person:aurore martin

  • En Espagne, le Parti populaire marche contre la liberté d’expression - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/article/en-espagne-le-parti-populaire

    Entre la photo du premier ministre espagnol, défilant dimanche à Paris pour « la liberté et les droits fondamentaux », et les conséquences concrètes de la politique de fermeté du Parti populaire (PP), le contraste est saisissant. En effet, dès le lendemain, la garde civile interpellait sept avocats spécialisés dans la défense d’indépendantistes basques, ceci, alors que s’ouvrait le procès de la militante de nationalité française, Aurore Martin (voir encadré). « Il est évident que le gouvernement Rajoy a profité de la conjoncture pour mener une opération politico-médiatique de reconquête de l’électorat », analyse David Dominguez, chercheur en philosophie politique à l’université Complutence de Madrid.

    #liberté_d_expression #charlie_hebdo

  • Nouvel acte de #sabotage du #processus_de_paix en #Pays_Basque.
    Après une manifestation de 80 000 personnes samedi à Bilbao http://seenthis.net/messages/329938, réclamant la fin de la dispersion des #prisonniers_politiques et #prisonnières_politiques (pour les épisodes précédents voir http://seenthis.net/messages/216214 ), ce matin la Guardia Civil a arrêté les avocats de 35 prévenus dont Aurore Martin http://fr.wikipedia.org/wiki/Aurore_Martin, dont le procès était censé s’ouvrir aujourd’hui, et en a profité pour saisir les fonds récoltés pendant la manif, d’après le syndicat LAB qui a communiqué cette photo

    http://www.basquepeaceprocess.info/2015/01/12/urgent-police-raid-against-lawyers

    On the morning of the 12th January Guardia Civil officers have arrested 16 people (12 Basque Lawyers and 4 individuals allegedly linked with Herrira). Police is searching several premises including the offices of Basque Trade Union LAB in Bilbao.

    Spanish Media says, citing police sources, that they have been arrested on terrorist membership grounds and fiscal crime (not declaring VAT and not paying social security charges).

    3 of the Lawyers have been arrested in Madrid where they were to act as defendants for 19 of the 35 individuals taken to trial for their political activity. #35akLibre

    This operation has taken place after the huge demonstration on Saturday. Over 80.000 people took over Bilbao to ask for the end of the dispersal policy and respect for prisoners’ rights.

    One year ago several lawyers and former prisoners were arrested on an operation dubbed “Jaque” by Spanish Security forces, this operation seems to have been dubbed “Mate” (Jaque-Mate, means Checkmate as in Chess).

    Protest have been called all around the Basque Country and Social Media has taken #JesuisBasque and #abokatuakLibre as main hashtags.

    http://mediabask.naiz.eus/fr/info_mbsk/20150112/operation-policiere-contre-des-avocats

    Ce matin, lundi 12 janvier, la Guardia Civil a arrêté 16 personnes dont les avocats d’inculpés au procès de Madrid. Sur 35 inculpés de la gauche abertzale, dont Aurore Martin et Haizpea Abrisketa, 19 se retrouvant sans avocat, à leur demande, le procès est suspendu jusqu’à nouvel ordre a déclaré Pernando Barrena, sur son compte Twitter.

    Parmi les personnes arrêtées, les avocats Arantxa Aparicio, Alert Larrarte, Onintza Ostolaza, Ainhoa Baglieto, Atxarte Salvador, Kepa Manzisidor, Jaione Karrera, Ane Ituno, Amaia Izko, Haizea Ziluaga, Eukene Jauregi d’après le site d’information Naiz.

    Ces trois dernières ont été arrêtées à Madrid alors qu’elles devaient défendre les militants abertzale dans le macro procès qui devait démarrer aujourd’hui à l’Audiencia Nacional. Parmi eux, Haizpea Abrisketa et Aurore Martin.

    D’autres personnes ont également été arrêtées à Barakaldo et Tolosa notamment. Ces avocats seraient accusés « d’intégration à une organisation terroriste ».

    D’après des informations de Naiz, un an après l’opération policière « Jaque » (Echec en espagnol) contre les avocats Arantxa Zulueta et Jon Enparantza, cette opération se nommerait « Mate » ("[et] mat" en espagnol).

    Le local du syndicat abertzale LAB de Bilbo serait aussi perquisitionné.

