person:boris colin

  • Visite dans l’antre poussiéreux du futur Grand Mix - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/255185/article/2017-10-29/visite-dans-l-antre-poussiereux-du-futur-grand-mix

    À la fin du mois de novembre, le Grand Mix fermera provisoirement ses portes. La salle de concerts, qui fête ses vingt ans cette année, va pousser les murs. Des travaux d’aménagement d’une seconde salle de concert, d’un bar, de loges, de bureaux... vont avoir lieu dans l’ancien magasin Herrebeau voisin. Petite visite avant travaux.

    Par Anne Courtel | Publié le 29/10/2017

    Que se cache-t-il derrière les panneaux orange et violet qui ornent la façade du Grand Mix depuis des années ? C’est dans le hall d’accueil, par une porte dérobée que les spectateurs du Grand Mix n’ont sans doute jamais remarquée, que commence la visite. Ce fut autrefois un cercle catholique , le cercle Notre-Dame. Le Grand Mix s’installa en 1997 à côté d’une solderie tenue par M. Herrebeau. La cohabitation n’est pas un long fleuve tranquille jusqu’à la fermeture du magasin il y a plus de quinze ans.
    La ville se porte alors acquéreur du site avec déjà dans l’idée de pousser les murs du Grand Mix. En attendant, le site s’endort sur son passé. La lumière passe péniblement à travers des persiennes poussiéreuses. L’espace paraît immense (1 200 m2). On pense immédiatement au film Belgica.
    L’histoire de deux frères, propriétaires d’un café à Gand, qui transforment la friche voisine en salle de concerts.
    Au sous-sol de l’ancien magasin, seront installés les espaces d’archivage, un studio son pour des
    artistes en résidence ou des projets d’action culturelle, et des locaux techniques qui manquent tant
    au Grand Mix.

    Le lieu est à la fois inquiétant et apaisant. On découvre une fresque sculptée de Notre-Dame des
    Anges
    , dont l’église est de l’autre côté de la rue.

    L’objet religieux est non loin de deux immenses affiches publicitaires des années 80. Rappelez-vous en 1981, une jeune femme en bikini mains sur les hanches regardait effrontément les passants en annonçant : « le 4 septembre, j’enlève le bas ».

    Cette publicité mythique et typique de son époque est placardée en 4X3 dans l’escalier de l’ancien
    magasin Herrebeau. Les couleurs sont un peu passées mais l’invective est la même ! « On va tout
    faire pour essayer de garder ces affiches », sourit Boris Colin, le directeur du Grand Mix. Au premier étage, les pigeons font leur propre concert. C’est ici que sera installé le club : une salle de concerts de trois cents spectateurs baptisée le Petit Mix avec un bar et une restauration le midi. « Le but est que les Tourquennois s’approprient aussi le lieu en journée », insiste Peter Maenhout, adjoint à la culture.

    La ville investit un million dans ce chantier.

    « Nous aurons une meilleure visibilité pour les Tourquennois qui pourront juste venir prendre un café en journée. »

    Au second étage, le parquet craque et des lattes se font la malle. Cet étage sera à disposition des artistes avec loges (elles sont actuellement à l’étroit) et cuisines. Un passage vers le Grand Mix seracréé.

    Enfin au dernier étage, l e Grand Mix installera ses bureaux qui sont actuellement rue Saint-Jacques .

    Les pigeons ont encore quelques semaines pour roucouler, les travaux doivent débuter en décembre.

    Des concerts délocalisés
    Le Grand Mix fermera provisoirement ses portes le 30 novembre après le concert Inuït. Pendant dix mois, les concerts seront délocalisés à l’hospice d’Havré (200 places), au théâtre de l’Idéal (670 places debout) ou à la Condition publique à Roubaix (1 200 places). Le premier aura lieu le 24 janvier avec l’Or du commun au théâtre de l’Idéal. « On va passer de 80 concerts programmés par an à 50 cette année-là », annonce Boris Colin.
    En octobre 2018, l’équipe du Grand Mix espère réinvestir la salle historique. Les travaux eux se poursuivront notamment dans le Petit Mix jusqu’en avril 2019. Alors, les quelque trente mille spectateurs annuels du Grand Mix pourront découvrir le nouvel équipement dont l’entrée sera
    toujours place Notre-Dame.

    Trois dates et trois lieux à retenir
    Voici les trois premiers concerts annoncés du Grand Mix « hors les murs ».
    – L’or du commun + guest le 24 janvier à 20 heures au théâtre de l’Idéal à Tourcoing. Ce sera du hip-hop pour cette première.
    – Lee Ranaldo + guest le samedi 24 février à 20 heures à la maison folie Hospice d’Havré de Tourcoing. Ranaldo n’est pas n’importe qui puisqu’il a fondé le groupe Sonic Youth avec Thurston
    Moore.
    – Rejjie Snow+ guest le 16 mars à 20 h 30 à la Condition publique à Roubaix, dans le cadre du festival des Paradis artificiels. Du rap anglais qui n’a rien à envier aux Américains !

    Renseignements : Point d’accueil, 72, rue Saint-Jacques à Tourcoing. Ouvert du mardi au vendredi de 14 h à 19 h et le samedi de 14 h à 18 h. Tel : 03 20 70 10 00.

