person:ansar

  • Ouin ouin, le retour de bâton | Quoi de Meuf
    https://art19.com/shows/quoi-de-meuf

    “La nouvelle terreur féministe : actions violentes, théorie du genre, PMA, parité, écriture inclusive… enquête sur une inquisition” : ces quelques lignes ont fait la couverture du magazine Valeurs Actuelles le 15 mai 2019. Loin d’être anodins, ces mots résument un concept bien précis et peu connu en France : le backlash, en français, “contrecoup”, ou encore “retour de bâton”, qui freine les femmes dans l’avancée de leurs droits. Durée : 34 min. Source : Nouvelles Écoutes

    https://rss.art19.com/episodes/733aedc5-b718-4ed9-acf0-662162dbb5a5.mp3

    • Comme je le note régulièrement sur les affaires de harcèlement moral, le fond du problème n’est pas tant sexuel que compétitif : les hommes ne harcèlent jamais au hasard dans le boulot. Il s’agit souvent de pousser des femmes compétentes vers la sortie (ou la fenêtre), ce qui, de facto, réduit la concurrence dans la boite.

      Souvent, les directions protègent les harceleurs : « ce sont des gens de grands talents qui apportent beaucoup à la boite ». Sauf qu’à cause de leurs actes, on ne saura jamais ce qu’aurait apporté à la boite les victimes et si la boite n’a pas beaucoup perdu au change !

      Bien sûr qu’il s’agit d’une guerre des places !

  • David Thomson, ce soir au Grand débat à Chartres, établit le profil des djihadistes français

    http://www.lechorepublicain.fr/eure-et-loir/actualite/2016/05/10/david-thomson-ce-soir-au-grand-debat-a-chartres-etablit-le-profil-d

    David Thomson les a rencontrés, leur a donné la parole dans son livre Les Français djihadistes (Les Arènes), qui permet de mieux comprendre ces jeunes garçons et filles.

    Grâce à son poste de correspondant en Tunisie, il a pu établir le contact avec ces jeunes gens plus amateurs de réseaux sociaux que de journaux :

    « Je suis arrivé en Tunisie deux semaines après la révolution. Je me suis intéressé de très près au mouvement Ansar Al Charia que tout le monde sous-estimait. La Tunisie est devenue un lieu de rendez-vous de passage pour les jeunes Européens. »

    David Thomson les a rencontrés à Tunis, à Paris, a gardé contact avec ceux partis en Syrie, par Internet.
    Des femmes très idéologisées

    Il raconte sans juger : « Les trois quarts ne parlent pas arabe. Ils sont organisés sur place en brigade par langues. Ils se retrouvent entre eux et souvent ne sont pas très bien vus des autres, car ils apportent avec eux une culture occidentale, souvent celle des cités. »

    David Thomson constate qu’aujourd’hui « la courbe des départs et des retours s’est inversée. On en est à 350 retours depuis le début de l’année ». La situation a changé pour les jeunes djihadistes :

    « Jusqu’en 2014, il n’y avait quasiment pas de combats. Ils étaient entre potes, presque dans un village de vacances. Les revers militaires de l’organisation l’État islamique et la difficulté d’imposer un État, ont un impact sur les sympathisants. La phase euphorique est terminée. »

    Revenir ne signifie pas tourner le dos à l’idéologie. Il le constate notamment chez les jeunes femmes : « Que ce soit les femmes proches de la trentaine souvent moteur dans un couple ou les adolescentes attirées par une forme de virilité, elles sont très idéologisées. Elles reviennent, certes, déçues. Mais gardent foi dans l’organisation. Elles accusent souvent les Français de là-bas d’être la cause des dysfonctionnements. Elles sont convaincues que la hiérarchie garde le cap. »

    #David_Thomson
    #radicalisation
    #retour

  • Comment les #États-Unis ont créé l’#État_islamique
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/comment-les-tats-unis-ont-cr-l-tat-islamique-950010770

    Rétrospectivement, il est difficile de ne pas voir en tout cela une sorte de #djihadisme américain, ainsi qu’une tentative visant à établir ce qui pourrait être perçu comme un #califat américain au sein de la région -

    [...]

