person:claudine junien

  • Doit-on soigner les #femmes comme les hommes ? - Interviews - universcience.tv, la WebTV scientifique hebdo
    http://www.universcience.tv/video-doit-on-soigner-les-femmes-comme-les-hommes-26777.html

    Claudine Junien, professeur émérite de génétique médicale, met l’accent sur les différences entre les sexes du point de vue de la #santé. Ces différences biologiques devraient, selon elle, être prises en compte pour aboutir à une meilleure prise en charge médicale des femmes.

  • Génomique et sexisme : des femmes, des hommes et des chimpanzés | Allodoxia
    http://allodoxia.blog.lemonde.fr/2017/12/12/genomique-et-sexisme-femmes-hommes-chimpanzes

    Une réfutation récente d’un propos de Claudine Junien, Nicolas Gauvrit et Peggy Sastre, sur le fait qu’en gros la différence entre hommes et femmes est aussi grande qu’entre humains et chimpanzés.

    Claudine Junien use depuis deux ans de tout son poids de professeure émérite de génétique et membre de l’Académie nationale de médecine pour diffuser l’idée suivante : la « différence génétique » entre hommes et femmes est égale à 1.5%, une différence selon elle quinze fois plus grande que celle existant en moyenne entre deux hommes, et comparable à celle existant entre le chimpanzé et l’humain. Comme on va le voir, le calcul de ce pourcentage est plus que spécieux dans son principe et complètement erroné dans sa mise en œuvre, et ces deux comparaisons n’ont aucun sens. La mobilisation de cette rhétorique fallacieuse ne peut s’expliquer autrement que par une volonté de défendre à tout prix ce qu’elle appelle « la cause du sexe biologique », ce qui n’est pas sans rappeler certains précédents.

    PARTIE 1 – PREREQUIS DE GENETIQUE
    Vocabulaire et notions de base
    Caryotypes et spécificités du X et du Y chez l’humain et le chimpanzé
    Zoom sur la région spécifique au chromosome Y humain
    Nombre de gènes et taille du génome humain
    Eléments de génomique comparative
    Variabilité génétique humaine
    Signification fonctionnelle d’un pourcentage de différence entre génomes humains
    Différence génomique entre humains et chimpanzés

    PARTIE 2 – BREVE HISTOIRE DE L’ARGUMENT DE CLAUDINE JUNIEN
    Début des années 2000 : Mattei, Ginger et compagnie
    2005 : Carrel et Willard publient des données à prendre avec des pincettes
    Publicité/communication des résultats de Carrel et Willard
    Relais fantasque de l’étude de Carrel et Willard dans les médias anglo-saxons
    Relais plus factuel dans les médias français, faux et trompeur par Peggy Sastre
    2006 : mise en question de la portée des résultats de Carrel et Willard
    2008 : confirmation de la portée limitée des résultats de Carrel et Willard
    Peggy Sastre enfonce néanmoins le clou, puis Claudine Junien arrive en renfort
    Le fameux argument arrive dans la bouche de Claudine Junien
    Déploiement de l’argument choc

    PARTIE 3 – POURQUOI C’EST MULTIPLEMENT FAUX ET INEPTE
    Calcul de la « différence génétique » entre femmes et hommes
    Prise en compte des niveaux d’expression
    Comparaison avec la différence entre deux humains de même sexe
    Comparaison avec la différence entre humain et chimpanzé

    #Odile_Fillod #Claudine_Junien #Nicolas_Gauvrit #Peggy_Sastre #cerveaux #différence #hommes #femmes #chimpanzés #vulgarisation #science

  • Femmes – hommes : quelles différences naturelles ? | Entre les lignes entre les mots
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2018/03/19/femmes-hommes-quelles-differences-naturelles

    Intervention d’Odile Fillod aux Journées intersyndicales femmes : CGT, FSU, Solidaire (16 et 17 mars 2017)

    J’ai choisi de donner ce titre à mon intervention afin de souligner que la question n’était pas de savoir s’il existe des différences naturelles entre femmes et hommes, comme pourrait le laisser penser l’intitulé de cet atelier, mais plutôt de savoir en quoi consistent exactement ces différences.