  • Le Grand Mix a 20 ans et compte 1500 abonnés - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/224682/article/2017-09-28/le-grand-mix-20-ans-et-compte-1500-abonnes

    Boris Colin, le directeur, et Vincent Nocrékul, directeur de la communication, sont au Grand Mix depuis presque dix ans. Ils se sont inscrits dans la continuité de leurs prédécesseurs visant à valoriser la scène internationale indé, pop, folk, etc.
    Par Christian Vincent | Publié le 28/09/2017

    « On récolte aussi ce que d’autres ont semé ! (…) Le but est aussi de faire découvrir les gros artistes de demain », sans fermer la porte au rap, à l’électro, à la chanson et aux musiques du monde. « On est les seuls à avoir programmé Petit Biscuit au départ ». Ils se doivent d’avoir une programmation équilibrée entre découvertes et artistes en phase de confirmation, car il y a aussi un équilibre budgétaire à respecter.

    Un de leurs challenges reste celui de faire venir plus de Tourquennois au Grand Mix car la fréquentation en est encore fortement métropolitaine, ce qui est un avantage pour la réputation de la ville.

    Il est rare que l’on prenne de gros fours

    Le boulot du programmateur est bien de ne jamais être déconnecté. Mais comment rester connecté ? « On a des enfants ado ; ce sont nos radars. Et ça fonctionne bien », s’amusent-ils. « Il est rare que l’on prenne de gros fours (une salle quasi vide). » Julien Guillaume, le programmateur, constate qu’avec la crise de l’industrie du disque, les concerts sont devenus vitaux pour les artistes mais qu’en même temps les niveaux des cachets augmentent. Les grands festivals sont devenus de très gros business et cassent un peu les codes pour les petites structures. En France, impossible de tenir des tarifs bas sans aides publiques ; leur plus élevé a été pour Dominique A avec des places à plus de 26 euros… « Avec 650 places, on est les plus petits des gros et les plus gros des petits… On ne doit pas se permettre de perdre de l’argent. » Il y a aussi beaucoup de fidélité chez les artistes comme les Canadiens de Timber timbre. « On a aussi eu du nez avec Agnès Obel, même si on est parfois passé à côté de certains. » On leur propose régulièrement des groupes, et des gros coups comme Marina and the Diamonds, seule date en France. Julien a commencé comme spectateur du Grand Mix, puis il a « tout appris auprès de Patrice Budzinski », l’ancien programmateur, qui l’a pris en stage.

    Pour Vincent, c’est une alchimie globale. « On peut parler artistique avec les barmen, la comptable, tout le monde connaît le projet. Il y a aussi un réseau de bénévoles, une soixantaine, dont certains sont là depuis le début. On a des ambassadeurs qui parlent du lieu, de leur attachement. » Ils utilisent plus les réseaux sociaux que l’affichage classique « où il faut lutter pour ne pas être décrochés ». Et ils ont développé leur système autonome de billetterie en ligne.

    Aujourd’hui, le Grand Mix, c’est quatorze salariés, plus des intermittents. Une équipe stable, c’est important. Ils comptent 1 500 abonnés contre 450 en 2008, ont fait 80 ouvertures pour 30 000 entrées.

    Des actions significatives, moins visibles que les concerts

    Au Grand Mix, au-dela de la programmation, des projets sont menés par Juliette Callot, à la conquête de nouveaux publics. « On s’est fait piquer nos idées souvent  », s’amuse Boris Colin. « Ce sont les goûters concerts démarrés en 2008, on en retrouve partout en France. On est complet ; ça apporte une vraie plus value. »

    Il y a aussi des projets initiés avec le monde de la santé, comme des concerts en séances de dialyse, des interventions avec des ateliers d’écriture de textes pour des prisonniers, en milieu carcéral. Il y a aussi la chorale des seniors et celle des kids, un gros travail intergénérationnel très efficace. « Leurs membres viennent à de nombreux concerts et sans la chorale, ils n’auraient jamais poussé la porte… »

    Des concerts dans des crèches

    Il y a aussi le SMAC, réseau des scènes de musiques actuelles, avec un travail d’accompagnement d’artistes et de groupes en voie de professionnalisation, des aides au travail de la scène. Ainsi, le choix se porte sur deux groupes en plus d’un compagnonnage. Ceux de cette année sont Human et Uno.

    « On fait des concerts dans des crèches, des appartements, des entreprises. » Depuis plusieurs années, s’y ajoutent des missions contrat de ville avec le collège Mendes-France et sa SEGPA, le collège Lucie-Aubrac, le lycée Colbert. Il y a un projet d’écrire avec des élèves de 1re qui viennent à la salle, réalisent des interviews, des chroniques musicales. On compte encore nombre de visites du lieu pour des scolaires, des stages d’insertion, de la médiation...