    La parlementaire d’EH Bildu Julen Arzuaga a dénoncé sur son compte Twitter l’opération et considère que c’est une réponse « misérable aux demandes des droits fondamentaux d’une volonté forte de paix de ce peuple », en référence à la manifestation de samedi dans les rues de Bilbo, qui a rassemblé plus de 80 000 manifestants.

    http://mediabask.naiz.eus/fr/info_mbsk/20150112/l-operation-policiere-suscite-l-indignation-au-pays-basque

    Le tant attendu procès à l’encontre de 35 représentants de la gauche abertzale, dont Aurore Martin et Haizpea Abrisketa, est suspendu suite aux arrestations de 16 personnes ce matin par la Garde Civile epsagnole, dont des avocats du procès. Des deux côtés de la Bidasoa, les réactions ne se sont pas faites attendre.

    Anaiz Funosas, au nom de Bake Bidea (mouvement civil en faveur du processus de paix au Pays Basque) a fait part de son inquiétude : « c’est une violation des droits fondamentaux contre des personnes engagées dans le processus de paix ». Elle affirme que la population a montré une réelle volonté de paix ces dernières années mais Madrid voudrait qu’ils se « résignent ; il ne faut pas tomber dans ce piège ».

    Les politiques aussi ont tenu à déclarer leur indignation. Le parti politique Sortu (gauche abertzale), joint par téléphone, a dénoncé fermement l’opération policière et demandé la libération immédiate de l’ensemble des personnes arrêtées. « L’opération arrive dans un contexte particulier au moment où la majorité de la population veut une résolution de la question des prisonniers pour la paix », a déclaré Jean-François Lefort, dit « Lof », représentant du parti. Il affirme que l’heure est aujourd’hui au dialogue mais que les Etats français et espagnol s’entêtent. « Nous demandons de travailler autour d’un schéma qui amène la libération de tous les prisonniers politiques basques », a t-il poursuivi.

    Les jeunes abertzale de l’organisation Aitzina ont dénoncé ces arrestations sur leur compte Twitter.

    La conseillère régionale Europe-Ecologie les Verts et membre du collectif de soutien pour A. Martin et H. Abrisketa, a déclaré en son nom être choquée « qu’on puisse marcher hier à Paris pour la liberté d’expression et empêcher le Pays Basque de le faire. On est tous Charlie mais pas au Pays Basque ».

    La députée PS Colette Capdevielle, avocate de profession, a déclaré sur son compte Twitter : « les droits de la défense sont des droits fondamentaux en France et en Espagne » et « le libre choix de l’avocat est un droit fondamental ».

    D’autres avocats se sont aussi exprimés. Me Jone Goirizelaia, depuis l’Audencia Nacional de Madrid a demandé la remise en liberté immédiate des avocats détenus. Me Xantiana Cachenaut, avocate de militants abertzale est elle aussi scandalisée par « cette violation honteuse des droits fondamentaux au lendemain de la manifestation de Bilbo et à la veille de la décision du Tribunal Suprême sur le cumul des condamnations ». Elle explique que dans la situation dans laquelle se trouvent les 19 inculpés, le droit français prévoit trois possibilités : la suspension du procès, les avocats toujours présents prennent la défense des inculpés privés d’avocat ou la mise en place d’avocats commis d’office. L’inculpé n’a alors pas le droit de le refuser et l’avocat bénéficie d’une durée définie pour étudier le dossier.

    Analyse d’Antton Etxeberri
    http://mediabask.naiz.eus/fr/info_mbsk/20150112/des-obstacles-sur-la-voie-de-la-paix

    L’opération de la garde civile contre les avocats du Pays Basque intervient à un moment bien particulier. Deux jours après la très importante mobilisation de la société basque à Bilbo qui réclamait une nouvelle fois l’arrêt de la dispersion des prisonniers basques, le gouvernement espagnol a souhaité répondre de manière directe, en s’attaquant à la défense de ces prisonniers.

    Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, défilait dimanche dans les rues de Paris, auprès du président français François Hollande, pour défendre la liberté d’expression et de la presse. Comment peut-on justifier la présence du chef du gouvernement espagnol à cette manifestation ? N’est-ce pas un gouvernement dans lequel Rajoy était ministre qui a fermé des organes de presse, arrêté et emprisonné ses dirigeants, qui pour certains ont dénoncé des tortures ? La présence de Mariano Rajoy à Paris dimanche relève d’une #hypocrisie et d’un besoin de #récupération démocratique : elle représente plus une insulte à ceux qui défilaient pour la #liberté_d'expression.

    Le lendemain même de cette manifestation de Paris, l’Etat espagnol ouvre un procès contre 35 citoyens du Pays Basque, qui ont pour seul tort de défendre leurs idées politiques de manière publique. Parmi eux, deux ont la nationalité française, Haizpea Abrisketa et Aurore Martin. Celles-ci se retrouvaient donc convoquées dans un procès sans leur propre avocat, comme 17 autres accusés. La démocratie défendue par Rajoy. Les juges espagnols n’ont eu finalement d’autres choix que de suspendre le procès.

