person:christophe barbier

  • LBD, Chamallows, banlieues et Dominique Rizet : juste une mise au point | Samuel Gontier
    https://www.telerama.fr/television/lbd,-chamallows,-banlieues-et-dominique-rizet-juste-une-mise-au-point,n6182

    Sur BFMTV, Bruce Toussaint et Christophe Barbier s’assurent que les forces de l’ordre disposeront ce samedi d’un arsenal suffisant à la mutilation des manifestants. Pendant ce temps, sur Twitter, leur patronne m’accuse de “propos gravement diffamatoires”. Je ne comprends pas. Source : Ma vie au poste

  • Moment détente(?) : « Salut les bouseux ! », le livre de blagues d’Emmanuel Macron se vend très mal
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/15078-moment-detente-salut-les-bouseux-le-livre-de-blagues-d-emmanuel-mac

    Pointé ici par notre ami Lupus, j’avoue que les sites parodique ne me font (pas toujours) rire, et qu’avec cette folie sur les fakes news, souvent ces sites nous portent préjudice, mais la j’avoue que c’est plutôt bien senti et ça m’a fait rire, car hélas.... ça pourrait presque être vrai.... (Informations complémentaires)

    « Je me doutais que les Français seraient bien trop radins pour mettre un pognon de dingue dans cette anthologie de la gaudriole (rires) ! »

    C’est par l’humour, cet humour qui lui colle à la peau, que le Président a réagi ce matin à l’annonce d’une série de suicides faisant suite à la publication de son « florilège de blagues pour faire chier les pauvres » (92 pages, 18€, aux éditions Christophe Barbier). Selon l’AFP, plus de 250 personnes se seraient ainsi donné (...)

  • Macron, le Médiocrate 13 juin 2018 - Anticons
    https://anticons.wordpress.com/2018/06/13/macron-le-mediocrate

    Réformateur, pragmatique et efficace, il est “l’homme que nous attendions”, nous laissent entendre des responsables des grands médias. Intellectuellement, il fut très proche du philosophe Paul Ricoeur, nous rabâchent ses admirateurs. Dès 2014, Attali annonçait :  « Macron sera président en 2017 » ,  « Nous avons élu un oiseau très rare ! » nous dit Kouchner.  « Il a résisté pendant quelques secondes à la poignée de main Donald Trump » commente Christophe Barbier. « L’échange est ferme, viril mais correct, et hisse la France au niveau de l’Amérique » garantit l’éditocratie.  « Macron c’est moi, en mieux » certifie Sarkozy.  « Il est mi-Kennedy, mi-Alcibiade » écrit BHL toujours bien inspiré (Alcibiade fut condamné à l’exil et Kennedy mourut assassiné). Pour Alain Minc, « Macron, c’est Bonaparte Premier consul « . Alain Juppé  « partage en grande partie » la vision d’Emmanuel Macron. Valéry Giscard d’Estaing « distribue des bons points » à Macron. Bref, cet échantillon de louanges dithyrambiques indique à quel point Emmanuel Macron est le modèle d’une très grande partie de la classe politico-médiatique. N’ayons pas peur des mots, Emmanuel Macron fait consensus auprès des oligarques.
     


    Esprit éclairé ou confusion mentale ? Macron, le best of !
    Nous avons sélectionné quelques citations emblématiques du Président Macron. Parmi les constantes figure en premier lieu la certitude pour lui d’être un homme d’exception. D’autre part, Emmanuel Macron à une fâcheuse tendance à perdre son sang froid dès qu’il est contrarié. Ajoutons que notre Président méprise totalement les classes populaires. Enfin, autre point inquiétant, Emmanuel Macron ne cesse de se contredire et, peut-être pire encore, il semble prendre ses croyances pour des vérités absolues. Voyons cela plus en détails.

     « Je ne suis que l’émanation du goût du peuple français pour le romanesque »

     « Aujourd’hui, je ne suis pas prêt à faire les concessions que m’impose le Parti socialiste, c’est-à-dire m’excuser d’être un jeune mâle blanc diplômé. En d’autres temps, c’était un avantage compétitif inouï. Un jeune mâle blanc inspecteur des finances, il y a soixante ans, était le maître du monde »

     « Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort »

     « Je mise sur la révolution démocratique »

     « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires »

     « Il aurait fallu une Margaret Thatcher à la France »

     « Fillon, c’est Thatcher dans les années 80, la France mérite mieux que ça »

     « Je n’ai pas de leçons à recevoir. »

     « Le meilleur moyen de se payer un costard, c’est de travailler »

     « Le libéralisme c’est la loi du plus fort, l’esprit des réformes que nous proposons c’est tout l’inverse »

     « Le libéralisme est une valeur de gauche »

     « Je suis maoïste, […] un bon programme c’est ce qui marche »

     « La politique c’est mystique »

     « Quand t’es jeune, 35h c’est de la pipe »

     « Travailler plus, sans être payé plus »

     « Monsieur Trump » ou  « l’Américain » : « N’oubliez jamais que si vous êtes une nation libre, c’est parce que des ambitieux sont partis de ces terres avec l’amour de la liberté, avec le même rêve, le rêve français, le rêve européen. Monsieur Trump, n’oubliez jamais ce que vous nous devez. La liberté, votre existence, c’est celle de Lafayette, c’est la nôtre »

     « Avec Trump, nous contribuerons à la création d’un ordre mondial du 21e siècle pour le bien de nos concitoyens »
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=DXcrghQfslU

     « Il y a dans cette société (Gad), une majorité de femmes, il y en a qui sont pour beaucoup illettrées, pour beaucoup on leur explique : Vous n’avez plus d’avenir à Gad ou aux alentours. Allez travailler à 50 ou 60 km ! Ces gens-là n’ont pas le permis de conduire, on va leur dire quoi ? »

     « Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierais de me battre d’abord »

     « Mes prédécesseurs n’avaient absolument aucune idée pour l’Europe »

     « J’ai une loyauté personnelle envers François Hollande. Je lui dois de m’avoir fait confiance et de m’avoir nommé au gouvernement. En même temps, lorsqu’un président nomme quelqu’un ministre, il le fait parce qu’il pense que c’est bon pour son pays, pas pour en faire son obligé »

     « François Hollande, sa présidence bavarde et son “absence d’idée” sur l’Europe »

     « Comme De Gaulle, je choisis le meilleur de la gauche, le meilleur de la droite et même le meilleur du centre »

     « Je suis l’anti-système »

     « J’ai condamné toujours la colonisation comme un acte de barbarie. […] La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime contre l’humanité. Ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l’égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes »

     « En même temps, il ne faut pas balayer tout ce passé et je ne regrette pas cela parce que – il y a une jolie formule qui vaut pour l’Algérie – la France a installé les droits de l’homme en Algérie, simplement elle a oublié de les lire. […] Tout en reconnaissant ce crime, je ne veux pas qu’on tombe dans la culture de la culpabilisation sur laquelle on ne construit rien »

     « Une gare, c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien, parce que c’est un lieu où on passe, un lieu que l’on partage »

    Difficile, au milieu de tant d’inconséquence, de comprendre comment Macron a pu séduire autant de français. Le philosophe Alain Deneault montre qu’Emmanuel Macron, à l’instar de Justin Trudeau, premier ministre du Canada depuis novembre 2015, est devenu une figure charismatique uniquement parce que des médias complaisants lui attribuent plus de qualités qu’il n’en a réellement.

    Une figure de proue de l’extrême centre…
    Alain Deneault définit l’extrême centre comme un nouvel ordre politique qui s’efforce de liquider les notions de droite et de gauche. Cette nouvelle droite, puisque nous allons voir qu’il s’agit bien de cela, s’applique selon lui à garantir plus d’argent pour les multinationales, plus de dividendes versés aux actionnaires, plus de facilité d’accès aux paradis fiscaux, moins de services sociaux, et le démantèlement des droits des travailleurs.
     « Emmanuel Macron, c’est Robin des bois à l’envers : il prend aux pauvres pour donner aux riches » a déclaré le journaliste François Ruffin. Et au vu du bilan de sa première année de présidence, il semble difficile de donner lui tort :

    • Suppression de l’impôt sur la fortune (ISF) dès 2017
    • Suppression de l’impôt pour freiner l’exil fiscal (exit tax) pour 2019
    • Suppressions de 120 000 postes de fonctionnaires
    • Gel du point d’indice et rétablissement du jour de carence pour les fonctionnaires
    • Diminution des aides au logement
    • Hausse de la CSG
    • Stigmatisation des chômeurs
    … pour ne retenir que quelques mesures.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=ZnWgYicjYAQ


    Il n’y a rien de nouveau sous le soleil, serait-on tenté de dire, puisque l’économiste libéral Milton Friedman soutenait qu’une entreprise ne devrait pas avoir de  « responsabilité sociale » envers le public ou la société. Pour Friedman, le seul souci qui doit peser sur l’entreprise est d’accroître les profits pour ses actionnaires ainsi que pour elle-même. Pour les tenants de la doctrine Friedman, en particulier Reagan, Thatcher et Pinochet, la question sociale doit être subordonnée au bon vouloir de l’initiative privée. Une théorie très fortement contestée par la journaliste Naomie Klein qui démontre que la plupart des citoyens s’appauvrissent tandis que les élites corporatives gagnent une énorme richesse. En janvier 2018, l’ONG Oxfam International rapportait dans un rapport consacré à l’année 2017 que les 1% les plus riches ont empoché 82 % des richesses créées cette année-là, tandis que la moitié la plus pauvre de l’humanité n’en n’a pas eu une miette.

    L’extrême centre ne tolère pas d’opposition
    Deneault explique clairement que l’#extrémisme ne s’évalue pas en fonction du curseur gauche-droite. L’extrémisme nous dit-il, est l’attitude qui consiste à être intolérant à ce qui n’est pas soi. Ainsi, l’extrême centre se présente arbitrairement comme étant “le” centre. L’extrême centre serait donc en somme l’équilibre, la voie médiane qui évite raisonnablement les deux extrêmes. Mais comprenons bien qu’il s’agit avant tout d’une posture. Or la question du positionnement faussement modéré ne date pas d’hier, et l’exemple le plus parlant est peut-être celui d’ #adolphe_thiers qui fut le fut le premier président de la République française (1871-1873), partisan libéral dans un premier temps d’une monarchie constitutionnelle. Adolphe Thiers est l’une des figures emblématiques de l’histoire du #Centre_Gauche, dont il est la représentation de la fausse modération. Honoré de Balzac s’inspirera de Thiers pour créé Eugène de Rastignac, un personnage qui est décrit par Balzac comme ambitieux et prêt à tout pour parvenir à ses fins. L’extrême centre au nom de la raison est violent, cruel, destructeur et aveugle nous enseigne Deneault. Partant de là, rappelons-nous qu’en novembre 1831 débutait à Lyon la première révolte des Canuts, ces ouvriers de l’industrie de la soie. Contre les insurgés, Thiers déclara :  « il vaut mieux l’arme blanche que l’arme à feu » . Ce qu’il voulait, c’était éviter de lire dans la presse :  « On tire sur le peuple » . Les canuts se soulèveront à nouveau en 1834. Cette nouvelle insurrection sera une fois encore réprimée dans le sang par le ministre de l’Intérieur de l’époque, Adolphe Thiers. La Commune de Paris est une autre période insurrectionnelle de l’histoire de Paris. Elle s’est développée à partir du 18 mars 1871 pour aboutir à la fameuse  « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871. Le chef du pouvoir exécutif Adolphe Thiers, réfugié pour l’occasion à Versailles, lancera contre la capitale cinq corps d’armée. Le résultat sera terrible, avec plus de 20 000 victimes dont beaucoup de femmes et d’enfants. Et bien évidemment, pour Macron… Thiers a sauvé la République en 1871.
    https://blogs.mediapart.fr/jean-claude-meyer-du-18/blog/100518/thiers-sauve-la-republique-en-1871-selon-macron

    Médiocratie : La marque de l’extrême centre
    En politique selon Deneault, être médiocre signifie satisfaire une oligarchie. Aussi la médiocratie est incarnée par l’extrême centre, commente-t-il. Deneault insiste sur le fait que la  « médiocrité” est en français le substantif désignant ce qui est moyen, tout comme supériorité et infériorité font état de ce qui supérieur et inférieur. Il n’y a pas de  « moyenneté » . En conséquence la médiocrité désigne le stade moyen érigé au rang d’autorité.

