person:ariane

  • L’inquiétante convocation d’une journaliste du « Monde » pour des articles sur l’affaire Benalla (Le Monde)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16053-l-inquietante-convocation-d-une-journaliste-du-monde-pour-des-artic

    Update 23.05.2019 : Une journaliste de "Quotidien" dit avoir été convoquée par la DGSI pour "compromission du secret de la défense nationale" (Francetvinfo.fr)

    Rappel : Armes françaises au Yémen : des journalistes convoqués par la justice (Arte)

    Ariane Chemin

    Ariane Chemin est convoquée par la DGSI pour ses articles. Nous maintenons évidemment nos informations.

    Une journaliste du Monde, Ariane Chemin, est convoquée, mercredi 29 mai, par les policiers de la section des atteintes au secret de la défense nationale de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Cette enquête vise nos articles sur les affaires d’Alexandre Benalla, notamment nos informations sur le profil d’un sous-officier de l’armée de l’air, Chokri Wakrim, compagnon de l’ex-cheffe de la sécurité de (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Le suicide d’un jeune réfugié à Genève attriste et interpelle
    https://asile.ch/2019/04/08/le-suicide-dun-jeune-refugie-a-geneve-attriste-et-interpelle

    Mercredi 27 mars 2019, un jeune homme originaire d’Afghanistan qui était venu chercher protection en Suisse a voulu mettre fin à sa vie. Il est décédé deux jours plus tard à l’hôpital malgré les soins intensifs qui lui ont été prodigués. Ce suicide, au sein d’une structure qui accueille des personnes mineures et devenues majeures, […]

    • Mineurs non accompagnés : « Personne ne nous écoute ! »

      Les amis du jeune requérant décédé au foyer de l’Etoile font part de leur #désespoir et dénoncent leurs conditions d’accueil.

      Le suicide d’un jeune Afghan, Ali, fin mars au foyer de l’Etoile, a une nouvelle fois mis en lumière le désarroi des requérants d’asile arrivés en Suisse mineurs et sans parents (RMNA). Depuis plusieurs années, des manquements dans l’encadrement et l’accompagnement de cette population doublement vulnérable est pointé du doigt. Sept amis de Ali ont convoqué des médias ce week-end, par l’intermédiaire de l’association Solidarité Tattes, pour faire entendre leur voix.

      « On est perdus. On est seuls. On ne peut pas parler de nos problèmes. On ne sait pas à qui. Aujourd’hui nous avons perdu Ali. Ce sera qui demain ? », lance d’emblée Anthony*, ami du jeune Afghan. « On ne veut pas d’autres Ali. C’est pour ça que nous sommes là. Nous voulons parler avec des journalistes, parce que personne ne nous écoute. Rien ne change au foyer de l’Etoile. »

      Le désespoir de ces jeunes est palpable. Leur douleur aussi. « Ali était notre ami, notre famille. Il était venu en Suisse pour construire une nouvelle vie, avoir un avenir », raconte Arash*. « Mais au foyer de l’Etoile, ce n’était pas possible de penser y arriver. La situation le tirait vers le bas. Il allait beaucoup mieux quand il était à l’hôpital, ou à Malatavie1. Dès qu’il rentrait au foyer, il replongeait. »

      #Agents_de_sécurité violents

      « Il y a beaucoup de #violence à l’Etoile », insistent-ils. « Les agents de sécurité devraient nous protéger, mais au contraire ils nous frappent », affirme Matin*. Les jeunes parlent de #brutalité récurrente, mais insistent sur un événement en particulier, qui a eu lieu en 2016, et qui a été filmé. « Cinq #Protectas ont frappé Ali, après avoir déjà mis K.O. un autre mineur. Tout ça, parce qu’ils ne voulaient pas qu’ils se coupent les cheveux dans le salon. »

      Les images sont fortes. On voit en effet un jeune étendu au sol, immobile. Puis des actes de violence, partiellement hors cadre. Si ce document ne donne pas d’indication sur l’origine du conflit, on voit bien des agents de sécurité donner des coups violents à destination d’un jeune que ses amis identifient comme Ali. « Celui qu’on voit au sol inconscient sur la vidéo n’a plus pu dormir au foyer pendant des mois. Il n’y arrivait plus. Il passait ses nuits au bord du lac », raconte Anthony.

      Plus globalement, les #conditions_de_vie au foyer de l’Etoile sont dénoncées par les jeunes. « Il y a toujours du bruit. L’hiver il fait hyper froid, l’été super chaud, explique Matin. On doit se faire à manger nous-même. Moi ça va, j’aime bien ça. Mais d’autres ne savent pas cuisiner. Les agents entrent sans demander dans nos chambres… Dans les autres foyers, plus petits, mieux encadrés, on peut bien vivre. Mais pas à l’Etoile. »

      « Quant on dit que ça ne va pas, on nous répond que ce sont les politiques qui doivent faire changer les choses. Mais nous, comment on parle aux politiques ? », interroge Anthony. Et Matin de suggérer : « Il faudrait que les responsables envoient un de leur proche qui a notre âge passer une semaine à l’Etoile, pour qu’ils se rendent compte des conditions. Parce que nous, on ne nous voit pas comme des êtres humains. »
      Plainte déposée

      Ariane Daniel Merkelbach, directrice de l’aide aux migrants à l’Hospice général, confirme l’existence d’un « incident grave » survenu en 2016 avec des agents de sécurité. « Quoi qu’il se soit passé avant, il est inacceptable qu’un agent frappe un jeune. Le Service de la protection des mineurs a d’ailleurs porté plainte contre l’agent, qui a lui aussi déposé une plainte. Il a reçu une petite sanction de la justice et son entreprise l’a retiré du site de l’Etoile. »

      La responsable de l’Hospice affirme cependant qu’il s’agit d’un acte isolé. « Nous avons alors engagé huit intervenants de nuit, pour faire les rondes du soir avec une attitude de médiation, portée sur l’éducatif. Ils sont là en complément de la vingtaine d’éducateurs présents de 6h à 22h. Nous avons aussi organisé des cours de gestion des conflits pour les agents de sécurité. Depuis, ça se passe beaucoup mieux. Il peut bien sûr y avoir des frictions entre les jeunes et les agents, notamment à l’entrée. Mais si c’est le cas, les éducateurs interviennent. »

      Ariane Daniel Merkelbach explique également qu’il y a tout un appareil d’écoute pour les jeunes. Que les interlocuteurs existent, et qu’ils sont entendus. « Mais c’est dur pour eux. Ils ne reçoivent pas forcément les réponses qu’ils attendent. Ils sont dans une situation très difficile. Ils font face à une montagne d’écueils, leurs rêves s’effondrent. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons demandé une concertation entre tous les acteurs de l’accueil. Pour clarifier les rôles, mieux les accompagner après leur majorité, pour réellement intégrer ces jeunes. »

      *Prénoms d’emprunt

      https://lecourrier.ch/2019/04/14/mineurs-non-accompagnes-personne-ne-nous-ecoute

    • Des éducateurs du #Foyer_de_l'Étoile alertent les autorités

      Des collaborateurs dénoncent l’échec de la prise en charge des jeunes migrants dans une lettre aux députés.

      Cinq mois après le suicide du jeune Ali, 18 ans, les éducateurs du Foyer de l’Étoile sortent du bois. Dans une lettre de quatre pages adressée à la fin du mois d’août à Jocelyne Haller, la présidente de la Commission des affaires sociales du Grand Conseil, 21 collaborateurs – sur 36 – de ce centre d’hébergement destiné aux requérants d’asile mineurs non accompagnés (RMNA) alertent les autorités sur une série de dysfonctionnements. Ils dénoncent l’échec de la prise en charge de ces jeunes migrants et le silence de l’Hospice général malgré leurs nombreuses mises en garde.

      « Le suicide d’un jeune est l’événement redouté, mais pas incompréhensible, qui suit quatre années d’épuisement et d’instabilité », notent les éducateurs dans leur courrier. La liste des griefs à l’égard de leur hiérarchie est longue. De manière générale, les collaborateurs du foyer lui reprochent de sous-estimer « gravement » l’accompagnement socio-éducatif des RMNA, des adolescents aux parcours chaotiques et traumatismes importants. Le manque de moyens alloués au centre génère selon eux une souffrance au travail, un épuisement et une démotivation au sein de l’équipe.

      Les éducateurs dénoncent en outre la « taille inhumaine du foyer », un mandat peu clair de l’Hospice général ainsi qu’une « vision institutionnelle inadéquate » et « éloignée des principes censés inspirer notre institution ». Ils regrettent que l’empathie et le lien soient souvent considérés comme un obstacle à l’autonomie des jeunes, que le parcours personnel des RMNA ne soit pas pris en compte et qu’une « logique d’uniformisation de l’intervention » leur soit imposée.

      « Nous avons pris acte »

      Que répondent l’Hospice général et le Canton à ces critiques ? « Nous avons pris acte de la prise de position d’une partie des collaborateurs de l’Étoile », déclare Bernard Manguin, au nom de l’institution. Le porte-parole relève cependant qu’un certain nombre de mesures ont déjà été mises en place. Il cite la création d’un comité de gestion regroupant les différents métiers relatifs à la prise en charge des RMNA et ex-RMNA à la fin d’avril ainsi qu’un projet de collaboration avec des professionnels de la Fondation officielle de la jeunesse (FOJ) et la Fondation genevoise pour l’animation socioculturelle.

      De son côté, Thierry Apothéloz, magistrat de tutelle de l’Hospice général, rappelle que le centre de l’Étoile n’a pas été construit à l’origine pour accueillir des mineurs et constituait donc une mesure d’urgence. « Le Conseil d’État est conscient de certaines améliorations possibles dans la prise en charge des RMNA et a, à ce titre, accepté les recommandations du rapport de la Cour des comptes », assure-t-il.

      Trois motions en cours

      Trois motions ont été déposées ce printemps au Grand Conseil concernant l’encadrement des jeunes migrants. Les textes demandent un accompagnement socio-éducatif des ex-RMNA jusqu’à 25 ans, une prise en charge de ces jeunes par la FOJ et une autorisation exceptionnelle octroyée aux personnes déboutées de l’asile dont le renvoi n’est pas réalisable de pouvoir terminer leur formation. Acceptées par une large majorité des membres de la Commission des affaires sociales, les motions doivent être débattues en plénière lors de la prochaine session du Grand Conseil.

