person:david assouline

  • Pour le Sénat, les sites doivent payer les éditeurs pour la reprise d’articles de presse
    https://www.nextinpact.com/news/107530-pour-senat-sites-doivent-payer-editeurs-pour-reprise-darticles-pr

    Le Sénat a adopté à l’unanimité (343 voix pour, 0 contre) la proposition de loi instaurant un droit voisin pour les éditeurs de presse. Un texte passé comme « du beurre », avec l’adoubement du gouvernement.

    C’est fait. Le Sénat a adopté la proposition de loi de David Assouline (PS). Dans ses grandes lignes, elle introduit un droit à rémunération au profit des éditeurs et des agences de presse pour l’utilisation des articles de presse en ligne.

    Avec cette proposition, en supposant une adoption dans les mêmes termes par l’Assemblée nationale, la reproduction ou la communication sous une forme numérique d’une publication de presse devrait normalement passer par une autorisation de ces professionnels. Par publication de presse, il faut entendre les articles, mais aussi les photos ou les vidéos provenant d’une rédaction.

    Puisqu’une telle demande d’autorisation individuelle est impossible, elle laisse ouverte la possibilité de confier cette gestion à une société de perception et de répartition des droits. Le cas échéant, ils seraient ensuite répartis entre les éditeurs et agences, après ponction des frais administratifs. Les journalistes, auteurs des publications, auraient droit à une part de cette rémunération, fixée par accord d’entreprise ou, à défaut, par tout autre accord collectif.

    Dans la version initiale, ce régime était concentré sur les moteurs. En clair, en échange d’un montant, les services d’indexation pourraient continuer à gloutonner et communiquer les articles de presse aux Internautes. Mais le texte a gagné plusieurs crans en commission de la Culture.
    Un texte étendu des moteurs à l’ensemble des sites Internet

    Création d’un droit voisin au profit des agences et éditeurs de presse
    http://www.senat.fr/dossier-legislatif/ppl17-705.html

    Cette proposition de loi a été déposée par David ASSOULINE, Patrick KANNER, Marc DAUNIS et plusieurs de leurs collègues le 5 septembre 2018.

    Les auteurs de ce texte partent du constat que « les moteurs de recherche reproduisent et diffusent, comme libres de droits, sur leurs propres pages, des millions de textes, de photographies, de vidéographies sans licence » et causent, de ce fait « un préjudice patrimonial considérable aux agences de presse et à leurs auteurs ».

    Ils proposent donc d’instaurer un droit voisin au profit des agences et éditeurs de presse pour assurer « d’une part, une meilleure protection de leurs contenus et, d’autre part, le développement de leurs structures et de leurs produits, en protégeant leurs investissements tant humains, que financiers ».

    La proposition de loi initiale vise notamment, dans son article 3, à créer deux nouveaux chapitres dans le code de la propriété intellectuelle afin :
    – de définir le champ d’application de ce nouveau droit voisin ;
    – d’organiser la gestion du nouveau droit créé au profit des agences de presse pour exploitation en ligne de leurs productions ;
    – de fixer les modalités de calcul de la rémunération due au titre de l’exploitation des productions des agences et des éditeurs de presse par des services automatisés de référencement d’images.

    Les articles 1 et 2 contiennent des mesures de coordination rendues nécessaires par ce nouveau dispositif.

    L’article 4 précise la date d’entrée en vigueur de la loi.

    Au Sénat, le droit voisin des éditeurs de presse frappe tous les sites, sur 20 ans
    https://www.nextinpact.com/news/107515-au-senat-droit-voisin-editeurs-presse-frappe-tous-sites-sur-20-an

    De 50 à 20 ans de droit à rémunération

    La durée des droits patrimoniaux des éditeurs de presse et des agences de presse serait d’abord de vingt ans « à compter du 1er janvier de l’année civile suivant celle de la première publication d’une publication de presse ». En clair, un article publié en ligne le 1er avril 2019 serait rémunératoire jusqu’au 1er avril 2040.