    L’arrestation de ces avocats intervient également à la veille d’une décision importante : le Tribunal Suprême espagnol doit rendre ses conclusions concernant une décision du Conseil de l’Europe à l’Etat espagnol. En effet, la Justice européenne estime qu’un condamné qui a accompli une peine de prison dans un Etat européen (ici en France) doit se voir décompter ces années de prison de la peine totale infligée dans un autre pays européen (ici l’Espagne).
    La Justice espagnole qui devrait suivre la décision du Conseil européen (celle-ci étant prioritaire), quelques dizaines de détenus devraient être libérés immédiatement. Les arrestations de ce lundi interviennent donc dans cette ambiance, et n’ont d’autre but que d’influer sur les magistrats espagnols qui doivent se retrouver mardi pour prendre leur décision. En effet, ce débat de libérer ou non les condamnés qui ont purgé leurs peines, a été forcé par le gouvernement espagnol, et a créé une forte division entre les juges espagnols.

    Depuis plus de trois ans, le Pays Basque travaille à la mise en place d’un processus de paix. Les gouvernements français et espagnol n’y ont jusqu’à présent répondu que par la répression et le déni. Le procès des 35 de Batasuna à Madrid, celui de Paris le 21 janvier contre Intza Oxandabaratz, l’arrestation de nombreux avocats... Autant d’éléments qui souhaitent entraver la volonté des habitants du Pays Basque de parvenir à la paix.

    Cette actualité fait repenser à cette vieille couverture de Reiser pour #Charlie_Hebdo

    Ça me rappelle cette interview de Jean-Marc Rouillan en 2013 http://www.argia.eus/argia-astekaria/2362/umiliatu-nahi-gaituzte-gauarekin-atera-atzeko-atetik où il disait

    On l’a vu dans l’histoire de l’Allemagne : pendant 20 ans ils disaient que si la Faction Armée Rouge déposait les armes ils libèreraient les prisonniers. La RAF a déposé les armes et la libération des prisonniers a trainé 4-5 ans de plus [...] Ils ne veulent pas de reconnaissance des torts, ils veulent juste nous humilier

  • Justice à deux vitesses et sabotage de la paix - L’Espagne fête les 30 ans du #GAL | Enbata
    http://www.enbata.info/articles/lespagne-fete-les-30-ans-du-gal

    Enrique Rodriguez Galindo a laissé de son passage en #Pays_Basque un souvenir impérissable. Non seulement Lasa et Zabala sont morts durant ses années de service, mais également Mikel Zabaltza. Ce dernier, arrêté et torturé à Intxaurrondo, fut retrouvé, noyé dans la Bidassoa le 15 décembre 1985. Victime du supplice de la baignoire, l’enquête montra qu’”on” lui avait introduit artificiellement de l’eau de cette rivière dans ses poumons, pour faire croire à une noyade. “GALindo” est connu pour étant un des plus grands tortionnaires espagnol en activité en Euskal Herria. Mais il y a plus. Un rapport interne de la garde civile l’accusa le 17 octobre 1992, de tirer profit du trafic de drogue dans notre pays. Ustelkeria, une chanson de Negu Gorriak, immortalisa ses forfaits (1).
    Le général de la garde civile perd son statut de militaire en 2002. Sans doute faisait-il un peu tâche au sein de la “benemérita”. Mais ce héros de la “guerre sale” est bardé de décorations, douze au total (2). Ses hommes de main, les gardes civils Felipe Bayo et Enrique Dorado, ont été condamnés à 68 ans de prison, puis rapidement libérés. Toujours dans la même affaire, ce sont eux qui concrètement, ont enlevé à Bayonne, séquestré dans les caves du palais désaffecté de La Cumbre à Saint Sébastien, #torturé, assassiné, dissous les chairs dans 50 kg de chaux vive et enfin enterré près d’Alicante, les corps de Lasa et Zabala. Les deux policiers prirent la peine de revendiquer leur forfait en téléphonant le 20 janvier 1984 à la radio Cadena Ser d’Alicante : “A trois heures de l’après-midi, nous avons exécuté les membres d’ETA Lasa et Zabala. Avant de mourir, ils ont demandé un prêtre. Nous avons refusé, ils ne le méritaient pas”. Leurs squelettes réapparurent vingt ans plus tard. Lors de son procès, Rodriguez Galindo déclara : “Avec des hommes de cette trempe, nous aurions pu conquérir toute l’Amérique du Sud”. L’assassinat de Lasa et Zabala fut le premier d’une longue série, destinée à faire plier le gouvernement français considéré comme trop laxiste à l’égard des réfugiés basques présents en Iparralde. Révélée dans tous ses détails durant les années 90, cette affaire est significative de ce qu’un chroniqueur du quotidien El Mundo appela “l’#Espagne démosquelettique”.