    Sans oublier les partenariats, avec le Tourcoing jazz festival, le Festival Sauce Jack, l’Hospice d’Havré, l’Institut du monde arabe, le Théâtre du Nord, etc.❞

  • Comme le Fresnoy, le Grand Mix fête ses 20 ans - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/189751/article/2017-07-10/comme-le-fresnoy-le-grand-mix-fete-ses-20-ans

    Le 23 septembre 1997, le chanteur Arno est le parrain de la salle du Grand Mix et y donne un concert inaugural. Vingt ans plus tard, la structure se lance dans de gros travaux jusqu’en 2019. À partir de décembre, la saison sera « hors les murs ».
    Par Christian Vincent | Publié le 10/07/2017

    L’idée de la salle avait germé en 1996 sous la majorité emmenée par Jean-Pierre Balduyck, le maire socialiste de l’époque, Christian Odoux, adjoint à la culture et Michel-François Delannoy, adjoint à la jeunesse. Ils sont partis de l’idée que si la culture était bien servie à Tourcoing, il restait un créneau à occuper au plan musical plus orienté vers les musiques amplifiées et la jeunesse.

    Le Grand Mix s’installe donc alors dans un ancien foyer catholique où une grande croix trône au-dessus de l’actuelle scène.

    Les dix premières années furent marquées par de grands moments musicaux avec des artistes comme Tinariwen, Dominique A, Feist, etc. mais aussi des difficultés d’ordre financier et judiciaire. En 2000, on évoque l’ouverture d’un espace dédié à l’accueil du public. Il sera réalisé en octobre 2003, mais rue Saint-Jacques. Ce n’est pas totalement satisfaisant du fait que la salle est coupée de son administration et que l’accueil du public au Grand Mix n’y est possible que les soirs de concerts. Avec les grands travaux qui s’ouvrent, ce sera chose faite dans de bonnes conditions d’ici deux ans !

    Gros travaux
    À partir de décembre, ils s’engagent dans une saison « hors les murs » qui les abritera au théâtre de l’Idéal avec qui ils sont particulièrement heureux d’avoir tissé un partenariat bien compris, à l’Hospice d’Havré, à La Condition publique, peut-être l’ancienne église Saint-Louis, etc. Les travaux compliquent la construction de la saison. « Cela provoque beaucoup de frustrations, on va être moins dans le « confort » mais ce sera pour la bonne cause », explique Boris Colin, son directeur. Ils ne pouvaient pas avoir une saison vide. « On a imaginé l’installation d’un Magic mirrors permanent mais cela coûterait trop cher », alors ils se sont débrouillés jusqu’à la possibilité d’ouvrir de nouveau la salle en octobre 2018.

    Connecter la salle à la ville
    Le nouvel espace sera ouvert sur la façade avec possibilité d’un vrai accueil du public et une petite restauration rapide, un bar sans alcool ouvert toute la journée, du lundi au vendredi. « On entend y faire un espace ouvert et sympa pour le public et pas forcément que pour des concerts. Cela permettra aussi de connecter la salle avec la ville et ses habitants, être un meilleur outil de production de concerts mais aussi d’augmenter la surface des stocks de matériel et un espace de projet culturel et de rayonnement artistique. On pourra y asseoir 120 personnes. » Si tout va bien, tout sera terminé pour avril 2019, hypothèse optimiste.

    Trois jours de concerts pour un anniversaire
    Exactement vingt ans aprè le concert inaugural d’Arno, le Grand Mix propose trois jours de concerts avec le vendredi 22 septembre : Isaac Delusion (France), L’Impératrice (France), Weval (Live) (Pays-Bas), Azekel (Royaume-Uni). Samedi 23 septembre : BRNS (Belgique), Traams (Royaume-Uni), The KVB (Royaume-Uni), Ulrika Spacek (Royaume-Uni), Diet Cig (USA). Dimanche 24 septembre :Mini Mix, journée jeune public, programme à définir.

  • Agrandissement du Grand Mix : début des travaux en décembre - Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/25887/article/2017-01-06/agrandissement-du-grand-mix-debut-des-travaux-en-decembre

    C’est un beau cadeau d’anniversaire pour le Grand Mix qui va fêter ses vingt ans cette année. L’État vient d’accorder 500 000 € pour son agrandissement, ce qui entraîne la participation de la Région (pour également 500 000 €). Ils viennent s’ajouter à un million d’euros du Département.
    Par A. Cl | Publié le 06/01/2017

    À vingt ans, il est temps de grandir. C’est peut-être ce qu’a pensé la direction des affaires culturelles. Elle vient d’accorder à la ville de Tourcoing 500 000 € pour l’agrandissement du Grand Mix, dont elle est propriétaire des murs.

    C’est une belle reconnaissance de notre travail. Tout semble bien parti pour que les travaux voient le jour

    , commente sobrement Boris Colin, le directeur du Grand Mix.

    En octobre, le conseil municipal de Tourcoing avait inscrit sa volonté d’engager des travaux d’agrandissement avec la requalification du bâtiment Herrebeaux qui jouxte la salle de spectacle. Le coût n’est pas moindre : 3,2 millions d’euros (HT). Le Département a déjà annoncé le déblocage d’un million d’euros. L’État vient donc de signifier son soutien pour un demi-million d’euros dans le cadre du plan État-Région.

    Dans ce cadre, cela débloque automatiquement la subvention de la Région qui sera également de 500 000 €

    , se réjouit Gérald Darmanin, maire de Tourcoing.

    Nous attendons maintenant l’accord de la MEL pour 213 000 €. Quant à la ville, elle finance un tiers du projet.

