person:arnold schwarzenegger

  • How to Understand Machine Learning with simple Code Examples
    https://hackernoon.com/how-to-understand-machine-learning-with-simple-code-examples-a0508dae212

    Understanding machine learning using simple code examples.“Machine Learning, Artificial Intelligence, Deep Learning, Data Science, Neural Networks”You must’ve surely read somewhere about how these things are gonna take away future jobs, overthrow us as dominant species on earth and how we’d have to find Arnold Schwarzenegger and John Connor to save humanity.With current hype, there is no surprise you might have.But, what is Machine Learning and what is Artificial Intelligence?Machine learning is the scientific study of algorithms and statistical models that computer systems use to effectively perform a specific task without using explicit instructions, relying on patterns and inference instead. It is seen as a subset of artificial intelligence.And what is Neural Network?Artificial neural (...)

    #deep-learning #artificial-intelligence #neural-networks #machine-learning #javascript

  • 20/12/2018 Face aux marchés, le scénario d’un bras de fer, par Renaud Lambert & Sylvain Leder (Le Monde diplomatique, octobre 2018)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/10/LAMBERT/59131 1/12

    E N décembre 1997, Ignacio Ramonet, alors directeur du Monde diplomatique,appelait à « désarmer les marchés ».Presque vingt et un ans plus tard, l’antagonisme entre finance et souveraineté populaire n’a pas disparu, comme en témoignent les récentes convulsions italiennes, turques et argentines (1). En dépit des
    propositions formulées en 1997, une question demeure : comment
    procéder ? Ne pas s’employer à répondre expose à deux menaces : le
    syndrome d’OEdipe et le spectre de Méduse.
    Dans la mythologie grecque, OEdipe incarne une illusion : celle de pouvoir échapper à son destin. Lorsque la Pythie lui annonce qu’il tuera son père et épousera sa mère, le héros fuit la ville de Corinthe, précipitant de la sorte la réalisation de l’oracle. Depuis longtemps, les économistes de gauche ont prévenu : si leur camp politique parvient au pouvoir et prétend mettre en oeuvre son programme, la « dictature des marchés » le placera mécaniquement devant la nécessité d’engager le combat. Tenter d’ignorer cette réalité ou reporter la réflexion sur ses conséquences — pour ne pas affoler les marchés, par exemple — constitue l’équivalent moderne de la
    fuite oedipienne. Cela précipite la tragédie, comme l’a illustré, en 2015, la capitulation soudaine de la formation grecque Syriza.

    Une atmosphère d’aquarelle ?

    Il existe un second écueil, que symbolise un autre personnage de la
    mythologie grecque : Méduse, qui changeait en pierre ceux qui avaient l’audace de la regarder dans les yeux. De nombreuses organisations politiques et associations déploient des trésors d’expertise pour décrire la Gorgone financière. Au moment d’imaginer une méthode pour la terrasser, ils semblent cependant embarrassés. Un récent ouvrage de l’Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (Attac) intitulé Dix ans après la crise, prenons le contrôle de la finance(Les Liens qui libèrent, 2018), qui se présente comme un « livre pour agir », expose minutieusement la façon dont la finance a pris le monde en otage lors de l’effondrement des marchés, en 2008. Quand arrive la partie consacrée aux actions à déployer pour neutraliser les verrous préalablement analysés, les auteurs troquent toutefois le scalpel
    pour la poussière d’étoile : « Rêvons un peu », proposent-ils, avant de dépeindre leur « utopie réaliste »…au mode passif : « Le poids des
    investisseurs institutionnels est réduit », « les hedge funds sont interdits », « la stratégie à court terme des marchés financiers est abandonnée », « une restructuration des dettes est mise en oeuvre dans le cadre d’une conférence internationale sur la dette ». Méduse menace ; Méduse est morte. Qui l’a tuée et comment ? Le lecteur n’en saura rien.
    Et si OEdipe ne fuyait pas ? Et si la gauche osait plonger son regard dan celui de l’adversaire ? On pourrait se tourner vers l’histoire pour relater les victoires engrangées, hier, contre les marchés ; elles existent. Mais, si le passé fournit des raisons d’espérer, il ne permet pas toujours de restituer l’état actuel du rapport de forces. Or les investisseurs semblent avoir décuplé leurs capacités de nuisance à l’occasion de chacune des crises qu’ils ont provoquées. Suscitant à propos des réussites d’hier cette interrogation : ce qui a été possible le demeure-t-il ? Optons ici pour l’exercice d’imagination, qui permet d’isoler les variables afin de concentrer le raisonnement sur le conflit avec les marchés. Dotonsnous donc d’un décor politique idéal. Par exemple, celui-ci. À l’occasion d’une crise majeure, le paysage politique français bascule. La population souhaite tourner la page du néolibéralisme ; elle élit une personne déterminée à y oeuvrer et la dote d’une majorité confortable au Parlement. L’équipe au pouvoir peut compter sur une formation politique mûre, dotée de cadres compétents et en nombre suffisant pour remplacer les hauts fonctionnaires rétifs au changement. Dans la rue, une mobilisation populaire, massive et festive éreinte les manigances de la réaction. Discrédités, les médias privés ne parviennent pas à jouer le rôle
    d’opposition : leur animosité à l’égard du pouvoir conforte la
    détermination de la population. De leur côté, police et armée affichent un légalisme qui écarte la perspective d’un coup d’État.
    Une atmosphère d’aquarelle, alors que le réel se peint le plus souvent au couteau ? Sans doute. Et pourtant, en dépit de ce scénario idyllique (2), les forces progressistes vont devoir mener un combat d’une rare violence. Car la simple volonté de tenir ses promesses constitue une déclaration de guerre : « Un dirigeant progressiste qui afficherait sa détermination déclencherait immédiatement une réaction hostile des marchés, et plus
    généralement de toutes les forces du capital, analyse l’économiste et
    philosophe Frédéric Lordon. Réaction qui le contraindrait à passer la
    vitesse supérieure, dans une escalade conduisant à des mesures très
    radicales, sauf à “caler”. » Mais si la bataille contre les marchés a un coût — on le verra plus loin —, elle rend possibles les transformations proscrites par l’oligarchie financière : fin de la précarité, de la course à la productivité, de l’épuisement irréfléchi des ressources naturelles, de la consommation frénétique, du cocktail quotidien stress-psychotropes, des inégalités abyssales… « Ce qu’il s’agit de bien mesurer,précise Lordon, c’est le niveau d’hostilité auquel on s’expose, et qu’une fois lancé on ne peut
    plus s’arrêter. Car il n’existe pas d’option gradualiste. »
    Pour conduire cet exercice d’imagination, entourons-nous de trois muses peu disposées à flancher en période de tempête : Frédéric Lordon, qui vient d’être présenté ; Jacques Nikonoff, professeur associé à l’Institut d’études européennes de l’université Paris-VIII, ancien élève de l’École nationale d’administration (ENA), un temps représentant de la Caisse des dépôts et consignations aux États-Unis et attaché financier pour le Trésor à New York ; et Dominique Plihon, professeur d’économie financière à l’université Paris-XIII (3).
    Apoplexie dans les rédactions Les élections présidentielle et législatives ont provoqué la sanction des marchés : le spread (4)français bondit alors que les investisseurs désertent les titres de la dette hexagonale. Inquiétées par la promesse de Paris de rompre avec l’ordre néolibéral, les grandes fortunes tentent d’extraire une
    partie de leur pécule. Départ des investisseurs et fuite des capitaux
    détériorent la balance des paiements, menaçant la solvabilité de l’État. L’Union européenne entre alors dans l’arène. Sur le plan politique, la Commission européenne multiplie les déclarations rappelant celle de son président Jean-Claude Juncker en 2015 : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens » (Le Figaro, 29 janvier 2015). Les injonctions à battre en retraite s’accompagnent de menaces de sanctions pour non-respect des critères de « bonne conduite » fixés par le pacte de stabilité et de croissance européen adopté en 1997 : un déficit public inférieur à 3 % du produit intérieur brut (PIB) et un niveau d’endettement qui ne dépasse pas 60 % du PIB. La France n’étant pas la Grèce, la crise menace bientôt l’ensemble des pays de la zone euro. La situation devient rapidement intenable.
    À ce stade, la France ressemble à une passoire : les euros sortent du
    territoire par tous les interstices. En régime de libre circulation des
    capitaux (garantie par les traités européens), les siphons à billets sont nombreux. Trois, en particulier, appellent une réaction plus rapide que ce qu’autorise le rythme normal des procédures législatives ; il faudra donc, le cas échéant, procéder par décrets.
    Tout d’abord au niveau de la hot money, ou investissements spéculatifs à court terme. Ces capitaux papillonnent d’une occasion d’investissement à l’autre. Effrayés par l’orientation politique de Paris, ils fuient le territoire français à la vitesse de l’électronique et épuisent les réserves de devises du pays. La solution ? « Un système dit de “deposit”, comme celui utilisé par la Malaisie lors de la crise de 1997-1998 », avance Lordon. L’outil impose aux capitaux entrants ou déjà présents sur le territoire un dépôt de garantie (de l’ordre d’un tiers) qui n’est restitué que sous certaines conditions : un temps minimum de présence sur le territoire (un an, par
    exemple, contre quelques dizaines de minutes en moyenne à l’heure
    actuelle), ce qui limite les activités spéculatives sans entraver les
    investissements productifs, les exportations ou les importations.
    Deuxième vecteur de fuite des capitaux : les frontières, que les fortunes des mieux lotis franchissent en masse. Un moyen permet de les retenir : il appartient à la boîte à outils du contrôle des capitaux, dont la simple évocation provoque des crises d’apoplexie dans certaines rédactions. Ces mécanismes « ont pourtant été utilisés en France entre 1939 et 1967, puis entre 1968 et 1989 », rappelle Nikonoff. Ils l’ont également été en Argentine lors de la crise de 2001. Il s’agit ici de réinstaurer un contingentement : simple, le procédé limite les montants que les particuliers peuvent retirer au guichet de leur banque. Il encadre également les requêtes de devises des entreprises et des ménages en fonction de leur utilisation future.
    La troisième pompe à devises qui menace de ruiner l’économie française se met en place autour de la dette. « La première chose à faire est d’annoncer un moratoire sur le paiement de la dette », estime Nikonoff. « Cela offre l’occasion de lancer un audit citoyen, similaire à celui organisé par le Collectif pour un audit citoyen de la dette publique [CAC] en 2014, renchérit Plihon. L’assemblée, composée de citoyens, d’élus, de représentants de la société, démontre que l’explosion de la dette, qui est passée de plus de 60 % à 100 % du PIB entre 2008 et 2018, découle en grande partie de la crise financière. On établit alors qu’une partie importante de la dette n’est pas légitime. Autrement dit, qu’il ne revient pas aux citoyens de la rembourser. » En 2014, les analyses du CAC avaient
    estimé qu’environ 59 % du montant actuel de la dette n’appelait aucun remboursement.
    Ici, l’exercice d’imagination se complique : « Un moratoire sur la dette française, qui dépasse 2 000 milliards d’euros, provoquerait
    immédiatement une crise systémique majeure,alerte Lordon, sans pour autant inviter à y renoncer. Tous les investisseurs internationaux (et nationaux) exposés au risque souverain français seraient déstabilisés. Ce serait la panique à tous les étages, et de nombreuses banques s’effondreraient. » Que faire dans ces conditions ? Il dessine au moins deux pistes : « Prévenir suffisamment tôt que la France honorera ses engagements auprès de ses créanciers, à des conditions qu’elle fixera souverainement, et sans contracter de nouvelles dettes auprès des marchés. Ou laisser advenir le chaos financier et en profiter : en ramassant les banques faillies à la petite cuillère, c’est-à-dire… pour 0 euro. » Dans un scénario d’affrontement avec les marchés, cette option permet d’organiser la transition vers un système socialisé du crédit.
    « Le plus important, poursuit Nikonoff, c’est que, instantanément, le
    rapport de forces a été inversé : ce n’est plus l’État qui subit la pression des investisseurs, mais le contraire. Dès lors, il est en mesure de créer de l’incertitude chez eux, tout en les divisant — un aspect crucial des choses, qui évitera l’émergence d’un front uni. » Comment ? « En annonçant, par exemple, que certains acteurs seront remboursés mais pas d’autres. Et sur la base de taux dont le pouvoir politique se réserve la liberté de décider… »