    Au total, les invasions, les occupations, les campagnes par drone dans plusieurs pays, les morts qui se comptent par centaines de milliers, les millions de personnes déracinées et contraintes de s’exiler à l’intérieur ou hors des frontières de leur pays et le gaspillage de milliers de milliards de dollars ont permis de réaliser le rêve d’Oussama ben Laden et servent d’outils de recrutement efficaces pour les djihadistes.

    Quand les États-Unis ont accompli leur mission, après avoir déclenché le processus menant aux insurrections, aux guerres civiles, à la croissance des milices extrémistes et à l’effondrement des structures étatiques, nous avons assisté à l’émergence de quelque chose de nouveau sur la planète Terre : l’#EI, ainsi que d’autres groupes extrémistes incluant les #Talibans pakistanais, qui défient désormais ouvertement l’État dans certaines zones du pays, Ansar al-Charia en Libye et #al-Qaïda dans la péninsule arabique au Yémen.

    Même si les militants de l’EI seraient sans aucun doute horrifiés à cette idée, ils sont le résultat des actions de Washington. Treize années de guerre, d’occupation et d’intervention des États-Unis dans la région ont joué un rôle majeur, leur préparant le terrain. L’EI est probablement notre pire cauchemar (jusqu’à présent), mais il est également notre héritage – pas uniquement parce que beaucoup de ses chefs proviennent de l’armée irakienne, démantelée par nos soldats, mais aussi parce que ses membres ont eu l’opportunité de renforcer leurs croyances et leurs compétences au sein des prisons que nous avons construites (la prison de Camp Bucca semble avoir été le West Point de l’extrémisme irakien), et de développer leurs connaissances en analysant les opérations de lutte contre le terrorisme mises au point par les États-Unis durant les années d’intensification militaire (« surge ») de l’occupation. En fait, tout ce qui a été fait pour combattre le terrorisme a facilité leur ascension. Après tout, nous avons démantelé l’armée irakienne et nous avons reconstruit une armée dont les soldats risquent de s’enfuir dès qu’ils détectent la présence des combattants de l’EI, leur laissant libre accès aux importantes réserves d’armes constituées par Washington.

    Nous avons essentiellement détruit l’État irakien, tout en favorisant la nomination d’un leader chiite capable de persécuter suffisamment les sunnites pour créer une situation dans laquelle l’EI serait le bienvenu, sinon toléré, au sein de régions importantes du pays.

    #crimes #impunité

  • Derna, la ville libyenne où flotte le drapeau noir de l’EI - L’Obs
    http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20141126.OBS6187/derna-la-ville-libyenne-ou-flotte-le-drapeau-noir-de-l-ei.html

    Située à quelques kilomètres de la frontière égyptienne, la ville de Derna est totalement administrée par le groupe terroriste.

    Totalement ? Pas d’après l’article qui suit de HRW, qui a de ce fait le mérite de montrer que ce n’est pas parce qu’on n’est pas de l’ISIS qu’on est un « #modéré »,

    Libya : Extremists Terrorizing Derna Residents | Human Rights Watch
    http://www.hrw.org/news/2014/11/27/libya-extremists-terrorizing-derna-residents

    In and around Derna, in addition to the powerful Islamic Shura Youth Council, the militias include members of Ansar al-Sharia and the Abu Saleem Martyrs Brigade.

    (...) One Derna activist (...) described Derna as “fully under the control of fundamentalists” who have imposed an extremist ideology, and enforced a strict interpretation of Shari’a law with public executions and floggings. He said extremist militias shared the same ideology and the only dispute between them related to the Islamic Youth Shura Council’s pledge of allegiance to #ISIS .

