person:camille

  • Montpellier : des hôteliers demandent aux touristes de boycotter Booking
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/montpellier-hoteliers-demandent-aux-touristes-boycotter

    Malgré la conjoncture, la société Booking continue d’appliquer les mêmes tarifs. Pour protester contre ces commissions qu’ils jugent excessives, 65 hôteliers de Montpellier appellent au boycott de la plateforme pour la saison estivale : « Nous demandons que booking.com fasse un effort sur le taux de commission, on veut qu’ils passent à 10% » explique Camille Galtier qui préside le club hôtelier du Grand Montpellier. 

    Après un mois de juin catastrophique (seulement 30% des chambres réservées) les hôteliers appellent donc au soutien des clients. Plus que jamais, cet été le bon réflexe c’est de passer directement un coup de téléphone plutôt que de réserver sur internet.

    • Glières : "Résister, c’est d’abord avoir un esprit critique"
      Krystel Bablée, Le Dauphiné, le 20 mai 2019
      https://www.apesac.org/presse/dans-la-presse-en-2019/832-glieres-resister-c-est-d-abord-avoir-un-esprit-critique.html

      #Dareen_Tatour, poétesse arabe et israélienne a raconté, la voix coupée par les sanglots, ses années d’enfermement. Son crime ? Avoir écrit un #poème. Sa résistance ? « En écrire des dizaines d’autres et trois livres ».

      Résister aujourd’hui, pour quelle finalité ? La question a été posée aux “Citoyens résistants” rassemblés, dimanche 19 mai, sur le plateau des #Glières.

      « J’ai décidé de résister. De supporter l’intimidation, de tenir bon. Pour défendre la liberté d’expression. » La tête couverte d’un seul foulard, Dareen Tatour résistait, dimanche 19 mai sur le plateau des Glières, d’abord au froid, et aux larmes qui entrecoupaient son récit. La poétesse arabe et israélienne emprisonnée pendant trois ans pour ses écrits, avait répondu à l’invitation de Citoyens Résistants d’hier et d’aujourd’hui qui organisait, comme chaque année depuis 2007, son rassemblement des Glières. Avec Marine Martin, (lanceuse d’alerte sur le scandale de la Dépakine), Gaspard Glanz, journaliste indépendant ou encore Jean-Baptiste Rivoire, ex-rédacteur en chef adjoint du magazine “Spécial investigation”, ils livraient leurs “paroles de résistants”.

      « On se lève, on se bat, on résiste » affirme Gaël Quirante, secrétaire départemental de Sud-Poste, licencié par La Poste. « C’est une véritable révolution des idées, des actes. Ce mouvement m’a redonné espoir » livre Patrice Philippe, membre du collectif “Mutilés pour l’exemple”.

      Face à eux, assis sur des bancs, des chaises pliantes, ou dans l’herbe, des “citoyens résistants”, une grande famille où se mêlent enfants, jeunes et grands-parents. Qui, pour certains, se retrouvent depuis les premières éditions.

      « Venir ici, ça recharge les accus et regonfle le moral »

      Que recouvre pour eux le verbe “résister”, pourquoi et à quoi résister ? Telles sont les questions que je leur ai soumises, et auxquelles ils ont volontiers répondu.

      « On ne résiste pas assez, justement » glisse Camille, venue avec son compagnon et son petit garçon, pour la 4e fois au Rassemblement des Glières. « J’admire ceux qui ont le courage d’être débout et de résister ; en étant là aujourd’hui, à les écouter c’est ma manière de leur apporter mon soutien. » Sa résistance, Camille la trouve dans les échanges avec ses amis. « On parle de la société que l’on aimerait avoir, où l’entraide serait au cœur. Résister, c’est trouver la force de dire : “Non”. »

      Jérôme, lui est pragmatique. « Résister, c’est d’abord avoir un esprit critique, ne pas tout prendre pour argent comptant. Puis, dans un second temps, partager les choses à une dimension humaine et collective pour dessiner le modèle social de demain. »

      « Résister, c’est remettre l’humain au centre », réfléchit Myriam, « et pour ça, il va falloir apprendre à désobéir pour respecter le vivant. » La trentenaire est dans une démarche positive, « Je ne résiste pas contre quelque chose mais pour un monde plus juste, plus humain. » Et de faire un parallèle avec les combattants des Glières, « ils se sont d’abord battus pour la liberté, que contre les envahisseurs. »

      « Résister, c’est apporter des solutions autour de l’entraide et du bon sens ; sortir de sa zone de confort » renchérit son compagnon, Yannick.

      Troisième fois que Rémi, 30 ans, « sensible à l’énergie de ces lieux » vient se ressourcer au Rassemblement des Glières. Sa résistance, il l’a construite au fur et à mesure, en se détournant des chemins professionnels tous tracés. Et en accordant son style de vie à ce qui devrait, selon lui, être la priorité n°1, l’écologie. « De l’écologie, tout découle, les luttes sociales, les réseaux d’influence… »

      « Venir ici où il y a une fraternité, un discours vrai, ça recharge les accus et regonfle le moral » assure Pascale, la mère de Rémi.

      « Il faut résister contre l’ultralibéralisme, au risque de convoquer le fascisme » s’interpose Nadine. « On a affaire à un rouleau compresseur qui exploite autant l’humain que la nature. C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que l’on est face à un risque réel de destruction des espèces vivantes. C’est un devoir envers les anciens résistants qui nous ont montré la voie. À nous de nous montrer digne. »

  • « En mutiler un pour en terroriser mille »
    Documentaire inédit par StreetPress : Gilets Jaunes, une répression d’État
    https://www.streetpress.com/sujet/1558444107-documentaire-gilets-jaunes-une-repression-etat
    https://www.youtube.com/watch?v=3MjuoDpKLfI

    Depuis six mois une répression inédite s’abat sur le mouvement des Gilets jaunes. À travers les témoignages de blessés, spécialistes et militants, le documentaire inédit de StreetPress décrypte les dérives du maintien de l’ordre.

    La réponse policière et judiciaire au mouvement social des Gilets jaunes est un fait politique majeur. Rarement un mouvement social n’a été autant réprimé. Les chiffres officiels, forcément parcellaires, donnent le tournis : 3.830 blessés, 8.700 gardés à vue, 13.460 tirs de LBD 40 et 1.428 tirs de grenades lacrymogènes instantanées explosives selon le ministère de l’Intérieur.

    Dans ce documentaire inédit, StreetPress décrypte le tournant opéré dans la stratégie de maintien de l’ordre grâce aux témoignages de blessés, de militants, de sociologues, de journalistes, d’un avocat, d’un policier et d’un ancien ministre de l’Intérieur. Une politique de gestion des foules en gestation depuis près de 50 ans dans les quartiers populaires, les ZAD et aux abords des stades.