    Mon intention n’est évidemment pas de tenter d’en dresser un inventaire. Ce que je vous propose, c’est de passer en revue un certain nombre d’entre elles en mettant en évidence l’écart important pouvant exister entre ce que les données des sciences biomédicales permettent d’en dire, et la manière dont elles sont présentées ou interprétées. Avant cela, je vais préciser ce que j’entends par « naturel », c’est-à-dire sous quel angle je considère l’opposition « nature/culture », pour reprendre une formulation classique.

    Nature versus culture : de quoi parle-t-on ?

    • Une présentation particulièrement spécieuse de cette différence, portée en France par la généticienne Claudine Junien, consiste à dire qu’« en termes de séquence d’ADN », la « ressemblance entre un homme et une femme n’est que de 98,5%, du même ordre de grandeur qu’entre un humain et un chimpanzé » (C. Junien et N. Gauvrit, The Conversation, 26 février 2017). Affirmant que cela se traduit par des différences biologiques d’ampleur comparable « en particulier dans le cerveau », elle estime que l’étude de ces différences liées au sexe devrait permettre d’avoir « une meilleure utilisation des dispositions naturelles des uns et des autres » et ainsi de « trouver des nouvelles bases pour la parité », et peut-être aussi « d’optimiser les relations et la communication entre les hommes et les femmes »

      http://allodoxia.blog.lemonde.fr/2017/12/12/genomique-et-sexisme-femmes-hommes-chimpanzes

      On pourrait le croire au vu de représentations courantes des organes génitaux, telles celles figurant sur la plateforme Corpus du réseau Canopé, une ressource pédagogique sur le corps humain mise à disposition de la communauté éducative par l’Education nationale en 20144. Les schémas censés représenter les organes sexuels mettent bien en évidence ce qui différencie les deux appareils reproducteurs, avec les gonades, les voies génitales et certaines glandes annexes5, et donnent l’impression que le pénis n’a pas de pendant chez les femmes, ou alors qu’il s’agit du vagin. Comme s’il y avait d’un côté un organe génital externe, et de l’autre un vide, un trou (à combler), une sorte de lieu de passage ou de réceptacle.

      […]

      Or en réalité, les femmes comme les hommes sont dotées d’un organe sexuel dont une partie seulement est visible, qui se trouve au même endroit, accroché aux os du bassin, et qui est chez les deux la source primaire du plaisir sexuel. Le pénis des hommes a un homologue chez les femmes, et ça s’appelle le clitoris, ou l’organe bulbo-clitoridien si on veut être précis·e.

      #Odile_Fillod #femmes #hommes #nature #culture #hormones #génétique #vulgarisation #science

    • Heureusement, non. Il s’agit d’une intox qui vient des Etats-Unis, et qui ne tient pas debout déjà pour deux raisons évidentes. D’abord, lorsqu’un médicament s’avère être inadapté à un type de patients particulier, on ne le retire pas du marché : on exclut juste ces patients-là de sa prescription. Ensuite, on ne passe jamais directement des études animales à la commercialisation des médicaments : ils sont testés sur l’être humain, or les enquêtes réalisées en Europe comme aux Etats-Unis indiquent que depuis des décennies, les essais cliniques de médicaments susceptibles d’être prescrits à des femmes incluent toujours des femmes, et ce en nombre généralement suffisant (même si certains stéréotypes de genre peuvent parfois amener à en inclure moins que d’hommes).

      A la source de cette intox se trouve une note succincte publiée en janvier 2001 par la Cour des comptes américaine, portant sur tous les médicaments retirés du marché états-unien depuis janvier 1997. Dix l’ont été, et c’est cette note qui a indiqué après coup que pour huit d’entre eux, davantage d’effets secondaires avaient été déclarés chez des femmes. De plus, la note soulignait que quatre de ces médicaments étaient prescrits plus souvent aux femmes (l’un deux, le Lotronex, leur était même réservé !), et que cela pouvait expliquer ce différentiel. Pour les quatre autres, les différences n’étaient pas forcément naturelles, et il était signalé que la prise simultanée de médicaments incompatibles pouvait dans certains cas être en cause.

