person:catherine malabou

  • L’intelligence, toujours artificielle
    http://www.laviedesidees.fr/L-intelligence-toujours-artificielle.html

    Alors que l’intelligence artificielle fait l’objet d’une attention publique croissante, la philosophe Catherine Malabou s’interroge sur les frontières de plus en plus poreuses entre cerveaux humain et synthétique. Elle dessine ainsi la carrière du concept d’intelligence.

    Livres & études

    / #intelligence_artificielle, #raison, #technologie

    #Livres_&_études

  • L’intelligence, toujours artificielle
    http://www.laviedesidees.fr/Recense-Catherine-Malabou-Metamorphoses-de.html

    Alors que l’intelligence artificielle fait l’objet d’une attention publique croissante, la philosophe Catherine Malabou s’interroge sur les frontières de plus en plus poreuses entre cerveaux humain et synthétique. Elle dessine ainsi la carrière du concept d’intelligence.

    Livres & études

    / #intelligence_artificielle, #raison, #technologie

    #Livres_&_études

  • Kant, c’est plastique
    http://lemonde.fr/livres/article/2014/08/28/kant-c-est-plastique_4478274_3260.html

    Avant demain poursuit ce travail. Kant soutenait que la raison, par ses seuls moyens, ne peut rien dire sur le monde ; il faut qu’elle soit informée par l’expérience. Cependant l’expérience, elle, est conditionnée (par le #temps, l’espace, la causalité, etc.), et ces conditions ne sauraient être dérivées de l’expérience. Vous ne les trouverez pas sous votre microscope, puisqu’il faut que vous les ayez déjà acceptées pour reconnaître comme un fait ce que vous voyez dans votre ­microscope ! Mais ces conditions (que Kant appelle « transcen­dantales ») ne sauraient, non plus, être nécessaires en elles-mêmes. Elles sont nécessaires pour nous. Il se trouve que notre expérience n’est possible que par elles. D’où leur instabilité : sont-elles une sorte de fait contingent, ou bien une nécessité ?

    Cette question hante la #philosophie moderne. Le #livre de Malabou traverse les grandes lectures de Kant, mais sur le mode d’une enquête, en prenant pour indice une expression que Kant utilise très précisément au paragraphe 27 de Critique de la raison pure : « épigenèse de la raison pure ».

    L’épigenèse s’oppose à la préformation : celle-ci soutient qu’un corps est le développement d’un programme entièrement déterminé ; celle-là, au contraire, qu’il est le résultat d’une aventure embryonnaire toujours en contact avec son dehors. Parler d’épigenèse de la raison, c’est donc suggérer que le transcendantal n’est pas juste « ainsi et pas autrement » ; il est le résultat d’un ­développement. Mais – et tout l’intérêt du livre de Catherine ­Malabou est là – l’épigenèse n’est pas une remontée à l’origine ; elle est au contraire l’ouverture à une transformation de soi : elle « joue avec les forces de son propre dehors à partir de ses ressources créatrices, formatrices et trans­formatrices. On parvient ainsi à définir le cœur de la #rationalité comme milieu mobile entre ­constitution et dessaisissement de soi ».

    cc @opironet @pguilli @prac_6

  • Sur ce nouveau #blog de #philosophie, une Interview with Catherine Malabou - Groundwork
    http://groundworkphilosophy.wordpress.com/2012/02/17/interview-with-catherine-malabou

    So in philosophy a groundwork is never a groundwork, it’s always a re-grounding work.

    #hegel #heidegger #deleuze #raison #fondement #ontologie

    Où C. Malabou, ex MC de Nanterre désormais au CRMEP de la Kingston University de Londres http://fass.kingston.ac.uk/research/crmep, que vient d’ailleurs de rejoindre E. Balibar (encore Nanterre), précise ses rapports avec #Derrida, son concept de #plasticité et ses recherches actuelles, en rapport notamment avec celles de Q. Meillassoux, qui lui est une sorte de star à l’ENS Ulm.

    what I’m trying to do has some relation to that, to the extent that a radical approach to philosophy has to precisely put everything between parentheses and say, ‘what is an absolute beginning?’ This is Meillassoux’s question. At the same time, I’m not sure that the problem is finitude. I’m not sure that the problem is the emergence of man into that.

    The first thing I can say about plasticity and politics is about abolishing the frontier between symbolic and biological life. So it will be about a kind of awareness, a biological being. Not bodily beings but biological. Producing the subjectivation of biological life. Which is taking into account, really becoming aware of, the epigenetic fashionability of our brain and of our body. This is beyond what we can be aware of, what we hear, listen to and read. We are imprinted by so many other processes and we are trying to be aware of that and understand what it means. Today the conception of our physical bodily existence as only proceeding from a genetic code is absolutely obsolete. We are made of, by epigenetic factors and this I think is very important for us to be aware of. Because what is a political subject? I think here again I agree with Meillassoux that it can’t be the classical finite subject. In too many contexts the political subject is the Kantian subject, a finite subject that is limited. I have nothing against limits but perhaps limits have to be thought of differently.

    Petite référence à la querelle #Freud / #Jung et au film A dangerous method à la fin (film pas mal j’ai trouvé, dans sa capacité à mettre en scène des problèmes théoriques importants en #psychanalyse, en gros à raconter une correspondance sans que ce soit chiant)