      Hasard du calendrier, cette même commission est actuellement en train d’étudier le rapport de gestion de l’Hospice général. À la suite à la lettre reçue des collaborateurs du Foyer de l’Étoile, elle pourrait formuler certaines remarques à l’égard du Grand Conseil. La Haute École de travail social a d’autre part rédigé un rapport sur les besoins des RMNA et ex-RMNA. Attendues cet été, ses conclusions devraient être communiquées dans les semaines à venir, annonce le Département de l’instruction publique.

      https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Des-educateurs-du-Foyer-de-l-Etoile-alertent-les-autorites/story/28325473

    • Ali, le suicide d’un jeune réfugié qui bouscule les institutions

      Ali est un jeune réfugié afghan. Il a vécu pendant 3 ans en Suisse, à Genève, avant de se suicider dans sa chambre au #foyer_de_l’Étoile, le plus grand dispositif d’accueil pour requérants d’asile mineurs en Suisse. Un drame qui remet en question la gestion de ces enfants particulièrement vulnérables. Une histoire à découvrir dans ce troisième épisode de notre série Les enfants de l’exil.

      https://www.rts.ch/play/tv/nouvo-news/video/ali-le-suicide-dun-jeune-refugie-qui-bouscule-les-institutions?id=11351064

    • Ali, le suicide d’un jeune réfugié qui bouscule les institutions

      Ali Reza était un jeune réfugié afghan. Il a vécu pendant 3 ans en Suisse, à Genève, avant de se suicider dans sa chambre au foyer de l’Étoile, le plus grand dispositif d’accueil pour requérants d’asile mineurs en Suisse. Un drame qui remet en question la gestion de ces enfants particulièrement vulnérables. Une histoire à découvrir dans ce troisième épisode de la série “Les enfants de l’exil” sur la chaîne RTS Nouvo, avec le journaliste Marc Gagliardone.

      https://www.youtube.com/watch?v=_N2xeZoUFaQ&feature=emb_logo


      https://asile.ch/2020/06/08/nouvo-ali-le-suicide-dun-jeune-refugie-qui-bouscule-les-institutions
      #foyer

  • À définir dans un futur proche — spectacle-lecture de “Sorcières” de Mona Chollet
    http://www.ventscontraires.net/article.cfm/16219_a_definir_dans_un_futur_proche__leonie_pernet_barbara_carlott

    A définir dans un futur proche - « Nos périphéries », une soirée imaginée par : Elodie Demey, Mélissa Phulpin, Géraldine Sarratia, avec par ordre d’apparition Léonie Pernet, Victoire du Bois, Barbara Carlotti, Flèche Love, Ariane Ascaride. D’après « Sorcières » de Mona Chollet, adaptation Géraldine Sarratia. Aide à la mise en scène Charles Templon. Source : Ventscontraires

  • OHNE TITEL reçoit #SB34 | #the_pool
    http://www.radiopanik.org/emissions/ohne-titel/ohne-titel-recoit-sb34-the-pool

    SB34 est un espace situé à Saint-Gilles et rassemblant les ateliers d’artistes ainsi qu’une salle de projets – The Pool – où prennent place des expositions, performances, projections de films d’artistes, discussions, sessions d’écoutes, etc.

    Nous parlerons de la création du lieu ainsi que de la première #exposition organisée : rosa rosa rosae rosae.

    Pour discuter avec nous, nous avons de nombreux invités autour de la table !

    Pour parler du lieu :

    Rokko Miyoshi qui est artiste et initiateur de SB34, ainsi que quelques artistes qui ont leur atelier sur place :

    Lucien Roux, Sandrine Morgante, Alicia Jeannin et Ariane qui est stagiaire.

    Pour discuter de l’exposition en cours :

    Pauline, qui esst la commissaire de l’exposition. Elle sera accompagnée des artistes Marc Buchy, Maxime (...)

    #art #art_contemporain #project_space #art,exposition,art_contemporain,project_space,SB34,the_pool
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/ohne-titel/ohne-titel-recoit-sb34-the-pool_06130__1.mp3

  • Au Canada une affaire de viols dans le show business vise #Gilbert_Rozon et l’aspect judiciaire suit son cours. Ces jours ci, la cour après avoir entendu une vingtaine de plaignantes devait décider desquelles étaient crédibles. Gros débat autour d’un système clairement défaillant puisque seul UN témoignage a été retenu :

    « Le fardeau de la preuve est le même qu’on soit victime d’une agression sexuelle, d’un meurtre ou d’un vol qualifié.C’est à nous de faire une preuve hors de tout doute raisonnable que l’infraction alléguée a été commise parce qu’il y a une présomption d’innocence de base », résume Me Lemieux. Il arrive donc que le procureur, bien qu’il croie la victime, en arrive à la conclusion que la preuve au dossier ne permet pas une démonstration hors de tout doute raisonnable ou que les faits relèvent plutôt du harcèlement sexuel, du droit civil ou d’inconduite sexuelle.

    Agressions sexuelles : le décalage persiste
    Améli Pineda, Le Devoir, le 15 décembre 2018
    https://www.ledevoir.com/societe/543670/agressions-sexuelles-le-decalage-persiste

    On n’a pas tant progressé que ça en 40 ans :

    1976 : Le viol existe t-il ? | Archive INA
    https://seenthis.net/messages/743118

    #viol #metoo #agression_sexuelle #Québec #justice #injustice #culture_du_viol

    • C’est quand même un dilemme général, limite philosophique, enfin qui touche au cœur même de principe des droits : la présomption d’innocence, à la base de beaucoup de systèmes judiciaires. Donc ça veut dire quoi, que ce soit pour un viol ou pour un autre crime, il faudrait remettre en cause le principe de la présomption d’innocence ? Et donc on serait accusé et reconnu coupable par défaut, et ça serait à l’accusé⋅e de prouver qu’ille n’a pas volé, violé, tué ?

      C’est hyper compliqué quand même. À la fois je suis totalement convaincu du fait qu’il n’y a presque pas de fausses accusations de viol (ça arrive, comme pour tout ya des exceptions, mais très minoritaire), et à la fois, je ne vois absolument pas comment on peut être pour que toute personne accusée soit coupable par défaut sans aucune preuve tangible et que c’est à elle de prouver le contraire.

      Et sinon ça dépendrait des crimes ? Pour les viols yorait culpabilité par défaut, et pour les autres crimes yorait présomption d’innocence ? Mais comment ça peut être justifié réellement, dans une loi, au niveau juridique, une différence de traitement aussi inverse ?

    • Désolé, non, je ne crois pas que ce soit une question philosophique, mais juridique. Ici c’est au niveau de l’instruction que l’affaire est bloquée, elle ne va même pas au tribunal. Je ne suis pas un expert, mais je sais qu’il existe plusieurs façons de « juger ».

      Exemple : 14 femmes l’accusent de viol, les faits s’étant déroulés pendant des années, avec des façons de faire semblables, mais l’instruction examine chaque fait indépendamment des 13 autres.

      Autre exemple : au delà de la preuve formelle, il y a aussi l’intime conviction d’un jury par exemple, réservée à d’autres types d’affaires. Il faudrait peut-être que le viol passe à ce type de procédure.

      Il y a des dysfonctionnements de la justice ici (débattus dans la presse ici, mais est-ce que ça ira plus loin ?), mais la question est aussi de savoir si ces dysfonctionnements ne sont pas fait pour protéger les mecs...

  • Des femmes médecins privées de leur titre | ARIANE LACOURSIÈRE | Santé
    https://www.lapresse.ca/actualites/sante/201812/07/01-5207274-des-femmes-medecins-privees-de-leur-titre.php

    Incroyable ! Deux doctorats et elle est « mademoiselle » alors que lui est « docteur ».
    – La Dre Jenny Hobbs, de Seattle, sur Twitter mercredi

  • [33] Zone du Dehors : Onze maisons occupées depuis le 11/11
    https://nantes.indymedia.org/articles/43680

    A deux pas du centre-ville de #saint-médard-en-jalles (périphérie de Bordeaux Métropole), onze maisons d’Ariane Groupe (fusées et missiles nucléaires SA) sont occupées par des solidaires, des jeunes et des familles migrant.e.s depuis le 11 novembre.A ce moment, 13 maisons sont intégrées dans le collectif.

    #/ #quartiers #populaires #squat #logement #immigration #sans-papieres #frontieres #/,quartiers,populaires,squat,logement,immigration,sans-papieres,frontieres

  • #Saint-Médard-en-Jalles (33) : Onze maisons occupées par des familles
    https://fr.squat.net/2018/11/25/saint-medard-en-jalles-33-onze-maisons-occupees-par-des-familles

    A deux pas du centre-ville de Saint-Médard-en-Jalles (périphérie de #Bordeaux Métropole), onze maisons d’Ariane Groupe (fusées et missiles nucléaires SA) sont occupées par des familles migrant.e.s depuis le 11 novembre. 16/11 – Parce-que sans toit, rien n’est possible. Nous, #Collectif_Zone_Du_Dehors, composé de plein de gens divers, (nous) occupons (de) ces modestes habitations […]

    #Allée_Dordins #ouverture #sans-papiers

  • L’#enquête, nouveau carburant de la #presse locale
    http://lafabriquedelinfo.fr/enquete-nouveau-carburant-presse-local/
    http://lafabriquedelinfo.fr/wp-content/uploads/BaniereEnqueteLocale.jpeg

    Pratiquer de l’investigation locale, c’est bien. Mais quid de l’après ? Les enquêtes locales font-elles vraiment bouger les choses ? Ariane Puccini, journaliste free-lance installée à Bordeaux, a vu la différence après son article sur la pollution du bassin de Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques, publié sur le pure player indépendant Bastamag.

    On remarque vraiment une meilleure couverture médiatique maintenant que l’enquête est sortie. Je ne sais pas si c’est grâce à notre contribution, mais ça bouge.
    #journalisme #investigation #territoire
    Les conséquences dépassent parfois le seul territoire couvert par le média. « Lors des débats à l’Assemblée nationale, j’ai senti que des députés avaient lu notre papier. Ils avançaient des chiffres et des arguments dévoilés dans notre enquête », continue Ariane Puccini.

    Rue89 Bordeaux a également révélé une affaire de harcèlement sexuel au sein du journal régional Sud Ouest. « Nos infos ont été reprises par BuzzFeed, qui a continué l’enquête. Le cadre en question s’est fait virer du journal. »

  • Il y a ciquante ans, en 1968 Peter Brook publie L’Espace vide
    http://www.newspeterbrook.com/books

    I CAN take any empty space and call it a bare stage. A man walks across this empty space whilst someone else is watching him, and this is all that is needed for an act of theatre to be engaged. Yet when we talk about theatre this is not quite what we mean. Red curtains, spotlights, blank verse, laughter, darkness, these are all confusedly superimposed in a messy image covered by one all-purpose word. We talk of the cinema killing the theatre, and in that phrase we refer to the theatre as it was when the cinema was born, a theatre of box office, foyer, tip-up seats, footlights, scene changes, intervals, music, as though the theatre was by very definition these and little more.

    I will try to split the word four ways and distinguish four different meanings—and so will talk about a Deadly Theatre , a Holy Theatre , a Rough Theatre and an Immediate Theatre . Sometimes these four theatres really exist, standing side by side, in the West End of London, or in New York off Times Square. Sometimes they are hundreds of miles apart, the Holy in Warsaw and the Rough in Prague, and sometimes they are metaphoric: two of them mixing together within one evening, within one act. Sometimes within one single moment, the four of them, Holy, Rough, Immediate and Deadly intertwine.

    Peter Brook: ’To give way to despair is the ultimate cop-out’ | Stage | The Guardian
    https://www.theguardian.com/stage/2017/oct/02/peter-brook-tip-of-the-tongue-the-prisoner-battlefield-olivier-gielgud

    Sixty-five years ago, Kenneth Tynan identified the qualities of a young Peter Brook as “repose, curiosity and mental accuracy – plus, of course, the unlearnable lively flair”. Now 92, Brook may walk more slowly than he did but those gifts are still abundantly there. He is as busy as ever, with a new book full of aphoristic wisdom, Tip of the Tongue, and a new stage project, The Prisoner, due to open in Paris next year.

    When we meet in London, he has just caught up with a revival of Stephen Sondheim’s Follies at the National Theatre, which he calls “one of the greatest musicals I’ve ever seen – a perfect combination of palpable emotion and dazzling spectacle”. To those who think of Brook as some kind of theatrical monk, dedicated to empty spaces and a refined austerity, his rapture over Follies may come as a shock. But Brook’s early career embraced everything from Shakespeare and boulevard comedy to opera and musicals. He directed Irma La Douce in the West End and Harold Arlen’s House of Flowers on Broadway.

    While a new generation may be unaware of the diversity of Brook’s career, he has never forgotten his roots. We meet shortly after the death of his old friend, Peter Hall. “One of Peter’s supreme qualities,” he says, “was charm – and it was something I saw in two now forgotten figures of British theatre who shaped my life. One was Sir Barry Jackson, a fine old English gentleman who came from a Midlands dairy-owning business, founded Birmingham Rep and took over the theatre in Stratford, where he asked me to direct Love’s Labour’s Lost when I was only 21. In his way, he was a quiet revolutionary.