    Un film de Cléo Bertet, Matthieu Bidan et Mathieu Molard, avec la participation de (par ordre d’apparition) Vanessa Langard, Gilet jaune blessée, collectif des mutilés pour l’exemple – Pierre Douillard, doctorant en sociologie urbaine, auteur du livre L’arme à l’oeil – Adrien Verplancke, Gilet jaune – Cécile Amar, journaliste, L’Obs, co-auteure du livre Le peuple et le président – Youcef Brakni, professeur d’histoire géographie, comité Vérité et Justice pour Adama – Denis Jacob, Alternative Police CFDT – Marion Guémas, Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT) – Aurélien Restelli, doctorant en sociologie, spécialiste du maintien de l’ordre – Daniel Vaillant, ancien ministre de l’Intérieur (PS) – Vitalia, Gilet jaune blessée, collectif des mutilés pour l’exemple – Camille Polloni, journaliste Police/Justice, Les Jours – Nicolas Krameyer, Amnesty International France – Raphaël Kempf, avocat au barreau de Paris.

    + Beaucoup de liens pour aller plus loin à retrouver sur le site...

    #violences_policières #maintien_de_l'ordre #militarisation

  • 2018 - coups de coeur et coups de gueule !
    http://www.radiopanik.org/emissions/elles-en-parlent-encore/2018-coups-de-coeur-et-coups-de-gueule-

    Tour d’horizon de nos coups de coeur / coups de gueule de l’année 2018 avec la journaliste Camille Wernaers. On a parlé de féminicides, de sorcières, de précarité, de l’asbl BruZelle, de la Ligue des travailleuses domestiques, des femmes qui se mobilisent pour le 8 mars, d’urinoirs publiques et de femmes encore et toujours !

    Invitée : Camille Wernaers, journalise à Axelle Magazine et collaboratrice en communication, projets et collecte de fonds chez Amazone

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/elles-en-parlent-encore/2018-coups-de-coeur-et-coups-de-gueule-_06697__1.mp3

  • Le web affectif. Une économie numérique des émotions
    https://journals.openedition.org/rfsic/3511

    L’ouvrage programmatique de Camille Alloing et Julien Pierre vise à poser plusieurs jalons théoriques et empiriques pour l’étude du « capitalisme affectif numérique ». L’organisation traditionnelle du travail établissait une frontière stricte entre la sphère professionnelle, caractérisée par la rationalité et le pragmatisme, et la sphère privée au sein de laquelle les émotions demeuraient confinées. Au contraire, les auteurs postulent que l’émotion constitue la pierre angulaire du paradigme actuel. Cette nouvelle logique opère à plusieurs niveaux.

    Au sein des organisations, les travailleurs au contact des clients sont tenus d’entreprendre un « travail émotionnel » conséquent, potentiellement coûteux et peu reconnu. De plus, comme l’illustre la création de postes de Chief Happiness officers, les salariés sont incités à convoquer leurs émotions au travail pour accroître leur performance. La gestion des émotions s’étend également à la sphère numérique, domaine que les auteurs proposent d’investiguer.

    Il convient de ne pas confondre #émotion et #affect. Alors que l’émotion fait référence au ressenti d’une personne, l’affect désigne la circulation d’une émotion. Comprendre ce qui provoque une émotion et déclenche sa contagion à d’autres individus constitue un enjeu majeur pour les géants du web. Ces questionnements, entamés au début des années 80 dans le domaine du marketing, sont réactualisés par les potentialités du numérique.

    L’ouvrage a pour objectif de documenter le « travail affectif », définit par les auteurs comme « l’ensemble des techniques qui visent à manipuler les émotions, le bien-être ou l’attachement ». À partir de leurs premiers terrains, ils offrent un aperçu de ces « techniques » affectives. L’usage d’emojis/émoticônes pour « taguer » des contenus web améliore tant la modération que le référencement. Ces contributions involontaires des internautes représentent la « dimension affective » du #digital_labor.

    De plus, les acteurs du web ont mis au point des dispositifs permettant de collecter à la fois des données émotionnelles issues du digital labor des usagers (clics, like etc.) et des données « métaboliques » par l’entremise des objectés connectés (comme les webcams, par exemple). Ces traces sont analysées afin de dresser un profil émotionnel complet de l’usager. Ce profil sert ensuite de base à l’élaboration de propositions commerciales adaptées et personnalisées.

    Ces dispositifs de traçage, de recueil et d’analyse engendrent plusieurs effets pervers. Tout d’abord, ils suscitent une réflexion éthique sur le respect de la vie privée. Deuxièmement, cette gestion numérique des émotions tend d’ores et déjà à glisser de la sphère commerciale vers des applications de gouvernance. Face au pouvoir grandissant des géants du web, des stratégies de braconnage existent. Les auteurs affirment ainsi la nécessité de la sensibilisation et de l’éducation au numérique.

    Enfin, déléguer le pouvoir de décision aux machines suscite de vives critiques, principalement en raison du fait que les modèles théoriques inscrits dans les spécifications techniques de ces outils ne sont pas exempts de biais. Par exemple, dans le but d’établir des profils d’utilisateurs, les expressions faciales recueillies par des webcams connectées sont comparées aux émotions universelles identifiées dans la littérature scientifique. Néanmoins, ces présupposés théoriques sont-ils réellement fiables ?

    Pour conclure, les travaux de Camille Alloing et Julien Pierre prolongent et enrichissent les réflexions actuelles sur le big data et le digital labor en s’intéressant à la « dimension affective » des données collectée, analysées et commercialisées. Combinant des perspectives critiques et pragmatiques, l’ouvrage ouvre des pistes de recherche prometteuses sur l’affectivité dans la sphère numérique.

    #CM

  • Ce week-end à #Montpellier, c’est le « 25e parcours d’ateliers d’artistes » :

    Je te le conseille absolument, c’est très sympa. Tu passes par l’espace Saint Ravy, où il devrait y avoir une expo collective, et tu récupères un plan des différents ateliers (souvent c’est chez les artistes eux-mêmes). Et ensuite tu te promènes, tu sonnes aux portes et tu discutes avec les artistes qui sont heureux de parler de leur travail.

  • 26 million Americans have taken an ancestry test, and law enforcement is using this data to catch criminals
    https://bonus.usbeketrica.com/article/26-million-americans-have-taken-an-ancestry-test-and-law-enforcem

    Many companies are now offering direct to consumer genetic testing. Which means the police has now access to more DNA data than ever before. In April 2018, California police finally arrested a man suspected of being the Golden State killer, a mysterious individual accused of having raped and murdered a dozen women in the 1970s and 1980s before vanishing into thin air. The news made headlines, not only because the police had been looking for the serial killer for so long, but also because (...)

    #23andMe #AncestryDNA #MyHeritage #génétique #surveillance #ACLU #FamilyTreeDNA

    • Ça me fait penser (en plus grave), à la reconnaissance faciale sur les photos FB. Certaines personnes ont choisi de rester en retrait des réseaux et d’internet, mais en fait, n’importe quel gus qui arriverait à te prendre en photo peut ensuite t’identifier sur la photo et donc, te rendre traçable.
      Comme pendant les manifs, par exemple.

      En gros, on devient tous des auxiliaires de police.

      Le corollaire, c’est que nous vivons dans des États policiers.

      Comme toujours, ça commence avec les méchants et ça finit avec les opposants.

