person:barack obama

  • États-Unis. Donald Trump prend une première mesure anti-avortement
    http://www.ouest-france.fr/monde/etats-unis/etats-unis-donald-trump-prend-une-premiere-mesure-anti-avortement-47546


    Les régressions sociales se font toujours sur le dos — en fait l’#utérus — des femmes.

    Le nouveau président s’est par ailleurs engagé à nommer à la Cour suprême un juge farouchement opposé à l’#avortement, en précisant que ce nouveau rapport de force à la haute juridiction pourrait à terme déboucher « automatiquement » sur l’annulation de « Roe V. Wade », l’arrêt emblématique qui a légalisé l’avortement en 1973 aux États-Unis.

  • Une fin de règne sans gloire pour Barak Obama. Un Nobel qui a fait la guerre à la paix. - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/01/une-fin-de-regne-sans-gloire-pour-barak-obama.un-nobel-qui-a-fait-

    « La paix n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice. »

    Baruch Spinoza, philosophe (1632 – 1677)

     

    Ça y est, le président Obama s’en va laissant Donald Trump prendre en charge le pouvoir ! Avant de revenir sur la dernière partie de la présidence, à savoir l’engagement sans retenue de Obama pour l’élection de Hillary Clinton, nous allons à notre façon donner un point de vue parmi tant d’autres de citoyens lambda appartenant à ce continent des ténèbres qu’est l’Afrique et cher à Hegel, mais aussi à cette espérance religieuse diabolisée car instrumentalisée du fait de ses dirigeants complaisants avec l’Empire qui les adoube et d’où ils tirent leurs seules légitimités pour le plus grand malheur de leur peuple.

    Souvenons-nous de l’espoir suscité par la candidature de Obama, sa venue était vue comme une bénédiction du ciel après les années de feu, de sang, de malheur des deux mandatures de George Walker Bush. Le discours de rupture d’Obama, et même sa nomination, nous faisait espérer- grands naïfs que nous sommes- le retour de l’american way of life, celle d’Armstrong marchant sur la Lune, celle des pères fondateurs de la démocratie et de la liberté. Cette Amérique qui a pris le pari d’élire un Afro-Américain consacrant ainsi le rêve de Martin Luther King « I have a dream… ».

    Le capital de confiance et d’espoir des damnés de la Terre était immense, d’autant qu’à tort ou à raison, nous Africains nous nous sentions rétablis dans notre dignité après deux siècles d’esclavage. Ce fut d’autant plus beau que malgré les dénégations d’Obama affirmant qu’il est chrétien, beaucoup d’entre les naïfs que nous sommes pensaient à tort qu’un président qui a dans sa famille des parents musulmans ne peut que développer de l’empathie avec l’Islam.

    Ceci nous fut confirmé par le fameux discours du Caire Salem Alikoum., « Je vous salue »

    Il parle à cette occasion de « nouveau départ » pour qualifier la relation que l’administration qu’il dirige veut développer entre son pays et le monde arabo-musulman. Le président a su choisir trois bonnes citations du Coran, des allusions à l’âge d’or de l’islam et à sa contribution scientifique dont a pu bénéficier l’Occident ; il a réaffirmé très fortement la liberté de conscience en faveur des musulmans aux États-Unis, et plus généralement Obama aura apporté à la sensibilité inquiète du monde musulman, les apaisements que celui-ci attendait depuis longtemps.

    Dans ce qui suit nous allons montrer les faits les plus saillants vus encore une fois du Sud, nous survolerons rapidement l’aspect économique et l’obamacare qui est en passe d’être détricoté avant même la fin du mandat d’Obama et les meurtres racistes qui ont augmenté.

    Bref inventaire de l’héritage d’Obama ayant consensus en Occident

    Obama c’est avant tout le verbe et la verve. Retour sur trois paroles qui ont marqué l’opinion lors des années de présidence de Barack Obama. « Oui nous pouvons » : « « Yes we can. » Le slogan choisi pour la campagne de Barack Obama en 2008 est indissociable de sa présidence. Il a eu deux significations : celui d’une Amérique qui veut en finir avec les années Bush et celui d’une communauté afro-américaine qui voit pour la première fois un président métis s’installer à la Maison-Blanche. « L’audace d’espérer. » « L’espoir face aux difficultés, l’espoir face à l’incertitude, avait-il martelé. L’audace d’espérer est le plus grand don que Dieu nous a donné. » « Je parie que demain, vous rejetterez la peur, et choisirez l’espoir. » « L’Amérique que j’aime. » L’Amérique qui se dessine dans les discours de Barack Obama est celle qui aurait assumé ses divergences politiques et assimilé ses différentes communautés. « Il n’y a pas d’Amérique blanche, ou d’Amérique noire, d’Amérique asiatique ou latino. Mais les États-Unis d’Amérique. » (1).

    Les avis divergent sur l’héritage de la présidence de Barack Obama. La Tribune de Genève dresse un bilan avec quelques témoignages : « Grâce à l’Obamacare, 20 millions d’Américains qui n’avaient pas d’assurance-maladie ont pu s’en offrir une. Barack Obama n’a toutefois jamais réussi à vendre à ses concitoyens cette réforme qui les oblige à contracter une assurance-maladie, et les républicains ont entamé l’abrogation de la loi la semaine dernière. En matière d’environnement, M. Obama a soutenu l’accord de Paris sur le climat en 2015. Il a aussi protégé 141 millions d’hectares de terres et de mers contre leur exploitation à des fins énergétiques, tout en réduisant de moitié l’importation de pétrole des Etats-Unis. » (2)

    Le lynchage d’El Gueddafi

    A la suite des printemps arabes mis en oeuvre par les officines occidentales, les pays occidentaux pensaient rechaper le Monde arabe à moindre frais d’une façon soft. Ainsi, le président Obama a laissé faire Hillary Clinton en l’occurrence dans cette mise à mort voulue par Sarkozy conseillé par Bernard-Henry Lévy et Cameron. Pour Hillary Clinton, l’élimination du « dictateur » El Gueddafi qui eut pour épitaphe – Je suis venu, j’ai vu, il est mort » fut son plus grand succès et devait la qualifier pour la présidence grâce au succès de sa « stratégie de changement de régime ». Ses emails révélés par le FBI sont la preuve de cette attente. Hillary avait adopté avec enthousiasme la politique des néoconservateurs et des interventionnistes libéraux prônant le renversement de gouvernements qui manquaient de respect pour la seule superpuissance, nation exceptionnelle, indispensable et unique leader du monde.

    La mort de Ben Laden : la promesse tenue, gage de la réélection

    Une autre prouesse à l’actif d’Obama, le meurtre en direct de Ben Laden à la télévision américaine et sous les yeux ravis du président des Etats-Unis et des principaux membres de son gouvernement tombés en extase a été un « bon point » pour le deuxième mandat. la traque d’Oussama Ben Laden a été autant une mission des différents présidents de Bill Clinton en passant par George W. Bush « Je veux Ben Laden mort ou vif » jusqu’à Barack Obama.Annonçant la mort de l’ennemi numéro un des Etats-Unis, il déclare : « Peu de temps après ma prise de fonction, j’ai demandé au directeur de la CIA de faire de la mort ou de l’appréhension de Ben Laden notre première priorité dans la lutte contre Al Qaïda. » Obama clamera qu’il est celui qui a éliminé la menace. Ben Laden sera jeté à la mer.

    Politique étrangère : Syrie, Libye

    « Le récent déplacement du président américain à La Havane lit-on sur cette contribution de Ouest France a bien sûr couronné de succès l’ouverture des États-Unis vers Cuba. Obama peut également s’attribuer une partie du mérite quant à l’accord nucléaire avec l’Iran. Pourtant, le bilan d’Obama en matière de politique étrangère est loin de faire l’unanimité. En atteste le débat suscité par le très long entretien accordé par le président à la revue The Atlantic dans son édition de mars. Concernant la Syrie, le fait marquant reste la décision de la Maison-Blanche de ne pas intervenir militairement en août 2013. Obama revendique cette décision, au prétexte que « les États-Unis ne peuvent pas tout ». Revenant en détail sur l’intervention en Libye en 2011, Obama déclare « qu’il faisait peut-être trop confiance aux Européens « pour faire le suivi de cette intervention ». Et de mentionner la défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2012. Bref, un fiasco qui fait aujourd’hui de la Libye l’un des terreaux du djihadisme salafiste. Barack Obama accuse les Européens et les pays arabes d’être des free-riders (profiteurs), relayant hélas le discours de certains candidats républicains, comme Donald Trump qui appelle au désengagement de l’Amérique face aux « coûts énormes » de l’Alliance transatlantique. Très critique vis-à-vis de l’Arabie saoudite, Obama demande à celle-ci de « partager le Moyen-Orient » avec son ennemi iranien. (..) Barack Obama témoigne d’un grand intérêt pour l’Asie-Pacifique depuis l’invention du terme « pivot asiatique » au début de sa présidence. Selon lui, c’est dans cette région que se trouvent les intérêts des États-Unis, et c’est là que se trouve le concurrent – ou partenaire ? – principal : la Chine. » (3)

    Trois bombes par heure dans le monde en 2016

    Pour un président de paix, il y eut plus de guerres plus d’armes vendues. Un rapport du Council on Foreign Relations (CFR) a montré que Washington a bombardé la Syrie, le Pakistan, l’Afghanistan, la Libye, le Yémen ainsi que la Somalie en 2016. Pas moins de 26 171 bombes ont été larguées. 72 par jour. Trois par heure. Les frappes militaires américaines ont été nombreuses en 2016. Très nombreuses. Le toujours président des Etats-Unis avait fait du désengagement militaire de son pays une promesse de campagne, pourtant, le think tank basé à New York nous apprend que Washington a bombardé au moins sept nations en 2016 : la Syrie, l’Irak, le Pakistan, l’Afghanistan, la Libye, le Yémen et la Somalie. Sans surprise, la très grande majorité des bombardements américains ont concerné la Syrie et l’Irak. 24 287 bombes y ont été larguées selon les comptes du CFR. (…) En 2008, alors qu’il menait campagne il avait assuré que lorsqu’il deviendrait commandant en chef des forces armées, il « fixerait un nouvel objectif dès le premier jour » : la fin de la guerre en Irak. « Je mettrai un terme à cette guerre en Irak de manière responsable et terminerai la lutte contre al-Qaïda et les Taliban en Afghanistan. » (4)