    “The other big influence was the West End producer Binkie Beaumont who had that mysterious thing called taste. If Binkie wanted me to change some detail of lighting, costume or design, he would ring up and say, ‘You do see, don’t you?’ in a way you couldn’t argue with. All these figures had a charm that, in the theatre, achieves far more than tantrums or bullying.”

    If it’s a quality Brook recognises, it’s because he clearly possesses it. But his current preoccupation is with the sometimes irreconcilable differences between the French and English languages. Given that he has made Paris his base since 1971, when he founded the International Centre for Theatre Research, it is a subject on which he has necessarily become an expert. Do the differences between the two tongues make the translation of Shakespeare into French virtually impossible?

    “Not impossible but certainly very difficult. Take a famous phrase from Macbeth, ‘Light thickens.’ You can turn that into French, as Ariane Mnouchkine did, as, ‘La lumière s’epaissit.’ But the well-trained Cartesian French mind is unable to cope with the illogicality of the thought. A British actor will savour every syllable of a Shakespearean line while a French actor will drive to the end of a sentence or a speech with a propulsive rhythm: the thing you never say to a French actor is, ‘Take your time.’ The one translator I’ve worked with who overcomes these obstacles is Jean-Claude Carrière. He has the ability to render the underlying idea rather than the precise words and whose language has the clarity of a freshwater spring.”

    Brook understands what divides cultures. As he says in his book, “if in English we speak words, the French speak thoughts”. Yet he also sees common factors, especially in the universal search in actors for ever greater self-disclosure. “If we were transported back to the Elizabethan theatre,” he says, “I think we’d be shocked by the crudity and coarseness of what we saw. Over the centuries, there has been a quest for finer acting but, when I started out, the theatre was still a place of artifice. It was the age of grand design by people like Oliver Messel and Cecil Beaton, of big wigs and heavy makeup. What we see now, partly because of the influence of the camera and smaller stages, is a stripping away of the layers of pretence until the personality of the actor becomes visible.”

    That may be true but isn’t something being lost – above all, the delight in impersonation? “You obviously have to reconcile inner depth with outer skill but I think back to some of the actors I have worked with. With Olivier, there was nothing he couldn’t do as an actor except to reach the deepest sources of humanity itself. Gielgud, in contrast, had little of Olivier’s gift of impersonation but the fine, pure, sensitive heart of the man himself was always there. Scofield, too, had that same gift for revealing his inward self.”

    I find myself questioning Brook’s argument. I can think of one particular Olivier performance where, confronted by the extremes of human suffering, he seemed to dive into his very soul to call up cries of monumental despair. The production was Titus Andronicus at Stratford in 1955. The director? None other than Brook himself.

    Given Brook’s belief in acting as a form of self-revelation, I’m intrigued to know how he feels about gender-fluid casting. “I’d answer that,” says Brook, “by pointing out how I worked consistently from 1971 to break down all the racial stereotypes in casting not by declarations of intent but by everyday practice. I think the same applies to issues of gender. You can change things not by preaching but by doing – or, as they used to say to me when I worked in Germany, ‘Just get on your horse.’

    “I’d only add that since men have exploited and abused women for centuries, we should applaud any movement that attempts to rectify the injustices of history. Did you see Glenda Jackson as King Lear? I’ve only seen a few moments of it on screen, but what struck me was that Glenda made no attempt to impersonate masculinity but simply brought her own unique qualities to the role in a way that transcended gender.”

    Possibly the most resonant statement in Brook’s new book concerns the impact of live performance. “Every form of theatre,” he writes, “has something in common with a visit to the doctor. On the way out, one should always feel better than on the way in.” But “better” how? Physically, spiritually, morally? “I think this derives from the artist’s sense of responsibility to the audience,” he says. “People have entrusted themselves to you for two hours or more and you have to give them a respect that derives from confidence in what you are doing. At the end of an evening, you may have encouraged what is crude, violent or destructive in them. Or you can help them. By that I mean that an audience can be touched, entranced or – best of all – moved to a silence that vibrates round the theatre.

    “You can, of course, encourage an audience to participate through joy, as happened in Follies. But I was struck by how when we toured Battlefield” – drawn from The Mahabharata and dealing with the apocalyptic impact of a great war – “around the world, on good nights there was that moment of tingling silence that suggested we had reached out to the audience.”

    But theatre does not exist in a vacuum. Brook has lived through more international crises than most of us. Has he ever been tempted to throw up his hands in horror at a world filled with nuclear threats, environmental disasters and political malfunction from Trump to Brexit? He answers by talking at length about the Hindu philosophy of Yugas in which world history goes through cycles from a golden age to one of darkness in which everything is chaos and turmoil. The point is that the wheel eventually turns and humanity renews itself.

    All very well in the long term but, in the meantime, how do we survive? “We swim against the tide,” says Brook, “and achieve whatever we can in our chosen field. Fate dictated that mine was that of theatre and, within that, I have a responsibility to be as positive and creative as I can. To give way to despair is the ultimate cop-out.” That seems the distilled philosophy of a director who miraculously still retains the curiosity that Tynan singled out a lifetime ago.

    #théâtre #théorie

  • Un appel face à la fin du monde
    https://diacritik.com/2018/08/27/un-appel-face-a-la-fin-du-monde
    https://i2.wp.com/diacritik.com/wp-content/uploads/2018/08/desertification-tchad-marocaine-660x330.jpg?fit=660%2C330&ssl=1

    Les initiatives « locales » et la volonté citoyenne ne suffisent plus. Il est aujourd’hui vital que des décisions politiques drastiques – et contraignantes donc impopulaires – soient prises. Elles ne le seront que sous notre pression. Voilà le paradoxe avec lequel il faut jouer.

    • « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité » : l’appel de 200 personnalités pour sauver la planète

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/09/03/le-plus-grand-defi-de-l-histoire-de-l-humanite-l-appel-de-200-personnalites-

      Tribune. Quelques jours après la démission de Nicolas Hulot, nous lançons cet appel : face au plus grand défi de l’histoire de l’humanité, le pouvoir politique doit agir fermement et immédiatement. Il est temps d’être sérieux.

      Nous vivons un cataclysme planétaire. Réchauffement climatique, diminution drastique des espaces de vie, effondrement de la biodiversité, pollution profonde des sols, de l’eau et de l’air, déforestation rapide : tous les indicateurs sont alarmants. Au rythme actuel, dans quelques décennies, il ne restera presque plus rien. Les humains et la plupart des espèces vivantes sont en situation critique.

      Il est trop tard pour que rien ne se soit passé : l’effondrement est en cours. La sixième extinction massive se déroule à une vitesse sans précédent. Mais il n’est pas trop tard pour éviter le pire.

      Nous considérons donc que toute action politique qui ne ferait pas de la lutte contre ce cataclysme sa priorité concrète, annoncée et assumée, ne serait plus crédible.

      Nous considérons qu’un gouvernement qui ne ferait pas du sauvetage de ce qui peut encore l’être son objectif premier et revendiqué ne saurait être pris au sérieux.

      Nous proposons le choix du politique – loin des lobbys – et des mesures potentiellement impopulaires qui en résulteront.

      C’est une question de survie. Elle ne peut, par essence, pas être considérée comme secondaire.

      De très nombreux autres combats sont légitimes. Mais si celui-ci est perdu, aucun ne pourra plus être mené.

      Avec une petite interview…
      https://www.youtube.com/watch?v=mFC1yxiOtgg

      #tribune #climat #effondrement

      À force, ça va vraiment finir par être trop tard :/

    • « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité » : l’appel de 200 personnalités pour sauver la planète
      Le Monde, le 3 septembre 2018

      Isabelle Adjani, actrice ; Laure Adler, journaliste ; Pedro Almodovar, cinéaste ; Laurie Anderson, artiste ; Charles Aznavour, chanteur ; Santiago Amigorena, écrivain ; Pierre Arditi, acteur ; Niels Arestrup, acteur ; Ariane Ascaride, actrice ; Olivier Assayas, cinéaste ; Yvan Attal, acteur, cinéaste ; Josiane Balasko, actrice ; Aurélien Barrau, astrophysicien (Institut universitaire de France) ; Nathalie Baye, actrice ; Emmanuelle Béart, actrice ; Xavier Beauvois, cinéaste ; Alain Benoit, physicien (Académie des sciences) ; Jane Birkin, chanteuse, actrice ; Juliette Binoche, actrice ; Benjamin Biolay, chanteur ; Dominique Blanc, actrice ; Gilles Boeuf, biologiste ; Mathieu Boogaerts, chanteur ; John Boorman, cinéaste ; Romane Bohringer, actrice ; Carole Bouquet, actrice ; Stéphane Braunschweig, metteur en scène ; Zabou Breitman, actrice, metteuse en scène ; Nicolas Briançon, acteur, metteur en scène ; Irina Brook, metteuse en scène ; Valeria Bruni Tedeschi, actrice, cinéaste ; Florence Burgat, philosophe ; Gabriel Byrne, acteur ; Cali, chanteur ; Sophie Calle, artiste ; Jane Campion, cinéaste ; Isabelle Carré, actrice ; Emmanuel Carrère, écrivain ; Anne Carson, auteure et professeure ; Michel Cassé, astrophysicien ; Laetitia Casta, actrice ; Bernard Castaing, physicien (Académie des sciences) ; Antoine de Caunes, journaliste, cinéaste ; Alain Chamfort, chanteur ; Boris Charmatz, chorégraphe ; Christiane Chauviré, philosophe ; Jeanne Cherhal, chanteuse ; François Civil, acteur ; Hélène Cixous, écrivaine ; Isabel Coixet, cinéaste ; Françoise Combes, astrophysicienne (Collège de France) ; François Cluzet, acteur ; Gregory Colbert, photographe, cinéaste ; Bradley Cooper, acteur ; Brady Corbet, acteur ; Béatrice Copper-Royer, psychologue ; Marion Cotillard, actrice ; Denis Couvet, écologue ; Camille Cottin, actrice ; Clotilde Courau, actrice ; Franck Courchamp, écologue (Académie européenne des sciences) ; Nicole Croisille, chanteuse ; David Cronenberg, cinéaste ; Alfonso Cuaro, cinéaste ; Willem Dafoe, acteur ; Philippe Decouflé, chorégraphe ; Sébastien Delage, musicien ; Vincent Delerm, chanteur ; Alain Delon, acteur ; Catherine Deneuve, actrice ; Claire Denis, cinéaste ; Philippe Descola, anthropologue (Collège de France) ; Alexandre Desplat, compositeur ; Manu Dibango, musicien ; Hervé Dole, astrophysicien (Institut universitaire de France) ; Valérie Dréville, actrice ; Diane Dufresne, chanteuse ; Sandrine Dumas, actrice, metteuse en scène ; Romain Duris, acteur ; Lars Eidinger, acteur ; Marianne Faithfull, chanteuse ; Pierre Fayet, physicien (Académie des sciences) ; Ralph Fiennes, acteur ; Frah (Shaka Ponk), chanteur ; Cécile de France, actrice ; Stéphane Freiss, acteur ; Thierry Frémaux, directeur de festival ; Jean-Michel Frodon, critique, professeur ; Marie-Agnès Gillot, danseuse étoile ; Pierre-Henri Gouyon, biologiste ; Julien Grain, astrophysicien ; Anouk Grinberg, actrice ; Mikhaïl Gromov, mathématicien (Académie des sciences) ; Sylvie Guillem, danseuse étoile ; Arthur H, chanteur ; Ethan Hawke, acteur ; Christopher Hampton, scénariste ; Nora Hamzawi, actrice ; Ivo Van Hove, metteur en scène ; Isabelle Huppert, actrice ; Agnès Jaoui, actrice, cinéaste ; Michel Jonasz, chanteur ; Camelia Jordana, chanteuse ; Jean Jouzel, climatologue (Académie des sciences) ; Juliette, chanteuse ; Anish Kapoor, sculpteur, peintre ; Mathieu Kassovitz, acteur ; Angélique Kidjo, chanteuse ; Cédric Klapisch, cinéaste ; Thierry Klifa, cinéaste ; Panos H. Koutras, cinéaste ; Lou de Laâge, actrice ; Ludovic Lagarde, metteur en scène ; Laurent Lafitte, acteur ; Laurent Lamarca, chanteur ; Maxence Laperouse, comédien ; Camille Laurens, écrivaine ; Bernard Lavilliers, chanteur ; Sandra Lavorel, écologue (Académie des sciences) ; Jude Law, acteur ; Patrice Leconte, cinéaste ; Roland Lehoucq, astrophysicien ; Gérard Lefort, journaliste ; Nolwenn Leroy, chanteuse ; Peter Lindbergh, photographe ; Louane, chanteuse ; Luce, chanteuse ; Ibrahim Maalouf, musicien ; Vincent Macaigne, metteur en scène, acteur ; Benoît Magimel, acteur ; Yvon Le Maho, écologue (Académie des sciences) ; Andreï Makine, écrivain de l’Académie Française ; Abd al Malik, rappeur ; Sophie Marceau, actrice ; Virginie Maris, philosophe ; André Markowicz, traducteur ; Nicolas Martin, journaliste ; Vincent Message, écrivain ; Wajdi Mouawad, metteur en scène ; Nana Mouskouri, chanteuse ; Jean-Luc Nancy, philosophe ; Arthur Nauzyciel, metteur en scène ; Safy Nebbou, cinéaste ; Pierre Niney, acteur ; Helena Noguerra, chanteuse ; Claude Nuridsany, cinéaste ; Michael Ondaatje, écrivain ; Thomas Ostermeier, metteur en scène ; Clive Owen, acteur ; Corine Pelluchon, philosophe ; Laurent Pelly, metteur en scène ; Raphaël Personnaz, acteur ; Dominique Pitoiset, metteur en scène ; Denis Podalydès, acteur ; Pomme, chanteuse ; Martin Provost, cinéaste ; Olivier Py, metteur en scène ; Susheela Raman, chanteuse ; Charlotte Rampling, actrice ; Raphaël, chanteur ; Régine, chanteuse ; Cécile Renault, astrophysicienne ; Robin Renucci, acteur ; Jean-Michel Ribes, metteur en scène ; Tim Robbins, acteur ; Muriel Robin, actrice ; Isabella Rossellini, actrice ; Brigitte Roüan, actrice, cinéaste ; Carlo Rovelli, physicien (Institut universitaire de France) ; Eric Ruf, directeur de la Comédie-Française ; Céline Sallette, actrice ; Rodrigo Santoro, acteur ; Marjane Satrapi, cinéaste ; Kristin Scott Thomas, actrice ; Albin de la Simone, musicien ; Abderrahmane Sissako, cinéaste ; Marianne Slot, productrice ; Patti Smith, chanteuse, écrivaine ; Sabrina Speich, géoscientifique ; Marion Stalens, réalisatrice ; Kristen Stewart, actrice ; Tom Stoppard, dramaturge ; Peter Suschitzky, chef opérateur ; Malgorzata Szumowska, cinéaste ; Béla Tarr, cinéaste ; Gilles Taurand, scénariste ; Alexandre Tharaud, musicien ; James Thierrée, danseur, chorégraphe ; Mélanie Thierry, actrice ; Danièle Thompson, cinéaste ; Melita Toscan du Plantier, attachée de presse ; Jean-Louis Trintignant, acteur ; John Turturro, acteur ; Hélène Tysman, pianiste ; Pierre Vanhove, physicien ; Karin Viard, actrice ; Polydoros Vogiatzis, acteur ; Rufus Wainwright, chanteur ; Régis Wargnier, cinéaste ; Jacques Weber, acteur ; Wim Wenders, cinéaste ; Sonia Wieder-Atherton, musicienne ; Bob Wilson, metteur en scène ; Lambert Wilson, acteur ; Jia Zhang-ke, cinéaste ; Elsa Zylberstein, actrice