      Outre que le Lotronex a depuis été remis sur le marché (toujours réservé aux femmes), le tout premier manuel de médecine sexo-spécifique, pourtant enclin à souligner toute différence naturelle9, a conclu que sur les douze médicaments retirés du marché états-unien entre janvier 1997 et fin 2001, pour dix le nombre supérieur de femmes concernées par les effets secondaires semblait juste refléter leur usage plus fréquent de ces médicaments. Seuls deux sur douze avaient réellement une fréquence plus élevée de troubles (essentiellement cardiaques) rapportés chez les femmes.

      #intox et bien sûr, c’est satanée #Peggy_Sastre encore et toujours !

  • Les femmes de droite : qui sont-elles ? Quels sont leurs réseaux ?
    http://aucreuxdemoname.fr/blog/100-femmes-pour-la-liberte-de-harceler

    les femmes ont trois possibilités :

    Se soumettre dans le silence et la rage
    Se révolter, au risque d’être victimes de violence
    Pactiser avec l’ennemi pour être tranquilles
    Concrètement, nos femmes de droites ont choisi la troisième voie. Devant le constat de ces violences existantes, c’est une stratégie somme toute assez logique :

    Les hommes exercent une violence. Si je me révolte je subirai encore plus de violence. Je choisis donc de me mettre sous la protection du patriarcat pour ne pas subir cette violence. Et je fais en sorte de permettre que ce système perdure.

    [Dworkin] De la maison du père à la maison du mari et jusqu’à la tombe qui risque encore de ne pas être la sienne, une femme acquiesce à l’autorité masculine, dans l’espoir d’une certaine protection contre la violence masculine. Elle se conforme, pour se mettre à l’abri dans la mesure du possible. C’est parfois une conformité léthargique, en quel cas les exigences masculines la circonviennent progressivement, comme une enterrée vive dans un conte d’Edgar Allan Poe. Et c’est parfois une conformité militante. Elle sauvera sa peau en se démontrant loyale, obéissante, utile et même fanatique au service des hommes qui l’entourent. […]. Quelles que soient les valeurs ambiantes, elle les incarnera avec une fidélité sans faille.
    Les hommes respectent rarement leur part du marché tel qu’elle l’entend : la protéger contre la violence masculine.
    [Dworkin] Les femmes de droite ont examiné le monde ; elles trouvent que c’est un endroit dangereux. Elles voient que le travail les expose à davantage de danger de la part de plus d’hommes ; il accroît le risque d’exploitation sexuelle.[…] Elles voient que le mariage traditionnel signifie se vendre à un homme, plutôt qu’à des centaines : c’est le marché le plus avantageux. […]. Elles savent également que la gauche n’a rien de mieux à offrir : les hommes de gauche veulent eux aussi des épouses et des putains ; les hommes de gauche estiment trop les putains et pas assez les épouses. Les femmes de droite n’ont pas tort. Elles craignent que la gauche, qui élève le sexe impersonnel et la promiscuité au rang de valeurs, les rendra plus vulnérables à l’agression sexuelle masculine, et qu’elles seront méprisées de ne pas aimer ça. Elles n’ont pas tort. Les femmes de droite voient que, dans le système où elles vivent, si elles ne peuvent s’approprier leur corps, elles peu-vent consentir à devenir une propriété masculine privatisée : s’en tenir à un contre un, en quelque sorte.

    • Je cherche la liste complète de ces prétendues 100 femmes et dans le meilleur des cas je trouve une 15-20 ène de noms. Sur la tribune féministe qui y répond les signatures sont toutes mentionnées https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/tribune-les-porcs-et-leurs-allie-e-s-ont-raison-de-sinquieter-caroline-

      Le titre de la tribune violophile de Peggy Sastre est quant même pas claire. « La liberté d’importuné » j’avais cru que c’était la revendication de la part de femmes d’avoir le droit d’agresser les agresseurs, de harceler les harceleurs et d’humilier les humilieurs, ou alors la revendication d’une sexualité féminine prédatrice.

