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  • INVITATION OYE OYE !!!

    Nous sommes très heureuses et heureux de vous convier
    les 13, 14, 17 ou 18 juin 2019 à Grenoble pour l’exposition-performance-requête-procès
    Bureau des dépositions. Exercice de justice spéculative.
    20h00 Théâtre Midi/Minuit, 38 rue Saint Laurent, 38000 Grenoble

    Le Bureau des dépositions est un collectif ouvert, une oeuvre sous licence creative commons, qui a commencé à s’élaborer au Patio solidaire en février 2018, lieu et collectif d’occupation sur le campus universitaire grenoblois.

    Les co-auteur.trice.s du Bureau des dépositions, autorisé.e.s à travailler ou non, fonctionnaires ou non, en demande d’asile ou non, abonné.e.s au gaz ou non, rédigent des lettres qui lèvent les complicités en matière de politiques migratoires.

    Les 13, 14, 17 et 18 juin, en public et sur les ondes (r22 Tout-Monde), les co-auteur.trice.s exposeront une requête juridique en cours d’écriture, qui vise à attaquer le droit des étrangers, depuis le droit d’auteur. Ce travail de justice spéculative, qui part du présent et du droit d’existant et institue une autre justice, s’inspire de la performance Plaidoirie pour une jurisprudence écrite et performée par O. Martin, P. Bernier, S. Preuss-Laussinotte, S. Canevet.

    Essai de requête pour atteinte à l’intégrité de Bureau des dépositions,
    co-auteurs.co-autrices : Mamy Kaba, Ousmane Kouyaté, Sarah Mekdjian, Mamadou Djoulde Baldé, Aliou Diallo, Aguibou Diallo, Diakité Laye, Marie Moreau, Ben Bangoura, Pathé Diallo, Saâ Raphaël Moudekeno.
    Avec la radio r22 Tout-Monde : https://r22.fr

    Réservation et informations : justice.speculative@gmail.com

  • Le boxeur comme métaphore - Mediapart

    https://www.mediapart.fr/journal/france/070519/le-boxeur-comme-metaphore?onglet=full

    Le boxeur ainsi surgi, #Christophe_Dettinger, allait payer très cher son fait d’armes sans la moindre arme. L’appareil d’État, épaulé par des médias malléables et une justice aux ordres, allait fondre sur cette proie transformée en chasseur, en tourmenteur, en martyriseur des braves forces de l’ordre.

    La vérité, c’est le mensonge et tous les coups sont donc permis, de la part d’une classe possédante retrouvant ses réflexes versaillais face à la Commune : ô panique de ne pas avoir le dessus, inédite depuis 1871 ! Le boxeur salutaire serait transformé en barbare ; du reste n’était-il pas « gitan » ?…

    Face à un tel enfumage des biens-pensants, le journaliste Antoine Peillon prend la plume et publie, quatre mois plus tard, Cœur de boxeur. Le vrai combat de Christophe Dettinger, aux éditions – si bien nommées – Les Liens qui libèrent.

    Grand reporter à La Croix, Antoine Peillon ne se livre pas à une angélophanie : le boxeur n’est pas ailé. Ni à une béatification immédiate (« Santo subito ! ») : le boxeur ne porte pas d’auréole. Dans son avant-propos, l’auteur se situe néanmoins du côté de l’apologie : « Mais il faut entendre “apologie” au sens de justification, de défense, en aucun cas d’idolâtrie. »

    Pour ce faire, Cœur de boxeur propose trois stations : un arrêt sur images (revenir sur ce que dévoyèrent les commentateurs macroniens) ; un arrêt sur ripostes politiques (revenir sur les cataractes de déclarations malsaines, à commencer par celles du président de la République sur le supposé parler « gitan » du boxeur ainsi cloué au pilori) ; un arrêt sur dénis de justice (la vendetta orchestrée à l’encontre d’un homme à briser).

    Malgré quelques défauts fiévreux – Antoine Peillon s’abrite trop souvent derrière des citations de grands auteurs décrochées comme des étoiles et son essai hésite entre deux focales : la lettre ouverte à « cher Christophe Dettinger » et des philippiques récapitulatives à l’encontre d’un pouvoir qui ose tout –, le livre fait terriblement mouche. Le boxeur apparaît telle la métaphore de l’injustice acharnée qui nous pend au nez en cette macronie galopante.

    Laissons de côté le rôle et les réactions du triste sieur Castaner – l’un des ministres de l’intérieur les plus nuls que la France ait eu à subir : il « n’a rien eu que de vulgaire et de subalterne » (pour paraphraser de Gaulle à propos de l’affaire Ben Barka). Remontons au chef de l’État, Emmanuel Macron, qui s’est montré sans frein, sans éthique, sans surmoi ; quasiment du même ordre (nouveau) que l’horreur lepéniste qu’il était censé conjurer.

    Voici en effet ce qu’écrit Antoine Peillon : « Le 31 janvier, devant un cénacle de “journalistes de cour” (expression du clairvoyant Claude Askolovitch) conviés à participer à une “conversation libre” (en off) dans son bureau à l’Élysée, le Prince se lâchait : “Le boxeur, la vidéo qu’il fait avant de se rendre, il a été briefé par un avocat d’extrême gauche. Ça se voit ! Le type, il n’a pas les mots d’un Gitan. Il n’a pas les mots d’un boxeur gitan…” »

    Le livre rapporte ensuite les propos, sur France Info le 2 février, de Laurence Léger, avocate de ce boxeur ainsi lynché par un président autocrate faisant fi de la séparation du pouvoir politique et du pouvoir judiciaire : « Je suis abasourdie et stupéfaite. Qu’est-ce que c’est les mots d’un Gitan ? Qu’est-ce que ça suppose comme sous-entendus ? Ça voudrait dire quoi, que les Gitans ne parlent pas français, peut-être ? Ou qu’ils le parlent moins bien que les autres ? Ou que les Gitans sont moins français que les autres, ou des citoyens de seconde zone ? Je dis que ce sont des propos extrêmement graves, extrêmement choquants, ça a un nom, ça s’appelle du racisme, de la discrimination, et venant d’un chef de l’État, je pense que ce n’est pas digne d’un président. »

    Les classes possédantes ont tout fait pour « lepéniser » les gilets jaunes, mais c’est bien le président de la République, dans sa sainte trouille, qui parlait et pensait comme Marine Le Pen.

    Antoine Peillon revient, de surcroît, sur le procès en antisémitisme, vicieux et vicié, fait à l’ensemble des gilets jaunes : « Je me suis battu pendant de nombreuses années, contre l’antisémitisme et tous les racismes, quels qu’ils soient. À mes risques et périls et à ceux de ma famille, de mes enfants. Je n’entrerai pas dans le détail. Et je ne tolérerai jamais la moindre parole ni le moindre acte antisémite. Mais je n’accepte pas plus et n’accepterai jamais une quelconque instrumentalisation, surtout politicienne, de la lutte contre cette “peste”. »

    Calomnié, souillé, déshonoré, Christophe Dettinger se révèle donc comme le symbole d’un mouvement sciemment caricaturé par le gouvernement et ses relais.

    Alors Antoine Peillon décrasse la crasse ainsi jetée sur un homme caractéristique. Un passage clef revient sur les coups donnés par le boxeur à un représentant des forces de l’ordre à terre, toujours sur la passerelle Léopold-Sédar-Senghor, le 5 janvier dernier. Que s’est-il passé ? Comme il le précisera lors de sa garde à vue deux jours plus tard, le futur inculpé pour « atteinte à l’autorité et à l’image de l’État » a vu, entre autres violences, les gendarmes mobiles « donner des coups de matraque à une femme au sol, avec un manteau rouge ». Alors il a volé à son secours, obtenant le dessus pour arracher cette femme à la géhenne des pandores.

    Le boxeur et le gendarme à terre © Mediapart

    En guise d’offre de preuve, Antoine Peillon retranscrit le témoignage de la dame au manteau rouge, diffusé par RTL le 8 janvier : « J’étais déjà au sol, en boule, et Christophe Dettinger est venu, a pris le CRS qui était en train de me frapper et l’a enlevé. Il m’a sauvé la vie […] Je marchais en famille, je me suis retrouvée par terre, au sol. Un policier m’a donné des coups de matraque et des coups de pied. Un autre a essayé de l’arrêter en disant : “Arrête de taper, arrête de taper”, puisque je n’avais rien fait, je ne faisais que marcher. Le policier n’arrivait pas à arrêter son collègue qui était déchaîné, et Monsieur Dettinger est arrivé, a pris le policier et l’a enlevé de moi. J’ai reçu des coups de matraque dans la bouche, dans les dents, des coups de pied dans les côtes. Et comme j’ai un problème pulmonaire, si j’avais reçu trop de coups trop longtemps, j’y passais. Donc, il m’a sauvé. Il m’a sauvé la vie. »

    Lors de sa garde à vue, le boxeur a dit, à propos du garde mobile contre lequel il avait un instant retourné la violence : « J’ai vu dans son regard la peur, j’ai donc arrêté. » N’ont pas de tels scrupules les forces de l’ordre lâchées par le ministre Castaner contre les gilets jaunes, au risque de terribles « paponnades », avec les éborgnements et autres plaies irrémédiables au visage que nous savons…

    Une fois nettoyés par le livre de tous les bobards déversés à son encontre (notamment à propos de ses gants qui n’étaient pas renforcés de plomb contrairement à ce qu’affirma France 2), Christophe Dettinger apparaît tels que le décrit Me Henri Leclerc, lors de son procès : « J’ai vu un homme simple, un homme du peuple, qui s’est cultivé, pour progresser. J’ai vu un homme qui était bouleversé par ce qu’il avait fait. Cet homme, je peux dire tranquillement qu’il est adoré de partout. »

    Tous les témoignages produits « en justice » insistent sur l’altruisme du boxeur. Et la présidente du tribunal est obligée de convenir que des lettres de soutien affluent par caisses – toutes affirment que le prévenu est « quelqu’un de gentil ». Qu’à cela ne tienne ! En prétendant dire le droit, le tribunal correctionnel de Paris acquiesce au désir du pouvoir : Christophe Dettinger a été condamné à 30 mois de prison. Douze ferme – ensuite aménagés en semi-liberté : travail le jour, cellule la nuit –, suivis de dix-huit avec sursis et mise à l’épreuve. C’était le 13 février 2019.

    Le jour même, rappelle Antoine Peillon, Jérôme Cahuzac voyait sa demande d’aménagement de peine acceptée par un juge d’Ajaccio – il échappait donc ainsi à la prison remplacée par un simple bracelet électronique.

    « Selon que vous serez puissant ou misérable/ Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. » Avec un supplément d’ignominie depuis La Fontaine. La plateforme Leetchi bloque la cagnotte en ligne destinée au boxeur (double peine). La mairie d’Arpajon le met à pied le 21 mars (triple peine). Tout cela contre un homme qui avait déclaré en janvier : « Je manifeste pour tous les retraités, le futur de mes enfants, les femmes célibataires. Je suis un gilet j’aune, j’ai la colère du peuple qui est en moi. » Et qui récidivait en mars : « Je suis gilet jaune et je resterai gilet jaune. Vivent les gilets jaunes ! »

  • indiedrome du 7 mai
    http://www.radiopanik.org/emissions/indiedrome/indiedrome-du-7-mai

    Ben Bertrand: V380 Orionis

    « NGC 1999 » (Les Albums Claus)

    Ben Bertrand: Sanctus Hubble

    « NGC 1999 » (Les Albums Claus)

    Didi Kern & Philipp Quehenberger: Linz A

    « Linz » (Shameless)

    The Vegetable Orchestra: Perfect Match

    « Green Album » (Transacoustic Research)

    Maze & Lindholm: Part I

    « Where The Wolf Has Been Seen » (Aurorea Borealis)

    Miguel Carvalhais & Pedro Tutela: 1

    « Up, Down, Charm, Strange, Top, Bottom » (Cronica)

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/indiedrome/indiedrome-du-7-mai_06627__1.mp3

  • LE PEUPLE MAÎTRE DE SON DESTIN – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2019/04/14/le-peuple-maitre-de-son-destin

    Après avoir trompé l’opinion dès son arrivée au pouvoir en 1999, en se prévalant faussement d’être l’artisan de la paix retrouvée, alors que cinq ans plus tôt le pays était ravagé, Bouteflika avait refusé l’offre des militaires de prendre les rênes du pays pour aller se planquer chez ses amis des Emirats dans le confort douillet des palais.

    A son intronisation, Bouteflika, allergique à la démocratie, avait promis la grandeur et la dignité au peuple. Mais il a fait tout le contraire. Puis, fidèle à sa vocation, il a manœuvré, rusé, s’entourant de coteries serviles pour l’accompagner dans sa catastrophique gestion, où la prédation, la rapine, l’absence de contrôle et surtout l’impunité ont fini d’achever la ruine d’un pays tant au plan économique, social que moral. Mais le complot est son sport favori depuis sa jeunesse, dixit le regretté Saad Dahleb, ancien ministre des Affaires étrangères du GPRA.

    « Maître en intrigues et au double jeu » (in Mission accomplie) de Saad Dahleb 1989. Par ailleurs, il est écrit qu’en décembre 1961, alors que la guerre n’était pas finie et que l’OAS appliquait la politique de la terre brûlée, Bouteflika est missionné par Boumediène pour contacter Ben Bella en prison (château d’Aulnay) à Paris, pour le convaincre de faire un coup d’Etat au GPRA et de prendre les rênes du pouvoir. Bouteflika était parti sous un nom d’emprunt, « Boukharta », avec un passeport marocain bénéficiant de la complicité des services aussi bien marocains que français (In La diplomatie algérienne de la guerre d’indépendance, Abdelkader Bousselham, 2015).

