person:bernard plossu

  • Connaissez-vous le procédé d’impression couleur Fresson développé en France ?

    Premier tirage couleur au charbon réalisé par Pierre et Michel FRESSON
    D’après un document des archives familiales, c’est en 1899 que THEODORE-HENRI FRESSON présenta devant le bureau de la SOCIETE FRANCAISE de PHOTOGRAPHIE « des épreuves photographiques tirées sur un papier au charbon qui peut se développer sans transfert ». Mr FRESSON dit qu’il obtient ce résultat en préparant son papier au moyen de plusieurs couches de sensibilité différente et de telle façon que l’insolubilisation se fasse plus rapidement dans les portions qui avoisinent le papier.
    Ce procédé à permis à des photographes pictorialistes de s’exprimer. On peut citer les plus célèbres d’entre eux : ORTIZ ECHAGUE, Léonard MISONNE, DEMACHY et le Commandant PUYOT.
    Lire la suite http://www.atelier-fresson.com/histoire.htm
    L’Arrière-petit-fils de l’inventeur du tirage photo au charbon direct, Jean-François Fresson.
    Bernard Plossu une série d’images en couleurs tirées selon le procédé.

    https://www.lemonde.fr/culture/portfolio/2013/07/12/plossu-en-couleurs_3447003_3246.html
    #tiragecouleuraucharbon #fresson #photographie

    • Oui, alors c’est pas donné, d’une part, et, d’autre part, on ne peut pas dire qu’ils soient très ouverts à la discussion quand ça ne sort pas comme ça devrait (sur ce sujet, ils ont un drôle de raisonnement, inversé par rapport à une relation « normale » entre le ou la photographe et son tireur ou sa tireuse, à savoir que c’est le tireur (en l’espèce) qui sait et le photographe (en l’espèce) n’a aucune idée de ce qui est pas assez ou trop pausé). Ce que l’on comprend bien après coup, c’est que c’est tellement difficile (cela demande tellement de travail) d’arriver à la bonne densité, et la bonne chromie, qu’ils ne sont pas du tout motivés pour reprendre une image. J’imagine que quand tu t’appelles Plossu ou autre, que d’une part tu laisses de bonnes factures chez eux et que par ailleurs cela les arrange de pouvoir dire que c’est effectivement tiré chez eux, alors il doit y avoir moyen de faire reprendre des tirages, sinon je crois que c’est mission impossible. Rarement j’aurais été aussi frustré du résultat d’une commande de tirages. Je dis ça, des fois qu tu serais tentée de t’en offrir un ou deux d’une de tes images favorites (ce que tu pourrais être tentée de faire, ça irait très bien avec certaines de tes images en tout cas) (si ça sort bien).

    • Si j’ai bien compris, tu as eu une mauvaise expérience avec eux à la fois dans la qualité des échanges ainsi que du résultat obtenu. Est-ce exact ? à priori, je ne suis pas tentée, mais pourquoi pas... Merci pour ton commentaire, même s’il n’a pas été simple à comprendre. Hier, j’ai vu que tu as posté tes photos, c’était chouette de les voir. Comment fais-tu pour qu’elles soient cote à cote ?

    • @marie_lou Oui, une très mauvaise et très coûteuse expérience. Ce n’est que plus tard que j’ai compris que c’était soit du mauvais professionnalisme soit de l’arnaque pure et simple. En tout cas c’est comme cela que moi j’ai été traité. Et je ne doute pas que le traitement puisse être différent avec d’autres photographes. C’était il y a vingt ans j’ai eu le temps de décolérer. Heureusement.

      Quand j’y repense, de toute ma carrière, cela a sans doute été la pire de mes catastrophes industrielles, parce que pendant que je donnais les images à tirer dont j’ai eu un contentement médiocre, j’avais commandé à un ami des cadres en ciments (oui, je sais, don’t ask ), pour une exposition qui n’a tenu que deux jours, les cadres étaient tellement lourds et les uns à la suite des autres que la médiocrité de la cimaise temporaire a cédé et les cadres, à l’exception d’un seul sont tombés et se sont cassés et pour 8/10 des images ont foutu en l’air les tirages (des 40X50 cms !)

      Il me reste donc un rescapé de cette affaire, qui est accroché dans le salon chez mes parents, chaque fois je le vois avec un peu d’amertume.