    Pour Deneault, la principale compétence d’un médiocre est de reconnaître un autre médiocre. Ensemble, ils organisent des réseaux afin d’établir un puissant système de collusions et de renvois d’ascenseurs. Dans un article précédent consacré à Emmanuel Macron, il nous était apparu important de faire la liste des groupes de pression et des réseaux très opaques du patronat qui gravitent autour de notre nouveau président.

    Et comme il faut bien que l’extrême centre se distingue de la droite stricto sensu, la duperie va s’accomplir dans la bonne humeur. Étant entendu que c’est uniquement le maquillage qui distingue l’extrême centre de la droite à papa, la mystification repose par conséquent sur une #novlangue. La “théorie du ruissellement” selon laquelle “enrichir les riches profite à tout le monde” est contestée par le Gouvernement Édouard Philippe car trop droitière dans son apparence ? Qu’à cela ne tienne, le problème est contourné par Emmanuel Macron en personne, qui lui prône la théorie des  « premiers de cordée » _. Mais comprenons bien que chez Macron, le premier de cordée n’est pas l’instituteur, ni même l’infirmière, l’ingénieur ou l’ambulancier. Les premiers dans le logiciel Macron sont les #réseaux qui lui ont permis d’accéder au pouvoir.

    Les médiocres sont au service d’instances transnationales
    Si nous suivons Alain Deneault dans son raisonnement, nous sommes tous potentiellement des médiocres. Nous sommes donc susceptibles de régresser intellectuellement et moralement. De ce fait, la minorité possédante (oligarchie) qui nous domine et qui emploie Macron met tout en œuvre pour faire de nous des médiocres. Cet asservissement a pour but de nous imposer des protocoles qui insensiblement modifient les consciences, justifiant en cela un discours qui vante les bienfaits de la concurrence. En conséquence, il est facile de comprendre comment la dialectique peut devenir guerrière.

    Souvenons-nous : a posteriori, nous avons eu la confirmation que l’explication humanitaire à la guerre de Libye n’était qu’un prétexte. Bis repetita au printemps de cette année : l’histoire se répète avec Macron en Syrie. Cette fois-ci l’acte qui déclenche les hostilités et une (présumée) attaque chimique à la Douma le 7 avril 2018. En quelques jours, ce qui n’était que supposé va devenir avéré dans les bouches du trio Emmanuel Macron, Theresa May et Donald Trump. Ce qui est remarquable, c’est qu’il y a peu de temps encore, la presse occidentale présentait ce dernier comme un adepte des théories du complot, tout en l’accusant d’être à la solde de la Russie, qui attendrait un retour sur investissement.

    Rappelons donc qu’Emmanuel Macron vient de s’allier à deux États, en l’occurrence les États-Unis et la Grande Bretagne, qui dans un passé récent ont sciemment menti pour envahir l’Irak, et sur bien d’autres motifs de guerre. Qui sont donc ses “amis” ? La guerre d’Irak ou seconde guerre du Golfe commence officiellement le 20 mars 2003. A cette époque, Theresa May était Présidente du parti conservateur qui a toujours soutenu la guerre en Irak. Donald Trump lui, a promu (en mars 2018) le néoconservateur John Bolton au poste très influent de conseiller à la sécurité nationale. En bon néoconservateur, Bolton fut un farouche partisan de la guerre en Irak et du concept de guerre préventive. En 2002, il enterre le protocole de vérification de la convention sur les armes biologiques. En 2002 encore, il signe la lettre qui indique que les États-Unis renoncent à toute participation à la Cour pénale internationale (CPI). Puis Trump nomme Gina Haspel à la direction de la Central Intelligence Agency (CIA). Gina Haspel a été directement impliquée dans la pratique de la torture de détenus. Dans le Washington Post, John Kiriakou, ancien officier du contre-terrorisme de la CIA, explique qu’il est allé en prison pour avoir divulgué les tortures de la CIA. Gina Haspel a aidé à les dissimuler. En s’associant sans la moindre légitimité au duo Trump / May, Macron vient en notre nom à tous, de légitimer la quintessence du Monde selon Bush : torture, traitements cruels, séquestrations illégales, ingérences, guerres sous faux prétextes, (…). Cela nous ramène à la conclusion d’un dossier précédent, où il nous était apparu nécessaire de souligner qu’étape après étape, la pensée politico-médiatique dominante en France est devenue néoconservatrice.

    Confus et nébuleux
     « La grosse colère d’Emmanuel Macron face aux eurodéputés hostiles aux frappes en Syrie « , titra la presse sous l’influence des réseaux de l’OTAN, après que la question des preuves d’armes chimiques lors des attaques en Syrie ait été soulevée à l’Assemblée européenne. Une intervention “irresponsable, risquée et sans perspective politique”, indiquaient certains responsables politiques européens, qui notaient que Trump, May et Macron avaient agi sans preuves ni mandat de l’ONU.

    Face aux eurodéputés hostiles aux frappes en Syrie, Macron s’improvisa défenseur de la veuve et de l’orphelin, et s’adressa à son opposition en ces termes :  « Les mêmes, les mêmes qui à chaque fois s’indignent devant les images que nous avons vu, d’enfants, de femmes, morts d’attaques de chlore, les mêmes, restons-nous assis ? Défendons nous des droits en disant ‘les droits c’est pour nous, les principes c’est pour nous, la réalité c’est pour les autres ? Non, non ! » Le reste est tout aussi indigeste, mais surtout le Président Macron répond totalement à côté, car la seule chose qui lui fut demandée était tout simplement de fournir ses preuves. Par la suite la “médiocrasphère” viendra à la rescousse du nouveau boss :  « Révisionnistes, dégueulasses, sont ceux qui réclament des preuves » , affirme #BHL qui sans vergogne recourt une fois encore au point Godwin (l’arme favorite des médiocres).

     « Bonnet blanc, blanc bonnet »
    Selon les critères définis par A. Deneault, il n’est pas vain d’établir une ressemblance entre le néo-conservatisme et l’extrême centre. Rappelons que le néo-conservatisme est une variante du conservatisme. Sa spécificité est de conserver les caractéristiques du conservatisme traditionnel qui promeut des valeurs établies issues de coutumes et de traditions. Ces règles (foncièrement opposées au progressisme) sont ainsi combinées à l’individualisme, que le #néo-conservateur qualifie de libre entreprise. Sur ce point, la convergence avec le président français est établie par Forbes le magazine d’affaires américain pour qui Macron est le leader des marchés libres.

    Dès qu’ils ont eu accès à des postes de pouvoir et d’autorité, les néo-conservateurs ont approuvé la totalité des programmes anti-sociaux. Pour eux, seules les initiatives privées ont pour fonction de renforcer l’action sociale, via le financement d’organisations religieuses qui ont seules la vocation à s’occuper des pauvres et des marginaux. Autant dire que chez les #néocons l’aide sociale, qui repose en principe sur des actions d’insertion, de prévention et de secours, doit-être réduite à sa plus simple expression. La promotion de la #philanthropie est également le leitmotiv du programme économie sociale et solidaire de La République En Marche.

    Dans leur logique, l’État est relégué au rang de simple auxiliaire des conglomérats de la finance, de l’énergie et de l’armement. Moins de ressources pour les classes populaires et plus de dividendes pour les groupes financiers constituent également la ligne économique et sociale de l’extrême centre comme nous l’avons vu précédemment. La seule différence est relative à sa forme. Le plus souvent les #néoconservateurs ont migré du trotskisme pour aller vers la droite. De Trotksy, les néocons ont conservé l’idée d’exportation de la révolution, qu’ils ont fait évoluer en ingérence américaine. En résumé, ils se revendiquent ouvertement à la fois pro-israéliens, anticommunistes et anti-New Deals. Ainsi pour les néocons, la réglementation en matières économiques et sociales est un échec. L’extrême centre quant à lui avance masqué. Ses objectifs profonds sont tout aussi cruels que ceux du néo-conservatisme. Mais Deneault nous signale que le médiocre de l’extrême centre est cool, jeune, nouveau, sympathique dans sa présentation. “Il faut penser printemps” prêche son illustre représentant Emmanuel Macron. Cela nous rappelle Michel Clouscard qui surnommait George Pompidou  « l’oncle libéral débonnaire » .

    Ne perdons pas de vue qu’avant de cautionner la politique pro-Arabie Saoudite, pro-Israël, et anti-Iran que mène Donald Trump, les poids lourds du néoconservatisme, déjà membres influents du parti républicain, avaient jeté leur dévolu sur la candidate Hillary Clinton qui reste par ailleurs une référence de l’extrême centre.

    Ainsi nous comprenons pourquoi, vis à vis des crimes de guerre israéliens, l’extrême centre se situe toujours dans un semblant de consensus. Le plus souvent cela débouche sur des formules expéditives. Par exemple Macron appelle Netanyahou au  « dialogue » avec les Palestiniens. Sans mentionner Israël, Trudeau a condamné  « l’emploi présumé d’une force excessive et de munitions réelles » qu’il juge  « inexcusable » . Mais ces annonces laconiques ne débouchent jamais sur aucune action concrète, et leurs contenus sont invariablement ponctués par des  « Israël est une grande démocratie » , ou encore  « A Paris, Macron joue la proximité avec le premier ministre israélien » .

    Le discours paradoxal
    Le médiocrate de l’extrême centre peut apparaître déroutant pour son auditoire, tant ses contradictions sont nombreuses. Ainsi pour battre Donald Trump, Hillary Clinton se revendiquait féministe et engagée pour les droits des femmes, alors même que parmi les donateurs de la fondation Clinton, nous retrouvons l’Arabie Saoudite, pays qui condamne les femmes adultères à la mort par lapidation.