    Aujourd’hui, Bouteflika n’est pas parti sans laisser ses traces à travers une Constitution piégée, qu’il a laissée comme une bombe à retardement et que les résidus de son régime s’acharnent à appliquer scrupuleusement. Qu’est-ce qui explique cet empressement soudain à défendre la Constitution ? Pourquoi ne l’ont-ils pas fait lorsque Bouteflika, au mépris de la Constitution et des candidats, a unilatéralement annulé l’élection présidentielle du 19 avril ? Et ce n’est pas là la seule transgression de sa part du texte fondamental de la nation. Pourquoi le peuple a-t-il marché pour la 8e fois ?

    Chat échaudé craint l’eau froide, le peuple vacciné est bien imprégné des gouvernances factices si décriées. Il marche pour dire son refus du fait accompli et d’être dirigé par des lieutenants du Président démissionnaire. Du bouteflkisme sans Bouteflika ! Vendredi, les barrages filtrants et l’impressionnant dispositif de sécurité n’ont pas eu raison des milliers de marcheurs toujours aussi déterminés. Nous avons été fascinés et désarçonnés par leur vitalité, tous sexes et âges confondus.

    Il fallait les côtoyer pour vivre l’éclat de leur regard, le cuivre de leur voix, les larmes dans leurs trémolos pour crier leur colère et leur espérance. Il faut dire que le génie de notre peuple a su trouver dans les générations futures le ressort d’une nouvelle vocation, celle d’aborder un monde neuf à reconstruire.

    Ce que l’on retiendra à travers les slogans, c’est que les manifestants ne sauraient imaginer que les décideurs actuels non représentatifs puissent constituer un gage de sincérité et de stabilité dès lors qu’ils sont à l’origine de la décomposition des mœurs, de l’économie, de la société et de la vie tout court. Pourquoi les marcheurs visent-ils les 4B, Bedoui, Bensalah, Belaiz et Bouchareb, garde rapprochée de l’ex-Président ? Bedoui n’a-t-il pas été l’architecte de la fraude à grande échelle et celui de la répression ?

    Des manifestants ont rappelé le douloureux souvenir des résidentes en médecine arrêtées et brutalisées comme des délinquantes, entassées comme des sardines dans des fourgons à Alger et d’autres jetées sur l’autoroute, à des dizaines de kilomètres avec tous les risques encourus par des femmes seules en pleine nature ! Un acte odieux passible des tribunaux, indigne et abject. Tout simplement parce qu’elles réclamaient leurs droits ! Et c’est ce même Bedoui qui est appelé à reproduire le système en y mettant sûrement plus de zèle en sa qualité de Premier ministre. Pour mieux appréhender la situation actuelle qui confine au vaudeville.

    Le pdg de Sonatrach, faisant partie du cercle corrompu et corrupteur du clan présidentiel, a fait convoquer le président fraîchement désigné du Mouloudia d’Alger, le Dr Zoubir Bachi, pour lui dire sans rire : « J’ai reçu une injonction d’en haut pour te destituer et mettre à ta place Omar Ghrib. » Interloqué, Bachi le médecin, l’ancien capitaine probe et honnête, a eu cette réponse cinglante : « En haut, il n’y a que le bon Dieu », sans en rajouter en se fiant à son éducation, à sa culture et à son sang-froid. De qui le PDG de Sonatrach a-t-il reçu l’ordre ? Sans doute de celui qui l’a nommé. On pensait qu’il n’était plus en exercice ! Et voilà qu’il fait les heures supplémentaires…

    Ces indus occupants peuvent-ils éhontément tourner le dos à la volonté du peuple souverain qui plébiscite, tous les vendredis, la liberté, la démocratie et l’avènement d’une IIe République ? Basta de ce système périmé et mortifère. Le peuple veut renouer avec la vie…

    HAMID TAHRI

    El Watan 14 avril 2019

    http://lequotidienalgerie.org/2019/04/14/le-peuple-maitre-de-son-destin

  • L’Equateur retire l’asile à Julian Assange, la police britannique l’arrête dans l’ambassade (VIDEO) — RT en français
    https://francais.rt.com/international/60877-equateur-retire-asile-julian-assange-police-britannique-arrete-am
    https://www.youtube.com/watch?v=7Z00wtysST4

    Le lanceur d’alerte Julian Assange, réfugié depuis près de sept ans dans l’ambassade d’Equateur à Londres, a été arrêté ce 11 avril par la police britannique après que Quito a révoqué son asile.

    #WikiLeaks

    • Des fois qu’y est un rapport...
      https://www.lapresse.ca/international/amerique-latine/201902/20/01-5215529-lequateur-obtient-102-milliards-de-dollars-du-fmi-et-de-la-banqu

      L’Équateur a obtenu 10,2 milliards de dollars de crédits de la part d’organismes internationaux, principalement le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, avec lesquels le gouvernement précédent avait rompu, a annoncé mercredi le président Lenin Moreno.

    • Sinon, j’adore la langue de bois :

      Un accord avec le FMI améliorera le cadre de restructuration économique et permettra l’accès aux autres organisations multilatérales comme la Banque mondiale (BM), la Banque interaméricaine de développement (BID) et la Corporation andine de développement (CAF). C’est pourquoi à la fin du mois de janvier 2019 s’est tenue une réunion avec le président de la République de l’Équateur, Lenín Moreno, son ministre des Finances Richard Martínez, et la directrice générale du FMI, Christine Lagarde.

      Cette rencontre promet des bénéfices, mais aussi des conditions à remplir par l’Équateur. Parmi les mesures du FMI figurent l’augmentation de la TVA, la subvention pour l’essence, la restructuration de la dette actuelle, le calcul de l’âge de la retraite, les réformes des contributions de sécurité sociale et la flexibilité du travail .

      Cette alliance aurait de ce fait pour résultat une consolidation budgétaire et un bon positionnement dans le marché mondial. En outre, cela comporterait la reprise des relations avec le FMI après avoir rompu tout lien avec lui au cours du gouvernement de l’ancien président, Rafael Correa. Une équipe du FMI se trouve déjà à Quito pour envisager l’amélioration du cadre de politique économique, ce qui peut comporter des avantages pour les citoyens équatoriens, essentiellement les plus pauvres et les plus vulnérables . De même, il y aurait une amélioration en ce qui concerne la compétitivité, la génération d’emplois, le renforcement des bases institutionnelles de la dollarisation et la lutte contre la corruption, d’après le porte-parole du FMI, Gerry Rice.

      http://www.espaces-latinos.org/archives/75085
      Le gros foutage de gueule!

    • Cependant, le Venezuela est loin d’être le seul pays d’Amérique latine à être visé par ces armes financières déguisées en institutions financières “indépendantes”. Par exemple, l’Equateur – dont l’actuel président a cherché à ramener le pays dans les bonnes grâces de Washington – est allé jusqu’à effectuer un “audit” de son asile de journaliste et éditeur de WikiLeaks, Julian Assange, afin de gagner un sauvetage de 10 milliards de dollars du FMI. L’Équateur a accordé l’asile à Assange en 2012 et les États-Unis ont demandé avec ferveur son extradition pour des charges encore scellées depuis lors.

      De plus, en juillet dernier, les États-Unis ont menacé l’Équateur de “mesures commerciales punitives” s’ils introduisaient à l’ONU une mesure visant à soutenir l’allaitement maternel plutôt que les préparations pour nourrissons, ce qui a stupéfié la communauté internationale mais a mis à nu la volonté du gouvernement américain d’utiliser des “armes économiques” contre les nations latino-américaines.

      http://unpeudairfrais.org/wikileaks-revele-que-les-etats-unis-ont-utilise-le-fmi-et-la-banque-

    • Il s’agit, a affirmé l’ex-chef d’Etat, de la révélation par le site Wikileaks « au niveau mondial » de l’existence d’« un compte secret au Panama, à la Balboa Bank », au nom de la famille Moreno. La semaine dernière, WikiLeaks déjà avait établi un lien entre le risque d’expulsion d’Assange et la publication d’informations privées compromettantes pour Lenin Moreno. « Des rumeurs injurieuses ! », avait réagi Quito. Selon Rafael Correa, ces accusations de corruption ont été « l’élément détonateur » qui a poussé Lenin Moreno à se « venger » en permettant à la police britannique d’entrer dans l’ambassade de Londres pour arrêter Assange.

      « Quelque chose d’incroyable, vraiment sans précédent », a-t-il dénoncé, rappelant que le fondateur australien de WikiLeaks, âgé de 47 ans, avait acquis en 2017 la nationalité équatorienne. Dans un tweet en fin de matinée, Rafael Correa avait déjà fustigé son ancien allié, ex vice-président sous sa mandature, le qualifiant de « plus grand traître de l’histoire latino-américaine ». Moreno a défendu le retrait de l’asile accordé à Assange, une décision présentée comme « souveraine ».

      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/assange-une-vengeance-personnelle-du-president-equatorien-20190411

      On sent que le FMI n’a pas dû beaucoup insister, vu que le nouveau président équatorien est un gros corrompu !

    • L’arrestation de Julian Assange à Londres est « très choquante », estime Dick Marty. « Assange n’a fait que dire la vérité. Il a révélé des actions criminelles et réveillé la conscience internationale », déclare l’ancien rapporteur sur les prisons secrètes de la CIA pour le Conseil de l’Europe.

      L’ancien procureur général tessinois dénonce les pressions de « l’empire » américain sur les Etats impliqués dans cette affaire et les méthodes de la justice américaine.

      « Moi-même, j’évite pour l’instant de voyager aux Etats-Unis, révèle-t-il. Ils pourraient m’interroger sur les sources de mes rapports et me retenir, car je ne pourrais évidemment pas les dévoiler. »

      « Il faut être réaliste, ce n’est pas un système dans lequel, si vous êtes un cas de sécurité nationale, vous pouvez espérez de la justice », estimait lui-même Julian Assange en parlant des Etats-Unis dans un entretien à la RTS en 2015.

      https://www.rts.ch/info/monde/10359555--je-suis-choque-assange-n-a-fait-que-dire-la-verite-clame-dick-marty.ht
      https://www.rts.ch/play/tv/popupvideoplayer?id=10359748&startTime=9.486

    • A tous ceux qui nous ont abandonné : nous n’oublierons pas. A tous les autres : nous nous battrons jusqu’au bout pour empêcher l’extradition et la mise au ban de celui qui fut, il y a deux ans, reconnu par l’ONU comme le seul détenu politique du continent.

      Les cinq ans de prison auxquels fait face théoriquement Julian Assange sont d’évidence une façon pour les Etats-Unis d’obtenir son extradition – en prétendant à une peine légère – afin d’ensuite dévoiler l’ensemble des autres poursuites qui pourraient le mener à la prison à vie.

      Il n’y a aucun doute sur le fait que cette procédure, enclenchée dès le départ dans un seul but, détruire Wikileaks et cet individu, est politique et ne s’achèvera que lorsqu’il sera complètement écrasé.

      C’est à nous de l’éviter.

      Juan Branco

    • Contrary to Reports, the U.S. Gov. Can Add Charges After Assange Extradition
      http://accuracy.org/release/contrary-to-reports-the-u-s-gov-can-add-charges-after-assange-extradition

      He said today: “The New York Times report is wrong and understates the dangers to Assange. What it states is normally the case in extradition treaties, but it’s not the case in the relevant U.S.-British extradition treaty.

      “Once the U.S. government has Assange over here, they can concoct whatever charges they want to against him for anything and then ask the British to waive what’s called the Rule of Specialty. That could add up to much more than the current five years Assange is facing. The British government will almost certainly consent, unless Jeremy Corbyn becomes prime minister.

    • Assange refuse d’être extradé vers les Etats-Unis
      https://information.tv5monde.com/info/assange-refuse-d-etre-extrade-vers-les-etats-unis-298090

      Le représentant de la justice américaine, Ben Brandon, a confirmé jeudi qu’il risquait une peine maximale de cinq ans de prison.

      Mais les soutiens de Julian Assange craignent que les charges ne soient alourdies, la justice britannique n’ayant pas encore reçu tous les documents concernant la demande américaine.

  • Saturday Night Panik Present : #Dj_Angela - #SNP Saison 2 épisode 12 Invites : #Alcheme, Dj Angela, #Régine_Labarre & #Pascale_Snoeck
    http://www.radiopanik.org/emissions/saturday-night-panik/snp-saison-2-episode-12-invites-dj-angela-regine-labarre-alcheme

    8+8 ? Ben Ben ben ? ça fait 16 ! La journée des droits de la femme étant passé depuis bientôt une bonne semaine, on vous donne rendez vous ce samedi à partir de 23h30 pour une belle soirée ! Et oui, demain les femmes seront à l’honneur car oui à Saturday Night Panik, nous avons décidé de faire la soirée de la femme ! Une programmation 100% féminine pour le plaisir de vos oreilles sur les ondes du 105.4 FM de Radio Panik ! On vous attend nombreu(x)se

    SNP Saison 2 Episode 12 Invites : Régine Labarre (Studio Pyramide) #ALCHEME : SNP Live Session’s

    Mais en attendant, l’heure fatidique, voici en dessous l’interview de ALCHEME !

    https://www.youtube.com/watch?v=XIpBDN77tgk

    Régine Labarre (Studio Pyramide)

    https://www.youtube.com/watch?v=1vrvk2zB6sg

    Dj Angela (...)