      Deux ou trois ans plus tard, j’ai tenté de les tirer moi-même en Cibachrome, et c’était pas mieux. Il y a une dizaine d’années, j’ai tenté de scanner ces 4’X5’ et je ne suis jamais parvenu à les équilibrer en couleur. Ces ektas sont maudites

      Pour ce qui est de l’affichage des images sur seenthis , je ne contrôle pas grand chose, il faudrait demander à @arno quelques sont les règles css pour l’affichage des images. De ce que j’ai cru comprendre, si une image est horizontale et qu’elle fait au moins 600 pixels de large alors elle est affichée dans toute la largeur. En revanche si tu appelles des images carrées sans séparation dans tes appels, cela fait comme sur #flux_détendus et j’ai remarqué une fois qu’on pouvait afficher trois images verticales de rang aussi. Il y a sans doute d’autres subtilités.

    • Whoah ! Quelle histoire, ça devait être un moment très désagréable.
      « des cadres en ciments (oui, je sais, don’t ask ) » lol ok...ciment ciré ? ;-)

      En parlant papier, je recherche un pour mes travaux, mais je n’ai aucune idée lequel serait le plus approprié pour des photos colorisées J’ai déjà regardé, mais il y a tellement de choix. Coté imprimeur, un me conseille brillant, un autre satiné, je ne sais pas lequel choisir, car ils ne veulent pas m’envoyer un petit tirage test pour comparer. Peut-être pourrais-tu me conseiller ? Ici ou par mail, merci !

      Bien ! Je vais essayer le format carré et si ça ne fonctionne pas, je demanderai à @arno. ;-)

    • Pour les alignements, ça se calcule tout seul quand on référence plusieurs images directement à la suite, et c’est pas vraiment contrôlable (et en plus c’est responsive, l’affichage ne sera pas le même selon la taille d’écran). En gros, plus des images ont des proportions verticales, plus tu as de chances pour qu’elles s’installent côte à côté. Les images horizontales vont assez systématiquement occuper toute la ligne.

    • @marie_lou Je n’y connais plus rien en papier. Cela fait très longtemps que je ne passe presque plus par la case impression et quand je le fais, je suis arrivé à un point où la nature du papier m’est devenue indifférente. Désolé.

      Si l’imprimeur te propose de si nombreux choix, tu devrais plutôt regarder si dans le lot il n’y a pas des papiers avec un peu de profondeur, Arches88, Fabriano ce genre de farine et du coup opter pour un rendu plutôt mat mais avec des noirs soyeux. Je dis cela sans savoir quels sont tes choix.

  • La photographie ne s’est jamais si bien portée, les photographes jamais si mal
    http://www.liberation.fr/debats/2018/07/01/la-photographie-ne-s-est-jamais-si-bien-portee-les-photographes-jamais-si

    Le monde de la photographie écrit une lettre ouverte à la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, et au Président, Emmanuel Macron. Il alerte sur les conditions de plus en plus difficiles d’exercice du métier et demande des mesures concrètes.

    Face à la situation critique de la création photographique française, les photographes - indépendants, membres d’agences ou de collectifs - se réunissent pour alerter le gouvernement, et notamment Françoise Nyssen, ministre de la Culture, du risque de disparition de leur métier. Un début de dialogue semble s’être amorcé mais la liste des points critiques est encore longue et il y a urgence.

    La photographie en marge de la politique culturelle de l’Etat
    Le manque de soutien à la création photographique française est flagrant, alors que la majorité des arts en bénéficient : le CNC pour l’audiovisuel, les subventions pour le théâtre, les quotas pour la musique, le statut des intermittents, etc. A l’heure où l’image est un enjeu majeur de l’avenir, ce vide est incompréhensible. En occultant ses besoins, la production photographique s’assèche et les sources d’information et de contenus se réduisent. Nous demandons un soutien concret par le biais d’aides à la création et à la production pour les photographes.

    Une généralisation de la gratuité
    La photographie est trop souvent liée à la notion de gratuité. De plus en plus de lieux ou d’événements ne prévoient aucun droit d’auteur pour les photographes. Pourtant fournisseur de la matière première - et alors que tous les autres postes sont rémunérés (du menuisier qui construit les cimaises au directeur du lieu ou du festival) -, le photographe est trop souvent le seul à ne pas l’être. Cet état de fait est d’autant plus inacceptable que nombre de ces événements reçoivent des subventions publiques. Nous vous demandons de faire respecter le droit de présentation - donc que les obligations de rémunération des photographes soient effectives - et que les subventions soient conditionnées par l’application de celles-ci. Nous demandons également qu’un pourcentage non négligeable des subventions pour les événements photographiques soit obligatoirement alloué aux droits d’auteurs des photographes y participant.