    « Un minimum de rugosité »

    Si, une fois colmatée la passoire française, les euros ne sortent plus, ils ne rentrent plus non plus, les investisseurs ne souhaitant pas investir dans un pays qu’ils ne peuvent plus quitter. Le moratoire a offert une marge de manoeuvre financière à Paris, mais celle-ci ne suffit pas à combler le déficit primaire du pays (l’écart entre les recettes et les dépenses des administrations publiques). En 2017, les montants alloués au remboursement de la dette s’élevaient à 42 milliards d’euros ; le déficit primaire, à environ 15 milliards supplémentaires. Il faut donc trouver des liquidités pour payer les fonctionnaires, entretenir les écoles, etc. En d’autres termes, desserrer le noeud coulant des marchés « implique d’imaginer une procédure de financement de l’État qui ne passe plus par eux,résume Lordon. Ce qui semble d’une logique élémentaire… puisqu’on
    cherche à s’en libérer ». « Paris peut, dans un premier temps, solliciter la Banque centrale européenne [BCE] pour lui demander d’acheter des titres de la dette »,suggère Plihon. Tentative vaine : contraire aux statuts de l’institution, la requête est, comme prévu, refusée à Francfort. « Dans ce cas, la France se tourne vers sa propre banque centrale, expliquant qu’elle refuse le diktat de la BCE »,conclut l’économiste. « Les États se sont longtemps financés auprès de leurs banques centrales, justifie Nikonoff. Les banques leur prêtaient à des taux d’intérêt qui pouvaient être inférieurs à ceux du marché ; à taux zéro, parfois. Il arrivait même qu’elles fassent des avances non remboursables. » Et si le gouverneur de la
    Banque de France renâcle à son tour, arguant de son « indépendance » ? « Il faut installer un rapport de forces, tranche Plihon. On ne peut pas gagner sans un minimum de rugosité. » Lordon ne dit pas autre chose : « Les structures de l’économie internationale et des économies nationales ont été agencées de telle sorte que, pour faire plier un tant soit peu les forces de la finance, il faut leur briser la colonne vertébrale. Et cela passe par des mesures brutales. On change d’univers politique. »
    Voici la Banque de France libérée de son indépendance à géométrie
    variable, qui la liait jusque-là aux seuls intérêts du monde de la finance. Le pouvoir se tourne alors vers l’épargne interne, suffisamment importante — une chance dont ne disposent pas les Grecs — pour offrir une deuxième source de financement solide : « Le seul patrimoine financier (hors immobilier) des ménages est évalué à 3 800 milliards d’euros, dont 1 300 milliards pour l’assurance-vie, écrivait le journaliste économique
    Jean-Michel Quatrepoint en 2010 (La Tribune,27 décembre 2010). Celui de l’État (toujours hors immobilier) se chiffre à 850 milliards d’euros. Soit un total d’actifs pour la maison France (hors entreprises) de 4 650 milliards. Face à cela, la dette des ménages est de 1 300 milliards, dont les trois quarts de crédits immobiliers. Et celle de l’État, de 1 600 milliards. Nous avons donc un solde largement positif. » L’accroissement de la dette française à 2 000 milliards d’euros depuis n’invalide pas le raisonnement. En vue de collecter cette épargne, Nikonoff propose d’émettre des obligations non négociables, un dispositif déjà utilisé en Californie en 2009. Menacé de défaut de paiement, cet État américain a distribué des
    reconnaissances de dette (IOU, de l’anglais I owe you, « je te dois ») pour régler ses factures. Rémunérés, les titres pouvaient par la suite être utilisés par la population. La Californie était alors dirigée par un gouverneur républicain : M. Arnold Schwarzenegger.
    « On réalise par ailleurs des emprunts forcés auprès des banques et des compagnies d’assurances, poursuit Nikonoff. En d’autres termes, l’État impose à ces sociétés l’achat d’une fraction donnée de ses émissions de dette. » Un mécanisme confiscatoire ? « À l’heure actuelle, il existe une quinzaine de banques françaises et internationales qui signent un cahier des charges pour obtenir le statut de spécialistes en valeurs du Trésor [SVT] auprès de l’Agence France Trésor. Parmi leurs obligations : acheter chacune au moins 2 % de chaque émission, soit un total de 30 % pour les quinze SVT. Et pourtant, personne ne dénonce une forme d’épargne obligatoire. Nous pourrions nous contenter d’étendre le statut de SVT à l’ensemble des établissements bancaires. »Avant d’élargir le mécanisme d’emprunts forcés aux ménages, par exemple. « En 1976, rappelle Plihon, lors de la grande sécheresse, l’État avait obligé la population affichant un certain niveau d’impôt sur le
    revenu à lui prêter à des conditions non négociables. » La Caisse des
    dépôts et consignations, encore publique en France, offre l’outil idéal pour drainer et gérer ces flux.
    Les marges de manoeuvre financières conquises permettent de mettre en oeuvre un programme social susceptible de conforter l’adhésion de la population : amélioration de la protection des salariés, revalorisation des retraites, ainsi qu’un effort général pour améliorer le niveau de vie sans passer nécessairement par des consommations supplémentaires (gratuité des transports publics, des cantines scolaires, du logement social…).
    Tout n’est pas encore joué, toutefois, puisque la situation doit être
    stabilisée sur le long terme. Pour y oeuvrer, l’État dispose d’un outil
    efficace : l’impôt. Les forces politiques au pouvoir à Paris n’ont pas oublié que, en dépit de l’érosion progressive de la fiscalité sur les ménages fortunés et le capital depuis les années 1970, des gouvernements conservateurs avaient auparavant pratiqué des taux d’imposition que la presse économique jugerait aujourd’hui confiscatoires. Entre 1950 et 1963, les locataires de la Maison Blanche ne s’appelaient ni Lénine ni Ernesto « Che » Guevara, mais Harry Truman, Dwight Eisenhower et John Fitzgerald Kennedy. Tous ont pourtant maintenu une tranche marginale d’imposition (la plus élevée, et uniquement appliquée à la fraction supérieure du revenu des ménages les plus aisés) supérieure à 90 %.
    Inspiré par ce précédent, le gouvernement français rétablit un système de prélèvements obligatoires progressifs sur l’ensemble des revenus, tout en éliminant les niches fiscales et sociales qui permettent d’y échapper. Il rétablit par ailleurs l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en le rendant suffisamment fort et progressif pour que les ménages les plus riches — 10 % des Français les mieux dotés possèdent 47 % du patrimoine national — soient incités à revendre une partie de leurs biens pour s’en acquitter. La question des banques se pose bientôt : « Il serait assez difficile d’expliquer que l’on a accompli tout ce qui vient d’être décrit pour les laisser continuer leurs activités de marchés financiers et exposer la société à leurs tendances déséquilibrantes », estime Lordon. Qu’ils aient été fragilisés par l’annonce d’un moratoire sur la dette ou par l’encadrement (sévère) de leurs activités spéculatives, certains
    établissements perdent leur raison d’être. Paris en profite pour
    nationaliser ceux dont il a besoin. Avant, renchérit Plihon, « d’en remettre le pilotage à des assemblées d’usagers et de salariés, pour éviter les écueils des nationalisations de 1981, lorsque les gestionnaires d’État s’étaient montrés disposés à gérer leurs établissements comme des sociétés privées ». Afin de prévenir toute interruption de la circulation monétaire, le pouvoir s’en attribue le contrôle de façon à garantir la disponibilité de monnaie sur l’ensemble du territoire, à travers, par exemple, le réseau des agences de La Poste.
    Évidemment, la monnaie unique vacille. Soit la France est expulsée de l’Union européenne pour non-respect des traités qui interdisent, par exemple, toute entrave à la libre circulation des capitaux (le principe même des mesures visant à lutter contre les marchés) ; soit l’euro vole en éclats sous les tensions financières que provoque la ruade française. À ce stade, deux scénarios se présentent : l’un optimiste, l’autre moins. Idéalement, le moment politique que connaît la France trouve des échos à l’étranger. Qu’une crise similaire produise les mêmes effets ou que l’exemple français aiguillonne d’autres forces politiques, un groupe de pays
    basculent à leur tour. Ils élaborent avec Paris une stratégie en vue de se débarrasser de l’emprise des marchés et s’unissent pour se doter d’une monnaie commune permettant de protéger les monnaies nationales des marchés (5).
    Mais rien ne garantit que d’autres peuples s’inspireraient — d’un même élan — de la détermination française. Paris pourrait donc demeurer isolé. Dans ce cas de figure, son éviction de la zone euro (qui interviendrait dès lors que la Banque de France imprimerait des billets sur ordre du gouvernement) ou l’effondrement de la monnaie unique provoque un retour au franc (les euros en circulation étant convertis à des conditions fixées par le pouvoir). « Dans un premier temps, au moins, celui-ci est déclaré non convertible pour les ménages et les entreprises, suggère Nikonoff. Cette disposition n’entrave pas le commerce international, car les entreprises qui ont besoin de devises font appel à leur banque, qui, à son tour, sollicite la Banque centrale. Mais elle permet de lutter efficacement contre la fuite des capitaux et de protéger la monnaie du déchaînement des marchés. » Par la suite, l’État ajuste le taux de change du franc en fonction de ses priorités (industrielles, sociales, etc.), c’est-à dire
    politiquement. La disponibilité de cadres fiables permet d’éviter
    l’émergence de phénomènes de corruption.

