person:brian bolland

  • Apparemment, personne n’a relevé ici que Stan Lee est mort. Je vais pas te le reprocher, Seenthis, moi aussi les comics américains à base de super-héros, c’est pas trop mon truc.

    Ado, je suis assez rapidement tombé sur les (désormais classiques) ténors de la BD européenne, alors vraiment, les histoires de Spiderman, déjà dans les années 80, ça faisait un peu pitié.

    Après, je ne suis pas obtus (en fait, si), quand les comics ricains sont devenus à la mode, comme quoi les comics ont changé, que ça devenait un vrai truc adulte, j’ai tenté le coup. J’ai encore ici le Batman d’Alan Moore et Brian Bolland (1988). Je dis pas : c’est astucieusement fait. Mais c’est pas intéressant. C’est certes plus adulte que les trucs d’avant, mais c’est tout de même pas des questionnements bien intéressants. J’ai aussi tenté les Watchmen d’Alan Moore et Dave Gibbons (1986), dont on n’arrêtait pas de me dire que c’est génial. Ben pareil : les super-héros qui doutent, qui se posent plein de question toutes les trois bulles sur le bien-le mal-tout ça, pfff.

    Il y a tout un méta-discours pompeux sur l’intérêt des comics de super-héros, mais vraiment, pfff, c’est jamais intéressant. Sur un mode typique de la vacuité américaine, c’est toujours grandiloquent et totalement con : Spiderman comme image de la différence des jeunes ados gays, Super-Truc comme image de l’épidémie de Sida, etc.

    Je dis pas que c’est pas divertissant, que c’est parfois dessiné avec fluidité. Plus récemment on m’a offert le volume relié des Ultimates de Mark Millar et Bryan Hitch (2002), ça se laisse parcourir sans déplaisir. Mais bon, c’est comme binge-watcher une série sur Netflix : ça passe le temps…

    Voilà. À ton tour, Seenthis, de dire du bien de Stan Lee.