    Un lieu ouvert sur la ville

    Le projet prévoit de créer un espace club baptisé le Petit Mix, avec une jauge de trois cents spectateurs qui pourrait être ouvert en journée. C’était le souhait de Boris Colin et de Rémi Lefebvre, président de la Passerelle qui anime le Grand Mix. « L’idée est aussi de désenclaver le Grand Mix car, aujourd’hui, la salle n’est pas assez ouverte sur la ville. L’idée est aussi de créer un bar ouvert le midi. »

    L’agrandissement devrait aussi permettre la création d’un studio son, la création de loges (actuellement elles sont très à l’étroit). Enfin cela permettra de rassembler les services du Grand Mix et de l’association La Passerelle sur un seul lieu (actuellement installées place Notre-Dame et rue Saint-Jacques)…

    Objectif affiché par la ville : faire du Grand Mix « un espace de référence métropolitain et un lieu de vie ».

    Il faut que le Grand Mix puisse fonctionner de manière modernisée. C’est une rénovation qu’il attend depuis dix ans

    , souligne le maire qui rappelle que l’équipement culturel bénéficie de la plus grosse subvention de la ville (240 000 €).

    Les travaux pourraient commencer en décembre. Pendant les quatorze mois de travaux, le Grand Mix devra programmer ses concerts dans d’autres salles et ce jusqu’en février 2019. Date prévue pour la réouverture.

    Une nouvelle salle dans un quartier rénové

    Il va y avoir de la poussière et des bruits de marteau-piqueur autour et dans le Grand Mix. La salle de concert sera agrandie grâce à l’aménagement du bâtiment Herrebeaux, vide depuis plus de quinze ans et le parking en schiste qui donne rue du Calvaire va être recouvert de macadam.

    Parallèlement les élus tourquennois ont voté la rénovation de la façade de l’église Notre-Dame des Anges. La place Notre-Dame va également subir un lifting, ce qui n’est pas un luxe. Enfin les voiries des rues adjacentes vont être refaites.

  • Tourcoing : nouvelle étape dans le projet d’agrandissement du Grand Mix - Tourcoing - Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/tourcoing-nouvelle-etape-dans-le-projet-jna51b12892n1271943

    C’est un dossier dont on parle depuis plus de quinze ans. Les travaux d’agrandissement du Grand Mix vont-ils se faire ? Une délibération adoptée au dernier conseil municipal semble aller dans le bon sens.

    La délibération a été adoptée à l’unanimité. Le sujet ne divise pas. Avant que la droite soit aux affaires, la gauche s’était déjà battue pour que la salle de concert puisse pousser ses murs.
    Installé à Tourcoing depuis 1997, le Grand Mix s’est très vite trouvé à l’étroit. Et quatre ans après son arrivée place Notre-Dame, le bâtiment mitoyen s’est libéré et a été racheté par la ville, déjà propriétaire de la salle de concerts. Le projet était alors de regrouper l’ensemble des activités du Grand Mix (qui a aussi des bureaux rue Saint-Jacques) et d’avoir plus de place. Sauf que le dossier n’a jamais abouti.
    Dans la délibération adoptée lors du dernier conseil municipal, on retrouve l’estimation des travaux (3,7 millions d’euros) et l’inscription du projet au dernier Contrat de plan Etat-Région. Le maire LR, Gérald Darmanin, réclame également le soutien financier du conseil départemental et de la Métropole européenne de Lille. Enfin, l’élu va déposer une demande de permis de construire.
    « C’est une super étape », reconnaît Boris Colin, le directeur de la salle. Si la majorité a toujours soutenu le projet, Gérald Darmanin avait, en effet, demandé à l’équipe du Grand Mix de réfléchir à l’idée d’un déménagement dans le secteur du futur Quadrilatère des Piscines. Celle-ci avait répondu qu’elle préférait rester place Notre-Dame. La délibération adoptée lors du dernier conseil municipal conforte donc cette option. Reste à savoir maintenant quand auront lieu ces fameux travaux dont on parle depuis si longtemps ?

  • Halluin : faute de budget, le Heartbeats Festival n’aura pas lieu en juin - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/halluin-faute-de-budget-le-heartbeats-festival-n-aura-ia26b58805n329704

    Lancé en juin 2015 par le Forum de l’Eurométropole, et les salles de concerts du Grand Mix, de l’Aéronef et De Kreun, le Hearbeats Festival ne connaîtra pas de deuxième édition au printemps prochain.

