person:benjamin rosoux

  • Le #procès du groupe de #tarnac s’achève en prises de parole
    https://www.mediapart.fr/journal/france/300318/le-proces-du-groupe-de-tarnac-s-acheve-en-prises-de-parole

    Le procès du groupe de Tarnac s’est achevé ce vendredi 30 mars par des déclarations de Mathieu #Burnel, Julien #Coupat, Yildune Lévy et Benjamin Rosoux. Le jugement a été mis en délibéré au 12 avril.

    #France #anarchie #antiterrorisme #autonomie #DCRI #Justice #paris #parquet #sabotage #SDAT #Seine-et-Marne #SNCF #terrorisme #TGV

  • Tarnac : “La politisation intense de la jeunesse fait peur aux gouvernants” - France 3 Nouvelle-Aquitaine
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/correze/tarnac-politisation-intense-jeunesse-fait-peur-aux-gouv

    En marge du procès de l’affaire #Tarnac qui se tient au tribunal correctionnel à Paris entre le 13 et le 30 mars 2018, deux prévenus, Mathieu Burnel et Benjamin Rosoux évoquent avec nous le regard qu’ils portent sur la perception et la répression de l’activisme aujourd’hui.

    Dans l’affaire Tarnac, Mathieu Burnel et Benjamin Rosoux sont poursuivis pour « refus de se soumettre à un prélèvement biologique ». Ils comparaissent, depuis le 13 mars 2018, devant la XIVe chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris avec 6 autres prévenus dont Julien Coupat, accusé notamment du sabotage d’une ligne SNCF en 2008. Tarnac, un village de Corrèze qui a donné son nom à ce groupe d’activistes et de militants qui a traversé 10 années de procédures avant ce procès. Mathieu Burnel et Benjamin Rosoux portent un regard, leur regard, sur le militantisme d’aujourd’hui, avec le recul de leur expérience.

    En 10 ans, la répression s’est accentuée

    Pour Mathieu Burnel, aujourd’hui, la politisation rapide et intense de la jeunesse peut faire peur aux gouvernants. Concernant le groupe de Tarnac, il rappelle que l’accusation de terrorisme a été abandonnée, mais conteste que le fait que l’affaire de Tarnac se soit dégonflée". Il estime que depuis 10 ans, depuis leur arrestation, « des militants, des activistes, de simples manifestants » sont de plus en plus nombreux à être « inquiétés ». Pour lui, « les techniques de répression se sont accrues. » Aujourd’hui, le procès est fatigant mais il pense que leur défense est entendue.

  • Procès de Tarnac – Jour 3 par Ingrid Merckx | Politis
    http://www.politis.fr/articles/2018/03/proces-de-tarnac-jour-3-38525

    Le fameux crochet

    La présidente poursuit la description des dégradations dont celle reprochée à Julien Coupat et Yildune Lévy dans la nuit du 7 au 8 novembre. C’est un peu laborieux. On baille dans la salle. Mathieu Burnel se retourne vers Benjamin Rosoux qui, assis derrière lui au deuxième rang des prévenus, lui sourit sous sa fine moustache. Julien Coupat se penche vers Maître Assous assis à sa gauche. Il agite sa main droite en pinçant deux doigts. Il porte un pull sombre et des lunettes, comme Mathieu Burnel assis à sa droite. Me Jérémie Assous hoche la tête. Tous les trois ont des ordinateurs ouverts devant eux. L’un et l’autre de ces deux prévenus, moins impertinents que les deux premiers jours, se lèvent à tour de rôle pour apporter des précisions techniques, experts de leurs dossiers « un peu paranoïaques », reconnaît même Mathieu Burnel.

    « On pourrait faire venir un expert des fadettes, propose la présidente, ni vous ni le tribunal n’avons les compétences... » « On pourrait demander à David Dufresne quand il va témoigner, propose Mathieu Burnel. Dans son livre, #Tarnac, Magasin Général, il a interrogé un policier qui lui explique comment trafiquer des fadettes... »

    Les autres prévenus sont plus discrets. Sourient, ou parlent parfois entre voisins. Mais ils suivent les débats plus calmes, plus immobiles. Les faits qui leur sont reprochés : refus de prélèvements ADN et recel de papiers d’identités, n’ont pas encore été abordés.