  • Adel Ltifi a osé colporter des mensonges lors de la conférence « Les soulèvements démocratiques à l’épreuve du Da’ech » en affirmant avec assurance que Ennahda avait soutenu Ansar al Charia suite aux assassinats de Chokri Belaid puis de Mohammed Brahmi.
    Ennahdha s’est positionné clairement contre Ansar Chariah qui représente à leurs yeux une réelle menace. Désormais cette organisation est déclarée organisation terroriste. De plus le milieu jihadiste n’est pas en phase avec le discours, jugé trop démocrate, voire "laïc", du cheikh Ghanouchi ; et sa condamnation récente des meurtres opérés par Da’ech, son rappel des valeurs de l’Islam, son désir de maintenir la démocratie en Tunisie est un défi courageux lancé aux jihadistes.
    Il y a une volonté de la part "d’intellectuels" arabes en France de favoriser le camp politique arabe qui soutient encore les dictateurs, Nidaa Tounes en est un exemple frappant, ses liens avec Assad annoncent un danger réel et le cheikh Ghanouchi devra composer autrement avec les anciens benalistes réintégrés dans le rouages administratifs tunisiens après la chute de Ben Ali pour ne pas connaitre le même sort que Mohamed Morsi. "Ennahdha était surtout vu comme le parti victime, si ce n’est martyr. Mais on oublie rapidement que l’objectif de Ennahdha depuis la transformation du Mouvement de la Tendance Islamique en Ennahdha, est précisément de gouverner l’Etat tunisien comme il est. De plus l’échec de l’expérience algérienne a conduit les dirigeants de Nahdha à renoncer à l’idée d’une révolution sociale. Ils restent très méfiants et sont encore dans une optique où leur première crainte est d’être chassé du pouvoir. Leur objectif est désormais de sécuriser leur position en tant que premier parti plus que d’incarner l’anti-système. Le prix à payer serait bien trop lourd." Ennahda retrouvant le même statut "semi – légal" connu par les Frères Musulmans avant l’élection démocratique du Président Morsi sa perspective politique de collaboration avec les forces tunisiennes en présence, Nidaa Tounes en l’occurence, ne lui servira certes pas de tremplin politique à long terme si Ennahda est réélu.
    La "coalition gouvernementale islamo-destourienne" semble être en marche sous l’oeil averti et expert des gouvernements occidentaux, espérons que les tunisiens ne soient pas les otages de calculs politiques et de collaborations Nord-Sud dont les intérêts sont autres que le bien être du peuple tunisien.
    Touns Safyin, le pouvoir au peuple tunisien !

    Lilia Marsali

    #Tunisie #Ennahda #NidaaTounes #AdelLtifi #Elections

  • Je vous traduis les remarques de « Ali, correspondant en chef d’Angry Arab en Turquie » : La visite de Jarba dans la région de Lattaquié
    http://angryarab.blogspot.fr/2014/04/al-jarbas-latakia-tour.html

    Le chef du CNS Ahmad Jarba, qui suppliait les pays occidentaux d’armer les « rebelles modérés contre la menace d’Al Qaeda », a visité le front de Kassab dans le nord de la campagne de Lattaquié.
    http://www.dailystar.com.lb/News/Middle-East/2014/Apr-02/252022-coalitions-jarba-pays-rare-visit-to-latakia.ashx
    [NdT] Un article en français :
    http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Syrie-le-chef-de-l-opposition-se-rend-dans-la-province-de-Lattaquie-2014-0

    Ce front a été ouvert le 21 mars par des groupes liés à Al-Qaeda tels que Ahrar ash-Sham, le Front al Nusra ainsi que des extrémistes salafistes-takfiristes tels que Sham al-Islam et Ansar al-Islam, et baptisé l’« offensive Anfal ».

    Après 6 jours d’accrochages sévères, Al Nusra, qui est le force principale toujours sur le front, a annoncé via ses comptes sur les réseaux sociaux que « Aucune brigade laïque de l’Armée syrienne libre n’a participé à l’offensive Anfal ».
    https://www.facebook.com/photo.php?fbid=599770176758168

    Ainsi, évidemment, Jarba a visité ses amis liés à Al-Qaeda, pendant que les médias occidentaux publient des éloges pour le vanter comme un « leader modéré qui combat à la fois Al-Qaeda et le régime Assad ».

    PS. En août, pendant que les mêmes groupes, incluant l’État islamique en Irak et au Levant, attaquaient les villages alaouites dans le nord de la campagne de Lattaquié, sous l’intitulé « Aïsha la mère de tous les croyants », l’ancien chef de l’Armée syrienne libre Salim Idriss visitait le front et, juste après, appelait les pays occidentaux à « nous armer contre Al Qaeda qui fait le jeu du régime Assad ».
    [NdT] Une vidéo de la visite :
    https://www.youtube.com/watch?v=kb4Y_5fd4t0


  • Syrie ou Mali ? Sept groupes djihadistes ne seraient pas parvenus à fixer une priorité à l’un ou l’autre de ces deux champs de bataille

    Rencontre à Benghazi entre les djihadistes de 7 pays africains - Actualité - El Watan
    http://www.elwatan.com/actualite/rencontre-a-benghazi-entre-les-djihadistes-de-7-pays-africains-20-12-2013

    Rencontre à Benghazi entre les djihadistes de 7 pays africains

    le 20.12.13 | 10h00


    Des informations commencent à filtrer sur l’importante réunion qui s’est tenue en septembre en Libye entre les mouvements djihadistes armés de sept pays africains : Egypte, Somalie, Libye, Tunisie, Algérie, Maroc et Mali.