    • @aude_v C’est pour ça que j’apprécie particulièrement le travail de @val_k qui documente des évènements importants sans dévoiler les identités des personnes. Que c’est aussi pour cette raison que les Camille sont une nécessité révolutionnaire de réappropriation par tous de l’espace médiatique. Mais les journalistes, photographes ou vidéastes marchent dans les traces des politiques qui aiment cette surenchère de l’égo dans une société de pouvoir et de fabrication de stars. En plus de la course à l’émotion, il se nourrissent de portes parole ou de chefs, bref, un responsable à mettre dans le cadre de leurs petits écrans avec au moins un visage ou un corps. Comme l’enfant qui réclame la photo de sa mère à la crèche, ils perpétuent la nécessité de l’adoration figurative et nous maintiennent dans cette puérilité. L’idée qu’ils servent la police et le contrôle social ne les effleure même pas.
      #iconodulie

    • Merci @touti !
      Après franchement, c’est super compliqué comme dilemme, il m’arrive de faire des photos où on distingue les gens, j’ai beaucoup flouté par prévention, mais c’est moche, faut bien le reconnaitre, et puis les vêtements ou les sacs servent aussi d’identification, et l’absence d’images pourrait être aussi problématique... Je n’ai toujours pas de réponse figée là dessus. Ce qui me fait réagir par contre c’est quand l’individu (photographe, vidéaste) place son intérêt au dessus de celui des personnes qui pourraient être mises en danger juridique par ses images.

  • Guéret : l’agent de la Carsat, relaxé dans l’affaire des injures racistes
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/gueret-l-agent-de-la-carsat-relaxe-dans-l-affaire-des-injures-racistes-15

    Guéret : l’agent de la Carsat, relaxé dans l’affaire des injures racistes

    jeudi 18 avril 2019 à 23:10 Par Camille André, France Bleu Creuse et France Bleu

    L’agent de la Carsat de Guéret qui était poursuivi pour injures racistes a été relaxé. La décision est tombée mardi 16 avril. En août 2018, il avait proféré des insultes sur la messagerie vocale d’une jeune femme, alors qu’il pensait avoir raccroché.
    Fatiha Martin avait porté plainte pour diffamation

    Cette histoire a fait beaucoup de bruit. L’été dernier, un agent de la caisse de retraite Carsat de Guéret a laissé des injures racistes sur le répondeur d’une assurée. L’homme pensait avoir raccroché le combiné et il s’adressait à ses collègues. Il traitait notamment la famille de la jeune femme de « cassos » et de « Daesh Creusois ».

    Fatiha Martin, la jeune victime de 28 ans a porté plainte pour diffamation. L’audience s’est tenue en mars à Guéret, mais la décision n’a été rendue que mardi 16 avril : l’agent a été relaxé.
    Incompréhension pour la jeune femme

    « Je suis vraiment déçue », nous a confié Fatiha Martin, qui ne comprend pas cette décision du tribunal. « je suis très très énervée contre la justice, parce que si ce monsieur de la Carsat, qui est payé par l’Etat, peut tenir ce genre des propos comme ça, ou on va ? ». Pour Fatiha Martin, cela signifie que « la justice française autorise ce genre de propos ».

    Pour le moment la jeune femme n’a pas pu avoir une discussion avec son avocat pour comprendre les motivations des juges qui ont décidé cette relaxe. Elle hésite encore à faire appel.

    A l’époque des faits, la Carsat de Guéret avait présenté ses excuses à la famille, et condamné les propos de l’agent. Depuis, elle l’a licencié.

    Aucune recension ici ?
    #racisme

  • Anticor
    Contre la corruption, Pour l’éthique en politique

    ANTICOR est une association fondée en juin 2002 par Éric Halphen et Séverine Tessier pour lutter contre la corruption et rétablir l’éthique en politique. Son ambition est de réhabiliter le rapport de confiance qui doit exister entre les citoyens et leurs représentants, politiques et administratifs.

    L’association regroupe des citoyens et des élus de toutes tendances politiques engagés pour faire respecter les exigences démocratiques non partisanes.

    Lors des élections, Anticor propose aux candidats une charte définissant un engagement éthique irréprochable. L’association veille au respect de cette charte par les élus et les fonctionnaires qui s’engagent pour une probité et la recherche de l’intérêt général.

    Avec les lanceurs d’alertes, Anticor s’implique dans des affaires judiciaires importantes en signalant au parquet des faits susceptibles de recevoir une qualification pénale.

    Pour agir en toute indépendance, Anticor a choisi de ne bénéficier d’aucune subvention. Son financement est assuré uniquement par des dons et les cotisations de ses adhérents.

    Je découvre Anticor avec la remise des prix 2019
    dont celui à à Sophie Lemaître et à @camillepolloni
    https://www.youtube.com/watch?v=T8e6ZsNKBKE

  • Il y a énormément de choses de, et à propos de, Alexandre Cabanel dans les réserves du musée Fabre de #Montpellier. J’ai trouvé dans la base de données des choses un peu originales :

    Ce dessin de Cabanel sur son lit de mort, par Camille Félix Bellanger, en 1889 :
    http://floramusee.montpellier-agglo.com/flora/servlet/ViewManager?menu=opac_musee_menu_view&record=musee:MUS
    http://floramusee.montpellier-agglo.com/flora/servlet/PhotoManager?recordId=musee%3AMUS_PHOTO%3A487&idocsId=

    Il y a une curieuse Main d’Alexandre Cabanel de 1846 (anonyme) :
    http://floramusee.montpellier-agglo.com/flora/servlet/ViewManager?menu=opac_musee_menu_view&record=musee:MUS
    http://floramusee.montpellier-agglo.com/flora/servlet/PhotoManager?recordId=musee%3AMUS_PHOTO%3A12413&idocsI

    Un dessin représentant Alexandre Cabanel dans son atelier parisien par Édouard Vimont (1882) :
    http://floramusee.montpellier-agglo.com/flora/servlet/ViewManager?menu=opac_musee_menu_view&record=musee:MUS
    http://floramusee.montpellier-agglo.com/flora/servlet/PhotoManager?recordId=musee%3AMUS_PHOTO%3A12070&idocsI
    Dans les tableaux accrochés au mur, tout en haut à droite on reconnaît L’ange déchu (1847), spectaculaire tableau visible à Fabre.

    Et il y a même 12 pinceaux de Cabanel, sa palette, et même toutes ses breloques de la Légion d’honneur. Ça c’est pour les vrais fans.

    [Edit, suite au commentaire ci-dessous : lorsqu’on suit un lien la première fois, on a un message d’erreur indiquant qu’on soit se « reconnecter ». Suivre ce lien, on arrive à un formulaire qui demande un mot de passe. Ça suffit à « se connecter », en fait, et on peut à nouveau suivre les liens ci-dessus, avec l’accès « correct » à la base de données.]