  • LE #THÉÂTRE #AFTAAB, LE SOLEIL #AFGHAN À LA #CARTOUCHERIE DE VINCENNES

    https://www.la-croix.com/Culture/Theatre/Le-Theatre-Aftaab-le-Soleil-afghan-a-la-Cartoucherie-de-Vincennes-2013-04-
    publié par DIDIER MÉREUZE, le 18/04/2013 à 14h40
    consulté le 03/06/2018

    Fondée avec la complicité d’#Ariane_Mnouchkine et du #Théâtre_du_Soleil, la troupe de #Kaboul s’installe à la Cartoucherie pour conter les chemins de l’#immigration.
    La Ronde de nuit
    par le Théâtre Aftaab
    Théâtre du Soleil, Cartoucherie de Vincennes
    Les comédiens afghans d’Aftaab ont retrouvé la Cartoucherie de Vincennes et le Théâtre du Soleil à l’origine de leur histoire. Conviée, en 2005, à diriger en stage des artistes de Kaboul, Ariane Mnouchkine les avait engagés à fonder une troupe. Sur les 250 participants, une vingtaine se lancèrent dans l’aventure, baptisant leur théâtre « Aftaab » – « Soleil » en langue dari.

    Depuis la formation de cette troupe, les comédiens du Théâtre du Soleil se rendent régulièrement à Kaboul afin d’assister les comédiens d’Aftaab dans leur mise en scène. En 2008, la troupe afghane est invitée à la Cartoucherie pour présenter leurs mises en scène du Tartuffe de Molière et du Cercle de craie caucasien de Brecht. L’année suivante, ils sont à nouveau conviés afin de travailler sur leur première création, qui cherche à illustrer la vie quotidienne de l’Afghanistan des talibans : la #Ronde_de_nuit, qui narre la vie d’un gardien de théâtre afghan. Cette pièce est pour les comédiens Afghan l’occasion de témoigner, auprès de la « France des droits de l’homme », d’eux mêmes et de leur existence. Le gardien du Théâtre du Soleil, chargé par Ariane de veiller sur les archives et les décors, se retrouve soudain au beau milieu d’une cohorte d’Afghan sans papier qui cherchent un endroit où passer la nuit à l’abri de la neige et du gel. D’autres personnages viennent s’ajouter aux réfugiés : « un sympathique policier humaniste, une prostituée au grand cœur, un SDF qui vient prendre sa douche, une jeune femme temporairement hébergée par le Soleil… »

    Bruissante, frémissante, une humanité s’agite, en proie aux peurs, aux angoisses, aux difficultés du quotidien, à la douleur de la séparation. Décidée à se battre, à survivre, à connaître enfin (ou retrouver) le bonheur, être libre.

    Cette pièce s’inspire en partie du vécu des acteurs (le gardien de nuit du théâtre du soleil est réellement un immigré afghan), elle a été construite à partir de leurs souvenirs et de leurs improvisations. Selon un témoignage de Shuhra Sabagny, l’une des actrices de la Ronde de nuit, les membres de la troupe ont désiré mettre en lumière la condition de ceux qui, contrairement à eux, n’ont pas la chance d’avoir obtenu des papiers et un travail en France, tout comme ils ont souhaité rendre hommage aux français qui les ont aidés. Malgré leur rêve de retourner dans leur pays, cette perspective leur semble lointaine, voire impossible. À titre d’exemple, lorsque Haroon Amani, l’un des membres d’Aftaab, s’est rendu en Afghanistan, il a dû prétendre travailler dans un atelier de couture au Pakistan, parce qu’il aurait encouru des risques et aurait probablement mis en danger son entourage.

    Mon commentaire sur cet article :
    L’expérience de la troupe Aftaab nous montre dans non seulement à quel point la censure de l’art est forte dans des pays tels que l’Afghanistan, mais elle nous apprend également et surtout le pouvoir que des pays comme le nôtre ont de faire changer les choses. Si nous pouvons, en effet, agir individuellement en aidant des immigrés à échapper à la tyrannie ou à la pauvreté de leur pays et à s’intégrer aux nôtres, les états les plus libres et le plus développés ont en outre le pouvoir, si ce n’est le devoir, d’aider les pays en difficulté à sortir des situations de crise.

  • #ARIANE_MNOUCHKINE E L’INNO ALL’#ILLUMINISMO : « DA 50 ANNI INSEGUO L’#UTOPIA »

    Ariane Mnouchkine et l’hymne aux #Lumières : « Je poursuis l’#utopie depuis 50 ans »
    http://27esimaora.corriere.it/articolo/ariane-mnouchkine-e-linno-allilluminismo-da-50-anni-inseguo-luto
    publié le 02/02/2015
    consulté le 16/04/2018 à 19h00

    Sulla strada dell’utopia Ariane Mnouchkine è in marcia da oltre mezzo secolo. E se tanti nel frattempo si sono perduti, tornati indietro, preso vie laterali più comode, peggio per loro. A cambiare il mondo lei non rinuncia. Nemmeno ora che i riccioli sono candidi e il bel viso severo porta le rughe di molte battaglie per l’integrazione e l’accoglienza. Per i sans papier, gli esuli afghani e tibetani, i rifugiati politici di ogni parte del mondo.

    À la recherche de l’utopie depuis près d’un demi-siècle, Ariane Mnouchkine est décrite dans cet article comme une icône du théâtre, le plus grand metteur en scène d’Europe. Le #Théâtre_du_Soleil, installé depuis 1964 à Paris, dans une ancienne fabrique de munitions, la Cartoucherie, œuvre en faveur des sans papiers, des exilés afghans ou tibétains et des réfugiés politiques du monde entier ; dans une époque pourtant encline à la perdition, au retour en arrière et au choix de la facilité, Ariane Mnouchkine ne renonce pas à changer le monde. Selon cette dernière, « l’#égalité n’est pas un mot abstrait » (« l’eguaglianza non è una parola astratta ») : elle comprise, toute la communauté du théâtre du soleil participe aux décisions et touche le même salaire. Inspirée des lumières et mue par un idéal de tolérance, Ariane Mnouchkine et le Théâtre du Soleil sont en outre lauréats de nombreux prix (Molières, pris Nonino...). Elle s’inspire en partie de monuments classiques, allant des œuvres d’Eschyle à celles de Shakespeare, qu’elle transpose dans diverses cultures, souvent orientales ; nombre de ses pièces ont également comme thème des sujets controversés, allant de la guerre d’Iraq à celle de Syrie, en passant pas les exils tibétain, afghan ou palestinien. Le Théâtre du Soleil transmet en outre ses idées à travers sa forme même : ouvert à tous et à toutes nationalités, les acteurs rencontrent les spectateurs à l’issue de la pièce à l’occasion d’un repas convivial. Le Théâtre du Soleil prône donc un idéal dont les seules limites sont la conscience et le respect de l’autre, la justice, la solidarité.

    Mon commentaire sur cet article :
    Cet article présente avec fidélité l’idéal poursuivi par Ariane Mnouchkine : celui de l’humanisme. Le Théâtre du Soleil se veut un exemple d’égalité et de tolérance pour ses spectateurs, autant par le sujet de ses pièces que par la diversité de sa production et des troupes qu’il convie à la Cartoucherie.
    Cependant, les propos rapportés d’Ariane Mnouchkine me paraissent trop généraux, l’article n’insiste pas assez sur les actions concrètes du Théâtre du Soleil afin de mettre en pratique cet idéal utopique dans les pays et pour les personnes qui en ont besoin.