    Le 17 octobre 2011 s’est tenue la Conférence internationale d’Aiete http://fr.wikipedia.org/wiki/Conférence_internationale_de_paix_de_Aiete demandant à l’ETA de déclarer publiquement l’arrêt définitif de toute action armée, et aux gouvernements d’Espagne et de France à consentir à l’ouverture d’un dialogue.
    Le 20 octobre 2011, 3 jours après la conférence internationale, ETA annonce la fin définitive de la lutte armée. Quant aux gouvernements...

    Le 27 septembre 2013, l’ancien preso Patxi Segurola assigné à résidence en Bourgogne, est extradé en Espagne. Trois jours plus tard, le 30 septembre, la police espagnole arrête 18 membres de Herrira, mouvement chargé de la défense des droits des #prisonniers_politiques_basques. L’association est interdite pendant deux ans, ses comptes sont bloqués, ses locaux à Hernani, Iruñea, Bilbo et Gasteiz sont fermés. Dans cette même affaire, Emilie, la sœur d’Aurore Martin, sera prochainement convoquée par l’Audiencia nacional. Si elle ne se rend pas à Madrid, la procédure du mandat d’arrêt européen lui sera appliquée. Le jour où l’opération policière contre Herrira bat son plein, la Garde des Sceaux française Christine Taubira reçoit à Paris le ministre de la Justice espagnol Alberto Ruiz Galardon. Cette femme de gauche qui fut, avant de faire carrière en France, militante indépendantiste guyanaise, signe avec son homologue espagnol une nième déclaration, pour “renforcer le dispositif de lutte contre le terrorisme” basque et islamiste. Sans l’ombre d’un état d’âme.
    Le 7 octobre, le tribunal correctionnel de Paris condamne Asier Eceiza à 8 ans de prison. Le 8 octobre la police belge, avec la collaboration de la Policia Nacional et des Services secrets espagnols, arrête Natividad Jauregi Espina, en fuite depuis 1979. Le 13 octobre, le secrétaire d’Etat à la Sécurité, Francisco Martinez annonce que l’objectif numéro 1 de la police nationale et de la garde civile est d’arrêter Josu Urrutikoetxea, militant historique d’#ETA. Elles y travaillent “nuit et jour”. Le 14 octobre, commence à l’Audiencia nacional le procès de 41 membres de l’organisation de jeunesse Segi. Le ministère public demande 7 à 9 ans de prison pour ces jeunes Basques accusés d’appartenir à une organisation terroriste. Aux yeux des Espagnols, “tout est ETA”, dès qu’il est question de mouvement indépendantiste.

    Justice pour vainqueur, #justice pour vaincu
    Le 17 octobre, Iñigo Vallejo, arrêté en France en 2003 est remis à la #police espagnole. Toujours le 17 octobre, débute à Madrid un méga-procès contre 36 dirigeants de Batasuna, impliqués dans le réseau des Herriko taberna, une centaine de sièges publics des organisations de la mouvance souverainiste. Parmi les accusés, plusieurs figures de proue du mouvement : Rufi Etxeberria, Joseba Permach, Joseba Alvarez, Floren Aoiz ou encore l’ancien député européen Karmelo Landa, artisans majeurs du #processus_de_paix actuel. Ils risquent entre 10 et 12 ans de prison. La Cour suprême espagnole, le 17 octobre, quelques dizaines d’heures avant que la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) ne remette en cause la “doctrine Parot”, l’inflige au preso Juan Maria Gabirondo. On attend désormais la contorsion juridique que mettront au point les juristes espagnols pour contourner ou largement diminuer les effets de la décision de la CEDH.
    Trente ans après le premier attentat du GAL, voilà la photographie de 20 jours de répression politique franco-espagnole en Pays Basque. Plus qu’un long discours, elle en dit long sur l’ampleur des moyens mis en œuvre et le nombre des fonctionnaires sollicités pour réduire une petite nation européenne qui réclame l’égalité.
    L’Espagne est une et indivisible. Elle applique le droit. Il est rédigé par d’éminents juristes, voté par des parlementaires élus démocratiquement. Mais, selon que vous soyez Basque ou Espagnol, vainqueur ou vaincu, dominant ou dominé, les juges n’appliquent pas le droit de la même façon. “Avec discernement”, comme dirait Manuel Valls à propos des expulsions. Sur notre continent, ils appellent cela l’Etat de droit. Dans l’indifférence générale.