      Mais bien sur il y a #inversion_patriarcale C’est pas la « liberté d’importuné » que ce femmes revendiquent, c’est pas une liberté pour elles mêmes, ni une liberté pour les femmes. C’est la liberté pour les hommes d’importuner n’importe quelle femme, n’importe ou, n’importe quant et n’importe comment.

      Parceque je vois pas trop ce qui empêche ces 20 femmes (prétenduement 100) d’être « importunées ». Elles peuvent très bien ne pas dénoncer les agressions qu’elles subissent et taire les viols qui ont été perpétrés contre elles. Elles peuvent aussi choisir d’interagir sexuellement avec des hommes qui se comportent comme des bourgeois du XIXeme.

      La liberté revendiqué ici c’est la liberté de ne pas être libre. Comme disait l’autre « la liberté c’est l’esclavage »

      Par rapport à Catherine Millet j’avais raté ses déclarations de décembre dernier sur le viol qui sont des enfilades de sophisme et d’inversion patriarcales
      http://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/quand-catherine-millet-regrettait-pas-avoir-ete-violee-pas-grave-traumati

      Ça c’est mon grand problème, je regrette beaucoup de ne pas avoir été violée. Parce que je pourrais témoigner que du viol on s’en sort.

      Inversion car on ne peu pas consentir au viol.
      Sophisme car, on se sort de tout, tant qu’on en est pas mort·e. C’est un peu le principe d’être en vie, être en vie ca veut dire qu’on se sort de tout jusqu’au jour ou on s’en sort pas et on en crève.
      Cruauté cynique aussi puisque ce que veux dire cette phrase c’est que les victimes de viol qui dénoncent le viol qu’elles ont subi sont des puritaines qui font des histoires pour rien.

      Pour elle, « l’intégrité » des femmes n’est pas touchée après un viol puisque la conscience reste « intacte ». Elle a cependant souligné que « si la fille était vierge d’accord il lui manque désormais quelque chose » avant d’ajouter qu’elle considérait qu’il était « plus grave » de perdre un ou plusieurs membres dans un accident de voiture.

      C’est une variation du « y a pas mort d’homme ».

      On retrouve cette comparaison du viol à un accident qui est l’idée centrale du manifeste ; ne surtout jamais nommé les agresseurs quitte à prétendre qu’il n’y a pas d’agression, seulement des accidents.

      Pour le sophisme, d’un coté elle reproche aux victimes d’intégré une vision d’elles même qui serait traditionaliste et pourtant elle utilise le concept de virginité. La virginité c’est l’expression d’une souillure intrinsèque à la sexualité. En face de la vierge il y a la salope et rien d’autre. Elle parle d’un manque de quelquechose, et c’est pas si grave d’être violé une fois qu’on la perdu ce quelquechose. Si il manque quelquechose à une femme elle n’a plus de valeur ni d’alternative, la soumission et le silence. Angot dirait « On se débrouille ».

      Mais par contre ça m’est arrivé d’avoir des rapports sexuels avec des gens qui ne me plaisaient pas spécialement. Parce que voilà c’était plus facile de céder à la personne ou parce que c’était une partouze et qu’on était en groupe.

      Elle confirme cette idée, une fois que la vierges a été souillé par un homme, elle est irrémédiablement souillé. Plus aucun homme ne peut la salir. Les femmes dé-viérgées n’ont plus aucune raison de refusé la sexualité avec tout homme qui en ferais la demande.
      D’un coté Millet refuse aux femmes de pensé que la sexualité puisse être une souillure, mais de l’autre elle fonde son système de valeur sur la notion de souillure.

      #violophilie #anti-féminisme #victim_blaming #blâmer_la_victime #silenciation #victime #vierge #virginité

    • J’ai ôté le portrait de Catherine Deneuve suite à la lecture d’un message.
      Jusqu’à présent toutes les photos parues sont retouchées sauf celle qui illustre la tribune qui elle est brute.
      1 On replace CD dans son age pour assoir le texte de la tribune.
      2 On fait monter le commentaires sexistes sous le portrait pour annimer les débats.