    #MULTIKULTI #SNP,Régine_Labarre,Dj_Angela,Alcheme,MULTIKULTI,Pascale_Snoeck
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/saturday-night-panik/snp-saison-2-episode-12-invites-dj-angela-regine-labarre-alcheme_06436__

  • DU BUTIN AU REPORT DU SCRUTIN, POUR QUEL DESTIN ? – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2019/03/20/du-butin-au-report-du-scrutin-pour-quel-destin

    « Les bons mûrissent, les mauvais pourrissent. » (Michel Audiard)

    A Hassen

    Premier martyr des manifestations pacifiques du Printemps algérien, neveu de Belhaffaf Ghezali, également premier martyr des manifestations pacifiques du 1er Mai 1945, assassiné par les forces coloniales à Alger, et fils du défunt Benyoucef Benkhedda, président du GPRA, victime d’un coup d’Etat du clan d’Oujda, qui continue à régenter la nation algérienne depuis 1962.

    Je suis l’Algérie toute entière. Je suis l’incarnation du peuple algérien », déclarait le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, à la télévision suisse TSR, lors du forum de Crans Montana, en 1999, d’où il annoncera le plan de la « concorde civile » sans vérité et justice, destiné aux… Algériennes et aux Algériens à partir de la Suisse ! Le message était clair : l’Etat, censé être le pouvoir dans sa diversité à travers des institutions qui résistent au temps et aux pouvoirs successifs, c’est un « Homme-Dieu » qui l’incarne.

    Le ton de la nouvelle gouvernance qui nous attendait était donné : détruire l’ordre politique et institutionnel en lui substituant une « mythocratie ». C’est plus qu’une dictature, parce qu’une dictature, elle, peut être combattue, car elle emploie des méthodes et des procédés grossiers et faciles à détecter.

    Par contre, contester un clan ou un pouvoir non institutionnel, qui utilise la « mythocratie » pour atteindre des objectifs inavoués afin de fructifier son butin mal acquis, relève de l’utopie, car il utilise une réalité sociale qu’il scénarise en manipulant les flux de désirs et les croyances comme substance propre du pouvoir.

    Pour cette « camarilla »(1), il n’y a plus de peuple, mais des histoires et des mythes, semant le trouble entre sacré et profane, en passant par la main étrangère, confondant stabilité et immobilisme, complaisamment véhiculés par des médias aux ordres, des ministres sinistres et des oligarques nourris à la manne pétrolière, qui organisaient notre devenir collectif, non pas par la lutte des classes, mais par la lutte pour… des places ! Cet état de fait est sournoisement distillé au sein de la société : pas besoin d’intelligence ni de compétence, l’allégeance ou l’extrait de naissance suffirait pour être aux commandes d’un ministère, d’une entreprise, d’une institution, quelle que soit son importance, ou bénéficier d’un marché juteux. Ainsi, les grands projets structurants piétinent, gangrenés par la corruption, d’où l’indigence et l’indélicatesse de certains responsables à tous les niveaux de l’Etat, avec en prime l’impunité garantie. Comment sommes-nous arrivés à cette catastrophe ?

    Le butin

    Le 2 mars 1956, c’est la fin du protectorat au Maroc. Le roi Mohammed V rentre au pays après son exil forcé à Madagascar. Les autorités françaises lui imposent un certain Oufkir comme aide de camp dès son intronisation. Oufkir, capitaine sous le drapeau français, devient colonel. Il avait pour mission de réduire l’influence de l’Armée de libération nationale marocaine, d’atténuer le plébiscite autour de la légitimité des partis nationalistes, notamment l’Istiqlal et l’UNFP, et de créer les structures policières et de surveillance officielles. Cette ascension spéculaire ne laisse pas indifférents « des lycéens et étudiants d’origine algérienne qui vivaient au Maroc dans des conditions de vie parfaitement pacifiques et heureuses. Des conditions qui étaient tout à fait déséquilibrées, cependant, par rapport à celles de leur peuple et de leurs frères étudiants qui mourraient en Algérie »(2). Ces jeunes lycéens et étudiants constitueront la promotion Larbi Ben M’hidi, ossature du Malg. Leur directeur de stage, Khelifa Laroussi, adjoint de Boussouf, ami du désormais colonel Oufkir , leur avait décrété : « Vous êtes les futurs ministres de l’Algérie indépendante ! »(3) La messe est dite. Attendre l’indépendance du pays pour conquérir le pouvoir par tous les moyens.

    Dès la proclamation de l’indépendance, le 5 juillet 1962, le clan d’Oujda fomente son premier coup d’Etat en démettant violemment le GPRA basé à Tunis et impose à la tête de l’Etat Ahmed Ben Mahjoub Ben Embarek dit Ben Bella, porté par Djamel Abdel Nasser après avoir été travaillé au corps à corps par Fethi Dib, le chef des services de renseignement égyptiens. N’était la sagesse du président Benkhedda, l’indépendance aurait été arrosée d’un bain de sang. Le un million et demi de chouhada aurait été multiplié par deux, avec autant de veuves et de blessures à panser. Une nouvelle série noire commence pour la jeune nation, avec son lot de complots, d’assassinats politiques et d’exils forcés. Le 19 juin 1965, Ben Bella est à son tour déposé par un coup d’Etat militaire, fomenté par son ministre de la Défense, le colonel Boumediène, et son ministre des Affaires étrangères, Abdelaziz Bouteflika, entre autres. Comble de l’ironie, le nouveau maître de l’Algérie, dans son allocution télévisée au lendemain du coup de force, annonçait « le redressement révolutionnaire » (ettas-hih ethawri). Rien que ça ! En d’autres termes, nos vaillants révolutionnaires et chouhada du devoir, source de notre indépendance, s’étaient trompés. 1954/1962 a été une sinécure, comme celle passée aux frontières attendant le moment propice pour s’approprier l’Algérie : son sol avec les Algériens que nous sommes et son sous-sol avec ses richesses.

    Confortablement installés aux commandes du pays, les nouveaux « maîtres » de l’Algérie prennent toutes les commandes de la direction de la Sécurité militaire en la structurant à la mode Oufkir : la société toute entière est étroitement surveillée, dédain envers les vrais moudjahidine et réécriture de l’histoire à leur convenance. Toute voix discordante est vouée aux gémonies. Il fallait attendre Octobre 1988 pour respirer un semblant d’accalmie et d’ouverture. Malheureusement, la « décennie noire » et ses douloureux événements plongeront encore une fois l’Algérie dans la douleur.

    1999, nouvelle ère avec des responsables recyclés du défunt MALG en costumes- cravates, bien introduits dans les affaires. C’est le début de la gouvernance par l’offense, par la destruction du collectif et la substitution du citoyen par le croyant. La mythocratie s’installe en profondeur avec un credo : dépenser sans penser en bradant les richesses du pays, idolâtrant le conteneur, se frottant les mains pour le gré à gré et assaisonnant le tout de « tchipa »(4). Juste à titre d’exemple, pourquoi le code des marchés publics a-t-il été amendé au moins sept fois depuis 1999 ? La loi anticorruption n’a-t-elle pas interdit la dénonciation des délits de corruption par le citoyen ? Pour pouvoir le faire, il faut être membre du… conseil d’administration de l’entité dénoncée.

    Ainsi, l’impunité est garantie : « Hommes du sérail, enrichissez-vous ! », semble clamer ce pouvoir de la prédation. Au lieu d’encourager le libéralisme politique, le régime s’empressa d’aller vers le libéralisme économique sauvage, avec son lot d’oligarques qui « organisent » même la vie politique à travers la « chkara ».

    Le scrutin et son report

    « Si les élections devaient changer les choses, il y a longtemps qu’elles auraient été interdites », me disait Ali Yahia Abdennour du haut de ses 98 ans. En effet, la fraude électorale n’est pas une nécessité, mais un principe. Le chef du moment sait qu’il passera, son unique souci réside dans le taux de suffrages amassés à son avantage, toujours au-delà des 90%, sinon « il rentre chez lui ». Le nouveau vice-Premier ministre et ancien ministre des Affaires étrangères, chargé de mener leur transition, dans une récente déclaration, rassurait les Algériens en leur promettant que cette fois-ci « les élections seront transparentes » ! Une façon explicite de reconnaître l’illégitimité de toutes les institutions. Pour ce qui est du report des élections à une date non arrêtée, cela relève, au-delà de son inconstitutionnalité, de la ruse et de la manigance politicienne. Gagner du temps et se refaire une virginité.

    Le destin

    Après vingt années d’anesthésie générale, distillée par doses homéopathiques, la jeunesse, qui, quand elle se lève se soulève, sort de son fatalisme imposé et réclame sa « liberté ». C’est l’échec de la banalisation de la maladie du Président qui accéléra le processus du recouvrement de la liberté et de la dignité qu’elle procure. Le régime de la prédation et de la faillite, tapi derrière la ligne Morice et qui a remporté la mise en 1962 avec sa communauté d’obligés, a été surpris par cet élan de la jeunesse qui n’a pas connu l’Aqmi ni le FMI, entouré de tout le peuple comme un seul homme.

    Le régime, en terrain conquis, n’avait pas prévu le torrent humain qui risque de l’emporter. En ayant détruit tous les mécanismes de la société, empêché l’émergence d’un leadership, il s’est fait piéger. Car les Algériens n’ont pas eu l’occasion d’exprimer leurs angoisses et leurs espérances, ils n’ont en aucune manière pu fixer l’agenda et les priorités, trop longtemps restés en dehors du jeu politique livré aux seuls appareils des partis qui ont leur propre agenda et qui affichent une rupture inquiétante avec la population. L’Algérienne et l’Algérien, toutes catégories confondues, pensent, qu’à une ou deux exceptions près, en Algérie, il n’y a que des partis uniques ! Le pouvoir l’a ainsi voulu.

    Et pour cause, l’homme du consensus est devenu l’homme du refus général. Aucun interlocuteur avec qui discuter ou négocier son départ. Et pour notre bonheur, ce mouvement populaire, pacifique et civique n’a pas de tête. Le régime l’aurait décapité. Les hommes de « devoir et non de pouvoir » émergeront, et j’en suis convaincu. Ils mettront fin à cette dictature d’adhésion qui a hypothéqué l’avenir de tout un peuple.

    Par Hanafi Si Larbi , 

    hanafisilarbi@gmail.com

    Post-scriptum :

    1- Monsieur le président Macron, soyez rassuré, vous n’aurez pas à vous soucier des boat-people, les jeunes Algériens resteront dans leur pays. Par contre, attendez-vous à des yacht-people à qui vous demanderez, au nom de l’humanité, l’origine, sinon la traçabilité de leur fortune.
    2- BHL : chuuuutttt, c’est une affaire de famille.
    Notes :
    1- Camarilla désigne, avec une connotation péjorative, un groupe de conseillers du prince. Habituellement, ceux-ci n’ont pas de fonctions ministérielles et ne sont pas détenteurs d’une autorité officielle : ils conseillent le souverain de façon informelle.
    2- Colonel Hamlet, ancien responsable du MALG et ensuite des services techniques de la SM – interview in Le Soir d’Algérie 23 et 24 juin 2008.
    3- Idem
    4- Tchipa : terme voulu sympathique pour désigner la désastreuse corruption.
    Bibliographie :
    1- Fethi Al Db Abdel Nasser et la Révolution algérienne Edition L’Harmattan
    2- Hocine Aït Ahmed Mémoires d’un combattant, Edition Sylvie Messinger
    3- Leila Benammar Benmansour La crise de l’été 1962 Collection Etudes et documents

    http://lequotidienalgerie.org/2019/03/19/du-butin-au-report-du-scrutin-pour-quel-destin

  • Facebook’s Analog Research Lab: The Slogan Factory Where Techies Get Tactile | HuffPost
    https://www.huffingtonpost.com/2012/10/19/facebook-analog-research-lab_n_1987421.html?guccounter=1

    These printed books are the product of Facebook’s Analog Research Lab, the nerve center for the internal evangelism that shapes the company’s soul and a playground where Facebook’s employees can get offline and get messy with silkscreens, saws and soldering tools. Wired dubbed it Facebook’s “secret propaganda arm.”

    Indeed, though the lab is partially intended as an outlet for the online-obsessed to work with their hands, its main function is churning out posters, booklets, T-shirts and other objects that help translate physical space into a manifestation of company culture.

    This analog antidote to the social network’s digital world underscores Facebook’s effort to avoid an identity crisis as it grows, and ensure its employees — whether there are 10 or 10,000 of them— are well-versed in its mission and values.

    “When companies grow you have bureaucracy and politics and stuff like that start to creep in and become norm,” said Facebook designer Ben Barry, the custodian and father of the Analog Research Lab, who worked at a screen printing design firm in Austin, Texas, before joining Facebook in 2008. “I see the Analog Research Lab as trying to push that back and stay true to the startup culture, hacker culture, that made Facebook successful all along ... The book especially is an attempt to really instill those values across our organization.”

    Even within Facebook, which built a billion-user business by fostering digital correspondence via likes, pokes and status updates, the most important messages are still shared physically, not digitally, and must be printed, not typed.

    “By committing stuff to a physical form, you’re elevating its importance,” Barry notes. “So much of important information is distributed online and it’s much more efficient to do that. But when you make a book or make a poster, it’s a strong signal that this idea is worth paying attention to.”