    Le texte initial avait préféré une durée de 50 ans, mais les débats européens ont poussé les sénateurs à davantage de modestie. « Cette durée [de 50 ans] pourrait paraitre excessive dans un secteur où l’investissement économique est plus faible, développe l’un des amendements déposés par David Assouline, adopté en commission. Le projet de directive actuellement en discussion à Bruxelles a pour sa part retenu une durée de cinq années, qui est également la position de la France dans la négociation »

    « Il est donc proposé [...] de se rapprocher de cette durée, ajoute-t-il, en faisant passer de cinquante à vingt ans la durée des droits patrimoniaux des agences et des éditeurs de presse, afin de marquer l’attachement de la France à cette question »

    Ce recul de 30 ans pour s’approcher des 5 ans du futur texte européen est néanmoins largement compensé par l’adoption d’un autre amendement beaucoup plus ambitieux.
    Un droit voisin étendu à l’ensemble des sites accessibles au public

    Alors que le texte se concentrait à l’origine sur les moteurs de recherches d’images, la commission de la Culture a élargi l’obligation d’autorisation et donc ce droit à rémunération aux « service[s] de communication au public en ligne d’œuvres et d’objets protégés ».

    Avec cette expression, soutient David Assouline, on élargit la liste des redevables « à l’ensemble des moteurs de recherche et des réseaux sociaux ». De fait, l’affirmation est un peu timide. En utilisant l’expression de services de communication au public en ligne, il frappe tous les sites Internet ouverts au public. Ce qui est un peu plus vaste.

    En l’état, blogs ou sites personnels, sites de e-commerce, commentaires, etc. toutes les pages accessibles aux internautes et qui utiliseraient d’une manière ou d’une autre un contenu journalistique auraient à verser une dîme.

  • Droits voisins et seenthis

    #CopyrightMadness : quand La France Insoumise veut taxer l’usage des œuvres du domaine public
    https://www.numerama.com/pop-culture/456485-copyrightmadness-quand-la-france-insoumise-veut-taxer-lusage-des-oe

    Mon (droit) voisin le tueur. L’année 2018 a été marquée par la bataille autour des articles 13 et 11 de la future réforme européenne relative au droit d’auteur. Le texte n’est pas encore adopté définitivement, mais en bonne élève la France a pris les devants et a proposé une loi permettant l’application de la directive sans perdre de temps. David Assouline et quelques autres sénateurs PS ont rédigé une proposition de loi adoptée par la commission culturelle du Sénat. Pour rappel, l’article 11 prévoit d’accorder des droits aux éditeurs de presse sur la réutilisation de leurs contenus. Cela a été conçu contre Google et les portails d’actualité qui, d’après les éditeurs de presse, génèrent des pertes. L’article 11 prévoit que l’extension du droit voisin ne s’applique que pour les plateformes majeures du web, mais la version française souhaite appliquer ce principe à l’ensemble du web. Autrement dit, au moindre blog ou commentaire qui renverrait vers un article de presse. Puis, comme le veut l’expression « impossible n’est pas français », les sénateurs prévoient que la durée de protection s’étende sur 20 ans, alors que le texte initial fixe une période de cinq ans. Enfin pour couronner le tout, la transposition française envisage de déployer un DRM sur l’information. La législation en matière de propriété intellectuelle en France, c’est comme pour le maintien de l’ordre : être offensif.

    La privatisation de l’information par la propriété intellectuelle | Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-internationale-de-droit-economique-2006-4-page-361.htm

    Il faut donc se pencher sur les usages déviants, sur les pratiques marginales de la propriété intellectuelle, ceux et celles qui sans doute ne relèvent pas des belles constructions académiques mais tissent le quotidien et lui impriment une marque nouvelle.

    Cela implique de se plier à deux impératifs auxquels invite d’ailleurs l’intitulé sur la « privatisation » de l’information, à connotation plus économique que juridique [35]
    .
    Le premier est de ne pas s’en tenir à une approche formelle. « Ceci n’est pas une propriété. » Un peu comme le célèbre « Ceci n’est pas une pipe » de Magritte

    « Information wants to be free », vous vous souvenez ?
    https://scinfolex.com/2012/11/23/information-wants-to-be-free-vous-vous-souvenez
    https://scinfolex.com/?s=information

    Il se trouve que la science-fiction a déjà exploré cette possibilité et la vision qu’elle nous livre est assez troublante. Elle donne beaucoup à réfléchir sur cette crispation que l’on constate à propos du droit de l’information.