  • #ARIANE_MNOUCHKINE ET L’#UTOPIE DU SOLEIL

    https://www.lesinrocks.com/2010/03/07/actualite/ariane-mnouchkine-et-lutopie-du-soleil-1133097
    publié le 07/03/2010 à 14h00
    consulté le 03/06/2018 à 16h00

    ARIANE MNOUCHKINE magnifie l’ultime saga humaniste de Jules Verne en une brillante fête de théâtre.
    […]
    Son génie, elle le réserve à la générosité du manifeste politique contenu dans l’ultime roman de Jules Verne. Pour lui, elle ose un retour au théâtre expressionniste du temps du muet dans un éblouissant hommage aux pionniers du 7e art. Alors, dans des décors montés à vue et sous l’œil d’une antique caméra à manivelle, Ariane Mnouchkine se fait magicienne pour redonner vie à ces illustrations des éditions Hetzel qui nous firent tant voyager enfants. Sur les musiques de Jean-Jacques Lemêtre, l’opérette se mue en un opéra sans parole qui, usant de simples cartons pour les dialogues, nous propulse dans l’aventure de la naissance de ce phalanstère idéal créé par des naufragés sur une île perdue entre Patagonie et Terre de Feu. Et le rêve d’Ariane de cette petite lumière d’un phare du bout du monde témoignant d’une humanité capable d’égalité et de fraternité devient alors le nôtre.

    Cet article est une critique de l’une des nombreuses pièces du #Théâtre_Du_Soleil : Les naufragés du fol espoir, inspirée du roman de Jules Verne, Les naufragés du Jonathan. Ariane Mnouchkine met en scène une Europe précipitée vers le carnage de 14-18 : la temporalité de la pièce se situe entre l’attentat de Sarajevo et l’assassinat de Jean Jaurès, jusqu’à la déclaration de guerre. Les personnages, dans un décor monté au vu du spectateur et sur les musiques de Jean-Jacques Lemêtre, participent au tournage d’un film muet inspiré du roman de Jules Verne. Cette pièce prend la forme populaire de l’opérette pour faire passer, grâce à la mise en abyme, un message aussi politique qu’humaniste : le motif de l’utopie, à travers une société idéale créée sur une île par des naufragés.

    Mon commentaire sur cet article :
    J’ai choisi cet article pour présenter le travail d’Ariane Mnouchkine, dans la mesure où celle-ci reste convaincue que le théâtre peut être le lieu d’une utopie, c’est-à dire un moyen de véhiculer des idées humanistes telles que la paix et l’entre-aide. Le célèbre Théâtre du Soleil, installé a la cartoucherie, s’est en effet donné comme mission de transmettre ce message, aussi bien de manière métaphorique, avec ses pièce de théâtre, que pratique : le théâtre du soleil accueille de nombreuses troupes étrangères (notamment indiennes) et partage son savoir-faire et ses convictions dans le cadre de l’école nomade en proposant des stages de théâtre à l’étranger. Je m’intéresserai en outre, à l’occasion d’un prochain article, à la troupe Afghane Aftaab, fondée à l’issue d’un stage dirigé par Ariane Mnouchkine et la troupe du soleil à Kaboul en 2005.
    Je trouve cet article intéressant dans la mesure où il illustre bien le parti pris idéologique du Théâtre du Soleil et le message qu’Ariane Mnouchkine cherche à faire passer dans la plupart de ses pièces. Non seulement le théâtre peut permettre une prise de conscience des difficultés de certains pays pauvres (ce n’est pas le cas dans les naufragés du fol espoir, mais dans l’œuvre d’Ariane Mnouchkine), mais le Théâtre du Soleil offre également à des populations défavorisées (comme c’est le cas en Inde ou en Afghanistan) la possibilité de s’ouvrir à l’univers particulier du théâtre, qui devient un échappatoire et, comme c’est le cas de la troupe Aftaab, un moyen de se soustraire aux conditions difficiles des pays dont elles sont issues.

  • Cannes 2018 : l’hiver forcé du réalisateur russe assigné à résidence Kirill Serebrennikov

    http://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/article/2018/05/09/cannes-2018-l-hiver-force-de-kirill-serebrennikov_5296481_766360.html

    Absent sur la Croisette, le cinéaste russe est en compétition avec son film « Leto » (l’été), consacré à une figure de l’underground.

    Absent à Cannes, invisible à Moscou. Arrêté une nuit d’août 2017 à Saint-Pétersbourg en plein tournage de son film Leto (« l’été »), Kirill Serebrennikov n’assistera pas à l’entrée en compétition sur la Croisette, mercredi 9 mai, de ce long-métrage consacré au chanteur rock Viktor Tsoi, figure underground des temps soviétiques crépusculaires. Depuis neuf mois, le metteur en scène et cinéaste russe, accusé de détournements de fonds ­publics, vit reclus dans son petit appartement moscovite, en ­résidence surveillée. Ses amis soupirent, son public se désole. C’est un « maître » de la scène russe, disent-ils, que l’on contraint à jouer dans une mauvaise pièce.

    Une farce qui éreinte cet artiste de 48 ans à l’énergie redoutable, muselé par un procès à l’issue incertaine, malgré ses plaidoyers d’innocence. « Je n’ai commis aucun crime », répète-t-il à ­chacune de ses audiences au ­tribunal, visage tendu derrière des lunettes sombres.

    Il est si ­facile, en Russie, de poursuivre n’importe quel dirigeant artistique, dépendant comme tout un chacun, ici, des subsides de l’Etat… La preuve en est : hormis des témoignages de solidarité, aucune révolte n’a éclaté. Et, comme si de rien n’était, le ministère de la culture a envoyé un Tweet, le 8 mai, pour souhaiter « bonne chance » aux deux films russes présentés en compétition à Cannes, qui n’en avait plus accueilli depuis 2007. Dont Leto.

    « Un jeune homme de Rostov »

    « Le théâtre russe a été toujours un monument, une cathédrale, et aujourd’hui on peut jouer, faire des expériences, mais, si vous allez trop loin, on vous met dans la “chambre des enfants”, au coin… », dit doucement Alla Demidova. A 81 ans, l’actrice, connue et respectée en Russie, est aussi la « marraine » de Serebrennikov, fière d’exposer chez elle tous les objets qu’il lui rapportait de ses voyages à l’étranger, comme ce collier ­africain de perles noires.

    « A la fin des années 1990, narre-t-elle avec une diction impeccable, je jouais chez Ariane Mnouchkine, à Paris, avec Vassiliev [Anatoli, fondateur du Théâtre-Ecole d’art dramatique de Moscou], quand il m’a tendu les cassettes des spectacles d’un jeune homme de Rostov. C’était… une vision ­inhabituelle du théâtre. » Une ­série pour la télévision sur Les Allées sombres, d’Ivan Bounine [écrivain et Prix Nobel de littérature en 1933], achève de convaincre Alla Demidova : l’inconnu a du talent. « Lorsque Bob Wilson [metteur en scène américain] m’a proposé de travailler sur Le Journal d’un fou, de Gogol, j’ai appelé à Rostov. Au nom de Bob, Kirill m’a tout de suite répondu : “J’arrive.” Il parle l’anglais, il lui a montré ­Moscou, la statue de Gogol. Finalement, le projet ne s’est pas réalisé, mais Kirill est resté. »

    Rien ne prédisposait ce fils ­unique diplômé en sciences physiques, né en septembre 1969 à Rostov-sur-le-Don, tout près de la frontière avec l’Ukraine, d’un père urologue réputé et d’une mère ukrainienne enseignante de russe, à se passionner pour la mise en scène ; rien si ce n’est peut-être ce grand-père maternel réalisateur de documentaires et grand amateur de cinéma. Et, très vite, Kirill Serebrennikov est parvenu à se faire un nom dans un Moscou où le théâtre, avec ses 211 salles et ses 150 troupes, est bien davantage qu’un art, une institution.

    Il devient l’assistant du directeur artistique du MKhAT, le ­Moskovski Khoudojestvenni Teatr, fondé au XIXe siècle par le maître Konstantine Stanislavski, dirige sa propre troupe, le 7e Studio, enchaîne séries télévisées et films, s’inspire du théâtre pour faire du cinéma, ou le contraire, et prend les rênes du vieux théâtre Gogol, qu’il transforme en centre moderne. Ce touche-à-tout, passionné de lecture et de culture, en fait un lieu où les jeunes et la ­société huppée se côtoient, un endroit convivial où l’on peut boire un café, admirer une exposition, consulter un livre, avant de profiter du spectacle. « Je n’ai jamais vu une telle capacité de travail, s’anime Alla Demidova. Il y a beaucoup de théâtres à Moscou mais, pour moi, en cent ans, seuls trois se sont imposés, Taganka avec Loubimov, Sovremennik avec Efremov et Gogol avec ­Serebrennikov. »

    « J’engage des kamikazes »

    Un bel hommage partagé par la jeune génération. Nikita ­Koukouchkine, 27 ans, a joué dans plusieurs de ses pièces après avoir suivi ses cours au 7e Studio. « Quand il m’a recruté, moi et d’autres, il nous a dit : “J’engage des kamikazes.” On a rigolé et puis on a oublié. Ce qui se passe aujourd’hui est une suite logique dans un pays où les réflexes soviétiques n’ont pas encore disparu, bien qu’ils soient à l’agonie », confie l’acteur, en partance pour une tournée à Baden-Baden. « C’est un maître, un enseignant, presque un père, poursuit-il. Avant, le théâtre moderne, avant-gardiste, était plutôt confidentiel. Lui, il organise l’espace, dirige les énergies, ­rassemble des éléments éparpillés et les restitue. » Kirill Serebrennikov dessine même les costumes de ses pièces. C’est un homme pressé, sans cesse sous pression.

    Un trublion critique, aussi, qui n’hésitait pas à se revendiquer homosexuel, à se dire prêt à défiler avec une pancarte « Je suis géorgien » lors de la guerre éclair de 2008 entre la Russie et la Géorgie, à signer des lettres ouvertes pour demander la libération des Pussy Riot, ou à manifester contre le retour au Kremlin de Vladimir Poutine en 2012. « La Russie se comporte comme un gopnik, un loubard pauvre », assénait-il dans la version russe du magazine Esquire, en septembre 2014. « 86 %, c’est le pourcentage de la peur, ajoutait-il, à propos du taux record de popularité de Poutine après l’annexion de la Crimée. Ce n’est même pas du soutien, mais une demande : “Défendez-nous, s’il vous plaît, de la réalité, nous ne voulons rien savoir de terrible ou de mauvais”, car ces gens effrayés devinent que la réalité pourrait entraîner l’effondrement de leur vision du monde. »

    Ces positions n’ont pas empêché le Tout-Moscou, dont le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, de se précipiter à la première du ballet Noureev. Déprogrammé en juillet 2017, le spectacle, consacré à la vie du danseur étoile soviétique, mort du sida en 1993 à Paris, avait finalement eu lieu six mois plus tard au ­Bolchoï, où il avait remporté un triomphe. Kirill Serebrennikov était déjà en résidence surveillée. Absent aussi, en février, lors du cinquième anniversaire du Centre Gogol, il avait fait parvenir un enregistrement audio. « Il présentait chacun, il blaguait et cela a duré deux heures !, rapporte Alla Demidova. Mais beaucoup aussi pleuraient. » L’artiste, dont l’assignation à demeure a été prolongée jusqu’en juillet, encourt toujours jusqu’à dix ans de prison.

  • L’ultime bataille de bouffe | Ariane Krol | Ariane Krol
    http://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/ariane-krol/201804/21/01-5161998-lultime-bataille-de-bouffe.php

    ... Il ne faudrait pas que, dans son désir de sauver l’#ALENA, le Canada cède un droit aussi élémentaire que celui de réglementer l’#étiquetage des #aliments vendus sur son territoire.

  • Xclus : un rencontre artistique contre l’exclusion
    http://souriez.info/Festival-Xclus-un-rencontre

    Les Amis d’Orwell ont reçu vendredi 9 mars le collectif Xclus pour leur festival qui se tiendra du 17 mars au 25 mars à Paris. C’est la quatrième édition du festival à Paris, un événement artistique qui réunit conteurs, témoins et spectateurs. Parmi les militantes invitées, Ariane Pawin, conteuse, accompagnée de Houleymatou Diallo et Kadidiatou Baldé, deux guinéennes exilées en France, dont les textes autobiographiques seront lus le samedi 17 mars au Shakirail (72, rue Riquet à Paris). Kadidiatou Baldé a (...)