    Les Etats Unis champion des ventes d’arme

    S’agissant du carburant des guerres, la fabrication et la vente des armes, tout va bien Selon l’organisme suédois Sipri, le marché des armes est florissant. En 2014, les dépenses militaires mondiales se sont élevées à 1 776 milliards de dollars, ce qui représente 2,3% du produit intérieur brut mondial et environ 245 dollars par habitant En 2015, les 100 principales entreprises productrices d’armement dans le monde ont affiché globalement un chiffre d’affaires de 356,7 milliards USD réalisés dans les contrats d’armement (sur un chiffre d’affaires total de 1 118,1 milliards USD), Les Etats Unis , interviennent en moyenne pour 30 % des ventes. (5)

    Là encore, il y eut un désenchantement des partisans de la paix. Pratiquement tous les pays européens, mais aussi la Russie, la Chine et Israël ont alimenté les guerres certaines fois en vendant des armes aux deux belligérants ! A croire le niveau des vies des occidentaux dépend du nombre d’armes vendues en clair du nombre de morts , de blessés et de désolation de pays vulnérables et misérables qui, certaines fois n’ont pas d’argent pour nourrir leurs peuples, mais trouvent toujours moyen de s’endetter pour se battre contre d’autres miséreux ou pour tenir en respect leurs peuples dans des gouvernances interminables où le mot alternance n’a aucun sens. Dans ces pays, il n’y a que le darwinisme providentiel ou l’émeute fomentées bien souvent par les pays occidentaux pour leurs propres intérêts pour arriver à l’alternance généralement aussi catastrophique… Dans ces pays le lobby de l’armement dirige d’une façon invisible le pays . Aux Etats Unis un seul président, Eisenhower, eut le mérite d’avertir le peuple américain contre le danger de la mainmise sur le pouvoir du complexe militaro-industriel.

    Dans ce contexte pour juger du niveau des armes vendues , Nadia Prupis parlant de ce marché de la mort écrit :

    « Les États-Unis ont vendu plus d’armes que n’importe quel autre pays en 2015, malgré une baisse du commerce mondial des armes, selon un nouveau rapport du Congrès. Avec 40 milliards de dollars, les États-Unis ont signé plus de la moitié de tous les accords d’armement l’an dernier et plus du double du pays en deuxième place, la France, à 15 milliards de dollars. Les ventes d’armes américaines comprenaient des bombes, des missiles, des chars blindés, des hélicoptères d’attaque Apache, des chasseurs F-15 et autres articles (…) » (5).

    On l’aura compris les dirigeants arabes sont aux premiers loges pour acheter les armes. Nadia Prupis écrit :

    « Les principaux acheteurs, quant à eux, étaient le Qatar, l’Égypte, et l’Arabie saoudite, Beaucoup de ces armes ont été utilisées pour aider la coalition menée par l’Arabie saoudite et soutenue par les États-Unis à combattre les rebelles au Yémen, entraînant des pertes civiles élevées. Le Guardian note que les résultats concordent avec une autre étude récente, qui concluait que l’administration Obama avait approuvé pour plus de 278 milliards de dollars de vente d’armes en huit ans, soit plus du double de l’administration Bush, 128,6 milliards de dollars. » (6)

    La journaliste bien connue, Diana Johnstone décrit la paranoïa qui sévit à la fois dans le parti démocrate, mais aussi au sein de l’Administration actuelle qui accélère les mesures de rétorsion contre la Russie pour les rendre irréversibles, tels que l’expulsion de 35 diplomates fin décembre et l’accélération du déploiement des troupes américaines en Pologne à la frontière avec la Russie.

    « L’impertinence de Vladimir Poutine, écrit-elle, ouvertement en faveur d’un « monde multipolaire », l’a hissé à la première place dans la liste des méchants. Il est promu « dictateur » et « menace existentielle » aux yeux de la nation exceptionnelle, cible numéro un du changement de régime. Hillary Clinton et ses partisans politiques et médiatiques s’accordent pour attribuer sa défaite à un complot mené par Vladimir Poutine visant à changer le régime aux Etats-Unis. Jamais à Washington n’a-t-on vu un parti au pouvoir si incapable d’accepter l’alternance, si vindicatif, si avide de trouver des boucs émissaires, si prêt à violer toutes les bienséances démocratiques et diplomatiques, si prêt à pratiquer la politique de la terre brûlée, même aux dépens de ces « valeurs » dont il se proclame le défenseur indispensable, à commencer par la liberté d’expression ? » (7)

    La folie de fin de règne à Washington : la phobie de Poutine

    S’agissant de la comédie visant à impliquer Poutine dans l’ingérence dans les élections, les Etats-Unis qui ont déclenché 200 guerres en 240 ans d’existence n’ont jamais cessé d’interférer quand leurs intérêts étaient en jeu. : « Tout Washington est scandalisé, tandis que les membres du Congrès rivalisent entre eux pour diaboliser la Russie à cause de sa supposée ingérence dans la récente élection présidentielle américaine. « Toute intervention étrangère dans nos élections est absolument inacceptable », a déclaré Paul Ryan, le président de la Chambre des représentants. Cet éclat de vertueuse indignation serait plus facile à gober si les Etats-Unis n’avaient pas eux-mêmes pris l’habitude chronique d’intervenir dans les élections à l’étranger. Sur une période d’un peu plus d’un siècle, les leaders américains ont utilisé toute une variété d’outils pour influencer les électeurs dans des pays étrangers. Nous avons choisi des candidats, les avons conseillés, financé leurs partis, conçu leurs campagnes, corrompu les médias pour les soutenir et menacé ou calomnié leurs rivaux ».(8)

    Une appréciation rendant compte de ce désamour graduel nous est donné par une diplomate russe : « La politique étrangère de l’administration Barack Obama au cours des huit années de la présidence d’Obama « suscite l’aversion du monde entier », a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zaéskharova. « Je pense que cet homme [Obama] et son équipe – naturellement, parlant de l’homme, nous entendons l’équipe qui s’est révélée mauvaise pour tous sur la scène mondiale », Selon la diplomate russe, du point de vue moral, on peut blâmer l’équipe d’Obama d’avoir commis un « crime » car il a démontré que « le plus fort a des droits illimités à faire le mal ». (9)

    En définitive rien de nouveau sous le soleil ! Tous les président américains à partir de la chute du mur de Berlin furent frappés d’hubris , une sorte de messianisme de la certitude de la « Destinée Manifeste » qui leur donne mission de régenter le monde. Cela a commencer avec Georges Bush père qui parlait déjà après avoir laminé l’armée irakienne en 1991, du nouvel ordre mondial vertueux étant la seule hyper-puissance selon le bon mot de Hubert Védrine et ayant sonné d’après Francis Fukuyama, l’idéologue du Pentagone, la fin de l’histoire et annoncé un âge d’or qui allait durer mille ans.

    On sait comment cette histoire est en train de se dérouler , car nous eûmes après Bill Clinton qui s’illustra par le dépeçage des balkans avec la complicité de l’Europe et notamment de l’Allemagne Ce sera aussi la presque décennie du pétrole contre nourriture, une histoire abjecte dont l’épilogue fut la mort de 500.000 enfants prix à payer – pas cher- selon Madeleine Albright pour faire partir Saddam Hussein qui n’est parti que plus tard. Il a fallu l’avènement de Georges Walker Bush pour que la sentence s sentence « to be hanged by the neck until you are dead » se réalise un matin de janvier de l’aid el adha en guise de sacrifice,’ il y a dix ans sous la gouvernance d’un certain Paul Bremer gouverneur d’un Irak en miettes Ces présidents venaient avec leurs certitudes gravées dans l’arbre ,bouleverser des équilibres sociologiques culturels et cultuels plusieurs fois millénaires en y semant le chaos constructeur selon Condolezza Rice

    La présidence Obama ne fut pas différente sauf que nous avons cru en ses promesses de désengagement de l’Irak, de l’Afghanistan. Nous seulement ne se fit pas, mais sous l’ère Obama fut inaugurée la terrible guerre des drones reapers et autres ; Pour ne pas risquer la mort des GI’S rien de plus simple : Une salle climatisée du fin fond du Texas, un contrôle par satellite et une décision de mort par drone interposé. Il suffit alors au soldat de jouer au joystick pendant qu’à des milliers de kms de là c’est la mort, le deuil la désolation des vies brisées des pays en miettes. Non content de tout cela après l’épisode Bin Laden, deux conflits marquent l’ère Obama, la Syrie vidée de sa sève ,plusieurs milliers de morts et de blessés, la destruction honteuse de la Lybie avec deux vassaux le tandem Sarkozy – Hollande et David Cameron dont les prouesses envers les faibles aboutirent au lynchage de Kadhafi. Enfin la tolérance envers l’Arabie Saoudite pour causes de contrats d’armements et de pétrole s’avère être une complicité dans la mort silencieuse du peuple yéménite

    L’Occident s’est empressé de décerner le prix Nobel de la paix à Barack Obama pour la promesse d’une paix qui n’est jamais arrivée. Peut-être que le Comité Nobel ne sera plus aussi chaud pour l’octroi de ce prix ? De plus s’agissant justement de la paix du monde, les années Bush ont traumatisé le monde, mais on ne s’attendait à rien de bon. Avec Obama nous avons cru à ses promesses qui comme dit Jacques Chirac n’engagent que les naïfs que nous sommes. A la place nous découvrons en fait « l’american way of war »… de l’empire qui tarde à comprendre que tout le monde aura à gagner avec un monde multipolaire. Peut être là encore un vœu pieux avec le nouveau président Trump avec son obsession protectionniste.

    Professeur Chems Eddine Chitour

    Ecole Polytechnique Alger

     

    1.http://www.la-croix.com/Monde/Ameriques/Trois-grandes-paroles-Barack-Obama-2017-01-15-1200817339

    2. http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/01/16/bilan-d-obama-le-paradoxe-americain_5063393_3222.html#ShE0hJ4U2o3afToz.99

    3.http://www.ouest-france.fr/debats/point-de-vue/politique-etrangere-le-bilan-discute-dobama-4149159

    4.http://reseauinternational.net/les-etats-unis-ont-largue-lequivalent-de-trois-bombes-par-heure-dans-le-monde-en-2016/#EYWYhUfTrZXxOtOX.995.