    Une illustration parmi d’autres de ce deux poids, deux mesures
    https://pbs.twimg.com/media/BXMnHJ5CUAAXwG_.jpg:large

  • Pourquoi la France a livré Aurore Martin - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/l-enquete-de-l-obs/20121207.OBS1867/pourquoi-la-france-a-livre-aurore-martin.html

    S’il n’est pas interdit en France, le mouvement est surveillé comme le lait sur le feu. Le durcissement des lois antiterroristes après le 11 septembre 2001, la notion d’"association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste"permettent de poursuivre de façon large et préventive tout individu sur la base de ses relations et de ses engagements militants.

    Interpellations, gardes à vue au commissariat de Bayonne ou à la Sous-direction antiterroriste à Levallois, relevés d’empreintes ADN : « Tous les jeunes d’ici ont été arrêtés. Les policiers déboulent chez nous cagoulés au petit matin, c’est banal, raconte Emilie Martin. Ils nous demandent nos opinions politiques, ils nous fichent en réalité. »

  • #Aurore_Martin :
    #Mediapart : http://www.mediapart.fr/journal/france/071112/hollande-donne-son-feu-vert-l-extradition-d-aurore-martin

    #Hollande a donné son feu vert à l’extradition d’Aurore Martin
    08 novembre 2012 | Par Karl Laske
    Le président de la République a validé l’extradition vers l’Espagne de la militante basque, selon des informations obtenues par Mediapart. Et l’Élysée confirme officieusement que l’arrestation de la jeune femme par les gendarmes n’avait « pas de caractère fortuit ».

    #Pétition en ligne : http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2012N31490

    Pétition Liberté pour A. Martin - Processus de Paix Maintenant !

  • Délit d’opinion/Aurore Martin :
    Valls prétend que l’on n’a pas le droit de remettre en cause ce « travail » de la gendarmerie. Voilà qu’il prétend de plus nous expliquer quels sont nos droits. Un devoir évident incombe à tous les citoyens, celui de ne jamais laisser tranquille ce ministre des basses oeuvres qui désire « la fin de la polémique » qu’il ne cesse de susciter.

  • Rezo.net - Le portail des copains
    http://rezo.net

    Aurore Martin : Manuel Valls demande la fin de la polémique (Le Nouvel Observateur 14h09)

    Dans cet article, Valls affirme que les citoyens qui le mettent en cause « mentent ».
    Y-a-t-il pire menteur qu’un ministre ambitieux ?

  • #Aurore_Martin : communiqué de presse de la famille et amis d’Aurore Martin concernant les circonstances de son arrestation

    Nous souhaitons nous exprimer sur les circonstances de l’arrestation, de la remise à la justice espagnole et l’incarcération de notre fille, soeur et amie.

    Nous affirmons clairement que les déclarations faites par #Manuel_Valls au quotidien Sud Ouest hier dimanche 3 novembre et aujourd’hui dans l’édition en ligne du Parisien sont fausses, nous affirmons que Manuel Valls est un menteur.

    Aurore ne vivait pas dans la clandestinité. Depuis le 18 juin 2011, date à laquelle elle est revenue à la vie publique lors d’un meeting politique à Biarritz, elle vit normalement au vu et su de tous le monde. Nous en voulons pour preuves les élements suivants :
    – Voiture à son nom, carte grise faite à la Sous Préfecture de Bayonne le 11 septembre 2012 (document ci-joint)
    – Carte d’identé refaite à la Sous Préfecture de Bayonne suite à une demandé déposée en Mairie de Mauléon, vérifiable auprès de cette Mairie.
    – Demande de RSA validée le 22 octobre 2012, dossier déposé le 18 octobre 2012. (document ci-joint)
    – Document d’inscription à Pole Emploi en date du 25 avril 2012 (document ci-joint)

    Nous ne croyons pas à un contrôle fortuit. Plusieurs témoignages nous sont parvenus qui attestent qu’au moment de son arrestation d’autres contrôles de gendarmerie ont eu lieu sur le chemin de retour que devait emprunter Aurore, l’axe Mauléon-St Michel (son lieu de résidence) et l’axe Mauléon-Hasparren (résidence de son compagnon).

    Nous fournirons des éléments plus précis dans les jours qui viennent.
    [...]