  • Madame la ministre de la Santé, libérez l’avortement
    https://www.liberation.fr/debats/2019/04/04/madame-la-ministre-de-la-sante-liberez-l-avortement_1719150

    Face à la menace de « grève des IVG » lancée par certains gynécologues pour faire pression sur le gouvernement, un collectif demande à Agnès Buzyn de saisir le conseil de l’ordre et de supprimer la clause de conscience relative à l’avortement.

    Nous sommes de ces femmes qui ont vu, le 13 mars, leurs droits pris en otage par le Syndicat des gynécologues et obstétriciens français (Syngof). Nous sommes de ces femmes qui ont vécu cette menace de « grève des IVG » comme l’ultime provocation de médecins dont les dérives ne datent pas d’hier. Nous sommes de ces femmes qui ont subi, années après années des violences gynécologiques et obstétricales. Aujourd’hui, dénoncer l’inacceptable ne suffit plus.

    Vous avez, madame la ministre, condamné le procédé des docteurs Marty, de Rochambeau et Paganelli, soulignant dans un communiqué, « le caractère inadmissible de ces menaces ». Vous avez insisté sur le fait qu’en « aucun cas une telle prise en otage des femmes ne peut servir de levier de négociation ou de médiatisation ». Pourquoi ne pas aller plus loin ? D’après l’article R4126-1 du code de la santé publique, « l’action disciplinaire contre un médecin […] peut être introduite devant la chambre disciplinaire de première instance » par « le ministre chargé de la Santé ». Nous vous demandons, madame la ministre, de saisir la chambre disciplinaire de première instance de l’ordre des médecins.
    Mettre fin aux pressions médicales sur les femmes

    Vous n’êtes pas sans savoir, madame la ministre, que cet appel à la grève, diffusé massivement auprès de 1 600 médecins par le premier syndicat de gynécologues de France constitue une incitation au délit d’entrave à l’IVG. Cette injonction a nécessairement pour objectif d’exercer des pressions sur les femmes qui souhaiteraient recourir à l’IVG et qui se trouvent confrontées à la peur qu’un praticien leur refuse ce soin et leur impose ses opinions.
    Renforcer la loi sur l’avortement en abrogeant la clause de conscience spécifique à l’IVG

    Nous réitérons ici, la demande récurrente des collectifs féministes et du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) de supprimer la clause de conscience spécifique à l’IVG. Concédée en 1975 pour faire passer la loi Veil, cette clause est aujourd’hui un instrument mis à la disposition des anti-IVG pour contrer la loi sur l’avortement et remettre en cause un droit durement acquis par le combat acharné des femmes et des féministes. En la détournant de son usage, le Syngof a prouvé que cette clause spécifique est le symbole d’un pouvoir médical qui continue à se mobiliser pour contrôler le corps des femmes.
    Autoriser les sages-femmes à pratiquer l’avortement instrumental

    Afin d’enrayer le problème récurrent d’accès à l’avortement, nous réclamons que la loi autorise les sages-femmes à pratiquer l’avortement instrumental. Vous avez rappelé à juste titre que c’est un acte chirurgical à faible risque. L’IVG n’est pas un acte relevant de la pathologie gynécologique. Il relève donc de la compétence des sages-femmes déjà autorisées à pratiquer l’avortement médicamenteux depuis 2016. D’ailleurs, l’Organisation mondiale de la santé préconise l’intervention autonome des sages-femmes dans l’IVG instrumentale au premier trimestre de la grossesse.

    Nous refusons d’être victimes de médecins qui nient nos droits, jugent nos choix, et violentent nos corps.

    Madame la ministre, libérez l’avortement ! Libérez les femmes des abus de pouvoir médical !

    Parmi les signataires :

    Avortement en Europe : les femmes décident collectif composé de 105 associations et organisations, Rebecca Amsellem fondatrice de la newsletter les Glorieuses, Isabelle Attard ex-députée écologiste, Clémentine Autain députée La France insoumise, Lauren Bastide journaliste, podcast la Poudre, Julien Bayou porte-parole national EE-LV, Fatima Benomar porte-parole des Efronté-e-s, Chantal Birman sage-femme, Sonia Bisch porte-parole collectif Toutes contre les violences obstétricales et gynécologiques, Laura Berlingo gynécologue obstétricienne, Jacques Boutault maire écologiste du IIe arrondissement de Paris, Francine Caumel sage-femme, Laurence Cohen sénatrice du Val-de-Marne, Mélanie Déchalotte journaliste, Monique Dental présidente du Réseau féministe Ruptures, Mounia El Kotni chercheuse en anthropologie de la santé, Emma bédéaste, Camille Froidevaux-Metterie, professeure de science politique et chargée de mission égalité-diversité à l’Université de Reims, Christian Gaudray président de l’Union des Familles Laïques – UFAL, Cécilia Gondard secrétaire nationale du Parti socialiste à l’égalité entre les femmes et les hommes et la lutte contre les discriminations, Marie Laguerre ingénieure, Marie-Hélène Lahaye juriste, Ophélie Latil fondatrice Georgette Sand, Anaïs Leleux militante féministe, Michèle LOUP présidente de l’association Du côté des femmes (DCDF), Raphaëlle Rémy-Leleu porte-parole d’Osez le féminisme !, Claire Monod coordinatrice nationale de Génération.s, Raquel Rico Berrocal anthropologue et sage-femme, Muriel Robin comédienne, Suzy Rojtman porte-parole du Collectif national pour les droits des femmes, Laurence Rossignol sénatrice, vice-présidente de la Délégation aux droits des femmes, Bruno Sanches comédien, Elise Thiébaut essayiste, Martin Winckler médecin, écrivain, éthicien.

  • Hello les seenthis artistes,
    j’avoue que j’ai un peu décroché de l’art contemporain mais j’ai dans l’idée d’offrir un livre sur les femmes artistes. Malgré mes recherches, je ne vois à l’horizon que le catalogue de l’expo elles à Beaubourg datant de … 2009. C’était il y a 10 ans, une expo exceptionnelle dans tous les sens du terme : formidable mais unique et non renouvelée, je ne vois rien d’équivalent qui réunisse et permette de découvrir des artistes femmes.
    Je fais donc appel à vous @odilon @jacotte @mad_meg @aude_v et ami·es de seenthis pour partager votre connaissance du sujet.
    https://boutique.centrepompidou.fr/fr/catalogues-dexposition/elles-centrepompidou-artistes-femmes-dans-les-collections-du-mnam-cci/54.html

  • Le film « Soumaya » nous plonge dans les licenciements et perquisitions abusifs de la France sous l’état d’urgence | Camille Bigo
    https://www.huffpostmaghreb.com/entry/le-film-soumaya-nous-plonge-dans-les-licenciements-et-perquisitions

    Les salles de cinéma accueilleront prochainement un thriller inspiré de faits réels. “Soumaya”, réalisé par Waheed Khan et Ubaydah Abu-Usayd, raconte les histoires de musulmans victimes de licenciements et perquisitions abusifs de la France sous le régime de l’état d’urgence. Source : Al HuffPost Maghreb

  • Complaisance avec un violeur au sein du Parti Communiste
    Un thread de Léa Tytéca
    https://twitter.com/LeaTyteca/status/1101957836832194564

    Il y maintenant plus de 2 ans et demi, Alexis Bouchou m’a violé. Il était mon camarade, et même si j’ose dire mon ami. Je lui faisais confiance. J’ai longtemps culpabilisé à ce sujet d’ailleurs. Avant de comprendre que je n’avais pas à culpabiliser. Car je n’ai rien fais de mal.