    5.http://www.grip.org/fr/node/1942

    6.Nadia Prupis http://lesakerfrancophone.fr/alors-que-le-commerce-mondial-declinait-la-vente-darmes-etasunien

    7.https://francais.rt.com/opinions/31994-folie-fin-regne-washington

    8.http://www.mondialisation.ca/usa-nous-intervenons-dans-les-elections-dautres-pays-depuis-plus-dun-siecle/5568909

    9. ttp ://lesakerfrancophone.fr/le-monde-entier-est-degoute-par-la-politique-etrangere-de-ladministration-obama

     

     Article de référence :

    http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur _chitour/258595-un-nobel-qui-a-fait-la-guerre-a-la-paix.html

    La source originale de cet article est Mondialisation.ca
    Copyright © Chems Eddine Chitour, Mondialisation.ca, 2017

  • Un conseiller d’Obama admet : « Nous avons armé Al-Nosra et Al-Qaïda en Syrie » - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/01/un-conseiller-d-obama-admet-nous-avons-arme-al-nosra-et-al-qaida-e
    http://www.algeriepatriotique.com/sites/default/files/styles/282x211/public/field/image/ben+rhodes.jpg?itok=8-F2jIez

    Les éléments tangibles prouvant que les Etats-Unis ont directement ou indirectement soutenu les groupes terroristes activant en Syrie s’amoncellent. Certains sont même fournis par d’anciens hauts responsables de l’Administration Obama qui vient de passer le relais à l’équipe de Donald Trump. Ben Rhodes, conseiller adjoint à la Sécurité nationale pour les communications stratégiques de Barack Obama, a fait des révélations cette semaine qui ont provoqué un séisme à Washington. Il a affirmé qu’il existe des vases communicants entre ce que certains appellent l’opposition syrienne modérée et les groupes terroristes affiliés à Al-Qaïda. Dans ses confidences reprises samedi par un site animé par des vétérans de l’armée américaine, Ben Rhodes a non seulement soutenu que les rebelles syriens avaient des contacts avec Al-Qaïda et le Front Al-Nosra, mais que « l’opposition » avait aussi maintes fois préconisé à Washington de travailler avec les terroristes. « Ce qui est étrange, c’est que j’ai rencontré l’opposition syrienne, et souvent ses responsables ont soutenu que nous devrions travailler avec Al-Nosra, qui est Al-Qaïda », a-t-il déclaré, ajoutant qu’« Al-Nosra combat avec des armes américaines ».

    Rhodes semble dire que les Etats-Unis n’ont finalement pas travaillé avec Al-Nosra et Al-Qaïda. Mais en lâchant une telle déclaration, il admet tout de même que les rebelles syriens et Al-Nosra étaient les deux faces d’une même médaille et que leur seul but était de renverser Bachar Al-Assad. Même si l’on suppose que les Etats-Unis n’ont jamais travaillé avec Al-Nosra, le fait cependant que les rebelles syriens aient demandé à Washington de travailler avec Al-Nosra est un élément qui remet totalement en cause le discours tenu par les Occidentaux pour justifier la destruction de la Syrie.

    Il ressort aussi des déclarations post-Obama de Ben Rhodes que les invitations incessantes de Washington à distinguer entre ce qu’elle appelle l’opposition modérée et les mouvements terroristes se revendiquant d’Al-Qaïda ou de Daech étaient une fumisterie du moment qu’il n’y avait aucun moyen pour les Etats-Unis d’empêcher les rebelles syriens de fraterniser avec Al-Nosra, précisément parce que les deux entités avaient militairement juré de combattre Al-Assad par tous les moyens. Cela y compris en accusant Al-Assad d’utiliser des armes chimiques contre son propre peuple. En fait, il a été largement rapporté que « les rebelles syriens avaient promis loyauté à Al-Qaïda ».

    Bien évidemment, tout cela, les Américains le savaient. Ils savaient également que les armes fournies aux soi-disant rebelles syriens allaient fatalement tomber entre les mains d’Al-Nosra et d’Al-Qaïda. D’ailleurs, les rebelles eux-mêmes ont clairement dit qu’ils ne combattraient pas Al-Nosra. C’est ce qui se produira. D’importants lots d’armes américaines ont fini entre les mains de nombreuses cellules terroristes.

    Malgré les mises en garde de certains cadres de son administration, Barack Obama n’a rien voulu savoir. Il a même dit préférer les terroristes à Bachar Al-Assad, adoptant ainsi la même position que les Israéliens vis-à-vis d’Al-Qaïda et de Daech. Cela explique pourquoi Tel-Aviv n’a pas lésiné aussi sur les moyens, y compris militaires, pour aider le Front Al-Nosra et mettre les bâtons dans les roues de l’armée syrienne.

    Khider Cherif

    http://www.algeriepatriotique.com

  • Dernières opérations ordonnées par Barack Obama en Syrie et en Libye
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2997

    Les deux derniers ordres militaires de Barack Obama sont des frappes ciblées en Syrie et une autre en Libye. Elles se sont déroulées respectivement le 17 et 18 janvier, alors que l’investiture du nouveau locataire du bureau ovale, Donald Trump, devait prendre fonction le 20. Simultanément ces bouchées effectuées sans-bavures terminent le passage du premier président noir à la tête des Etats-Unis. Il a suscité beaucoup d’espérances, mais des promesses, comme la cause palestinienne, restent sur leur (...)

    Editorial, opinion, point de vue, déclaration, paix, pertinente, monde, histoire, population, société,

    / #Syrie,_opposition,_Turquie,_Qatar,_armée,_Alep,_Damas,_Bashar_Al-Assad,_Liban, #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , Obama, USA, (...)

    #Editorial,opinion,_point_de_vue,_déclaration,_paix,_pertinente,_monde,_histoire,_population,_société, #Terrorisme_,islamisme,Al-Qaeda,politique, #Obama,_USA,_Israël,_Proche-Orient,_Palestine #fait_divers,société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • #Donald_Trump est investi président des Etats-Unis - #Dessin de #Mutio #Urtikan.net
    http://www.urtikan.net/dessin-du-jour/donald-trump-est-investi-president-des-etats-unis

    Le #milliardaire, élu en novembre dernier, succède officiellement à Barack Obama ce vendredi 20 janvier. Il doit prêter serment à 18 heures, heure de Paris, au cœur de #Washington D.C., la capitale fédérale.

  • Save The Link ! + Lucy + Uber + Obama | Freezone
    https://asso.libre-a-toi.org/emission/25-freezone

    À surveiller ? Un groupe d’eurodéputés de tous bords politiques dénoncent deux propositions de la Commission européenne : l’établissement d’une taxe cachée sur les liens hypertexte à travers la création d’un droit voisin pour les éditeurs de presse et une obligation de filtrage automatisée sur les plateformes. - Fausse Pépite Libre #1 : Cette semaine, plusieurs médias ont annoncé que le fossile de Lucy avait été diffusé en Open Source pour permettre de réaliser des impressions 3D de ces os. - Fausse Pépite Libre #2 : Cette semaine, on a pu lire qu’Uber allait partager une partie de ses données avec les villes où il est implanté, voire même que la société allait se lancer dans l’Open Data. - Pépite Libre #3 : Barack Obama a quitté cette semaine la Maison Blanche. Parmi les choses qu’il laissera, il y a aussi (...)

    https://asso.libre-a-toi.org/wp-content/airtime/imported/1/FRE/25-FRE-freezone_14-01-17.mp3

  • #WikiLeaks : les républicains s’indignent de la grâce de #Chelsea_Manning
    https://www.mediapart.fr/journal/international/180117/wikileaks-les-republicains-sindignent-de-la-grace-de-chelsea-manning

    © Reuters Trois jours avant de quitter la Maison Blanche, Barack Obama a décidé de commuer la peine de celle qui, en 2013, a été condamnée à 35 ans de prison pour avoir fourni à WikiLeaks 700 000 documents sur les exactions de l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Chelsea Manning devrait sortir de prison le 17 mai. WikiLeaks et Snowden se félicitent tandis que le camp de Trump proteste.

    #International #Barak_Obama #Edward_Snowden #Julian_Assage #libertés_publiques

  • Après la clémence pour Chelsea Manning, le sort d’Edward Snowden toujours en suspens

    http://www.lemonde.fr/surveillance-NSA-France/article/2017/01/18/apres-la-clemence-pour-chelsea-manning-le-sort-d-edward-snowden-toujours-en-

    Le président américain a commué la peine de la lanceuse d’alerte – elle sera libérée en mai. Mais la même clémence a peu de chances de s’appliquer également à Edward Snowden.

    En commuant mardi 17 janvier la peine de la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, Barack Obama a répondu au vœu de nombreux défenseurs des libertés publiques, qui l’appelaient à faire un geste avant la fin de son mandat. Les mêmes lui ont aussi demandé ces dernières semaines de pardonner à Edward Snowden, autre lanceur d’alerte emblématique. Visé par un mandat d’arrêt aux Etats-Unis, il réside depuis 2013 en Russie après avoir révélé l’ampleur du programme de surveillance de la NSA (National Security Agency) américaine.

    Mais il y a peu de chances que les espoirs de ses soutiens se concrétisent, à deux jours de la fin du mandat de Barack Obama : la Maison Blanche a déjà fait savoir que pour elle les deux situations étaient radicalement différentes. Vendredi, le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest, cité par le New York Times, a développé ses arguments :

    « Chelsea Manning est une personne qui a été confrontée à tout le processus de justice militaire, qui a subi un procès, qui a été jugée coupable et a été condamnée pour ses crimes, et elle a reconnu avoir mal agi. (…) M. Snowden s’est réfugié dans les bras d’un adversaire, un pays [la Russie] qui a récemment tenté de briser la confiance en notre démocratie. »

    Quelques heures seulement après l’annonce de Barack Obama, la Russie a prolongé de deux ans le permis de séjour d’Edward Snowden, qui était sur le point de se terminer à la fin de l’année ; ce qui inquiétait ses soutiens. Mais cela ne suffira pas à les apaiser : Edward Snowden représente toujours une carte à jouer précieuse pour le Kremlin. Et maintenant que Donald Trump, dont les liens avec Moscou sont plus chaleureux que ceux qu’entretenaient l’administration sortante, accède à la Maison Blanche, quel sort Moscou va-t-il lui réserver ?

  • Investiture de Donald Trump : l’autre Amérique entre en résistance

    http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2017/01/17/investiture-de-donald-trump-l-autre-amerique-entre-en-resistance_5064144_829

    Depuis l’élection du 8 novembre, les voix contestataires se multiplient dans le pays et la désobéissance civile s’organise. En particulier en Californie, qui se revendique capitale de la dissidence.