    Many of the posters follow the same basic design, one that Barry cribbed from a 1920s-era anti-war poster created by the National Council for Reduction of Armaments. Short sayings like “”Good design is good business,” “Stay focused and keep shipping” and “Move fast and break things” are emblazoned in bright red, all-caps lettering. The slogans on some signs, like “Done is better than perfect,” are borrowed from famous phrases Berry stumbled across and wrote down in his journal a decade ago.

    #Facebook #Art #Propaganda #Marketing #Blurb

  • Ben Bertrand
    http://www.radiopanik.org/emissions/moacrealsloa/ben-bertrand

    Ben Bertrand is a Belgian Bass Clarinetist and composer. Transforming his instrument’s natural sound by means of electronics, he creates live an hypnotic music. After releasing a first EP (Era/Area, Off-Record 2017) a « tiny masterpiece » according to Gonzo Circus Magazine, he toured in Belgium and Netherlands (Ancienne Belgique, Le Guess Who?, World Minimal Music Festival). His new LP « NGC1999 » had been released on les albums claus in May 2018 and had been part of the ninth MOJO playlist of 2018 with works of Brian Eno and Jim O’Rourke. His music has been broadcasted on the BBC and on NTS.

    Ben Bertrand is armed with a bass clarinet and backed with sound effects, aiming in the direction of the contemporary classical section of your record collection. Dreamlike compositions (...)

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/moacrealsloa/ben-bertrand_05999__1.mp3

  • Maroc / Israël : Le collier de la reine, un tribut de vassalité à un suzerain ? – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/11/22/maroc-israel-le-collier-de-la-reine-un-tribut-de-vassalite-a

    Un collier en or aurait été offert par Lalla Salma, épouse du Roi du Maroc, à Tzipi Livni, le co-ordonnateur de la guerre de destruction israélienne de Gaza (2007-2008). Un cadeau offert en 2009 à l’occasion d’une visite de l’ancien ministre israélien des Affaires étrangères au Maroc, un an après la fin de la guerre israélienne contre l’enclave palestinienne.

    Cette information explosive a été démentie de piètre façon par le Maroc, par un communiqué laconique du ministère des affaires étrangères publié le 26 juillet, soit deux semaines après la fuite du Maariv. Le journal israélien précisait, pourtan, dans son édition en date du 13 juillet 2011, que le parlement israélien avait pris la décision de dévoiler une liste de cadeaux offerts aux officiels et parlementaires israéliens par des personnalités étrangères, liste où figurerait « Lalla Salma » pour un « collier en or » à Tzipi Livni lors de sa visite au Maroc en 2009 à l’invitation de l’Institut Amadeus pour le Forum MEDays organisé à Tanger.
    Dans ce qui apparait comme un geste d’apaisement destiné à détourner le courroux de l’opinion publique, la communauté juive du Maroc a volé au secours du Trône, lui emboitant le pas, endossant le même jour la responsabilité de ce cadeau. Non pas par un communiqué franc et précis qui aurait coupé court à toutes les spéculations mais par un procédé oblique, en des termes alambiqués, des propos confus faisant état d’ une indication d’un membre de la communauté juive, à l’identité non définie, se dévouant pour confier à un site électronique marocain que Mme Livni « n’a rencontré aucune princesse du Maroc, uniquement des personnalités marocaines et des responsables de la communauté juive » et que « le collier a pu lui être offert par la communauté juive » (2).

    Sauf à y voir la marque d’un travail de sophistication journalistique, un tel amateurisme dans la gestion de cette affaire pourrait avoir eu un effet inverse de confirmer plutôt que d’infirmer cette information. Un effet pervers
    Selon Maariv, pourtant, Lalla Salma n’aurait pas été la seule à couvrir de bijoux la ministre israélienne. La Fédération des Juifs du Maroc lui aurait aussi offert « un collier d’or serti de diamants et de pierres précieuses assorties de deux bagues ». Soit, en fin de compte, deux colliers et deux bagues. Une belle pioche pour un voyage si controversé d’un si sinistre personnage.

    Au delà du démenti formel, le pouvoir marocain a incontestablement commis un impair dans sa communication de crise, d’autant moins explicable que le sujet est d’une grande volatilité, accréditant l’idée d’un malaise par sa réaction tardive et son laconisme. Le démenti marocain, de même que la revendication indirecte de la communauté juive n’évacuent pas pour autant le débat sur le bien fondé de ce geste de courtoisie à l’égard d’une belliciste coresponsable de deux guerres contre des objectifs arabes, le Liban en juillet 206, et Gaza, en 2007, ni même sur sa présence au Maroc un an après la guerre de Gaza. Pas plus Tzipi Livni que son collier n’avaient de raison d’être au Maroc. Le service minimum sur un sujet de grande controverse porte la marque d’une désinvolture et pointe désormais du doigt le rôle ambigu de l’Institut Amadeus, initiateur de ce projet frappé de suspicion.
    Quelqu’en soit le bienfaiteur, au-delà des démentis de circonstance, le cadeau parait placer la Monarchie dans l’embarras en ce qu’il peut être ressenti, à juste titre, par une large fraction de cette population nationaliste comme un geste d’une gratuité provocante, une humiliation vécue comme un tribut de vassalité envers un suzerain.

    LA LÉGITIMITÉ DU JUDAÏSME MAROCAIN ET SON INSTRUMENTALISATION POUR UNE IMPUNITÉ DU TRÔNE
    Le laxisme traditionnel marocain à l’égard d’Israël, à contre courant de la position officielle arabe, est généralement expliqué par les rapports historiques qu’entretient la dynastie alaouite avec le judaïsme marocain (3), particulièrement du fait de la position du sultan du Maroc, sous le régime de l’Etat français de Vichy, dont le refus de faire appliquer sur son territoire les lois racistes du gouvernement collaborationniste, notamment le port de l’étoile jaune pour les ressortissants de l’Empire, lui a valu la gratitude éternelle de ses sujets de confession juive.
    Une autre interprétation, moins valorisante mais plus conforme à la realpolitik, explique ce lien privilégié par le souci du futur Roi Mohamad V de contourner l’ostracisme français à son égard, sous le protectorat, par une alliance avec le judaïsme marocain, avec l’appui américain, en vue de contraindre la France à renoncer à son rival, le Glaoui de Marrakech, et à rompre son exil malgache, permettant ainsi aux Etats-Unis de prendre pied dans ce qui était à l’époque une chasse gardée française.

    Au delà de ses interprétations polémiques, un fait demeure. Le judaïsme marocain dispose d’une place légitime au Maroc, par son ancrage et son apport. Mais cette légitimité ne saurait impliquer une légitimation d’Israël, par extension, sans règlement préalable de la question palestinienne, ni l’instrumentalisation de cette équation pour camoufler le partenariat stratégique souterrain entre la dynastie alaouite et l’ennemi officiel du Monde arabe, Israël, à l’effet d’aménager l’impunité du pouvoir chérifien qui en découle.

    Cinquante ans après son indépendance, sous une solidarité de façade, le Maroc apparait comme un tire-au-flanc de la stratégie arabe au même titre que la Jordanie et l’Arabie saoudite, au point de se retrouver dans une configuration inique de trois royaumes arabes dotés, chacun, d’une légitimité sacrale constituant un cordon sanitaire autour d’Israël, au détriment de la cause palestinienne, supposée être leur cause prioritaire, du fait de la sacralité de leur pouvoir ; le commandeur des croyants alaouite en sa qualité de président du comite « Al Qods » de la conférence islamique ; le gardien wahhabite des Lieux Saints de l’islam, en raison de sa responsabilité particulière à l’égard de Jérusalem, le 3 me haut lieu saint de l’Islam ; le hachémite, enfin, de par sa descendance directe de la tribu des Koraïchites, la tribu du Prophète. Trois royaumes, l’Arabie saoudite, la Jordanie et le Maroc, désormais liés au sein d’une confédération disparate des pétromonarchies du Golfe, dans une fusion contre nature qui révèle, face à la contestation de l’ordre établi dans le Monde arabe, leur préoccupation d’assurer la survie de leur trône, plutôt que la promotion du Monde arabe, encore moins la Libération de la Palestine.
    La presse internationale abonde de la connivence israélo-marocaine sous le règne de Hassan II, de la fuite des Juifs marocains vers Israël, à la collaboration des services secrets des deux pays dans l’affaire Ben Barka, à la guerre du Sahara, aux escales techniques des unités israéliennes dans les ports marocains durant la guerre de juin 1967 (4), à la germination hormonale, enfin, du jeune prince héritier de l’époque envers une compatriote de confession juive qui donna par la suite deux soldats à l’armée israélienne (5).

    Mais le fait nouveau est la pérennisation de cette connivence sous le nouveau Roi Mohamad VI, au point de faire du Maroc une enclave diplomatique d’Israël, dans des conditions outrageusement méprisantes pour le peuple palestinien et ses nombreux sympathisants à travers le monde. Au risque d’exposer à l’opprobre public, pour la première fois dans les annales du Royaume, la propre épouse du Souverain.

    A moins d’impérieuses nécessités d’intérêt national touchant au règlement du conflit israélo palestinien, à quel besoin répondait le fait d’exposer sa propre épouse à l’opprobre, dans un geste malvenu auprès de l’opinion publique marocaine et arabe, en honorant une belliciste impénitente. Tzipi Livni (6), l’officier traitant du Mossad en France dans une décennie qui a vu la décapitation des principaux dirigeants palestiniens en poste en Europe et non Rachel Corrie, la pacifiste américaine broyée par un tracteur pour la défense de la terre palestinienne contre la confiscation israélienne. Tzipi Livni, objet d’un mandat d’arrêt de la justice britannique pour les crimes contre l’humanité » commis par son gouvernement à Gaza et non Rony Brauman, le franc tireur courageux pourfendeur du blocus de Gaza. Sauf à y voir la marque d’une perfidie complémentaire, à quel besoin répondait le souci du bénéficiaire de révéler son présent, sinon à embarrasser son hôte prévenant ? A l’ombre de la révolte arabe du printemps 2011, gageons que pareille gracieuseté ne saurait se reproduire sans exposer son auteur à un tollé généralisé.

    L’INSTITUT AMADEUS SUR LE GRILL (7)
    Quiconque connaît la tétanie qui frappe tous les acteurs politiques du royaume à l’égard du trône alaouite, le séjour de Mme Livni ne relevait pas du domaine du fortuit et ne répondait à aucun besoin de dialogue tant sont permanents les canaux de communications entre Rabat et Tel Aviv. Officiellement un « think tank » marocain, indépendant, l’Institut Amadeus, dirigé par le propre fils du ministre marocain des Affaires étrangères, Brahim Fassi-Fihri, aura servi de paravent au séjour de Mme Livni au Maroc. Crée en 2008, l’institut est soutenu par les entreprises traditionnellement perméables aux intérêts occidentaux, notamment l’hebdomadaire Jeune Afrique, le support médiatique des états africains pro occidentaux prospères. Le mandat d’arrêt lancé le 14 décembre 2009 par la justice britannique à l’encontre de Mme Tzipi Livni pour sa responsabilité dans la guerre de destruction israélienne de Gaza a retenti comme un désaveu du Maroc, un camouflet d’autant plus cinglant que le Roi Mohamad VI préside le comité chargé de préserver les Lieux saints musulmans de Jérusalem, une ville en voie de judaïsation rampante et quasiment annexée par Israël.
    En vertu de quel passe droit, un institut élitiste s’arroge-t-il le droit de prendre, seul, sans l’aval d’une autorité légitiment investie, l’initiative d’engager lourdement son pays sur un point essentiel de sa diplomatie ? Que de surcroît, face au tollé, ce même institut, visiblement déconnecté des réalités sociales, se dispense de la moindre explication, accentuant ainsi la suspicion sur l’ensemble de la galaxie royale en ce que le silence de cette coterie de technocrates ne manquera d’alimenter le mécontentement et les supputations, s’agissant d’un acte éminemment diplomatique à portée morale.

    Que l’initiative soit le fait du propre fils du ministre des affaires étrangères pose la question de savoir si l’héritier présomptueux a pu y procéder sans la caution des autorités marocaines. Auquel cas, la sanction est inévitable au double titre d’une infraction au fonctionnement démocratique des institutions du pays, au titre d’exemple ensuite, pour sanctionner le mépris d’Amadeus envers les sentiments profonds du peuple marocain et son aventurisme suspect. Dans le cas contraire, l’aval du pouvoir à son initiative rendrait le démenti officiel, sans objet et non avenu.
    En l’absence d’une mise au point -mise au clair- de l’institut Amadeus, l’Affaire Tzipi Livni accrédite cette singulière institution comme le sous traitant diplomatique des sujets épineux du Royaume. En un mot, Amadeus assumerait pour la compte de la diplomatie marocaine ce que la rendition était à la torture, la première entreprise de délocalisation de la politique étrangère du Maroc, et sur le plan de la bataille pour la conquête de l’opinion internationale, une opération de ravalement cosmétique destinée à pérenniser le trône auprès des chancelleries occidentales.

    En plein printemps arabe, une telle affaire, en tout état de cause, est très malvenue tant pour le Trône que pour ses parrains occidentaux d’autant que, si elle était confirmée, elle placerait les officiels marocains dans un embarras d’autant plus grand qu’elle survient dans la foulée d’une affaire autrement plus consternante qui concerne cette fois le roi en personne. Mohammed VI avait en effet décerné une distinction honorifique à un dirigeant du lobby juif américain dans la foulée de l’intervention israélienne de Gaza. Dans un geste controversé, en septembre 2009, le monarque avait remis le titre de Chevalier de l’ordre du trône du royaume du Maroc à Jason F. Isaacson, directeur des affaires internationales du Comité américano-juif (AJC), qui se trouve être un des fervents soutiens à l’équipée militaire israélienne contre l’enclave palestinienne. L’information sur la remise du titre n’avait pas été annoncée officiellement au Maroc, mais révélée par un site communautaire juif aux Etats-Unis. Si, là aussi, l’objectif était la paix, pourquoi la distinction s’est portée sur un belliciste du lobby juif américain et non sur Jeremy Ben Ami, le directeur de « J Street », le contre lobby juif américain favorable à un règlement négocié.

