person:charles abdallah

  • L’évolution de l’économie libanaise en débat
    Lebanon’s economy needs a ‘major shock’ to see growth | Business , Lebanon | THE DAILY STAR
    http://dailystar.com.lb/Business/Lebanon/2013/May-31/218932-lebanons-economy-needs-a-major-shock-to-see-growth.ashx#axzz2Ux

    Face aux indicateurs économiques alarmants et aux discours catastrophistes de l’élite financière, Georges Corm tient à calmer le jeu.

    former Finance Minister and economist George Qorm maintains that the Lebanese economy remains resilient despite security incidents sweeping the country.

    “Despite the fact that the wealth and prosperity is concentrated in the hands of few affluent people and some luxury districts in the capital, the Lebanese economy is managing with or without a government,” he said.

    Playing down the significance of some worsening economic indicators, Qorm accused the media of highlighting negative numbers to push political agendas forward, which was weighing negatively on confidence.

    “The economy is part of what is said in the media and while indicators remain mixed, the numbers look good compared to regional countries in crisis,” Qorm added.

    Son discours va dans le même sens que l’économiste Charles Abdallah lors d’une intervention remarquée à Lyon en février dernier, qui devrait être publiée prochainement. C. Abdallah faisait remarquer que la soi-disant croissance des dernières années était une bulle due à des transferts de capitaux très politiques, au bénéfice du secteur immobilier de la capitale et, en 2009, destinés aux achats de voix lors des élections législatives. Bref, pas vraiment un développement économique mais plutôt une mise sous perfusion / dépendance des pays du Golfe.
    Inversement, même si la situation présente, en raison de l’instabilité et de l’arrivée de plus d’un million de réfugiés est alarmante et lourde de risque, et que ces gens-là vivent majoritairement dans un très grand dénuement, leur présence et la guerre en Syrie stimule néanmoins l’économie (surtout informelle) à travers la contrebande (armes, diesel...) mais aussi l’agriculture locale, la construction, etc. Au total, se basant sur des indicateurs indirects sur les deux dernières années, comme les quantités de ciment ou l’analyse détaillées des importations (en bonne partie réexportées illégalement), C. Abdallah nuançait fortement les discours catastrophistes et pointait surtout les spécificités de l’économie libanaise, entre dépendance et économie informelle.
    #Liban
    #informel