    Dans sa nouvelle d’anticipation « Le monde, tous droits réservés« figurant dans le recueil éponyme, l’auteur Claude Ecken imagine justement un monde dans lequel l’information pourrait être copyrightée et les conséquences que cette variation pourrait avoir sur les médias et la société dans son ensemble.

    Dans un futur proche, l’auteur envisage que la loi a consacré la possibilité de déposer un copyright sur les évènements, d’une durée de 24 heures à une semaine, qui confère un droit exclusif de relater un fait, empêchant qu’un concurrent puisse le faire sans commettre un plagiat. A l’inverse de ce qui se passe aujourd’hui avec la reprise des dépêches des agences AFP ou Reuters, les organes de presse se livrent à une lutte sans merci pour être les premiers à dénicher un scoop sur lequel elles pourront déposer un copyright.

    L’intérêt de la nouvelle est de développer dans le détail les implications juridiques et économiques d’un tel mécanisme. Les témoins directs d’un évènement (la victime d’une agression, par exemple) disposent d’un copyright qu’ils peuvent monnayer auprès des journalistes. Lorsqu’une catastrophe naturelle survient, comme un tremblement de terre, c’est cette fois le pays où l’évènement s’est produit qui détient les droits sur l’évènement, qu’elle vendra à la presse pour financer les secours et la reconstruction.

    • il faudrait créer un bouton spécifique « télécharger mes billets », ça serait plus simple que l’API…

    • Merci @fil , le temps que cela se fasse j’essayerai de les exporter avec l’API - si j’arrive à trouver quelques documents qui l’expliquent.

      Je vais regarder si je trouve du code ou un plugin qui permet à un auteur de transférer des objets SPIP d’un site à un autre.

      As-tu une idée par où commencer ?
      #SPIP n’a pas d’API au sens propre du terme, pas vrai ?

  • Au Sénat, le droit voisin des éditeurs de presse frappe tous les sites, sur 20 ans
    https://www.nextinpact.com/news/107515-au-senat-droit-voisin-editeurs-presse-frappe-tous-sites-sur-20-an

    Des fois, on a du mal à croire que ce sont des gens censés, qui réfléchissent à la mise en pratique de leurs décisions. Au mieux, on aura un système qui va graisser des pattes d’intermédiaires, au pire, on fera dans l’auto-censure, et on ne citera plus personne. mais le silence n’est-il pas au fond le but ultime rcherché. Ce réseau qui développe la liberté d’expression, bouaaah.

    Au Sénat, la commission de la Culture a adopté à l’unanimité la proposition de loi créant un droit voisin en ligne pour les éditeurs et les agences de presse. Le texte ouvre un droit rémunératoire sur vingt ans, une durée jugée plus raisonnable que les cinquante d’abord prévus. Ce droit est toutefois étendu des moteurs... à l’ensemble des sites.

    Avec cette expression, soutient David Assouline, on élargit la liste des redevables « à l’ensemble des moteurs de recherche et des réseaux sociaux ». De fait, l’affirmation est un peu timide. En utilisant l’expression de services de communication au public en ligne, il frappe tous les sites Internet ouverts au public. Ce qui est un peu plus vaste.

    En l’état, blogs ou sites personnels, sites de e-commerce, commentaires, etc. toutes les pages accessibles aux internautes et qui utiliseraient d’une manière ou d’une autre un contenu journalistique auraient à verser une dîme.

    Concrètement, il étend la protection juridique des verrous technologiques à toutes les publications de presse, toujours sur l’autel des droits voisins. Gare, en conséquence, à celui qui parviendrait à contourner un tel mur censé protéger un article ou une photo de presse.

    Cet autre rustine parlementaire porte pour sa part l’obligation d’information sur les restrictions à la copie privée, là encore aux contenus journalistiques. En obligeant cette information, le texte autorise dans le même temps ces verrous restreignant la possibilité de chacun de réaliser une copie. David Assouline utilise à cet effet l’expression de « mesures techniques de protection de l’information. ».

    Enfin, la Hadopi aurait pour charge de réguler ces MTP en matière de presse.