    Du bon son (dEUS, Metronomy, Caribou...) et un décor champêtre. Les 5 et 6 juin 2015, la première édition du Heartbeats Festival, un festival transfrontalier de musique electro pop, coorganisé par le Grand Mix (Tourcoing), l’Aéronef (Lille) et les Belges de De Kreun, et impulsé par le Forum de l’Eurométropole, avait rencontré un joli succès d’estime.
    « On a perdu des sous »
    Mais « seulement » 7 500 festivaliers s’étaient déplacés sous les chapiteaux violets du port de plaisance d’Halluin/Menin (B), quand les organisateurs franco-belges en espéraient pas loin de 12 000. Une fréquentation qui à l’époque avait déjà quelque peu refroidi les ardeurs, à l’instant d’évoquer l’avenir du tout nouveau festival.
    Déficitaire, le Heartbeats Festival ne connaîtra ainsi pas de deuxième édition au printemps prochain. La décision a été prise, ce mardi, lors d’une réunion à Courtrai avec tous les partenaires de l’opération. Directeur de la salle du Grand Mix, Boris Colin avance des raisons économiques. « L’an dernier, on a perdu des sous. Dans le contexte actuel, on ne peut pas se permettre de prendre des risques, à moins de se mettre en danger. »
    L’envie est là de poursuivre l’aventure
    Ce qui ne veut pas dire que le festival soit mort et enterré. L’envie est là de poursuivre l’aventure. « Le projet n’est pas abandonné, assure le responsable de la salle tourquennoise. Mais cela prend du temps d’installer un festival. » Du temps et de l’argent. Si le directeur du Grand Mix évoque quand même l’hypothèse d’un rendez-vous au deuxième semestre 2016, mais « dans un format plus modeste », la réflexion menée des deux côtés de la frontière se porte plutôt sur 2017. « On y travaille. On capitalisera sur l’expérience de 2015. »
    À ce jour, rien n’est encore arrêté pour l’an prochain et rien ne le sera avant quelques semaines, si les moyens financiers sont réunis. Et rien ne dit, si seconde édition il y a, qu’elle se tiendra à Halluin. Le site verdoyant du port de plaisance avait séduit festivaliers et observateurs, mais au final, posé en bordure de la Lys, il s’était révélé très coûteux, notamment à sécuriser, pour les organisateurs.

  • PAM ! : le nouvel instrument des musiciens de la métropole lilloise pour faire bang plutôt que pschitt - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/pam-le-nouvel-instrument-des-musiciens-de-la-metropole-ia19b0n3223419

    L’Aéronef, le Grand Mix, la Cave aux poètes et la MEL mettent leurs billes en commun pour monter la première pépinière d’artistes de la métropole. Objectif de PAM ! : offrir à des artistes les outils pour cogner dur.

    PAM !, ce n’est pas le nom d’une blonde pulpeuse en maillot de bain rouge qui affole les types en short sur le sable chaud d’une plage de Malibu. PAM !, c’est, pour trois formations musicales de la métropole lilloise, un nouveau joujou extra devant leur permettre de faire crac boum hue ; trois lettres qui résument une nouvelle appellation musicale d’origine contrôlée : pépinière d’artistes de la métropole lilloise.
    Un laboratoire créé par trois salles de spectacles du cru : l’Aéronef à Lille, le Grand Mix à Tourcoing, la Cave aux poètes à Roubaix, ainsi que la Métropole européenne de Lille. « Chaque salle a son mode d’accompagnement des artistes. Ici, l’idée est de mutualiser nos savoir-faire pour donner un coup d’accélérateur à des projets musicaux identifiés et dont certains ont déjà leur public », expliquent Benoit Olla, directeur de l’Aéro, Boris Colin du Grand Mix et Nicolas Lefèvre de la Cave aux poètes. Et bien au-delà des frontières régionales.
    « On les aide à travailler à 360 º, sur tous les champs nécessaires pour mener à bien leur projet »
    Premières pousses de cette pépinière : le duo Chamberlain (electro), le groupe Le Duc Factory (rock seventies) et Antoine Pesle (electro). Pendant un an ou plus, « on les aide à travailler à 360 º, sur tous les champs nécessaires pour mener à bien leur projet », détaille Nicolas Lefèvre : enregistrement, vidéo, rédaction de biographie, travail en résidence, approche de l’environnement professionnel, de l’économie du milieu musical, communication…
    « Nous ne sommes pas des managers, précise Boris Colin. On construit le projet avec les artistes en leur offrant un cadre, notre réseau, nos compétences. » Un soutien nécessaire. « Un groupe comme le nôtre joue depuis cinq ans. On a l’expérience des concerts, de différentes salles, mais il nous manquait certains outils, témoigne Thom, membre du Duc Factory, pour continuer à nous développer. Là par exemple, on a pu tourner un clip, enregistrer un album. Cela va nous permettre de démarcher des producteurs, des labels… Et puis, au départ, nous ne sommes que musiciens. On n’a aucune connaissance des acteurs économiques du milieu musical. Or, c’est indispensable. Tous ces outils, maintenant, on les a. À nous de bien les utiliser. »

    Concert gratuit ce jeudi soir
    Chamberlain, Antoine Pesle et Le Duc Factory donnent un concert gratuit ce jeudi 17 décembre, au Grand Mix. De 18 h à 22 h, place Notre-Dame à Tourcoing (invitations à retirer en ligne sur www.legrandmix.com).

  • Tourcoing : le Grand Mix reprend le cours de sa programmation - Tourcoing et autour de Tourcoing - Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/tourcoing-le-grand-mix-reprend-le-cours-de-sa-programmation-ia51b0n934114

    Tourcoing : le Grand Mix reprend le cours de sa programmation
    PUBLIÉ LE 16/11/2015
    Florence MOREAU

    Après les annulations du week-end dernier, le Grand Mix reprend le cours de sa programmation avec Perez, jeudi à 18 heures. Seul changement : des contrôles de sécurité renforcés à l’entrée.