    Ne leur dites pas qu’ils ressemblent au Tea Party. Un Tea Party de gauche, bien sûr, mais même. La comparaison leur paraît de mauvais goût. « On n’est pas dans la négativité », se défend Renee ­McKenna, l’une des centaines de milliers d’anonymes qui s’apprêtent à manifester contre Donald Trump le 21 janvier. Eux se revendiquent de la « résistance ». Le terme est apparu quelques heures après l’élection de Trump. Un hashtag sur Twitter : #Resist. En même temps que #NotMyPresident. Pas mon président. Depuis que les comptes ont été finalisés et que Donald Trump a été déclaré vainqueur alors qu’il avait recueilli 2,864 millions de voix de moins qu’Hillary Clinton, la détermination a redoublé : « pas » est devenu « jamais » : #NeverMyPresident.

    FEMMES, JEUNES, ÉCOLOGISTES, SYNDICALISTES, NOIRS, LATINOS… ILS SONT DES MILLIERS À RÉCUSER PAR AVANCE LE PROGRAMME DU 45E PRÉSIDENT.

    A la veille de l’investiture, ils sont des milliers – femmes, jeunes, écologistes, syndicalistes, Noirs, Latinos – à récuser par avance le programme du 45e président. Décidés à lutter pendant les « 1 461 jours » du mandat de Trump pour « protéger les progrès » accomplis en huit ans. « Je montrerai à Trump le même respect qu’il a montré à Obama », annonce sur son fil Twitter le chanteur Ricky Davila. Pas question de « collaboration » avec « le républicanisme radical » de Trump, proclame le Resistance Party, l’un des groupes qui ont éclos au lendemain du 8 novembre.

    En 2009, dans l’autre camp, il n’avait pas fallu deux mois avant que la contestation ­anti-Obama s’empare de la rue. Le 16 février, les premières manifestations avaient commencé – à Seattle, à Nashville. La base républicaine protestait contre le plan de relance de Barack Obama, qu’elle jugeait intolérablement « socialiste ». Le nom Tea Party était apparu mi-avril, moins de 100 jours après l’investiture d’Obama. Aux élections de ­mi-mandat en 2010, le Tea Party revendiquait 100 candidats au Congrès.

    Voiles noirs et bonnets roses

    Les dirigeants des groupes de pression démocrates espèrent que l’Histoire va se répéter, à leur profit. Ils rêvent d’un « Tea Party bleu ». La gauche n’a pas le choix. A un moment où les républicains contrôlent tous les leviers du pouvoir (la Maison Blanche, les deux chambres, 33 gouvernorats et 69 des 99 assemblées locales), l’opposition devra s’exercer « dans les Etats, les tribunaux et, comme dans les années 1960, dans la rue », anticipe le journaliste du New Yorker Jelani Cobb, dans un article sur « Le retour de la désobéissance civile ».

    A la veille de l’entrée en fonctions du nouvel élu, la « résistance » se signale par des centaines d’initiatives dans tout le pays. Certains appellent à éteindre les télévisions le 20 janvier pour priver Trump de son motif d’autosatisfaction favori : l’audience. D’autres, de voiler de noir les portraits sur les réseaux sociaux, pour créer une « solidarité » entre ceux qui estiment que « la démocratie est en danger ». Des femmes du projet « Pussy Hat » tricotent des bonnets roses pour les marcheuses de la Women’s March du 21 janvier à Washington. Des écologistes prônent un « jour antidéni », contre les climatosceptiques. Les profs s’affichent avec des pancartes visant à rassurer la communauté immigrée : « Mon nom est Montserrat Garibay. Je suis éducatrice et je n’ai pas peur. Je travaille avec et pour des étudiants et des familles sans papiers »…

    Une pétition dans la Silicon Valley

    Pendant les années Obama, le Texas a été le haut lieu de l’opposition au premier président afro-américain. A partir du 20 janvier, la Californie va devenir la capitale de la « résistance » anti-Trump. Hillary Clinton y a remporté 62,3 % des suffrages, le meilleur score en quatre-vingts ans pour un candidat démocrate. Les électeurs ont très mal vécu le fait que plus de 60 millions de leurs compatriotes aient préféré un républicain aussi ­ « rétrograde ». Jusque dans la Silicon Valley : de Tim Cook (Apple) à Marc Benioff (Salesforce), les grands noms du high-tech se sont adressés à leurs employés aussitôt après l’élection pour réaffirmer les « valeurs communes ». Cela ne les a pas empêchés d’aller à la rencontre du président élu le 14 décembre, à la Trump Tower, à New York. Pragmatiques, les patrons savent qu’ils ont beaucoup à gagner des promesses de réduction de l’impôt sur les sociétés. Mais, à la base, une pétition anti-Trump a été lancée : « Nous, ingénieurs, concepteurs, commerciaux… » Quelque 2 840 signataires se proclament solidaires des musulmans américains et s’engagent à ne pas participer à « la collecte de données basée sur les croyances religieuses ».

    San Francisco en a perdu son zen. « La nuit des élections, je me suis réveillée subitement, raconte Kerri, une universitaire. Et ce qui m’est venu à l’esprit, c’est : ça y est. Je vis dans le pays de Trump. » Le lendemain, « j’avais ­besoin d’air. J’ai fait une grande marche. » depuis, Kerri est passée par toutes sortes de phases. Après « le grand choc » est venu le rejet des trumpistes. « Un truc viscéral, décrit-elle. On ne veut plus rien avoir à faire avec ces gens qui ont voté pour un mâle blanc de 70 ans, xénophobe et misogyne. » Elle est maintenant à la phase de mobilisation. Kerri a envoyé un chèque au planning familial, que Trump et les républicains du congrès ont décidé de priver de financements publics. Elle n’est pas la seule. Depuis l’élection, Planned Parenthood a enregistré un record de dons et une augmentation de 900 % des demandes de prescriptions de contraceptifs.

    Solidarité à l’égard des Latinos

    En Californie, le mouvement est parti du plus haut de l’Etat. Dès le 9 novembre, une partie des officiels sont entrés « en résistance ». Les responsables de l’Assemblée et du Sénat locaux, les démocrates Anthony Rendon et Kevin de Leon, ont publié un manifeste, en anglais et en espagnol, pour rassurer tous ceux qui, comme eux, s’étaient « réveillés avec le sentiment d’être étrangers » dans leur propre pays. « Nous nous opposerons à tout effort qui viserait à déchirer notre tissu social ou notre Constitution », ont-ils juré. L’Etat compte 2,3 millions d’immigrants sans papiers et un tiers des 744 000 « dreamers », les jeunes amenés clandestinement aux Etats-Unis par leurs parents et régularisés par décret en 2014. Ceux-là sont bouleversés. Dans toute la Californie, un grand mouvement de solidarité a commencé à l’égard des Latinos. Les villes, les universités, les Eglises se sont déclarées « sanctuaires » : elles empêcheront les reconduites à la frontière. La municipalité de Los Angeles a voté un crédit de 10 millions de dollars pour défendre les immigrants qui seront poursuivis par l’administration Trump.

    « NOUS AVONS LES SCIENTIFIQUES ! NOUS AVONS LES UNIVERSITÉS ! NOUS AVONS LES LABORATOIRES NATIONAUX ! NOUS AVONS LES JURISTES ! NOUS AVONS UNE VRAIE PUISSANCE DE FEU ! », A PRÉVENU JERRY BROWN, GOUVERNEUR DE LA CALIFORNIE.

    Le gouverneur Jerry Brown a de son côté prévenu qu’il ne ferait pas machine arrière sur l’environnement. Il venait de signer, en septembre, la loi sur les émissions la plus contraignante du pays (une réduction obligatoire de 40 % sous le niveau de 1990 d’ici à 2030). Si Donald Trump met à exécution la menace de couper les crédits pour les satellites météo de la NASA, « la Californie lancera elle-même son satellite, a-t-il tonné le 15 décembre. Nous avons les scientifiques ! Nous avons les universités ! Nous avons les laboratoires nationaux ! Nous avons les juristes ! Nous avons une vraie puissance de feu ! ».

    Le gouverneur a nommé un nouvel attorney general (procureur), ­Xavier Becerra, pour défendre les acquis californiens devant les tribunaux. Début janvier, l’Assemblée a de son côté annoncé avoir recruté Eric Holder, l’ex-ministre de la justice de Barack Obama, pour représenter les intérêts de l’Etat à Washington. La Californie « va être le centre de la dissidence et des recours en justice contre Trump », prévoit le journal Sacramento Bee. D’un procès à l’autre, l’Etat devrait réussir à bloquer les assauts éventuels de l’administration républicaine pour quelques années. Mais la tactique est coûteuse : la Californie pourrait y perdre des centaines de millions de dollars de financements fédéraux.

    Déçus par le Parti démocrate, qu’ils jugent déconnecté, les « résistants » en ont assez de donner 3 dollars ici, 5 là, comme gages de soutien à des militants professionnels qui ont perdu la Maison Blanche. « Le Tea Party a installé une majorité républicaine dans 33 Etats en six ans. Nous n’en avons que 4 », alerte le groupe Indivisible, créé par deux anciens aides législatifs, auteurs d’un « guide anti-Trump ». Pour eux, l’ennemi est l’esprit de compromis. Ils ne veulent pas concéder « un pouce » à la nouvelle majorité, comme le jure le groupe Not an Inch. Ce mouvement a lancé une pétition pour exiger des sénateurs démocrates qu’ils refusent de confirmer le juge de la Cour suprême que nommera Trump, en signe de représailles contre l’obstruction des républicains à l’égard du magistrat choisi par Barack Obama. Œil pour œil, dent pour dent, voilà les « résistants ».

  • Supporters ’Ecstatic’ After Obama Commutes Chelsea Manning’s Sentence
    http://www.filmsforaction.org/articles/supporters-ecstatic-after-obama-commutes-chelsea-mannings-sentence

    President Barack Obama has commuted noted whistleblower Chelsea Manning’s prison sentence, and Manning will be released on May 17 of this year.

    While Manning was reportedly on Obama’s short list...

  • La peine de Chelsea Manning commuée par Barack Obama

    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/01/17/la-peine-de-chelsea-manning-commuee-par-barack-obama_5064344_3222.html

    La lanceuse d’alerte, qui purge une peine de trente-cinq ans de prison, sera libre en mai.

    Chelsea Manning, née de sexe masculin sous le nom de Bradley Manning, avait notamment été condamnée pour avoir copié, puis transmis à WikiLeaks des rapports de l’armée américaine en Afghanistan et en Irak. Des documents qui montraient notamment l’ampleur des dégâts subis par les civils irakiens durant l’occupation américaine, et qui avaient été largement couverts par la presse internationale, dont Le Monde. Elle avait également fourni à WikiLeaks la vidéo dite « Meurtre collatéral », montrant le pilote d’un hélicoptère de combat américain ouvrant le feu sur des civils désarmés dans une banlieue de Bagdad.