    #Médias #Article_13 #Impraticable

    • Ben, à mon avis c’est mort !
      En prenant des notes sur les articles lus, et en les partageant via Seenthis, on entre pleinement dans le cadre de cet « usage » de la presse que l’on veut interdire à tous ceux qui n’ont pas les poches pleines.
      C’est le problème de ces lois décidées avec un objectf (souvent valable, comme de freiner l’accaparement par Google ou Amazon) mais qui ne prend pas en compte les effets de bord.

    • Je n’arrive pas à comprendre le sujet exact (d’autant que paywall). Ce n’est pas pareil de donner accès à un contenu complet sur son site et avoir une revue de presse avec un lien externe et un ou deux paragraphes d’extraits comme on le fait la plupart du temps ici. Le droit à la citation existe toujours que je sache ?

    • On peut espérer que ça ne passera pas à l’Assemblée.

      En fait, on a toujours les mêmes foutaises depuis les années 90 :

      – des parlementaires qui n’y comprennent rien (et seraient même naturellement hostiles à la libre expression de tous sur les réseaux), et demandent aux lobbys professionnels de leur rédiger les lois ;

      – une prétention à lutter contre le « néolibéralisme à l’américaine », mais en considérant dans le même temps que la seule expression en ligne se fait dans un cadre marchandisé (les gens en dehors du marchand seraient sympathiques mais totalement anecdotiques) ; on avait exactement ça quand on allait avec Valentin Lacambre expliquer aux politiques qu’ils allaient tuer son truc ;

      – et évidemment, en prétendant lutter contre le « néolibéralisme », on adopte des textes qui, en pratique, achèvent la marchandisation de l’expression sur les réseaux. Ici, en prétendant lutter contre la prédation Facebook/Twitter, on tue toute expression en dehors de Facebook et Twitter.

      Et même, puisque l’effet immédiat, c’est qu’un Mastodon ou un Seenthis (ou, sans doute aussi, Rezo.net) deviennent des risques financiers insoutenables hors sphère marchande, et que donc tous leurs usagers n’auront d’autre choix, pour faire des suivis de l’actualité, de publier sur Facebook et Twitter qui, eux, ont les moyens de payer les droits voisins, et même les frais d’avocats induits par ces nouveaux droits à la con.

      Same old same old…

      – Après, sur ce coup-là, je pense qu’on peut compter sur le tropisme « startup nation » du gouvernement pour bloquer cette version trop extensive de la directive européenne. Si les « dégâts collatéraux » prévisibles sont la destruction de possibilités d’émergence d’alternatives marchandes françaises (parce qu’une startup « alternative » à Facebook/Twitter c’est déjà pas gagné, mais si en plus tu lui colles en France des taxes et des droits que ne subissent pas les boîtes américaines sur le marché mondial, évidemment c’est mort), normalement ça ne passe pas. Un peu la logique de la crypto, quand il y avait les vagues d’hystérie autour de ça, des communications (pédo-nazies-terroristes) qu’on ne pourrait pas intercepter, ça a toujours coincé sur le fait que les banques et les entreprises ont besoin de sécuriser leurs communications.

  • La tension monte autour de France Télévisions
    http://abonnes.lemonde.fr/actualite-medias/article/2017/10/26/la-tension-monte-autour-de-france-televisions_5206205_3236.html

    La pression sur #France_Télévisions augmente : mercredi 25 octobre, devant la commission des affaires culturelles du Sénat, la ministre de la #culture Françoise Nyssen a plaidé pour une « réforme de fond » de l’audiovisuel public, proposant trois « axes de transformation » : le périmètre des entreprises #publiques du secteur, leur financement et leur gouvernance.

    Cette volonté générale était connue, mais la ministre a davantage poussé les feux du changement. France Télévisions doit s’adapter à ce nouvel horizon, alors qu’elle est encore en train de déterminer quels postes elle va réduire pour réaliser les 50 millions d’euros d’#économies exigées par le gouvernement par rapport à son budget 2018.