    « Il fallait que l’on se pose en interne. Et que l’on fasse le point avec la Ville et la police municipale. » Après avoir annulé les concerts du week-end dernier, le Grand Mix était en réunion ce lundi pour réfléchir au dispositif de sécurité à mettre en place suite à l’attentat commis au Bataclan. Boris Colin, directeur, annonce que « la programmation reprendra son cours jeudi », avec un afterwork (gratuit, à 18 heures) emmené par Perez, « mais avec des mesures de sécurité renforcées ».
    « Aller plus loin dans le contrôle d’accès »
    Outre la fouille visuelle des sacs qui était déjà de rigueur, deux agents de sécurité (homme et femme) procéderont désormais à des palpations. « On va aller plus loin dans le contrôle d’accès. Ce sera donc un peu plus long pour rentrer, mais on n’a pas le choix », explique le directeur de la salle. « On va également communiquer au maximum pour que les sacs soient laissés à la maison. »
    Autre mesure de sécurité supplémentaire : « On a demandé à la police municipale d’être en vigilance par rapport à notre activité » avec une présence accrue en extérieur, lors de l’arrivée et de la sortie du public. « On va tester des choses au fur et à mesure. On va voir comment ça se passe et on ajustera les heures d’ouverture si besoin. »
    Concernant les concerts annulés du week-end dernier, « les groupes étant en tournée européenne ou internationale », il est très difficile de dire si la scène tourquennoise sera en mesure de les reprogrammer. « Mais on essaiera, évidemment », précise Boris Colin

  • Tourcoing : Au Grand Mix, des élèves de Mendès-France découvrent les métiers des musiques actuelles - Tourcoing - Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/tourcoing-au-grand-mix-des-eleves-de-mendes-france-ia51b12892n921097

    Le projet s’intitule Comix et se tiendra pendant toute l’année scolaire entre le Grand Mix et les élèves de SEGPA du collège Mendès-France.

    Tous les élèves seront accompagnés par des intervenants du Grand Mix pour découvrir les métiers événementiels, musicaux et techniques dans le monde du spectacle vivant. Ce programme s’inscrit dans l’accompagnement des élèves en difficulté et issus de milieux défavorisés. Construite en 1997, la salle de concert tourquenoise est gérée aujourd’hui par l’association La Passerelle qui compte 13 salariés et une cinquantaine de bénévoles.
    Métiers du son et de la lumière
    « Au delà des programmations de concerts de groupes issus du monde entier ou de la métropole, nous accompagnons les projets d’enseignement de pratiques artistiques », explique Boris Colin, directeur du Grand Mix. Les enseignants et les 70 élèves de la section d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA) du collège Mendès-France ont été invités à acter un projet visant à découvrir tout au long de l’année scolaire, les métiers événementiels, du son et de la lumière.
    Projet d’extension
    Entre les rencontres avec des artistes, les confections de buffets, les formations techniques assurées par les intermittents, les élèves auront l’occasion de visiter d’autres lieux culturels de la métropole tout en participant au projet d’extension du Grand Mix avec le service architecture de la ville. L’offre du Grand Mix ne s’arrête pas là puisque désormais il est possible pour les moins de 18 ans de se rendre à un concert pour 5 euros.
    « Je suis satisfait de ce nouveau partenariat pour notre établissement, il permet aux jeunes d’ouvrir les portes et de découvrir l’envers du décors », explique Jacques Melerowicz, principal, fier de son équipe enseignante qui redouble d’efforts pour donner envie aux élèves de sortir de leur quotidien, et d’aller voir ce qui se passe ailleurs que dans leur quartier.

  • Halluin : le Heartbeats, première édition et premier bilan - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/halluin-le-heartbeats-premiere-edition-et-premier-bilan-ia26b58805n2874

    La première édition du Heartbeats festival, impulsé par le forum de l’Eurométropole et des salles de concert dont le Grand Mix a fermé ses portes dimanche à 2 heures. Les festivaliers étaient ravis du lieu et de l’ambiance même s’ils n’étaient pas assez nombreux.
    Bonne ambiance durant deux jours mais des festivaliers peu nombreux. Photo Ludovic Maillard VDNPQR

    Ce qu’on a beaucoup aimé

    Le décor. Le port de plaisance d’Halluin a fait l’unanimité. Le site sauvage à deux pas de la Lys a été une découverte pour beaucoup. De plus les organisateurs avaient soigné la mise en scène du festival avec des sièges et chaises longues confectionnées avec des palettes, des restos soigneusement installés dans d’anciens tunnels de tôle. L’option recyclage a renforcé le côté champêtre. Mais surtout ce festival a révélé l’énorme potentiel de ce site transfrontalier. « Ce serait dommage de ne rien y faire. Halluin tient là une véritable pépite », remarquait un peu jaloux un élu d’une ville voisin. Le maire souhaite lancer une délégation de service public avec un impératif : garder le Heartbeats Festival.

    Le timing. Douze groupes étaient à l’affiche pendant deux jours. Ils avaient quarante minutes chacun sur scène et tout s’est déroulé comme sur du papier à musique. Même avec une ouverture tardive des barrières vendredi, même avec un problème de synchronisation du groupe Rocky samedi. Les changements de plateaux ont été efficaces, et samedi le soleil et les chaises longues ont permis aux festivaliers de patienter sereinement.