    Dénoncée par un hackeur auprès duquel elle avait évoqué avoir transmis les documents, Chelsea Manning avait été arrêtée en juin 2010, détenue au secret, puis jugée par une cour martiale, qui l’a condamnée en 2013 à trente-cinq ans de prison. Chelsea Manning, qui a plaidé coupable, était visé par plusieurs chefs d’accusation, notamment d’espionnage et de collusion avec l’ennemi. Si le second n’a finalement pas été retenu, elle a bien été condamnée en vertu de l’Espionage Act, une loi de 1917, qui lui a valu la plus longue peine de prison jamais infligée à un lanceur d’alerte.

    Détenue à l’isolement dans la prison militaire de Fort Leavenworth (Kansas), dans des conditions que ses défenseurs jugent insupportables en raison de sa fragilité psychologique, Chelsea Manning a engagé une procédure de changement de sexe, longtemps refusée par l’armée. Elle a tenté à deux reprises de se suicider depuis son incarcération, une première fois en juillet 2016, puis une seconde fois en octobre, lorsqu’elle était à l’isolement pour la punir de sa première tentative de suicide. Saisi de son dossier, le rapporteur des Nations unies sur la torture a considéré que ses conditions de détention étaient « cruelles, inhumaines et dégradantes, à la limite de la torture ».

    Peu après l’annonce de la Maison blanche, WikiLeaks s’est félicité de la libération prochaine de Chelsea Manning, évoquant une « victoire ». Mais cette victoire pourrait avoir des conséquences complexes pour l’organisation : son fondateur Julian Assange, qui vit depuis plusieurs années dans l’ambassade d’Equateur à Londres pour échapper à une extradition vers la Suède dans une affaire de viol présumé, a promis ce 12 janvier que « si Obama accorde sa clémence à Manning, Assange acceptera d’être extradé vers les Etats-Unis malgré le caractère clairement anticonstitutionnel du dossier monté par le département de la justice ». Une enquête est toujours ouverte contre lui aux Etats-Unis lui pour publication de documents secret-défense.

  • Silicon Valley exploits time and space to extend frontiers of capitalism | Evgeny Morozov | Opinion | The Guardian
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2015/nov/29/silicon-valley-exploits-space-evgeny-morozov


    La frontière électronique a repoussé les limites du capitalisme en lui permettant d’occuper une partie grandissante de notre cerveau, corps et temps. Avec ce vecteur d’omniprésence touchant aux limites de son expansion c’est à l’espace interstellaire de reprendre le relais pour les fantaisies de croissance illimitée. Bienvenu dans le far-ouest de l’espace.

    The US Congress quietly passed an important piece of legislation this month. The Space Resource Exploration and Utilisation Act – yet to be signed by Barack Obama – grants American companies unconstrained rights to the mining of any resources – from water to gold. The era of space exploration is over; the era of space exploitation has begun!

    While the 1967 Outer Space Treaty explicitly prohibits governments from claiming planets and other celestial resources, as their property, Congress reasoned that such restrictions do not apply to the materials found and mined there.

    The bill’s timing might, at first, seem surprising – after all, Nasa, the US space agency, is almost constantly fighting against budget cuts – but is easily explained by the entrance of new space explorers on to the scene, namely the Silicon Valley billionaires who are pouring millions into “disrupting” space, Nasa, and the space programme of yore. From Google’s Eric Schmidt and Larry Page to Amazon’s Jeff Bezos and Tesla’s Elon Musk, Silicon Valley’s elites have committed considerable resources to the cause.

    And while the long-term plan – to mine asteroids for precious metals or water, which can then be used to fuel spaceships – might still be a decade or more away, Silicon Valley has a very different business proposition in mind. Space, for these companies, offers the most cost-effective way to wire the unconnected parts of the globe by beaming internet connectivity from balloons, drones and satellites.

    Morph’s Outpost on the Digital Frontier
    http://morphsoutpostonthedigitalfrontier.blogspot.de
    On arrive de loin. A l’époque de la space shuttle les limites du cyber-espace étaient encore inconnues et illimitées.

    Wired wrote briefly about Morph’s Outpost in the September/October 1993 issue, online at
    http://www.wired.com/wired/archive/1.04/streetcred.html?pg=8

    Morph’s Outpost - By Will Kreth

    Don’t knock programmers. Contrary to popular belief, many of them do have lives and look nothing like the bespectacled, pasty-faced, Jolt-cola- slurping traitorous overweight hacker depicted in Jurassic Park (personally, I was thrilled when he got eaten in the Jeep). Some of them ride mountain bikes, kayak, play alto sax and read books by Peter Matheissen. Some of them were never interested in programming until HyperCard, while others have been working on PC’s since the birth of the Altair in the ’70s. Until recently, they’ve been stuck wading through various patently dull programming magazines for the information they needed to stay on the edge.

    The rise of interactive multimedia has given birth to a new crop of programmers, and they’re starving for deep technical information about their current (albeit over-hyped) obsession. Now they have a new magazine dedicated to their cause. Morph’s Outpost on the Digital Frontier is the brainchild of Craig LaGrow, a founder of the popular Computer Language, and Editor-in-Chief Doug Millison. Augmenting the magazine’s seriously technical treatment of authoring environments and the like is a whimsical cartoon character named (what else?) Morph, who runs his Outpost on the boundary between cyberspace and the digital jungle. He’s the silicon- surfing Sherpa who’ll outfit you with the “intel” you need to make the right decisions on hardware, software, scripting tricks, and marketing your creations. Morph, who looks as if he just came out of a graffiti-artist’s spray-paint can, has assembled several notable names within the industry to contribute to the Outpost on a regular basis - like Rockley Miller (publisher and editor of Multimedia and Videodisc Monitor), Richard Doherty (editor of Envisioneering), Tony Bove (publisher and editor of the Macromedia User Journal and the Bove & Rhodes Inside Report), and Michael Moon (of the market research firm Gistics, Inc.). Do you know your XCMDs from CLUTs? Script-X from a 3:2 pull-down ratio for mastering a videodisc? Then Morph’s Outpost on the Digital Frontier is a must-read for all you seasoned media fanatics surfing the Digital Pipeline.

    Digital Work CyberTrends
    http://people.duke.edu/~mccann/q-work.htm
    Un an après la catastrophe de la Challenger l’espace sans fin du monde digital se traduisait en job opportunities sans limites.

    Work in Cyberspace
    Rise of the Personal Virtual Workspace
    Rise of the American Perestroika
    The Demise of the Job
    Rise of Entreployees
    Rise of the Movable Job
    Demise of the Department
    Rise of the Project
    Demise of the Hierarchy
    Rise of Multimedia in Corporations
    Big Business in Your Little PC
    Rise of the Digital Wealthy
    Devolution of Large Entities
    Rise of the Individual
    Rise of the Video Communications
    Rise of Internet Collaboration
    Rise of the Virtual Office
    Rise of Soft Factories
    Dematerialization of Manufacturing
    Put Your Knowledge to Work
    Rise of New Organizational Structures
    Demise of the Branch
    Rise of Document-centric Computing
    Rise of Intranet
    Rise of Knowledge Worker Hell
    Rise of a New Life in the Web
    Rise of Business Ecosystems
    Death of Competition
    Rise of New Industry Definitions
    Rise of Intellectual Mobility
    Rise of the Internet Job Engine
    Rise of Coordination-Intensive Business
    Rise of the Internetworked Business Structures
    Rise of Global Networks
    Rise of Globalization
    Rise of the Underdeveloped
    Rise of Free Agent, USA

    InfluenceHR | The Shift From Wellness to Well-being : Empowering a Workforce with a Whole-employee Approach
    http://influencehr.com/sessions/the-shift-from-wellness-to-well-being-empowering-a-workforce-with-a-who
    Depuis on chasse du cerveau dans la silicon valley , alors il faut faire des efforts pour en attirer les meilleurs.

    Speaker:
    Dr. Michael M. Moon, CEO and Principal Analyst, ExcelHRate Research and Advisory Services
    Workplace wellness is undergoing a transformation from a limited view of employee physical wellness to a more holistic view that also includes employees’ emotional, mental, and financial well-being — inside and outside the workplace. To really engage employees, employers need to provide the right balance of resources, programs, tools, and technology to enable employees to own and manage their well-being along with building a culture that supports these initiatives. The HR vendor community has a tremendous opportunity in helping employers to empower their employees to own their well-being through innovative technologies that deliver personalized learning, feedback, and targeted interventions.

    Michael Jay Moon - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Michael_Jay_Moon#Awards_and_associations
    C’est l’occasion pour les vieux hippies et les habitants de première heure de la vallée de silicone de vendre quelques conférences.

    Moon was a contributing editor for Morph’s Outpost from 1993-1995, launching the magazine and writing a monthly column. A technical publication on emerging multimedia design technology, it was based on the design of ’60s underground newspapers. He was a blogger for Customer Engagement Agencies, DAM for Marketing and Engagement Marketspace. In 2000, he co-authored Firebrands: Building Brand Loyalty in the Internet Age with Doug Millison. The book is now available in 13 languages.

    Closing the Digital Frontier - The Atlantic
    http://www.theatlantic.com/magazine/archive/2010/07/closing-the-digital-frontier/308131
    Une chosequi ne change jamais dans le monde capitaliste est l’incertitude. Où trouver the next big thing (#TNBT), commen investir, comment survivre. Alors les spécialistes annoncent des vérités assez simples pour plaire aux décervelés de la finance.

    The era of the Web browser’s dominance is coming to a close. And the Internet’s founding ideology—that information wants to be free, and that attempts to constrain it are not only hopeless but immoral— suddenly seems naive and stale in the new age of apps, smart phones, and pricing plans. What will this mean for the future of the media—and of the Web itself?

    Michael Hirschorn July/August 2010 Issue

    Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft : Which Will Fall First ?
    http://www.forbes.com/sites/quora/2017/01/06/google-apple-facebook-amazon-microsoft-which-will-fall-first

    Which company will fall first, Google, Apple, Facebook, Amazon, or Microsoft? originally appeared on Quora: the knowledge sharing network where compelling questions are answered by people with unique insights.

    Answer by Terrence Yang, Angel investor, on Quora:

    I own stock in Google, Apple, Facebook, Amazon and Microsoft, but if I had to pick which tech giant I think will fall first, I would pick Facebook.