    • http://www.le-blog-de-la-pintade.fr/2018/01/reponse-a-catherine-deneuve-pas-neuve-et-sa-clique.html

      – Sarah Chiche (écrivain, psychologue clinicienne et psychanalyste)
      – Catherine Millet (critique d’art, écrivain)
      – Catherine Robbe-Grillet (comédienne et écrivain)
      – Peggy Sastre (auteur, journaliste et traductrice)
      – Abnousse Shalmani (écrivain et journaliste)
      – Alexandra Alévêque (journaliste)
      – Kathy Alliou (curatrice)
      – Françoise Arnaud (historienne de l’art)
      – Celina Barahona (consultante marketing)
      – Sophie Bastide-Foltz (traductrice littéraire)
      – Marie-Laure Béraud (auteur-interprète, musicienne)
      – Marie-Laure Bernadac (conservateur général honoraire)
      – Léa Bismuth (critique d’art, curatrice)
      – Catherine Bizern (productrice et programmatrice indépendante)
      – Stéphanie Blake (auteur de livres pour enfants)
      – Linda Blake Pibarot (traductrice)
      – Sonia Bogdanovsky (chef monteuse cinéma)
      – Christine Boisson (actrice)
      – Ariane Bouissou (journaliste)
      – Odile Buisson (gynécologue-obstétricienne)
      – Sophie Cadalen (psychanalyste)
      – Farideh Cadot (galeriste)
      – Cristina Campodonico (responsable de l’action culturelle de la S.G.D. L.)
      – Nickie Caro (normalienne, agrégée de Lettres, ancien professeur de Khâgne)
      – Ingrid Caven (actrice et chanteuse)
      – Monique Chatenet (conservateur en chef du Patrimoine au Centre André Chastel)
      – Julie du Chemin (écrivain et sexologue)
      – Erika Maria Cool-Troch (manager Yak Immo)
      – Véronique Coquet-Caubère (productrice)
      – Sabine Dauré (viticultrice)
      – Catherine Deneuve (actrice)
      – Frederique Dolphijn (cinéaste, metteur en scène et romancière)
      – Christine Domine (professeur)
      – Nathalie Dray (journaliste)
      – Corinne Ehrenberg (psychanalyste)
      – Méline Engerbeau (entrepreneuse)
      – Caroline Faillet (experte en stratégie digitale)
      – Nouhad Fathi (journaliste et blogueuse)
      – Marguerite Ferry (paysagiste)
      – Adeline Fleury (écrivain)
      – Catherine Francblin (critique et historienne d’art)
      – Gloria Friedmann (artiste plasticienne)
      – Sophie Gaillard (présentatrice du 6-7h sur Sud Radio)
      – Bernadette de Gasquet (médecin et auteur)
      – Véronique Gérard-Powell (spécialiste de l’Art européen XVe-XVIIIe siècles, Centre André Chastel)
      – Christine Goémé (femme de radio)
      – Reine Grave (vidéaste)
      – Aliette Griz (écrivain et membre du Réseau Kalame)
      – Cécile Guilbert (écrivain)
      – Clarisse Hahn (réalisatrice, vidéaste et photographe)
      – Anne Hautecoeur (éditrice)
      – Marie Herbreteau (graphiste)
      – Brigitte Jaques-Wajeman (metteur en scène)
      – Claudine Junien (généticienne, membre de l’Académie de Médecine)
      – Brigitte Lahaie (actrice et présentatrice radio)
      – Rachel Laurent (artiste)
      – Sylvie Le Bihan (écrivain)
      – Anne-Marie Lesage (retraitée)
      – Myriam Le Strat (dentiste)
      – Martine Lerude (psychiatre, psychanalyste)
      – Elisabeth Lévy (directrice de la rédaction de Causeur)
      – Jacqueline Lichtenstein (philosophe)
      – Christine Lombard (créatrice de mode)
      – Joëlle Losfeld (éditrice)
      – Vanessa Luciano (chroniqueuse radio, sexothérapeute)
      – Mademoiselle A (chanteuse, comédienne et modèle)
      – Valérie Maës (actrice et vidéaste)
      – Abeline Majorel (responsable pédagogique et business developer)
      – Claire Margat (critique d’art, traductrice)
      – Isabelle Marlier (anthropologue et écrivain)
      – Isabelle Martin (enseignante)
      – Christelle Mata (attachée de presse)
      – Sophie de Menthon (présidente du Mouvement ETHIC et membre du CESE)
      – Karine Miermont (écrivain)
      – Anne Morelli (professeure à l’Université libre de Bruxelles)
      – Anne-Elisabeth Moutet (journaliste)
      – Latifa Najar (retraitée)
      – Natacha Nikouline (photographe)
      – Karine Papillaud (journaliste littéraire)
      – Julia Palombe (chanteuse, auteur)
      – Nelly Perotin (retraitée)
      – Camille Pier (auteure, compositeure et interprète)
      – Sylvie Pierson (secrétaire)
      – Francesca Piolot (productrice radio)
      – Barbara Polla (médecin, écrivain, commissaire d’exposition)
      – Joana Preiss (actrice, réalisatrice)
      – Isabelle Prim (réalisatrice et comédienne)
      – Nicole Priollaud (chargée de la communication de l’Académie nationale de Pharmacie)
      – Anne Rudisuhli (psychopraticienne)
      – Nora Sahara (journaliste et infirmière)
      – Sylviane Sainclair (retraitée)
      – Marie Sellier, (auteure, Présidente de la S.G.D.L. - Société des Gens de Lettres)
      – Joëlle Smets (journaliste et sexologue)
      – Hélène Soulodre (documentaliste)
      – Brigitte Sy (réalisatrice et actrice)
      – Catherine Thieron (auteure et vocaliste)
      – Catherine Titeux (architecte, Bruxelles)
      – Trinidad (humoriste, imitatrice, chanteuse)
      – Gabriela Trujilo (historienne du cinéma et critique)
      – Christine Van Acker (auteur)
      – Roxane Varone (chirurgienne)
      – Alexandra Varrin (écrivain)
      – Hélène Vecchiali (psychanalyste et coach)
      – Martine Vercruysse (animatrice)
      – Sonia Verstappen (travailleuse du sexe et anthropologue)
      – Caroline Vié (journaliste et romancière)
      – Bérengère Viennot (traductrice et chroniqueuse)
      – Evelyne Vitkine (consultante en marketing)