    Pour terminer nous en appelons à l’arbitrage de François Hollande qui lors de la campagne présidentielle avait parlé de clémence pour Aurore. Nous vous demandons de faire tout votre possible pour qu’Aurore revienne parmi nous et que la vérité sur les circonstances de son arrestation soit faite.

    http://www.kazeta.info/plazalibrea/communique-2

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/11/05/extradition-d-aurore-martin-manuel-valls-ne-s-excusera-pas_1785610_3224.html

  • Article du Monde du 15 juin 2011 sur #Aurore_Martin :

    Aurore Martin sera-t-elle livrée pour ses idées ?
    Par Matthieu Bonduelle, secrétaire général du Syndicat de la magistrature, et Patrick Henriot, secrétaire national du Syndicat de la magistrature
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/06/15/aurore-martin-sera-t-elle-livree-pour-ses-idees_1536124_3232.html

    Une pétition en ligne :

    Faisant suite à un mandate d’arrêt européen lancé par l’Espagne en Octobre 2010, Aurore Martin, une militante politique basque (et non pas une terroriste) a été arrêtée ce jeudi 1er novembre 2012.
    Les faits qui lui sont reprochés et pour lesquels elle devra se défendre face à la Cour Nationale espagnole (Audiencia Nacional) sont les suivants :

    – Participation à des réunions publiques des membres de Batasuna (ancien parti politique pro-basque) ce qui est considéré comme une « participation à une organisation terroriste et fait de terrorisme » par l’article 576 du Code Pénale espagnol.

    Ce dernier article du Code Pénale espagnol a été vivement critiqué dans un rapport spécial du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU émis en 2008 concernant l’Espagne (A/HRC/10/3/Add.2). Selon ce rapport, l’article 576 fait partie d’une des nombreuses violations des droits fondamentaux de l’Homme et il a fait l’objet d’une inquiétude profonde quant à ses implications sur la liberté d’expression du peuple.

    Aurore Martin, à présent extradée en Espagne peut avoir à faire face à une période dite d’ « incommunicado » durant laquelle elle pourrait ne pas avoir de contact avec quiconque mis à part des membres de la Garde Civile Espagnole ou de la police et ce pendant 13 jours si le juge concerné en fait la demande. Cette méthode d’emprisonnement a été sévèrement condamnée par l’ONU et même qualifiée d’illégale au vu des différents traités des droits de l’Homme normalement en vigueur dans l’Union Européenne.

    Pour ces raisons et en sachant que cela fait tout juste un an que l’ETA (mouvement terroriste Basque) a déposé les armes et a déclaré cesser toute activité terroriste, cette arrestation n’est clairement pas un signe favorable à la résolution pacifique de ce conflit opposant l’Espagne à la minorité Basque. En outre, la raison même de cette arrestation souligne une fois encore le fait que certains des droits de l’Homme les plus fondamentaux sont violés en Espagne, tout cela devant les yeux de l’Union Européenne et du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU qui restent muets malgré la reconnaissance de ces violations.

    En signant cette pétition vous ne donnerez pas seulement à Aurore Martin une réelle chance de se défendre lors de son procès mais vous témoignerez surtout de votre inquiétude quant au respect des Droits de l’Homme dans l’Union Européenne qui prône sans cesse ces valeurs à travers le monde.

    https://www.lapetition.be/en-ligne/Free-aurore-martin-12105.html

  • #Aurore_Martin
    http://gara.naiz.info/paperezkoa/20121103/370547/es/Aurore-Martin-presa-Madrid-mitines-ruedas-prensa-

    OPERACIÓN CONTRA EL INDEPENDENTISMO VASCO
    Aurore Martin, presa en Madrid por mítines y ruedas de prensa
    Tres actos políticos, dos comparecencias ante los medios y una reunión son los motivos por los que el juez Ruiz la envía a la cárcel y la amenaza con una condena de doce años. La izquierda abertzale recuerda a Hollande que ni Sarkozy lo hizo. Protesta conjunta de electos vascos del PS

  • L’arrestation d’Aurore Martin n’apaisera pas le débat sur la question basque - SudOuest.fr
    http://www.sudouest.fr/2012/11/02/l-arrestation-d-aurore-martin-n-apaisera-pas-le-debat-sur-la-question-basqu

    C’est de l’histoire ancienne depuis hier et l’exécution du MAE. Qu’elle soit fortuite ou planifiée, l’arrestation d’Aurore Martin vient dans un nouvel air du temps, beaucoup plus délicat politiquement. Les arrestations, fin octobre, des etarras Izaskun Lesaka et Joseba Iturbe en Saône-et-Loire, ont permis au ministre de l’intérieur Manuel Valls d’insister sur la force des liens entre Paris et Madrid dans la lutte contre ETA. Il semble que le changement de majorité politique en France, après l’élection de François Hollande à la présidence de la République ne signifie pas d’inflexion en la matière. Les autorités françaises s’alignent sur la position espagnole : le désarmement donc la mise hors d’état de nuire d’ETA comme préalable absolu.

    D’après l’article de Libé mis en ligne par @rezo :

    Le Comité de défense des droits de l’Homme Pays basque a rappelé de son côté que « François Hollande lui-même avait apporté son soutien à la jeune Aurore » quand il était candidat.