    Remous dans la salle quand la présidente sort « l’arme du crime », le crochet « fer à béton » qui a servi à endommager la ligne SNCF. « C’est lourd ! Et pas forcément très propre..., prévient-elle. Ce crochet ne pouvait entraîner de déraillement... Il ne nécessitait pas de complicité à la SNCF. »

    Ce crochet, c’est aussi celui qui figure, dessiné, sur la couverture du deuxième numéro imprimé du journal en ligne Lundi matin et consacré aux archives de l’affaire de Tarnac. « Pas d’empreintes, pas de traces ADN », continue la présidente qui fait tourner l’objet. « Touche ! », jette Mathieu Burnel à Julien Coupat en lui tendant le crochet par la partie non couverte par un plastique. Nouveaux rires dans la salle.

    « Il a été fabriqué de façon astucieuse... ce crochet est parfait », commente l’expert, admiratif, qui a été introduit à l’audience. Applaudissements et rires dans la salle. « On peut s’électrocuter avec ce crochet mais si j’avais à le poser sur une ligne... (rires dans la salle), je veux dire : si j’étais malfaisant (nouveaux rires dans la salle)... un bâton d’isolant suffirait... »

    « Pas de risques pour le poseur, enchaine l’autre expert. Mais je voudrais détailler les risques pour la caténaire... » Les rapports des dégradations le montrent : elles ont été réalisées par des personnes qui avaient de « bonnes connaissances techniques », l’intention d’« entraîner des dommages » sur les lignes, mais savaient que les opérations seraient « sans danger pour les usagers ». « Pour qu’il y ait catastrophe, il faut deux causes, ajoute le deuxième expert. Ici, il n’y en a qu’une... »

  • À Tarnac (Corrèze), les affiches fleurissent avant l’ouverture du procès “des huit” - France 3 Nouvelle-Aquitaine
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/correze/tarnac-correze-affiches-fleurissent-ouverture-du-proces

    Politiques, poétiques ou impertinents, les slogans sont variés mais le message est clair :"relaxe pour les 8 de l’affaire #Tarnac". Pour certains habitants, c’est aussi une façon d’anticiper les questions des journalistes.

    Une façon de faire parler les murs

    « Depuis quelques jours, il y a beaucoup de gens qui viennent avec des caméras et des micros pour demander aux gens ce qu’ils pensent de l’affaire. Peu de gens ont finalement envie de se prêter à ce jeu-là, mais n’ont pas pour autant rien à dire. C’est un façon de faire parler les murs dans ces circonstances » explique Benjamin Rosoux, inculpé au procès, conseiller municipal de #Tarnac.

  • L’#antiterrorisme qui vient – Les mis en examen de Tarnac sortent du silence | Big Browser
    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/07/22/lantiterrorisme-qui-vient-les-mis-en-examen-de-tarnac-sorten

    Cela faisait plusieurs mois qu’ils étaient silencieux. Alors que l’Assemblée nationale s’apprête à examiner le nouveau projet de loi antiterroriste ce mardi et que l’instruction sur les sabotages visant des trains est close, les mis en examen de l’affaire #Tarnac ont pris la plume.

    Dans un texte intitulé « On ne juge pas un ennemi, on le combat », publié par Libération, Julien Coupat, Yldune Lévy, Christophe Becker, Mathieu Burnel, Bertrand Deveaux, Manon Gilbert, Gabrielle Halleze, Elsa Hauck, Benjamin Rosoux et Aria Thomas proposent une définition du #terrorisme dans les démocraties modernes.
    http://www.liberation.fr/societe/2014/07/21/antiterrorisme-on-ne-juge-pas-un-ennemi-on-le-combat_1067810

    Sur le projet de loi, et d’autres similaires en Europe : http://seenthis.net/messages/274587

    • Oui, c’est désagréable, ce #paywall, mais il devrait sauter d’ici 24h. D’ici là, un souvenir…

      En ce moment donc, Cazeneuve présente son projet de loi à l’Assemblée, @laurent rapporte :

      « Le juge des libertés individuelles n’est pas le juge du blocage Internet : ce n’est pas son rôle » (B. Cazeneuve, 2014). #DirectAN

      Que le #FAI #censure directement, « à condition qu’ils le fassent vite », a-t-il ajouté.