    #Les_Amis_d'Orwell

    http://amaanda.free.fr/Orwell2018/Orwell09-03-18.mp3

  • Downsizing (2017) - Official Trailer
    https://www.youtube.com/watch?v=UCrBICYM0yM

    C’est une comédie dramatique bien faite pour un public familial - mais comme d’habitude c’est bourré d’idéologie individualiste pro-chrétienne conservatrice. Du Faust pour les pauvres. Goethe s’adresse à un public d’élite et Hollywood parle aux pauvres mal éduqués. Matt Damon joue un imbécile confronté aux forces idéologiques et climatiques qui le dépassent.

    C’est la rencontre de Candide avec Méphistophélès au 21ème siècle. On n’apprend d’ailleurs jamais dans le film si la catastrophe climatique et réelle, alors qu’elle sert de moteur à l’action.

    Le côté religieux passe encore. Pour un film étatsunien une référence à la foi chrétienne est apparemment inévitable. Où c’est problématique c’est quand le film développe les options accessibles à ses personnages. Il n’ont le choix qu’entre l’adhésion à une secte qui prétend que la fin du mond est proche et une vie de sacrifice qui trouve sa raison d’être dans le secours porté aux malades et infirmes.

    Heureusement il y a le personnage cynique épicurien interprété par Christoph Waltz qui introduit un contre-poids au moralisme insupportable de la trame. Il rappelle Méphistophélès dans Faust « Une partie de cette force qui tantôt veut le mal et tantôt fait le bien. »

    Voici la troisième option qui demeure inaccessible au personnages équipés de la bonté universelle que l’héros du filme peine à découvrir au font de soi : Christoph Waltz incarne la jouissance du criminel cultivé qui ne tombe dans aucun piège et transforme son existence minuscule en party sans fin.

    Dans l’oeuvre de Goethe on découvre souvent des idées qui reviennent chez les néo-libéraux et chez les adeptes d’Ayn Rand, alors on peut regarder le film en tant qu’assemblage de bribes d’histoires inventées par les auteurs européens depuis le siècle des Lumières et s’amuser à identifier quelle grande gueule de la maison blanche actuelle vient de l’évoquer sous forme de lapsus.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Faust_(Goethe)

    #film #science_fiction

  • Éclairer la part féminine de la musique populaire Le Devoir - Dominic Tardif - 3 mars 2018
    http://www.ledevoir.com/culture/musique/521713/grand-angle-eclairer-la-part-feminine-de-la-musique-populaire

    Et si l’on racontait l’histoire de la musique populaire au Québec en plaçant le travail des femmes en son centre ? En prévision du 8 mars, Le Devoir a demandé à cinq mélomanes — les musiciennes Stéphanie Boulay et Louise Forestier, la journaliste Marie-Christine Blais, l’animatrice Myriam Fehmiu et l’universitaire Sandria P. Bouliane — de dresser leur liste des cinq meilleurs albums créés par des femmes. Conversation autour d’une tentative de réécriture.
    Vous êtes pressés ? Nous vous suggérons de ne pas mentionner devant Louise Forestier le mythique spectacle 1 fois 5, réunissant pour la Saint-Jean de 1976 Robert Charlebois, Gilles Vigneault, Claude Léveillée, Yvon Deschamps et Jean-Pierre Ferland. « C’est pas que je pense qu’on aurait dû nécessairement m’inviter moi, mais qu’il n’y ait pas eu de femme, ça… Ça ! » tonne la vétérane de 74 ans, sans avoir besoin de compléter sa phrase pour que l’on saisisse la nature de sa colère. « Ces shows-là, c’était tout le temps trois gars ou cinq gars ! »

    Évidence aussi immense que la voix de Ginette Reno : l’histoire de la musique québécoise s’est écrite autour de personnages principaux masculins, auteurs-compositeurs-interprètes souvent canonisés avant même la cinquantaine lors de grands rendez-vous du genre (ils le méritaient souvent très bien, loin de nous l’idée de suggérer le contraire).

    Tapez dans votre moteur de recherche préféré « meilleurs albums québécois » et constatez à quel point toutes les listes cataloguant les disques les plus mémorables des dernières décennies ne comptent que sur une minorité de femmes. De quoi se demander ce dont aurait l’air cette histoire si l’on désignait plutôt chanteuses et musiciennes comme protagonistes centrales.

    Les interprètes créatrices


    Évoquons d’abord (à l’aide des listes concoctées par notre panel) un trio fondamental de mères fondatrices : celui formé de Monique Leyrac, Pauline Julien et Diane Dufresne, toutes d’abord connues pour leur travail d’interprètes (bien que Dufresne ait signé plus tard des textes, et Julien des textes et des musiques). Avec son Monique Leyrac chante Léveillée et Vigneault (1963), la grande dame aujourd’hui âgée de 90 ans pousse Claude et Gilles dans les derniers retranchements, avant même qu’ils ne soient eux-mêmes réellement devenus Léveillée et Vigneault.

    « Monique Leyrac, c’est l’interprète créatrice, rappelle l’ancienne journaliste de La Presse Marie-Christine Blais. Elle a aidé Vigneault et Léveillée à aller plus loin, à avoir une rime plus riche. Mais comme c’est le cas chez les hommes et chez les femmes, le travail des interprètes traverse peu le temps, surtout que l’importance des interprètes est torpillée quand, à partir de 1965, les auteurs-compositeurs deviennent leurs interprètes. »

    Louise Forestier en remet : « Avant Monique Leyrac, Vigneault, je ne pouvais pas l’entendre. Il me faisait mal aux oreilles ! C’est elle qui m’a permis de l’apprivoiser », rigole-t-elle.

    La chargée de cours à l’UQAM et à l’Université d’Ottawa Sandria P. Bouliane décrit une double rhétorique pernicieuse, maintenant la femme dans le rôle de l’interprète, tout en dévalorisant ce travail. « La critique cherche à appuyer son jugement sur certains critères, et le fait qu’un artiste écrive ses textes et ses musiques, ça devient rapidement très important, note la spécialiste en musiques populaires. On va donc célébrer ça. Alors on est depuis très longtemps dans une construction narrative de l’histoire de la chanson qui se base sur différents processus de légitimation, dont bénéficient d’abord les auteurs-compositeurs, beaucoup de figures d’hommes qui tiennent des longues carrières, avec un rythme de production très intense. Ce qui fait que même quand la femme devient auteure-compositrice, on la place malgré tout dans la catégorie interprète, sans se poser de questions. »

    Ne plus être qu’une muse


    Elles seront nombreuses au tournant des années 2000 à prendre le devant de la scène avec leurs propres chansons et leurs propres instruments. Jorane, Marie-Jo Thério, Mara Tremblay, Ariane Moffatt et Catherine Major font sauter des barrières dans l’esprit de bien des jeunes femmes. Stéphanie Boulay est l’une d’entre elles.

    « J’avais entendu Jorane en entrevue dire que des gens lui avaient suggéré de se trouver un autre instrument, que sa voix n’allait pas bien avec le violoncelle, se souvient-elle. Elle disait qu’elle s’était malgré tout écoutée et pour une fille de la Gaspésie comme moi, qui faisait rire d’elle quand elle disait qu’elle voulait devenir chanteuse, c’était profondément empowering. Ariane Moffatt m’a aussi fait cet effet-là. De la voir tenir à bout de bras son univers, avec ses claviers, ça avait quelque chose de puissant pour une jeune fille qui veut créer, mais qui ne sait pas par où commencer. »

    Pourquoi les femmes auront-elles mis autant d’années à revendiquer le rôle de créatrice, de A à Z ? « Vous savez, les femmes ont eu pas mal de révolutions à faire en même temps, dont la révolution sexuelle, qui n’était pas toujours comique, observe Louise Forestier. Les femmes avaient toujours été des muses ! C’était a man’s world ! Pas parce que les hommes étaient méchants, juste parce que c’était comme ça. Et puis il y a aussi que les femmes n’ont pas osé. Elles n’ont pas osé se donner la permission. »

    « C’était quoi ce blocage-là ? poursuit-elle, comme en s’adressant à elle-même. J’étais bonne en français. J’avais toujours écrit des dissertations écœurantes, et au début de ma carrière, je m’empêchais d’écrire. À un moment donné, je me suis donné un coup de pied au cul. Le pire, c’est que ça continue. J’ai participé à beaucoup de formations et il y a chaque fois des jeunes filles qui disent : “Je n’ai jamais essayé d’écrire, parce que je ne suis pas bonne.” Je leur réponds toujours : “Vas-y, essaye, pis t’en fais pas, si c’est pas bon, je vais te le dire.” »

    La femme aux multiples visages


    Sandria P. Bouliane et Myriam Fehmiu élaborent toutes les deux par le biais de leur liste respective le portrait d’un Québec musical tournant le dos à l’homogénéité, grâce entre autres à Jenny Salgado de la formation hip-hop Muzion, ou à la chanteuse inuk Elisapie Isaac.

    « S’il n’y avait pas eu Jenny Salgado, il n’y aurait pas aujourd’hui des rappeuses comme les filles de Bad Nylon ou Sarahmée », pense l’animatrice à ICI Musique au sujet de celle que l’on considère comme la première MC du rap québécois. « Juste par sa présence, elle déboulonnait les codes qu’on associait à la chanteuse noire. Son afroféminisne n’était pas peut-être pas nommé comme tel, mais elle arrivait à une époque où il n’y avait pas de modèle de son genre dans l’espace public. Elle parlait de vie de famille et de travail d’immigrants, un discours auquel les gars nous avaient peu habitués. »

    Et c’est pas fini, c’est rien qu’un début, serait-on tenté de chantonner, en imitant de notre mieux la voix remplie d’espoir d’Emmanuelle. « Ça a pris le temps que ça a pris pour que les femmes se déniaisent, mais heureusement, elles ont commencé à se mettre ensemble. Il commence à y avoir une vraie sororité musicale », se réjouit Louise Forestier, en évoquant le regroupement Femmes en musique, créé l’été dernier afin de lutter contre les inégalités reléguant encore chanteuses et bands de filles à la marge de bien des programmations de festivals estivaux.

    « Il y a beaucoup de jeunes filles dans notre public qui nous font signer des ukulélés et des guitares », souligne Stéphanie Boulay, comme pour suggérer que la prochaine vague déferlera avec encore plus de puissance. « Ma sœur et moi, on veut être de bons exemples pour ces filles-là. » Tiens-toé ben, elles arrivent !

    #Musique populaire #Chansons #Femmes #sexisme #Quebec

  • Les femmes de droite : qui sont-elles ? Quels sont leurs réseaux ?
    http://aucreuxdemoname.fr/blog/100-femmes-pour-la-liberte-de-harceler

    les femmes ont trois possibilités :

    Se soumettre dans le silence et la rage
    Se révolter, au risque d’être victimes de violence
    Pactiser avec l’ennemi pour être tranquilles
    Concrètement, nos femmes de droites ont choisi la troisième voie. Devant le constat de ces violences existantes, c’est une stratégie somme toute assez logique :

    Les hommes exercent une violence. Si je me révolte je subirai encore plus de violence. Je choisis donc de me mettre sous la protection du patriarcat pour ne pas subir cette violence. Et je fais en sorte de permettre que ce système perdure.