    Dans le même style, le gouvernement Macron prétend vouloir déconstruire la désinformation et les théories conspirationnistes. Et simultanément la famille Macron entretient une relation fusionnelle avec #philippe_de_villiers qui est pourtant l’archétype du porte-parole au style paranoïaque selon les critères définis par l’historien américain Richard Hofstadter, lorsqu’il établit le portrait robot du théoricien de la conspiration à partir de postulats caractéristiques. Ces postulats nous les retrouvons dans les livres de Philippe De Villiers. Pour lui :

    1.  La conspiration dure depuis plusieurs décennies
    2. Il y a allégeance à une puissance étrangère (le monde arabe)
    3. La France sacrifie ses valeurs
    4. Les arabes imposent leur langue et leur religion
    5. L’alliance France-monde arabe s’appuie sur une politique commune hostile à la chrétienté
    6. Il y a complicité des instances dirigeantes française
    7. Il y a complicité des médias
    8. L’idéologie islamique imprègne les institutions scolaires et universitaires.

    https://www.youtube.com/watch?v=P4U3wBAcMSg

    Pour la petite histoire, vous noterez aussi que d’un côté règne l’harmonie parfaite avec Philippe de Villiers, “tête de gondole du pôle vieille France” qui se revendique 100 % souverainiste, tandis que d’un autre côté Macron entretient des relations étroites avec Daniel Cohn-Bendit et Romain Goupil, deux figures du libéralisme libertaire qui se proclament foncièrement européistes. S’il y a autant de contradictions en médiocratie, c’est tout bonnement parce que l’extrême centre est avant tout la sphère des faire-valoir et des faux-semblants. C’est ainsi que Nicolas Hulot a été nommé ministre de la Transition écologique et solidaire par Emmanuel Macron, alors que ce dernier multiplie les camouflets à l’encontre de son ministre et souhaite même rétablir les chasses présidentielles ?… Il va de soi que cet héritage de la monarchie se pratique uniquement entre pairs.
    https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/festival-de-cannes/video-quand-emmanuel-macron-fait-une-apparition-dans-le-film-de-daniel-

    Conclusion : un “Président des riches » _
    Il n’est ni Machiavel, ni Alcibiade, ni Kennedy, ni Bonaparte. Plus modestement il est le représentant d’une droite qui n’a jamais cessé de modifier son apparence. Son objectif ? Déconstruire méthodiquement le modèle social français. Ses arguments, une fois l’emballage retiré, sont ceux qu’utilisent les différentes droites depuis des lustres :  « nous sommes soumis à la concurrence internationale » , « le nombre des fonctionnaires doit-être réduit » , « il faut impérativement contrôler les chômeurs », « les cheminots sont des privilégiés » , « nous devons insuffler un élan méritocratie » et enfin  « baissons massivement les impôts des plus riches afin que la théorie du ruissellement opère » .

    Il est clair que pour des raisons de convergence d’intérêts, les milliardaires qui possèdent la presse ont pour la plupart soutenu la candidature de notre nouveau président, qui dispose désormais de la quasi-totalité des moyens de communication pour promouvoir sa politique. Ce constat nous renvoie à la question centrale : Pourquoi les médiocres de l’extrême centre dépensent-ils autant d’énergie pour se déguiser ? Ne serait-il pas plus simple de déclarer : “Nous sommes avant tout au service d’une classe sociale communément appelée élite qui, puisqu’elle est élite, doit naturellement dominer” ?

    Selon toute vraisemblance la réponse à ces interrogations réside dans le fait que si les médiocres et en particulier Macron, nous imposent ce jeu de dupe, c’est parce que s’ils “mettaient carte sur table”, l’oligarchie qui les emploie n’aurait pas la moindre chance de conserver ses privilèges. Rappelons nous que la médiocratie est le monde des collusions et de la corruption. De ce fait, les médiocres trahissent une idée qui comporte trois mots : “Liberté, Égalité, Fraternité”. Cette devise est en fait l’ADN de la société républicaine. Fortement influencée par Du Contrat social de Rousseau, elle postule que les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Ainsi nous comprenons aisément pourquoi cet axiome qui est l’un des fondements de la morale moderne est incompatible avec l’affairisme, les réseaux, et le renvoi d’ascenseur que favorisent les médiocres de l’extrême centre

    https://www.youtube.com/watch?v=oXsFb6iCDZU

    Même si le peuple est tour à tour désabusé, désillusionné, perverti ou complice, les principes républicains sont implantés dans sa conscience par l’entremise de l’éducation. Spontanément, le tout-un-chacun juge le monde en vertu de cette maxime  « Liberté, Egalité, Fraternité » , que l’on retrouve déjà en gestation dans la littérature antique. L’universalité des valeurs républicaines a supplanté depuis longtemps la morale élitiste du droit divin. Le premier médiocrate à avoir pleinement intégré cette donnée s’appelait Adolphe Thiers. Royaliste à ses débuts, il évoluera vers un projet aux allures républicaines, ce qui lui permettra de combiner ses ambitions personnelles à une stratégie globale qui, sous couvert de libéralisme, garantira à une caste sociale la primauté sur la majorité. Depuis lors, la contre-révolution (représentée par les médiocrates) réinvente à intervalle régulier sa rhétorique pour continuer de faire illusion.

    Emmanuel Macron est la nouvelle égérie de la lignée médiocrate. La résurgence de son archaïsme ne laisse planer aucun doute sur ses véritables aspirations (de #Rothschild, de Villiers, Versailles, Chambord… ). Cependant, intuitivement, la plupart des français ont désormais compris à qui ils avaient affaire : Selon le sondage du mois de mai 2018 Odoxa-Dentsu Consulting, les trois quarts des français (72%) perçoivent Emmanuel Macron comme un  « président des riches » .

     #oligarques #alain_deneault #droite #gauche #centre #extrême_centre #canada #médiocratie #gouvernance #éditocratie #ISF #exit_tax #APL #CSG #chômeurs #milton_friedman #Social #Naomie Klein #citations
     #emmanuel_macron #guerre_aux_pauvres #macron #enmarcheverslefn #france #gouvernement_macron #réformes_antisociales

  • #Didier_Porte et Christophe Barbier expérimentent les ravages du cannabis
    https://la-bas.org/5026

    Ami abonné, si tu aimes fumer de la drogue (douce), surtout ne visionne pas ce 29ème numéro de la revue de presse hallucinogène de Là-bas si j’y suis, journal en ligne (mais pas de coke) résolument psychédélique, car son auteur y dit le plus grand mal du cannabis et de ses dérivés. Parce qu’il a des enfants, l’auteur, et donc des responsabilités ! Dans la foulée, il dit également pis que pendre des étudiants, ce qui n’arrange pas ses affaires. Et je ne te raconte pas les horreurs qu’il profère sur les socialistes. Enfin, sur un socialiste : Julien Dray. Bref, ami abonné, si tu es Julien Dray, que tu comptes reprendre tes études et que tu fumes du shit toute la journée, passe ton chemin !Continuer la (...)

    #Vidéo #Médias #Luttes #Politique

  • Après 24h d’emballement sur la toile, je me pose un peu pour vous relayer plus d’infos sur le décryptage de l’article bidon du JDD !

    Donc pour retrouver tout le décryptage, c’est par là : https://web.archive.org/web/20200130161210if_/https://twitter.com/ValKphotos/status/942791427691614208

    Ou mis en forme par ici chez @lundimatin : FakeNews sur Notre-Dame-des-Landes - Quand le JDD publie de faux scoops avec des images volées ou détournées :
    https://lundi.am/fake-JDD-ZAD

    Articles après le décryptage :

    Le « Journal du Dimanche » a-t-il inventé une cache d’armes dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes ?
    http://www.liberation.fr/checknews/2017/12/19/le-journal-du-dimanche-a-t-il-invente-une-cache-d-armes-dans-la-zad-de-no

    Le « JDD » publie des photos « secrètes » de NDDL... provenant en réalité des réseaux sociaux
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/12/19/le-jdd-publie-des-photos-secretes-de-nddl-en-realite-trouvees-sur-les-reseau

    Dans le JDD, des photos faussement "secrètes" de la ZAD... et venant directement de la gendarmerie
    https://www.arretsurimages.net/articles/2017-12-19/Dans-le-JDD-des-photos-faussement-secretes-de-la-ZAD-id10398
    libéré 48h : https://www.arretsurimages.net/TMP-108594BC36-10398-55089#

    Notre-Dame-des-Landes. Le JDD s’excuse pour des photos de la ZAD
    (reprise d’une dépêche AFP plutôt bancale)
    https://www.ouest-france.fr/environnement/amenagement-du-territoire/nddl/notre-dame-des-landes-le-jdd-s-excuse-pour-des-photos-de-la-zad-5458026

    Réactions du JDD :

    L’article a changé de titre et la vidéo contenant les images anachroniques rajoutées en plus de celles fournies par la gendarmerie a été retirée :
    http://www.lejdd.fr/societe/notre-dame-des-landes-les-photos-secretes-de-la-zad-3522752
    On peut retrouver la version initiale mais sans la vidéo ni une partie des photos :
    http://web.archive.org/web/20171217030208/http://www.lejdd.fr/societe/notre-dame-des-landes-les-photos-secretes-de-la-zad-3522752
    Le directeur se fend d’un "courrier aux lecteurs" et reconnait l’absence de vérification mais c’est quand même eux qui zont raison hein :
    http://www.lejdd.fr/societe/a-nos-lecteurs-au-sujet-des-photos-de-notre-dame-des-landes-3525275

    En réalité un autre rapport que celui présenté par le JDD vient d’être remis au gouvernement, il en est rapidement question dans le Quotidien du 16 décembre :
    https://www.tf1.fr/tmc/quotidien-avec-yann-barthes/videos/quotidien-deuxieme-partie-19-decembre-2017.html à partir de 16’30’’, mais il faut se créer un compte
    ou en résumé succin ici : https://twitter.com/Qofficiel/status/943197701008777222

    Je continue à m’interroger sur la réelle source du JDD :
    – soit un rapport de gendarmerie étonnamment "vide" en documents alors que des milliers de photos ont dû être faites
    – soit des personnes très énervées contre la tournure que prend le dossier du projet et qui utilisent un vieux rapport

    L’analyse du changement de communication est assez intéressante à faire aussi avec depuis une semaine un nouveau type d’invités qui soutiennent encore très mollement le projet ("oui on a fait des erreurs mais...") et qui pour certains changent radicalement, tel un Christophe Barbier, chef de l’Express et proche de Macron, qui explique qu’il ne faut absolument pas de violences pour évacuer la zad ! Par deux fois j’ai vu des journalistes tellement surpris par les réponses qu’ils n’arrivent pas à le dissimuler, en mode yeux ronds, et lors de l’interview de Castaner sur France 3 il a fallu que le journaliste aille le chercher sur le terrain de la violence supposée de la zad pour qu’il explique que vu l’article du JDD (sic !) il y avait effectivement de quoi s’inquiéter et envisager aussi une expulsion militarisée... Pour la première fois j’entends une nouvelle raison introduite pour expliquer l’évacuation : les conditions sanitaires, la présence d’enfants, etc.

    Évidemment je ne me leurre pas sur ce changement : gain de temps, encore, préparation de l’opinion publique, ou pourquoi pas, test pour voir comment serait perçue l’éventualité de "récupérer" la zad dans le giron du greenwashing vu le succès international de l’allocution de Macron au Planet Summit...

    En tout cas, je me suis bien régalée à voir l’ampleur que prenait le décryptage et ça fait du bien !
    Des négociations sont en cours avec le JDD, là aussi c’est assez "savoureux" !!!