    That being said:

    Zuckerberg’s latest moves include:
    Keeping control of Facebook even after he donated almost all his Facebook stock to charity. Facebook shareholder suit alleges secret texts from Marc Andreessen to Mark Zuckerberg.
    Being the only public company CEO to skip Trump’s tech summit. I bet most shareholders wanted him to attend.
    Making his 2017 resolution “to have visited and met people in every state in the US by the end of the year. After a tumultuous last year, my hope for this challenge is to get out and talk to more people about how they’re living, working, and thinking about the future.” Mark Zuckerberg - Every year I take on a personal... Maybe he is sincere in trying to better understand America, given that Facebook, together with Google, account for almost all the online ad revenue. Google and Facebook are booming. Is the rest of the digital ad business sinking?
    Zuckerberg said he is no longer an atheist and that religion is very important (hat tip Hunter Johnson). (Mark Zuckerberg says he’s no longer an atheist, believes ‘religion is very important’.)
    All of these moves are more consistent with someone laying the groundwork for a possible run for political office someday than with someone singularly focused on growing the Facebook empire. What would Steve Jobs do?
    People have speculated before about Zuckerberg’s aspirations to run for President. (Does Mark Zuckerberg Want To Run For President?)
    I believe his actions are an investment risk factor. At the margin, his latest moves drove some investors to sell Facebook stock (raising its cost of capital) and possibly providing cheaper capital to the Facebook’s competitors (if investors sell Facebook and buy Snap, for example).
    Facebook’s metrics are wrong, though others (Google?) may have the same issue. It’s not just Facebook: Digital advertisers say internet metrics are often wrong Facebook Says It Found More Miscalculated Metrics.
    Robert Scoble says spatial computing will dominate, meaning you will be able to physically walk around in the real world and see virtual items placed on them. Scobleizer - Entrepreneur in Residence.
    Scoble said he would ask Zuckerberg this: “How are you going to compete with a “mixed reality” release of the iPhone that’s coming in 11 months? I expect that iPhone will sell 60 million in first weekend…"
    Scoble goes on to say: “That’s more VR sold than all others combined. In one weekend … If I were at Facebook I’d get the entire Oculus team to pivot. Toward mixed reality glasses. Why? Microsoft’s execs already told me they are betting 100% on mixed reality (with its Microsoft HoloLens product). The strategy at Microsoft is “Cloud + Hololens.” That’s it. The entirety of a $455 billion company is betting on mixed reality.” Apple Strategy 2017. Very important change to iPhone coming (hat tip to Leo Harsha).
    Oculus headset sales are low. VR is taking longer to take off than some guessed. VR headset sales by device 2016 | Statista.
    Instagram is doing a great job copying Snap’s popular features and avoiding the unpopular ones (fast follower). But they don’t have anything like Spectacles yet. Instagram’s Best Move in 2016? Copying Snapchat — The Motley Fool Snapchat vs. Instagram: Who’s Copying Whom Most?
    Even Zuckerberg’s write-up and videos about Jarvis home AI reveals Facebook’s weaknesses. While Amazon, Google and Apple can combine hardware and software to give you a better, more seamless experience via Echo/Alexa or the Google and Apple equivalents. To date Facebook only has software.
    Some others cite Microsoft or Apple as the most likely to fail. I disagree.

    SILICON VALLEY (THE BIG FIVE) RULEZ

    Tech Companies Are Dominating the Stock Market as Never Before (July 29 2016)
    http://www.slate.com/blogs/moneybox/2016/07/29/the_world_s_5_most_valuable_companies_apple_google_microsoft_amazon_facebook.

    Tech’s ‘Frightful 5’ Will Dominate Digital Life for Foreseeable Future ( JAN. 20, 2016)
    https://www.nytimes.com/2016/01/21/technology/techs-frightful-5-will-dominate-digital-life-for-foreseeable-future.html?_r

    The Big 5 are Apple, Google, Microsoft, Amazon, Facebook
    (August 2, 2016)
    http://www.greenm3.com/gdcblog/2016/8/2/the-big-5-are-apple-google-microsoft-amazon-facebook

    The Big 5 Year in Review : Apple, Google, Microsoft, Amazon, and Facebook (December 29, 2015)
    https://stratechery.com/2015/the-big-5-year-in-review-apple-google-microsoft-amazon-and-facebook

    #silicon_valley #capitalisme #technologie #disruption

  • La dernière gifle de Benyamin Nétanyahou à François Hollande
    Alain Gresh > 13 janvier 2017
    http://orientxxi.info/magazine/la-derniere-gifle-de-benyamin-netanyahou-a-francois-hollande,1660
    http://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH399/21522f987788cb61c633121a5401d5-06eaf.jpg?1484243671

    Le 15 janvier au matin s’ouvrira la conférence pour la paix au Proche-Orient convoquée par la France. Benyamin Nétanyahou a refusé qu’Israël y participe, confirmant le peu de cas qu’il fait de son « ami » François Hollande.(...)

    • Depuis au moins deux mandats présidentiels, la politique officielle de Paris peut être résumée par les propos de Nicolas Sarkozy devant les ambassadeurs de France en août 2008 : « Restaurer une relation de confiance, forte et durable, avec les dirigeants et le peuple israéliens, était à mes yeux naturel, et la condition même d’un regain de l’influence au Proche-Orient. D’abord parce qu’on ne peut contribuer à la paix si l’on n’a pas la confiance des deux parties concernées. Ensuite parce qu’on peut dire bien des choses lorsqu’on est reçu en ami . » En résumé, plus la France sera proche d’Israël, plus elle pourra agir en faveur d’une solution politique. Un quinquennat plus tard, Sarkozy reconnaissait son erreur en confiant à Barack Obama, lors du sommet du G-20 à Nice en novembre 2011, son appréciation sur le premier ministre israélien : « Je ne peux plus le voir ; c’est un menteur ! »

      Loin de tirer les leçons de cet échec, François Hollande a poursuivi dans la même voie de rapprochement avec Israël. Lors de sa visite en Israël en novembre 2013, il a évoqué le « chant d’amour pour Israël et ses dirigeants » qu’il aimerait savoir chanter. Durant la guerre de Gaza de l’été 2014, il a interdit plusieurs manifestations de solidarité avec la Palestine tout en affirmant, contre toute évidence, qu’il voulait garder une position « équilibrée » — plus de 2 000 Palestiniens seront tués, dont 500 enfants et une grande majorité de civils ; du côté israélien on compte 70 morts, dont 64 militaires. Il a augmenté la pression contre le mouvement Boycott désinvestissement sanctions (BDS) et contre ses militants traînés devant les tribunaux, faisant de la France un des seuls pays dans le monde à criminaliser ces actions pacifiques.

      De toutes ces concessions, Nétanyahou n’a cure. Il a rejeté avec dédain l’invitation faite à Israël de participer à la conférence de Paris. Et, malgré un appel téléphonique personnel de Hollande, il a même refusé une simple rencontre avec Mahmoud Abbas pour être informé des conclusions de cette réunion, une dernière gifle pour François Hollande qui tendra sans doute l’autre joue.

      Ce qui frappe, c’est le double langage de la France, proclamant d’un côté son soutien au droit international, renforçant de l’autre les relations bilatérales avec Israël comme si ce pays ne violait pas en permanence ce droit international. Et une récente information confirme que Nétanyahou n’a rien à redouter de Paris. Pour la première fois, des avions militaires israéliens se sont entraînés à partir d’une base en Corse durant les premiers jours de novembre. Cinq F15-E israéliens ont procédé à une campagne d’entrainement avec 13 Rafale de l’armée de l’air. Verra-t-on bientôt les deux armées mener des actions communes sur des théâtres d’action extérieurs ?

      Alain Gresh

  • Oubliez la pensée unique des journalistes, voici le vrai bilan des années Obama
    http://www.brujitafr.fr/2017/01/oubliez-la-pensee-unique-des-journalistes-voici-le-vrai-bilan-des-annees-o

    Barack Obama a déclaré hier dans son discours d’adieu que l’Amérique est dans une meilleure situation que lorsqu’il est arrivé au pouvoir en 2008. Comme François Hollande, qui pense la même chose pour la France, Obama vit dans un monde abstrait de bisounours...

  • N.S.A. Gets More Latitude to Share Intercepted Communications - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/01/12/us/politics/nsa-gets-more-latitude-to-share-intercepted-communications.html

    The change means that far more officials will be searching through raw data. Essentially, the government is reducing the risk that the N.S.A. will fail to recognize that a piece of information would be valuable to another agency, but increasing the risk that officials will see private information about innocent people.

    #legs #Obama #surveillance #vie_privée

  • When Maps Shouldn’t Be Maps | Matthew Ericson
    http://www.ericson.net/content/2011/10/when-maps-shouldnt-be-maps

    the reason that the Obama campaign was focusing on those states was not because of their geographic location, which is what a map is most effective at showing, but rather because of their voter demographics. So Alicia and Amanda thought that there should be a better way than a map to show why those states were being targeted.

    The result: a scatterplot that compares the percentage of people in the state with college degrees to the margin of victory for Obama or McCain in the last election.

    #cartographie #méthodologie

  • Le sort de l’ours polaire, au sommet de la chaîne alimentaire de l’écosystème marin arctique, est de plus en plus incertain : son lieu d’habitat principal, la banquise, subit de plein fouet les conséquences de l’activité humaine dans la région. Malgré le plan de protection annoncé par Barack Obama à quelques jours de son départ, l’arrivée prochaine d’un nouveau prédateur à la Maison blanche ne présage rien de bon pour cette espèce, déjà largement instrumentalisée à des fins géopolitiques.

    Lire « L’ours polaire, animal géopolitique » (septembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/BENHAMMOU/53681
    https://www.flickr.com/photos/38485387@N02/3582475670

    Flickr

    http://zinc.mondediplo.net/messages/47457 via Le Monde diplomatique

  • L’héritage du « démocrate » - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/01/l-heritage-du-democrate.html

    Ainsi se terminent les deux mandats de Barack Obama : aucun des objectifs stratégiques de l’Empire états-unien n’a été atteint, mais le président termine en prenant diverses mesures contraignantes et répressives. 
    Qu’adviendra-t-il lorsque qu’un anti-impérialiste lui succédera à la Maison-Blanche ?

    A la veille de la passation de pouvoirs à la Maison-Blanche, 2017 s’ouvre avec le massacre terroriste en Turquie, deux semaines après l’assassinat de l’ambassadeur russe à Ankara, perpétré le jour précédant la rencontre à Moscou entre la Russie, l’Iran et la Turquie pour un accord politique sur la Syrie ; rencontre dont étaient exclus les États-Unis. Engagés, dans les derniers jours de l’administration Obama, à créer la plus grande tension possible avec la Russie, accusée même d’avoir subverti, avec ses « malins » hackers et agents secrets, l’issue des élections présidentielles qu’aurait dû gagner Hilary Clinton. Cela aurait assuré la poursuite de la stratégie néo-con, dont la Clinton a été l’artisan pendant l’administration Obama.