    • Merci @touti pour la liste
      Je voie qu’il y a – Odile Buisson (gynécologue-obstétricienne) - je me souviens d’une emission de radio dans laquelle elle niait les violences gynécologiques et obstétricales mais je le retrouve pas, ca a du disparaître avec @audeV

      J’en profite pour archiver ca :

      Mercredi soir, sur le plateau de BFMTV, Caroline De Haas, qui a elle-même été victime de viol, s’est retrouvée face à l’une des signataires de la tribune du Monde, Brigitte Lahaie. Dans l’émission NewséCompagnie menée par Nathalie Levy, les deux femmes s’interrogeaient sur la façon de redonner aux femmes la puissance de leur corps.

      « Il y a un truc très simple, c’est d’arrêter les violences, affirme alors Caroline De Haas. Parce que les violences, elles empêchent la jouissance. Quand vous avez été victime de viol, vous jouissez moins bien en fait, en général. » Brigitte Lahaie, qui a longuement animé sur RMC Lahaie, l’amour et vous, répond alors : « On peut jouir lors d’un viol, je vous signale. »

      https://www.lexpress.fr/actualite/medias/on-peut-jouir-lors-d-un-viol-je-vous-signale-brigitte-lahaie-choque-sur-bfm

      –---

      J’archive aussi les declaration de Deneuve sur le viol perpetré par polansky :