      Cf. http://www.liberation.fr/politiques/2014/07/22/le-blocage-administratif-de-sites-glorifiant-le-terrorisme-fait-debat_106

    • ça y est on peut lire :

      Il n’y a pas de définition juridique du terrorisme, c’est pourquoi il y en a tant de par le monde - près d’une centaine, en fait. « Terroriste » n’est pas une catégorie juridique ; c’est l’impossible traduction dans le langage du droit de la catégorie politique de l’« ennemi ». L’idée d’un « droit pénal de l’ennemi » qui permettrait de justifier en droit toutes mesures « extrajudiciaires » dès lors que l’on a affaire à un terroriste est un non-sens malheureusement plein d’avenir. On ne juge pas un ennemi, on le combat. Traiter tel ou tel mouvement en ennemi, en terroriste, est au fond l’une des dernières décisions proprement politiques que prennent les gouvernements de nos jours ; eux qui sont si occupés à gérer les affaires courantes et à nous convaincre qu’il n’y a plus nulle part l’espace d’une authentique décision.

    • « Traiter tel ou tel mouvement en ennemi, en terroriste, est au fond l’une des dernières décisions proprement politiques que prennent les gouvernements de nos jours ; eux qui sont si occupés à gérer les affaires courantes et à nous convaincre qu’il n’y a plus nulle part l’espace d’une authentique décision. » : on sent le fond Schmittien de cette assertion. Je pense cependant qu’il faudrait se méfier d’une vision de l’antiterrorisme comme mouvement de sécuritisation au sens de l’Ecole de Copenhague à travers lequel certaines élites politiques désignent un ennemi pour justifier des mesures d’urgence. Nous sommes moins dans le registre de l’exception, de la suspension de la démocratie libérale bourgeoise où le pouvoir souverain s’exercerait directement sur la « vie nue » (Agamben) que dans une logique de suspicion, de gestion quotidienne des populations suspectes à travers des pratiques de sécurité routinières qui sont le fait d’une multitude d’acteurs sécuritaires insérés dans des assemblages et champs de la sécurité transnationaux (voir les travaux de Didier Bigo et de l’école dite Parisienne des études critiques de sécurité). LES DISCOURS POLITIQUES NE REFLÈTENT PAS FORCEMENT L’EFFECTIVITÉ DES PRATIQUES DE SÉCURITÉ MAIS RELÈVENT SOUVENT D’AVANTAGE DE STRATEGIES/TACTiQUES SPECTACULAIRES DESSERVANT LES INTÉRÊTS PARTICULIERS DES ÉLITES POLITIQUES (sorry pour le capslock TBN on sait que tu kiffes pas). Plutôt qu’une érosion de la démocratie libérale, nous sommes confrontés à des pratiques illibérales au sein de régimes libéraux mobilisant le narratif d’un continuum de la menace et du risque et visant à gouverner les populations selon une logique d’analyse et de calcul de risque. Le problème des débats sur l’antiterrorisme est que ces derniers se concentrent trop sur l’aspect strictement répressif de la sécurité occultant la dynamique principale des dispositifs de sécurité. En effet ces derniers opèrent avant tout en agissant sur et organisant l’environnement, en gérant les conduites des populations/groupes sociaux et en générant des régimes de liberté spécifiques fondés sur une vision de la liberté en termes de marché (voir l’analyse des dispositifs de sécurité dans Naissance de la Biopolitique). La sécurité n’est pas l’opposée de la liberté mais la condition de possibilité de la liberté dans son acception capitaliste. Peace.

    • @brunhilde

      Et puis de toute façon les mecs de Tarnac sont des bouffons.

      Des bouffons bien courageux je trouve, et qui écrivent assez clairement (d’une façon que je comprends, que je ne suis pas obligé de relire trois fois pour être certain d’avoir compris le propos, ce qui est un peu le cas de votre commentaire, je l’avoue humblement) à propos de sujets cruciaux, et dont ils sont manifestement capables de donner à lire les saines extrapolations, il m’apparaît également que leurs actes sont en adéquation avec leur pensée, ça je trouve cela exemplaire et je maintiens que la lucidité ne leur fait pas défaut.

      Ce propos lapidaire n’est pas très utile.

      LES DISCOURS POLITIQUES NE REFLÈTENT PAS FORCEMENT L’EFFECTIVITÉ DES PRATIQUES DE SÉCURITÉ MAIS RELÈVENT SOUVENT D’AVANTAGE DE STRATEGIES/TACTiQUES SPECTACULAIRES DESSERVANT LES INTÉRÊTS PARTICULIERS DES ÉLITES POLITIQUES

      Alors comment expliquer que la France soit un pays nettement plus productif que ses voisins en matière de terrosistes ?