    Être prêts le moment venu

    Qu’il soit associé à une monnaie commune ou non, le nouveau franc
    connaît une dépréciation. Celle-ci, bénéfique dans la mesure où elle dope la compétitivité des productions françaises destinées à l’exportation (libellées dans une monnaie plus faible, elles coûtent moins cher aux importateurs), gonfle symétriquement la facture externe française, c’est-àdire le montant de ce que l’Hexagone importe. Dans ce domaine, le pouvoir propose de distinguer les biens. Pour ceux qui sont indispensables, comme le pétrole, il s’efforce d’orienter les besoins à la baisse, y compris par des incitations fiscales et économiques. Certains biens ne sont importés que jusqu’à ce que la France les produise. « Car il faut passer par un moment protectionniste de substitution aux importations », tranche Nikonoff, ce qui implique de protéger les efforts industriels naissants par des barrières douanières (puisque le marché unique a volé en éclats). « Paris doit également passer des accords avec les sociétés disposant des technologies manquantes en leur offrant l’autorisation de vendre sur le territoire français contre des transferts de technologie »,complète Nikonoff. Reste le domaine de biens que la
    publicité nous a appris à considérer comme indispensables (telle marque de smartphone, telle autre de pantalon en denim, etc.)… et dont chacun doit apprendre à se passer, ou que le pouvoir décide de taxer lourdement. En rappelant à la population que la transformation économique requiert de modifier ses habitudes de consommation, dans un contexte où chacun perçoit que les excès actuels précipitent la planète vers la catastrophe. Puisqu’il faudra amender nos comportements, pourquoi ne pas faire en sorte que cette évolution nous rapproche d’une société correspondant mieux aux aspirations de la majorité ? « À un moment, il faut accepter l’idée qu’on ne peut pas tout avoir : le maintien intégral de la consommation et la rupture avec le néolibéralisme. Du reste, la “consommation néolibérale” a son coût, et il est lourd : inégalités, précarité généralisée, souffrance au travail, etc.,argue Lordon. Or la sortie du néolibéralisme nous propose une tout autre cohérence, et de réels bénéfices : libérés de l’austérité budgétaire, celle de l’euro et celle des marchés, nous pouvons redévelopper les services publics et les emplois utiles ; protégés par la possibilité de la dévaluation et par un protectionnisme raisonné, les salaires peuvent croître à nouveau sans entamer la compétitivité ; enfin, la mise au pas de la finance peut se prolonger en démantèlement du pouvoir actionnarial, pour rétablir une organisation du travail moins infernale. » Relance de l’économie réelle, transformation de la démocratie sociale, intégration des questions environnementales, réforme des institutions…
    D’autres mesures devront sans doute suivre. Mais les moyens de lutter contre les marchés existent : aucun des dispositifs présentés ici ne constitue une innovation. La question que pose le projet d’émancipation par rapport aux marchés n’est donc pas technique, mais politique. Nul n’imagine toutefois que le scénario qui vient d’être décrit (révolution monétaire et fiscale, transformation des circuits de production, bouleversement des habitudes de consommation) puisse emporter l’adhésion d’une majorité politique par temps calme. Mais l’avenir n’incite pas à la sérénité. Lorsque éclatera le prochain orage, les libéraux seront prêts, une fois de plus, dotés d’une feuille de route dont on a observé en Grèce jusqu’où elle pouvait mener. Pourquoi ne pas se préparer également au combat, mais pour qu’il ouvre la voie à un monde plus solidaire ?

    20/12/2018 Face aux marchés, le scénario d’un bras de fer, par
    RENAUD LAMBERT & SYLVAIN LEDER
    Professeur de sciences économiques et sociales (SES), a participé à la coordination du Manuel d’économie critique du Monde diplomatique, 2016.

    (1) Lire « L’investisseur ne vote pas », Le Monde diplomatique, juillet 2018, première étape du raisonnement développé ici.
    (2) Dont les auteurs mesurent qu’il évacue un paradoxe : comment préparer la population à la bataille que l’on s’apprête à livrer et aux efforts qu’elle implique sans provoquer l’ire des marchés et la catastrophe économique à laquelle elle peut conduire… avant même d’être parvenu au pouvoir ?
    (3) Respectivement auteurs, entre autres, de Jusqu’à quand ? Pour en finir avec les crises financières,Raisons d’agir, Paris, 2008 ; Sortons de l’euro ! Restituer la souveraineté monétaire au peuple,Mille et une nuits, Paris, 2011 ; et La Monnaie et ses mécanismes, La Découverte, Paris, 2017.
    (4) Différence entre le taux d’intérêt appliqué aux titres de dette émis par un pays donné et celui appliqué aux titres émis par un autre pays réputé solide (l’Allemagne, par exemple).
    (5) Lire Laura Raim, « De la monnaie unique à la monnaie commune », Manuel d’économie critiquedu Monde diplomatique, 2016.

  • Truck wars: It’s mortal combat for Detroit 3
    http://www.detroitnews.com/story/business/autos/detroit-auto-show/2018/01/14/truck-wars-detroit-automakers/109473456


    La folie automobile continue et Mercedes se fait représenter par le Terminator. La vidéo est remarquable : Tu invites un autrichien, alors il te faut du schnaps .

    In an industry reckoning with technology-driven upheaval, Detroit keeps moving heavy metal.

    The Detroit auto show is revolving around the crown jewels of the Motor City: beefy, American-muscle pickups. Ford Motor Co., General Motors Co. and Fiat Chrysler Automobiles NV premiered all-new pickups over the weekend, kicking off a high-stakes product stand-off that is almost unheard of at a single show.
    ...
    These big trucks make big money for the Big Three, and fund the technology they’re developing to stay relevant in a rapidly changing industry. Full-size pickups had the second-fastest growth of any market segment in 2017, trailing only compact SUVs, according to Cox Automotive, a digital marketing firm that owns Kelley Blue Book and Autotrader.com. And the average transaction price on full-size trucks in December was roughly $47,500, compared to an average of $36,826 for all vehicles.

    Detroit’s pickups are especially pricey. The average Ford F-Series pickup sold for $51,320 in December, according to Cox Automotive. That was topped by the GMC Sierra, going for about $53,170. The average transaction price for the Ram pickup was roughly $46,430 last month, and the average Chevrolet Silverado selling price was $42,340.

    Full-size pickup sales accounted for about 14 percent of the market last year — the highest since 2005 — and the total market share for pickups was 16.4 percent, the highest in a decade, according to Edmunds.

    I’ll be back ...
    http://www.detroitnews.com/videos/embed/109474838

    Dieter Zetsche and Arnold Schwarzenegger introduce the new Mercedes G Class | 2:39

    The Michigan Theatre was the backdrop for the refresh of Daimler AG’s classic SUV

    #wtf #économie #environnment #trumpisme #transport

  • Nestlé et la fin de l’ère Brabeck 20 Mai 2017 - Franklin Frederick - InvestigAction
    http://www.investigaction.net/nestle-et-la-fin-de-lere-brabeck

    « Trois phénomènes d’une considérable importance politique ont défini le XXème siècle : la progression de la démocratie, l’augmentation du pouvoir des entreprises et le déploiement massif de la propagande par les entreprises dans le but de maintenir leur pouvoir à l’abri de la démocratie. » (Alex Carey)

    Le jeudi 6 avril 2017, Peter Brabeck-Letmathe, 72 ans, a assisté pour la dernière fois à l’assemblée générale de Nestlé en tant que Président de son conseil d’administration. Il a travaillé 50 ans pour Nestlé, dont 20 ans en tant que Président du conseil d’administration. Il est indéniable que Brabeck est un homme intelligent et un brillant stratège, toujours prêt à défendre ses idées sur la place publique. Il a été si souvent vu dans des films et dans les médias en général qu’il est devenu une sorte de célébrité parmi les P.D.G. Il fait probablement partie des Autrichiens de notre époque les plus connus au monde, tout comme son compatriote Arnold Schwarzenegger, avec qui il a beaucoup en commun. Leurs opinions économiques et politiques semblent s’inspirer directement de celles de l’École autrichienne d’économie qui est née à Vienne à la fin du XIXème siècle. Selon l’économiste Michael Hudson, l’École autrichienne d’économie a fait brusquement son apparition comme « une manière de riposter aux réformes socialistes. En s’opposant aux règlementations publiques et aux nationalisations, l’École autrichienne d’économie a créé un univers parallèle dans lequel l’État apparait seulement comme étant un fardeau (…). » (1) 

    L’un et l’autre, en leur qualité respective (Peter Brabeck en tant que P.D.G. de Nestlé et membre du Conseil d’administration de plusieurs autres sociétés ; Arnold Schwarzenegger en tant que gouverneur de Californie), ont fait tout leur possible pour protéger le monde contre ce fléau qu’est l’État-providence, défendre les sociétés privées contre les réglementations étatiques et traquer l’intérêt commun où qu’il puisse être, tout en prêchant l’évangile de la privatisation comme garantissant le relèvement de l’économie, si ce n’est de la civilisation même. Cependant, contrairement à Schwarzenegger, Peter Brabeck eut une influence plus grande et plus durable sur l’économie et la société de manière générale. Il est donc important d’examiner de plus près l’héritage qu’il a laissé. 

    L’une des principales réussites de Brabeck fut la création du Water Resources Group (WRG), une sorte de groupe de réflexion, de lobby, et d’organisation de développement ayant pour but de promouvoir les partenariats public-privé dans le secteur de l’eau. Il est Président du conseil d’administration de WRG et, jusqu’à présent, rien ne laisse à penser qu’il va également se retirer de cette fonction. Le WRG a été fondé par Nestlé, Coca-Cola, Pepsi Co et SAB Miller, les géants de l’industrie de l’eau en bouteilles. D’autres membres puissants et influents en font partie, qui ne sont pas directement liés à l’industrie de l’eau embouteillée, telle la Société financière internationale (SFI), organisation membre du Groupe de la Banque Mondiale et dont l’activité consiste à conseiller les sociétés du secteur privé dans leurs projets. Philippe Le Houérou, P.D.G. de la SFI, est vice-président du conseil d’administration du WRG. La Direction du développement et de la coopération (DDC) est également membre du WRG. Manuel Sager, le chef de la DDC, fait partie du Conseil des gouverneurs du WRG, tout comme les P.D.G. de Coca-Cola et PepsiCo. 

    Le WRG fournit à Peter Brabeck le cadre institutionnel idéal pour intensifier sa politique de privatisation de l’eau. Les entreprises d’embouteillage d’eau, dont Nestlé, ont évidemment beaucoup d’avantages à tirer de la privatisation de l’eau ainsi que du démantèlement des services publics de l’eau. Grâce à sa puissance économique et politique, le WRG peut user de son influence sur les gouvernements du monde entier. En plus de cela, on oublie souvent les relations importantes du WRG : en 2015, le géant de l’industrie brassicole AB Inbev a fait l’acquisition de SABMiller, qui est membre du WRG. AB Inbev appartient à l’Empire de l’helvético-brésilien Jorge Paulo Lemann, première fortune du Brésil et deuxième fortune de la Suisse d’après le magazine FORBES. L’Empire économique de Lemann s’étend jusqu’au cœur des États-Unis et de l’Amérique latine. 