      « C’est une jeune fille qui avait été amenée chez Roman par sa mère, qui ne faisait pas son âge de toute façon », avait déclaré l’actrice le 16 mars dernier. « Et de toute façon, on peut imaginer qu’une jeune femme de 13 ans puisse faire 15, 16 ans. Il ne lui a pas demandé sa carte de visite. Il a toujours aimé les jeunes femmes. J’ai toujours trouvé que le mot de viol avait été excessif », avait-elle conclu.

      http://www.lefigaro.fr/cinema/2017/07/05/03002-20170705ARTFIG00310-affaire-polanski-les-propos-de-catherine-deneuve-

      –----

      Meme sujet discuté ici aussi ; https://seenthis.net/messages/658841

    • Non c’est pas celui là car avec Taddei et Peggy Sastre je me serais pas infligé ca. C’est une autre emission probablement sur france culture. Je vais voire si je la retrouve.

      Je pense que c’était l’émission dont il est question ici : http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2017/07/20/debat-sur-les-maltraitances-medicales-sur-france-inter-
      C’est pas france cul c’est france inter.
      https://www.franceinter.fr/emissions/le-debat-de-midi/le-debat-de-midi-17-juillet-2017

    • Il est insupportable pour ces femmes, non qu’elles imaginent que le monde va s’écrouler si elles ne sont plus traitées comme des objets par les hommes, mais que d’autres femmes puissent sans autorisation réclamer leur libération. Quelle déchéance de perdre leur position de pouvoir de représentation face à l’ensemble les #meetoo qui ont gravé leur souffrance du patriarcat dans l’anonymat d’un mouvement de grande ampleur. Qui a besoin d’entendre déclamer d’une voix tellement égoïste ces femmes de droite, ultime ressort du patriarcat qui s’étouffe dans ces soubresauts fétides. A part le système lui même pour maintenir l’illusion de la liberté de quelques élues. Ce n’est pas pour elles qu’elles réclament la subordination face aux hommes,mais pour faire taire toutes ces femmes courageuses, les punir d’avoir oser prendre la parole sans les prévenir.

      Je vois bien un banquet de femmes, ou certaines refuseraient d’être serveuses, soubrettes, debouts toute la soirée et renverseraient les plats de bites en gelée sur la tête de ces privilégiées.

    • Jolie image @touti très inspirante !

      Je trouve quand même qu’elle font très fin d’époque comme le disait @odilon et qu’elles s’autosabotent merveilleusement toutes seules. Je rapportait toute à l’heure les propos de Millet et Lahaie à mes voisin·es qui trouvaient quand même un peu que la galanterie et la séduction sont a distingué. Mais illes ont été horrifiés et ont revu leur jugement sur ce manifeste (bon c’est des voisin·es cools et très à gauche celleux-là).

      Je pense que c’est une belle opportunité de poursuivre et affiner la discutions sur la sexualité patriarcale. Leur manifeste maintiens la tension et réactive l’attention sur les violences sexuelles et ca fait des exemples précis de culture du viol à déconstruire. J’ai presque envie de dire merci à ces femmes de droite tellement elles y vont franco de porc.

      En plus c’est un bon outil pour détecté les machos et les toxiques, y compris chez les gauchistes : https://seenthis.net/messages/659363

    • Deneuve hier a écrit dans libé pour essayé de se rattraper aux branches tout en réaffirmant ce qu’elle à écrit.
      D’abord elle ne manque pas de montrer son mépris pour Brigitte Lahaie, qui n’est manifestement pas de même monde que les autres signataires car les propose de Millet encore plus choquant ne sont pas dénoncés.
      Ensuite elle dit que le manifeste ne dit pas que le harcelement c’est bien mais il dit que le harcelement c’est pas grave et qu’il faut etre puritaine pour en faire une histoire et qu’on devrait avoir de la peine pour les frotteurs plutot qu’autre chose. Il dit aussi que les victimes confondent drague maladroite et harcelement alors que cette confusion on la trouve dans ce manifeste. Le texte dit aussi que les utilisatrices et utilisateurs (les hommes victimes sont totalement effacés par ce manifeste) sont dans la haine des hommes et la haine de la sexualité.
      En somme elle s’excuse de ce qu’elle a dit mais elle dit qu’elle a rien dit de mal (B.Lahaie a fait pareil). Technique de faux-cul qui a toujours rien compris au problème.
      Il y a quand meme une différence avec l’apologie de la séduction à la française de l’époque DSK, c’est que cette fois les signataires de ces tribunes pro-viol, pro-violences sexuelles sont contraintes de s’excusé, meme si elles le font hypocritement sans comprendre.
      Au passage j’étais étonné de pas trouvé Iacub sur ce manifeste mais elle a quand même fait un papier sur libé que j’ai pas lu et pas envie de lire.

