’idée que la mort d’Allouche prouverait que le régime ne veut pas réellement ouvrir de processus politique avec l’opposition.

      Par exemple, pour ce qui est des partisans « occidentaux » de la ligne dure, en accord avec les pro-saoudiens, David Ignatius, célèbre éditorialiste du Washington Post, commentant un article allant dans le même sens d’Anne Barnard du New York Times :
      https://twitter.com/IgnatiusPost/status/680830869981007877?lang=fr

      Russia recklessly kills a Syrian rebel leader who could have negotiated truce. Moscow’s march of folly continues. http://nyti.ms/1TkAe3t

    • Pour mémoire, il y a deux semaines, Juan Cole expliquait que la position de l’Arabie séoudite lors de la conférence de l’opposition à Riyadh montrait que les Séoudiens « ne sont pas sérieux au sujet des négociations » :
      http://seenthis.net/messages/439258

      After the conference, Saudi Arabia came out and demanded al-Assad step down before the negotiations. This is a sign it is not serious about negotiations.

      Plus généralement d’ailleurs, Cole commentait la présence (très problématique pour lui) de Ahrar ash-Sham à cette conférence.

    • Ce qui est en train d’arriver, c’est que l’ONU continue à maintenir la fin janvier comme date du début du processus politique, et cela en se basant sur une résolution du Conseil de sécurité. Et quand on dit qu’Allouche (comme Ahrar ash-Sham) a participé à la réunion de Riyadh, et serait donc prêt à ces négociations, c’est faire l’impasse sur la question de savoir s’il continue à exiger le départ de Bachar Assad dès le début du processus politique, ou s’il acceptera les négociations dans les conditions décidées par le CS.

      Avec à la clé le fait que si des groupes armés refusent les négociations décidées par le Conseil de sécurité, en ajoutant une condition (le départ de Bachar) qui a été soigneusement évitée à l’ONU, ils ne tarderont pas à être considérés comme terroristes par « la communauté internationale » (et pas seulement par les Russes). (Et ainsi gros barnum, puisqu’il semble difficile pour l’ensemble des présents à Riyadh de se désolidariser de la position des groupes les plus puissants parmi eux.)

      Je pense qu’une grosse différence entre la narrative « Allouche était indispensable aux négociations » et la contre-narrative « Allouche a été lâché par les Jordaniens sur ordre des États-Unis parce qu’il gênait le démarrage des négociations », ça revient largement à ce point.

    • Toujours dans Al-Akhbar de ce matin, un article qui évoque la mort de Alloush et le fait que les Jordaniens se seraient fermement opposés, peu avant, à ce qu’il transite par la Jordanie pour gagner Riyadh et sa conférence des opposants.

    • Les développements en Syrie commandent l’évolution des dossiers régionaux - Scarlett Haddad
      http://www.lorientlejour.com/article/964997/les-developpements-en-syrie-commandent-levolution-des-dossiers-region

      Sans oublier le fait que selon des rapports des renseignements étrangers, ce seraient les renseignements jordaniens qui auraient donné aux Russes et aux Syriens les informations nécessaires sur la localisation de Zahran Allouche qui a été la cible d’un bombardement aérien il y a quelques semaines.

  • Syria, the Times and the Mystery of the "Moderate Rebels" - David Bromwich
    http://www.huffingtonpost.com/david-bromwich/syria-the-times-and-myste_b_8236164.html

    After a two-year absence from the international stage — during which the mainstream media dispatched them to the realm of nonexistent entities — on October 1 the “moderate rebels” of Syria were back. The New York Times said so. Russian attacks were targeting moderates rather than ISIS, a man with a camera was quoted saying; and the Times story by Anne Barnard appeared to confirm his suspicion; even as a companion report on Russian actions in Syria by Helene Cooper, Michael R. Gordon, and Neil MacFarquhar revealed that these are the same moderates who were carefully vetted by the CIA, and concerning whom little was heard ever after. Their numbers are put at 3,000 to 5,000, though the Cooper-Gordon-MacFarquhar article leaves uncertain if that is their original or their present strength. This illumination, after so long a blackout, will doubtless be a subject for inquiry in coming days. Why it would seem worthwhile for the Russians to attack so small a force, neither of the Times stories bothered to say; nor did they explain why, if the moderate rebels are anti-Jihadist, they were allowed to garrison in the town of Talbiseh in a region north of Homs that (according to the veteran Middle East reporter Patrick Cockburn) has been “ruled” for the past two years “by Jabhat al-Nusra and associated extreme Islamist groups.”

    One cannot help being struck, in the Barnard story, by a disparity between the thinness of the evidence and the cocksure tone of the analysis.

  • Anne Barnard voit la lumière : les rebelles « modérés » entraînés secrètement par la CIA (rappel : un milliard de dollars par an) travaillent de concert avec les extrémistes :
    http://www.nytimes.com/2015/07/28/world/middleeast/turkey-and-us-agree-on-plan-to-clear-isis-from-strip-of-northern-syria.html

    A larger number of rebels that American officials deem relatively moderate have been trained in a covert C.I.A. program, but on the battlefield they are often enmeshed or working in concert with more hard-line Islamist insurgents.