    Celle-ci se termine à l’enseigne de l’échec des principaux objectifs stratégiques : la Russie, envoyée dans les cordes par la nouvelle Guerre froide déclenchée par le putsch en Ukraine et par les sanctions consécutives, a pris Washington par surprise en intervenant militairement en soutien de Damas. Ce qui a empêché que l’État syrien fut démantelé comme celui libyen et a permis aux forces gouvernementales de libérer de vastes zones contrôlées pendant des années par al-Nosra (al-Qaïda), Daesh, et d’autres mouvements terroristes fonctionnels à la stratégie USA/Otan. Approvisionnés en armes, payés avec des milliards de dollars par l’Arabie saoudite et autres monarchies, à travers un réseau international de la CIA (documenté par le New York Times en mars 2013) qui les faisait arriver en Syrie à travers la Turquie, avant-poste Otan dans la région.

    Mais maintenant, devant l’évident échec de l’opération, qui a coûté des centaines de milliers de morts, Ankara s’en sort en ouvrant une négociation avec l’intention d’en tirer le plus grand avantage possible. À cet effet, il ravaude les rapports avec Moscou, qui étaient arrivés au point de rupture, et prend ses distances avec Washington.

    Un affront pour le président Obama. Celui-ci, cependant, avant de passer le bâton de commandement au nouvel élu, Donald Trump, tire ses dernières cartouches.

    Cachée dans les plis de l’autorisation de la dépense militaire 2017, signée par le président, se trouve la loi pour « contrecarrer la désinformation et propagande étrangères », attribuées en particulier à Russie et Chine, laquelle confère d’ultérieurs pouvoirs à la tentaculaire communauté de renseignement, formée de 17 agences fédérales. Grâce aussi à une allocation de 19 milliards de dollars pour la « cyber-sécurité », elles peuvent faire taire n’importe quelle source de « fausses nouvelles », sur jugement incontestable d’un « Centre » ad hoc, assisté par des analystes, journalistes et autres « experts » recrutés à l’étranger. Ainsi devient réalité l’orwellien « Ministère de la Vérité » qui, pré-annonce le président du parlement européen Martin Shultz, devrait être aussi institué par l’UE.

    Sortent aussi potentialisées par l’administration Obama les forces spéciales, qui ont étendu leurs opérations secrètes de 75 pays en 2010 à 135 en 2015.

    Dans ses actes conclusifs l’administration Obama a rappelé le 15 décembre son soutien à Kiev, dont elle arme et entraîne les forces, bataillons néo-nazis compris, pour combattre les Russes d’Ukraine.

    Et le 20 décembre, en fonction anti-russe, le Pentagone a décidé la fourniture à la Pologne de missiles de croisière à longue portée, avec capacités pénétrantes anti-bunker, armables aussi de têtes nucléaires.

    Du démocrate Barack Obama, Prix Nobel de la paix, reste à la postérité l’ultime message sur l’État de l’Union : « L’Amérique est la plus forte nation sur la Terre. Nous dépensons pour le militaire plus que ne dépensent ensemble les huit nations suivantes. Nos troupes constituent la meilleure force combattante dans l’histoire du monde ».

    Manlio Dinucci
    Traduction 
    Marie-Ange Patrizio

    Source 
    Il Manifesto (Italie)

  • Donald Trump nomme un avocat de Wall Street à la tête de la SEC
    https://www.crashdebug.fr/international/12990-donald-trump-nomme-un-avocat-de-wall-street-a-la-tete-de-la-sec

    Le renard dans le poulailler...

    Spécialiste des fusions-acquisitions, Jay Clayton va diriger le « gendarme » de la bourse américaine

    Après avoir été l’avocat de Wall Street, Jay Clayton sera désormais chargé d’encadrer la place financière sur le plan réglementaire. Donald Trump a en effet annoncé, mercredi 4 janvier, la nomination de ce juriste chevronné à la présidence de la Securities and Exchange Commission (SEC), le « gendarme » de la bourse américaine. Après le feu vert du Sénat, il devrait succéder à Mary Jo White, qui avait annoncé le 14 novembre 2016 qu’elle quitterait son poste en même temps que Barack Obama quittera la Maison-Blanche, le 20 janvier.

    « Jay Clayton est un expert hautement talentueux, a déclaré le président élu dans un communiqué. Il fera en sorte que nos institutions financières puissent (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #International

    • On peut interpréter cela d’une autre façon.

      Bon, c’est la cacat, les amateurs de guerre ont atteint des limites et foutent les chocottes aux trés trés riches.
      Et si vous Monsieur Wall Street, vous remettiez un peu d’ordre dans le bordel que vous avez semé.
      C’est un interprétation

  • Les #États-Unis auront vendu un nombre d’#armes record sous l’administration #Obama
    http://motherboard.vice.com/fr/read/les-etats-unis-auront-vendu-un-nombre-darmes-record-sous-ladminist

    Le président Barack Obama, qui a obtenu le prix #Nobel de la #paix en 2009, quittera ses fonctions dans quelques semaines avec la satisfaction d’avoir vendu plus d’armes que tout autre président américain depuis la Seconde Guerre Mondiale.

  • Canada Rules Out Arctic Oil Drilling Extensions for Exxon and BP - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-01-06/canada-rules-out-arctic-oil-drilling-extensions-for-exxon-and-bp

    The Canadian government says it won’t grant extensions to exploration licenses for Exxon Mobil Corp., BP Plc and other oil firms as it prepares for consultations over the impact of an Arctic drilling moratorium.

    The companies hold leases that expire over the next six years, totaling C$1.9 billion ($1.4 billion) in bids. Prime Minister Justin Trudeau and U.S. President Barack Obama announced new restrictions on Arctic oil development on Dec. 20, with Canada saying existing leases wouldn’t be affected without industry input on a path forward.

    In an online background document, however, Trudeau’s government specifically ruled out lease extensions sought by industry before the new restrictions were put in place. Companies had expected that to be a central part of talks.

  • Voyage dans l’Amérique en guerre (4/4) : une guerre sans limites

    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/01/06/voyage-dans-l-amerique-en-guerre-4-4-une-guerre-sans-limites_5058934_3222.ht

    Au nom de la lutte contre le djihadisme, le 11-Septembre a précipité les Etats-Unis dans quinze années de combats . Dernier volet de notre reportage dans un pays tourmenté.

    Tentant d’esquisser un bilan de ces quinze années, l’ex-colonel Andrew Bacevich, devenu historien et professeur à l’université de Boston, dénonce « la normalisation de la guerre. Pendant la guerre froide, le Vietnam et d’autres conflits, l’objectif politique final d’un président était la paix. Même les plus cyniques évoquaient la paix. Cette année, je n’ai entendu aucun des deux candidats à la présidentielle en parler. Ils promettent la guerre, pas la fin de la guerre ».

    Ce jour-là, à Boston, Andrew Bacevich a réuni chercheurs, militaires et espions pour une conférence intitulée « Quinze ans après le 11-Septembre ». Deux anciens pontes du renseignement s’interrogent. Ardent défenseur des programmes mis en œuvre depuis 2001, John Deutch, un ex-directeur de la CIA, constate que « le 11-Septembre a détruit tout le système sur lequel était bâtie la sécurité nationale américaine, où l’on faisait la différence entre l’extérieur et l’intérieur, et entre la guerre et la paix », et qu’il a bien fallu s’adapter à un monde nouveau.

    Andrew Bacevich, professeur à l’université de Boston (Massachusetts), le 14 septembre 2016.
    Nettement plus critique, Paul Pillar, un ancien du contre-terrorisme de la CIA et de l’état-major du renseignement, professeur à l’université Georgetown de Washington, dénonce « l’usage politique qui a été fait de la peur et des angoisses des Américains pour justifier à la fois la restriction des libertés et l’invasion de l’Irak. Alors que, franchement, il est impossible d’affirmer que nous sommes plus en sécurité aujourd’hui qu’il y a quinze ans ». S’adressant aux étudiants, et contrairement à beaucoup d’agents de la sécurité nationale qui se sont résignés à accompagner décisions politiques et avancées technologiques sans débat éthique, Pillar les conjure de « ne pas se résigner : ne prenez jamais la normalité pour inévitable ! »

    Au cours de ce voyage dans l’Amérique en guerre, une visite s’imposait. Un détour par Rockville, dans cet Etat du Maryland qui, avec la Virginie, accueille autour de Washington toute l’élite sécuritaire du pays. C’est là que vit un ancien espion, Marc Sageman, devenu au fil des années et de ses recherches peut-être le meilleur analyste du conflit entre l’Amérique et le djihad.

    Au cimetière d’Arlington (Virginie), le 21 septembre 2016.
    Sageman a vécu cette guerre à tous les postes : après avoir formé pour la CIA, dans les années 1980, les moudjahidin afghans et arabes qui combattaient les Russes en Afghanistan, après s’être ensuite frotté dans le monde civil à la criminalité en tant que médecin légiste et psychiatre, il est revenu aux affaires sensibles après le 11-Septembre, mû par « un sentiment de culpabilité d’avoir peut-être entraîné certains de ces types » et par « une envie de comprendre qui ils sont et ce qu’ils cherchent ».

    Il a repris du service pour le Pentagone à Washington et en Afghanistan, pour le FBI, pour la police de New York, pour le Secret Service chargé de la protection des présidents, et pour des instituts de recherche et des universités. C’est souvent lui, quelle que soit sa casquette, qu’on appelle pour interroger un djihadiste arrêté ici ou là, pour tenter d’évaluer la menace et de comprendre des motivations que la majorité des Américains considèrent comme incompréhensibles.