    Autre réussite d’importance, les relations de travail étroites que Brabeck a noué entre Nestlé et l’armée. Dans les années 70 et 80 du siècle dernier, Nestlé s’est trouvée confrontée à une très grande menace pour son image de marque et ses pratiques : la campagne « Nestlé tue les bébés » menée par des groupes issus des sociétés civiles européenne et américaine. Pour venir à bout de ce problème, Nestlé a recruté Raphael Pagan, officier des renseignements américains, qui fut chargé de développer des stratégies afin de « combattre » les critiques émanant des sociétés civiles. À ce moment-là, Brabeck n’était pas encore le P.D.G. de Nestlé, mais cette expérience a semble-t-il été couronnée de succès depuis que Brabeck lui en a donné une nouvelle dimension. Lorsqu’il était P.D.G. de Nestlé, Brabeck a embauché John Hedley, un ancien agent du MI6, en tant que chef de la sécurité chez Nestlé. Ce dernier a organisé une opération d’infiltration de mouvements issus de la société civile suisse qui se montraient critiques à l’égard de Nestlé, et particulièrement d’une organisation du nom d’ATTAC. En 2011, Nestlé a organisé son propre forum international de « Création de Valeur Partagée » en partenariat avec « l’Atlantic Council », une organisation de grandes sociétés proches de l’OTAN. Nestlé États-Unis a prévu un programme spécial pour l’emploi des anciens militaires. Voici ce que l’on peut lire sur leur site : 
    « Nestlé est fière d’offrir de nombreuses opportunités aux vétérans de l’armée américaine, en leur permettant de mettre à contribution leurs formations et compétences exceptionnelles au sein des différentes sociétés opérationnelles de notre organisation. » (2) 

    L’existence de liens étroits entre des sociétés transnationales et les services de renseignements de l’armée ou l’armée en général n’est pas propre à Nestlé. Mais, contrairement à la plupart des autres sociétés transnationales (STN), Peter Brabeck fut parmi les premiers à se lancer dans ce type de coopération. Les raisons en sont simples : les STN et le secteur financier sont les principales forces motrices des politiques néo-libérales, cette forme extrême et profondément antidémocratique du fondamentalisme de droite du marché. Les privatisations sont l’un des principaux outils politiques du projet des néo-libéraux, ce qui en réalité signifie transformer les biens communs en profits privés et qui, par définition, ne va pas vraiment attirer le soutien de la population…En conséquence, les politiques néo-libérales se heurtent forcément à la résistance du peuple et ne peuvent être appliquées que par l’utilisation de la violence ou de la duperie. Les services de renseignements de l’armée sont capables de fournir des informations sur la façon dont la société civile s’organise contre la mainmise des entreprises sur les ressources naturelles et l’appropriation de la démocratie par celles-ci, et ainsi, grâce à ces importants moyens, permettent aux entreprises de sauvegarder leur pouvoir. De plus, la plupart des ressources naturelles essentielles aux STN se trouvent dans les pays du Sud où coopérer avec l’armée peut être bien utile lorsqu’il s’agit de combattre les gouvernements et peuples locaux s’ils tentent d’utiliser leurs ressources naturelles pour leur propre développement, ce que l’establishment néo-libéral considère comme le crime suprême. C’est ce qui se passa au Chili lorsque Salvador Allende fut élu et que son gouvernement entreprit la nationalisation de certaines ressources naturelles du Chili dans l’objectif de développer le pays, au détriment des profits des multinationales. La première réaction du puissant establishment international fut alors de déclarer une guerre économique contre le Chili et, lorsque cela ne suffit pas, d’entreprendre un coup d’État sous la conduite du Général Augusto Pinochet. Il s’ensuivit une guerre contre le peuple chilien pendant plusieurs années durant lesquelles des milliers d’individus furent assassinés ou portés disparus. Du point de vue des néo-libéraux, ce fut une réussite : Pinochet a effectivement mis en œuvre tout un programme néolibéral au niveau du gouvernement. Peter Brabeck a eu l’occasion de voir de très près les actions de Pinochet : il se trouvait au Chili. Il a commencé sa carrière chez Nestlé au Chili à ce moment précis. Il a dû être impressionné par les mesures prises par Pinochet concernant l’opposition du peuple aux politiques de privatisation. 

    Cependant, il n’est pas toujours possible d’avoir recours ouvertement à la violence pour appliquer des politiques impopulaires. Le projet néolibéral a alors recours à la duperie en tentant de dissimuler les véritables objectifs de ses politiques et de convaincre le peuple qu’il œuvre en réalité dans son propre intérêt. Ainsi, les sociétés privées qui tentent d’imposer la privatisation des services publics par le biais, par exemple, de l’Accord sur le Commerce des Services (ACS), se sont baptisées les « Très Bons Amis des Services ». (3) Peter Brabeck qualifie la manière dont Nestlé procure des « effets positifs sur le long terme pour les actionnaires et la société » de « Création de Valeur Partagée ». L’eau en tant que bien commun est notre plus précieuse valeur partagée et celle-ci est clairement menacée par les politiques de privatisation de Brabeck. 

    Le projet néo-libéral essaie avant tout de rester secret. Selon un classement des « informations les plus censurées » établi par « Project Censored » (« Projet Censuré », une initiative visant à dénoncer et lutter contre la censure de l’information), l’information selon laquelle « la moitié de la richesse mondiale est détenue par 1 % de la population » fut la plus censurée de l’année 2015. Cette année (en 2017), 1 % de la population détient plus de la moitié de la richesse mondiale. Seulement 8 hommes possèdent effectivement l’équivalent de ce que la moitié de la population mondiale possède (5). Ceci nous indique clairement ceux à qui profitent réellement les politiques néo-libérales et les privatisations. Toujours en 2015, la « résistance du peuple à l’appropriation de l’eau par les sociétés privées » fut l’information qui occupait la 4ème place de ce même classement. (6) 

    Le fait de s’emparer de l’eau et de la privatiser concorde avec l’accumulation des richesses par les 1 % les plus riches, catégorie à laquelle appartient Peter Brabeck (et une réalité que ce dernier s’efforce de dissimuler). Il est également parvenu à faire taire la plupart des ONG suisses politiquement engagées, conscient que les débats et critiques concernant Nestlé en Suisse (son pays d’origine) pourraient nuire fortement à l’image de marque de Nestlé. 

    La retraite de Peter Brabeck, la fin de l’ère Brabeck, coïncide toutefois avec la fin du projet néo-libéral lui-même. Sa crédibilité a été érodée, ses réels objectifs dévoilés. Partout dans le monde, des mouvements de résistance se développent et, l’un après l’autre, chaque pays rejette fermement les politiques néo-libérales. Il vaut peut-être mieux que ceux qui fêtaient la fin de la Pink Tide (« Marée Rose ») en Amérique Latine, durant laquelle des gouvernements progressistes en Argentine, en Bolivie, en Équateur, au Paraguay, au Brésil et au Venezuela prirent le pouvoir politique, regardent ce qui est en train de se dérouler à nouveau sur ce continent. En Équateur, le peuple a élu Lenin Moreno, candidat soutenu par le Président Rafael Correa ; en Argentine, le président Macri, qui après son élection appliqua des politiques néo-libérales entraînant une hausse de la pauvreté en seulement quelques mois, est à présent confronté à une très forte opposition émanant du peuple et à une grève générale qui a paralysé tout le pays. Ce qu’a accompli Macri en Argentine jusqu’à présent n’est pas ce que l’on peut qualifier de réussite et, au grand désarroi de la classe néo-libérale, il est peu probable qu’il sera réélu. Au Brésil, où il a fallu un coup d’Etat parlementaire afin que les néo-libéraux puissent appliquer tout un programme et se lancer dans la privatisation des biens publics, le gouvernement illégitime du président Michel Temer est en pleine dislocation. Et, malgré la campagne menée par la presse traditionnelle contre l’ancien président Lula, c’est ce dernier qui a obtenu dans tous les sondages le plus de soutien de la part du peuple pour remporter les élections. Au Venezuela, malgré une guerre économique semblable à celle déclarée contre le président Allende au Chili et une campagne menée par la presse internationale contre le gouvernement vénézuélien, la politique selon laquelle les ressources naturelles du pays sont utilisées au profit du peuple continue d’être fièrement appliquée et ses résultats, notamment ses programmes d’alphabétisation ou de logement, sont impressionnants. Cependant, dans la situation actuelle, les résultats concrets et positifs obtenus grâce à des politiques différentes de celles du crédo néo-libéral doivent être minimisés ou complètement ignorés par la presse traditionnelle, le principal allié du néo-libéralisme. Il n’en reste pas moins que les signes des temps sont manifestes et que le projet néo-libéral est arrivé à sa fin. 

    Le successeur de Peter Brabeck chez Nestlé ne sera pas en mesure de faire autant que ce que Brabeck lui-même a fait pour le projet néo-libéral. Et il devra être beaucoup plus prudent face aux critiques émanant des mouvements issus de la société civile car, au final, c’est nous, le peuple, qui déciderons de la place que Nestlé et lui-même pourront occuper à l’avenir. 

    Source : Investig’Action

    Notes :
    (1) Lire Michael Hudson, “J is for Junk Economics”
    (2) https://recruitmilitary.com/Nestle
    (3) http://www.world-psi.org/en/psi-special-report-really-good-friends-transnational-corporations-agreeme
    (4) http://projectcensored.org/1-half-of-global-wealth-owned-by-the-1-percent 
    (5) https://www.oxfam.org/en/pressroom/pressreleases/2017-01-16/just-8-men-own-same-wealth-half-world
    (6) http://projectcensored.org/4-popular-resistance-to-corporate-water-grabbing

    #Eau #Nestlé #Brabeck-Letmathe #Arnold Schwarzenegger #privatisation #Ecole_autrichienne_d_économie #Water_Resources_Group #WRG #Coca-Cola #Pepsi #SABMiller #SFI #Philippe_Le_Houérou #Manuel_Sager #DDC #démantèlement_des_services_publics #AB_Inbev #Atlantic_Council #néo_libéralisme #Biens_Communs #Chili #ACS #Brésil #Argentine

    Nestlé, l’eau, antérieurement publié sur SeenThis

    https://seenthis.net/messages/593729

    https://www.youtube.com/watch?v=qrgtbgjMfu0


    https://seenthis.net/messages/516663

    https://seenthis.net/messages/132395

    https://seenthis.net/messages/86468

    https://seenthis.net/messages/86445

    https://seenthis.net/messages/17692

  • Lady Terminator
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/159-offscreen/indonesian-action-cinema/article/lady-terminator-18019

    H. Tjut Djalil, 1989, ID, 35mm, VO ANG ,82’

    Tout le monde connaît naturellement « Terminator », où Arnold Schwarzenegger entraîne ses ennemis au lit pour leur moudre la zigounette avec son vagin musclé.... Un instant... Non ! C’est l’adaptation indonésienne du film de James Cameron ! Sans les robots futuristes mais avec une touriste américaine possédée par une déesse asiatique sanguinaire et castratrice... Les rues de Jakarta se teintent de rouge, car quiconque se met sur son chemin se fait zigouiller à la mitraillette. Quant aux hommes, elle les vise de préférence dans les parties. Les coiffures, les synthés, tout nous ramène aux années 80 dans cette virée aussi sauvage que rigolote sur les plus hautes vagues du film d’action indonésien.

    vendredi 24 mars 2017 à (...)