    Le 17 octobre, alors que les syndicats de France Télévisions étaient en #grève, a eu lieu la première réunion du comité stratégique, l’instance du conseil d’administration de France Télévisions désignée pour réviser le budget. Selon nos informations, la direction a esquissé des pistes d’économies chiffrées : les charges hors salaires (renégociation des achats, des abonnements à la mesure d’audience Médiamétrie, des frais de diffusion…) pour environ 10 millions d’euros ; les émissions et les sports (renégociations de magazines ou jeux, réexamen des droits du tournoi de tennis de Roland Garros, de la coupe de la Ligue de football ou des Jeux olympiques…) pour 20 millions d’euros environ ; le cinéma pour environ 8 millions d’euros environ ; la création audiovisuelle (séries, téléfilms, dessins animés et documentaires) pour 12 millions d’euros environ, sachant que ce budget avait été augmenté de 20 millions d’euros pour atteindre 420 millions en 2018…
    Toutefois, les membres du comité stratégique ont estimé ne pas pouvoir valider à ce stade ces pistes. « Il y a un risque de cercle vicieux, avec une baisse de la qualité de nos antennes, une donc baisse des audiences, puis des ressources… », commente Marc Chauvelot, élu de la CGT, syndicat représenté au comité stratégique.
    Mme Nyssen veut préserver la création et le sport

    Pour la direction, la voie est très étroite : après avoir rappelé que le budget 2018 de France Télévisions restait supérieur à son budget 2016, la ministre de la culture a explicitement dit mercredi que l’entreprise devait « préserver » la création mais aussi les événements sportifs. Elle a suggéré des coupes dans « les frais de structure : technique, diffusion, frais généraux ».

    A ce bras de fer feutré s’ajoute la perspective de bouleversements à moyen terme. L’un d’eux est vu d’un bon œil par France Télévisions – la ministre veut engager en 2018 la réflexion sur la réforme de la redevance qui finance l’audiovisuel public. Les autres sont plus incertains : Mme Nyssen a choisi de « ne pas écarter » la piste de la fusion entre France Télévisions et #Radio_France, ardemment défendue par les sénateurs Jean-Pierre Leleux et André Gattolin. Jusqu’ici, le ministère avait pourtant laissé entendre qu’une « #BBC à la française » n’était pas à l’ordre du jour, préférant des synergies « par projets ».

    « Le gouvernement a demandé une intensification des coopérations sur l’offre culturelle, les réseaux locaux et les systèmes d’information, a expliqué la ministre mercredi. Il faudra ensuite dire s’il faut aller plus loin. Nous ne privilégions aucune issue. » Autre nouveauté : la ministre a suggéré d’« aligner » les dates des contrats d’objectifs et de moyens signés avec l’Etat, afin que celui de France Télévisions et celui de Radio France ne soient pas décalés, voire coïncident avec les dates des élections présidentielles. Elle a rappelé que le gouvernement voulait retirer au Conseil supérieur de l’audiovisuel la nomination des présidents d’audiovisuel public, pour la confier aux conseils d’administration des entreprises concernées. De quoi soulever quelques questions sur la fin des mandats de Delphine Ernotte et Matthieu Gallet, prévues en 2019 et 2020…
    « Un mammouth à dégraisser »

    Les réseaux régionaux de France 3 et France Bleu pourraient aussi proposer ensemble des « services en ligne » ou des « programmes communs multicanaux », a suggéré Mme Nyssen, en rappelant « qu’il y a déjà des échanges », dans l’immobilier par exemple. France Télévisions ou Radio France sont officiellement ouverts à ce type de synergies, qui rappelle leur offre d’information commune France Info. Mais en interne, on souligne que de tels projets ne dégagent pas d’économies à court terme. Une fusion supposerait par exemple d’aligner la convention des salariés de France Bleu sur celle de France 3.

    « Les contrats d’objectifs et de moyens ne devraient pas être alignés sur les alternances politiques », a lancé à la ministre le sénateur socialiste David Assouline, rappelant que le budget quinquennal signé avec l’Etat fin 2016 par France Télévisions prévoyait déjà des efforts, dont le non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux (180 postes en 2018). « Avec l’équipe Macron, on sent une rupture de politique, regrette un membre de la majorité précédente. Certains sont imprégnés de la vieille culture qui voit dans l’audiovisuel public un mammouth à dégraisser. »

    L’idée d’une #privatisation de France 2 a même resurgi ces dernières semaines. Si cette idée n’est a priori pas retenue par le gouvernement, elle a ravivé en interne les craintes d’une fermeture de chaîne. Cette « rumeur » sert « allumer des contre-feux » en pleine discussion budgétaire, a dénoncé FO dans un communiqué. La ministre attend, elle, des propositions de la part des entreprises d’audiovisuel public à partir de « mi-novembre » et la réflexion sur l’avenir du secteur se poursuivra jusqu’à « début 2018 ».