    M Hollande, soit vous êtes un benêt patenté qui ne sait pas tenir ses troupes, soit vous êtes machiavélique à un point que ce n’est permis de l’imaginer. C’est vrai que votre maître à penser en tant qu’homme d’état est François Mitterrand ...

  • Aurore Martin, questions sur une arrestation (Libération)
    http://www.liberation.fr/societe/2012/11/02/aurore-martin-questions-sur-une-arrestation_857699

    « Je n’ai aucune illusion, je sais où ça va se terminer et comment. » C’était en mars 2011. Sous le coup d’un mandat d’arrêt européen, la Française Aurore Martin, membre du parti radical basque Batasuna, vivait cachée. Elle a finalement été arrêtée hier dans les Pyrénées-Atlantiques et remise aux autorités espagnoles. Le juge vient de décider son placement en détention. Son arrestation suscite de vives réactions politiques en France, à droite comme à gauche. (...) Source : Libération

    • En juillet 2011, François Hollande avait, lui aussi, manifesté son soutien à Aurore Martin en réclamant une issue « favorable » et demandant la clémence (écoutez ses déclarations, enregistrées par France Bleu Pays Basque).

      http://www.eitb.com/fr/infos/politique/detail/979327/aurore-martin-incarceree-espagne--crispations-au-pays-basque

      <iframe width="100%" height="166" scrolling="no" frameborder="no" src='https://seenthis.net/http://w.soundcloud.com/player/?url=http%3A%2F%2Fapi.soundcloud.com%2Ftracks%2F65702219&show_artwork=true">iframe>

    • http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20121102.OBS7905/aurore-martin-extradee-en-espagne-quelle-honte.html

      Aurore Martin extradée : Valls au cœur de la polémique
      Créé le 02-11-2012 à 12h16 - Mis à jour à 19h36

      Par Le Nouvel Observateur
      Des élus PS aux communistes en passant par Europe Ecologie-Les Verts et Batasuna, tous critiquent la décision du ministre de l’Intérieur.
      (...)

      De nombreuses critiques visent Manuel Valls. Plusieurs élus voient la main du ministre de l’Intérieur derrière cette arrestation.

      Lors d’une conférence de presse à Bayonne, Batasuna estime que Manuel Valls avait « cassé un accord tacite ». L’un des responsables du mouvement, Jean-François Lefort, relève que le MAE visant Aurore Martin n’avait pas été appliqué par l’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant.

      « Une étape a été franchie », estime-t-il. Jean-François Lefort doute du caractère « fortuit » du contrôle qui a permis l’arrestation de la militante. Selon lui, un « important peloton de gendarmerie » se trouvait « à un autre endroit où elle aurait pu passer ».

      Membre de la coalition EH Bai, Anita Lopepe affirme que Manuel Valls « s’aligne sur le Partido Popular » (droite), au pouvoir en Espagne. Selon elle, « 8 à 12 » militants basques français sont encore sous le coup de MAE non activés.
      « Créer la discorde »

      « Ce que Guéant n’avait pas osé faire, le ministre Valls vient de le commettre », dénonce d’ailleurs Olivier Dartigolles.

      Pour EELV, le locataire de la place Beauvau « semble vouloir créer la discorde en entretenant sciemment l’amalgame et la confusion » alors que « les élus de tous bords [...] et la société civile » du Pays basque « s’allient [...] pour travailler à l’avenir du territoire et pour rendre pérenne la paix rendue possible par le dépôt des armes » de l’ETA.

      Lundi, déjà, un entretien de Manuel Valls au quotidien espagnol « El Pais » avait suscité l’indignation de plusieurs élus basques, de gauche comme de droite, le ministre semblant lier l’existence d’une collectivité basque, entité administrative que des élus appellent de leurs vœux, au fait que l’ETA dépose les armes.

    • Extrader quelqu’un dont le seul grief retenu est « participation à une organisation terroriste », qui plus est non interdite sur le territoire national (donc non "terroriste") ils font très fort au Ministère de l’Intérieur. . Aurore Martin est sous le coup d’un mandat d’arrêt européen, donc celui-ci prévaudrait sur la loi française si on croit la décision de M Valls. Tout cela serait donc politique et diplomatique et Mme Martin ainsi que quelques douzaines d’autres vont jouer le rôle de fusibles. Pour protéger qui ou quoi ?