  • 3月5日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-170305

    The latest Papier! paper.li/ChikuwaQ/13277… Thanks to @FrFloChou @diegocallazans @PeterSjostedtH #ycrazymind #cats posted at 09:13:29

    RT @25LABO: 表紙が長新太さんイラストの北杜夫「船乗りクプクプの冒険」たち。左が角川で、右が集英社。 pic.twitter.com/DLthp3aVJX posted at 07:40:41

    Top story: Donald J. Trump on Twitter: "How low has President Obama gone to tap… twitter.com/realDonaldTrum…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 06:44:08

    Top story: Trump, citing no evidence, accuses Obama of ‘Nixon/Watergate’ plot t… www.washingtonpost.com/news/post-poli…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 04:43:40

    Top story: Donald J. Trump on Twitter: "Arnold Schwarzenegger isn’t voluntarily… twitter.com/realdonaldtrum…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 02:45:56

    Top story: AsBackwards Illustrations - Interview with illustrator Shannon Austi… (...)

  • 85.000 films historiques totalement gratuits disponibles ici et maintenant - APAR.TV

    http://www.apar.tv/cinema/85-000-films-historiques-totalement-gratuits-disponibles-ici-et-maintenant

    ET aussi ceci : http://www.apar.tv/cinema/700-films-rares-et-gratuits-disponibles-ici-et-maintenant

    Après le succès des 700 films rares et gratuits disponibles ici, nous avons trouvé un nouveau trésor, offert à tous, encore une fois. Ce trésor renferme rien de moins que 85000 films historiques offerts par Pathé British. On peut trouver par exemple le bombardement d’Hiroshima, la marche de Neil Armstrong sur la lune, l’enterrement de la reine Victoria, le vol transatlantique de Lindbergh ou encore le premier discours de Hitler en devenant le chancelier allemand en 1933.
    Autrement dit, les archives vont de 1896 à 1976 et c’est une mine d’images, contenant des films représentants les moments les plus importants de ces 100 dernières années. C’est une folie sans fin pour les cinéphiles, et les amoureux de l’histoire.
    Regardez par exemple, la vidéo où Arnold Schwarzenegger remporte Mr Universe en 1969 ou le mariage d’Elvis Presley ou le premier overboard, encore l’interview des survivants du Titanic.
    Au final, c’est un voyage dans le passé qui finalement nous en apprend beaucoup sur notre présent.

    #cinéma #open_source #films_gratuits

  • 85.000 films historiques totalement gratuits disponibles ici et maintenant - APAR.TV

    http://www.apar.tv/cinema/85-000-films-historiques-totalement-gratuits-disponibles-ici-et-maintenant

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    Autrement dit, les archives vont de 1896 à 1976 et c’est une mine d’images, contenant des films représentants les moments les plus importants de ces 100 dernières années. C’est une folie sans fin pour les cinéphiles, et les amoureux de l’histoire.
    Regardez par exemple, la vidéo où Arnold Schwarzenegger remporte Mr Universe en 1969 ou le mariage d’Elvis Presley ou le premier overboard, encore l’interview des survivants du Titanic.
    Au final, c’est un voyage dans le passé qui finalement nous en apprend beaucoup sur notre présent.

    #cinéma #sources_ouvertes #bonne_nouvelle

  • Gloire aux costauds ! | Le cinéma est politique
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/gloire-aux-costauds/#_ftn1

    Le meilleur moyen de mesurer à quel point les méga-muscles sont devenus la norme dominante est de jeter un coup d’œil sur l’évolution du physique des stars masculines qui n’étaient au départ pas spécialement dans le registre de la puissance musculaire. Contrairement aux Arnold Schwarzenegger ou Sylvester Stallone (encore en activité aujourd’hui), ces acteurs n’ont pas d’abord rencontré le succès dans des rôles de gros bourrins. Ces trajectoires me semblent être un signe assez indubitable que cette norme virile du corps super-musclé s’est généralisée à presque toutes les stars masculines (et pas seulement à une poignée de balèzes du cinéma d’action).

  • HEAR EXPLOSIVE AUDIO: Bill Lockyer, Thomas Girardi and Walter Lack Secretly Own Indian Gaming Outfits in California - Clients of Howard Dickstein

    BELOW MODIFIED VERSION OF COMMUNICATION FROM YR TO THIRD PARTY. AUDIO MODIFIED TO PROTECT IDENTITY OF SOURCE

    AUDIO @:

    http://lesliebrodie.blog.co.uk/2013/03/19/explosive-audio-bill-lockyer-thomas-girardi-and-walter-lack-sec

    PART I:

    1. ETHICS COMPLAINT / IN RE GIRARDI — In 2010, the United States Federal Court of Appeal for the Ninth Circuit issued its final ruling in the disciplinary matter of In Re Girardi by imposing close to $500,000 in sanctions on Walter Lack of Engstrom Lispcomb & Lack and Thomas Girardi of Girardi & Keese stemming from an attempt to defraud the court and cause injury to Dole Food Company in the underlying litigation. You may have heard of Walter Lack and Thomas Girardi as they are the lawyers who were featured in the movie “Erin Brokovich” involving utility company PG&E.

    The court ruled that Walter Lack (who stipulated to Special Prosecutor Rory Little that his prolonged acts of misconduct were intentional) and Thomas Girardi intentionally and recklessly resorted to the use of known falsehoods for years. The Ninth Circuit ordered Girardi and Lack to report their misconduct to the State Bar of California.

    The State Bar of California disqualified itself from handling the matter since Howard Miller (of Girardi & Keese) served at that time as its president, and had also made the decision to hire then-chief prosecutor, James Towery.

    Mr. Towery, in turn, appointed Jerome Falk of Howard Rice (now Arnold & Porter) as outside “special prosecutor” to determine whether or not to bring charges against Girardi and Lack. (Mr. Falk is a colleague of Douglas Winthrop, and both represented PG&E in its massive bankruptcy proceedings.)

    Mr. Falk, in turn, exercised prosecutorial discretion and concluded that he did not believe Lack acted intentionally and that no charges will be brought against the two attorneys.

    Within days of Mr. Falk’s decision, I filed an ethics complaint with the State Bar of California against Jerome Falk, James Towery, Howard Miller, and Douglas Winthrop (managing partner of Howard Rice and then-elected president of the Foundation), alleging that it was improper for Mr. Towery to appoint Mr. Falk given the close personal relationship between Howard Miller and Douglas Winthrop. Specifically, Howard Miller — in his capacity as president of the State Bar — had appointed Douglas Winthrop as president of the California Bar Foundation, a foundation maintained and controlled by the State Bar. (Much later I also discovered that Jerome Falk is actually the personal attorney of Thomas Girardi, and that Howard Rice and Jerome Falk represented Walter Lack, Thomas Girardi, Engstrom Lispcomb & Lack, and Girardi & Keese in approximately 2007, and for a period of 2 years, in a malpractice action.)

    2. FOGEL V. FARMERS — In the matter of In Re Girardi, Mr. Girardi and his law firm were represented by the firm of Skadden Arps. In reviewing the file of In Re Girardi, I discovered that, beginning in 2003, Girardi & Keese and Engstrom Lispcomb & Lack were prosecuting a class action case against Farmers Insurance Company, which was represented by Skadden Arps. This was a nationwide class action with estimated damages of close to $15 billion that had originally been filed by Texas Governor Rick Perry.

    I thereafter informed the Los Angeles County Superior Court (Judge William Highberger) of this information, and filed a State Bar ethics complaint against attorneys Thomas Girardi of Girardi & Keese and Thomas Nolan and Raoul Kennedy of Skadden Arps because neither the class of plaintiffs (consisting of 14 million Americans), nor the courts (the Ninth Circuit in the matter of In Re Girardi and the Los Angeles County Superior Court in the matter of Fogel vs. Farmers) had been informed of the concurrent representation by which Skadden Arps represented Girardi & Keese (in the Ninth Circuit matter), while at the same time defending Farmers.

    Shortly after I filed this ethics complaint, Skadden Arps and Dewey Lebeuf (representing Farmers’ parent company, Zurich Financial) moved ex parte (which was unopposed) to amend the settlement agreement in the Fogel matter and the notice to the class of 14 million Americans throughout the country to include a proviso by which members of the class would be prohibited from suing anyone due to the concurrent representation described above. Nevertheless, the State Bar of California decided not to take any action on this ethics complaint.

    3. CaliforniaALL — When researching the relationship of Girardi & Keese and Howard Rice and the appointment of Douglas Winthrop as president of the California Bar Foundation by Howard Miller of Girardi & Keese, I reviewed the California Bar Foundation’s annual reports to familiarize myself with the names of the Foundation’s board of directors. I stumbled upon the fact that the Foundation ended 2008 close to $500,000 in the negative. Specifically, the Foundation reported to the IRS that REVENUE LESS EXPENSES in 2007 equaled plus +$373.842.00. However, in 2008, the Foundation reported to the IRS that REVENUE LESS EXPENSES equaled minus -$537,712.

    I discovered that the money had been transferred to a newly-created Section 501(c)(3) non-profit entity (headed by Ruthe Catolico Ashley — a friend of Chief Justice Tani Cantil-Sakayue) known as CaliforniaALL, which obtained hundreds of thousands of dollars from utility companies PG&E, SCE, AT&T, and Verizon. In turn, CaliforniaALL funneled a large portion of the money to the UCI Foundation, where a friend and former partner of Mark Robinson (of the Judicial Council), State Bar of California Executive Director Joe Dunn, served as trustee in 2008-9 to launch a new entity known as Saturday Law Academy.

    Various factors and evidence caused me to suspect that a significant portion of the funds transferred from the California Bar Foundation ended up financing a newly-created online publication which Joe Dunn had launched with the help of Thomas Girardi and James Brosnahan of Morrison & Foerster; this online publication is known as “Voice of OC.”

    Those factors include, but are not limited to, the fact that some individuals and entities involved in the creation of CaliforniaALL and the subsequent transfer of $780,000 from the Cal Bar Foundation to CaliforniaALL were also involved in assisting Joe Dunn with the creation of “Voice of OC” to wit – Morrison & Foerster’s Susan Mac Cormac as legal counsel for CaliforniaALL; Girardi & Keese’s Howard Miller in his capacity as BOD member of Cal Bar Foundation; and BOG members who voted to endorse CaliforniaALL and consider it to have been a partner of the State Bar of California. Also relevant was that Morrison & Foerster’s James Brosnahan and Girardi & Keese’s Thomas Girardi also assisted Joe Dunn in establishing Voice of OC, the fact that Saturday Law Academy was established many years earlier, and the fact that Ruthe Ashley exited CaliforniaALL in the same month and year Joe Dunn established Voice of OC (September 2009).

    Based on my concerns, I requested that Voice of OC provide me with copies of its IRS 990 forms. Voice of OC did not comply with applicable IRS regulations in that it failed to reply to my request for copies of its 990 forms submitted to the IRS, whereupon I filed a complaint against Voice of OC and Joe Dunn with the IRS.