  • La propriété intellectuelle l’emporte sur l’exception de panorama - Localtis.info - Caisse des Dépôts
    http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250270722947&cid=1250270721585

    Cette disposition a donné lieu à un débat long et animé. Dans son intervention, David Assouline a estimé qu’ouvrir l’exception de panorama aux associations à but non lucratif - à l’image de Wikipédia - « serait un terrible cheval de Troie ». Il a également rappelé « que la majorité des professionnels des arts visuels de notre pays vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté ». Dans ces conditions, étendre l’exception de panorama reviendrait à aggraver encore « la situation d’une profession déjà fragilisée faute de grande organisation pour la défendre, à l’instar de ce qui existe pour la musique ou le cinéma. Imaginez d’ailleurs la révolution qu’il y aurait en France si on prenait une décision similaire pour la musique ou le cinéma ! ».

  • [Brèves du désordre] Nantes/Nddl : premières prises de distance avec les dégradations de locaux du PS

    Ça y est, les premières déclarations de distanciation arrivent, suite aux cris d’orfraie de plusieurs responsables du PS (notamment Harlem Désir ou David Assouline) contre la dégradation d’une vingtaine de leurs locaux sur tout le territoire.
    De la même façon que le préfet de Loire-Atlantique, Christian de Lavernée, travaille sur place pour diviser les opposants entre « riverains, agriculteurs, qui forment l’opposition institutionnelle, et les activistes anarcho-libertaires » ou que le Président PS du conseil régional Jacques Auxiette parle de « déloger des squatteurs professionnels, des spécialistes de la guérilla urbaine », d’autres sont en effet en train de préparer le terrain de l’Etat à l’échelle nationale, à propos des sabotages et attaques solidaires décentralisées contre l’aéroport de Nantes et le monde qui va avec.

    http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3id_article=5464

  • Les locaux du PS touchés par une vague de vandalisme anti-"Ayraulport" - Le Nouvel Observateur

    « Trop c’est trop ! Ce sont des actes inadmissibles qui s’attaquent au fondement même de la démocratie. Le PS n’acceptera pas que certains puissent s’abriter derrière des pseudo-causes pour perpétrer des actes de vandalisme politique », a déclaré à Sipa le porte-parole du PS, David Assouline. « Il doit y avoir une réaction énergique pour ne pas que cela se poursuive », a-t-il ajouté.

    Mouais... Le jour où on sera en démocratie, prévenez-moi !

    http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20121107.FAP3823/les-locaux-du-ps-touches-par-une-vague-de-vandalisme-anti-ayrau

  • Affaire Merah : le gouvernement refuse que le Sénat entende les chefs du renseignement (via @rezo)
    http://www.liberation.fr/societe/01012399452-le-senat-n-entendra-pas-les-chefs-du-renseignement-apres-l-af

    Le gouvernement a refusé vendredi l’audition des chefs des services du renseignement prévue par la majorité PS du Sénat après les tueries de Mohamed Merah, suscitant l’indignation du président de cette assemblée, Jean-Pierre Bel (PS).

    La commission sénatoriale pour le contrôle de l’application des lois, présidée par David Assouline (PS), souhaitait notamment entendre le mardi 3 avril Erard Corbin de Mangoux, directeur général de la sécurité extérieure (DGSE), et le mercredi 4 avril Bernard Squarcini, directeur central du renseignement intérieur (DCRI).

    Les ministres de la Défense, Gérard Longuet, et de l’Intérieur, Claude Guéant, « ont décidé de ne pas donner de suite favorable à cette demande, les fonctionnaires concernés n’ayant pas de responsabilité en matière d’évaluation des lois, et étant par ailleurs, en cette période pré-électorale, tenus à un strict devoir de réserve ».