    D’autres indices tendent à confirmer la permanence du primat israélien dans la stratégie marocaine. Le cas le plus flagrant aura été le licenciement par la Sofrecom, filiale du groupe France Télécom au Maroc, d’un ingénieur, Mohamed Benziane, après neuf ans de service pour « faute grave », laquelle, en la circonstance, à consister à refuser de participer à la formation dispensée par un prestataire de services israélien. Le vendredi 11 décembre 2009, la police marocain imposera donc sans ménagement la normalisation par le bâton aux salariés de l’entreprise conformément aux choix diplomatiques d’une monarchie alaouite n’hésitant pas à privilégier les intérêts économiques des entreprises françaises implantées sur son sol au détriment des besoins démocratiques de ses “sujets”, qui, contrairement aux Iraniens, n’ont pas la “chance” de faire l’objet de la compassion occidentale ni d’aucune espèce de vaste mise en scène médiatique. Ce licenciement abusif d’un élément de main-d’œuvre -de surcroît, indigène- qui a eu l’outrecuidance de penser par lui-même et d’obéir à une loi morale qui n’arrange ni les multinationales, ni le gouvernement marocain, a répondu à une double injonction : l’injonction néo libérale, d’une part, et l’injonction autoritaire du Makhzen, d’autre part, qui se renforcent mutuellement dans le prolongement d’une logique coloniale (8).

    A quelle logique obéit ce besoin de tirer constamment contre son propre camp ? Quel besoin pressant à pousser le Maroc à inviter officieusement un personnage si controversé dans la foulée du traumatisme de Gaza ? Sauf à masquer un dessein machiavélique, pourquoi privilégier systématiquement la distinction des plus anti palestiniens et xénophobes des dirigeants israéliens ? La cause de la paix gagne-t-elle devant tant de complaisance ? Comment expliquer cette inversion des valeurs qui fait que de prestigieux militants marocains de confession juive, l’ingénieur Abraham Sarfati et le mathématicien Sion Assidon, auront croupi longtemps dans les geôles royales pour leur soutien à la cause palestinienne, quand, en contrechamps, tenaient table ouverte à Tanger et Marrakech des figures de proue du sionisme exacerbé, le philosophe du botulisme Bernard Henri Levy et le priapique Dominique Strauss Khan, sans que nul au Royaume ne pipe mot sur cette incohérence, en recommandant par exemple à ces zélés sionistes de vivre leur passion dans le pays de leur premier choix et non en terre arabe, dont ils dénigrent tant la cause majeure ?

    Quelle aubaine que la « sacralité » de la personne du Roi consacrée par la constitution qui dispense ainsi le monarque de toute critique de ses sujets, mais le prive, par voie de conséquence, d’un garde fou. L’hospitalité arabe, quoique légendaire, ne relève pas de la niaiserie. Elle obéit à de codes rigoureux qu’aucun monarque, ni président ne saurait enfreindre sans s’exposer, à plus ou moins long terme, à une réplique. Le gauleiter de Gaza, Hosni Moubarak, le vassal par excellence des Israéliens au Moyen Orient, en a payé le prix fort au terme d’un règne de 32 ans bercé par le cantique des laudateurs occidentaux, auparavant son prédécesseur Anouar el Sadate, de même que le Roi Abdallah 1 er de Jordanie, le fondateur de la dynastie hachémite et Gardien des lieux saints de Jérusalem, son neveu Faysal II d’Irak, ainsi que l’iranien, au titre ronflant, Chahin Chah Araymehr, « Sa Majesté Impériale, le Roi des Rois, lumière des aryens », renvoyé dans les ténèbres de l’histoire.

    Que le souverain prenne garde. Le cortège des laudateurs fait entendre, à son tour, son concert de louanges au Maroc, tressant ses couronnes, à coup de poncifs, sur l’ingéniosité royale d’un pays promu nouveau rempart contre l’intégrisme depuis l’éviction du dictateur tunisien Zine el Abidine Ben Ali. Sa réforme constitutionnelle est encensée par une cohorte de plumitifs parasitaires, sans le moindre regard critique comparatif entre l’orignal et la copie, alors que la nouvelle version ne fait qu’amplifier les tares autoritaires du régime. Le oui l’aurait emporté avec plus de 98% pour un taux de participation de près de 73%. Est-ce vraiment raisonnable ce score à la Nicolas Ceausescu, du nom du dictateur roumain passé par le peloton d’exécution à la chute du communisme ? Ne s’agit pas plus tôt d’un triomphe en trompe l’œil, à la Pyrrhus, jusqu’à la chute finale. Devant tant de congratulations empressées, il serait judicieux que sa Majesté veuille bien garder en mémoire cette maxime de Jean de La Fontaine qui veut que « tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute » (9).

    LE MAROC, DESTINATION PRÉFÉRÉE DES POLITICIENS FRANÇAIS
    Une quarantaine de personnalités françaises de premier plan ont opté pour le Maroc pour leurs vacances de fin d’année lors de la révolte arabe de 2010. De l’ancien président Jacques Chirac, à Taroudant, dans le sud du pays, à son successeur Nicolas Sarkozy, qui y a passé des vacances de Noël en 2009 et en 2010, à la résidence royale de Jnane Lekbir, à 3 kms de Marrakech, à son ancienne adversaire socialiste de 2007, Ségolène Royal, qui y a séjourné en 2010, avec son compagnon André Hadjez, au sein d’un “palace de Ouarzazate”, dans le sud du pays, à Jean Louis Borloo, ministre de l’écologie, au couple Balkany, Isabelle et Patrick Balkany, maire de Levallois, à Hervé Morin (et 18 membres de sa famille à l’hôtel Es-Saâdi de Marrakech), à Brice Hortefeux et naturellement Philippe Douste Blazy, ancien ministre des Affaires étrangères qui fit l’objet d’un scandale.
    La « tribu Maroc » s’étend bien au-delà de ces attaches. De Bernard-Henri Lévy à Thierry de Beaucé, à Dominique Strass Khan et Anne Sinclair, à Elizabeth Guigou et Dominique de Villepin, nombre de dirigeants politiques, chefs d’entreprise, intellectuels médiatiques et célébrités du showbiz ont à Marrakech ou ailleurs une résidence secondaire. Le « plus beau pays du monde », comme le veut la publicité de l’Office marocain du tourisme, devient ainsi un lieu de rendez-vous culte pour la classe politique française, où la délocalisation d’un Conseil des ministres serait presque envisageable durant les fêtes de fin d’année. La Mamounia est la carte maîtresse de cette politique de séduction du Makhzen, le pouvoir féodal marocain. Tous y sont reçus avec les attentions particulières que sait déployer le Maroc pour ses hôtes de marque. Les invitations spéciales sont l’atout maître de l’arsenal diplomatique du royaume chérifien pour séduire les politiques français. La pratique est érigée en politique d’Etat.

    Quoique l’on dise, quoique l’on fasse, le collier de la reine à Tzipi Livni constitue une faute politique impardonnable, qui fera tache ; une tache que rien ne saurait gommer de la mémoire des peuples en lutte ce qu’elle sera éternellement ressentie comme une prime à une belliciste impunie qui compte à son actif deux guerres, l’une, en 2006 contre le Liban, l’autre, en 2007-2008 contre Gaza, avec le
    Etat policé, le Maroc est aussi un état policier et son parc hôtelier, comme il se doit de l’être, est sonorisé et scanné, témoin muet des galipettes des uns, des roucoulades des unes, des valses hésitations des uns et des autres, de leurs chapardages et de leurs chuchotements, qui fait dire à un diplomate français que « la France est captive de la diplomatie marocaine », tout comme le monarchie marocaine est tributaire de sa survie de son allégeance israélienne.
    Le Royaume se gangrène de tant de dérives. De tant de licences. Lupanar des pétromonarchies du Golfe, enclave diplomatique israélienne, mercenaires sous traitant de la stratégie américaine en Afrique dans le cadre du « Safari Club » chargé de la protection des dictatures africaines pro occidentales, notamment le Zaïre du général Joseph Désiré Mobutu, sur fond de corruption, de népotisme et d’autoritarisme bureaucratique. A n’y prendre garde, le royaume pourrait en porter les stigmates indélébiles avec à sa tête un commandeur de peu, d’un royaume déserté de ses oiseaux migrateurs de mauvais augure, les vacanciers parasitaires envolés vers d’autres cieux à la recherche de nouvelles pitances.

    Et si le Maroc, par la somptuosité de son accueil, le nombre des bénéficiaires de ses prestations, ses abus et ceux de ses invités, ses dérives et les leurs, le silence complice des observateurs occidentaux, n’était en fin de compte que la plus grande mystification politico-médiatique de l’époque contemporaine, un syndrome tunisien sur une plus grande échelle ? Sur les débris de son trône ne subsistera alors au souverain qu’à méditer la fin pitoyable du dernier roi de Grenade, l’infortuné Bouabdil, raillé par sa mère « de pleurer comme une femme ce qu’il n’a su défendre comme un homme ».

    Le référendum du 1er juillet 2011 sur la Constitution marocaine a permis au roi Mohammed VI de donner au moins, dans le contexte des révoltes arabes, l’illusion d’une démocratisation.
    Etude comparative du texte original de la Constitution marocaine et du nouveau texte adopté par la réforme. Une réforme en trompe l’œil en ce que les pouvoirs du Roi sont encore plus étendus.

    1-Le collier de la Reine : L’affaire du collier de la reine est une escroquerie qui eut pour victime, en 1785, le cardinal de Rohan, évêque de Strasbourg, et qui éclaboussa la réputation de la reine Marie Antoinette.

    2- Harissa.com http://www.harissa.com/news/article/le-maroc-d%C3%A9ment-avoir-offert-un-collier-en-diamants-%C3%A0-tzipi-livni

    3- Sur la problématique du judaïsme marocain cf. à ce propos, l’analyse de Abraham Sarfati https://www.renenaba.com/jordanie-et-maroc-additif
    – Sur le partenariat stratégique entre Israël et le Maroc, Cf. à ce propos La Jordanie et le Maroc, deux voltigeurs de pointe de la diplomatie occidentale
    –1re partie : Hassan et Hussein, le modernisme au service de l’archaïsme https://www.renenaba.com/hassan-et-hussein-le-modernisme-au-service-de-l%E2%80%99archaisme
    2eme partie La Cia de l’un, le Mossad de l’autre https://www.renenaba.com/la-jordanie-et-le-maroc-deux-voltigeurs-de-pointe-de-la-diplomatie-occiden

    4-Abdel Monein Diouri, dans son livre « A qui appartient le Maroc » (Editions l‘Harmattan), chapitre IV « Une diplomatie captive », page 103, soutient que « durant la guerre de juin 1967, des navires israéliens ont fait de discrètes escales techniques dans les ports marocains. Les bases américaines au Maroc ont servi de ponts aériens entre les Etats-Unis et Israël. Les bateaux marocains de pêche en haute mer (propriété du Roi) étaient équipés pour servir au Mossad de système d’écoute des communications téléphoniques, via le détroit de Gibraltar, point de passage des communications internationales entre l4Europe et l4Afrique. Les renseignements recueillis par ce système servaient aussi bien Israël que le Maroc ». De son côté, Agnès Bensimon, auteur eu célèbre « Hassan II et les Juifs », affirme que c’est parce que les services secrets israéliens ont fourni des renseignements très précis quant à un complot visant à tuer le prince héritier en février 1960 que les relations entre le Maroc et Israël ont débuté. L’historien Yigal Bin-Nun dément une telle version des faits. Pour lui, c’est en 1963 que la coopération officielle entre les deux pays a commencé. Quel intérêt pour Hassan II ? Les Israéliens avaient contacté Emile Benhamou, un ami d’enfance de Mohamed Oufkir, afin qu’il les fasse entrer en contact avec le chef des services de sécurité marocains. Après plusieurs tentatives, la rencontre est finalement arrangée en février 1963 chez Benhamou lui-même, rue Victor Hugo à Paris, entre l’agent Yaakov Karoz et Oufkir. Les Marocains craignaient qu’un membre de l’opposition ne se fasse passer pour un représentant du Palais pour acheter des armes. Le Mossad confirmera plus tard qu’il s’agissait d’une fausse alerte. Les relations entre le Maroc et Israël deviennent dès lors officielles. Hassan II craignait que son trône ne soit menacé par le panarabisme. Il faisait mine de sympathiser avec la vague nassérienne qui submergeait le monde arabe ; en réalité, il le faisait pour ne pas se laisser distancer par l’opposition. Selon Yigal Bin-Nun, le Roi a peut-être voulu se rapprocher d’Israël parce qu’il était attiré par ce qu’on appelait alors le « miracle israélien ». Beaucoup étaient fascinés par la capacité qu’avait eue ce jeune Etat à « fleurir le désert », selon l’expression consacrée. L’inexistence des relations israélo-arabes était propice à un rapprochement entre le Palais et les dirigeants israéliens, d’autant plus que Ben Gourion avait décidé d’opter pour la politique dite des Etats périphériques : il fallait développer une ceinture d’Etats lointains mais conciliants. L’intrusion du Mossad au Maroc s’est faite par des voyages clandestins de nombreux agents du Mossad et de leur chef Isser Harel, entre 1958 et 1960. Le premier eut lieu le 1er septembre 1958. Si les autorités marocaines eurent vent de sa visite, elles n’en laissèrent rien paraître, préparant ainsi le terrain à “l’accord de compromis” conclu entre le Palais et Israël favorisant l’exode des Juifs marocains. Plus tard, les officiers Oufkir, Dlimi et bien d’autres se rendirent clandestinement en Israël et des politiques et militaires israéliens firent durant de longues années le chemin inverse. Les archives nationales d’Israël regorgent de documents historiques qui retracent ces liens. Les Marocains auraient souvent demandé aux Israéliens de les renseigner sur les Etats arabes favorables à un renversement de la monarchie alaouite. Israël aurait aussi soutenu le Maroc dans sa “Guerre des Sables” avec l’Algérie en livrant des blindés. Des officiers de l’armée et du Mossad ont formé et encadré la jeune armée royale et les services de sécurité dont le célèbre Cab-1, l’embryon de la DST. En retour, et malgré l’envoi de troupes au Golan jugé “anecdotique”, le Maroc n’a eu de cesse de normaliser l’existence de l’Etat hébreu auprès du monde arabe ou ouvrir à Rabat et à Tel-Aviv des antennes diplomatiques. Israël aurait continué à aider “technologiquement” le Maroc au Sahara, notamment dans la sécurisation du Sud par la construction du Mur de défense, ceinture modernisée de la fameuse ligne Barleev expérimentée dans le Sinaï.
    http://www.mamfakinch.com/au-maroc-en-2011-mieux-vaut-militer-pour-israel-que-pour-la-democratie-o