    Je m’excuse d’avance pour - je pense - l’extrême longueur de ce thread. Je tiens à dire deux choses avant de commencer. D’abord, je ne vais dire que des faits DONT JE SUIS SURE. Et rien d’autre. Malheureusement, je n’ai pas toutes les informations en ma possession

    car cette affaire a fini par dépasser ma simple personne - je vais aussi faire part de faits que je n’ai pas vécu personnellement mais j’ai entièrement confiance en ceux et celles qui m’ont rapporté ces informations, et je n’en démordrai jamais. Je préciserai quand ce sera le cas

    Ensuite, je tiens à dire que je suis farouchement communiste. Que je suis farouchement féministe. Je n’ai pas d’oppositions politiques avec la personne qui m’a violé (oui je suis obligée de me justifier au sujet de cette prétendue instrumentalisation politique dont on m’accuse).

    Même si j’accuse le mouvement communiste, je considère que j’en fais toujours partie aux dernières nouvelles et ce que je fais de manière individuelle c’est aussi ça, le mouvement communiste. Je vais tâcher par ailleurs de ne pas verser dans le pathos, parce que

    je me donne l’exigence politique de ne pas le faire. Pour autant, ce que j’ai vécu est terriblement grave et vraiment horrible. Je tremble en l’écrivant. Désolée. Je considère que cette mise en garde est un TW.

    Alexis Bouchou, alors membre du CN de la JC et élu municipal PCF de Blois, m’a violé autour du Bal de l’UEC en 2016, en m’accompagnant dans un hôtel, alors qu’il était ivre. Je ne vais pas raconter tous les détails à ce sujet, j’ai eu à le faire à de trop nombreuses reprises déjà

    (aux flics, à mes camarades...) et ça n’apportera pas grand chose au propos. Je veux simplement dire que j’ai énoncé à plusieurs reprises mon refus, que je n’étais pas consentante, et j’ajoute qu’il y a eu contrainte et violence. Tout au long de la soirée avant qu’Alexis me viole

    il était VRAIMENT très lourd. Le lendemain, il m’envoyait d’ailleurs un message en me disant je cite "j’ai pas été trop chiant j’espère ?" puis "ça ne m’arrive jamais de perdre le contrôle comme ça". Si besoin, j’ai des screens.

    J’ai confronté une première fois Alexis au camp d’été de la JC en 2016, où il admet les faits. Il dit que c’est surement vrai mais qu’il ne se souvient de rien en raison de son ivresse (ce sera sa version jusqu’au bout semble-t-il).

    Je passe ensuite, à la rentrée, par une très longue phase de dépression (autodiagnostiquée comme telle malheureusement), pendant laquelle j’ai de graves problèmes alimentaires, de grosses pensées suicidaires,

    des cauchemars terribles mettant en scène des violences sexuelles abjectes, des crises d’angoisse, de grosses périodes de solitude, mais aussi, lorsque je bois, des réminiscences et des révélations involontaires aux personnes qui m’entourent sur ce qu’il s’est passé

    alors que je tentais en vain de mettre tout ça de côté. Je n’ai compris que très tardivement de ce qu’il s’agissait, c’est à dire d’une réponse traumatique à un événement traumatique. A ce moment là, je me sentais étrangère à moi même.

    En janvier 2017, je remplis un questionnaire sur les violences sexuelles et sexistes à la JC qui circule en interne, questionnaire qui (je l’ai appris récemment) a été remit à Camille Lainé, dans lequel elle apprend donc les violences dont j’ai été victime sans pour autant agir.

    Au camp d’été 2017 de la JC, je craque. Alors qu’Alexis est présent et présente des formations aux camarades comme dirigeant national de la JC, je décide de parler à Marie Jay le dernier jour, qui relaiera l’information à Guénolé Fournet pour qu’Alexis soit a minima démis du CN

    puis de l’organisation, car sa présence m’est psychologiquement insupportable. Guénolé ne donne visiblement aucune suite à cet appel pendant plusieurs mois, prétextant qu’il est difficile d’agir et de parler à Alexis - il ne me contacte à aucun moment pendant cette période.

    Il ne l’a d’ailleurs jamais fait. Pendant ce temps, Alexis continue de venir en CN et en événement national où manque de bol je me trouve aussi (puisque je reste militante communiste je rappelle), contrainte à le croiser (université d’été du PCF, fête de l’humanité…)

    Après plusieurs interpellations à la coordination nationale de la JC de la part de Marie Jay, Camille Lainé demande à ce que je la contacte. Je lui téléphone donc fin octobre 2017, et Camille me demande : “qu’attends-tu de nous ?”.

    J’avoue être restée sur le cul. Je ne m’attendait pas à une telle ingérence, et j’ai donc simplement répondu que je ne voulais plus jamais avoir à croiser la personne qui m’a violé.

    Je n’ai appris que cet été que Julien Gaboriau, alors responsable Vie Des Départements, le rencontre à Blois pour lui demander de démissionner volontairement du CN de la JC à l’Assemblée Nationale des Animateurs suivante. La raison qui est donnée aux camarades qui demandent est

    qu’il souhaite “passer à autre chose”, au parti, à ses études... La direction du Parti est mise au courant des actes d’Alexis, sachant qu’il est alors élu municipal (il l’est toujours). Alexis continue d’être adhérent au PCF et à la JC dans sa fédération, et de se déplacer

    dans plusieurs fédérations publiquement (à la fête de l’humanité Normandie en 2017 par ex). Je me sens alors obligée d’appeler moi-même un certain nombre de camarades que je considère alors dignes de confiance pour les mettre au courant qu’il n’a pas quitté le CN par envie de

    passer au parti mais pour avoir commis un crime, qu’il m’a violé. J’ai eu tout un tas de réactions différentes. Certaines dont je suis encore reconnaissantes aujourd’hui, d’autres en revanche qui m’ont mise très mal et qui aujourd’hui me mette très en colère.

    Mathilde Moulin, coordinatrice de la JC et faisant partie des camarades en question, m’a par exemple dit au téléphone qu’elle comprend pourquoi, ayant croisé Alexis plus tôt dans la journée, “il avait l’air triste”, et me demande si je serai d’accord pour accepter une lettre

    d’excuses permettant à Alexis de ne pas avoir à quitter le mouvement communiste. Elle ne m’apporte par ailleurs aucun mot de soutien. La direction du Parti refuse d’exclure Alexis, mettant en avant qu’il “souffre psychologiquement”, qu’il n’a commis qu’un seul viol,

    qu’aucune plainte n’a été déposée bien qu’il ait admis les faits, qu’une exclusion “briserait sa vie” et qu’il risque de se suicider, mais aussi que s’il n’est plus élu municipal, lui succéderait une socialiste.