    Une presse hors la loi
    Le non-respect des délais légaux de paiement reste d’actualité. Plusieurs grands groupes de presse continuent de prolonger ces délais bien au-delà de ce que la loi leur impose. Plusieurs agences et collectifs de photographes ont dû déposer le bilan cette année, de nombreux autres sont au bord de l’asphyxie. Nous demandons à l’Etat de conditionner ses subventions aux groupes de presse au respect des délais légaux de paiement. Nous demandons également d’interdire à ces groupes de contraindre les photographes ou de conditionner leurs commandes à une rediffusion de leurs images par ces mêmes groupes de presse.

    Chutes des tarifs
    Profitant d’une situation économique critique, de nombreux commanditaires réduisent d’année en année le taux de rémunération des commandes passées aux photographes, ainsi que les tarifs de publication des photographies issues de leurs archives. Les photographies sont donc actuellement achetées en dessous d’un coût de production très lourd pour les photographes. Le tarif minimum de la pige journalière mis en place par décret il y a un an est irréaliste et indécent ! Nous demandons la mise en place d’une régulation des tarifs basée sur les coûts réels de production des photographies.

    Concurrence déloyale
    L’Etat français soutient financièrement l’Agence France-Presse, lui permettant de réduire ses tarifs et de proposer aux médias des forfaits d’utilisation que les structures indépendantes ne peuvent pratiquer. Cet état de fait contribue grandement à la précarité des photographes et à l’extinction des agences et collectifs indépendants. Nous demandons que cette concurrence déloyale et illégale cesse.

    En conclusion, les photographes sont les parents pauvres de la discipline artistique la moins considérée par les institutions françaises. Et cela, malgré la richesse de leur production et bien que la photographie soit née en France, que les événements photographiques les plus emblématiques s’y déroulent, que l’image et la photographie soient l’un des enjeux majeurs des années à venir et que ce secteur génère une réelle économie. Nous, photographes français, vous sollicitons pour qu’elle puisse continuer à vivre, à se développer et à enrichir le pays où elle est née.

    Cette lettre a été signée par de très nombreux photographes –  tels Raymond Depardon, Bernard Plossu, Françoise Huguier, Jane Evelyn Atwood…  – indépendants ou appartenant à diverses agences, collectifs ou organismes. Parmis eux, le collectif Argos, l’agence DocPix, l’association Divergence-Images, Graphix-Images, Myop, Noor, PAJ (Photographes, auteurs, journalistes), Pasco & Co, le collectif Périscope, le Pictorium, Pink, Plainpicture, l’Union des photographes professionnels, le ­collectif Riva Press, la maison de photographes Signatures, la Société des auteurs des arts visuels et l’image fixe, le Syndicat national des agences photographiques d’illustration générale, le collectif Tendance floue, VU, etc.

    https://www.change.org/p/payetaphoto

    #photographie #photographes #presse #médias #uberisation #précarité #payetaphoto

  • Très bon texte de ce blog de critique d’art sur le site du Monde :

    « Saison France Israël »
    Lunettes Rouges, Le Monde, le 4 juin 2018
    http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/2018/06/04/saison-france-israel

    Sous couvert d’événements culturels, cette « Saison » est une manifestation de propagande de la part du gouvernement de l’état d’Israël, tentant par tous les moyens (« greenwashing » écologique, « pinkwashing » homophile, « techwashing » de la « start-up nation », etc.) de faire oublier sa nature violente, belliqueuse et coloniale, et espérant que quelques manifestations culturelles effaceront dans l’esprit des Français l’évidence que ce gouvernement d’extrême-droite refuse toute solution autre que la colonisation. Au lendemain des tueries de Gaza, l’inauguration de cette « Saison » est une infâmie dont se rendent coupables nos gouvernants, les institutions culturelles et les artistes qui y participent.

    J’invite tous les critiques d’art à refuser d’écrire sur ces manifestations. Et s’ils sont contraints de le faire, qu’au moins ils remettent cette « Saison » dans son contexte, celui d’un effort de propagande visant à dissimuler des crimes.