    La convivialité. Les festivaliers ont été chouchoutés dès leur arrivée avec des parkings bien organisés et pas trop loin du site. Ensuite l’accueil était souriant. Pendant les deux jours, une armée de bénévoles, remarquables à leur tee-shirt orange, a quadrillé le site à la recherche du moindre détritus. Une brigade propreté irréprochable qui a incité les festivaliers à être vertueux… même lorsqu’ils avaient les mains grasses pour avoir mangé des frites bio et excellentes ou des hamburgers délicieux. L’idée d’avoir invité des food trucks a été plébiscitée…

    Ce qu’on a moins aimé

    Le nombre d’entrées. C’est le point noir de cette première édition. Les organisateurs avaient espéré 12 000 personnes sur deux jours. Le vendredi, les festivaliers étaient 4 000 et le samedi 3 000. Le premier jour, le festival a sans doute pâti de l’alerte météo qui l’a contraint à ouvrir ses portes avec une heure de retard. Certains spectateurs, venus de loin, ont peut-être renoncé à faire la route sous l’orage. Le deuxième jour, c’est la Ligue des champions, deuxième audience footballistique après la coupe du Monde, qui a peut-être plombé le festival. Visiblement dEUs et Roisin Murphy n’ont pas fait le poids face au FC Barcelone.

    L’affiche. La concurrence est rude entre les festivals alors que s’annoncent Dour, Wechter et les Nuits secrètes. Le budget des festivaliers n’est pas extensible et certains se sont peut-être dit que dEUS, ils auraient l’occasion de les voir ailleurs. En juillet et août, le groupe belge est à l’affiche cinq fois en Belgique. À Wechter les 25 et 26 juin, on retrouvera Caribou, Roisin Murphy, Years and Years, Magnus, Badbadnotgood et Ibeyi. Consolation : les festivaliers halluinois peuvent se dire qu’ils les ont vus en avant-première. Métronomy aura lui fait la différence. Une seule autre date est programmée en Belgique en juillet. Pour battre de nouveau, le Heartbeats devra peut-être être plus audacieux dans sa programmation. Pas simple en pleine période de festivals… et pour une première édition.

    Le wi-fi. Vous n’avez pas pu suivre le festival en direct et pour cause. Pas de haut débit, une 3 G défaillante et des festivaliers qui cherchaient le bras en l’air une source d’internet avec un téléphone qui oscillait entre le réseau belge et le réseau français. Si Halluin dispose d’un lieu extraordinaire, la ville a encore une fois pâti ce week-end d’un haut début défaillant.
    Pour le Grand Mix, il faut d’abord faire le bilan financier

    Directeur du Grand Mix (coorganisateur de l’événement avec l’Aéronef, De Kreun et la société Super), Boris Colin était, hier sur le site du Heartbeats Festival afin de donner un coup de main... au démontage des chapiteaux. « Le bilan qualitatif est bon, les retours des artistes et des festivaliers sont excellents. De ce point de vue, on est content, l’objectif est atteint, même si il y a plein de choses à améliorer », avance-t-il. Boris Colin est aussi très heureux que la salle tourquennoise ait montré son savoir-faire en terme d’organisation.

    « Pour une première, c’est un bilan positif, notamment au niveau de l’organisation, confirme Ines Mendes, chargée de mission à l’Eurométropole. Les têtes d’affiche étaient de qualité. Le festival existe, le pari est gagné. » L’Eurométropole, dont le Heartbeats Festival est un peu le bébé, entend le pérenniser. « On aimerait une deuxième édition l’an prochain. »

    « On perd de l’argent »

    C’est aussi la volonté de Boris Colin. « Notre souhait n’est pas de faire un one shot ! » Il est toutefois beaucoup trop tôt pour affirmer que le festival sera reconduit en 2016. « Il faut d’abord faire le bilan financier de l’opération et en discuter avec nos partenaires. » Car avec « seulement » 7 500 festivaliers sur les deux soirs alors que les organisateurs en attendaient 10 à 12 000, la première édition du festival ne devrait pas rentrer dans ses frais. « On n’a pas tous les chiffres, mais on perd de l’argent », estime Boris Colin.

    Un coup d’épée dans l’eau ? Ce serait regrettable. Du bon son, un décor bucolique, des burgers saignants, avec le Heartbeats Festival, le Grand Mix semble détenir une recette gagnante. M. T.

  • Tourcoing : le Grand Mix à la croisée des chemins ? - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/tourcoing-le-grand-mix-a-la-croisee-des-chemins-ia26b58810n2715471?xtor

    À peine était-il entré dans ses murs, en 1997, place Notre-Dame que le Grand Mix s’était trouvé à l’étroit. Alors, depuis 2001, un projet d’extension existe, mais aujourd’hui, il pourrait aussi être question d’un déménagement sans pour autant quitter la ville… contrairement à ce que disent certaines rumeurs.