    Later, after thorough research, I discovered that events surrounding CaliforniaALL, OBAMA FOR AMERICA, and those responsible for the financing of OBAMA FOR AMERICA are highly related, to wit, Ambassador Jeffrey Bleich, Ron Olson, Brad Phillips (of Munger Tolles & Olson) Ambassador John Roos and Mark Parnes (of Wilson Sonsini) James Brosnahan, DOJ’s Tony West, Chris Young, Annette Carnegie (of Morrison & Foerster) Steven Churchwell (of DLA Piper in Sacramento — where CaliforniaALL resided free of charge) Kamala Harris, as well as Freada Kapor - a California Democratic Party operative who served as a director of CaliforniaALL, and that The Kapor Center generally used to fund-raise on behalf of the many foundations located there, were additionally used to contact potential voters and encourage them to vote for then candidate Barack Obama. Her husband, Mitchell Kapor, was part of a tech team working for the campaigns of Barack Obama and Kamala Harris of CaliforniaALL.

    I invite you to visit the below link for more details:

    http://la.indymedia.org/news/2012/09/255420.php

    4. UC DAVIS QUADRAPLEGIC LAW STUDENT SARA GRANDA / JUDGE MORRISON ENGALND /RACHEL GRUNBERG / LARRY YEE — Also in connection with CaliforniaALL, I advanced a judicial misconduct complaint against Judge Morrison England since State Bar of California Executive Director Judy Johnson, Judge England, his wife (Torie Flournoy-England), and State Bar of California employee Patricia Lee were all members of CaliforniaALL’s board of directors and/or advisory council. The basis for that complaint was these individuals’ failure to inform plaintiff Sara Granda — who had filed an action in federal court naming the State Bar of California as a sole defendant that was heard by Judge Morrison England — of these facts.

    Specifically, without informing plaintiff Granda of his relationship with Judy Johnson (the State Bar’s Executive Director) vis-a-vis CaliforniaALL and either obtaining a waiver from this plaintiff or independently recusing himself, Judge England summarily dismissed Ms. Granda’s complaint against the California State Bar. Fortunately for Ms. Granda, several days later then-Governor Arnold Schwarzenegger championed her cause and pressured the California Bar to accommodate her needs.

    I invite you to visit the below link to CaliforniaALL’s own publication which shows the relationship I described.

    http://www.scribd.com/doc/48722718/9-CaliforniaALL-Newsletter-announcing-change-of-address-and-DLA-Piper-Pro-Bo

    http://www.scribd.com/doc/100876445/CalALL-Mar2009Newsletter

    In connection with the failure to disclose the relationship to plaintiff Sarah Granda, I also filed an ethics complaint with the State Bar of California against its own employees/attorneys which represented the State Bar in the litigation — Rachel Grunberg, Mark Torres Gil, and Larry Yee.

    5. JUSTICE MING CHIN / DEPARTURE FROM CAUSE — While researching CaliforniaALL, I stumbled upon a separate non-profit entity in Southern California which was also absorbing money from utility companies known as CAUSE.

    Since Justice Ming Chin was part of the entity’s board/council, I filed a complaint with the Office of Judicial Performance, and very shortly thereafter I was informed by CAUSE’s legal counsel that Justice Chin quit the entity.

    6. JEANNINE ENGLISH / HOWARD DICKSTEIN — Upon further familiarizing myself with the members of the State Bar Board of Governors, I also filed a complaint with the Board of Governors against Public Member Jeannine English — the wife of Howard Dickstein, an Indian gambling attorney. Weeks later, US Senator John McCain (Arizona) filed a complaint against Howard Dickstein for various acts of misconduct and asked that he be investigated.

    –-------------------------------------------------------------------------

    6/12/2011

    Dear President Hebert, Senator Dunn, Members of the Board of Governors, and to whom it may concern:

    While examining circumstances concerning the California Consumer Protection Foundation ("CCPF"), which was secretly controlled by State Bar Executive Director Emeritus Judy Johnson (and which will be the subject of an upcoming request for investigation), I fortuitously stumbled upon troubling facts and events relating to Board of Governors ("BOG") member Jeannine English.

    As such, and despite its anticipated futility, this correspondence is intended to advise the BOG of these events and officially request an investigation into irregularities, conflicts of interest, self-dealing, breach of fiduciary duties, and lack of disclosures by BOG member Jeannine English. Those irregularities relate to circumstances surrounding the following:

    1. Keker & Van Nest’s representation of Jeannine English’s spouse, Mr. Howard Dickstein, in an action for, among others, fraud, advanced by the Rumsey Tribe and related lack of disclosure on the part of Ms. English and Jon Streeter concerning the existence of a past business relationship.

    2. Misconduct by Howard Dickstein against the tribes, and related involvement by Jeannine English, who was also concurrently representing the tribe in her role as “Lobbyist.” Subsequently, when the tribe advanced a suit against Dickstein claiming he had taken advantage of them by defrauding the tribe of millions of dollars over more than a decade, Dickstein referred to the suit as a “pack of lies,” whereupon Keker & Van Nest was summoned to defend the action.

    3. An unusually large cy pres award of $900,000 to the AARP in a class action suit in which Girardi & Keese (specifically, Thomas Girardi and Graham Lippsmith) represented the plaintiff. Jeannine English has strong ties to the AARP and, in fact serves as the president of its California branch.

    4. Lack of disclosures on the part of Girardi & Keese’s Howard Miller and Jeannine English of the existence of the transaction. Aggravating the lack of disclosures are circumstances surrounding misconduct by Girardi & Keese and Howard Miller in the Dole Litigation, the subsequent handing of the matter by the State Bar which assigned the matter to the firm of State Bar of California Foundation president Doug Winthrop, my own involvement, and the involvement Alec Chang.

    THE RUMSEY MATTER

    The Rumsey Band of Wintun Indians ("Rumsey") consists of 40 adult members who reside in Brooks, California, which is situated in Capay Valley — 50 miles northwest of Sacramento and 90 miles northeast of the Bay Area. From a fledgling bingo business to what is now a thriving establishment known as “Cache Creek Casino,” attorney Howard Dickstein, a pioneer in tribal gambling law and the spouse of Jeannine English, helped dig the tribe out of poverty.

    In and about 2007, and in addition to the services offered by Mr. Dickstein, Ms. Jeannine English and her company — Jeannine English & Associates — were also conducting business with Rumsey, by which lobbying and consulting services were purveyed by Ms. English.

    Toward the end of 2007, Rumsey — represented by Sonnenschein Nath & Rosenthal and Cotchett, Pitre & McCarthy — filed a suit in Yolo County Superior Court against Howard Dickstein and Jane Zerbi of Dickstein & Zerbi and Arlen Opper, a financial consultant, accusing them of unjustly enriching themselves with tribal money by defrauding the tribe of millions of dollars over more than a decade.

    In statements to the media, Howard Dickstein referred to the allegations in the suit as a “pack of lies,” while disparaging his client. Dickstein also stated that he plans to fight the suit and “fight hard.” Appearing on behalf of defendant Dickstein was Elliot Peters of Keker & Van Nest.

    The undersigned submits that because of the attorney-client relationship between Rumsey and Dickstein, it was questionable for Ms. English to enter into a business relationship with Rumsey and reckless for Jon Streeter and Jeannine English to conceal the past relationship from the public. If in fact a disclosure was made by any of them in a conspicuous place available for public viewing, please forward it to the undersigned in order for this portion of the complaint to be withdrawn.

    These events lead one to wonder whether, hypothetically speaking, in the upcoming election for State Bar president Jeannine English would vote for Jon Streeter and not Michael Tenanbaum or Linda Davis as consideration for the representation Keker & Van Nest provided to her spouse. At least in part, it also explains to the undersigned the zeal and desire of Ms. English to be a member of the BOG. Clearly it was not to protect and serve the public; rather, it was to protect the interests of her husband (and, by extension, herself) who was accused of defrauding the Rumsey tribe of millions of dollars. In addition, it leads one to question whether the State Bar of California was not as vigorous as it should have been in protecting Rumsey from Dickstein.

    THE AARP MATTER

    In addition to serving on the State Bar’s BOG, Jeannine English also serves as the President of the AARP’s California branch, and is also involved with the AARP on a national level. Assuming no shenanigans, financial improprieties, or self-dealing with the AARP (which by the way, also operates a for-profit insurance brokerage), Ms. English deserves great credit for her outstanding contribution to the community. However, due to the overall set of circumstances surrounding English as described above, and as it is obvious that she serves on the BOG to serve the interests of her husband (and, by extension, herself), the undersigned is far from impressed.

    Specifically, within the past few years, a plan has been devised by which a cy pres amount of $900,000 will be funneled to the AARP from a class action in which the law offices of Girardi & Keese serves as counsel. (Attridge v. Visa Case No. CGC-04-436920)

    While the sums will not go directly to Ms. English, they will indirectly benefit her vis-a-vis the associated prestige resulting from successful fund raising efforts. The lack of disclosure regarding the proposed cy pres is alarming, especially considering events relating to the State Bar’s handling of attorney misconduct in the Dole matter, my ethics complaint and request for an inquiry of 5 months ago as to James Towery, Jerome Falk, Douglas Winthrop, and Howard Miller as well as the overall circumstances surrounding the State Bar/BOG disinclination to deal with the matter. To date, only myself and, later, David Cameron Carr (a former State Bar prosecutor) have spoken about this grave injustice. Of those who had a moral, legal, and ethical obligation to disclose conflicts, and to otherwise speak, now you know why at least one more such person — namely, Jeannine English — has failed to do so.

    Thank you for time.

    –-----------------------------------------------------------------------

    7. On June 17, 2011, shortly after I filed the complaint against Jeannine English, a special meeting of the Board of Governors of the State Bar of California took place to introduce amendments to proposed legislation. The proposed amendments , among others, called for a change to the conflict of interest policies. Specifically, public members should not be permitted to serve if they are involved in the legal profession or are the spouses of lawyers.

    8. After I asked the BOG to investigate Ms. English, a confidential source from Southern California informed me that Howard Dickstein and Thomas Girardi are business partners. Out of an abundance of caution, this information was forwarded on June 22, 2011 by me to the Deputy Executive Director of the State Bar of California, Robert Hawley, as follows:

    Mr. Hawley:

    This is to inform the State Bar about information I recently received
    concerning Jeannine English, Howard Dickstein, and Thomas Girardi.

    Based on what was communicated to me, Howard Dickstein and Thomas
    Girardi are involved in some sort of a joint venture; or otherwise are
    business partners in areas relating to Indian gambling.

    Please note that I do not personally vouch for the credibility of the
    source nor the accuracy of the information.

    However, based on the totality of the circumstances, it is a lead
    worth following.

