person:aude lavigne

  • « Le média le plus riche et le moins cher du monde », tribune d’#Aude_Lavigne, productrice de #France_Culture
    http://www.revue-hippocampe.org/actualites/341-le-media-le-plus-riche-et-le-moins-cher-du-monde.html

    La situation est simple, cette entreprise n’a jamais eu de déficit de toute son histoire. Les comptes étaient équilibrés jusqu’à l’an dernier, mais il a été facile de la fragiliser volontairement : la réduction de la redevance (directement liée à la suppression de la publicité en soirée sur France Télévision) et la gestion désastreuse du chantier de réhabilitation de la radio ont créé un déficit « modeste » de 20 millions d’euros. Si le déficit est modeste c’est tout simplement parce que voilà plus de 10 ans que de nombreuses économies sont réalisées sur la production et sur les contenus : moins de concerts, moins de documentaires, moins de reportages, développement des partenariats, moins de producteurs occasionnels qui apportent des contenus ultra savants et du bout du monde… Quelques exemples : plus de « là bas si j’y suis » sur Inter, plus de musique extra occidentale ni d’écrivains qui nous parlent au cœur de la nuit sur Culture, mais place au direct et à la promotion des grands événements et des grandes opérations.

    Forte de son chiffre « déficitaire », il est donc facile et extrêmement démagogique pour la direction de Radio France d’arguer pour une refonte du cahier des charges de la Radio publique, à savoir mettre de la publicité, faire payer les podcast, supprimer un orchestre, mettre en place France Musique sur Internet, en ne laissant à l’antenne que du jazz et de la musique classique en flux continu… Ou encore, installer un programme de contenu commun aux locales de France Bleue en éliminant leur raison d’être : les programmes de proximité. C’est la crise disent-ils ? Oui, mais la crise est de leur responsabilité.

    #radio #Radio_France #grève

  • "Lettre ouverte aux auditeurs de Radio France : « Cette grève est pour vous »"
    http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2015/03/25/lettre-ouverte-aux-auditeurs-de-radio-france-cette-greve-est-pour-

    Depuis huit jours, les antennes de #Radio_France sont paralysées par une #grève illimitée d’une partie du personnel, lancée à l’appel de cinq syndicats qui dénoncent les mesures d’économies annoncées par le PDG, Mathieu Gallet. Mardi, ce dernier a dit envisager un plan de départs volontaires qui pourrait concerner 200 à 300 salariés. Dans la journée, des producteurs de France Inter, France Culture et France Musique se sont retrouvés pour rédiger, en soutien au mouvement de grève, une « lettre ouverte aux auditeurs », afin de les « informer des risques qui pèsent sur la radio publique française ».« C’est la première fois depuis au moins quinze ans qu’il y a une initiative commune entre des producteurs de différentes antennes autour de la même question », explique Aude Lavigne, productrice à France Culture. Les signataires espèrent désormais que les producteurs des autres antennes se joindront à leur démarche. Voilà leur texte.

    Avec une petite réponse d’auditeur ;)
    https://www.facebook.com/syntonefr/posts/10153681062506124

    #radio

    • Le début de ton commentaire :

      Depuis hier, des productrices et des producteurs de Radio France, que nous connaissons bien, et qui jusqu’alors demeuraient plutôt en retrait ne serait-ce même que dans le relais d’information sur le mouvement social, font circuler ce texte intitulé « Cette grève est pour vous », une lettre ouverte aux auditeurs de Radio France.

      L’intention est louable, mais est-elle nécessaire, quand on observe à quel point les auditeurs qui s’expriment sur les réseaux sociaux le font en très-très grande majorité pour soutenir le mouvement ?

      Je ne sais pas si on peut juger la réalité de la réception de ce mouvement à l’aune du seul commentariat visible ou même des mails de soutien reçus. Le ressentiment à des voies plus insidieuses et des voix à peine audibles. C’est pourquoi tu as parfaitement raison dans ta conclusion… et il faudra y penser dès demain au moment de la création de la SPARF (si tant est que ce nom soit retenu…)

      Vous êtes aussi, chères productrices et producteurs, des auditrices et des auditeurs du service public de la radio ! Et c’est pourquoi cette grève, vous la faites pour vous, pour nous, pour toutes les citoyennes et les citoyens de ce pays et même au-delà. Et ici, on vous dit : bon courage !