    [Dworkin] De la maison du père à la maison du mari et jusqu’à la tombe qui risque encore de ne pas être la sienne, une femme acquiesce à l’autorité masculine, dans l’espoir d’une certaine protection contre la violence masculine. Elle se conforme, pour se mettre à l’abri dans la mesure du possible. C’est parfois une conformité léthargique, en quel cas les exigences masculines la circonviennent progressivement, comme une enterrée vive dans un conte d’Edgar Allan Poe. Et c’est parfois une conformité militante. Elle sauvera sa peau en se démontrant loyale, obéissante, utile et même fanatique au service des hommes qui l’entourent. […]. Quelles que soient les valeurs ambiantes, elle les incarnera avec une fidélité sans faille.
    Les hommes respectent rarement leur part du marché tel qu’elle l’entend : la protéger contre la violence masculine.
    [Dworkin] Les femmes de droite ont examiné le monde ; elles trouvent que c’est un endroit dangereux. Elles voient que le travail les expose à davantage de danger de la part de plus d’hommes ; il accroît le risque d’exploitation sexuelle.[…] Elles voient que le mariage traditionnel signifie se vendre à un homme, plutôt qu’à des centaines : c’est le marché le plus avantageux. […]. Elles savent également que la gauche n’a rien de mieux à offrir : les hommes de gauche veulent eux aussi des épouses et des putains ; les hommes de gauche estiment trop les putains et pas assez les épouses. Les femmes de droite n’ont pas tort. Elles craignent que la gauche, qui élève le sexe impersonnel et la promiscuité au rang de valeurs, les rendra plus vulnérables à l’agression sexuelle masculine, et qu’elles seront méprisées de ne pas aimer ça. Elles n’ont pas tort. Les femmes de droite voient que, dans le système où elles vivent, si elles ne peuvent s’approprier leur corps, elles peu-vent consentir à devenir une propriété masculine privatisée : s’en tenir à un contre un, en quelque sorte.

    • Je cherche la liste complète de ces prétendues 100 femmes et dans le meilleur des cas je trouve une 15-20 ène de noms. Sur la tribune féministe qui y répond les signatures sont toutes mentionnées https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/tribune-les-porcs-et-leurs-allie-e-s-ont-raison-de-sinquieter-caroline-

      Le titre de la tribune violophile de Peggy Sastre est quant même pas claire. « La liberté d’importuné » j’avais cru que c’était la revendication de la part de femmes d’avoir le droit d’agresser les agresseurs, de harceler les harceleurs et d’humilier les humilieurs, ou alors la revendication d’une sexualité féminine prédatrice.

      Mais bien sur il y a #inversion_patriarcale C’est pas la « liberté d’importuné » que ce femmes revendiquent, c’est pas une liberté pour elles mêmes, ni une liberté pour les femmes. C’est la liberté pour les hommes d’importuner n’importe quelle femme, n’importe ou, n’importe quant et n’importe comment.

      Parceque je vois pas trop ce qui empêche ces 20 femmes (prétenduement 100) d’être « importunées ». Elles peuvent très bien ne pas dénoncer les agressions qu’elles subissent et taire les viols qui ont été perpétrés contre elles. Elles peuvent aussi choisir d’interagir sexuellement avec des hommes qui se comportent comme des bourgeois du XIXeme.

      La liberté revendiqué ici c’est la liberté de ne pas être libre. Comme disait l’autre « la liberté c’est l’esclavage »

      Par rapport à Catherine Millet j’avais raté ses déclarations de décembre dernier sur le viol qui sont des enfilades de sophisme et d’inversion patriarcales
      http://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/quand-catherine-millet-regrettait-pas-avoir-ete-violee-pas-grave-traumati

      Ça c’est mon grand problème, je regrette beaucoup de ne pas avoir été violée. Parce que je pourrais témoigner que du viol on s’en sort.

      Inversion car on ne peu pas consentir au viol.
      Sophisme car, on se sort de tout, tant qu’on en est pas mort·e. C’est un peu le principe d’être en vie, être en vie ca veut dire qu’on se sort de tout jusqu’au jour ou on s’en sort pas et on en crève.
      Cruauté cynique aussi puisque ce que veux dire cette phrase c’est que les victimes de viol qui dénoncent le viol qu’elles ont subi sont des puritaines qui font des histoires pour rien.

      Pour elle, « l’intégrité » des femmes n’est pas touchée après un viol puisque la conscience reste « intacte ». Elle a cependant souligné que « si la fille était vierge d’accord il lui manque désormais quelque chose » avant d’ajouter qu’elle considérait qu’il était « plus grave » de perdre un ou plusieurs membres dans un accident de voiture.

      C’est une variation du « y a pas mort d’homme ».

      On retrouve cette comparaison du viol à un accident qui est l’idée centrale du manifeste ; ne surtout jamais nommé les agresseurs quitte à prétendre qu’il n’y a pas d’agression, seulement des accidents.

      Pour le sophisme, d’un coté elle reproche aux victimes d’intégré une vision d’elles même qui serait traditionaliste et pourtant elle utilise le concept de virginité. La virginité c’est l’expression d’une souillure intrinsèque à la sexualité. En face de la vierge il y a la salope et rien d’autre. Elle parle d’un manque de quelquechose, et c’est pas si grave d’être violé une fois qu’on la perdu ce quelquechose. Si il manque quelquechose à une femme elle n’a plus de valeur ni d’alternative, la soumission et le silence. Angot dirait « On se débrouille ».

      Mais par contre ça m’est arrivé d’avoir des rapports sexuels avec des gens qui ne me plaisaient pas spécialement. Parce que voilà c’était plus facile de céder à la personne ou parce que c’était une partouze et qu’on était en groupe.

      Elle confirme cette idée, une fois que la vierges a été souillé par un homme, elle est irrémédiablement souillé. Plus aucun homme ne peut la salir. Les femmes dé-viérgées n’ont plus aucune raison de refusé la sexualité avec tout homme qui en ferais la demande.
      D’un coté Millet refuse aux femmes de pensé que la sexualité puisse être une souillure, mais de l’autre elle fonde son système de valeur sur la notion de souillure.

      #violophilie #anti-féminisme #victim_blaming #blâmer_la_victime #silenciation #victime #vierge #virginité

    • J’ai ôté le portrait de Catherine Deneuve suite à la lecture d’un message.
      Jusqu’à présent toutes les photos parues sont retouchées sauf celle qui illustre la tribune qui elle est brute.
      1 On replace CD dans son age pour assoir le texte de la tribune.
      2 On fait monter le commentaires sexistes sous le portrait pour annimer les débats.

    • http://www.le-blog-de-la-pintade.fr/2018/01/reponse-a-catherine-deneuve-pas-neuve-et-sa-clique.html

      – Sarah Chiche (écrivain, psychologue clinicienne et psychanalyste)
      – Catherine Millet (critique d’art, écrivain)
      – Catherine Robbe-Grillet (comédienne et écrivain)
      – Peggy Sastre (auteur, journaliste et traductrice)
      – Abnousse Shalmani (écrivain et journaliste)
      – Alexandra Alévêque (journaliste)
      – Kathy Alliou (curatrice)
      – Françoise Arnaud (historienne de l’art)
      – Celina Barahona (consultante marketing)
      – Sophie Bastide-Foltz (traductrice littéraire)
      – Marie-Laure Béraud (auteur-interprète, musicienne)
      – Marie-Laure Bernadac (conservateur général honoraire)
      – Léa Bismuth (critique d’art, curatrice)
      – Catherine Bizern (productrice et programmatrice indépendante)
      – Stéphanie Blake (auteur de livres pour enfants)
      – Linda Blake Pibarot (traductrice)
      – Sonia Bogdanovsky (chef monteuse cinéma)
      – Christine Boisson (actrice)
      – Ariane Bouissou (journaliste)
      – Odile Buisson (gynécologue-obstétricienne)
      – Sophie Cadalen (psychanalyste)
      – Farideh Cadot (galeriste)
      – Cristina Campodonico (responsable de l’action culturelle de la S.G.D. L.)
      – Nickie Caro (normalienne, agrégée de Lettres, ancien professeur de Khâgne)
      – Ingrid Caven (actrice et chanteuse)
      – Monique Chatenet (conservateur en chef du Patrimoine au Centre André Chastel)
      – Julie du Chemin (écrivain et sexologue)
      – Erika Maria Cool-Troch (manager Yak Immo)
      – Véronique Coquet-Caubère (productrice)
      – Sabine Dauré (viticultrice)
      – Catherine Deneuve (actrice)
      – Frederique Dolphijn (cinéaste, metteur en scène et romancière)
      – Christine Domine (professeur)
      – Nathalie Dray (journaliste)
      – Corinne Ehrenberg (psychanalyste)
      – Méline Engerbeau (entrepreneuse)
      – Caroline Faillet (experte en stratégie digitale)
      – Nouhad Fathi (journaliste et blogueuse)
      – Marguerite Ferry (paysagiste)
      – Adeline Fleury (écrivain)
      – Catherine Francblin (critique et historienne d’art)
      – Gloria Friedmann (artiste plasticienne)
      – Sophie Gaillard (présentatrice du 6-7h sur Sud Radio)
      – Bernadette de Gasquet (médecin et auteur)
      – Véronique Gérard-Powell (spécialiste de l’Art européen XVe-XVIIIe siècles, Centre André Chastel)
      – Christine Goémé (femme de radio)
      – Reine Grave (vidéaste)
      – Aliette Griz (écrivain et membre du Réseau Kalame)
      – Cécile Guilbert (écrivain)
      – Clarisse Hahn (réalisatrice, vidéaste et photographe)
      – Anne Hautecoeur (éditrice)
      – Marie Herbreteau (graphiste)
      – Brigitte Jaques-Wajeman (metteur en scène)
      – Claudine Junien (généticienne, membre de l’Académie de Médecine)
      – Brigitte Lahaie (actrice et présentatrice radio)
      – Rachel Laurent (artiste)
      – Sylvie Le Bihan (écrivain)
      – Anne-Marie Lesage (retraitée)
      – Myriam Le Strat (dentiste)
      – Martine Lerude (psychiatre, psychanalyste)
      – Elisabeth Lévy (directrice de la rédaction de Causeur)
      – Jacqueline Lichtenstein (philosophe)
      – Christine Lombard (créatrice de mode)
      – Joëlle Losfeld (éditrice)
      – Vanessa Luciano (chroniqueuse radio, sexothérapeute)
      – Mademoiselle A (chanteuse, comédienne et modèle)
      – Valérie Maës (actrice et vidéaste)
      – Abeline Majorel (responsable pédagogique et business developer)
      – Claire Margat (critique d’art, traductrice)
      – Isabelle Marlier (anthropologue et écrivain)
      – Isabelle Martin (enseignante)
      – Christelle Mata (attachée de presse)
      – Sophie de Menthon (présidente du Mouvement ETHIC et membre du CESE)
      – Karine Miermont (écrivain)
      – Anne Morelli (professeure à l’Université libre de Bruxelles)
      – Anne-Elisabeth Moutet (journaliste)
      – Latifa Najar (retraitée)
      – Natacha Nikouline (photographe)
      – Karine Papillaud (journaliste littéraire)
      – Julia Palombe (chanteuse, auteur)
      – Nelly Perotin (retraitée)
      – Camille Pier (auteure, compositeure et interprète)
      – Sylvie Pierson (secrétaire)
      – Francesca Piolot (productrice radio)
      – Barbara Polla (médecin, écrivain, commissaire d’exposition)
      – Joana Preiss (actrice, réalisatrice)
      – Isabelle Prim (réalisatrice et comédienne)
      – Nicole Priollaud (chargée de la communication de l’Académie nationale de Pharmacie)
      – Anne Rudisuhli (psychopraticienne)
      – Nora Sahara (journaliste et infirmière)
      – Sylviane Sainclair (retraitée)
      – Marie Sellier, (auteure, Présidente de la S.G.D.L. - Société des Gens de Lettres)
      – Joëlle Smets (journaliste et sexologue)
      – Hélène Soulodre (documentaliste)
      – Brigitte Sy (réalisatrice et actrice)
      – Catherine Thieron (auteure et vocaliste)
      – Catherine Titeux (architecte, Bruxelles)
      – Trinidad (humoriste, imitatrice, chanteuse)
      – Gabriela Trujilo (historienne du cinéma et critique)
      – Christine Van Acker (auteur)
      – Roxane Varone (chirurgienne)
      – Alexandra Varrin (écrivain)
      – Hélène Vecchiali (psychanalyste et coach)
      – Martine Vercruysse (animatrice)
      – Sonia Verstappen (travailleuse du sexe et anthropologue)
      – Caroline Vié (journaliste et romancière)
      – Bérengère Viennot (traductrice et chroniqueuse)
      – Evelyne Vitkine (consultante en marketing)

    • Merci @touti pour la liste
      Je voie qu’il y a – Odile Buisson (gynécologue-obstétricienne) - je me souviens d’une emission de radio dans laquelle elle niait les violences gynécologiques et obstétricales mais je le retrouve pas, ca a du disparaître avec @audeV

      J’en profite pour archiver ca :

      Mercredi soir, sur le plateau de BFMTV, Caroline De Haas, qui a elle-même été victime de viol, s’est retrouvée face à l’une des signataires de la tribune du Monde, Brigitte Lahaie. Dans l’émission NewséCompagnie menée par Nathalie Levy, les deux femmes s’interrogeaient sur la façon de redonner aux femmes la puissance de leur corps.