  • Billet d’Angry Arab : Insulter les juifs et les chiites dans la même phrase : tiré du site d’Al Jazeera en arabe
    http://angryarab.blogspot.fr/2015/04/how-to-insult-jews-and-shiites-in-one.html

    Les médias occidentaux ne rapportent jamais l’avalanche de rhétorique sectaire grotesque dans les médias saoudiens et qataris. Au lieu de cela ils considèrent toute critique du wahhabisme par quelqu’un de la région comme du sectarisme anti-sunnites (comme l’a fait Anne Barnard dans ses articles sur la Syrie). L’auteur de ce qui suit est un universitaire séoudien bien connu (et largement suivi) spécialisé dans les médias et la communication : « Et il est intéressant de noter que ceci [ce projet iranien dans la région] est un projet fondé sur des mythes qui ressemblent aux mythes sionistes : le soi-disant holocauste juif à rapporter au soi-disant martyre d’Ali et ses compagnons, la destruction du temple à rapporter à la tragédie de Kerbala… »

    http://www.aljazeera.net/knowledgegate/opinions/2015/4/7/عاصفة-الحزم-معارك-الوجود-ليست-بلا-ثمن!#

    ومن اللافت أنه مشروع مؤسس على أساطير تشبه الأساطير الصهيونية: الهولوكوست اليهودي المزعوم تقابله المظلمة المزعومة لآل البيت، هدم الهيكل تقابله مأساة كربلاء، أسطورة “أرض الميعاد” من النيل إلى الفرات، والتي أعطاها الله النبي إبراهيم ونسله، تقابلها أسطورة “الإمام الغائب” الذي يتعجل الشيعة “فرَجَه” لكي يثأر لأهل البيت ويقتل ثلث العرب كما تقول الأسطورة، ما تسميه الصهيونية “حائط المبكى” يقابله بكائيات شيعية لا تنتهي، “شعب الله المختار” يقابله “الطائفة المنصورة” بحسب الشيعي العراقي عبد العزيز الحكيم.

  • Angry Arab : « Comment Anne Barnard couvre la Syrie depuis son bureau à Beyrouth, ou la propagande dans sa forme la plus vulgaire ». Je vous ai traduit le début du texte :
    http://angryarab.blogspot.fr/2014/10/scandalous-how-anne-barnard-covers.html

    J’étais en train de lire sur Twitter l’autre jour, et soudain j’ai remarqué que Thomas Pierret (un spécialiste de la Syrie qui est un défenseur ardent et dogmatique de l’Armée syrienne libre et des groupes islamistes en Syrie) insistait auprès d’Anne Barnard pour qu’elle couvre les atrocités commises par le régime (selon lui) à Saraqib. J’ai suivi comment Anne Barnard lui a demandé plus de détails, et comment Pierret lui a fourni des liens vers des sources de rebelles syriens et des vidéos. Je n’ai pas vraiment pensé à cela sur le coup, jusqu’à ce que, deux jours plus tard, je lise un très long article de Barnard reprenant exactement la démonstration que Pierret lui avait faite dans ses tweets (j’y suis retourné et les tweets n’étaient plus là). Et le résultat est l’une des pires œuvres de Barnard au sujet de la Syrie – et croyez-moi, elle fait face à sa propre concurrence pour ce qui est de couvrir un pays de la façon la plus anti-professionnelle possible (depuis un autre pays étranger, nonobstant ses visites d’une journée en Syrie).

    Ainsi cet article a été entièrement écrit suite à l’insistance d’un thuriféraire de l’Armée syrienne libre. Imaginez : si un champion du régime syrien lui avait demandé de manière pressante sur Twitter d’écrire une histoire sur les massacres commis par les rebelles syriens et lui avait envoyé quelques liens et des vidéos, et mis en rapport avec des « contacts » par Twitter et par téléphone pour écrire une histoire – pensez-vous qu’elle aurait accepté ?

    • Il y a une suite aujourd’hui : « Est-ce que Liz Sly a plagié l’article d’Anne Barnard ?
      http://angryarab.blogspot.fr/2014/10/did-liz-sly-plagiarize-her-article-from.html

      Maintenant cet article de Liz Sly, aujourd’hui dans le Washington Post, est étrangement proche, par son contenu et son angle, de l’article de l’autre jour par Anne Barnard dans le New York Times. Est-ce que l’une a plagié l’autre ? La réponse est non, mais cela souligne la tendance commune à ces deux correspondantes : en gros elles fondent leur couverture de la Syrie sur les affirmations de la propagande et des déclarations de l’Armée syrienne libre. Toutes deux se sentent obligées de simplement couvrir les angles fabriqués par l’ASL, et de ce fait leurs articles sont souvent trop semblables. Ce n’est donc pas du plagiat, à moins de considérer le plagiat comme le fait de se reposer paresseusement sur les groupes armés dont on partage l’idéologie.