    • @val_k total respect, je me joins à @simplicissimus pour les félicitations, c’est du beau boulot et ça me plait énormément pour une raison particulière : une déconstruction solide, sérieuse et presque « scientifique » de cette crapulerie et en même temps, tu gardes un langage retenu et « respectueux », à la différence de ce qu’ont l’habitude de faire certains que je ne nommerai pas ici par charité chrétienne.

      Je trouve cette double approche très grande (je ne suis moi-même pas toujours capable de me « retenir » donc j’admire).

      Enfin, il serait d’utilité publique, une fois que tu auras terminé, de rendre public une synthèse de tes discussions avec le journal (mais c’est bien sur toi qui choisit).

      En total soutien !

    • –-> je ne suis pas du tout dans le sujet, mais j’ai l’impression que ce post, qui semble être une très bonne analyse critique, manque cruellement de... tag (je sais, je sais, c’est ma manie) !
      Pour le retrouver, n’oubliez pas d’indexer !
       :-)

    • Je le recopie ici pour le plaisir et pour vous éviter de cliquer sur ce site du groupe Lagardère :

      A nos lecteurs (.)

      Plusieurs lecteurs nous ont signalé ce week-end une erreur à propos des photos dont était assorti l’article consacré à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, dans le dernier numéro du JDD. Une partie de ces documents, « dont disposent les services de gendarmerie », écrivions-nous, semblent en effet avoir été collectés sur des sites ou des bases de données publics ou semi-publics. C’est donc à tort que le JDD a regroupé l’ensemble de ces images sous le titre : « Les photos secrètes de la Zad ». L’un de ces clichés portait au demeurant un crédit que nous aurions dû mentionner – nous prions son auteur d’excuser ce manquement.

      Une explication à nos lecteurs s’impose : ces clichés figurent dans un document établi par un service de la gendarmerie sur lequel nos journalistes se sont appuyés pour décrire l’inquiétude des forces de l’ordre dans l’hypothèse où ils auraient à évacuer la Zad de Notre-Dame-des-Landes. D’évidence, nous avons donc manqué de discernement dans les vérifications que nous avons entreprises et dans la présentation de ces photographies.

      Cette maladresse ne remet toutefois pas en cause le fond de l’article, à propos duquel nous n’entendons pas polémiquer. Quels que soient leur origine et leurs auteurs, ces photos montrent l’organisation et les moyens dont disposent les occupants de la zone, qui ont fait savoir à maintes reprises qu’ils n’entendent pas se laisser évacuer.

      Par Hervé Gattegno, directeur du Journal du dimanche

    • Quelle hypocrisie dans la note aux lecteurs du JDD. Illes te citent meme pas après t’avoir volé des photos pour les détournées et en plus illes parlent de toi au masculin. Sans parler de leur malhonneteté de dire que ca change rien alors que ces photos étaient leur seul preuve. Merci et bravo @val_k pour tes photos et ton analyse critique.

    • Le mea-culpa du jdd :

      Une explication à nos lecteurs s’impose : ces clichés figurent dans un document établi par un service de la gendarmerie sur lequel nos journalistes se sont appuyés pour décrire l’inquiétude des forces de l’ordre dans l’hypothèse où ils auraient à évacuer la Zad de Notre-Dame-des-Landes. D’évidence, nous avons donc manqué de discernement dans les vérifications que nous avons entreprises et dans la présentation de ces photographies.

      des excuses aussi merdique que leur torchon.

    • Pascal Ceaux, ancien du Monde, "spécialisé dans les affaires de police".

      Les Décodeurs du M... ont fait leur machin. Il est moins pire que le "Désintox" de Ration qui réussit à éviter de dire que le matériel faisandé provient de la gendarmerie, qui à la suite de Collomb (Il a déclaré, évoquant l’évacuation de la ZAD, qu’il gérerait le dossier « avec sang-froid, en évitant qu’il y ait des morts » ), prépare - au cas où - l’"acceptation" de morts causés par les forces de l’ordre à Nddl (et ailleurs)
      #des_intox

    • Tapis dans le bocage : la vérité sur les armes secrètes des « zadistes »
      https://zad.nadir.org/spip.php?article4971

      Alors que l’hypothèse d’un abandon officiel du projet d’aéroport se dessine enfin, on assiste en parallèle à une campagne politique et médiatique de diabolisation des « zadistes ». (...)
      Dans le fond, ce que la focalisation pour les « pièges cachés » et les « boules de pétanque » cherche à mettre sous le tapis c’est qu’il ne s’agit pas simplement pour les habitants et usagers de la zad, anciens et nouveaux, d’empêcher la destruction d’un territoire mais aussi de réinventer d’autres mondes possibles. A ce niveau, il convient de préciser qu’il n’y pas sur la zad des « ultra-violents » d’un côté et des « néo-ruraux » de l’autre, mais une diversité de personnes déterminées à vivre et lutter ensemble. Nous ne séjournons pas dans des casernes mais construisons pas à pas depuis des années des formes de vie, d’habitat et d’activités fondées sur le partage, la rencontre, le soin du vivant et des biens communs.

    • Merci à tou-te-s pour vos retour, ça fait super plaisir à lire !
      Je suis en cours de négociation avec le JDD, je compte bien aller le plus loin possible pour qu’ils s’en rappellent, mais c’est intéressant d’apprendre que l’auteur est un nouveau dans leur équipe...

      Pour info, je viens de voir que « La Relève et la peste » m’a chouré deux photos, selon leur réponse, j’aviserai si je rend ça public.

      Autre info : Valeurs Actuelle voulait peut-être faire le même buzz et a chouré des photos à l’ACIPA ! https://twitter.com/AnthonyMeignen/status/943944784498122752

    • Un an plus tard, le constat est amère : il y a bien eut la « guerre » et rien ne s’arrange : https://seenthis.net/messages/744712

      La bataille avec le JDD a été rude, et avec des moments de ras-le-bol assez violents vu l’ambiance globale, j’ai même craqué et fait un enregistrement pour ne pas oublier cet état : https://archive.org/details/JournalDu

      Bref, après tout ça, j’ai enfin reçu le (tout petit) chèque de dommages et intérêts qu’a daigné m’accorder le JDD. Je me suis fait un plaisir de lui signifier que la première dépense faite avec va au futur livre de Yves Monteil : "Police et Paysages" https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/police-et-paysages (faudra que je fasse un billet spécifique dessus !)

      Mais ça n’est pas encore fini ! J’ai eut des réponses contradictoires sur la manière dont la CAF va considérer cette somme. Soit elle s’aligne sur les impôts et décide elle aussi qu’un dédommagement n’est pas un revenu, et je pourrai enfin envisager de récupérer les photos prisonnières d’un disque dur crashé (ça coûte la peau du cul !) ... soit la CAF considère ça comme un revenu, me coupe mon RSA pour un trimestre (voire me désinscrit) et là... c’est encore un gouffre énergétique qui s’ouvrira...

    • « Merci à tous les quatre d’avoir été avec nous », salue Jean-Baptiste Boursier. Rassurez-vous, le débat reprend dix minutes après avec de nouveaux invités. Dont Jean-Michel Aphatie, qui ne craint pas d’effectuer une deuxième journée de travail après son boulot de Franceinfo. Son analyse du discours présidentiel est lumineuse : « Je trouve qu’il n’a rien dit mais qu’il l’a bien dit. » Ça vaut mieux que l’inverse. « C’est un Macron un peu vide, un peu creux. Mais intelligent aussi. » Virginie Le Guay, du Parisien, renchérit : « C’était parfois ennuyeux, parfois un peu en boucle. Mais c’était de bonne tenue. » Comme les débats de BFMTV, en fait : creux, ennuyeux, vides, mais très intelligents et de très bonne tenue grâce au talent des invités.

      Réunir Christophe Barbier, Apolline de Malherbe, Jean-Baptiste Boursier, Laëtitia Krupa, Thierry Arnaud, Bruno Jeudy, Jean-Michel Aphatie, Virginie Le Guay sur un même plateau, tu parles d’un scoop. Et c’est comme ça tous les jours, 24/24.
      Chérie sort le 12, j’vais faire un carton !

  • Hommage à Christophe Barbier, « tuteur sur lequel le peuple peut s’élever »
    http://www.acrimed.org/Hommage-a-Christophe-Barbier-tuteur-sur-lequel-le

    Un éditorialiste, à quoi ça sert ? C’est la question que pose Le Journal du Dimanche dans son édition du 16 avril 2017. Pour y répondre, le quotidien publie un entretien avec un spécialiste : Christophe Barbier. L’éditorialiste de L’Express, habitué des plateaux de BFM-TV et de « C dans l’air » sur France 5 y livre (malgré lui ?) un portrait-type édifiant de l’éditocratie.

  • Les éditorialistes, des tuteurs de choix pour le lierre rampant des mélenchonistes | Samuel Gontier
    http://television.telerama.fr/television/les-editorialistes-des-tuteurs-de-choix-pour-le-lierre-rampant-d

    Les éditorialistes ont trouvé les responsables de la “dynamique Mélenchon” : les gens. Incultes, émotifs, irresponsables… Du “lierre rampant” (selon Christophe Barbier) tout juste bon à former des “masses populistes”. Source : Ma vie au poste

  • L’abstention : « Il va falloir que je pense à gouverner, un de ces jours »
    http://www.regards.fr/web/article/l-abstention-il-va-falloir-que-je-pense-a-gouverner-un-de-ces-jours

    C’est la grande inconnue d’une présidentielle dont elle devrait encore sortir gagnante… ou dont elle peut désigner le vainqueur. Qui est-elle, quelle est son analyse de la situation politique ? Confidences exclusives.

    « On me reproche de faire le jeu de Marine Le Pen, mais qui ne le fait pas, aujourd’hui ? »

    Macron vous inquiète ?

    Un peu, je l’admets. Il est tellement creux, avec ce discours d’étudiant en école de commerce exalté, qu’au départ je n’ai pas vu le danger. Pourtant, chez moi on entend souvent « Élections, piège à cons ! », cela aurait dû me mettre la puce à l’oreille. Il ne faut pas s’étonner que la politique-marketing favorise le produit le mieux emballé. L’avantage de parler comme une publicité, c’est qu’on touche un vaste public. Et Macron, c’est une bonne marque. Moi, ma nature, c’est plutôt "No logo". Il séduit les indécis, mais j’ai bon espoir de les récupérer à l’arrivée...

    • « Certains de mes partisans disent "Plus rien à foutre", d’autres "Tout est possible". »

      Vous arrivez à vivre avec cette idée d’être complice de l’extrême droite ? C’est de la non-assistance à démocratie en danger…

      Remballez votre discours culpabilisateur : si je prospère, c’est aussi parce qu’il ne marche plus. Maintenant, ce sont les votants qui culpabilisent. Il faut les comprendre, avec tous les délinquants qui se présentent, avec toutes les trahisons qu’on leur promet… De toute façon, il est faux de dire que je profite au Front national. Encore une fois, je ne suis pas la cause de la crise démocratique, j’en suis le symptôme. Et que propose-t-on à un pays en manque de démocratie ? Une "dose de proportionnelle" ! En outre, élire un monarque républicain, je ne suis pas sûre que ce soit si démocratique que ça… Surtout quand le "tripartisme" ne laisse le choix qu’entre les lâches, les salauds et les fachos.

      C’est un discours d’extrême gauche, ça !