    A la fête de l’Humanité Sologne, fin juin 2018, on me rapporte qu’il est présent et fait l’Accueil Sécurité, chantant et discutant fraternellement avec des camarades ayant connaissance de ses actes. Benjamin Kerserho, camarade du 72 présent à la fête et en connaissance des faits

    car je lui avais confié, interpelle Léonard Lema, alors présent et fraîchement élu coordinateur national. Léonard répond qu’il est d’accord avec le fond mais ne fait rien. Il me dira plus tard (en janvier de cette année) qu’il est allé voir Alexis, lui disant “bonjour” et

    expliquant simplement qu’il ne lui parlera pas pendant la fête en raison des faits de viol. Mathilde Moulin également présente n’a rien fait non plus. Adrian Courtier explique à Benjamin que “l’UEC serait présent pour espionner” en refusant d’expliquer la raison de l’espionnage.

    Les autres ne voient pas le problème. Benjamin interpelle aussi Alexis sur sa présence et sur ses actes, qui répond qu’il s’occupe de l’organisation parce qu’on lui a demandé et que personne d’autre n’était disponible. Il ne nie pas le crime devant Benjamin.

    Benjamin décide de téléphoner à Jean Louis Lemoing, ex-secrétaire du Loir-et-Cher, désormais trésorier du parti, car celui ci avait défendu Alexis lors d’un conseil exécutif de la fédération de Benjamin (Sarthe), prétextant sa fragilité mentale et assurant qu’Alexis n’a jamais

    avoué les faits de viol. Il a alors assuré “C’est mon devoir de communiste de faire remonter l’affaire”. Pourtant, il n’a pas tardé à téléphoner à la coordination de la JC pour souligner le fait que Benjamin s’est immiscé dans cette histoire. La semaine suivante, Marie Jay

    est convoquée par les responsables à la Vie des Départements de la JC dans leur bureau pour lui reprocher que les suivis de l’UEC se “mêlent de ce qui ne les regardent pas” et “essaient de foutre la merde dans les fédérations”, en menaçant que ce genre d’actes

    pousseraient les camarades à “vouloir supprimer l’UEC”. Ils lui demandent de recadrer Benjamin et de lui retirer le soutien de l’UEC. Elle refuse, le soutient et ils l’appellent eux-mêmes pour lui dire que ses actes (à Benjamin) seraient inadmissibles, répétant inlassablement

    qu’il faut passer par les cadres démocratiques dans ce genre d’affaire, et refusant de discuter du problème de base, à savoir : la présence d’Alexis sur la fête, son implication dans l’organisation, et la complaisance des camarades sur place pourtant au courant

    (Adrian Courtier, Ander Courtier, Mathilde Moulin, Léonard Lema, Camélia Khasarouzo, Olivier Morin entre autres, pour ceux que je connais). Benjamin n’accepte pas leur recadrage. Au camp d’été 2018, je tente en vain de parler à des camarades que je sais être au courant

    de l’histoire et qui semble m’éviter. Je tâche d’interpeller Léonard Lema et Mathilde Moulin, sans succès, ces derniers disant qu’ils sont occupé-e-s. Je parviens à discuter avec Adrian Courtier, qui, bien que dans l’ensemble bienveillant, mentionne le fait que dans sa fédération

    c’était très difficile d’avoir à réagir par rapport à ça étant donné qu’Alexis a formé tout le monde, mais aussi qu’il a fait une tentative de suicide, et que quelque part “j’ai de la chance qu’Alexis ne nie pas les faits”. L’argument de la difficulté du traitement

    de ce genre d’affaire par la direction me sera ressortie un nombre incalculable de fois. Je me rappelle particulièrement qu’à l’ANA 2017 (la fameuse ANA pendant laquelle Alexis a démissionné volontairement), à un atelier sur les violences sexuelles et sexistes,

    Camille Lainé et Gwenn Herbin ont passé la plupart du temps de l’atelier à dire qu’il est horrible d’avoir à gérer ce genre de cas. Camille a dit sans sourciller devant moi qu’en entrant à la coord elle n’imaginait pas avoir à gérer des cas de viol.

    Je tiens à rappeler que personnellement je ne pensais pas m’exposer au viol en prenant ma carte, que j’ai beaucoup souffert de ce que je pensais alors être la naïveté générale, que j’ai beaucoup pleuré après avoir entendu ces mots là.

    pour citer un passage du texte du 42ème congrès que j’ai moi même rédigé "L’adhésion au MJCF est traversée par une contradiction insupportable : une personne qui vient ici pour en finir avec l’exploitation et toutes les violences qu’elle suppose peut s’exposer

    à subir elle-même des violences." - voilà mon ressenti et mon positionnement politique à ce sujet depuis le début, depuis qu’on m’a volé ma naïveté et mon corps. A l’automne, je décide contre toute attente d’aller porter plainte contre Alexis

    Je ne ferai jamais l’injonction abjecte à personne de le faire, car je sais la douleur que c’est d’être incomprise, qu’on ne te croit pas. Je sais la honte et la culpabilité. Je ne cacherai à personne que porter plainte ajoute de la violence à la violence -

    cependant, je proposerai toujours mon aide aux personnes qui en ressentent le besoin comme j’ai pu le ressentir. Et j’aimerais ajouter qu’il était beaucoup moins difficile, contre toute attente, d’avoir à porter plainte que d’avoir à entendre raison au sein

    du mouvement communiste à ce sujet. Comme je l’ai déjà dis, je ne suis plus naïve et n’y suis pas allée avec l’espoir de "gagner". Je suis marxiste alors j’analyse l’état actuel des choses. Force est de constater que la justice est bourgeoise et patriarcale.

    Cherchez par vous même les chiffres qui l’atteste si vous ne les connaissez pas déjà. Pourquoi et à quoi bon porter plainte alors ? Je n’ai pas toutes les réponses. Pour moi, dans l’ordre des faits, j’ai dû témoigner pour une amie ayant vécu un cas de violence similaire.

    J’ai dû rassembler mes forces, mon courage pour me rendre disponible pour elle et affronter la police. Une fois au commissariat, je me suis dis que moi aussi je voulais franchir cette étape, purement et simplement. Je m’en suis sentie capable. C’est tout.

    C’est à la fois la fin et le début de quelque chose. Je voudrais remercier Marie Jay et Anaïs Fley qui m’ont accompagné dans cette étape.

    J’ai appris ensuite que la commission contre les violences sexistes et sexuelles n’accepte pas se saisir de l’affaire tant que je ne les contacte pas moi-même - et j’avoue qu’à cette étape, ça commence à faire vraiment beaucoup pour moi.

    Beaucoup de gens au courant, beaucoup de personnes, mes camarades, qui ne me parle plus alors que nous avions de bons contacts (Pourquoi ? Par incompétence ? Par honte ? Par peur ? Par mépris ? Je ne saurais jamais et c’est inacceptable dans tous les cas).

    Beaucoup de silences donc. Mais aussi beaucoup de peines, de douleurs, de souffrances. Parmi tout ça, quelques sourires, quelques paroles bienveillantes. Quelques confidences qui veulent dire "je comprend, moi aussi, je sais, nous sommes ensembles dans ce trop difficile combat."