    • contribution de B.B :

      « Concernant les actrices, et pas les femmes en général, c’est, dans la grande majorité des cas, hypocrite, ridicule, sans intérêt. Cela prend la place de thèmes importants qui pourraient être discutés. Moi, je n’ai jamais été victime d’un harcèlement sexuel. Et je trouvais charmant qu’on me dise que j’étais belle ou que j’avais un joli petit cul. Ce genre de compliment est agréable. Or il y a beaucoup d’actrices qui font les allumeuses avec les producteurs afin de décrocher un rôle. Ensuite, pour qu’on parle d’elles, elles viennent raconter qu’elles ont été harcelées… En réalité, plutôt que de leur profiter, cela leur nuit. »

  • Hommes- femmes : la médecine sous-estime les différences
    http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/16386-Hommes-femmes-la-medecine-sous-estime-les-differences

    « Les hommes et les femmes ne sont pas égaux devant la maladie et doivent donc être traités différemment ». C’est avec cette formule que l’Académie de Médecine lance son plaidoyer pour un médecine sexuée, plus proche des réalités biologiques de l’être humain.

    De fait, si la société multiplie les préjugés et les idées fausses sur les théories du genre, la médecine, elle, a au contraire tendance à lisser des différences pourtant bien réelles entre les hommes et les femmes. C’est particulièrement le cas en France, souligne l’Académie de Médecine, qui appelle à s’inspirer des approches américaines, allemandes ou encore suédoises, davantage centrées sur la médecine différenciée.
     
    Des hommes, des femmes et des singes
    « Si on compare les séquences d’ADN, on s’aperçoit qu’il y a 1 % de différences entre deux hommes ou deux femmes, explique la généticienne Claudine Junien, à l’origine de ce rapport. En revanche, parce que la femme a deux chromosomes X et l’homme, un chromosome X et un Y en plus, on se retrouve avec 15 fois plus de différences !  »

    En fait, il y aurait autant de différences sur le plan de l’ADN entre un homme et une femme qu’entre un humain et un chimpanzé ! Ces disparités ont de nombreuses conséquences. Comme le montre le rapport de l’Académie de Médecine, certaines maladies touchent plutôt les femmes (Alzheimer, dépression, ostéoporose, sclérose en plaques…) quand d’autres atteignent davantage les hommes (autisme, tumeurs du cerveau, AVC ischémique…).

    Des médicaments pour hommes
    Par ailleurs, la réponse aux traitements diffère selon le sexe. Question de génétique, là aussi, mais pas seulement. « Les études cliniques ont oublié les femmes, car c’est compliqué de les intégrer dans les études, poursuit Claudine Junien_. Il y a un risque qu’elles tombent enceintes et que le bébé soit affecté par les molécules expérimentées_ ». Même les tests de toxicité sont réalisés sur des animaux mâles…

  • La médecine est sexiste - La Parisienne
    http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/la-medecine-est-sexiste-19-07-2014-4013061.php

    L’injustice dès la paillasse. Sauf cibles exclusivement féminines (ovaires, ménopause, grossesse) et gentiment surnommée « médecine bikini », dès le labo, au stade de la recherche animale, les tests sont essentiellement menés sur des rats mâles, « pour éviter que les hormones ne perturbent les résultats », confirme la généticienne Claudine Junien.

    #sexisme #femmes #médecine