      C’est parce que je suis jeune (rires). Mon côté anar… Je suis peut-être une force politique qui s’ignore. N’oubliez pas que bien des révolutions ont été lancées par ceux qui ne votaient pas. Certes, ce fut souvent parce qu’ils n’avaient pas le droit de voter.

      Justement, des gens sont morts pour que nous ayons ce droit…

      Je l’attendais, celle-là (soupir). Ceux qui sont morts pour le droit de vote avaient en tête d’obtenir plus qu’une carte d’électeur. Et ils ne pensaient certainement pas mourir pour qu’aujourd’hui Christophe Barbier et Ruth Elkrief se pâment devant le « courage » de François Fillon. Les élections garantissent que rien ne change, sinon en pire. Beaucoup de mes partisans pensent que la révolution ne viendra pas par les urnes, ni par les armes, mais par le bas. Certains disent « Plus rien à foutre », d’autres « Tout est possible » et pour ceux-ci, il n’y aura pas d’élection présidentielle. En attendant ce non-événement, je dois vous laisser : j’ai des week-ends de printemps à organiser.

    • Alors que François Fillon s’écroule, Emmanuel Macron a encore le vent en poupe. Il ne vient pas des partis, se dit ni de gauche ni de droite et fait souffler un vent nouveau sur la politique si l’on en croit certains médias. Mais comment est-il monté si vite, et si haut ? Les vidéastes du collectif Osons Causer décryptent le parcours et l’ascension fulgurante de cet énarque et ancien banquier d’affaires. Ce que le candidat à la présidentielle rappelle, c’est qu’on peut être en dehors des partis et néanmoins au cœur du pouvoir. (Site Mediapart)
      https://youtu.be/V9LbK-QXdYA

    • S’abstenir ? « Aujourd’hui, on nous oblige à sauver la République »
      https://www.arretsurimages.net/emissions/2017-03-10/S-abstenir-Aujourd-hui-on-nous-oblige-a-sauver-la-Republique-id9640

      Coulisses de l’émission, par Anne-Sophie Jacques
      C’était une vieille idée. Une vieille envie. Une envie de novembre. Depuis cinq mois nous voulions disséquer sur notre plateau l’abstention. J’avais déjà repéré, et lu, en 2015 le livre au titre un brin provocateur Les citoyens ont de bonnes raisons de ne pas voter des jeunes sociologues Thomas Amadieu et Nicolas Framont. J’avais rencontré ce dernier autour d’une bière pour discuter de son travail et de son terrain de recherche. Selon lui, les observateurs – et au premier rang les médias – focalisent sur les citoyens qui ne votent pas pour mieux les disqualifier, plutôt que de s’interroger sur la qualité de l’offre politique.

      Framont cite d’ailleurs dans son livre une chronique de mars 2015 de Thomas Legrand : le journaliste de France Inter y juge l’abstention comme étant au mieux de la paresse, et au pire le témoignage d’une irresponsabilité individuelle. Le même Legrand poussera un plaidoyer pour le vote – ou plutôt un réquisitoire contre l’abstention – la veille du premier tour des élections régionales en admettant qu’il se prête au jeu de la leçon de morale ; mais quoi ? Le pays n’a-t-il pas connu les attentats du 13 novembre ? N’est-il pas temps de revenir aux « valeurs de la démocratie » en votant ?

      Au lendemain de ce premier tour, le chroniqueur Raphaël Enthoven s’en prend carrément aux abstentionnistes au micro d’Europe 1. Dans une chronique (qui vole le titre de celle de Legrand – à savoir « Abstention piège à cons ») le philosophe dresse le portrait de l’abstentionniste : « ingrat », « fainéant », « malhonnête », « enfant gâté », « irresponsable », « orgueilleux », « snob ». Cette culpabilisation de l’abstentionniste ne vient pas de nulle part. Il est vrai qu’on nous conditionne au vote depuis l’âge tendre. On ne compte plus les nombreuses campagnes nous invitant à voter, où on nous dit que si je ne vote pas je ne compte pas, ou que mon vote peut décider du destin d’une nation, ou encore que je ne dois laisser personne décider pour moi… c’est d’ailleurs le slogan d’une publicité (assez rigolote) réalisée par le Cidem – nouveau Centre d’information civique – en 2001.

      Notre idée de novembre a ressurgi avec la publication le mois dernier d’un manifeste rédigé par un abstentionniste en chair et en os : Antoine Buéno. Chargé de mission au Sénat auprès du groupe des centristes depuis 2003 – mais aussi une des plumes de François Bayrou pendant la campagne présidentielle de 2007, humoriste, chroniqueur de radio et télé et auteur du remarqué Petit livre bleu qui analyse (et critique) la société des schtroumpfs (ce qui inspira à Alain Korkos une chronique à lire ici) – Buéno ne cache pas militer pour l’abstention, qu’il considère comme une arme de protestation et une preuve d’engagement. Son livre No vote ! déplie ses nombreux arguments.

      Aux côtés de Buéno et Framont, nous avons cherché la voix d’une personnalité politique. Pourquoi Rama Yade ? Parce qu’elle se présente aux élections présidentielles et qu’elle s’adresse justement aux abstentionnistes – aux « oubliés de la démocratie », pour reprendre ses éléments de langage. De fait, pendant le premier quart d’heure de l’émission, Yade parle comme une candidate en campagne. Un peu langue de bois. Puis très vite elle redevient citoyenne et concède que oui, elle se pose également la question de l’abstention, dans l’hypothèse où arriverait en deuxième position n’importe quel candidat face à Marine Le Pen.

      Car ce candidat serait, selon elle, issu d’un parti politique qui justement a favorisé la montée de Le Pen. Des deux violences – la violence d’un Front national qui risque de lâcher des hordes de crânes rasés et provoquer dix, cent, mille Adama Traoré, ou la violence d’un parti qui ne changera strictement rien à la politique néolibérale entraînant de fait un peu plus la déliquescence de notre démocratie – laquelle choisir ? Buéno est clair : il choisit la première. Nos deux autres invités sont comme en suspension. Certes l’émission ressemble parfois à une discussion de café du commerce. Mais en même temps cette discussion nous semble nécessaire. Salutaire. On va devoir faire un choix. Trancher. Et avant cela s’interroger sur la portée de notre vote.

      A l’issue de l’émission, nos invités sont lessivés. Remués, d’avoir été poussés dans leurs retranchements. « A un moment je me suis demandé si on n’était pas en train de déconner » lâche Buéno. Il reste six semaines pour s’en faire une idée.

    • La question fondamentale est : « pourquoi des citoyens renoncent à exercer un droit pour lequel leurs ancêtres se sont souvent battus ? » et aussi « les campagnes institutionnelles qui font du markéting du vote prouvent bien que les responsables politiques savent que le vote n’est plus désiré sans vouloir se poser la question du pourquoi, une fois de plus ».

  • Conflits au FN : que recherche vraiment Marion Maréchal-Le Pen ? vidéo
    http://vilistia.org/archives/13154

    12 décembre 2016 Nos brèves Elle met à l’épreuve la ligne du FN sur les questions de société et s’oppose ainsi à la ligne Philippot. Pour Christophe Barbier, éditorialiste politique à BFMTV, la députée du Vaucluse cherche à se positionner. … Lire la suite →

    #Front_National #Uncategorized

  • Le syndicalisme, dernier obstacle au “choc entrepreneurial” de François Fillon | Samuel Gontier
    http://television.telerama.fr/television/le-syndicalisme-dernier-obstacle-au-choc-entrepreneurial-de-fran

    « Restons prudents », recommande le présentateur de BFMTV. « C’est comme un puzzle avec des petites pièces qui commencent à s’assembler », estime Apolline de Malherbe. « On a des indicateurs qui commencent à clignoter tous azimuts », prévient le présentateur. « Ça a chauffé dans la tête des électeurs », indique Christophe Barbier. « 20h54 et c’est une bombe », conclut Laurent Delahousse sur France 2. La tête des électeurs a explosé façon puzzle clignotant. Source : Ma vie au poste

  • Allégeance, ou le pacte faustien de nos politiques - Egalite et Réconciliation
    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Allegeance-ou-le-pacte-faustien-de-nos-politiques-42026.html

    On aurait pu appeler cette étude « les larbins de la République ». Avec un double sens pour République : ce qu’est théoriquement notre système politique, censé être une application de la démocratie, et ce qu’il est devenu, en réalité. L’habillage du noyau dur qui contrôle le pays, qu’on pourrait appeler le parti pro-sioniste de France.

     

    Pourquoi pro-sioniste et pas sioniste, directement ? Parce que dans le tas, tout le monde n’est pas sioniste. Il y a les sionistes de cœur, qui s’en donnent à cœur joie dans leurs paroles ou actions, et les sionistes de raison, ceux qui calculent et composent avec la puissance du jour. Car cette puissance n’est pas éternelle. Elle est actuellement très critiquée. Pas parce qu’elle serait sioniste, mais parce que ses effets sur le peuple et le pays sont néfastes pour le peuple et le pays.

    Pour le noyau dur en question, la vie est très agréable. Avec une inquiétude sous-jacente : l’histoire se répète lorsqu’on ne la comprend pas. C’est pourquoi nous nous attachons à comprendre l’histoire profonde, celle qui n’est pas enseignée dans les manuels scolaires, pour petits ou pour grands, cette sous-histoire destinée principalement à justifier le pouvoir profond.

    La véritable Histoire ne laisse aucun fait de côté. En attendant la fission de ce noyau dur, dont la France pâtit chaque jour que Dieu fait, voici une photographie de ceux qui ont fait allégeance au parti pro-sioniste de France.

     

    Tous ceux qui ne boycottent pas Haziza sont complices d’Haziza. Avec les incroyables sorties antifrançaises de cet agent israélien placé à la tête d’une émission télé de service public, le doute n’est pas permis. Ceux qui vont manger dans sa main se coupent automatiquement du peuple français et de ses intérêts. Il faudrait donc faire la liste – chacun sa liste – de ceux qui ne vont pas chez Haziza picorer la graine de l’extrême droite israélienne.

     

    Belkacem, à la limite, vu ses limites conceptuelles, on peut lui pardonner son « choix ». Utilisée par le président pour exciter les véritables opposants au socialo-sionisme dont le programme consiste à affaiblir notre pays, par l’abaissement du niveau intellectuel de nos enfants, elle est loin de piger, tout à sa joie d’être ministre, la big picture et l’ingénierie qui opère à travers elle. Mais elle ne renonce pas au pouvoir de Judas qu’on lui tend.

     

    Même si notre cynique président fait semblant de faire son devoir de mémoire (la pensée profonde de chacun demeure pour l’instant invérifiable), il n’en reste pas moins qu’il obéit à l’injonction shoahtique. La symbolique du lieu est tout sauf neutre : elle se matérialise en une politique étrangère désastreuse, qui entraîne la France à la remorque d’Israël et des États-Unis, les deux pays les plus détestés du monde. En 50 ans, le parti unique de la fausse alternance gauche-droite aura réussi a retourner l’opinion mondiale contre la France. Hollande n’est que le dernier agent en date de ce retournement.