    La commission contre les violences ne fait donc rien, alors que les faits leurs ont été remontés plusieurs fois et qu’ils savent que plainte a été posé. Aucune sanction n’est prise contre Alexis Bouchou à ce jour.

    La majorité des personnes étant au courant ne m’a pas volontairement contacté, pour des raisons que j’ignore mais qui donne un goût amer à ma bouche, ni apporté un soutien effectif, ni n’a cherché à m’orienter vers des personnels juridiques et médicaux.

    J’ai besoin de faire une pause avant de conclure.

  • Ambiance #FMinistes
    http://www.radiopanik.org/emissions/emissions-speciales/ambiance-fministes

    un autre volet musical de cette prog #FMinistes en lien avec la journée du 8 mars

    Traklist

    LES RÈGLES - Manu, Queen Camille & MBN

    Maria Venena texte+capsules sonore micro contact from Balades Aquastiques

    Nene Hatun - Acseticism

    Tara Transitory Aka One Man Nation - Live At Elevate 2015

    Johanna M Beyer - Music of the Spheres(1938)

    Laurie Spiegel - Appalachian Groove 1974

    Pauline Anna Strom - Century C

    Gina X Performance - Hypnosis/Hypnose

    Saada Bonaire - You Could Be More As You Are

    Petra Pied de Biche - Humour

    Jamika Ajalon - Intro Fall of an Empire+Crash

    Buffalo MRI - Hushed sketchia

    Unromantic - l’amour braque

    Andrea Parker - Melodious thunk

    NKISI - Darknoise

    Softcoresoft - A soft phase

    Debit - Pain Gain

    Ziibiwam - Surround_Sound ft. respectfulchild

    Sarmistha TALUKDQR - Khida (...)

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/emissions-speciales/ambiance-fministes_06283__1.mp3

  • «Je suis Ariel Sharon», de Yara el-Ghadban
    Par Pascal Paradou - Diffusion : lundi 25 février 2019
    http://www.rfi.fr/emission/20190225-je-suis-ariel-sharon-yara-el-ghadban

    Yara el-Ghadban est une romancière et anthropologue palestinienne. Elle publie son troisième roman « Je suis Ariel Sharon », une fiction pour raconter ce qui se passe dans la tête de l’ancien Premier ministre israélien pendant les huit années de son coma.
    « Je suis Ariel Sharon », de Yara el-Ghadban, Editions Mémoires d’encrier.

  • Héros de la typographie
    https://aris.papatheodorou.net/heros-de-la-typographie

    Thorbjørn Kongshavn est norvégien, il est le directeur de la création graphique de sa propre agence, Kongshavn Design, fondée en 2007. Il est aussi accessoirement illustrateur et typographe. En 2017 il a réalisé une série de six portraits de « Héros de la typographie ». Six hommes et six polices de caractères pour un hommage : Garamond, Baskerville, Bodoni, Berthold, Renner (Futura) et Gill.

    #typographie, #graphisme, #illustration

  • « Game over » : des activistes envahissent l’Apple Store de Bruxelles pour dénoncer l’évasion fiscale RTBF - 26 Janvier 2019
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_game-over-des-activistes-envahissent-l-apple-store-de-bruxelles-pour-den

    Une centaine de citoyens ont envahi l’Apple Store de Bruxelles (avenue de la Toison d’Or) ce samedi 26 janvier vers midi pour rappeler à la multinationale de payer correctement ses impôts en Belgique.

    L’action était menée dans la cadre de la campagne « TAM TAM #Art23 » réclamant plus de justice fiscale, quelques jours après le dépôt par la députée fédérale cdH Vanessa Matz d’ une proposition de loi afin de taxer à hauteur de 3% le chiffre d’affaires des géants de l’internet aussi appelés GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple, etc…).

    Tandis que des « Pac-man » attrapaient des « euros » symbolisés par des ballons, d’autres participants à l’action signifiaient à Apple que le jeu était terminé ("GAME OVER"). 

    Le collectif veut dénoncer que selon selon eux, Apple a fait perdre entre 2002 et 2016 plus de 14 milliards d’euros aux États européens grâce à un mécanisme lui permettant de payer un minimum d’impôts : la multinationale ne paie ses impôts qu’en Irlande, où elle bénéficie d’un taux de 4,5 %.

    « Si Apple payait ses impôts selon le taux normal de 33,99 %, pour ses activités exercées en Belgique, elle devrait payer au Trésor belge près de 500 millions d’euros pour s’acquitter de ses arriérés depuis 2002 ! À titre d’exemple, on pourrait payer avec cette somme le salaire de 10.000 infirmier(ère)s pendant un an. Une taxation juste permettrait de contribuer au refinancement des services publics » , affirme Camille, membre du collectif. 

    Le collectif rappelle que les revendications pour plus de justice fiscale sont au cœur de l’action de nombreuses ONG’s et autres mouvements sociaux, comme celui des gilets jaunes. Il est selon lui « grand temps d’agir afin de rétablir l’équité devant l’impôt ».

    #apple #fraude_fiscale #évasion_fiscale #paradis_fiscaux de l’#UE #union_européenne #économie #finance #surveillance #iphone #mac #smartphone #gafa

  • Sortie du nouveau numéro de la revue Carnets de géographes

    Jean-Baptiste Bing
    Géographicité de la #verticalité. [Texte intégral]

    Julien Gingembre
    Le #Sillon_Lorrain : quelle recomposition territoriale dans un espace multipolaire ? [Texte intégral]

    Anthony Goreau-Ponceaud
    #Hindouisme et pratiques spatiales des #Tamouls en Île-de-France [Texte intégral]
    Hinduism and spatial practices of Tamils ​​in Île-de-France

    #France #diaspora

    Stéphanie Lotz-Coll
    La #friche_militaire urbaine, un nouvel espace convoité ? [Texte intégral]

    Chiara Kirschner
    La gestion de l’#incertitude dans l’#itinérance_récréative : le #corps créatif à l’œuvre [Texte intégral]

    Laura Péaud
    Faire discipline : la géographie à la #Société_de_Géographie_de_Paris entre 1800 et 1850 [Texte intégral]

    Florence Orillard, Mathilde Gralepois et Laura Verdelli
    La prévention des #inondations dans les opérations d’aménagement des interfaces ville-port, un levier de #gentrification indirecte ? Le cas du Havre (France) [Texte intégral]
    #risques #Le_Havre #villes_portuaires #ports

    Adrian Foucher
    Du mobile à l’immobile [Texte intégral]
    Récit d’expérience migratoire dans les « #barracks » de #Belgrade
    #migrations #Serbie

    Basile Michel
    Construction de #cartes_mentales synthétiques : mise en avant des #représentations_spatiales collectivement partagées [Texte intégral]
    Le cas des travailleurs créatifs de quartiers urbains centraux de #Nantes et #Marseille

    Chloé Nicolas-Artero
    Une géographe engagée face aux rapports de pouvoir autour de l’#eau : retour réflexif sur les situations d’enquête au #Chili [Texte intégral]

    Camille Rouchi
    Une thèse CIFRE en collectivité territoriale : concilier la recherche et l’action ? [Texte intégral]

    Camille Robert-Boeuf
    Analyser le jardin collectif urbain en géographie : une lecture du #jardinage par les #émotions [Texte intégral]
    #jardins_urbains #jardinage_urbain #agriculture_urbaine

    David Villeneuve
    Enquêter auprès des chrétiens d’#Irak : considérations méthodologiques sur un terrain en « milieu difficile » [Texte intégral]

    https://journals.openedition.org/cdg/1248
    #géographie

  • En capturant de banals objets du quotidien devenus armes de crime, la photographe française Camille Gharbi sensibilise au phénomène des homicides conjugaux. Minimaliste. Glaçant.