    5- Selon une dépêche AFP 19 août 2005 : La juive israélienne Hedva Selaa, 53 ans, ancienne, soldate de l´armée israélienne, aujourd’hui réceptionniste dans un hôtel à Eilat, dit être la fille naturelle du “commandeur des croyants” Hassan II et sœur du “nouveau commandeur des croyants” marocains ! C’est le “scoop” présenté- le 19 août 2005 – à la Une d’un supplément du quotidien israélien à grand tirage Yediot Aharonot. Sous le titre “le roi et moi”, Hedva (Selaa est le nom de son mari) pose avec une photo du roi défunt – un cliché censé souligner leur ressemblance. Intitulé “une princesse marocaine”, l’article raconte la romance qu’aurait eue Anita Benzaquen, la mère de Hedva, en 1952, avec le prince héritier Moulay Hassan, alors âgé de 23 ans. Deux enfants seraient nés des amours illégitimes du prince Hassan (future Hassan II) et de sa maîtresse juive Anita, nièce de Léon Benzoïque, figure de la communauté juive marocaine et futur ministre des PTT du premier gouvernement marocain sous Mohamed V. Si Jacky, l’aîné, refuse toujours de parler à la presse, Hedva, la cadette, a décidé de “tout révéler” 8 ans après le décès de sa mère Anita, en 1997. Une mère que Hedva n’hésite pas à qualifier de femme frivole et multipliant les aventures. “Un test ADN n’est pas envisageable, admet Hedva, et mon frère Jacky a brulé toutes les archives de notre mère après sa mort”.
    Son récit s’appuie sur des recoupements familiaux. La réceptionniste ne demande rien, et notamment pas d’argent. Son unique souhait, dit-elle, est de “rencontrer mon demi-frère, le roi Mohammed VI”. Pour tenter de donner suite à cette demande, Yediot Aharonot a, contacté Badreddine Radi, un fonctionnaire du ministère de la Communication à Rabat. Après “24 heures de réflexion”, dit le quotidien israélien, le marocain a décliné l‘offre.

    6- Quand le Maroc offre de « généreux cadeaux » aux criminels de guerre israéliens. Selon le quotidien israélien Maariv, du mercredi 13 juillet 2011, le parlement israélien a pris la décision de dévoiler une liste de cadeaux offerts aux officiels et parlementaires israéliens par des personnalités étrangères. Maariv révèle ainsi que « Lalla Salma » a offert un « collier en or » à Tzipi Livni lors de sa visite au Maroc en 2009. Madame Tzipi Livni, a séjourné au Maroc à l’invitation de l’Institut Amadeus pour le Forum MEDays organisé à Tanger, du 19 au 21 novembre 2009, le think tank de Brahim Fassi Fihri, fils du ministre marocain des Affaires étrangères Taib Fassi Fihri. La famille royale marocaine compte parmi les plus « généreux donateurs » de cadeaux aux responsables de l’Etat hébreu. En 1981, pour remercier Shimon Peres de sa venue au Maroc pour rassurer le régime des soutiens juifs américains. Le Commandeur des croyants lui avait offert une cargaison complète de vin de bon cru de ses vignes personnelles, chargée à bord de l’avion qui le transportait en Israël ! URL courte : http://www.demainonline.com/?p=6338 the Hebrew-language daily Maariv reported Thursday http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/145701
    Tzipi Livni, dont la famille originaire de Pologne, est la fille du chef des opérations de l’Irgoun. A ce titre, en 1946 et sur ordre de Menahem Begin, il avait organisé le célèbre attentat à la bombe contre l’hôtel King David, où se trouvait le QG britannique, et qui a coûté la vie à 91 Anglais, Arabes et Juifs. Plus tard et toujours aux côtés de Begin, Livni père a été l’un des architectes de la naissance du Likoud et de la victoire du parti qui a porté Begin au pouvoir en 1977. Au décès de son père, Tzipi Livini a cherché à succéder à son paternel à la Knesset sur le ticket du Likoud, optant pour un slogan bien particulier : « Mon nom est une institution » Un slogan lourd de sens car, en hébreu, le mot « institution » signifie Mossad, le nom des services secrets israéliens, en référence à son passage au Mossad, où elle fut un agent clé en Europe pour quatre ans, dans les années 80. Et notamment en France -elle est francophone- où elle a dirigé une « safe house » (maison sécurisée servant de base arrière ou de lieu de repli) pour ses collègues du Mossad au moment où le service entamait une campagne d’assassinats en Europe. Elle était notamment en poste en France en 1980, lorsqu’un scientifique égyptien spécialisé dans le nucléaire et travaillant pour Saddam Hussein a été assassiné dans la chambre de son hôtel parisien par le Mossad. Le gouvernement israélien a refusé de confirmer officiellement que le service était derrière cet assassinat mais le Premier ministre de l’époque, Menachem Begin, a glissé un jour à un journaliste américain qu’il espérait que la France qui aidait l’Irak avait« appris la leçon ». Tzipi Livni était toujours en poste en Europe lorsque un dirigeant de l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine), Mamoun Meraish, a été tué par des balles tirées par un agent du Mossad à Athènes, en Grèce, en 1983. Un assassinat où, pour le Times de Londres en date du 1er juin 2008, Tzipi Livni était impliquée. A la suite du meurtre de Mamoun Meraish, Livni est rentrée en Israël pour reprendre ses études de droit. En cause selon le Times, de trop fortes « pressions » dans son boulot d’agent secret. Etait-elle elle-même l’un des tueurs dans cet assassinat et dans d’autres, comme le prétend la presse britannique ? Lorsqu’elle se lance dans la politique au sein du Likoud, elle devient vite une disciple d’Ariel Sharon, l’homme qu’une commission officielle israélienne a désigné comme étant « personnellement responsable » du massacre dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila, au Liban, en 1982. Par la suite, elle sera sous le patronage de Sharon ministre de la Coopération régionale, ministre de l’Agriculture, ministre de l’Absorption des immigrés et ministre de la Justice. Elle suivra Sharon lorsqu’il claque la porte du Likoud en 2005 pour fonder Kadima. Quand Ehud Olmert succède à Ariel Sharon comme Premier ministre, Tzipi sera nomme vice premier ministre et ministre des Affaires Etrangères..

    7- L’Institut Amadeus : Créé en 2008, basé à Rabat, Amadeus est un « think tank » marocain, indépendant, qui se présente comme un centre d’expertise, de réflexion, de conseil, de proposition et de consultation, une plateforme d’échanges, de rencontres et de coopération Nord-Sud et Sud-Sud. Amadeus bénéficie du partenariat d’une vingtaine d’entreprises notamment Alsthom, la chaine hôtelière Movenpick, l’Hebdomadaire Jeune Afrique, Maroc Telecom Et Medi1 SAT. Animé par une équipe de quinze personnes composées de managers, de chercheurs et d’experts avec des pôles de compétence et des horizons culturels diversifiés, il se propose de consolider l’image de marque du Maroc et de la région du Maghreb, au niveau international, en menant des actions de lobbying.
    L’équipe dirigeante est composée des trois personnalités suivantes :

    –Brahim Fassi-Fihri : Diplômé en sciences politiques de l’Université de Montréal, le président de l’Institut Amadeus a effectué de nombreux travaux de recherche dans le domaine des relations internationales. Brahim fonde l’association Amadeus en 2005. En 2007, il approfondit sa connaissance des enjeux euro-méditerranéens en intégrant la Direction Générale des Relations Extérieures de la Commission Européenne. Il est nommé durant cette période responsable du comité d’organisation de la 11eme conférence ministérielle Euromed de la Transition économique. En tant que Président de l’Institut Amadeus, Brahim coordonne l’ensemble des activités de l’Institut et apporte son expertise des enjeux politiques et géostratégiques contemporains. Il est l’initiateur et le créateur des MEDays, un forum international organisé chaque année à Tanger. Brahim a développé un réseau international de personnalités de la sphère politique et économique et des medias, faisant des MEDays le rendez-vous annuel des pays den la région sud.

    –Mekki Lahlou : Diplômé en sciences politiques de l’Université de McGill à Montréal, titulaire d’un Master en relations internationales et droit international à Sciences Po Paris et doctorant en droit aérien Mekki est un spécialiste des relations internationales. Il a travaillé dans la fonction publique internationale et s’est par la suite spécialisé dans les problématiques de la libéralisation et de la déréglementation du transport aérien international, notamment lors de son séjour à l’Association du Transport Aérien International à Genève. A l’Institut Amadeus, Mekki s’occupe plus particulièrement des relations extérieures, et notamment des partenariats et du financement des activités de l’Institut.

    –Younès Slaoui : Vice-président et co-fondateur de l’Institut Amadeus Issu de l’Ecole Nationale d’Administration française (ENA), promotion Jean-Jacques Rousseau, et diplômé de l’EM Lyon, Younes est spécialisé en administration publique, en stratégie et en finance d’entreprise. Ses expériences à Calyon et DTZ lui ont permis de participer à des opérations de financement d’entreprises et de conseil financier. Au cours de son expérience au sein de la Direction Générale française de l’Énergie et du Climat, il a intégré l’équipe du Plan Solaire Méditerranéen de l’Union pour la méditerranée (UPM) et a été chargé d’un rapport sur le financement du nucléaire. Younes a également collaboré à la réflexion stratégique et à l’étude du développement international du groupe EM Lyon en tant que chargé de mission auprès du directeur général de cette institution. Au niveau associatif, Younes a occupé en 2006 la fonction de Président de l’AMGE Lyon et Vice-président régional de l’AMGE (Association des Marocains des Grandes Ecoles). Younes apporte ses connaissances des enjeux et problématiques de développement économique et social, et est un acteur de premier rang dans l’élaboration.

    8 – Sentence philosophique du blog « Princesse de Clèves islamo-gauchiste ».

    9 – Alexandre Adler, Rachida Dati, le Maroc et les chantres de la démocratie « contrôlée » blog du monde diplo lundi 4 juillet 2011, par Alain Gresh http://blog.mondediplo.net/2011-07-04-Alexandre-Adler-Rachida-Dati-le-Maroc-et-les                                                                                                                                                       https://www.renenaba.com/le-collier-de-la-reine

  • OpenMandriva Council: new Chairman elected and welcome to new entries
    https://www.openmandriva.org/en/news/article/openmandriva-council-new-chairman-elected-and-welcome-to-new-entries

    First of all congratulations to Bernhard Rosenkränzer, aka bero, elected as new OpenMandriva Association Chairman. Bero is one of the most active developers inside OpenMandriva, and also one of the founders of the association. We also welcome two new Council members: Ben Bullard aka ben79 and Denis Silakov. Ben is one of the pillars of OpenMandriva, QA-Team member, he is the strongest link between the community and the development team (aka Cooker) and the most active forum user. (...)

    #News

  • Othmane Belouizdad : « Je suis ‘‘enterré’’ au cimetière de Maghnia » – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/11/07/othmane-belouizdad-je-suis-enterre-au-cimetiere-de-maghnia

    A l’instar de son compagnon d’armes et son associé en affaires, lui aussi membre du groupe des 22, le regretté Zoubir
    Bouadjadj, Othmane Belouizdad est un homme silencieux. Tellement silencieux que beaucoup arrivent à peine à croire que cet homme de 88 ans, toujours alerte, que Dieu lui prête vie, continue à vaquer à ses occupations dans le tumulte et le vacarme de la vie. Surtout n’évoquez pas avec lui la politique, sujet qu’il abhorre depuis qu’il a mis un trait dessus après l’avoir pratiquée dans le tourbillon de la guerre.

    Celle-ci terminée, Othmane s’est retiré chez lui avec le profond sentiment du devoir accompli. Depuis, il stigmatise la politique et surtout la manière dont elle est pratiquée avec ses mensonges, ses chausses-trappes et ses hypocrisies. C’est pourquoi lorsqu’il constate aujourd’hui ses méfaits il en est outré.