      « Il y a un truc très simple, c’est d’arrêter les violences, affirme alors Caroline De Haas. Parce que les violences, elles empêchent la jouissance. Quand vous avez été victime de viol, vous jouissez moins bien en fait, en général. » Brigitte Lahaie, qui a longuement animé sur RMC Lahaie, l’amour et vous, répond alors : « On peut jouir lors d’un viol, je vous signale. »

      https://www.lexpress.fr/actualite/medias/on-peut-jouir-lors-d-un-viol-je-vous-signale-brigitte-lahaie-choque-sur-bfm

      –---

      J’archive aussi les declaration de Deneuve sur le viol perpetré par polansky :

      « C’est une jeune fille qui avait été amenée chez Roman par sa mère, qui ne faisait pas son âge de toute façon », avait déclaré l’actrice le 16 mars dernier. « Et de toute façon, on peut imaginer qu’une jeune femme de 13 ans puisse faire 15, 16 ans. Il ne lui a pas demandé sa carte de visite. Il a toujours aimé les jeunes femmes. J’ai toujours trouvé que le mot de viol avait été excessif », avait-elle conclu.

      http://www.lefigaro.fr/cinema/2017/07/05/03002-20170705ARTFIG00310-affaire-polanski-les-propos-de-catherine-deneuve-

      –----

      Meme sujet discuté ici aussi ; https://seenthis.net/messages/658841

    • Non c’est pas celui là car avec Taddei et Peggy Sastre je me serais pas infligé ca. C’est une autre emission probablement sur france culture. Je vais voire si je la retrouve.

      Je pense que c’était l’émission dont il est question ici : http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2017/07/20/debat-sur-les-maltraitances-medicales-sur-france-inter-
      C’est pas france cul c’est france inter.
      https://www.franceinter.fr/emissions/le-debat-de-midi/le-debat-de-midi-17-juillet-2017

    • Il est insupportable pour ces femmes, non qu’elles imaginent que le monde va s’écrouler si elles ne sont plus traitées comme des objets par les hommes, mais que d’autres femmes puissent sans autorisation réclamer leur libération. Quelle déchéance de perdre leur position de pouvoir de représentation face à l’ensemble les #meetoo qui ont gravé leur souffrance du patriarcat dans l’anonymat d’un mouvement de grande ampleur. Qui a besoin d’entendre déclamer d’une voix tellement égoïste ces femmes de droite, ultime ressort du patriarcat qui s’étouffe dans ces soubresauts fétides. A part le système lui même pour maintenir l’illusion de la liberté de quelques élues. Ce n’est pas pour elles qu’elles réclament la subordination face aux hommes,mais pour faire taire toutes ces femmes courageuses, les punir d’avoir oser prendre la parole sans les prévenir.

      Je vois bien un banquet de femmes, ou certaines refuseraient d’être serveuses, soubrettes, debouts toute la soirée et renverseraient les plats de bites en gelée sur la tête de ces privilégiées.

    • Jolie image @touti très inspirante !

      Je trouve quand même qu’elle font très fin d’époque comme le disait @odilon et qu’elles s’autosabotent merveilleusement toutes seules. Je rapportait toute à l’heure les propos de Millet et Lahaie à mes voisin·es qui trouvaient quand même un peu que la galanterie et la séduction sont a distingué. Mais illes ont été horrifiés et ont revu leur jugement sur ce manifeste (bon c’est des voisin·es cools et très à gauche celleux-là).

      Je pense que c’est une belle opportunité de poursuivre et affiner la discutions sur la sexualité patriarcale. Leur manifeste maintiens la tension et réactive l’attention sur les violences sexuelles et ca fait des exemples précis de culture du viol à déconstruire. J’ai presque envie de dire merci à ces femmes de droite tellement elles y vont franco de porc.

      En plus c’est un bon outil pour détecté les machos et les toxiques, y compris chez les gauchistes : https://seenthis.net/messages/659363

    • Deneuve hier a écrit dans libé pour essayé de se rattraper aux branches tout en réaffirmant ce qu’elle à écrit.
      D’abord elle ne manque pas de montrer son mépris pour Brigitte Lahaie, qui n’est manifestement pas de même monde que les autres signataires car les propose de Millet encore plus choquant ne sont pas dénoncés.
      Ensuite elle dit que le manifeste ne dit pas que le harcelement c’est bien mais il dit que le harcelement c’est pas grave et qu’il faut etre puritaine pour en faire une histoire et qu’on devrait avoir de la peine pour les frotteurs plutot qu’autre chose. Il dit aussi que les victimes confondent drague maladroite et harcelement alors que cette confusion on la trouve dans ce manifeste. Le texte dit aussi que les utilisatrices et utilisateurs (les hommes victimes sont totalement effacés par ce manifeste) sont dans la haine des hommes et la haine de la sexualité.
      En somme elle s’excuse de ce qu’elle a dit mais elle dit qu’elle a rien dit de mal (B.Lahaie a fait pareil). Technique de faux-cul qui a toujours rien compris au problème.
      Il y a quand meme une différence avec l’apologie de la séduction à la française de l’époque DSK, c’est que cette fois les signataires de ces tribunes pro-viol, pro-violences sexuelles sont contraintes de s’excusé, meme si elles le font hypocritement sans comprendre.
      Au passage j’étais étonné de pas trouvé Iacub sur ce manifeste mais elle a quand même fait un papier sur libé que j’ai pas lu et pas envie de lire.

    • contribution de B.B :

      « Concernant les actrices, et pas les femmes en général, c’est, dans la grande majorité des cas, hypocrite, ridicule, sans intérêt. Cela prend la place de thèmes importants qui pourraient être discutés. Moi, je n’ai jamais été victime d’un harcèlement sexuel. Et je trouvais charmant qu’on me dise que j’étais belle ou que j’avais un joli petit cul. Ce genre de compliment est agréable. Or il y a beaucoup d’actrices qui font les allumeuses avec les producteurs afin de décrocher un rôle. Ensuite, pour qu’on parle d’elles, elles viennent raconter qu’elles ont été harcelées… En réalité, plutôt que de leur profiter, cela leur nuit. »

  • Réaliser une #carte_sensible

    http://blog.ac-versailles.fr/geophotographie/public/cartographes/carte_sensible/carte_sensible_31_mai.swf

    "Comment les élèves peuvent-ils penser l’espace qu’ils habitent ? Trois enseignants du lycée J Prévert de Boulogne Billancourt ont fait réaliser par trois classes de seconde une carte sensible de la ville mêlant perception auditive, mémoire de l’espace, cartographie des sentiments et des perceptions. Une réalisation « tranquille » qui apprend sur le fonctionnement urbain mais qui donne aussi des clés citoyennes aux lycéens. Ariane Jourdan, une des enseignantes qui ont mené cette expérience, revient sur cette démarche.

    De décembre 2014 à mars 2015, trois classes de seconde du lycée J Prévert de Boulogne Billancourt, ont été invitées à représenter leur espace vécu. Le principe de l’exercice était d’obtenir une cartographie de l’affectif projeté sur le territoire, ici plus ou moins bien connu. Ainsi, les sensations auditives, olfactives ou visuelles, les sentiments d’attachement ou de rejet, les habitudes et les incertitudes ont été transformés en figurés cartographiques. Réalisé à l’occasion d’un colloque sur la Seine et son environnement, l’exercice a donné lieu à une réflexion assez extraordinaire des jeunes sur leur ville. Ariane Jourdan a fait travailler sa classe de seconde dans ce projet mené avec ses collègues Elisa Capdevila et Emmanuel Lemée. Elle revient sur cette expérience." Source - Le café pédagogique
    Partager

    #cartographie_sensible #cartographie_émotionnelle

  • Le regard de la #dessinatrice Emma sur l’#interdiction du #voile à l’#école
    http://www.huffingtonpost.fr/2017/11/08/le-regard-de-la-dessinatrice-emma-sur-linterdiction-du-voile-a-lecole

    « En pleine période d’interdiction du burkini (à l’été 2016), je voyais défiler des photos montrant la police qui obligeait des femmes à se dévêtir ou à quitter la plage », explique-t-elle auprès du HuffPost. « J’avais tellement honte. »

    Elle a alors essayé de dessiner quelques planches, présentées en exclusivité à la fin de cet article, pour expliquer que la #laïcité signifie « la #neutralité de l’Etat vis-à-vis des #religions, et non pas l’hostilité ». Mais elle n’était pas satisfaite d’elle-même. « Une lectrice, Ariane Papillon, m’a contactée sur Facebook en me disant qu’elle avait écrit un texte qui pouvait peut-être m’intéresser », raconte la dessinatrice. Séduite, elle l’a illustré « en 48 heures ».

    Pour Emma, le sujet de ces planches reste toujours d’actualité. « A ma connaissance, il est toujours interdit d’aller à l’école quand on porte le voile », souligne-t-elle. Avant d’ajouter : « je rêve du jour où les gens pourrons lire cette histoire en se demandant bien de quoi ça peut parler ».

  • Agression sexuelle : Joxe dénonce « un tissu de contre-vérités » et demande des « excuses publiques »
    Par AFP , publié le 06/11/2017
    http://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/agression-sexuelle-joxe-denonce-un-tissu-de-contre-verites-et-demande-des-e

    Paris - Accusé d’agression sexuelle par l’écrivaine Ariane Fornia à l’Opéra Bastille à Paris au printemps 2010, l’ancien ministre Pierre Joxe a dénoncé dans une « mise au point » lundi « un tissu de contre-vérités » et a demandé « des excuses écrites et publiques », sans porter plainte.(...)

  • The three-degree world: cities that will be drowned by global warming | Environment | The Guardian
    https://www.theguardian.com/cities/ng-interactive/2017/nov/03/three-degree-world-cities-drowned-global-warming
    https://i.guim.co.uk/img/media/5cfe8efa78f32b0f9758c2f1d4582fcd43627641/1159_868_1421_852/master/1421.png?w=1200&h=630&q=55&auto=format&usm=12&fit=crop&crop=faces%2Centrop

    When UN climate negotiators meet for summit talks this month, there will be a new figure on the table: 3C.

    Until now, global efforts such as the Paris climate agreement have tried to limit global warming to 2C above pre-industrial levels. However, with latest projections pointing to an increase of 3.2C by 2100, these goals seem to be slipping out of reach.

    #climat

  • S’il fallait une preuve de plus du foutage de gueule dylanien ( http://towardgrace.blogspot.fr/2017/06/le-maudit-bic-de-dylan.html ), et naturellement les fans de cette chèvre bêlante trouveront la chose so Dylan (il étranglerait une vielle dame dans une rue obscure, on continuerait de lui trouver des odeurs de beurre frais). Quand je pense à tous les véritables écrivains qui de par le monde ont écrit des oeuvres courageuses et admirables, ils n’ont pas fait la moitié d’une connerie l’année dernière les jurés du Nobel.