    Preuves d’amour

    https://www.camillegharbi.com/copie-de-lieux-de-vie

    Cette série de photographies cherche a questionner la violence domestique et la réponse que nous lui faisons, à travers son expression la plus extrême : l’homicide conjugal.

    En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son compagnon ou ex-compagnon.

    Cette information est une statistique relativement stable, qui ressort ponctuellement dans la presse écrite ou audiovisuelle.

    Les « drames conjugaux » ou autres « crimes passionnels », ponctuent les rubriques « faits divers » des presses locales avec une constance qui flirte avec la banalité.

    Quelques lignes, précédées d’un titre laconique, relatent des affaires qui se répètent ou se déclinent. C’est l’histoire d’un homme qui a tiré sur sa femme qui souhaitait le quitter, avant de retourner l’arme contre lui. Ou bien celle d’un autre, qui a poignardé sa compagne dans un « coup de folie », car il la soupçonnait de le tromper.

    Certains détails glaçants attirent parfois plus particulèrement l’attention des médias, et la nôtre par la même occasion. Comme l’histoire de Marcelle, retraitée, décédée le 2 mars 2017 à l’âge de 90 ans, tuée par son mari à coups de casserole. Ou celle de Thalie, consultante, décédée le 19 août 2017 à l’âge de 36 ans, battue à mort par son conjoint à coups de robinet neuf non monté. Le sordide appelle l’indignation, et soudain, par le truchement de l’objet, la violence d’un acte qui aurait presque pu passer inaperçu prend toute sa dimension.

    Ainsi, pour parler de ce sujet à la fois terrible et si commun, j’ai pris le parti de concentrer mon travail photographique sur ces objets du quotidien qui se voient transformés en armes de crimes. Ces artefacts familiers, issus pour la plupart de mon propre domicile et photographiés sur un fond bleu clair sobre, ne permettent pas de saisir de prime abord la violence des faits auxquels ils font référence. Cette prise de distance impose un temps de réflexion.

    Les meurtres de femmes par leur conjoint, ex-conjoint, ou amant, ne sont pas de simples cas isolés qui toucheraient une certaine catégorie de la population.

    L’analyse des articles de presse rapportant les décès des 251 femmes qui ont -à ce jour- « succombé aux coups de leur compagnon ou ex » en 2017 et 2016 montre qu’il s’agit d’un phénomène de société qui touche toutes les catégories socio-culturelles, qui peut avoir lieu au sein de couples de tous âges et de toutes professions.

    Ces drames montrent des similarités trop prononcées pour être anodines : tous surviennent presque systématiquement dans des contextes de couples en crise ou au bord de la séparation, de jalousie, ou de possessivité exacerbée d’un conjoint sur sa « moitié ».

    La récurrence de ces crimes est trop forte pour être forfuite. Elle révèle au contraire un profond malaise sociétal dont il est grand temps de prendre toute la mesure.

  • Saint-Saëns : Danse Macabre, transcription pour #marimba et piano (Adélaïde Ferrière, Fanny Azzuro) - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=F_zDCsPyUTw

    Adélaïde Ferrière (marimba) et Fanny Azzuro (piano) interprètent la Danse Macabre de Camille Saint-Saëns dans une transcription d’’Adélaïde Ferrière pour marimba et piano.

    Extrait de l’émission Génération France musique, le live, enregistré le 8 septembre 2018.

  • Je ne sais pas ce qu’il y dans mon café ce matin, mais je viens de réaliser quelque chose qui me donne le vertige, nous sommes donc, désormais, en 2019, ce qui veut dire que cette année, en octobre, nous allons commémorer le trentième anniversaire de la chute du mur de Berlin, qui, dans mon souvenir, était hier, avant-hier tout au plus.

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2014/cinquantaine/pele-meles/022.htm

    • ah oui tiens ! j’aurai dû m’en souvenir aussi @sombre ma fille est aussi née en 89 mais au mois de mars.
      Par contre je me souvenais toujours de la date de construction du mur de Berlin dans la nuit du 12 au 13 août 1961 par la RDA. Un bon copain était né le lendemain, le 14.

    • C’est aussi la fin de la guerre Afghanistan/URSS et de celle du Liban, mais c’est le début de la guerre au Kosovo

      C’est la répression place Tien An Men en Chine et la mort de Khomeiny en Iran

      C’est l’assassinat de Jean-Marie Tjibaou et Yeiwéné Yeiwéné en Nouvelle Calédonie

      C’est la tuerie de Polytechnique à Montréal (14 femmes tuées)

      C’est le début de la transition démocratique en Tchecoslovaquie, Hongrie, Pologne, Bulgarie, Chili, Paraguay, Nicaragua, et Salvador

      C’est l’année de Camille Claudel (avec Isabelle Adjani) et de Do the Right Thing de Spike Lee, de Mystery Train de Jim Jarmusch et de Dangerous Liaisons de Stephen Frears, de Sex Lies and Videotapes de Steven Soderbergh et du Temps des Gitans de Emir Kusturica

      C’est l’année de Puta’s Fever, de la Mano Negra, et de Mlah, des Negresses Vertes, de New-York, le retour de Lou Reed, de Oh Mercy, le retour de Bob Dylan

      (oui, je suis aussi obsédé par 1989)

      #1989

    • Replonger dans le désordre...

      https://www.france24.com/fr/20191222-la-roumanie-a-connu-une-v%C3%A9ritable-r%C3%A9volution-depuis-la-

      La Roumanie célèbre les 30 ans de la chute du régime totalitaire. Le 22 décembre 1989, Nicolae Ceausescu, au pouvoir en Roumanie depuis 1965, est renversé puis executé trois jours plus tard. Luca Niculescu, ambassadeur de Roumanie en France, revient sur ces événement et les changements qu’a connus le pays depuis.

  • Je vois régulièrement passer des trucs pseudo-scientifiques mélangeant quantique, médecine, spiritualité… Je cherche des liens autour de ce sujet. Si vous en avez d’autres…

    La page wikipédia dédiée :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Mysticisme_quantique

    Une retranscription d’une conférence de 2006 au Québec :
    https://www.sceptiques.qc.ca/activites/conferences/Mai-2006

    #physique_quantique #mysticisme #pseudo-science #médecine_alternative