     

    Avec Christophe Barbier, on passe du politique lourd au culturo-mondain. En soi, ce n’est pas aussi grave que d’armer l’Arabie saoudite contre les Yéménites, mais cela participe de la même pliure. Encenser Attali, l’homme-orchestre du lobby sioniste français, qui travaille pour faire de Jérusalem la capitale d’un monde sionisé, cela fait sens. La preuve que Barbier est un produit de l’élite et non du peuple, c’est que zappé par le public en presse ou en télé, il revient toujours. La marque des « protégés » du lobby.

     

    Il y a mille moyens de montrer son allégeance et de faire un gros clin d’œil au noyau dur (... avec les vrais opposants) qui dirige le pays en douce. Par exemple, inaugurer une Place de la Souffrance Juive, une avenue Simone Veil, ou une impasse Netanyahou. Non, mauvaise idée. Un jour, on débaptisera l’aéroport Charles de Gaulle pour le renommer aéroport de l’Amitié franco-israélienne. Tout est possible.

     

    Il est une allégeance plus fine, qui inclut une critique – acceptable –, c’est celle que pratique Natacha Polony. Quand on invite des faucons pro-israéliens pour parler de l’islam, tout est dit. C’est comme si on invitait Haziza pour parler de E&R. L’intelligence est là pour masquer la collusion, brouiller les pistes. Il y a donc une échelle de soumission. Elle est plus ou moins visible, plus ou moins grotesque.

     

    Avec Coco tkt, l’allégeance verse dans le clownesque. Le criminel sorti de taule pour faire le job de Job, il n’y a que des abrutis pour penser que ça va marcher. Avant, au XIXe siècle, le sioniste était intelligent. Il avait un idéal de gauche, Israël et son pouvoir militaire d’extrême droite n’existait pas encore. Aujourd’hui, les ingénieurs sociaux du lobby produisent de la connerie à la tonne, avec un effet boomerang tout à fait prévisible. Le lobby se tire une balle dans le pied, et ça remonte doucement vers le haut.

     

    Exemple de cette « préférence » nationale pour le sionisme, l’incroyable protection privée dont bénéficie la communauté de Lumière au détriment de la population française, pourtant ultra majoritaire (99% contre 1%), mais minoritaire en termes de privilèges. La moindre association de quartier bidon (mais subventionnée) bénéficie de trois à cinq militaires à temps complet, sur le sol français, une décision des « autorités » françaises, qui sont évidemment aux ordres du noyau dur. Que ceux qui ont des yeux voient !

     

    Comment qualifier nos derniers ministres de l’Intérieur ? Larbins ? Employés ? Laquais ? Tous les synonymes ont été utilisés, mais ça ne change rien au fond. Le poste stratégique de premier défenseur des citoyens a été détourné au profit de la communauté dominante, sous prétexte de se protéger contre l’antisémitisme, l’antisionisme et autres variantes. En réalité, il n’est question que de confiscation du pouvoir par une minorité, contre les intérêts du plus grand nombre. C’est la définition de l’oligarchie. Le pseudo antisémitisme est un piège syntaxique destiné à terroriser les trouillards et les soumis. Une terreur qui produit de l’allégeance, c’est tout bénef !

     

    Au niveau inférieur, parmi les « petits » politiques, moins exposés médiatiquement, la soumission peut s’exprimer dans toute la splendeur du fayotage décomplexé. Elle consiste à envoyer un message au pouvoir central, à tendre une perche qui permettra de monter en grade. En général, le lobby utilise ces clampins prêts à vendre leur famille (politique) pour trois privilèges : un chauffeur, des voyages gratuits, et une exposition média qui fait vendre des livres. Ou pas, car BHL ne vend plus rien depuis perpète. À la fin, les « montés en grade de Tsahal » (utilisés comme des miliciens contre les vrais résistants), une fois démasqués ou affaiblis, sont balancés à la poubelle, ou à la vindicte populaire. Ça permet de calmer la foule. Un temps.

     

    Le meilleur marqueur de l’allégeance reste l’équivalence réelle. C’est quoi l’équivalence réelle ? C’est une personnalité lambda (sans carte physique, mais dotée d’une carte virtuelle, un coupe-queue social diablement efficace) qui n’a l’air de rien, et qui se retrouve au même niveau qu’un hiérarque politique théoriquement supérieur. Exemple avec le président de la République qui va voir l’exposition du frère d’un médiocre écrivain artificiellement élevé par le système médiatico-politique, autrement dit le mécanisme agissant du lobby, qui élève ou qui rabaisse, au gré de ses intérêts.

     

    Ce dispositif d’élévation (dit aussi ascenseur social sioniste) fonctionne selon le principe de la cooptation et de l’adoubement. Qui nie les valeurs de travail, de création de richesse (intellectuelle ou autre), de patience, et bien sûr de compétence. Concrètement, celui qui a vendu son âme au noyau dur peut profiter de la protection oligarchique et d’un booster social qui ne respecte aucune des règles établies pour les autres, les perdants. C’est le cas de la gauchiste Le Goïc, qui pose ici avec le révolutionnaire qui dispose d’enfants pour lui actionner la braguette. Vaste est le champ de l’antimorale. Impunité, quand tu nous tiens…

     

    Portrait type du promu par le noyau dur : personnalité fragile, envieuse, prête à tout pour obtenir un pouvoir qu’elle n’aurait pas eu sinon, dans une République authentique. Une personne dont le désir de revanche sociale va servir les objectifs du lobby. Ses officiers traitants manipulent l’intelligence (réelle) de Caroline Fourest par le moyen de sa haine (tout aussi réelle). La haine est une faiblesse absolue dont se sert l’adversaire. On sert alors ce qu’on croit desservir, et l’on dessert ce qu’on croit servir.
    Le diable est malin. Mais ça, on le savait déjà !

  • Finkielkraut viré de la « nuit debout » : une leçon politique | Quartiers libres
    https://quartierslibres.wordpress.com/2016/04/20/finkielkraut-vire-de-la-nuit-debout-une-lecon-politique

    Cela peut rendre jaloux tous ceux qui ont voulu apporter la contradiction à nos gouvernants et nos puissants lorsque ces derniers s’aventurent dans nos rues.
    A chaque fois que des audacieux ont cru que la démocratie les autorisait à interpeller les puissants, ils ont récolté des coups de la police républicaine et ont souvent atterri devant la justice démocratique « dont la bâtisse est trop factice pour que s’y hissent, oui, sans un pli nos voix approbatrices. »

    L’honnêteté oblige de constater que le retour du philosophe en carton dans son lit s’est passé dans le calme. Les responsables de la sécurité de la « nuit debout » et les camarades de la JC qui ont raccompagné le philosophe ont fait preuve de plus de respect d’autrui – fut-t-il un contradicteur à la noix – que tous les policiers qui agissent de manière autrement plus violente quand il s’agit d’écarter des contestataires des puissants.

  • • Coup de gueule : les agences photo répondent à Christophe Barbier
    http://www.franceinter.fr/blog-autopsie-dune-photo-coup-de-gueule-les-agences-photo-repondent-a-ch

    Le 5 octobre dernier, Christophe Barbier, directeur de la rédaction de l’Express, répondait à Sonia Devillers dans « L’instant M » sur la question des délais de paiement aux fournisseurs, notamment aux agences photographiques. Droit de réponse de ces dernières.

    #photojournalisme #photographie #presse #ordure

  • Pari gagné pour les glaces solidaires « La Belle Aude »
    http://www.liberation.fr/economie/2015/05/17/pari-gagne-pour-les-glaces-solidaires-la-belle-aude_1311122

    Le groupe Pilpa, racheté fin 2011 par le géant britannique de la glace R&R Ice Cream, emploie 124 salariés à Carcassonne lorsque sa fermeture est décidée peu de temps après.

    19 de ses anciens salariés décident alors d’unir leur force pour fabriquer des glaces artisanales, élaborées « avec des produits locaux de qualité », tout « en respectant les règles de l’économie sociale et solidaire », se souvient Christophe Barbier, aujourd’hui président du conseil d’administration de la #scop.

    Les glaces « La Belle Aude » sont nées.

    « La scop ? C’est que du bonheur ! », s’exclame Stéphane, ancien chef de ligne de production chez Pilpa. « J’ai décidé de me lancer dans l’aventure et j’ai suivi une formation pour apprendre à fabriquer des glaces », ajoute fièrement le créateur des délicieuses recettes qui font le succès de la marque.

    Car, un an seulement après leur arrivée dans les bacs des grandes surfaces de l’Aude, les glaces « La Belle Aude » ont séduit les consommateurs. La scop a enregistré un chiffre d’affaires de 750.000 euros en 2014, dépassant les estimations les plus optimistes.

    « On s’est battus pour sauver nos emplois et on a prouvé que cette entreprise solidaire était rentable », se réjouit M. Barbier.

  • Hongrie : le rouge et le noir - L’Express
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/hongrie-le-rouge-et-le-noir_926887.html

    Le risque industriel n’est pas une malédiction, il est la rançon de notre bien-être

    Christophe Barbier fait partie des cyniques, parce que, fondamentalement, il s’estime suffisamment protégé par son fric pour laisser les autres régler la facture de son bien-être.

    Au sujet des cyniques des catastrophes http://seenthis.net/messages/350202

  • Littérature et politique, le cas de Houellebecq

    « A 22 heures les deux candidats n’étaient toujours pas départagés, les derniers chiffres donnaient des estimations absolument identiques - cette incertitude évitant au candidat socialiste de faire une déclaration qu’on devinait difficile. Les deux partis qui structuraient la vie politique française depuis les débuts de la Vème République allaient-ils être balayés ? L’hypothèse était tellement renversante qu’on sentait que les commentateurs qui se succédaient à toute allure sur le plateau - et jusqu’à David Pujadas, pourtant peu suspect de complaisance envers l’islam, et réputé proche de Manuel Valls - en avaient secrètement envie. Passant d’une chaîne à l’autre avec une telle célérité qu’il paraissait jouir du don d’ubiquité, réussissant jusqu’à une heure avancée de la nuit d’éblouissants mouvements d’écharpe, Christophe Barbier fut sans conteste un des rois de cette soirée électorale, éclipsant aisément Renaud Dély, terne et morose devant un résultat que son journal n’avait pas prévu, et même Yves Thréard, d’ordinaire plus pugnace.

    Ce n’est qu’un peu après minuit, à l’heure où je terminais ma seconde bouteille de Rully, que tombèrent les résutats définitifs : Mohamed Ben Abbes, le candidat de la Fédération musulmane, arrivait en deuxième position avec 22,3 % des suffrages. Avec 21,9 %, le candidat socialiste était éliminé. Manuel Valls prononça une brève allocution, très sobre, où il saluait les deux candidats arrivés en tête, et ajournait toute décision jusqu’à la réunion du comité directeur du Parti socialiste. ...]