    Parmi les personnes présentes, on cite Abdellilah Ahmed El Jijeli, chargé par Abdelmalek Droukdel des relations extérieures, tous les émirs de Ansar Charia Libye dont Ali Ezzahaoui et Nacer Atarchaoui et des représentant des shebab somaliens. Cette réunion a été décidée suite aux dissidences survenues entre Ansar Al Charia Libye et AQMI. Abdelmalek Droukdel avait, dans un communiqué, critiqué ouvertement les transferts de djihadistes maghrébins, aidés par les Libyens, vers la Syrie. Ansar Al Charia Libye, à Darna et à Benghazi, avait alors menacé d’arrêter les convois d’armement vers la Syrie.

    La discorde portait également sur les priorités à accorder au djihad. Les djihadistes libyens, qui contrôlent une bonne partie de l’arsenal d’El Gueddafi et d’importantes sommes d’argent récupérées dans les caisses de l’ex-dirigeant libyen, pensent que la priorité est de se débarrasser du régime d’El Assad. Pendant que Droukdel estime que le soutien apporté à Jabhat Al Nosra en Syrie s’est fait au détriment de la lutte contre « la croisade au nord du Mali ».

    Coordination

    Pour le chef d’AQMI, ne pas avoir soutenu les djihadistes au nord du Mali a facilité l’avancée et le contrôle des forces françaises dans la région, empêchant aussi les djihadistes de causer des pertes importantes. Les premiers contacts entre Ansar Al Charia Libye et Droukdel ont été établis en juillet. A cette époque, Ayman Al Zawahiri, le successeur de Ben Laden, avait, à travers des messages et des envois d’émissaires au Sahel et en Libye, demandé de régler les problèmes accumulés entre AQMI et Mokhtar Belmokhtar d’un côté, et AQMI et Jabhat Al Nosra, de l’autre.

    • Un manifestant d’Ansar Al-Charia qui participait aux affrontements dans ce quartier est mort des suites de ses blessures, a indiqué à l’antenne de la radio Express-FM une responsable de l’hôpital dans lequel le jeune homme est décédé. La surveillante générale de l’hôpital Mongi Slim de la Marsa, Mounira Ben Ghazi, a identifié le défunt comme étant Moez Dahmani, né en 1986. Elle a précisé qu’il était mort des suites d’une blessure par balle. Le porte-parole du ministère de l’intérieur, Mohamed Ali Aroui, a confirmé le décès.

  • Mali : vers un rapprochement entre le MNLA et Ansar Dine - Temoust.org | Le portail du peuple touareg berbère Kel Tamasheq
    http://temoust.org/mali-vers-un-rapprochement-entre,15858

    Un pas important a été franchi à Gao ce jeudi 17 mai. Selon nos informations, les deux groupes armés, le MNLA et Ansar Dine, qui depuis fin mars contrôlent tout le nord du Mali, sont sur le point de trouver un rapprochement. En parallèle, le médiateur burkinabè de la Cédéao, Blaise Compaoré, a entrepris des consultations avec les groupes armés touaregs et islamistes afin d’entamer des négociations pour la restauration de l’intégrité territoriale du pays.

  • Mali : La France ne reconnaît pas l’indépendance touareg - Monde - Le Télégramme
    http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/monde/mali-la-france-ne-reconnait-pas-l-independance-touareg-06-04-2012-1660

    Le MNLA, mouvement laïc, ne contrôle cependant pas tout le Nord-Mali. La ville de Tombouctou est aux mains d’un mouvement islamiste touareg, Ansar Dine, qui est opposé à l’indépendance, veut l’instauration d’un Etat islamique au Mali et a des liens avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

    #mali #ismamiste