    1. Les besoins
    Derrière les fenêtres masquées du Grand Mix, l’équipe de la salle de concert, dont les bureaux se trouvent rue Saint-Jacques, joue des coudes pour accueillir les artistes. Quatre ans après leur arrivée, le bâtiment mitoyen s’est libéré et a été racheté par la Ville, déjà propriétaire de la salle de concerts. Un projet d’extension s’est peu à peu dessiné. « Le projet est de regrouper l’ensemble des activités de la salle et d’avoir un peu plus d’espace. », décrit Boris Colin, directeur (lire également ci-dessous).
    Mais ce n’est pas la seule ambition du Grand Mix. « L’idée est aussi de désenclaver le Grand Mix car aujourd’hui la salle n’est pas assez ouverte sur la ville. On a bien conscience, aujourd’hui, que le Grand Mix est un bunker », insiste Rémi Lefebvre, président de la Passerelle, l’association qui gère le Grand Mix. « On est à l’étroit pour fonctionner comme une salle de notre taille doit fonctionner. »
    2. Le projet
    La facture de la copie qui a été revue plusieurs fois s’élève à 3,7 millions d’euros. « Quelle que soit la municipalité, on a réussi à le faire financer à hauteur de 2 millions d’euros. Il faut souligner que l’ancienne équipe comme la nouvelle ont tout fait pour soutenir ce projet. » En juin dernier, le Grand Mix a présenté son projet au nouveau maire. « Il a été très positif vis-à-vis de nous. Il nous soutient dans nos projets et était partant pour l’extension. »
    Mais l’enveloppe reste de 2 millions d’euros. « Il faut voir ce que l’on peut faire dans ce cadre-là. Même si l’on sait que cela va être compliqué. » Car entre-temps, le bâtiment mitoyen, inoccupé depuis quinze ans, s’est dégradé et risque de nécessiter plus de travaux.
    3. La proposition
    Lorsque l’équipe du Grand Mix revoit le maire en janvier, pour faire le point sur le dossier, il leur propose d’étudier la construction d’une nouvelle salle dans le triangle des piscines, où il imagine son projet de centre-ville présenté lors des vœux. « Cela nous a vraiment surpris. On ne s’attendait pas à ça. » Le maire leur demande un cahier des charges et l’ensemble des besoins de la salle. Le conseil d’administration étudie la proposition mais souhaite que la philosophie de la salle ne change pas. « On ne veut pas un Zénith. On veut garder notre identité. Mais pour nous, cela peut être un moyen de résoudre nos problèmes. Un nouveau lieu nous permettrait de nous affranchir des contraintes. »
    L’équipe du Grand Mix a rendu sa copie et attend maintenant une réponse… qui devrait arriver vite. « D’ici un mois, les choses devraient bouger, mais si nous ne bougeons pas, nous continuerons comme maintenant. L’équipe sera toutefois déçue. »

    Un budget en difficulté

    Comme toutes les structures culturelles, le Grand Mix voit sa subvention baisser de 7,5 %, même si « le maire a dit qu’il était plutôt fier de notre travail », remarque Rémi Lefebvre, président de la Passerelle. Et aujourd’hui, les temps sont durs. « Nous travaillons depuis quatre-cinq ans sur des projets européens. Or, là, nous sommes entre deux projets, ce qui signifie que nous n’avons pas d’enveloppe. » Or, les fonds européens représentent quelque 20 % du budget.

    Le Grand Mix dispose cette année de 1,1 million d’euros et voit donc sa subvention municipale baisser. « Ce n’était pas la bonne année pour nous. On a déjà réduit l’activité. On a fait des économies à tous les étages en interne. Les treize salariés ont fait de gros efforts », souligne Boris Colin. « Il faut quand même se rappeler que le modèle économique culturel français coûte de l’argent. Donc, il y a un peu moins de concerts que l’an passé », regrette Rémi Lefebvre.

    Paradoxe : le Grand Mix attire de plus en plus de spectateurs, n’a jamais compté autant d’abonnés et n’a jamais eu autant de concerts complets. « C’est dommage de casser cette dynamique pour des raisons budgétaires. Nous comprenons aussi les difficultés de la Ville, mais cette décision intervient au très mauvais moment. On sait que l’année va être très difficile. »
    Le rêve d’un lieu plus adapté

    Depuis quatorze ans, le Grand Mix travaille sa copie d’extension. La salle de concerts aimerait regrouper ses bureaux (actuellement, rue Saint-Jacques) dans son enceinte. Mais elle voudrait également avoir un peu d’air. « Aujourd’hui, les artistes mangent dans les bureaux. Mais il y a aussi le problème du chargement à l’arrière de la salle, on manque de stockage. Aujourd’hui, la salle n’est pas satisfaisante sur beaucoup de points », remarque le directeur Boris Colin. « Tout se passe bien côté salle, mais le back office est compliqué. » L’équipe aimerait également avoir une salle plus grande « pour pouvoir répondre à la demande » et une deuxième salle de trois cents places. « Cela nous permettrait d’accueillir d’autres types de concerts avec des coûts d’exploitation plus modestes. »
    Autre volonté : être mieux identifiée dans la ville. « Aujourd’hui, la salle est fermée la journée… L’idée est de créer un lieu qui ait un bar ouvert le midi pour que le lieu soit ouvert. On souhaite aussi une autre salle plus petite, pour accueillir des artistes pour qui on a besoin d’une plus petite jauge, que l’on puisse faire de la résidence d’artiste, que l’on puisse avoir des appartements pour les accueillir et ne plus régler les notes d’hôtel. Nous voulons vraiment ouvrir le Grand Mix sur la ville. »