    Thanks

  • 1st Century Bank
    AARP
    Abercrombie & Fitch
    Addington Report
    African-American Online Summit
    Alan Rothenberg
    Alec Chang
    Alex Kozinski
    Alice Oliver-Parrott
    Alicemarie H. Stotler
    Allen Blumenthal
    Allen Matkins
    Allen Matkins Leck Gamble
    American Taliban
    Andrew Breitbart
    Anita Yu Westly
    Annette Carnegie
    Anthony Kline
    Antonio Villaraigosa
    AOC
    Arent & Fox
    Arlen Opper
    Arnold Schwarzenegger
    Arrow Point
    Arthur Margolis
    Article III
    Asian Pacific American Bar Association.
    Association of Discipline Defense Counsel
    Avalon
    Barack Obama
    Barbara George
    Barbara O’Connor
    Barclay Lynn
    BC300142
    Benjamin Fogel
    Berkshire Hathaway
    Bet Tzedek
    Beth Jay
    Bettina Neuefeind
    Bill Hebert
    Boalt Hall
    BOG
    Brenda Kempster
    Bribery
    Bruce Africa
    Buchalter Nemer
    Bulgari; Eric George
    Cache Creek Casino
    CAIR
    California Bar Foundation
    California Bar Journal
    California Commission on Judicial Performance
    California Consumer Protection Foundation
    California Democratic Party
    California Emerging Technology Fund
    California Forward
    California Lawyers for Discipline Reform
    California Public Utilities Commission
    California State Assembly
    California Supreme Court
    CaliforniaALL
    Calvo & Clark
    Carlos Bustamante
    Carlos Moreno
    CARS
    Caspar Weinberger
    Catherine Purcell
    CAUSE
    CCAF
    CCPF
    Chanan Reitblat
    Chancery Club
    Charles Schwab
    Charles Siller
    Chevron
    Chief Justice
    Chief Trial Counsel
    Chris Young
    Christa & Jackson
    Christian Pantages
    CityView
    Claire Cooper
    COMMISSION ON JUDICIAL PERFORMANCE
    CONFLICT INTERNATIONAL LTD
    Connie Merriett
    Consumer Watchdog
    Cotchett Pitre & McCarthy
    Countywide Financial Services
    CPUC
    Craig Holden
    Cristobal Bonifaz
    CWS Enterprises
    Dan Morian
    Daniel Zaheer
    David Burrow
    David Cameron Carr
    David Grove
    David Lash
    David Oppenheimer
    David Pasternak
    David Washburn
    David Wenholz
    David Werdegar
    Dawn Melton
    Dawn O’Donnell
    Dean
    Dean Barbieri
    Dean Chemerinsky
    DeapWater Horizon
    Demeter Energy
    Democracy Fund Inc
    Dewey & Leboeuf
    Dian Grueneich
    Diane Curtis
    Diane Karpman
    Diane Parnes
    Diane Pritchard
    Dianne Feinstein
    Dick Costolo
    Dickstein & Zerbi
    Disneyland
    Diversity
    DLA Piper
    Dole Food Company
    Donald Miles
    Donald Steedman
    Donna Lucas
    Douglas Winthrop
    Douglas Wintrhrop
    Dunsmuir
    DWP
    Edison International
    Edith Matthai
    EducateLA
    Elizabeth Rindskopf Parker
    Elliot Peters
    Engstrom Lipscomb & Lack
    Ephraim Margolin
    Eric George
    Eric Holder
    Eric Maier
    Eric Moore
    Erika Girardi
    Erika Jayne
    Erin Baldwin
    Erwin Chemerinsky
    Esther Rodgers
    Ethics
    Facebook
    Farmers Insurance Group
    Fauxnique
    FBI
    Federal Energy Regulatory Commission
    Feminazi
    FINRA
    Fishkin & Slatter
    Fogel v. Farmers
    Fogel v Farmers Group
    Freada Kapor Klein
    Fred Rowley
    Gayle Murphy
    GEM Communications
    Geoffrey Brown
    Geoffrey Hazard
    Gerald Ulemen
    Gibor Basri
    Gilles Attia
    Gilmur Murray
    Ginger Bredemeier
    Girardi & Keese
    Golden Gate University
    Golden Gate Universiy
    Goodwin Liu
    Graham LippSmith
    Grant Esposito
    Gretchen Nelson
    Guam
    Gwen Moore
    Harvard law School
    Hastings College of the Law
    Hearing Department
    Henry Weinstein
    Herbert Brown
    Herbert Sinclair Kerr
    HMS
    Holly Fujie
    Holly Harpham
    Holly Hogan
    Howard Dickstein
    Howard Miller
    Howard Rice
    IALA
    In Re Girardi
    Institute on Aging
    IRS
    Ivo Labar
    J. Tonny Serra
    Jack Dorsey
    Jacqueline Scott Corley
    James Hsu
    James Robie
    James Towery
    James Wagstaffe
    James Ware
    Jamie Harley
    Jamie Harmon
    Jan Little
    Jayne Kim
    Jeannine English
    Jeff Reisig
    Jeffrey Bleich
    Jeffrey Shohet
    Jerome Falk
    Jerome Fishkin
    Jerry Brown
    Jerry Fishkin
    Jessica Tavares
    Jill Sperber
    Jim Robie
    Jim Wagstaffe
    JoAnn Remke
    JoAnne Earls Robbins
    Joe Cotchett
    Joe Longley
    John Broderick
    John Burton
    John Edwards
    John Keker
    John Noonen
    John Oliver
    John Roos
    Joilene Wood Grove
    Jon Streeter
    Jonathan Dickstein
    Joseph Grodin
    Joseph Shalant
    Joyce Kennard
    judge
    Judge James Ware
    Judith Epstein
    Judy Johnson
    Justice
    Kamala Harris
    Karina Hamilton
    Karpman & Associates
    Kathryn Werdegar
    Keith Wetmore
    Keker & Van Nest
    Kelly Corcoran
    Ken Lammers
    KENNETH KARST
    Kerr & Wagstaffe
    Kinde Durkee
    Kreindler & Kreindler
    Kristen A. Corpion
    Lakers
    Lance Armstrong
    Lanny Breuer
    Larissa Parecki
    Larry Lessig
    Larry Sonsini
    Laura Chick
    Lawrence Jeff Dal Cerro
    Lawrence Yee
    Lawyers’ Mutual Insurance Company
    Lee Roy Selmon
    Lehman English Kelly & O’Keefe
    Leslie Brodie
    Leslie Hatamiya
    Level Playing Field Institute
    Lewis Brisbois
    Lindsay Slatter
    London Riot
    Lori Schechter
    Los Angeles
    Los Angeles County Jail
    Los Angeles Superior Court
    Los Angeles Times
    Louis Shoch
    Loyola School of Law
    Lucas Public Affairs
    Lucy Armendariz
    Madge Watai
    Maier Shoch
    Major Lindsey & Africa
    Malcolm Wittenberg
    Maria Oropeza
    Maria Radwick
    Mario Camara
    Marissa Dennis
    Marissa Prayongratana
    Mark Gil-Torres
    Mark Parnes
    Mark Torres-Gil
    Marsha Berzon
    Martha Escutia
    Marvin Baxter
    Matthew Melamed
    Matthew Werdegar
    Maya Harris
    McGeorge School of Law
    Meet the Press
    Meg Whitman
    Mel Gibson
    Mercedes-Benz
    Metropolitan Police
    Micha Liberty
    Michael Anello
    Michael Boli
    Michael Marcus
    Michael Nava
    Michael Peevey
    Michael Savage
    Michael Shames
    Michael von Loewenfeldt
    Mike Feuer
    Mike Gallagher
    Mike Nisperos
    Ming Chin
    Mitch Kapor
    MoFo
    Morrison C. England
    Morrison England
    Morrison & Foerster
    Munger Tolles Olson
    N. Randy Smith
    NACDL
    Nancy Fineman
    NAPABA
    Nelson Holl
    Nelson Jang Holl
    Ninth Circuit
    Noah Rosenthal
    Norberto Santana
    Obama for America
    Office of Chief Trial Counsel
    Oksana Grigorieva
    Oliver North
    O’Melveny Myers
    Operation Withern
    Orly Taitz
    Pacific Legal Foundation
    Pamela Phillips
    Partner
    Pasternak Pasternak & Patton
    Pat Fong Kushida
    Patrice McElroy
    Patricia Barry
    Patricia Lee
    Paul Anka
    Paul Donnachie
    Paul Kramer.
    Paul O’Brien
    Paul Triana
    People Ethical Treatment Animals
    Pete Arth
    Peter Arth
    Peter G. Keane
    Peter Keane
    Phil Kay
    Philip Maxwell
    Pierce O’Donnell
    Posterous
    Prerna Lal
    Proms
    Puttin’ on the Ritz
    Puzzle Pieces
    R. Scott Wiley
    Rachel Abelson
    Rachel Grunberg
    Racist
    Raj Chatterjee
    Raoul Kennedy
    Raymond Robie
    Res Ipsa Loquitur
    Review Department
    Rex Heinke
    Reza Gostar
    Richard Fine
    Richard Rubin
    Richard Salerno
    Richard Sander
    Rick Perry
    RICO
    RICO Act
    Ritz-Carlton
    Robb Scott
    Robbins Geller Rudman & Dowd
    Robert Chick
    Robert Hamilton
    Robert Hawley
    Robert Scott Wiley
    Robie & Matthai
    Rod Kerr
    Ron Burkle
    Ron Olson
    Ronald George
    Ronald Gottschalk
    Ronald Stovitz
    Ronlad George
    Rory Little
    Rosemary Shahan
    Russell Weiner
    Ruthe Ashley
    Ruthe Catolico Ashley
    San Onofre Nuclear Generating Station
    Sander vs. State Bar
    Sandor Samuels
    Santa Catalina Island
    Sara Granda
    Sarah Attia
    Sarah Glynn
    Sarah Redfield
    Scotland Yard
    Scott Drexel
    Sean SeLegue
    Sean Topp
    Sempra Energy
    Senator Joseph Dunn
    Sergio Garcia
    Shandy
    Sheldon Sloan
    Sholom Rubashkin
    Skadden Arps
    Sonnenschein Nath & Rosenthal
    Sonya Molodetskaya
    Southern California Edison
    Spire Law Group
    St Andrews University
    Stanley Arouty
    Starr Babcock
    State Bar Court
    State Bar Foundation
    State Bar of California
    State Bar of Texas
    State Farm
    Stephen Larson
    Steve Cooley
    Steve Westly
    Steven Churchwell
    Sunne Wright McPeak
    Supreme Court of California
    Susan Friery
    Susan Mac Cormac
    Susan Margolis
    Susan Rutberg
    Susan Shalit
    Suspicious Minds
    Tani Cantil Sakauye
    Tani Gorre Cantil-Sakauye
    Ted Frank
    Terry Collingsworth
    The California Endowment
    The Elliott Building
    The Sand Dollar
    Thomas Girardi
    Thomas Nolan
    Thomas P. O’Brien
    Thunder Valley Casino
    TLR
    Tom Girardi
    Tom Layton
    Tom O’Brien
    Tony Haymet
    Tony West
    Tore Bjorn
    Torie Flournoy-England
    Tricia Weaver
    Twitter
    Two Harbors
    UC Berkeley Foundation
    UC Berkeley School of Law
    U.C. Hastings
    UCAN
    UCI
    UCI Foundation
    UCLA
    UNH
    United States Department of Justice
    University of Edinburgh
    UNIVERSITY OF PHOENIX
    Verizon Wireless
    Victor King
    Victor Miramontes
    Voice of OC
    Wal-Mart
    Walmart
    Walter Lack
    Wenholz Law Firm
    William Allsup
    William Fletcher
    William Highberger
    William Wells
    Willie Brown
    Wilson Sonsini Goodrich & Rosati
    Winnie the Pooh
    Yocha Dehe Wintun Nation
    Young White Female
    ZeroDivide
    Zurich Financial Services

  • Meet William Hauck (of Golden Pacific Bank / Blue Shield of California / California State University / California Forward / Goddard Claussen )

    Golden Pacific Bank Profile of Director William Hauck:

    “William Hauck is the Senior Advisor at Goddard Claussen/West. Based in the firms Sacramento office, he provides strategic counsel to its clients. He recently retired as President and CEO of the California Business Roundtable. In that capacity, Mr. Hauck is responsible for all operations of the organization. The Roundtable was created to provide policy leadership at the state level regarding the maintenance of a sound economy and business climate in California and is composed of the chief executive and senior operating officers of major corporations doing business in the state.