  • Arrestation et extradition vers l’#Espagne d’#Aurore_Martin :

    http://gara.naiz.info/paperezkoa/20121102/370483/eu/Paris-detiene-Aurore-Martin-entrega-Guardia-Civil-para-ser-llevada-Madri

    http://www.naiz.info/eu/actualidad/noticia/20121102/concluye-la-declaracion-de-aurore-martin-en-la-audiencia-nacional

    La militante independentista Aurore Martin ha comparecido esta mañana ante el juez Pablo Ruz en la Audiencia Nacional. Este ha decretado su ingreso en prisión incondicional, tras imputarle un delito de «integración en organización terrorista»

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/11/01/incomprehension-apres-l-arrestation-de-la-militante-basque-aurore-martin_178

    Nous réfutons la thèse d’un contrôle fortuit : au moment où Aurore Martin a été arrêtée, il y avait un important peloton de gendarmerie à un autre endroit où elle aurait pu passer

  • Extradition d’Aurore Martin: Batasuna accuse Manuel Valls d’avoir rompu «un accord tacite» - L’EXPRESS
    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/extradition-d-aurore-martin-batasuna-accuse-manuel-valls-d-avoir-rompu-un-a

    Extradition d’Aurore Martin : Batasuna accuse Manuel Valls d’avoir rompu « un accord tacite »

    Par LEXPRESS.fr, publié le 02/11/2012 à 16:56, mis à jour à 17:05

    Un des responsable du mouvement Batasuna jette le doute sur le caractère « fortuit » du contrôle routier qui a permis l’arrestation jeudi de la militante Aurore Martin. La jeune femme a été remise aux autorités espagnoles.

  • Aurore Martin - J’aimerais que quelqu’un m’explique comment la France peut expulser une de ses ressortissantes vers un pays étranger (je croyais que c’était impossible, sans doute une fausse croyance ou alors une exception « antiterroriste » ?) pour avoir simplement participé à une réunion publique (d’un parti légal en France, mais d’une certaine façon, même illégal, c’est juste une réunion).
    Elle n’est pas accusée d’actes terroristes mais en Espagne la simple appartenance à un parti proche de l’ETA vaut condamnation pour soutien au terrorisme (12 ans parait-il...).

    D’une certaine manière, il me semble que la question gouvernementsoc/valls-est-un-vilain est secondaire, des gendarmes l’ont arrêté sur la route, peut-être qu’ils étaient en service commandé, peut-être pas.
    C’est le point où en est arrivé de suspension des libertés formelles au nom de « l’Europe », de « l’Antiterrorisme », tout ça...

    http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20121102.AFP3802/arrestation-d-aurore-martin-honte-pour-le-pcf-eelv-choque.html

  • Début de polémique après l’arrestation de la militante basque Aurore Martin
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/11/01/incomprehension-apres-l-arrestation-de-la-militante-basque-aurore-martin_178

    Début de polémique après l’arrestation de la militante basque Aurore Martin

    La militante basque française Aurore Martin, membre de Batasuna, a été interpellée jeudi 1er novembre à Mauléon (Pyrénées-Atlantiques) en exécution d’un mandat d’arrêt européen émis par l’Espagne, plus d’un an après une première tentative avortée à Bayonne, ont annoncé la gendarmerie et le parquet.

    La militante membre de ce mouvement radical basque, qui a épuisé tous les recours légaux contre le mandat de Madrid, a été interpellée sans difficulté vers 16 heures par des gendarmes, à l’occasion d’un contrôle routier fortuit. Elle a été « remise aux autorités espagnoles vers 20 h 30 », selon la gendarmerie.

    #prison #basque #batasuna

  • Paru le 01/12/2011 dans Sud Ouest : Un an après, Aurore Martin ne veut plus vivre cachée

    http://www.sudouest.fr/2011/12/01/un-an-apres-aurore-martin-ne-veut-plus-vivre-cachee-568123-754.php

    ...

    Aurore Martin souhaite faire à nouveau entendre sa voix politique. Samedi 10 décembre, elle sera à Bayonne en tête de cortège d’une manifestation qui s’annonce spectaculaire : « Ce sera la première fois en Iparralde (Pays basque français) que nous allons descendre dans la rue pour demander à l’État français de s’engager dans la résolution démocratique du conflit basque. »

    ...

  • Batasuna : « Toutes les poursuites contre Aurore Martin doivent être abandonnées » (Libération)
    http://www.liberation.fr/politiques/01012344117-toutes-les-poursuites-contre-aurore-martin-doivent-etre-aband

    Sous le coup d’un mandat d’arrêt européen émis par Madrid, la militante basque française Aurore Martin se cachait depuis le mois de décembre. Elle est sortie de la clandestinité ce samedi 18 juin à Biarritz lors d’un meeting contre le mandat d’arrêt européen.
    Xabi Larralde, 41 ans, porte-parole de Batasuna, réagit. Entretien (...)