    POUR JOHN DEUTCH, UN EX-DIRECTEUR DE LA CIA, « LE 11-SEPTEMBRE A DÉTRUIT TOUT LE SYSTÈME SUR LEQUEL ÉTAIT BÂTIE LA SÉCURITÉ NATIONALE AMÉRICAINE, OÙ L’ON FAISAIT LA DIFFÉRENCE ENTRE L’EXTÉRIEUR ET L’INTÉRIEUR »

    Marc Sageman, qui a toujours jugé sévèrement les politiques étrangères de Bush puis d’Obama, est aujourd’hui encore plus désabusé que lors de conversations passées. « Même avec Obama, que j’ai pourtant soutenu, la situation a empiré. Il s’est entouré de faucons et est devenu faucon. Cette war on terror est incontrôlable. Elle a généré un complexe militaro-industriel de l’antiterrorisme dont les budgets se comptent en milliers de milliards de dollars. »

    L’ancien agent de la CIA à Islamabad n’est pas tendre non plus avec la préoccupation du moment, le front intérieur. Lui qui a pu interroger nombre de suspects arrêtés aux Etats-Unis estime que, malgré la menace réelle et quelques attaques réussies, « l’immense majorité de ces jeunes paumés ont été manipulés sur Internet par le FBI, qui parfois leur a même vendu les armes servant de preuves lors de leur arrestation ». « Au moins 400 arrestations ont été montées par le FBI pour des raisons de budget et de publicité. C’est la même technique que celle employée par John Edgar Hoover contre les communistes, puis contre les Noirs, puis contre les opposants à la guerre du Vietnam. Ces techniques avaient été suspendues après le Vietnam, sauf pour les dealers de drogue. Le FBI les a réactivées en 2001, soi-disant pour nous protéger de gens dangereux, mais en fait pour surveiller tout le monde et piéger qui il veut. »

    La torture, ligne de fracture

    Pour Marc Sageman, comme pour beaucoup d’Américains qui réfléchissent à l’onde de choc de ces conflits pour le pays et ses valeurs, la ligne de fracture de l’Amérique post-11-Septembre est la torture, ordonnée par Bush, puis supprimée par Obama sans être pénalement condamnée. « Raconter, comme dans le film Zero Dark Thirty, que la torture a permis de tuer Ben Laden, c’est vraiment de la connerie. Je connais le dossier. Cette histoire a été inventée par des types de la CIA qui ont enfumé les scénaristes du film. »

    L’ancien espion Marc Sageman, à Montgomery County (Maryland), le 19 septembre 2016.
    Son plus grand regret, à l’heure où Barack Obama va quitter la présidence, est « qu’il n’ait pas ordonné de poursuivre en justice nos criminels de guerre. Tant qu’il n’y aura pas de condamnation, ça recommencera ». Entraînant, comme avec Guantanamo ou Abou Ghraib, comme à chaque fois que l’Amérique n’est pas exemplaire sur l’état de droit, une augmentation significative du nombre de combattants ennemis.

    Kenneth Roth, le directeur de Human Rights Watch, la plus importante organisation de défense des droits de l’homme américaine, regrette lui aussi ce choix d’Obama, qui a supprimé l’utilisation de la torture le premier jour de sa présidence tout en excluant immédiatement de punir l’administration Bush pour ses excès. « Ne pas poursuivre en justice, c’est ramener la torture à une décision politique, au lieu de la rendre illégale. Obama l’a supprimée, ainsi que les détentions secrètes, mais ne pas condamner les responsables de la torture est un feu vert pour qu’un autre la rétablisse. »

    Lors d’une tournée d’entretiens avec des stratèges américains il y a huit ans, pendant l’hiver de transition entre Bush et Obama, beaucoup critiquaient déjà, pour des raisons diverses, la war on terror. Même si Ben Laden n’avait à l’époque pas encore été tué, chacun soulignait que le mot « guerre » semblait inadapté, puisque les responsables opérationnels des attaques du 11-Septembre, dont leur coordinateur Khalid Cheikh Mohammed, avaient été arrêtés au Pakistan par des moyens tout à fait classiques de renseignement et de police.

    POUR BEAUCOUP D’AMÉRICAINS QUI RÉFLÉCHISSENT À L’ONDE DE CHOC DE CES CONFLITS POUR LE PAYS ET SES VALEURS, LA LIGNE DE FRACTURE DE L’AMÉRIQUE POST-11-SEPTEMBRE EST LA TORTURE

    Si les années Obama ont permis un retour des troupes au bercail, elles n’ont en revanche pas inversé cette tendance à ne penser qu’en termes militaires. La militarisation de la lutte antidjihadiste est même telle, depuis que l’Etat islamique a bâti une armée de dizaines de milliers de combattants, que tout le monde a oublié que la réaction au 11-Septembre aurait peut-être pu être principalement policière, et plus personne ne critique la militarisation de la pensée. La réalité est là : aujourd’hui, en Irak et en Syrie mais également au Sahel, en Libye, au Yémen et ailleurs, seuls des moyens militaires peuvent venir à bout de certains groupes djihadistes, eux-mêmes désormais fortement militarisés.

    Quant à Khalid Cheikh Mohammed, il croupit toujours à Guantanamo, et même les Américains oublient de demander à leurs élus s’il sera un jour jugé pour ses crimes. « Avec le fait de ne pas juger nos criminels de guerre, c’est l’autre erreur d’Obama. Contrairement à Bush, lui aurait dû amener les responsables du 11-Septembre devant la justice, juge Kenneth Roth. C’est là aussi une décision liée à la torture : tout le système veut éviter des révélations sur ce sujet », certains aveux de Khalid Cheikh Mohammed ayant été extorqués lors de séances de waterboarding, la torture par suffocation dans l’eau.

    Le hasard – l’ironie pourrait-on dire, si le sujet de ces quinze ans de guerre n’était pas si tragique – est que ce voyage consacré à l’Amérique en guerre, commencé à New York un dimanche 11 septembre ensoleillé, s’achève, trois mois plus tard, en un pluvieux mois de décembre, sur le front de Mossoul.

    Dans cette ville marquée à la fois par ­Petraeus, par Al-Qaida et par l’Etat islamique, cette « capitale » des régions sunnites, des unités des forces spéciales irakiennes mènent la bataille contre l’EI. Ces soldats ont été formés par les Etats-Unis, qui ont depuis longtemps, en Irak comme ailleurs, adopté le concept de proxy war (« guerre par procuration ») afin d’éviter des engagements militaires directs. Les combats sont rudes. Les djihadistes finiront par perdre la « capitale » du « califat » proclamé par Abou Bakr Al-Baghdadi, l’héritier turbulent de Ben Laden et rival d’Al-Qaida, mais le fait même que cette bataille doive avoir lieu est l’aveu d’un échec colossal.

    Lors du premier débat présidentiel entre la démocrate Hillary Clinton et le républicain Donald Trump, à Oakland (Californie), le 26 septembre 2016.
    Quinze ans après le 11-Septembre, Ben Laden et ses 300 hommes ont muté en dizaines de milliers de combattants djihadistes, dont certains administrent depuis deux ans et demi villes et territoires en Irak et en Syrie, ont bâti une armée, peuvent envoyer une unité perpétrer des attentats jusqu’à Paris et Bruxelles et ont des partisans en armes dans beaucoup d’autres pays.

    Entre paix et peur

    « Le plus surprenant est tout de même d’avoir cette conversation quinze ans après, dit en souriant Peter Bergen. En 2001, jamais je n’aurais imaginé vivre cet état de guerre aujourd’hui. Puis il y a eu 2011, et moi aussi, comme beaucoup de monde, j’ai cru à la fin du problème djihadiste au moment de la mort de Ben Laden et des “printemps arabes”. »

    VINGT VÉTÉRANS SE SUICIDENT CHAQUE JOUR À TRAVERS LE PAYS, MAIS LES AMÉRICAINS NE PARLENT QUE DE « HÉROS » ET DE TEMPS GLORIEUX. NUL NE DOUTE DE LA PUISSANCE DU PAYS NI DE SES VALEURS FONDAMENTALES, MÊME LORSQU’ELLES SONT UN TEMPS TRAHIES.

    « C’est une question de temps. Al-Qaida et l’EI seront vaincus, prédit David Petraeus. Pour moi, la leçon de ces quinze années est que, malgré les erreurs commises le long du chemin, et alors qu’on prétend que les démocraties ne peuvent prétendument pas mener de “guerre longue”, cela se révèle être faux. Je ne pense pas que ce combat soit sans fin. C’est la guerre d’une génération. »

    Une guerre qui évolue : à la fin des années Bush, 180 000 soldats américains étaient déployés sur le champ de bataille ; à la fin des années Obama, presque tous sont rentrés chez eux, et le combat est principalement mené par les forces spéciales et les drones, en appui d’armées étrangères. Et, puisque la certitude est de faire face à une « guerre longue », celle-ci évoluera encore dans les années à venir, selon la façon dont le président élu Donald Trump abordera les questions stratégiques et militaires.

    La force des Etats-Unis réside peut-être là, dans ce paradoxe : le pays vit en même temps l’apogée du scepticisme et l’apogée du patriotisme. Alors que l’Amérique n’a enchaîné quasiment que des erreurs et des défaites depuis quinze ans – mis à part la mise hors d’état de nuire de Ben Laden et des organisateurs du ­11-Septembre –, nul ne doute de la victoire. Vingt vétérans se suicident chaque jour à travers le pays, mais les Américains ne parlent que de « héros » et de temps glorieux. Nul ne doute de la puissance du pays ni de ses valeurs fondamentales, même lorsqu’elles sont un temps trahies.

    Personne, mis à part l’écrivain Kevin Powers ou le chercheur Marc Sageman, ne mentionne les victimes autres qu’américaines, les morts, les blessés, les torturés, les vies ravagées. « Je ne veux pas savoir combien de gens nous avons tués depuis quinze ans… » : ces mots de Dick Couch pourraient être ceux d’une majorité d’Américains. Eux veillent (un peu) à panser les plaies de leurs blessés, ils célèbrent leurs morts, ils vouent un culte à leurs guerriers, et la minute d’après ils pensent à autre chose.

    Ils vivent en paix. Malgré leur peur irrationnelle d’un ennemi invisible, les Américains vivent en paix. D’où l’étonnement de les entendre parfois évoquer une « guerre sans fin ». D’où l’étonnement, alors que la menace ne fut jamais existentielle, lorsqu’ils laissent percevoir une peur qui confine parfois à la panique.

    Les Etats-Unis ne se perçoivent pas vraiment comme étant en guerre : ils vivent entre paix et peur. Et pourtant la crainte d’une « guerre sans fin » est très présente. Les Américains sont en fait dans l’illusion que guerre et paix appartiennent à des sphères différentes, cloisonnées, et que la guerre est l’affaire exclusive des militaires. Cette « guerre sans fin » de l’Amérique est une guerre non déclarée, indéfinie, sans véritable visage, ni territoire ni front. Plus qu’une guerre sans fin, c’est une guerre sans limites. C’est peut-être, après tout, la pire des guerres. Celle qui envahit les esprits. Celle qui empoisonne une société. Une guerre qui change un pays pour toujours, sans même qu’au fond, il sache très bien pourquoi…

    Au Lincoln Memorial, à Washington, le 19 septembre 2016.