     

    Préférant le réalisme à l’optimisme, Si Othmane a préféré le silence, d’autres on ne sait pour quelle raison ont choisi pour lui le silence des cimetières, principalement celui de Maghnia où son nom agrémenté de sa photo est immortalisé pour la postérité sur la liste des chouhada. Cette histoire d’outre-tombe de mauvais goût le fait sourire. « Il y a quelques années, nous sommes partis, Ahmed El Caba, Hadj Slimane, le Dr Benadouda, Moumdji et moi à Tlemcen pour assister à un colloque. Nous voulions au terme de cette rencontre faire un peu de tourisme. Nous sommes partis à Maghnia où on s’est arrêtés au cimetière des chouhada.

    Là, nous découvrîmes une stèle dédiée aux chouhada où je figure avec ma photo. Le Dr Benadouda s’est empressé de me prendre en photo dans cette posture insolite. Je ne savais pas que j’avais quitté ce bas monde. Alors, pour rire, j’ai suggéré à mes amis d’aller vite à la mairie pour réclamer la pension de chahid. » Cet épisode extravagant le fait rire encore. Mais plus sérieusement, on décèle à travers ce fait la haute idée que le pouvoir se fait de la préservation des symboles de la lutte contre le joug colonial.

    Othmane raconte qu’au cours d’une rencontre avec Ben Bella, il lui a fait part de cette « bourde » commise dans son patelin ; il en resté bouche bée. Méditerranéen jovial, Othmane n’a pas dérogé à la tradition chaleureuse qui sied aux gens de cet espace géographique. Des passionnés qui savent opposer à la tragédie un humour sarcastique sûrement salvateur. Quand on naît dans un quartier populaire comme celui de Belcourt, de surcroît révolutionnaire, fils d’un homme qui croit aux vertus du travail, imprégné tout jeune d’un code de l’honneur familial, patriote et militant, on apprend vite les subtilités et les exigences de la vie.

    L’histoire est ingrate

    Tantôt énergique, tantôt mélancolique, fonceur ou désabusé, ce vieux monsieur à l’air digne et courtois nous explique comment parfois l’histoire ingrate maltraite son peuple. De Belcourt de sa naissance, il garde des souvenirs vivaces. D’abord, c’est qui Belcourt ? « Je pense, selon mes informations, que le nom est dû à un maréchal-ferrant. Il s’appelait Belcourt et pratiquait l’art de forger et d’adapter aux sabots des chevaux des semelles et des contours protecteurs qu’il fabriquait lui-même.

    Il était très connu, d’autant qu’on venait de tous les coins, notamment les cavaliers attirés par la foire qui jouxtait son atelier et où se pratiquaient des exhibitions. C’était un passage obligé et tout le quartier tient son nom de ce patronyme ». Révolutionnaire, le quartier de Belcourt l’était avec les Belouizdad, Bouda, Mahsas, El Caba, Moumdji, Tazir, Bouadjadj et bien d’autres. Le Dr Benadouda raconte : « Quand son père qui travaillait dans les pièces détachées chez Chereau & Cie a été arrêté en mai 1945, Othmane avait 16 ans. Il est parti à sa recherche au commissariat.

    Un homme complètement défiguré par la torture en est sorti. Othmane s’est approché de lui pour qu’il lui donne des informations sur son père. Il ne l’avait pas reconnu, c’était son paternel. Un sentiment diffus de colère et de haine contre l’occupant s’est emparé du jeune mineur. » C’est sans doute à partir de là que Othmane, très jeune, rejoindra la résistance.

    Benguesmia, compagnon de lutte et ami témoigne : « Othmane, on le voyait petit par la taille mais grand dans le sacrifice. Toute la famille
    Belouizdad s’est engagée fermement dans la résistance et n’a pas arrêté de militer, à commencer par Mohamed, très jeune leader dans l’Organisation spéciale (OS), hélas mort très tôt à la fleur de l’âge, 24 ans, après avoir montré des qualités insoupçonnables de guide et de leader. » Othmane parle peu, mais il est des silences parlants où on en vient presque à lire ouvertement sur le visage les non-dits qui en disent long. L’homme est à la fois douloureux, entier et anxieux.

    L’OS et le groupe des 22

    Jeune, il a eu un scolarité normale près de chez lui à la rue Causemille. Il est né le 25 juillet 1929, non loin des magasins qu’il gère toujours. Lorsque la Deuxième Guerre éclata en 1939, tout est parti en l’air. « Je me débrouillais en vendant des sardines, des figues et parfois des armes. Tout ce qui est bricolage m’intéressait et le marché noir instauré de facto après le débarquement des Alliés en 1942, encourageait tout trafic. On achetait des armes chez les Américains surtout car les Anglais étaient moins coopératifs.

    Mon père Ahmed tenait un bureau de tabac à Belcourt. Le 8 novembre 1942, ils ont débarqué du côté du Hamma après les Halles. Je suis descendu dans le tunnel. Je m’attendais à des cow-boys sur des chevaux. J’ai trouvé des sacs de sable et des hommes lourdement armés. Ils m’avaient donné un pain que je distribuais en bribes en cours de route. Avant d’arriver à la maison, il ne restait qu’un bout que j’ai offert à ma mère. Quant au chewing-gum qu’ils m’ont offert, je l’ai avalé, pensant que c’était un bonbon. » C’étaient les années noires, les maladies, la misère et la mort. Face à cela, il n’y avait que la solidarité.

    Sur son frère aîné Mohamed, Othmane avoue qu’il ne l’a pas bien connu dès lors que très jeune il avait des responsabilités dans le parti : « Je sais qu’il vivait dans des conditions précaires à Constantine où le parti l’a muté à la fin des années quarante. » El Caba, qui l’avait rejoint pour une courte période dans la capitale de l’Est, témoigne que « le partage était notre credo. Au déjeuner, on se disait : moi ‘‘chorba’’ et toi ‘‘chtitha’’ et on partage. C’est dire le sentiment d’entraide qui nous animait. » A travers le discours de Othmane se dégage toute une philosophie, à savoir que cette trempe d’hommes avaient réellement plus d’ambition pour leur pays que pour leur personne.

    A Belcourt, les noms de Merzougui, Tounsi, Bouadjadj, Belouizdad, Mahsas, El Caba, Merakchi, Bouguerra et les autres claquent comme des balles de mitraillettes. « Othmane a beaucoup fait pour la lutte. Il n’en parle pas », témoigne M. Benguesmia, autre résistant qui l’a bien connu. « Merzougui nous avait programmé une réunion au Clos Salembier. Othmane est venu avec la 4 CV de son frère Mustapha, médecin, et nous a transportés. En cours de route, un inconnu est monté dans la voiture.

    Merzougui nous a dit que l’arrivant était le responsable. Il était jeune. Ils l’appelaient ‘‘Le p’tit’’. C’était Didouche Mourad. Il a commencé son discours par des anecdotes, puis est passé aux choses sérieuses, il nous a subjugués. Il nous paraissait tellement grand au fur et à mesure de son discours. Dans la crise qui a secoué le parti, on n’était ni pour l’un ni pour l’autre camps, on était des ‘‘neutralistes’’. Bouguerra avait approuvé notre position. » Tous se rappellent ces phrases de Didouche : « On a toujours prétendu que ce peuple est un baril de poudre. Si c’est le cas, nous sommes l’étincelle et il explosera.

    On aura fait notre devoir vis-à-vis du peuple ». Othmane, qui préfère rester au stade de la cordialité et de la réserve, consent quand même à livrer quelques confidences. « J’étais avec Didouche et Ben M’hidi près du Pont des suicidés à Hydra. Je ne connaissais pas Larbi. On a entamé la discussion et on regardait alentour les belles villas occupées par les colons : ‘‘Tu vois ces belles bâtisses, demain à l’indépendance on y logera les familles de chouhada et leurs enfants’’, avais-je suggéré.

    Didouche m’avait répondu : ‘‘J’ai bien peur des lendemains de la libération. Ce sont ceux qui sont actuellement contre l’indépendance qui seront aux commandes’’ ». Fatidique prédiction. Othmane, habile organisateur, était prêt dès le déclenchement de la Révolution, mais il sera arrêté quelques semaines après et emprisonné dans les prisons algériennes et en France jusqu’en 1962. « Après l’arrestation de Othmane, on est restés sans contact. On n’avait pas d’expérience et Bitat qui est rentré à Alger on ne le connaissait pas », témoigne Belguesmia.

    Othmane, qui préfère parler des autres, évoque « Tounsi, enfant de Belcourt devenu un des lieutenants de Abane Ramdane, cet architecte de la Révolution qui a une grande part dans l’indépendance. » Il évoque aussi Lakhdar Rebbah qui s’est dépensé sans compter plus que tous. Il évoque Bouda Ahmed, « grand par la taille et par l’esprit. Il était sincère jusqu’à la naïveté et désintéressé. C’était un orateur qui savait haranguer les foules. Nous étions jeunes, pas trop portés sur les discours politiques.

    Quand il donnait un conférence, on savait quand il commençait, mais jamais quand il terminait. On était jeunes et il s’adressait plutôt aux adultes. A l’indépendance, un journaliste syrien est venu me voir pour connaître mon sentiment vis-à-vis des pays frères qui ont aidé l’Algérie dans sa lutte et notamment ceux qui y ont mis plus de conviction. A sa grande surprise, j’ai répondu : ‘‘Les colons’’. Interloqué, il eut la force de me répliquer. ‘‘Mais ils étaient contre vous, c’étaient vos ennemis’’. C’est leur haine, leur oppression et leur mépris à notre encontre qui nous ont incités à nous révolter », lui ai-je répondu.

    Le souvenir d’arezki kehal

    Othmane parlera aussi du premier martyr, Arezki Kehal, mort en 1939 : « Quand j’étais en prison dans l’isolement à Rouen, mes pensées allaient vers ce résistant, ce qui m’encourageait en répétant le poème que lui a dédié Ahmed Bouda ». A l’indépendance, Khider est venu lui proposer un fauteuil à l’Assemblée comme député. « Je l’ai remercié et décliné son offre. Moi, j’ai toujours travaillé dans la mécanique et puis, dans mon esprit, je n’ai pas combattu pour le pouvoir mais pour les générations à venir. Nous, notre mission pour l’indépendance était terminée.

    A l’Assemblée, mon nom a été avancé sans me consulter. J’ai exigé qu’on le retire de la liste. » Les anciens  ? « Souvent, on ne se rencontre que dans les cimetières où un des nôtres nous quitte pour un monde meilleur car celui que nous vivons est infesté de maux. » L’écriture de l’histoire ? « Ce n’est pas l’histoire, mais des histoires et chacun l’écrit à sa façon ». Mais ce qui le chagrine le plus, ce sont ces nostalgiques de la colonisation. « Je crois que la Poste de Belouizdad n’a pas encore reçu le message, puisque ses cachets et ses tampons sont toujours estampillés avec la mention Belcourt. »

    A la question de savoir pourquoi le FLN historique a été squatté, la réponse fuse tel un boulet : « Le pays entier est squatté. Que voulez-vous ? que pèse le FLN devant tout le pays ? Je crois qu’on détourne l’attention vers des futilités pour faire oublier les problèmes essentiels. » Belouizdad, un quartier emblématique plein de gloire. Et si Hocine Aït Ahmed a décidé d’y effectuer son dernier voyage vers l’au-delà, cela n’est sûrement pas le fait du hasard…

    PARCOURS
    Naissance le 25 juillet 1929 à Belcourt. Issu d’une famille composée de 5 frères et 2 sœurs, son père Ahmed tenait un bureau « tabac » dans le même quartier. Son frère Sahnoun est mort sous la torture à la prison d’El Harrach.

    Son frère Mohamed, dirigeant de l’OS, est décédé suite à une maladie à l’âge de 27 ans ; son frère Mustapha est l’un des premiers médecins algériens. Othmane a milité très jeune pour la cause nationale, a été dans le noyau du groupe des 22 avec Didouche, Krim, Bitat, Merzougui, Bouadjadj, Benboulaid, Ben M’hidi et Boudiaf…

    Arrêté quelques semaines après le déclenchement de la Révolution, il a été emprisonné en Algérie et en France ; libéré en 1962. Marié, 3 enfants, 2 garçons et 1 fille. Toujours en activité dans son entreprise à Belouizdad.