    [... » Les négociations entre le Parti socialiste et la Fraternité musulmane sont beaucoup plus difficiles que prévu. Pourtant, les musulmans sont prêts à donner plus de la moitié des ministères à la gauche - y compris des ministères clés comme les Finances et l’Intérieur. Ils n’ont aucune divergence sur l’économie, ni sur la politique fiscale ; pas davantage sur la sécurité - ils ont de surcroît, contrairement à leurs partenaires socialistes, les moyens de faire régner l’ordre dans les cités. Il y a bien quelques désaccords en politique étrangère, ils souhaiteraient de la France une condamnation un peu plus ferme d’Israël, mais ça la gauche leur accordera sans problème. La vraie difficulté, le point d’achoppement des négociations, c’est l’Education nationnale. L’intérêt pour l’éducation est une vieille tradition socialiste, et le milieu enseignant est le seul qui n’ait jamais abandonné le Parti socialiste, qui ait continué à le soutenir jusqu’au bord du gouffre ; seulement là ils ont affaire à un interlocuteur encore plus motivé qu’eux, et qui ne cédera sous aucun prétexte. La Fraternité musulmane est un parti spécial, vous savez : beaucoup des enjeux politiques habituels les laissent à peu près indifférents ; et, surtout, ils ne placent pas l’économie au centre de tout. Pour eux l’essentiel c’est la démographie, et l’éducation ; la sous-population qui dispose du meilleur taux de reproduction, et qui parvient à transmettre ses valeurs, triomphe ; à leurs yeux c’est aussi simple que ça, l’économie, la géopolitique même ne sont que de la poudre aux yeux : celui qui contrôle les enfants contrôle le futur, point final. Alors le seul point capital, le seul point sur lequel ils veulent absolument avoir satisfaction, c’est l’éducation des enfants.

    –- Et qu’est-ce qu’ils veulent ?
    –- Eh bien, pour la Fraternité musulmane, chaque enfant français doit avoir la possibilité de bénéficier, du début à la fin de sa scolarité, d’un enseignement islamique. Et l’enseignement islamique est, à tous points de vue, très différent de l’enseignement laïc. D’abord, il ne peut en aucun cas être mixte ; et seules certaines filières seront ouvertes aux femmes. Ce qu’ils souhaiteraient au fond c’est que la plupart des femmes, après l’école primaire, soient orientées vers des écoles d’éducation ménagère, et qu’elles se marient aussi vite que possible - une petite minorité poursuivant avant de se marier des études littéraires ou artistiques ; ce serait leur modèle de société idéal. Pär ailleurs, tous les enseignants, sans exception, devront être musulmans. Les règles concernant le régime alimentaire des cantines, le temps dévolu aux cinq prières quotidiennes devront être respectés ; mais, surtout, le programme scolaire en lui-même devra être adapté aux enseignements du Coran.

    –- Vous pensez que leurs pourparlers peuvent aboutir ?
    –- Ils n’ont pas le choix. S’ils échouent à conclure un accord, le Front national est certain de remporter les élections. Y compris s’ils y parviennent, d’ailleurs, il conserve toutes ses chances, vous avez vu les sondages comme moi. Même si Copé vient de déclarer qu’à titre personnel il s’abstiendrait, 85 % des électeurs UMP se reporteront sur le Front national. Ça va être serré, extrêmement serré : du 50-50, vraiment. « –- » Non, la seule solution qui leur reste, poursuivit-il, c’est de procéder à un dédoublement systématique des enseignements scolaires. Pour la polygamie d’ailleurs ils sont déjà parvenus à un accord, qui pourrait leur servir de modèle. Le mariage républicain restera inchangé, une union entre deux personnes, hommes ou femmes. Le mariage musulman, éventuellement polygame, n’aura aucune conséquence en termes d’état civil, mais il sera reconnu comme valide, et ouvrira des droits, par les centres de sécurité sociale et les services fiscaux.

    –- Vous êtes sûr ? Ça me paraît énorme...
    –- Absolument, c’est déjà acté dans les négociations ; c’est d’ailleurs parfaitement conforme à la théorie de la charia de minorité, qui est soutenue depuis longtemps par la mouvance des Frères musulmans. Eh bien, pour l’éducation, ça pourrait être un peu la même chose. L’école républicaine demeurerait telle quelle, ouverte à tous - mais avec beaucoup moins d’argent, le budget de l’Education nationale sera au moins divisé par trois, et cette fois les profs ne pourront rien sauver, dans le contexte économique actuel toute réduction budgétaire sera certaine de rallier un large consensus. Et puis, parallèlement, se mettrait en place un système d’écoles musulmanes privées, qui bénéficieraient de l’équivalence des diplômes - et qui pourraient, elles, recueillir des subventions privées. Evidemment, très vite, l’école publique deviendra une école au rabais, et tous les parents un peu soucieux de l’avenir de leurs enfants les inscriront dans l’enseignement musulman.

    –- Et pour l’université ce sera pareil « intervint son épouse. » La Sorbonne, en particulier, les fait fantasmer à un point incroyable - l’Arabie saoudite est prête à offrir une dotation presque illimitée ; nous allons devenir une des universités les plus riches du monde. ...]

    [... Replet et enjoué, fréquemment malicieux dans ses réponses aux journalistes, le candidat musulman faisait parfaitement oublier qu’il avait été un des plus jeunes polytechniciens de France avant d’intégrer l’ENA, dans la promotion Nelson Mandela - la même que Laurent Wauquiez. Il évoquait plutôt un bon vieil épicier tunisien de quartier - ce que son père avait été d’ailleurs, même si son épicerie était située à Neuilly-sur-Seine, et pas dans le 18ème arrondissement, encore moins à Bezons ou à Argenteuil.

    Plus que tout autre, rappela-t-il cette fois-ci, il avait bénéficié de la méritocratie républicaine ; moins que tout autre, il souhaitait porter atteinte à un système auquel il devait tout, et jusqu’à cet honneur suprême de se présenter au suffrage du peuple français. Il évoqua le petit appartement au-dessus de l’épicerie, où il faisait ses devoirs ; il ressucita brièvement la figure de son père, avec juste ce qu’il fallait d’émotion ; je le trouvais absolument excellent.

    Mais les temps, il fallait en convenir, poursuivit-il, avaient changé. De plus en plus souvent, les familles - qu’elles soient juives, chrétiennes ou musulmanes - souhaitaient pour leurs enfants une éducation qui ne se limite pas à la transmission des connaissances, mais intègre une formation spirituelle correspondant à leur tradition. Ce retour du religieux était une tendance profonde, qui traversait nos sociétés, et l’Education nationale ne pouvait pas ne pas en tenir compte. Il s’agissait en somme d’élargir le cadre de l’école républicaine, de la rendre capable de coexister harmonieusement avec les grandes traditions spirituelles - musulmanes, chrétiennes ou juives - de notre pays.

    Suave et ronronnant, son discours se poursuivit pendant une dizaine de minutes avant qu’on ne passe aux questions de la presse. J’avais remarqué depuis longtemps que les journalistes les plus teigneux, les plus agressifs étaient comme hypnotisés, ramollis en présence de Mohammed Ben Abbes. Il y avait pourtant, me semblait-il, des questions embarrassantes qu’on aurait pu lui poser : la suppression de la mixité, par exemple : ou le fait que les enseignants devraient embrasser la foi musulmane. Mais après tout n’était-ce pas le cas, déjà, chez les catholiques ? Fallait-il être baptisé pour enseigner dans une école chrétienne ? En y réfléchissant je me rendais compte que je n’en savais rien, et au moment où s’achevait la conférence de presse je compris que j’en étais arrivé exactement là où le candidat musulman voulait me mener : une sorte de doute généralisé, la sensation qu’il n’y avait rien là de quoi s’alarmer, ni de véritablement nouveau.

    Marine Le Pen contre-attaqua à midi trente. Vive et brushée de frais, filmée en légère contre-plongée devant l’Hôtel de Ville, elle était presque belle - ce qui contrastait nettement avec ses apparitions précédentes : depuis le tournant de 2017, la candidate nationale s’était persuadée que, pour accéder à la magistrature suprême, une femme devait nécessairement ressembler à Angela Merkel, et elle s’appliquait à égaler la respectabilité rébarbative de la chancelière allemande, allant jusqu’à copier la coupe de ses tailleurs. Mais, en ce matin de mai, elle semblait avoir retrouvé une flamboyance, un élan révolutionnaire qui rappelaient les origines du mouvement. Le bruit courait depuis quelque temps que certains de ses discours étaient écrits par Renaud Camus - sous la surveillance de Florian Philippot. Je ne sais pas si ce bruit était fondé, mais elle avait en tout cas fait des progrès considérables. D’emblée, je fus frappé par le caractère républicain, et même franchement anticlérical, de son intervention. Dépassant la référence banale à Jules Ferry, elle remontait jusqu’à Condorcet, dont elle citait le mémorable discours de 1792 devant l’Assemblée législative, où il évoque ces Egyptiens, ces Indiens « chez qui l’esprit humain fit tant de progrès, et qui retombèrent dans l’abrutissement de la plus honteuse ignorance, au moment que la puissance religieuse s’empara du droit d’instruire les hommes ».

    « Je croyais qu’elle était catho... me fit remarquer Myriam.
    –- Je ne sais pas, mais son électorat ne l’est pas, jamais le Front national n’a réussi à percer chez les catholiques, ils sont trop solidaires et tiers-mondistes. Alors, elle s’adapte. »..."

    #Houellebecq

  • José Fort : les raisons de l’hystérique dénigrement du livre de Valérie Trierweiler
    http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/09/06/jose-fort-les-raisons-de-lhysterique-denigrement-du-liv

    Quand il y a unanimité dans les #médias, j’ai appris à me méfier. Le bouquin est peut-être une merde, mais il semble que ce qui a le plus de mal à passer, c’est la mise à jour de la #servilité et de la #connivence médiatique et d’une #politique de #classe.

    Et surtout, ce qui m’a le plus dégoutée, c’est que les attaques étaient surtout essentialistes et misogyne, plutôt que sur le bouquin lui-même.

    Cet ouvrage est aussi et surtout une charge implacable contre le système copains-copains entre politiques et journalistes (Christophe Barbier et la bande) , contre la garde présidentielle rapprochée digne de l’époque monarchique, les retournements de vestes, les petits marquis aux « chaussures bien cirées », les menteurs, les petits calculs et les grosses embrouilles. Les Le Foll transformé en pitbull, Najat Belkacem rêvant de « puissance médiatique », Bartolone plus traître que lui tu meurs…

    Valérie Trierweiler n’a pas oublié d’où elle vient : de la ZUP d’Angers, d’un milieu modeste et constate que « ce monde n’était pas fait pour moi ». Faudrait-il ne pas la croire, lorsqu’elle évoque un dîner dans sa famille et le commentaire de son compagnon déclarant « elle est quand même pas jojo la famille Massonneau » et en qualifiant les pauvres de « sans-dents ». Seulement de l’humour ?

    #lutte_des_classes #domination

  • Les Ordonnances Du Docteur Barbier
    https://www.bakchich.info/blogs/2014/06/05/les-ordonnances-du-docteur-barbier-63416

    La presse dominante n’en finit plus, comme on sait, de commenter la récente victoire électorale du Front national.

    Surtout : elle cherche, partout ailleurs que dans ses propres contributions à la banalisation de la logorrhée péniste, les responsables de ce « désastre ».

    Et bien sûr : Christophe Barbier, directeur du magazine L’Express, ne pouvait qu’il n’ajoute son commentaire à ceux de ses pair(e)s.

    Pour ce qui le concerne, le diagnostic – exprimé (1) avec une sûreté où se reconnaît le praticien d’expérience – est le suivant : « si 1 votant sur 4, le 25 mai, a choisi le Front national, c’est d’abord à cause de » François Hollande.