    Au passage, je découvre son démontage passionnant de Robert Capa ici :

    Robert Capa au service des mythes fondateurs de l’état d’Israël
    Lunettes Rouges, Le Monde, le 13 octobre 2015
    http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/2015/10/13/robert-capa-au-service-des-mythes-fondateurs-de-letat-di

    Premier mythe : Israël est un défenseur de la civilisation (occidentale, bien sûr), les Arabes sont des attaquants non civilisés. Cette fiction néo-colonialiste est bien connue et toujours active. Dans les photographies de Capa, il n’y a pratiquement pas d’Arabes (ils représentaient quand même la majorité de la population), les rares spécimens (seuls quatre identifiés apparemment) montrés sont défaits, prisonniers, blessés, vus de loin, stéréotypés. Les seuls Arabes qui, photographiquement, sont traités comme les Juifs (portraits « nobles ») sont des Druzes de Galilée, lesquels se battaient aux côtés des Juifs. Aucun village arabe détruit ou vidé de ses habitants n’est photographié, aucune victime des massacres ou des viols n’est visible, aucun signe de l’épuration ethnique en cours n’est présent.

    #Palestine #Saison_France_Israël #Boycott_Culturel #BDS #Robert_Capa #Photographie #Histoire #Falsification #Mythologie

  • 3月2日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-170302

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  • 1月6日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-170106

    Top story: Inka Wasi ~ ZINpea www.zinpea.com/2014/09/inka-v…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 09:41:06

    The latest Papier! paper.li/ChikuwaQ/13277… Thanks to @CMarcandier @graspedblog @PiloteAbilene #ycrazymind #mustread posted at 09:13:29

    RT @MuseeMagica: 予想されたことながら、ヴィクトリア朝のババ抜き「オールドメイド」の男性版「オールドバチェラー」もありました。普通のプレイングカードで遊ぶ場合、キングを一枚抜いて行います。当然ながら負けた人は「生涯独身」「ディオゲネス」「無縁仏」になる運命とか。 pic.twitter.com/TI3wb02BF2 posted at 08:41:02

    RT @TheCinegogue: Javier Bardem and Josh Brolin on the set of No Country for Old Men (2007) dir. Ethan Coen & Joel Coen pic.twitter.com/nAxtHAZYlP posted at 08:40:54

    #ねこあつめ Meowy cold. pic.twitter.com/LfJu6QsT9s

    posted at 08:38:18

    RT @alcarbon68: Bernard Plossu Paris, 1978 pic.twitter.com/WywOjQ8uSb posted at 08:34:40

    RT @hermitage200: “She’s never where she is,” I said. “She’s only inside her head.”- Janet (...)

  • Philippe Grasset et le mystère de Verdun
    http://www.dedefensa.org/article/philippe-grasset-et-le-mystere-de-verdun

    Philippe Grasset et le mystère de Verdun

    Si nous avions dit que l’apocalypse avait commencé à Verdun... – René Girard

    Cent ans de Verdun cette année. Et si nous évoquions Verdun ? En évitant le stéréotype et en tentant de décrypter l’archétype qui se dégage du champ de bataille le plus terrible de l’Histoire ?

    Dans un livre lourd de pensées et de photographies (1), les Ames de Verdun, où il donne libre cours à son lyrisme savant de philosophe, l’historien Philippe Grasset nous propose une réflexion métaphysique sur Verdun, enluminée par les images noir et blanc de Michel Castermans et Bernard Plossu.

    Evoquer Verdun semble vain, deux mois après les profanations imbéciles de « nos dirigeants » (!) ou même les cérémonies nécromanciennes du tunnel du Gothard qui entachaient le symbole (...)

  • Les mots de l’image – exposition à l’ENS de Lyon | Rumor
    http://rumor.hypotheses.org/3427

    Au delà de la poésie propre qui fait la force des tirages de Plossu, ce qui a attiré ici mon intérêt est la pertinence ciselée des textes de Fabiani, et leur résonance avec mes thèmes de recherche sur la place et l’imaginaire des réseaux techniques dans la ville. Un grand nombre de ces images sont prises dans le flux, et en l’interrompant, donne à voir les infrastructures bien souvent invisibilisées qui régissent notre quotidien.


    #photographie
    #flux
    #réseaux_techniques