    URL courte : http://lavoixdesidibelabbes.info/?p=68308

  • Le sourire de Ben M’hidi, le regard d’Ali la Pointe, et la déchéance de Bouteflika et sa clique - RipouxBliquedesCumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2018/11/le-sourire-de-ben-m-hidi-le-regard-d-ali-la-pointe-et-la-decheance

    Aujourd’hui, 1er Novembre, mes pensées vont aux jeunes révolutionnaires qui se sacrifiés pour une idée de liberté et de dignité. Ce sont des Immortels. J’ai toujours eu de l’admiration pour les gens qui sont morts pour une idée et un mépris sans limite pour ceux qui s’accrochent au pouvoir et les larbins qui les vénèrent. Pauvre Algérie ! Quand on pense à ces jeunes hommes qui ont donné leur vie pour l’indépendance du pays et qui ont écrit leur nom dans le marbre de l’Histoire, cette jeunesse fauchée à la fleur de l’âge qui a voulu rêver d’une nation libre et fière, débarrassée de l’esclavagisme colonisateur, et que l’on voit ce pays qui a vécu une épopée prodigieuse dirigé aujourd’hui par un vieillard léthargique corseté dans une chaise roulante, c’est triste à en pleurer. Ces Braves disparus trop tôt nous manquent terriblement, eux les phares et les repères de notre nation. Nous sommes tous des orphelins en ces heures sombres que traverse l’Algérie ravagée par une cohorte de hyènes qui la dépècent jour après jour. Qu’avez-vous fait de l’Algérie de Novembre, bande de pilleurs, bande de chacals ? Comment fêter un 1er Novembre quand on sait l’avenir de l’Algérie cadenassé comme le Parlement, car oui ! ils ont osé cadenasser le Parlement parce que des « députés » de la chkara, des begarra, ont cru que le siège du Parlement est une boutique appartenant à leurs parents ! Il n’y a plus d’honneur, plus de fierté, ils ont tout saccagé. Comme nous sommes loin des rivages des enfants de Novembre… Comment regarder les portraits de Ben M’hidi, d’Ali la Pointe, de Ben Boulaïd, et tous les autres martyrs, comment penser à ces anonymes si nombreux, sans avoir les larmes aux yeux devant la situation désastreuse dans laquelle se trouve aujourd’hui notre cher pays ? Ils nous ont donné une patrie. Qu’en ont fait ces chacals ? Ils l’ont souillée, malmenée, pillée, violée, trahie, et ils osent parler de bilan et d’un cinquième mandat pour leur président momifié. Quel bilan ? Celui d’un président dans une charrette poussée par une horde sauvage avec, à leur tête, le chef d’orchestre Saïd Bouteflika, le frère cadet ? Tels des pharaons, ils refusent de croire à la mort et traînent leurs carcasses d’année en année. Ils se prennent pour des dieux alors qu’ils ne sont que des cloportes, des vieux débris et des épaves dont même la mort ne veut pas. Devons-nous encore assister au lent délabrement de notre Algérie entre les mains d’une cohorte de malfrats qui appellent en chorale à la continuité de la rapine et des détournements alors qu’ils ont tous échoué ? Car l’Algérie ne produit rien et est absente de la scène internationale par la faute d’une clique d’usurpateurs sans foi ni loi. Les martyrs ont signé l’acte de naissance de l’Algérie avec leur sang et un gang de mafieux est en train d’effacer le nom de notre patrie de l’histoire de l’humanité.

    Regardez comment Saïd Bouteflika, ce gnome, joue avec un si beau pays à l’histoire millénaire. Je ne le répèterai jamais assez, si vous considérez l’Algérie comme votre propriété privée, montrez-nous l’acte de propriété. Si non, on vous résistera par la légitimité du sang de nos martyrs et de nos ancêtres. Pour nous, l’Algérie est la terre de nos ancêtres, elle coule dans nos veines. Pour vous, l’Algérie est un compte en banque et des biens immobiliers. Vous êtes coupables de haute trahison, coupables d’avoir sali ce pays, d’avoir bradé ses richesses, d’avoir fait de nous la risée du monde, vous n’avez rien produit, ni valeur ajoutée, ni économie forte, vous n’avez ni institutions, ni état de droit, rien. Que produisez-vous à part vendre les richesses du sous-sol que le bon dieu nous a données ? Vous n’avez rien produit, pas même un clou. Vous êtes des misérables. Vous n’avez ni respect, ni limite, ni honneur. Vous régnez par l’anarchie et le chaos. Je vous défie de montrer votre bilan. Où est-il ? Dans le scandale de l’autoroute Est-Ouest, dans le scandale de Sonatrach, dans le scandale de la grande mosquée ? Et j’en passe. Non, je ne vais pas ressasser ce que j’ai écrit dans mes nombreux articles depuis des années, j’ai toujours dit que vous nous ramèneriez droit dans le mur. Nous y allons à la vitesse de la chaise roulante d’un vieillard à moitié mort, lentement mais inéluctablement. Vous avez échoué politiquement, économiquement, socialement, et au lieu de vous retirer discrètement, vous avez l’effronterie de vous montrer et de vanter des mérites que votre président n’a pas et n’a jamais eu, de vous incruster et de revenir encore et encore nous saouler avec vos turpitudes et vos ruses dont personne n’est dupe. Vous n’avez aucune honte, aucune gêne. Et vous nous assommez avec vos « Monsieur le Président a écrit », « Monsieur le Président a décidé », Monsieur le Président a signé », etc. en vous prosternant devant un portrait dont la vue nous donne la nausée. Ramenez votre cadavre ambulant avec lequel vous dirigez le pays et faites-lui prononcer une seule phrase devant le peuple algérien ! La Terre entière sait que la momie qui vous sert d’alibi dans votre œuvre destructrice des valeurs de la nation algérienne est incapable de parler depuis des années, et si ce n’était que ça ! On va bientôt citer le règne de Bouteflika comme étant un cas d’espèce, il sera désigné comme le président dont le frère cadet dirige le pays par procuration. L’Algérie va entrer dans le Guinness Book par votre forfaiture comme étant le seul pays au monde dont le président ne parle pas, ne voyage pas, ne représente son pays nulle part et qui, par son handicap et son inaptitude à gouverner, a éclipsé l’Algérie de la scène internationale. Vos effets sur la société sont néfastes, vous avez détruit ce qui faisait la beauté de notre nation. Tout est devenu noir sous votre règne, il n’y a plus ni famille, ni respect, la religion est instrumentalisée et utilisée à des fins politiques, tout est mensonge, vous avez élevé une génération de mutants qui sont à votre image et à celle de votre progéniture. N’avez-vous pas assez pris dans nos caisses, dans nos rêves, dans nos larmes ? Et vous continuez, jamais rassasiés. Quelle image donnez-vous du pays avec votre président avachi dans sa charrette ? Que vous êtes des nouveaux colons, des pilleurs, des malfrats, des corrompus. Les jeunes générations se jettent à l’eau pour vous fuir, sachant qu’elles n’ont aucun avenir dans le pays qui les a vus naître. La planète entière se rit de nous, mais vous voulez quand même un cinquième mandat pour ce qui vous tient lieu de président. Je m’interdis de respecter votre cadavre ambulant. Foutez-la paix à la terre de mes ancêtres, vous êtes une balafre dans le soleil algérien, une plaie dans la terre algérienne, une calamité pour ce pays qui n’a jamais eu de chance, ce pauvre pays qui n’en peut plus de vous. Soyez maudits, vous et votre descendance, pour tout le mal que vous nous faites. Votre place est dans les égouts de l’histoire et, si Dieu le veut, j’irai cracher sur vos tombes maudites. En attendant de vous voir tous crever, je continue à rêver du regard d’Ali La Pointe, du sourire de Ben M’hidi et de notre beau drapeau. Nos martyrs sont morts jeunes, beaux et fiers. Dieu les a aimés. Que c’est beau un martyr, que c’est laid un vieux despote.

    Mohsen Abdelmoumen

    https://mohsenabdelmoumen.wordpress.com/2018/11/01/le-sourire-de-ben-mhidi-le-regard-dali-la-pointe-et-la-

  • Renewal of OpenMandriva Council
    https://www.openmandriva.org/en/news/article/renewal-of-openmandriva-council

    Dear Community,

    here are the people who will stand in new Council for the next 2 years: Ben Bullard, Colin Close, Raphaël Jadot, Alexander Khryukin, Kate Lebedeff, Bernhard Rosenkränzer, Rugyada, Denis Silakov, Jean-Claude Vanier. The list has been unanimously approved by all members participating to the topic at Loomio, our decision-taking platform.

    Congratulation everybody, and a special Welcome onboard! to Ben Bullard and Denis (...)

    #News

  • The bank bailout of 2008 was unnecessary. Fed Chairman Ben Bernanke scared Congress into it
    http://www.latimes.com/opinion/op-ed/la-oe-baker-bailout-20180914-story.html

    .... news reports on the crisis raised the prospect of empty ATMs and checks uncashed. There were stories in major media outlets about the bank runs of 1929.

    No such scenario was in the cards in 2008. Unlike 1929, we have the Federal Deposit Insurance Corporation. The FDIC was created precisely to prevent the sort of bank runs that were common during the Great Depression and earlier financial panics. The FDIC is very good at taking over a failed bank to ensure that checks are honored and ATMs keep working. In fact, the FDIC took over several major banks and many minor ones during the Great Recession. Business carried on as normal and most customers — unless they were following the news closely — remained unaware.

    [...]

    The Great Depression ended because of the massive government spending needed to fight World War II. But we don’t need a war to spend money. If the private sector is not creating enough demand for workers, the government can fill the gap by spending money on infrastructure, education, healthcare, child care or many other needs.

    There is no plausible story where a series of bank collapses in 2008-2009 would have prevented the federal government from spending the money needed to restore full employment. The prospect of Great Depression-style joblessness and bread lines was just a scare tactic used by Bernanke, Paulson and other proponents of the bailout to get the political support needed to save the Wall Street banks.

    This kept the bloated financial structure that had developed over the last three decades in place. And it allowed the bankers who got rich off of the risky financial practices that led to the crisis to avoid the consequences of their actions.
    While an orderly transition would have been best, if the market had been allowed to work its magic, we could have quickly eliminated bloat in the financial sector and sent the unscrupulous Wall Street banks into the dust bin of history. Instead, millions of Americans still suffered through the Great Recession, losing homes and jobs, and the big banks are bigger than ever. Saving the banks became the priority of the president and Congress. Saving people’s homes and jobs mattered much less or not at all.

    #MSM #mafia #finance #etats-unis

  • La police parisienne de Ben Barka à Benalla, petit mémo de la brigade des coups tordus - Délinquance, justice et autres questions de société
    http://www.laurent-mucchielli.org/index.php?post/2018/08/16/La-police-parisienne-de-Ben-Barka-a-Benalla

    En premier lieu, il faut se souvenir de la récurrente relation ambigüe qu’entretiennent la Police Parisienne et le pouvoir exécutif. Contrairement à la gendarmerie qui fait toujours bloc dans sa relation avec le nouveau pouvoir exécutif qui s’installe, la Police étatique est divisée en deux entités spécifiques que sont la Préfecture de Police de Paris et la Direction Générale de la Police Nationale pour faire face à l’exécutif. En clair c’est la Police Parisienne et le reste de la Police qui ne font pas preuve de solidarité, loin s’en faut. Ainsi dans l’histoire récente, plusieurs Préfets de Police étaient plus écoutés que le directeur général, d’ailleurs aujourd’hui beaucoup de dispositifs existants à la Préfecture de Police ont pris place dans la Police « Provinciale ». Cette influence est à son apogée lorsqu’un pur produit parisien - le commissaire Gardère - a été envoyé à Marseille en 2011 comme Préfet délégué pour la Sécurité. Outre que son passage Marseillais ne fut pas étincelant rappelons qu’à ce jour celui-ci est mis en examen pour corruption et détournements de fonds. Ce fonctionnaire avait également été directeur adjoint du cabinet d’un certain Claude Guéant dont il est inutile de rappeler les nombreuses mises en examen et condamnations avec pour toile de fond « l’argent ».
    Pour ne remonter qu’au début de la cinquième République, c’est le Président de La République Charles de Gaulle, en 1965, qui pique un coup de sang à l’encontre de la Préfecture de Police mouillée jusqu’aux oreilles en raison de la présence de deux policiers lors de l’enlèvement d’un opposant Marocain en plein Paris Medhi Ben Barka, le préfet de Police était un certain Maurice Papon (condamné en 1998 pour complicité de crime contre l’humanité). La Police Parisienne se rétrécit alors à Paris Intra-Muros jusqu’à 2010 où elle fait un retour remarqué dans les trois départements de la proche banlieue… Plus tard d’autres scandales émailleront l’histoire de la PP, notamment en matière de renseignement et d’ordre Public. Les voltigeurs (1) de la Préfecture de Police seront impliqués dans la mort de Malik Oussekine.

  • Thibault Le Texier, Histoire d’un mensonge. Enquête sur l’expérience de Stanford
    https://journals.openedition.org/lectures/25127

    L’expérience de Stanford visait à étudier le comportement de deux groupes de sujets volontaires, assignés à endosser le rôle de « gardien » ou celui de « prisonnier » dans un environnement carcéral simulé. Elle a été écourtée en raison des comportements agressifs et déshumanisants des gardiens envers les prisonniers. Ils se seraient complétement identifiés à leur rôle de gardien dans la prison, au point d’occulter leur identité personnelle. En fait tout n’était que mensonge...

  • Dunkirk-style evacuation as Vanuatu volcano pollutes drinking water
    https://www.reuters.com/article/us-vanuatu-volcano/dunkirk-style-evacuation-as-vanuatu-volcano-pollutes-drinking-water-idUSKCN

    Vanuatu has launched a Dunkirk-style evacuation on the northern island of Ambae as a flotilla of boats rescues islanders from an erupting volcano that has polluted many of the island’s sources of drinking water.
    […]
    About 1000 people were moved off the island over the 24 hours to Sunday evening with another 900 expected to leave tomorrow, Vanuatu’s National Disaster Management Office told Reuters in Ambae.

    The Vanuatu Government wants all 11,000 islanders evacuated by Oct. 6.

    Australia sent amphibious Bay Class landing ship HMAS Choules on Saturday to help move the population, and it is expected to arrive by the middle of the week.
    […]
    The volcano is crowned by crater lakes. One of them, Lake Voui, is directly on top of the eruption making it dangerously explosive and posing the deadly threat of a lahar: a boiling mud flow down the side of the mountain, Macquarie University vulcanologist Christopher Firth told Reuters by telephone on Saturday.