    Bill Hauck most recently served as President and CEO of the California Business Roundtable. Hauck led the organization from 1996 to 2011. Prior to that, he held a number of executive positions in state government including Deputy Chief of Staff to Governor Pete Wilson, Chief of Staff to two Assembly Speakers and Director of the Assembly Office of Research. Mr. Hauck also chaired the state’s Constitution Revision Commission (appointed by Governor Pete Wilson) and served as Co-Chair of the California Performance Review Commission (appointed by Governor Arnold Schwarzenegger).

    Mr. Hauck currently serves as a member of the Board of Trustees of the California State University system where he chairs the board of directors’ finance committee. He served as Chairman of the Board of Trustees from 1998 to 2000. Mr. Hauck also serves on the board of directors of Blue Shield of California, where he chairs the nomination and governance committee, and serves on the finance and investment and compensation committees.”

    Source: http://www.yourbankingsolution.com/about-us/management.html

    TLR Notes:

    1. In addition to Mr. Hauck, also serving as directors at Golden Pacific Bank are CaliforniaALL’s Pat Fong Kushida, Richard Claussen, and Donna Lucas — who may have abruptly quit recently)

    2. Golden Pacific Banks does not mention Hauck’s involvement with California Forward.

    3. Ally of MTO’s Jeffrey Bleich vis a vis California State University.

    –--------------------------------------------------------

    CSU Profile:
    William Hauck

    Chair (1998-2000), Board of Trustees
    Vice Chair (1996-98), Board of Trustees
    Member, Board of Trustees (1993-2017)
    The California State University

    Mr. Hauck joined Goddard Claussen/West as Senior Advisor in late 2011. Prior to joining GC/West, Hauck served as President and CEO of the California Business Roundtable and was responsible for all operations of the organization. The Roundtable is headquartered in Sacramento and is composed of the Chief Executive and Senior Operating Officers of major corporations doing business in the state. The organization’s mission is to provide policy leadership at the state level regarding the maintenance of a sound economy and business climate in California. He served in this capacity from 1996 to 2011.

    Prior to joining the Roundtable Hauck was Executive Vice-President and major shareholder of Information for Public Affairs Inc., a Sacramento based national information services company now owned by Lexis/Nexis. Hauck also has held a number of executive positions in state government including Deputy Chief of Staff to the Governor, Chief of Staff to two Assembly Speakers and Director of the Assembly Office of Research. Hauck also chaired the state’s Constitution Revision Commission (appointed by Governor Pete Wilson) and as Co-Chair of the California Performance Review Commission (appointed by Governor Arnold Schwarzenegger).

    Mr. Hauck serves on the Board of Directors of Blue Shield of California. He is currently Chair of the Nomination and Corporate Government Committee and also serves on the Compensation Committee.

    Additionally, Hauck is a member of the Board of Directors of the Blue Shield of California Foundation and chairs the Audit Committee.

    Mr. Hauck received a B.A. in social science from San José State University (1963).
    Source: http://www.calstate.edu/BOT/bios/hauck.shtml

    –-----------------------------------------------------

    California Forward Profile:

    Bill Hauck is a senior advisor at Goddard Claussen/West and the former president of the California Business Roundtable, a statewide nonpartisan organization which brings the leadership of California’s top chief executive officers to public policy issues affecting the state’s business climate, economic growth and quality of life.

    Mr. Hauck also is a founder, major shareholder and a member of the board of directors of Information for Public Affairs Inc., also known as State Net. State Net maintains a database of legislation introduced in 50 states and Congress.

    Mr. Hauck previously served as deputy chief of staff for Governor Pete Wilson and was chairman of the California Constitution Revision Commission. Earlier in his career, he served as chief of staff to Assembly Speakers Bob Moretti and Willie L. Brown, Jr. Additionally, Mr. Hauck was a consultant to the Assembly Committee on Governmental Organization, director of the Assembly Office of Research, and assistant city manager of Palo Alto.

    Mr. Hauck serves as a member of the board of trustees of the California State University system, which he chaired for two years, and serves as chairman of the board’s finance committee. He also serves on the board of directors of Blue Shield of California and on the board of the Blue Shield of California Foundation. Mr. Hauck also served on the board of the California Journal, a monthly nonpartisan analysis of government and politics in California.

    Source:

    http://www.cafwd.org/pages/william-hauck

    TLR Note:

    Also directors are Donna Lucas, CETF’s Sunne McPeak, CCPF’s Stweart Kwoh,

    –--------------------------------------------------------

    Blue Shield of California Foundation Profile:

    Bill Hauck is Senior Advisor to Goddard/Claussen West, a Sacramento-based highly-regarded public affairs and ballot measure campaign firm.

    Mr. Hauck recently stepped down as President of the California Business Roundtable, a statewide, non-partisan organization composed of senior operating officers of California’s leading corporations. He had held the position since November 1996.

    Mr. Hauck’s Sacramento-based career has included stints in business and state government. Until its November 2010 sale to Lexis/Nexis, he was a major shareholder and member of the Board of Directors of State Net, a national information services company providing data on legislation introduced in 50 states and Congress.

    Mr. Hauck also has served as Chairman of the California Constitution Revision Commission and Deputy Chief of Staff for Governor Pete Wilson. Earlier in his career he served as Chief of Staff to Assembly Speakers Bob Moretti and Willie Brown Jr. More recently, Mr. Hauck served as Co-Chair of Governor Schwarzenegger’s California Performance Review Commission.

    Mr. Hauck serves as a member of the Board of Trustees of the California State University system. He chaired the Board from 1998 to 2000. Originally appointed by Governor Wilson, he was reappointed by Governors Gray Davis and Arnold Schwarzenegger and is now serving a third eight-year term. He currently is Chairman of the Board’s Finance Committee.

    In addition, Mr. Hauck serves on the Board of Directors of Blue Shield of California and the Board of Trustees of Blue Shield of California Foundation. He also is a member of the Board of Directors of Golden Pacific Bancorp and California Forward.

    Mr. Hauck is a graduate of San Jose State University and participated in the CORO Foundation Internship in Public Affairs.

    Source: http://www.blueshieldcafoundation.org/about/board/william-hauck

  • Arnie reveals he performed gay marriages | Gay Star News
    http://www.gaystarnews.com/article/arnie-reveals-he-performed-gay-marriages011012

    Arnie reveals he performed gay marriages
    Arnold Schwarzenegger says he wed two gay couples in his office while California governor but denies he supports same-sex marriage
    01 October 2012 | By Matthew Jenkin
    Arnold Schwarzenegger says he performed two same-sex weddings in his office while California governor but denies he supports gay marriage

    Hollywood action hero Arnold Schwarzenegger has revealed he married two gay couples while he was governor of California.

    The Terminator star told CBS News last night (30 September) that he married his former chief of staff Susan Kennedy, who he once dubbed a ’cigar smoking lesbian’.

    ’I performed the wedding in the office,’ the Austrian hard-man revealed to interviewer Lesley Stahl after she asked whether he went to Kennedy’s wedding.

    ’I married her in the office, in the governor’s office.’

    However, while also admitting to performing a second same-sex wedding for an assistant in the governor’s office, the actor refused to go so far as openly backing gay marriage.

    He said: ’I’m for that she gets the kind of wedding and the kind of ceremony that I had when I got married with Maria [Shriver].

    ’That she happens to love a woman, and I am a guy that loves a woman, that is two different things. It doesn’t make any difference. She should still have her ceremony.’

    Dsepite being a Republican, Schwarzenegger says he has not yet decided whether to vote for his party’s presidential candidate, Mitt Romney, or pro-gay marriage Democrat Barack Obama.

    However, he added: ’I believe in “love it or change it” rather than “love it or leave it.” I never will leave the Republican.’

    Schwarzenegger is currently promoting his memoir Total Recall.

  • Clint Parish — Yolo County Deputy District Attorney — Hereby Asked to Opine On Presiding Judge Dave Rosenberg Inappropriate Role As Political Advocate of Yolo County Superior Court Judge Dan Maguire

    Consistent with The Leslie Brodie Report’s commitment to integrity and adherence to the highest level of ethical journalism, and in order to report on both sides of a controversy, Mr. Clint Parish — Yolo County Deputy District Attorney — is hereby being asked to opine whether Yolo County Presiding Judge Dave Rosenberg highly inappropriate role as spokesperson/political advocate of Yolo County Superior Court Judge Dan Maguire — may be in violation of California’s Cannon of Judicial Ethics

    Specifically, in response to a recent controversy concerning a mailer sent by the Clint Parish’s campaign which sought to portray Judge Maguire as Arnold Schwarzenegger “bagman,” and being part of Schwarzenegger’s “inner circle” which recommended the release of convicted murderer Esteban Nunez, the son of former Assembly Speaker Fabian Nunez — a highly perturbed Judge Rosenberg launched an unprecedented attack on Parish. This, despite knowing full well that California Canons of Judicial Ethics permit a judicial officers to only “endorse” candidates for judicial office.

    Specifically, and consistent with his new role, Judge Rosenberg resorted to sending a robocall out to many voters “to set the record straight” of what he called, “a nasty political hit piece” which “contains flat out lies and deceptions about a highly respected Judge here in Yolo County, Judge Dan Maguire.”

    Judge Rosenberg also promised to retaliate against Parish and issued a thinly veiled threat against him. “This sort of phlegm tends to backfire. It flies back in the face of the expectorant,” Rosenberg stated.

    Please observe that, rather than contacting Mr. Parish directly, the query is being delivered publicly, here and now.

    Any comments,opinion or observation can be sent to lesliebrodie@gmx.com

  • Réalisme Libéral // Schwarzenegger is back as comic-book hero the Governator | Film | guardian.co.uk
    http://www.guardian.co.uk/film/2011/mar/31/arnold-schwarzenegger-governator-governor-terminator

    Lee said the comic book and TV show would combine elements from Schwarzenegger’s real life with well-worn superhero tropes such as crime fighting and a tight-fitting, bright-coloured costume. “The Governator is going to be a great superhero, but he’ll also be Arnold Schwarzenegger,” he said.

    #bande_dessinée #comic #wtf