    Et pas du tout – on l’aura compris - à cause des directeurs des magazines dont les couvertures entretiennent les anxiétés – disons comme ça pour faire vite – où prospère la démagogie xénophobe.

    ..................

    #Christophe-Barbier
    #L'Express
    #FN

  • En démocratie, l’humour, c’est sacré !
    http://reflets.info/en-democratie-lhumour-cest-sacre

    Si à Reflets nous ne comprenons rien à rien, sommes à la solde de la CIA, du CRIF, de la LICRA, du Mossad et de Christophe Barbier, il n’empêche que nous avons un peu le sens de l’humour. Et au vu des centaines de commentaires hargneux (pour rester poli) qui ont déboulé depuis la publication […]

    #A_la_Une #Tribunes #Antisémitisme #Dieudonné #nazisme #Racisme #rouges-bruns #satire_antisémite #soral

  • Editorial La fin de Satan | The End of Satan - Pacôme Thiellement
    WWW.CRITICALSECRET.NET — - - —
    http://www.criticalsecret.net/pacomethiellement-editorial-la-fin-de-satan-the-end-of-satan,144.htm

    La culture académique, relais de l’église extérieure, avait produit une œuvre justifiant le fonctionnement du pouvoir et ses raisons de nous conserver dans l’oppression. La philosophie académique fut le supplétif intellectuel de cette forfanterie, ensuite remplacée par le show-buisness, et enfin les deux dialectiquement mêlés dans la production définitive du « chroniqueur », le cul de basse-fosse du monde : Histoire de la pensée officielle, de Aristote à Christophe Barbier. Le monde devenait plus matériel à mesure qu’il s’enfonçait dans l’injustice et la violence. A mesure qu’il devenait plus matériel, l’homme devenait plus seul – l’incommunicabilité s’imposait – et l’homme ordinaire et le poète maudit ne faisaient plus qu’un – comme dans le poème de Baudelaire. Tous maudits mais tous guerriers. Tous détruits mais tous prêts à combattre encore l’après-dernière guerre mondiale.

    #cax #apocalypse

    • Le démiurge fou et borgne finit par ressembler à Alain Bauer : un gros tas à la moustache filasse et à la moumoute mal collée, dans un costume à carreaux d’escroc de province, qui vend des caméras de surveillance marchant mal aux présidents qui se succèdent. L’archonte du destin finit par ressembler à Manuel Valls : un connard raide, sorte d’eunuque gominé qu’on ne voudrait pas pour beau-frère, qui ne sourit jamais et qui impose la dictature en poussant les hommes au crime sous les applaudissements de ses pairs. Le gros poisson amorphe, c’était Hollande, suprême saleté se roulant dans les draps d’une actrice trop complaisante, affamé toujours d’une nouvelle guerre – et il accélérait le scooter de la destruction de ce monde dans une sorte d’indifférence bonhomme à tel point qu’on se demandait toujours s’il était surnaturellement stupide ou seulement infernalement con.

      Excellent. J’adore souvent #Pacôme-Thiellement.

      Plein de vidéos autour de ce dernier livre (Delfeil de Ton, Berroyer, Luis Rego lisant Topor, des trucs sur Beaudelaire, etc) sur remue.net :
      http://remue.net/spip.php?rubrique628

      #Satan !

  • Comment concentrer les poncifs en un seul mot : pour l’#éditocrate #assisté Christophe Barbier, le social-libéralisme c’est « viril »
    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/le-virage-social-liberal-de-francois-hollande_1312212.html

    Or voici qu’après un an de cocon le président hermaphrodite risque le choix de la virilité.
    En cette affirmation inédite d’un social-libéralisme à la française, le chef de l’Etat ne mâche pas ses mots : puisse-t-il ne pas retenir ses coups !

    – déjà assimiler le courage à la virilité, comme si les femmes ne pouvaient pas être courageuses
    – et faire croire que la soumission à l’#oligarchie c’est du courage

    Sébastien Fontenelle remet les choses à leur place concernant l’assistanat du gusse
    http://www.bakchich.info/blogs/sebastien-fontenelle/erratum
    http://www.bakchich.info/sites/bakchich.info/files/u344/sans_titre-2.jpg
    rappel : http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Express#Aides_financi.C3.A8res_de_l.27.C3.89tat

    #sexisme #grand_bond_en_arrière #néolibéralisme

    • Ca me rappel une citation de Foutriquet himself que j’avais relevé à l’époque
      http://madmegblog.blogspot.fr/2008/07/journal-dun-foutriquet.html

      Janvier 2008 - Je vis ma vie, Je me fout des commentaires des autres. Durant les douze dernières années, les gens s’étaient habitués a avoir un Grand-père et une Grand mère a L’Élysée. J’ai un nouveau style. Le Monde entier devra s’y faire. Les Français ont maintenant un vrai mec a L’Élysée, qui a quelque chose entre les Jambes et qui s’en sert. – Spiegel

      et pour ta remarque sur les couilles et le courage, perso j’utilise l’expression « gonades, gonadé·e·s » à la place de « couilles, couillus » comme ca c’est neutre vu que les gonades ce sont les ovaires et les testicules mais ca ne marche toujours pas avec les oligarches.

    • Il avait vraiment dit ça au Spiegel, notre Berluskozy ?
      J’avais raté ça..
      Quelle honte...

      J’aime bien aussi la formule de Barbier, « hermaphrodite » pour Hollande, qui doit sans doute être la version politiquement correcte de « tarlouze »...
      Oui le clivage gauche/droite selon ces crétins, ça pourrait se renommer en couillemollisme / severementburnisme...
      La testostérone semble décidément être un bon anesthésiant de la pensée, et le meilleur catalyseur de la servilité intellectuelle..

    • Pourquoi les pauvres votent à droite
      Préface de Serge Halimi http://www.agone.org/elements/pourquoilespauvresvotentadroite/index.html

      À la fin des années 1960, la concurrence internationale et la peur du déclassement transforment un populisme de gauche (rooseveltien, conquérant, égalitaire) en un « populisme » de droite faisant son miel de la crainte de millions d’ouvriers et d’employés d’être rattrapés par plus déshérités qu’eux. C’est alors que la question de l’insécurité resurgit. Elle va embourgeoiser l’identité de la gauche, perçue comme laxiste, efféminée, intellectuelle, et prolétariser celle de la droite, jugée plus déterminée, plus masculine, moins «  naïve  » .

      Cette métamorphose s’accomplit à mesure que l’inflation resurgit, que les usines ferment et que l’«  élite  », jadis associée aux grandes familles de l’industrie et de la banque, devient identifiée à une «  nouvelle gauche  » friande d’innovations sociales, sexuelles et raciales.

      Les médias conservateurs n’ont plus qu’à se déchaîner contre une oligarchie radical-chic protégée d’une insécurité qu’elle conteste avec l’insouciance de ceux que cette violence épargne. Au reste, n’est-elle pas entretenue dans ses aveuglements par une ménagerie de juges laxistes, ­d’intellectuels jargonnants et autres boucs émissaires rêvés du ressentiment populaire  ?

      «  Progressistes en limousine  » là-bas  ; «  gauche caviar  » chez nous.

    • oui c’est à peine croyable !
      Entre « hérmaphrodite » "capitaine de pedalo" et « flamby » c’est claire que les commentaires sur Hollande donnent quant même l’impression que le bon politicien est en fait un violeur.
      Par rapport à Foutriquet, je me souviens qu’a la même époque il intentait des procès contre des rapeurs qui voulaient « violer la France cette salope » ou un truc dans le genre mais c’etait pas le coté sexiste qui l’a choqué, mais le coté non respecteux de l’identité national, et c’est quant même hallucinant de voir qu’au même moment il se vente de son quelquechose entre les jambes dont il va se servir contre les citoyen·ne·s.

      @koldobika, en résumé si les pauvres votent à droit c’est par misogynie.

    • mad meg (@mad_meg) :

      Par rapport à Foutriquet, je me souviens qu’a la même époque il intentait des procès contre des rapeurs qui voulaient “violer la France cette salope” ou un truc dans le genre mais c’etait pas le coté sexiste qui l’a choqué, mais le coté non respecteux de l’identité national, et c’est quant même hallucinant de voir qu’au même moment il se vente de son quelquechose entre les jambes dont il va se servir contre les citoyen·ne·s.

      Ça me fait penser à une des prémisses de Derrick Jensen

      Premise Four: Civilization is based on a clearly defined and widely accepted yet often unarticulated hierarchy. Violence done by those higher on the hierarchy to those lower is nearly always invisible, that is, unnoticed. When it is noticed, it is fully rationalized. Violence done by those lower on the hierarchy to those higher is unthinkable, and when it does occur is regarded with shock, horror, and the fetishization of the victims.

      http://www.endgamethebook.org/Excerpts/1-Premises.htm

    • @mad_meg la misogynie est clairement présente dans les discours de droite, mais pas particulièrement à la base (pas plus qu’ailleurs) chez ceux à qui ces discours sont adressés.
      D’une part il s’agit pour ces discours de faire oublier aux pauvres que l’insécurité qu’ils subissent est surtout d’origine économique, en adoptant pour cela une posture simpliste et autoritariste prétendant régler le problème de façon simple (+ de flics etc). Et faire passer dans le même paquet l’idée que cette insécurité et cette « décadence » sont aussi liées à la perte des bonnes vieilles valeurs patriarcales où l’homme décidait « courageusement » pendant que la femme faisait bien sagement de la patisserie.
      Un tel discours marche chez des gens dépolitisés et en perte de repères, et leur fait avaler du machisme par la même occasion, si la seule alternative perçue est l’ordre ancien ou le chaos.
      En résumé je dirais que si les pauvres votent à droite c’est par dépolitisation (à laquelle des gens comme Barbier participent).

    • Je n’ai pas dit que c’etait « pire qu’ailleurs », la misogynie est très bien partagée entre riches et pauvres, gauche et droite, hommes et femmes, homos et héteros... mais ici par rapport à l’explication de Halimi que tu propose, c’est bien parce que certain·e·s pauvres adhèrent (comme certain·e·s riches) à cette idée que le pouvoir est une histoire de raideur phallique qui fait que cet « argument biblique » puisse servir encore.

      Mais c’est réducteur et caricatural cette question de « l’éfféminage », il y a de nombreux facteurs dans le fait que les gens votent contre leurs intérêts. Comme on parlait au départ de la biterie de Barbier je comprend qu’on s’oriente sur cet aspect, mais sur cette question je prefère par exemple le texte de Mona Chollet « Rêver contre soi-même »
      http://www.peripheries.net/article311.html
      ou ici le « syndrôme de l’avant dernier »
      http://www.slate.fr/story/54315/pauvres-vote-interet-economique
      et bien sur ce n’est que des exemples, il y a de nombreux facteurs qui me dépassent de très loin.

      Bonne suite de journée

    • @mad_meg ma réponse précédente était peut-être un peu courte mais effectivement, on est bien d’accord sur le fait que la misogynie soit répandue et donne prise dans de nombreux milieux à des arguments machistes, et sur le fait que des facteurs multiples font que les pauvres et votent contre eux-mêmes (c’est ce que détaillent entre autres Thomas Frank dans le bouquin dont je parlais, ainsi que @mona dans « Rêves de droite »)
      lien avec http://www.seenthis.net/messages/199547