    • Des bouffons bien courageux je trouve

      leurs actes sont en adéquation avec leur pensée

      C’est une blague ? Une bande de petits-bourgeois blancs se déclarant « en guerre totale avec l’Existant » dans leurs textes insipides mais n’hésitant pas à se vendre comme de gentils fermiers alternatifs afin d’obtenir le soutien de larges secteurs de la gauche soc-dem et citoyenniste pourtant largement méprisée et critiquée dans leurs productions théoriques.
      Je précise que je suis moi-même un petit-bourgeois blanc mais que, contrairement aux crétins de Tarnac et à tout un ensemble de groupes et d’individus polluant l’Autonomie française, je ne cherche pas à effacer mon extraction de classe,de race et de genre en me cachant derrière une figure abstraite, a-historique et universaliste du « Révolté », pendant radical du « Citoyen » républicain.

      qui écrivent assez clairement

       : c’est sûr, quand on s’exprime dans la presse bourgeoise, on change tout de suite de registre de langage ... allez donc consulter la prose pédante et embrouillée de Tiqqun 1 et 2 ...

      Alors comment expliquer que la France soit un pays nettement plus productif que ses voisins en matière de terrosistes ?

       : qu’entendez vous par « production de terroristes » ? production de narratifs terroristes et figures de l’ennemi par des professionnels sécuritaires à la Bauer ? ou bien souscrivez-vous à l’idée qu’il y aurait des « terroristes » ayant une existence objective, que le terroriste existerait hors du discours qui le désigne comme tel ? je précise que je ne cherche pas à nier une éventuelle matérialité de la violence mais entends dénoncer l’effet neutralisant des narratifs terroristes et plus généralement des narratifs du risque et de la menace. En effet, ces derniers opèrent en niant l’inscription contextuelle spécifique et les causes socio-politiques particulières de la violence.
      Veuillez pardonner ma prose quelque peu ésotérique mais je ne suis pas un journaleux. L’analyse des dynamiques complexes de la gouvernementalité sécuritaire requiert l’utilisation d’un outillage et langage conceptuel adéquat.

  • Ecoutes de #Tarnac : Benjamin Rosoux, l’un des mis en examen, s’exprime à propos d’une levée possible du secret défense - France 3 Limousin
    http://limousin.france3.fr/2013/06/03/ecoutes-de-tarnac-benjamin-rosoux-l-un-des-mis-en-examen-s-exprime-

    La déclassification de plusieurs documents secret-défense avait été demandée en février dernier par la juge d’instruction de Brive, Cécile Lasfargues, chargée de ce volet de l’affaire et un avis favorable vient d’être rendu par la commission consultative de la Défense Nationale

  • Sabotage SNCF : Mediapart publie une tribune de l’un des mis en examen | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/070109/sabotage-sncf-mediapart-publie-une-tribune-de-l-un-des-mis-en-examen

    Dans une tribune libre, publiée par Mediapart, Benjamin Rosoux, mis en examen pour « association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste », dresse une analyse sans concession sur l’affaire des caténaires. Il parle de la prison, des différentes jeunesses qu’il y a croisées, de la construction d’« ennemis intérieurs », de la justice et du reste. Tandis que les avocats de Yldune Lévy et Julien Coupat pourraient redéposer des demandes de liberté très prochainement.

    #dufresne #tarnac

  • Tarnac : lettre ouverte à tous ceux qui soutiennent les inculpés du 11 novembre
    http://www.mediapart.fr/club/edition/les-invites-de-mediapart/article/070109/tarnac-lettre-ouverte-a-tous-ceux-qui-soutienne

    Dans un texte adressé à Mediapart, Benjamin Rosoux, 30 ans, « épicier-terroriste », l’un des neuf de Tarnac, revient sur la prison, le traitement médiatique, judiciaire et policier de l’affaire des sabotages à la SNCF. Et prévient : « Viendra le moment où on devra bien nous rendre des comptes pour le préjudice énorme qu’on nous a fait subir, à nous, à Tarnac, mais aussi pour ce qui n’est qu’une provocation supplémentaire à l’encontre de tout ce qui ne se résigne pas au désastre en cours. »

    #tarnac

  • Tarnac : la police a fait « un pur montage » - davduf|net
    http://www.davduf.net/Tarnac-la-police-a-fait-un-pur.html?var_mode=calcul

    Benjamin Rosoux et Mathieu Burnel, tous deux désignés par la police comme faisant partie du « premier cercle » de la Cellule invisible responsable des sabotages de caténaires de la SNCF, contestent en détail le rapport de la Sous-direction de la police antiterroriste. C’est un montage, un « pur ouvrage de scénarisation », assurent-ils. Ils reviennent aussi sur les conditions de leur garde à vue. Enquête vidéo.

    #police #sdat #antiterrorisme #tarnac